lundi, 28 avril 2008
Le foulard....
Quand j'étais petite, dans les années 50, j'étais dans une famille bien catholique où l'on portait souvent des couvre-chefs.
On ne mettais jamais de bonnets de laine, car ils n'étaient pas à la mode. On a commencé à porter des bonnets de laine dans les années 60 avec la popularisation des sports d'hiver.
Par contre, nous mettions toute sorte de couvre-chefs variés, souvent fort décoratifs.
Pour sortir le dimanche ou aller à la messe, nous mettions des chapeaux. A grands bords pour les femmes, plus petits pour les petites filles.
En été les chapeaux étaient de paille, mais on ne les mettaient pas que le Dimanche, on les mettaient aussi à la plage. En hiver, ils étaient fait de diverses matières plus chaudes et étaient souvent décorés de fleurs en tissu.
A partir de la sixième, j'ai du porter pour les jours de fête à l'école un béret bleu marine, avec l'insigne de ma vénérable institution dessus.
Et avant la sixième? J'étais dans une autre école dans laquelle on s'habillait comme on voulait.
Mais il y a eu dans mon enfance et mon adolescence une constante : le foulard en tissu, également appelé "fichu" par ma mère, mais c'est peut-être un régionalisme. On disait aussi une pointe. Ou un carré (que l'on plie en deux pour former un triangle).
Aujourd'hui, on n' ose plus guère le porter qu'autour du cou. Il évite les mots de gorge (oh! Pardon, les maux de gorge....) et cache le double-menton, si on le relève un peu.
A cette époque, on le mettait en pointe sur la tête. C'est à dire plié en deux Et on le nouait soit derrière la tête, soit sous le menton. Je me souviens avoir eu divers foulards dont un rouge à pois blancs que j'avais vers l'âge de cinq, six ans et que je portais avec la robe assortie. Ainsi, je ressemblais à Martine à la ferme. Mais je ne sais pas si c'était voulu.
De toute façon, à chaque fois qu'il y avait du vent, ma mère portait son "fichu" ou son "foulard" qui n'avait rien d'un signe religieux. Et m'obligeait à en mettre un. En disant que sinon, j'allais avoir froid... Comme j'avais eu une otite quand j'étais petite, il fallait faire attention à mes oreilles. D'ailleurs les foulards couvraient bien les oreilles, mieux que les bonnets qui remontaient toujours, et que les chapeaux et les bérets qui ne les couvraient pas. Parfois quand l'hiver était très froid on mettait même un foulard sous un chapeau. Et un pantalon sous sa jupe.
Je portais encore indifféremment mes foulards autour du cou ou de la tête quand j'étais jeune prof, même dans le public, on ne me disait rien. Avant l'affaire du voile et ¨le rappel de la laïcité, mais pour moi, je veux dire porté par moi ou par ma mère (ma soeur ne voulait pas en mettre), le foulard n'a jamais été un signe religieux.
C'était en Europe, une tenue habituelle que portait les femmes pendant la guerre, car on ne trouvait plus facilement de chapeaux, et ensuite, pendant toutes les années d'après-guerre.
Personnellement, j'ai encore mis des écharpes sur la tête, jusqu'au milieu des années 80, puis je me suis dit que, malgré mon visage blanc, on commençait à penser que je serais musulmane, alors je n'ai plus mis mes foulards qu'autour du cou.
Quant à ma mère, qui a toujours vécu en dehors de l'actualité, elle portait toujours en hiver, ses manteaux de tissu laineux jusqu'au genou, avec son carré plé en deux sur la tête, noué sous le cou, ou par temps de pluie son plastique transparent plié en accordéon, qu'elle dépliait en forme de foulard et nouait sous le cou dès qu'une averse pointait le bout de son nez. Il fallait d'ailleurs porter aussi ce "foulard en plastique transparent" quand nous allions chez elle, et que nous allions nous promener ensemble sous la pluie. Et ceci jusqu'au milieu des années 90.
Je lui ai expliqué un jour, que maintenant, c'était mal vu de porter un foulard pour les françaises, qu'elle risquait d'être victime de racisme, malgré ses yeux bleus. Au début, elle ne comprenait pas. Mais après le lui avoir expliqué une dizaine de fois, elle n'a plus mis ses carrés pliés en pointe, du moins quand j'étais là.
Alors, je me suis dit, finalement, pourquoi ne relancerions-nous pas la mode du carré plié en pointe et noué sous le coup, qui protégeait si bien les cheveux du sable qui vole sur la plage (Imaginez un peu, si nous étions dans le Sahara, où même les hommes portent des foulards).
Et qui protège si bien les oreilles et les cotés du visage en cas de vent.
Et protège les cheveux de la pluie quand elle n'est pas trop dense....
Alors, grands couturiers et modistes, à l'oeuvre! Prenez vos planches à dessin et dessinez-nous de belles tenues avec carrés pliés en pointe noués sur la tête. Éditeurs de catalogue de VPC, habillez vos mannequins de "fichus" et relancez la mode des années 40-50, cela changera des mini-jupes des années 60!
Et vous qui avez encore des foulards dans vos armoires, sortez-les, nouez-les sur vos têtes, le foulard "fantaisie" sera de nouveau à la mode en Europe et en Amérique et habillera de nouveau les têtes blondes sans être un signe religieux.
Le fait qu'une femme qui n'est pas musulmane ne puisse plus porter de foulard à cause du "Qu'en dira-t-on?", est aussi un signe d'une société intolérante.
Si les femmes blanches mettent de nouveau des foulards (qui se porte encore dans les campagnes méditerranéennes et de l'Europe de l'Est, alors on ne pourra plus les distinguer des musulmanes et on ne pourra plus rejeter celles-ci à cause du foulard (bien que nous n'ayons jamais porté de couvre-chef à l'intérieur d'une maison). Ainsi il n'y aura plus de différence.
domino
22:03 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foulard, voile, politique, religion, mode, années 50
De tout un peu... avec philosophie... (2)
(suite de la note suivante : Clic, clic)
2) (suite)
Quand j'ai entamé mes études universitaires, nous avons fait une réunion d'anciennes. Mon ancienne prof de français avait été très étonnée que je ne fasse pas français. Pour elle, c'était évident que j'allais faire français et pourtant, je n'avais jamais eu cette intention. Cela aurait sans doute été plus facile. Pour les études, en allemand j'étais seconde langue, je n'avais commencé qu'en quatrième. Au début de l'année, on a fait 10 groupes de niveau, j'étais dans celui du milieu, le cinquième, avec beaucoup de premières langues, mais pour rattraper le niveau de première langue, j'ai du quand même faire deux premières années. Puis ensuite, ça a été tout seul jusqu'au niveau du CAPES. Que j'ai réussi au troisième essai.
Des anciennes copines de classe que je rencontrais me disait : "La prof de français a été déçue que tu n'aies pas fait français!"
Mais bref, j'avais aimé l'allemand dès que j'ai commencé ma première leçon, je ne sais pas pourquoi. Dans le livre de Bodvin et Isler, les dessins étaient en noir et blanc, mais me faisait rêver : surtout celle de la fontaine sur la place du village, à la page du Lindenbaum. On apprenait des chansons, des poèmes et la grammaire était comme des maths. Super langue, beaucoup plus logique que l'anglais! Voilà pourquoi j'ai fait allemand. Encore lors de mes études, mon copain devenu mon mari m'amenait d'Allemagne des prospectus avec des montagnes à sapin et des villages allemands et autrichiens. J'adorais!
3) Bon, continuons....
La troisième partie, c'était sur la philosophie...
Voilà, je me suis rendu compte qu'on classe actuellement parmi les philosophes un certain nombre d'auteurs français que nous classions à notre époque parmi les écrivains littéraires.
En seconde, nous avions étudié les Essaisde Montaigne qui faisaient partie du programme de littérature du XVIème siècle.
En première, nous avions étudié dans le XVIIIème siècle Bayle et Fontenelle (je me souviens qu'il y avait une histoire de Comètes). Puis Diderot, Voltaire et Rousseau. Je me souviens bien des Rêveries du promeneur solitaire. Que nous étudiions en littérature avec quelques incursions dans la philosophie. Nous avions aussi étudié Candide de Voltaire et nous savions qu'il fallait "cultiver son jardin". Ce que je fais maintenant dans mes i-grimoires..... et en réalité.
Bref, nous étions formées à la philosophie avant d'entamer cette classe. Qui se nommait encore la Philo l'année avant la création de la Terminale A. La prestigieuse classe de Philo. Tant que nous n'y étions pas, les élèves qui y étaient nous semblaient être des éminences grises. Ou plutôt blondes, châtains et brunes. Mais bref, nous les admirions.
Enfin, je tiens au moins le quart de ma Philo de la seconde et de la première!
On nous disait encore que la première était la classe de Rhétorique, celle où l'on apprend à discuter d'une opinion. La terminale la classe de Philosophie. Et la première année d'université la Propédeutique que je n'eus pas l'occasion de connaître, car elle disparut l'année de mon arrivéee à l'université.
Voilà, c'était le fin de ma note....
domino
21:17 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, de tout et de rien, études, enseignement
Ich bin schadenfroh.....
Dans mon académie, il y avait 5 admissibles à l'agrégation interne de ma matière et une admissible au CAER PA* (10 fois admissible à l'agrégation externe ou plus et 2 fois au CAER PA), et bien personne, non personne n'est admis!!!!!!!!
C'est quand même une académie peuplée! Où dans les années 70, on était la deuxième académie pour le CAPES après Strassbourg et avant Paris.
Pour une fois je suis schadenfroh ( = heureuse de faire de la peine). Cette fois-ci, ils ne m'ont pas trouvée assez bonne à l'écrit! Il était très net que j'étais la meilleure de la formation de didactique pour l'agrégation. Vous savez, ma formatrice n'arrêtait pas de répéter :
"Comme l'a dit tout à l'heure domino..... Comme l'a dit domino dans son exposé, etc...."
Les autres, c'est à peine si elles ont fait un exposé. Deux des admissibles avaient fait un embryon d'exposé et moi un trop long (55 minutes au lieu de 40 mn). La formatrice qui étaient persuadée que j'allais être admissible à l'écrit m'avait appris comment raccourcir la première partie de mon exposé, qui se fait invariablement en 3 parties, analyse, objectifs, mise en oeuvre; elle m'a appris en fait comment raccourcir l'analyse.
Ma formatrice pensait que j'allais passer l'oral, parce que je croyais avoir réussi ma dissertation, et en fait je n'avais réussi que la traduction.
Alors.... Je suis contente qu'ils aient râté leur oral! C'est comme si j'avais réussi le mien! Mon oral virtuel! Je ris, je ris..... c'est méchant, mais c'est comme ça! Qu'ils et qu'elles m'excusent! Mais finalement un i-grimoire (webblog) est fait pour dire le fond de son âme.
Il n'y a qu'une ombre au tableau, si je dois la repasser l'an prochain, elles seront peut-être encore devant moi! à l'écrit!
L'année dernière, je n'étais pas admissible non plus, et on voyait qu'après les résultats d'admissiblité, elles étaient heureuses de me faire de la peine, cette année, ça se voyait moins, dans la mesure où seulement les deux qui avaient fait un exposé de groupe ont été admissibles. LEs autres n'étaient pas admisssibles comme moi. Mais une seule avait fait l'exposé.
Certes, je suis bi-admissible depuis quelques années, mais chaque admissiblité vaut 5 points en plus pour la hors-classe jusqu'à concurrence de 5.
Si je n'ai pas eu l'écrit, c'est sûrement parce que je n'ai pas été à la médecine du rectorat, à laquelle j'étais convoquée à cause de l'histoire du paperboard dont j'avais signalé la disparition (voir mon blog depuis Mai 2007)!
domino
* CAER PA : Agrégation de l'enseignement privé (Au CAER PA ils ont pris deux candidats, alors qu'il n'y avait qu'un poste!. Bigre. Nous on en avait 25, je vais compter.
*schadenfroh sein : rire du malheur des autres, être heureux du malheur des autres....
Lien : mon académie n'y est pas!!!!!! Clic, clic!
19:23 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, allemand
Et nous? Et nous?....
Il existe deux sortes d'auteurs, de musiciens, de photographes, de cinéastes, etc...
Les amateurs et...
Les professionnels.
Un seul exemple.... : Les bloggueurs! Les i-grimoiriens!
Les bloggueurs sont par définition des auteurs. De pauvres auteurs qui soit n'ont jamais cherché d'éditeur autre que les "hébergeurs de blogs", qui leur offrent le gîte la plupart du temps gratuitement. Soit ont déjà cherché sans succès un éditeur.
[Voyez ici comme la langue française est difficile. Les phrases :
"L'auteur a cherché un éditeur sans succès."
Et
"L'auteur a cherché sans succès un éditeur",
ont un sens radicalement différent!].
Les bloggueurs (i-grimoiriens) publient sans être payés des écrits à eux parfois dignes des plus grands auteurs.
Donc, il semblerait qu'il y ait dans la monde entier, une injustice flagrante entre la pratique amateur d'un art et la pratique profesionnelle d'un art, car certains amateurs sont parfois meilleurs que des profesionnels.
Certes les bloggueurs les plus éminents (ceux qui ont le plus de lecteurs), mais je n'en fait pas partie.... commencent à recevoir de tous petits revenus dus à la publicité (mais la publicité sert la plupart du temps à payer l'hébergement du blog ou du site, le fait que telle plate-forme de blogs soit utilisée par tant de personnes qui prennent tant de place sur la toile). La publicité sert aussi à payer les informaticiens qui s'occupent de l'entretien de la plate-forme (on se croirait sur la mer du Nord en train d'entretenir une plate-forme pétrolière).
Les bloggueurs importants reçoivent sur certaines plate-formes de l'argent pour chaque clc qui se fait par lien publicitaire. Comme la plupart des gens, lorsqu'ils lisent un blog, privilégient les liens sur d'autres blogs, plutôt que les publicités, il y a des chances pour que cela ne rapporte rien. Au rythme de quelques centimes au lien publicitaire cliqué, les plus importants bloggueurs arrivent à se faire 50 Euros par mois au maximum. Pas ici.... rassurez-vous!
Même ceux qui s'occupent d'une plate-forme de blogs, ont souvent un autre métier, car les blogs ne leur rapportent rien.
C'est là que l'on voit que parmi les auteurs et autres artistes, il y a des privilégiés : les professionnels.
Parfois des musiciens amateurs jouent mieux que des professionnels, des chanteurs amateurs chantent mieux que des professionnels, des auteurs amateurs comme le sont les i-grimoiriens écrivent aussi bien que des professsionnels. Et pourtant pas question de leur donner des sous...
Pas question de leur donner des droits d'auteur....
On pourrait imaginer un système où le lecteur devrait payer un droit comme un péage avant d'entrer sur un blog.
J'y vois des avantages et deux gros inconvénients :
Avantages :
- l'hébergeur pourrait se payer sur le péage en tant qu'éditeur et payer ses informaticiens.
- le bloggueur (ou i-grimoirien) recevrait une partie du péage comme droit d'auteur.
- les lecteurs resteraient plus longtemps pour rentabiliser leur péage.
- les commentateurs indélicats et spammeurs ne viendraient plus.
Inconvénients :
- Un bloggueur débutant, ou un blog débutant ne pourrait plus se faire connaître facilement.
- Ceux qui font des recherches devraient payer pour leurs recherches et ne seraient pas sûrs de tomber sur ce dont ils ont besoin.
Mais ce serait quand même mieux que de faire payer les bloggueurs pour leur hébergement.
(N.B. Sur Haut et Fort l'hébergement de base et gratuit, il faut payer pour les fonctions supplémentaires comme la modération des commentaires).
domino
16:14 Publié dans La musique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, bloggueurs, droit d'auteur, amateurisme
Droits d'éditeurs?
Il paraîtrati que pour la musique, il existe aussi des droits d'éditeur...
C'est à dire que si vous jouez Mozart, mort très pauvre paraît-il, et qui n'a rien laissé à sa veuve pour subsister, mort riche et assassiné, selon des sources nouvelles, et que vous mettez la partition sur la scène, la Sacem va payer l'éditeur dont vous utilisez la partition.
Un éditeur aurait l'exclusivité ou non de l'édition ud vivant de l'auteur, masi cela, comment le savoir? Ainsi Manuel M. Ponce a soudain eu de nouvelles éditions des ses préludes autres que celle de Schott, car apparemment le temps légal était écoulé.
Après l''expiration des droits d'auteur, 70 ans après la mort du compositeur ou de l'auteur, n'importe quel éditeur peut éditer l'oeuvre, dont vous-même sur un ordinateur ou sur papier libre, manuscrit. Vous devenez alors éditeur, utilisant votre propre édition. Même s'il n'en existe qu'un seul exemplaire, sans valeur commerciale (à moins que vous ne soyez célèbre, dans ce cas on pourra vendre votre copie aussi chère que les vêtements ayant appartenu à John Lennon).
70 ans après la mort de l'auteur ou du compositeur, si vous n'utilisez aucune partittion et que vous chantez par coeur, vous ne paierez pas de droit.
Mais si vous utilisez la partition d'un éditeur, dans ce cas là, c'est par rapport à cette partition que vous paierez enocre des droits. Souvent un petit forfait si le concert est gratuit.
domino
15:34 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, droits d'auteur, droits d'éditeur...
Histoire de claviers...
C'eci une blague :
Dans un lycée un assistant ou une assistante allemande met le clavier AZERTYUIOP en frappe allemande, je ne sais pas comment s'appelle la première ligne exactement, mais voilà, il avait mis l'ordinateur en frappe allemande (je dois dire qu'un jour j'ai utilisé un ordinateur en Allemagne, j'étais très ennuyée, car mes doigts ne se plaçaient jamais au bon endroit).
Seulement, l'assistant ou l'assistante en question, oublie de re-paramétrer le clavier avant de quitter l'ordinateur.
Et voici une collègue qui s'asseoit et se met à hurler "Mais qu'est-ce qu'il a cet ordinateur? Il ne met pas les bonnes lettres au bon endroit, il me tape toujours des q au lieu des a! Grr! Grr! Grr!"
Jusqu'à ce que la personne qui s'occupe des ordianteurs arrive... Pas étonnant, il n'est pas en AZERTYUIOP!
domino
15:03 Publié dans L'ordinateur i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ordinateur, clavier