mardi, 02 mars 2010
Remplacements
Doofie, mon personnage de roman-théâtre écrit dans son journal :
En bilan des deux remplacements que j'ai fait cette année, je dois dire que je pense avoir fait monter le niveau des élèves, même là où le remplacement n'a duré qu'une semaine (le deuxième). C'était des remplacements de congé maladie et les collègues sont revenus parce qu'ils étaient guéris à la fin de mes remplacements. de ma présence), sauront au moins leurs chiffres jusqu'à 999 999, leurs mois et les jours et écrire la date. Même là où l'on m'a donné les livres, les CD, et oups dans la classe sans préparation (j'avais eu 10 minutes libres dans la salle des profs pour prendre connaissance des cahiers de groupe et préparer deux heures que j'avais en suivant de part et d'autre de la récréation (ouf! encore 5 minuites de préparation possible pendant la récréation!). (PArce que les principaux s'imaginent qu'on utilise la même méthode dans tous les collèges, mais on n'est plus au temps de Rolf et Gisela d'uneo part et Dieter, Jürgen et Ursula d'autre part... actuellement les méthodes de collège sont démultipliées, il y a bien une dizaine de méthodes différentes utilisées actuellement.
Je me souviendrai en tous cas toujours du taxi-neige et de l'autocar-neige qui se lançait dans les côtes pour ne pas patiner. De l'attente du taxie dans le froid, des attentes aux arrêts de car dans le froid et la neige, du parcours impossible à faire avec les transports en commun entre deux établissements parce qu'il n'y avait pas de car qui roulait dans le laps de temps imparti pour faire la route et que j'ai du prendre le taxi (ah! il semblerait que ce mois ci on m'a quand même payé avec quatre à deux mois de retard mes frais de déplacement, piètre consolation pour les rhumes que je me suis payés à attendre dans le froid et la neige.
Entre les vacances de Novembre et celles de Noël, j'ai été constamment enrhumée : le nez qui coulait, les quintes de toux qui me secouaient à intervalle régulier d'environ une heure (j'avais ma quinte entre chaque cours), l'extinction de voix ou l'enrouement presque constant (guéri depuis, j'ai récupéré mes trois octaves). En fait, je me suis demandé un moment si je n'étais pas plus malade que la collègue "en dépression" et l'autre "en convalescence". Plus le remplacent de la professeure sur le poste que je rempléçais (dans les deux cas j'étais arrivé en deuxième postition, c'est à dire que je remplaçais un remplaçant), empêché pour faire la route).
Quant à moi, j'ai fait les deux remplacements jusqu'au bout, sans utiliser de transport personnel.
Ceci dit, lorsque j'ai eu mon CAPES, il y a 35 ans, il n'était pas écrit dans les conditions de concours qu'il falait son permis de conduire, et on ne vous le demande pas non plus lorsqu'on vous donne ou accorde un poste de TZR (Titulaire en Zone de Remplacement). Ni qu'il fallait l'asquérir ensuite. Ni que les professeurs qui l'ont doivent obligatoirement l'uriliser.
J'ai eu de la chance que ce n'est pas tombé pendant les travaux de la SNCF. Mais actuellement, ces travaux qui n'avait lieu que dans la matinée entre 10 heures et midi et entre quatorze heures et dix sept heures ont lieu aussi "entre midi". Ce qui empêche certains professeurs qui travaillent dans deux établsisements sur cette ligne de train d'arriver à l'heure dans leur deuxième établissement (les trains sont remplacés sur certains tronçons du parcours par des autocars et le trajet dure plus longtemps). Un prof du privé, qui n'a pas son permis) risque de perdre son complément d'horaire à cause des travaux de la SNCF (ils fait cours dans deux établissements distants de 70 kilomètres, dans la même journée deux fois par semaine). Et de ne plus pouvoir travailer à temps complet l'an prochain. Jusqu'ici les trains roulaient entre midi, mais actuellement ils sont aussi remplacés par des autocars.
domino
06:40 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : remplacements, suppléances, tzr
jeudi, 31 décembre 2009
Exprès?
Doofie, TZR d'allemand, écrit dans son journal :
- C'est bizarre, mais alors que les années précédentes, je n'ai presque pas été embêtées pour les remplacements et que je pouvais aller à l'université suivre les cours d'agrégation presque comme je voulais (disons que même pendant les remplacements, j'arrivais au moins à suivre deux journées de cours), cette année, alors que j'ai été admise dans une filière sélective on me trouve des remplacements qui recouvrent exactement les jours où j'ai des séminaires, qui depuis la réforme des universités, sont devenus tellement nombreux que les profs en activité en serait pratiquement empêché de suivre des formations de bac + 5, par exemple des DEA. Or, dans un ou deux ans, un diplôme de Bac + 5 sera obligatoire pour se présenter à l'agrégation, apparemment même pour les profs certifiés.
Doofie fait le rapprochement avec ceci :
L'année où elle a terminé sa maîtrise (auparavant, elle avait au C2 (certificat de deuxième année de second cycle universitaire), brillamanet réussi dans sa jeunesse, à ne pas confondre avec le nouveau C2i un certificat d'informatique qui se passe au niveau licence - ou plus haut, si on ne l'a pas encore - est est dans les sections littéraires essentiellement axé sur la présentation des recherches, le travail collaboratif et les présentations de diapositives servant aux conférences universitaires) et que Doofie a réussi l'an dernier, à l'université, il s'appelle C2i premier niveau mettant à profit ses inter-suppléances pour ajouter quelques examens à sa formation, examens qui sont devenus obligatoires pour ceux qui passent le concours de professeur des écoles et le seront sans doute bientôt obligatoire pour ceux qui passent les concours d'enseignement comme l'agrégation.
- Donc, reprend Doofie dans son journal, quand j'était inscrite en maîtrise, dès que des collègues ont su que je préparais une maîtrise, j'ai eu un remplacement jusqu'à la fin de l'année ou presque, le remplacement s'arrâtant précisément le jour de la fin des cours de maîtrise, c'est à dire fin Mai.
Ici, c'est bizarre, mais je venais d'apprendre que j'allais entrer dans ma filière sélective de bac + 5, et alors que je n'avais pas eu de remplacement en septembre, boum, pour mettre fin à la joie de pouvoir assister à tous ces bons séminaires dans une matière de prédilection pour moi (quand quelqu'un étudie une matière qui correspond à une matière scolaire dans le secondaire, celle-ci est divisée en plusieurs matières à l'université... par exemple un étudiant de moldave étudiera la littérature moldave, la langue moldave (linguistique) la cvilisation moldave l'histoire des idées moldaves et fera de la traduction moldave-français (version) et français-moldave (thème) chacune de ces branches de sa matière, étant une matière à part entière au niveau universitaire.) donc, alors que je me réjouissais d'asssiter à tous mes séminaires et que j'avais réussi à combiner tous mes horaires universitaires sur quatre formations avec seulement un chevauchement d'heures dans la semaine, mais cours tous les jours du lundi au vendredi boum! j'apprends que j'ai un remplacement avec cours tous les jours du mardi au vendredi et le collège étant desservi que par deux autobus de retour le mercredi, le premier étant à 13 heures 30, impossibilité d'arriver avant 17 heures le mercredi....
- Le premier remplacement, prolongé deux fois, a duré précisément du premier séminaire transversal (le premier jour du remplacement était deux ou trois jours avant ce premier séminaire qui avait lieu tous les mardi durant le remplacement et était fini ensuite), au dernier jour de ce séminaire. Les deux dernières semaines il y avait deux séminaires transversaux un le mardi et un le mercredi.
- Si la collègue qui m'a amené deux ou trois fois le mercredi vers Grande Métropole m'avait prise ces deux derniers mercredis -la collègue rentrait chez elle le mercredi à midi, logeant sur place certaines nuits quans elle finissait plus tard - j'aurais pu assister à ces deux séminaires. S'il n'y avait pas eu de travaux sur la voie SNCF, j'aurais pu arriver avec une demi-heure de retard au séminaire.
- Premier de ces deux mercredis, j'attends la collègue.... elle n'apparait pas... je cours à la place du bourg d'où part le premier bus de retour vers 13 heures 30 et je réussis à l'avoir de justesse, grâce à la déviation qu'avait le bus qui était systématiquement toujours 10 minutes en retard sur son horaire! Et ceci depuis le retour des vacances de Novembre à cause de travaux sur sa route habituelle! Ensuite je prends le train qui part vers 14 heures.... Non, le train ne roule pas, il est remplacé par un bus, qui va jusqu'à la gare près de chez moi. Là, il faut attendre un autre bus qui remplace le train devant la gare, ces travaux ayant lieu dans la journées, les trains du matin et du soir n'étant pas affectés par ces travaux. Là, je reprends le train jusqu'à assez grande ville... universitaire aussi, mais ce n'est pas mon université, on ne fait pas ce niveau de matière là-bas.
Et Doofie, mon personnage de roman-théâtre, de continuer à écrire :
- Arrivée à cette gare là il faut prendre le premier train en partance pour Grande Métropole, donc attendre encore un quart d'heure dans le froid déjà vif à cette époque (début Décembre). Ensuite il y a encore un quart d'heure de métro entre cinq et dix minutes à pied juqu'à l'université où j'arrive vers 18 heures, juste pour la fin des cours, et je tombe nez à nez avec ma professeure dans l'escalier, accompagnée de l'autre étudiant de ma matière (sous-matière pour le secondaire). Juste assez pour glâner les renseignements sur le cours, ma professeur me disant "Avec la crêve que vous avez, ce n'étais pas la peine de faire tout ce chemin - ça se voyait que j'avais la crêve, à mon nez à mes yeux, à ma paleur, j'avais la crêve depuis plus d'un mois... Ce mercredi-là j'ai quand même vu la prof et je suis allée à un autre cours d'une autre formation ensuite. Cours que j'ai râté la semaine suivante, sans avoir pu prévenir le prof...
- Le mercredi suivant était le dernier jour de mes séminaires transversaux, les seuls dont les dates exactes sont affichés sur le tableau d'affichage des Masters. C'était aussi le dernier jour de mon remplacement. Depuis la fin de mon cours à 11 heures 30, je me susi dépêchée à tout préparer pour ma collègue qui revenait le lendemain : les cassettes, remplir les cours de la journée sur le cahire de texte, lui mettre quelques indications dans son casier, mettre les notes sur l'ordinateur, avec les coefficients spéciaux que j'ai trouvé, j'ai trouvé qui si pendant un cours je donnais une note sur 5 à un élève, celle-ci comptait pour 5/5 dans le calcul des notes et était calculé automatiquement dans la moyenne, j'espère que ma collègue n'aura pas mis des 5/20 au lieu des 5/5.... et ce faisant il était l'heure du car, le temps de chercher quelqu'un pour ouvrir la porte du collège, car je n'ai pour ces deux mois jamais eu de badge (un sésame ouvre toi qui permet d'ouvrir les portes du collège), il faut que je trouve quelqu'un pour ouvrir, il est tard, je vais râter le bus. Je cours le plus vite possblie, mon sac à dos allégé des six livres de classe que j'ai rendu à la vie scolaire! - et vlan, sur la place, il y a bien un car, mais ce n'est pas le bon, le mien est déjà passé!
Ne voulant pas retourner au collège et me faire réouvrir la porte, pour me mettre au chaud, j'atttends le suivant, sur les horaires c'est écrit 15 heures 20, j'attends donc presque deux heures tout en mangeant le pique-nique soigneusement préparé par Schnelly. 15 heures 20, 15 heures 40, 15 heures 50.... pas de car, ah! en voilà un, il va vers une autre gare...pour laquelle il n'y a je crois qu'un car par jour et encore, pas tous les jours... La chauffeure ne sait pas si l'autre bus va passer ou est passé. Je téléphone à Schnelly qui va arriver vers 16 h 30 à gare où je prends le train. Il relit les horaires et dit : Ce car là ne roule pas le mercredi.J'aurais dû prendre l'autre bus qui m'amenait sur la gare d'une autre ligne après 50 minutes de parcours, et j'aurai peut-être eu un train pour Grande Métropole, mais ce n'est pas sûr, mais j'aurai de toute façon eu un bus à partir de la corresponce à cause des travaux sur la voie.
Je me sens là au bout du monde, je dois donc retouner au collège et prendre le car qui s'arrête devant le collège le mercredi soir, alors qu'il n'y a que quelques sportifs à ramener chez eux. Et paradoxalement le mercredi à 17 heures, toutes les lignes parfois très locales et desservant seulement des villages et pas de gare, s'arrêtent devant le collège et tournent presque à vide, contrairement aux autres jours où elles tournent à plein. On m'a d'ailleurs interdit de prendre les bus qui sont exclusivement "Transports d'enfant" comme aux passagers de ligne régulière, alors qu'en tant que prof j'ai en principe le droit de les prendre, mais systématiquement les chauffeurs me refusent. Je ne peux donc prendre que les lignes régulières qui sont aussi pour les pasagers lamda.
Bon, j'arrive vers 18 heures à Gare de départ, plus la peine de songer à aller à Grande Métropole et à l'univesité. Le lendemain, départ pour l'université, j'arrive à assister à un séminaire non transversal et à d'autres cours; vendredi, je fais des devoirs de traduction sur table, un séminaire de matière était prévu, mais n'a pas lieu et est reporté au Vendredi suivant (celui où il a tant neigé et où j'ai fait beaucoup de parcours en taxi...pour joindre un collège à l'autre, mais je ne le savais pas à l'avance). Le lundi, je passe un oral d'examen partiel pour une aure formation que je suis pour mes jumelages, moi-même et l'expérimantation de l'apprentissage de deux langues inconnues ensembles, les langues que j'ai choisi ne sont ni latines, ni germaniques, pour ne pas ressembler à des langues que je connais déjà! Ouf! Je l'ai réussi! (Bien sûr, on va s'arranger pour que je ne puisse pas passer les autes partiels, c'est évident! et que je râte mon année...)
Voilà, le lendemain, je consulte mon i-prof par hasard comme cela un mardi matin, et boum... ! Vous savez la suie, je vous l'ai racontée hier... Le remplacement dans la neige, et les transports en commun... avec des cars qui s'élancent dans les montées pour ne pas patiner (quelle vie dangereuse!), et des taxis qui vous prennent après avoir fait un tête à queue et avoir été dans le fossé...
Si je n'avais pas eu cette semaine de remplacement, j'aurais été à une conférence-séminaire importante le jeudi et à un séminaire de ma deuxième matière de Bac +5 le Vendredi... je n'ai pas pu y aller.Je n'ai eu le temps que de passer le mercredi après-midi et d'assister à quelques cours, voyant quelques collègues, mon prof du mercredi soir m'avait prévenu qu'il n'était pas là.
J'avais peut-être clamé trop fort le jeudi précédent ou le vendredi que j'avais fini mon remplacement, et que j'allais enfin pouvoir assister à des séminaires la semaine suivante Où est le collègue ou l'étudiant atteint d'espionite aigüe. Et qui téléphne au rectorat pour me faire avoir immédiatement un autre remplacement pendant mes séminaires.
On peut imaginer ausi qu'on me donne par temps de neige, des remplacements sur deux établissements distants de 65 kilomètres par les transports en commun presque impossibles à faire pour me faire destituer ou me faire convoquer à la médecine du rectorat (vous savez ce que j'en pense..), pour me mettre en congé et m'obliger à prendre une retraite très incompète à 60 ans alors que j'aurais une retraite complète à 65 ans.
Brr... brr.. quelle vie dangereuse et épique...
Doofie lève son stylo, "tiens, je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner" se dit-elle et il est presque midi.. Schnelly en vacances écoute la radio dans la cuisine (on n'a pas la télévision), j'entends qu'on parle de 'l'éblouissement d'un pays pauvre", de "Camus".... un prof à l'accent vieille France et qui parle comme on parlait à la radio dans les années 50/60, répond à une interview.
domino
11:51 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, études, doofie, remplacements, tzr, suppléances
Des nouvelles de Doofie (2)
Vous vous inquiétez peut-être de ne pas avoir de nouvelles de Doofie, mon héroïne de théâtre. Et bien voilà :
Avec les vacances et quelques jours d'affilée passés au chaud Doofie commence à retrouver sa voix d'autant plus que même la température extérieure, bien que le taux d'humidité est encore très élevé a augmenté.
Bon, il reste bien un petit râclement de temps en temps sur ses notes aigues, ou médium qui rappelle cette terrible extinction de voix suivie d'une enrouement qui a duré un mois et demi, des vacances de Novembre aux vacances de Noël, dû à un coup de froid contracté pendant les vacances et guéri grâce à la chaleur intérieure des vacances suivantes. Bon, on peut dire que Doofie aura souffert du froid cet automne.
Le 1er remplacement de Doofie qui est à 30 km de chez elle par la route et plus par les transports en commun (1h de car de la gare la plus proche du collège jusqu'au collège) a duré 2 mois d'aboird 10 jours, ralongés de 20 jours et ralongés d'un mois. Sa collège est revenue le 10 décembres et Doofie a terminé son remplacemen le 9 décembre.
Le 15 décembre au matin, consultant internet avant de partir à l'université, Doofie regarde malencontreusement son "dossier électronique" qui a un nom dans l'enseignement, et s'aperçoit qu'elle devrait avoir commencé un remplacement depus la veille elle n'avait même pas été prévenue du remplacement. Elle découvre en effet le nom de deux collèges dans lesquels, elle n'a jamais encore mis les pieds. Se demade : Mais qu'est-ce que c'est? Et voit qu'elle a un remplacement d'une semaine sur les deux collèges distants l'un de l'autre de 45 km en voiture et 65 km par les transports en commun. Et situés dans deux zones de remplacement différentes. D'après les renseignement qu'elle a eu ensuite dans les établsissements concernés, Doofie a su que les collèges n'avaient reçu ses coordonnées que la veille au soir et n'étaient même pas au courant la veille qu'elle aurait dû être là. De même sur l'espace électronique de Doofie, le remplacement avait dû arriver la veille au soir.nt
Voilà Doofie qui ayant déjà prévenu ses profs d'université de son retour, envoie des mails pour démentir ce qu'elle vient de leur annoncer, et téléphone aux établissements qui sont ma foi contents d'avoir une remplaçante, l'un des établissements lui expliquant qu'elle est la remplaçante du remplaçant, que la prof qui est sur le poste doit revenir en principe au milieu de la première semaine de janvier, que le collège a pris un congé jusqu'au Vendredi des vacances inclus, etc...
Voilà Doofie partie pour son premier établissement, dans sa zone, en train (32km avec le trajet de sa maison), plus 8 km d'autocar (un trajet plus court que pour son premier remplacement, mais avec deux ou trois cars par jour pour ce parcours. Donc au Sud-Est de chez elle. Là elle trouve elle-même les manuels et le matériel, le cahier de texte d'allemand, après que le principal adjoint lui ait montré la salle des profs et ses salles. Ambiance sympathique en salle des profs. Doofie n'a jamais utilisé le manuel de LV2, qui s'avère être différent de celui de l'autre établissement qui est un manuel qu'elle n'a jamais utilisé non plus, sur deux niveaux. Elle a dans ce premier établissement, des 4ème LV2 et des 3ème LV1 et de l'autre côté des 4ème et 3ème LV2. 3 nouveaux manuels donc sur les quatre, prendre connaissance de ce qu'ils ont déjà fait en une soirée pour le premier établissement mais il manque un manuel à Doofie.
Arrivé dans le deuxième établissement le lendemain, on envoie Doofie tout de suite en classe, elle doit improviser son cours de 4ème LV2, et à moitié son cours de 3ème.
Il faut dire que Doofie s'était dit que si elle devait faire cours tout de suite, elle aurait 1 heure pour consulter le cahier de textes et préparer les cours... pas moyen... elle commence par se perdre dans le bourg à la décente du bus, ayant tourné à pied une rue trop tôt et s'étant retrouvée dans la campagne. Il a bien fallu près d'une demi-heure pour trouver le collège. Ensuite en une demi-heure la principale adjointe (le principal n'est pas là) lui fait les honneurs de l'établissement, prise de connaissance de l'établissement, visite rapide, elle lui explique même les listes d'élèves puis, après un passge par la salle des profs, Doofie arrive les bras plein de livres et de cassettes devant sa salle et on lui présente sa première élève qui vient d'arriver.
Tout s'est bien passé des deux côtés au niveau des élèves de ce côté là Doofie était contente, elle était moins contente des conditions météos et des transports car le temps s'était mis de la partie. C'était surtout entre le premier établssement dont j'ai parlé et la gare que la situation était la plus délicate, dans la mesure où le Vedredi,Doofie devait faite les deux établissements le même jour, et où déjà en temps normal, il n'y avait pas de car entre le départ de Doofie du premier collège (11 heures 10) et le départ du train de la gare (12h). Donc, Doofie a dû faire appel à un taxi. Mais par neige, s'était encore pire! Aucun autocar ne circulait avant 9 heures du matin, si bien que Doofie a dû déjà prendre le taxi de la gare d'arrivée au collège où elle avait cours à 8 heures 10 du matin.
Voici les parcours :
En temps normal :
Par rapport à son domicile :
Premier collège au Sud Est (32 km par la route d'après Google Maps), mais des routes que Doofie ne prend pas, en principe,,c 'est plus long..) et 44 km par train et car.
Deuxième collège au Nord-Ouest :
22 km par la route au travers d'une forêt d'après Google Maps, ila forêt est impossible à traverser en voiture par temps de neige, il faudrait peut être deux heures en roulant au pas, mais 32 km par les transports en commun, 4 km de bus 18 km de train et 10 km de car.
Le vendredi, entre midi, il faut aller d'un établissement à l'autre. Dans l'emploi du temps il y a cours tous les jours sauf le samedi en commençant le lundi après-midi et en finissant le vendredi soir. Lundi Mercredi et Vendredi dans le deuxième établissement, Mardi Jeudi et Vendredi dans le premier.
Pour aller d'un établissement à l'autre ce qui donnerait 44 km en voiture, il faut faire 65 km de transport en commun avec trois changements.
1) Quitter le premier établissement en taxi (pas de car à cette heure là!) et arriver à l'heure à la gare (Doofie a vraiment paniqué en attendant dans la neige en face du collège le taxi était en retard, en fait la cause en était un enterrement dans le village situé entre les deux villes, dont l'ampleur bloquait la route!). Doofie est arrivée in-extrémis à son train avait sorti le billet à l'avance pour le composter, et s'apercevant qu'elle s'est trompé de billet à la seconde où elle allait mettre le billet dans le composteur, cherche fébrilement dans son sac après le bon billet, le composte et hop! saute dansl le train qui vient d'arriver! (Il faut vous dire que le matin même, Doofie qui était pressée de partir à cause de la neige, avait oublié montre et de mettre un pull sous sa veste : toute la journée elle a gelé dans les arrêts de bus et sur les quais consultant de temps en temps la montre que Schnelly lui avait généreusement prêté en chemin, car elle était trop grande pour son poignet.
2) A la gare Doofie prend donc le train, puis change de train dans une gare intérmédiaire à 4 km de chez elle, mais sans aller chez elle puis reprend un autre train sur 18 km, puis attend dans le froid dans un abribus un autocar qui l'emmène à travers neiges et frimas à son deuixème collège qu'elle trouve cette fois facilement fait ses deux cours, va visiter le CDI puis dit au revoir à la direction qui ne sait pas si elle devra continuer le remplacement en janvier ou non, et rentre chez elle, un peu nostalgique de ces élèves qui la changent de son premier remplacement, là où elle était resté deux mois, mais où elle avait bien apprécié ses sixièmes (et ses cinquièmes sur la fin).
3) Dans l'abribus où elle a fait deux jours avant connaissance d'une dame qui allait à un goûter de NoËl pour les retraités et qui est à peine plus âgée qu'elle, et d'autres membres de la population, constatant que dans cette partie de la région, qui commence de l'autre côté de la forêt et va jusqu'à la mer on peut discuter de tout dans les abribus, même des affaires municipales, elle fait cnnnaissance avec un cuisinier de son collège. Ici, c'est l'esprit de sa jeunesse, le temps où tous parlaient à tous (Il y a quand même quelques villes plus importantes où il y a des exceptions au délà de Grande Forêt, là où elle habite).
4) Arrivée à la gare, elle descend, prend un train dans le quel se trouve Schnelly qui revient d'un de ses collèges (situé à côté d'une gare, celui-ci, Schnelly a ses deux collèges-lycées pas loin d'une gare. Elle prend le train de Schnelly grâce aux 40 minutes de retard que le train a pris depuis grande métropole. A l'arrivé ils retournent se geler sur un arrêt des bus intercommunaux et arrivent à la maison, ouf!
Quelle équipée! Quelle épopée!
Sans compter le jeudi soir, où le car qui la ramenait de l'autre collège à la gare avait 20 minutes de retard, pour que les passagers ne gèlent pas sur pied, on les a pris sur l'aller, ce qui a valu un ballade supplémentaire par monts, par vaux et par neige, mais on avait dit aux chauffeurs de car qu'il fallait ramener tous les élèves amenés le matin dans les établissements scolaires chez eux. Alors le bus courageusement conduit par une dame (elles sont de plus en plus nombreuses à conduire taxis cars,et bus), s'élance dans les montées pour ne pas patiner, héroïque! '
A la gare d'arrivée, comme il n'y avait plus de bus à cette heure là re-taxi. La dame nous raconte qu'elle a déjà fait un tête à queue dans la journée, qu'elle est tombée aussi dans le fossé et en est ressorti elle-même avec la voiture (dans laquelle on se trouvait!) avec la voiture! Bon je tremble un peu à l'idée de ce qui pourrait arriver, surtout que notre quartier n'est jamais dégagé.
Et bien que d'aventures pour un petit remplacement d'une semaine il est sûr qu'une semaine à l'université m'aurait réservé moins de péripéties, même si c'est plus loin, et que les trains (directs) auraient eu des retards à cause de la neige.
Et bien voilà une Doofie qui sera peut-être guérie de ce qu'elle trainait depuis presque deux mois... partie vers de nouvelles aventures à la rentrée!
domino
01:01 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tzr, remplacements, suppléances, postes partagés
vendredi, 09 octobre 2009
Statut des TZR
Le statut de TZR est géré par le statut des TR et des TA de 1960.
Les TZR (Titulaires en zone de remplacement) sont généralement, agrégés, bi-admissibles ou certifiés). Ils sont titulaires d'une Zone de remplacement et rattachés, dans cette Zone de Remplacement à un lycée ou collège qui gère leur carrière, mais où ils ne travaillent pas forcément.
Les TZR travaillent généralement dans leur Zone de Remplacement ou à proximité. On doit toujours s'assurer que leur trajet peut être fait dans des conditions acceptables et en un temps pas trop long. Ils doivent pouvoir rentrer le soir chez eux.
Pour les TZR non motorisés, il faut tenir compte des horaires des moyens de transports en commun.
Rien n'indique dans le statut de TZR, qu'il faille un permis ou une voiture. Les trajets peuvent être effectués par les transports en commun.
Rien n'oblige un TZR à avoir une voiture, ni à emprunter la voiture familiale quand elle existe.
Quand des frais de déplacement sont remboursés, c'est uniquement si le TZR ne travaille pas dans sa ville de rattachement. Ils sont rembousés sur les tarifs SNCF, 2ème classe.
En 1960 quand le statut des TZR a été publié, beaucoup de foyers, même de professeurs, n'avaient pas le téléphone : mes parents ne l'ont eu que vers 1970 et nous-même au début des années 80. Donc, le téléphone ne fait pas partie du statut des TZR. Le téléphone mobile n'existait pas, le téléphone mobile ne fait donc pas partie du statut des TZR.
Nulle part, il n'est spécifié qu'un professeur doivent posséder un téléphone et répondre aux demandes téléphoniques. C'est pourquoi les syndicats conseillent de ne pas répondre à ce "recrutement sauvage" de TZR.
Si les rectorats demandaient aux TZR de répondre au téléphone, il faudrait que les rectorats paient les téléphones professionnels et les abonnements professionnels des professeurs. Si les rectorats veuillent que les TZR répondrent aux sollicitations sur leur téléphone mobile, il faudrait que le rectorat offre des téléphones aux professeurs et également des abonnements. Car il n'est pas normal que le TZR doivent débourser de l'argent avant même d'avoir effectué son remplacement.
domino
02:17 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tzr, suppléances, remplacements
lundi, 29 septembre 2008
Pourquoi je suis obligée...
La principale a insisté, sachant que je n'avais pas le choix, sous peine de :
1) Voir ma note administrative gelée une année de plus, et....
2) Me voir de nouveau convoquée à la médecine du rectorat, alors que je serais dans la légalité, en attendant un remplacement d'allemand, avoir 100 Euros enlevés de mon salaire à chaque fois que je ne vais pas à une convocation de la médecine du rectorat et un blâme au bout de quatre convocations non homologuées, dont deux pendant les grandes vacances (2007) et ces deux convocations après avoir fait une année complètte de doc.
"Vous acceptez, c'est oui, ou non, tout de suite!" (sans temps de réflexion).
A l'âge de 12 ans, je voulais déjà être prof d'allemand.... en quatrième LV2.
J'ai eu mon bac à 17 ans dans l'année civile, avec mention, (un an d'avance), ma licence d'enseignement de l'allemand à 21 ans, mon C2 de maîtrise (linguistique allemande) avec une bonne mention à 22 ans, mon premier posted'allemnand à 22 ans, avec des classes de la troisème à la première et des terminales l'année suivante, mon CAPES d'allemand en étant salariée, à 25 ans, mon stage de CAPES d'allemand à 26 ans, j'ai été jury de BTS, en allemand, dans trois académies à la fois, pendant 8 ansvers 43 ans usqu'à 51 ans, et j'ai eu pour la première fois de la documentation et en collège à 55 ans... juste après avoir eu ma deuxième admissiblilté à l'agrégation interne d'allemand et être passée bi-admissible en allemand.... le monde à l'envers, la carrière à l'envers!
Comme on dit : On achève bien les vieux chevaux.
J'ai répondu à la principale : "C'est oui, mais pas de mon plein gré, c'est seulement pour augmenter ma note administrative et éviter qu'elle ne soit encore gelée cette année.
Si vous voulez connaître mon statut lisez l'autre note... ... celle juste en dessous.
Pour les 35 kilomètres 4 fois par semaine, donc 70 kilomètres aller-retour, ce qui fait 280 kilomètres par semaine, je ne serai pas remboursée des frais de déplacement vu que je travaille sur mon collège de rattachement.
J'ai demandé au téléphone, si sur le papier que je dois signer figure mon statut de prof d'allemand :
Sur le papier en dessous de mon nom (sans mon nom de naissance, comme d'habitude, quand je partirai en retraite, je ne pourrais même pas justifier de mes droits en tant que patronyme machin-chose, vu que depuis quinze ans environ, le rectorat ignore systématiquement mon patronyme pour ne me donner que mon nom marital. Il n'y a que pour les jurys de BTS que je portais les deux noms.
C'est peut-être pour que les ouvriers ne puissent pas déposer plainte pour des histoires de paperboard que le rectorat ignore mon nom de jeune fille. Parfois, ils m'affublent du sobriquet de Mademoiselle (en Allemagne, je pourrais porter plainte), pour qu'on me confonde avec une ancienne MA ou un ancien MA devenu AE alors que j'étais déjà certifiée (avec mon patronyme sur mes papiers), qui lui a du hérité un jour de mon ancienneté et du titre de certifié on ne sait comment (ça se passait à la fin des années 70 ou au début des années 80). A l'époque où il est passé AE, j'avais reçu ses papiers syndicaux et je m'étais affolée, en téléphonant au syndicat que j'étais certifiée par Concours depuis plusieurs années. Si c'est un hiomme, il est dans l'académie de Paris, avec peut-être le dossier de mes premières années de certifiée, celui où j'avais trois TB dans ma note administrative.
Bon, enfin, bref, j'ai accepté de faire le remplacement à contrecoeur uniquement pour augmenter ma note administrative.(Ma note administrative a été gelée l'an dernier parce que je ne voulais pas faire de documentation). Quand je fais de l'allemand, ma note administrative n'augmente pas.
J'ai dit à ma principale que je refuserai toute inspection en documetation. D'ailleurs, si un inspecteur de documentation annonce sa venue, je mettrai tous les livres rangés n'importe comment, je les mélangerai quitte à les remettre en place après son passage!
La principale m'a dit que je devais juste accuellir les élèves et les aider dans leur travail (Traduction : Courir à droite et à gauche pour répondre à toutes les demandes, et dire quel livre, (à part les documentaires que j'avais classé autrement que la classification Dewey pour que les élèves les trouvent plus facilement et que ma collègue avait remis dans l'ordre la veille du passage de l'inspecteur de la vie scilaire, en enlevant toute ma signalétique, signalétique qu'il a jugé insuffisante)...
... et dire quel livre je leur conseille, alors que j'ai lu au maximum 5 livres de littérature de jeunesse depuis un an. Etque je me suis familiarisée avec les titres durant toute l'année il y a deux ans.
Ceci dit, j'aime les livres comme toute intellectuelle, mais tous les professeurs quel que soit leur matière doivent aimer les livres.
Je ne sais pas me servir d'un magnétoscope. Je suis passée directement de l'ère du document audio et du film fixe sur projecteur avec le Martin et Zehnacler et l'Holderith, aux DVD sur ordinateur.
Bon, tant pis, je ferai mes études d'allemand tant bien que mal, entre deux. Les autres examens se préparant par Internet.
domino
16:46 Publié dans Enseignement (2) - Galères de rentrée TZR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, doc, allemand, remplacements, suppléances