Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 18 avril 2008

La TZR pleure toujours....

(Je viens de faire ajouts et améliorations à cette note. Relisez-la) 

Comme vous le savez peut-être, ma principale m'a dit au début de l'année sscolaire, que je n'avais pas à venir faire le plancton 18 heures par semaine dans la salle des profs.  C'est vrai qu'en principe, il n'y a que les auxiliaires qui doivent faire le plancton dans la salle des profs quand on ne leur donne pas de travail. Et les TZR, n'en déplaise à beaucoup, sont titulaires. Ils peuvent même être agrégés.

Mon collègue, TZR , qui remplace la PEGC n'ayant pas voulu partager ses élèves aves moi, tout comme l'année dernière, il n'avait pas voulu non plus.

La PEGC est en congé longue maladie pour soigner son époux et  doit être maintenant en Congé de longue durée puisque son poste est au mouvement  des certifiés et agrégés

(mais je n' pas demandé ce poste, car je ne tiens pas à avoir cette principale ad aeternum , je n'ai demandé que des lycées pour redevenir ce que j'étais avant : une prof de lycée, il n'y a des collèges que dans la deuxième demande, celle pour la "phase d'ajustement des TZR", au cas où je n'obtiendrais pas ma mutation intra-académique) sur un poste lycée intéressant, pour redevenir ce que j'étais avant d'être TZR). 

Mon collègue n'était donc pas enclein à me donner des élèves à lui  et il n'y avait pas de documentaliste que je pouvais aider.

Elle m'a dit qu'elle me rappelerait quand elle aurait besoin de moi, alors que le travail d'un TZR entre ses suppléances, c'est de préparer des cours au cas où il serait appelé pour un  remplacement, dans tous les manuels possibles et imaginables, en attendant qu'on l'appelle pour un remplacement dans sa matière, pas forcément dans son collège de rattachement, puisque j'ai opté pour les remplacements qui durent de 3 semaines à 6 mois, quand j'ai eu ma mutation de prof de poste-lycée à TZR. j'avais demandé ce poste dépitée après une inspection où j'avais été piètrement remerciée pour toutes les activités que j'avais faites : sujets d'oraux de BTS en assez grand nombre (pendant huit années consécutives), projets scolaires incluant l'allemand, voyages en Allemagne, etc.... ce qui veut dire pas remerciée du tout.  Apparemment j'ai été victime d'une erreur de personne de la part de l'inspecteur et il n'a pas voulu reconnaître son erreur.

Un TZR peut utiliser son temps entre remplacements aussi pour faire des recherches ou aller à l'université suivre des cours dans sa matière (ce que j'ai fait toute l'année trois jours par semaine avec 200km AR par jour), et suivre des stages de PAF (j'en ai suivi trois, dont celui de préparation à l'agrégation interne et ma formatrice avait l'air très contente, même si je n'ai pas été admissible à cette agrégation-ci. Ma formatrice avait l'air persuadée que j'allais passer l'oral et m'avait donné mille conseils pour ne pas trop m'attarder sur la première partie de l'exposé et avoir le temps de développer suffisamment la troisième partie pour pouvoir tout dire dans les 40 minutes imparties, car c'est mon défaut, mon esprit très analytique me pousse à développer de trop). A l'université, je monte jusqu'à 13-13,5/20 en thème et version notés comme à l'agrégation externe.

Imaginez un peu qu'elle me convoque encore à cause de cette histoire de paperboard de l'an dernier et des convocations à la médecine du rectorat auxquelles je ne veux pas aller parce que je ne veux pas être mise en congé maladie, pour être en poste au premier septembre pour faire un stage éventuel, concours et B.O. obligent.

La médecine du rectorat m'avait posé en septembre 2002 des questions sur ma famille.... Elle m'avait demandé l'endroit exact où travaillait mon frère. C'est juste après que mon frère a été mis au chomâge : l'entreprise d'électronique dans laquelle il travaillait a fermé. Cette entreprise employait dix personnes. 10 personnes au chomâge. Et les difficultés de l'entreprise ont commencé un mois après mon passage à la médecine du rectorat. Hasard? Il a retrouvé du travail un an plus tard. Il a aussi besoin de toutes ses années pour sa retraite et n'est pas fonctionnaire.

La médecine du rectorat m'avait obligé a voir un psy, si possible de son choix, elle m'avait donné une adresse à 85 km de chez moi. Je suis allée en voir un que m'a conseillé une amie à 8 km de chez moi. Il m'a montré les textes de la déontologie médicale.

Un médecin  n'a pas à poser de questions sur la famille d'un patient. C'est formellement interdit par leur déontologie. Evidemment, si le patient est un enfant, ce n'est pas pareil, le médecin connait sa mère qui l'amène. Mais si le patient est un adulte, le médecin doit s'en tenir aux informations que lui donne la personne d'elle-même et n'a pas à poser de questions sur les professions des frères et soeurs, parents, etc... C'était un psy très bien, mais je ne vais plus le voir depuis qu'il m'a téléphoné pour que j'aille quand même à la médecine du rectorat.

Elle voulait que je me teigne les cheveux en roux, une couleur que je n'ai jamais eue, mais qu'elle prétendait que j'avais avant que mes cheveux ne commencent à grisonner (mais j'ai toujours les cheveux châtains et j'ai toujours eu les cheveux châtains, ils étaient blonds jusqu'à l'âge de huit-neuf ans et sont devenus  plus foncés quand on les a coupés). Elle a dû me confondre avec quelqu'un d'autre, une collègue agrégée qui avait les cheveux auburn, et qui avait été inspectée en même temps que moi (en 2002).

Si elle me demande encore de me teindre les cheveux, je les teindrai en noir et je ferais une coiffure d'iroquois comme Yaëlle de la Star Académie, la rockeuse qui a claqué la porte, la seule qui était vraiment bonne là-dedans.

L'inspecteur avait écrit dans son rapport des choses qui ne correspondaient pas du tout à mon cours, par exemple que j'étais toujours restée postée devant le coin gauche du tableau (allusion politique?). J'en ai déjà parlé ici, mais à l'époque ces faits n'ont été lus et appréciés que par un lycéen qui a lu mon i-grimoire. Enfin, cette histoire d'être restée si longtemps au même endroit est bizarre, parce que je m'étais démenée comme une bonne pour faire des dessins sur tout le tableau (sur la première page du Taugenichts), j'avais dessiné un moulin à vent, un moulin à eau, fait des rapprochements et fait faire des rapprochhement avec notre contrée où il y a des moulins à eau, fait parler les élèves sur ce qu'ils feraient au printemps puisque nous habitons une région bucolique, comme celle dont parle le Taugenichts,  le Sonnendiagramm dont l'inspecteur parle au début du rapport a été fait au milieu du tableau et pas sur la gauche du tableau; je m'étais démenée comme une bonne pour mimer le Taugenichts qui dormait sur le pas de la porte, le père qui le grondait, etc.... 

Certes, cette façon d'enseigner que l'on m'avait apprise dans les années 70 n'était pluis de mise aujourd'hui.

Cependant j'étais très courant de ce que les inspecteurs réclamaient : faire faire des repérages sur les textes, mots transparents, etc...  Mais lors du texte précédent "Le Clochard" de Süßkind, les élèves m'avaient dit que c'était perdre du temps de faire tous ces exercices de compréhension, qu'ils préféraient qu'on explique directement le texte pour faire ensuite le compte-rendu et le commentaire pour le bac. Et ils préféraient que je les mime, car ils comprenaient bien mes gestes (bizarre, l'inspecteur m'a dit d'améliorer le non verbal). Au bac mes élèves ont  d'ailleurs eu des résultats honorables pour cette classe de TSTT dont un 20/20 en passant l'allemand en LV1 alors qu'il avait commencé en quatrième (un élève qui a eu l'an dernier son Master 1 d'allemand (équivalent de l'ancienne maîtrise) sans jamais avoir redoublé puisqu'il a fait un BTS avant d'entamer ses études d'allemand en 2ème année. J'avais cet élève depuis la première. Seuls quelques élèves de la TSTT3 (j'avais la TSS1, la TSS2 et la TSS3 ensemble, ils étaient en majorité presque tous LV2, certains issu de ma 1STTadaptation et n'ayant commencé l'allemand que l'année précédente ont eu 11 ou 12/20 en LV2), il y avait quelques rares LV1 dont un cancre qui était allé au bureau pendant la récréation se faire enlever une retenue que je lui avais donnée  et s'était fait remarquer en arrivant en retard (avec un billet du bureau), et s'était installé à coé de l'inspecteur sans son cahier.

Pour en revenir au "rester plantée à gauche du tableau noir" (le tableau était d'ailleurs vert, l'inspecteur -ouh! Il a eu grâce à moi une promotion, il est devenu nspecteur général, je vais me faire encore plus démolir...), je dois dire que après avoir dessiné, mimé, arpenté la classe de long en large, le tableau vert dans ses deux largeurs, l'allée centrale dans toute sa longueur pour regarder si les élèves copiaient bien mon tableau

L'inspecteur avait demandé les cahiers aux élèves (En Terminale, la plupart font des économies de transport en amenant des feuilles de classeur qu'ils classent chez eux). Une élève s'est insurgée ensuite parce que je lui ai dit que l'inspecteur avait trouvé qu'il n'y avait "rien dans son cahier", car c'était en allemand qu'elle avait le plus gros cahier. Je lui ai reproché de ne pas avoir amené ses devoirs parce que les élèves faisaient leurs devoirs sur des feuilles de classeur. Qu'ils laissaient chez eux. C'étaient quand même des élèves de 18/19 ans qui pourraient être des étudiants, et avez-vous déjà vu des inspecteurs qui à l'université demanderaient les cahiers de cours des étudiants??? Même moi, je n'ai pas de cahier de cours et j'écris sur des feuilles que je classe ensuite (parfois trop tôt, et je n'ai plus le texte qu'il faut le jour du cours, je parle des cours que je suis, pour les cours que je fais, je fais plus attention). Même leurs étudiants, qui sont en même temps professeurs, ont des feuilles de classeur et pas des cahiers d'écolier.

J'avais donné des consignes écrites aux élèves de terminale au début de l'année, en leur spécifiant oralement que le cahier de cours c'"était pour les secondes et les premières, mais qu'en terminale, ils pouvaient prendre des classeurs.

Mes élèves préparaient tous un oral, les quelques LV1 étaient dans des sections de STT qui n'avaient pas d'écrit en LV1. Mais cependant, je faisais faire de nombreux devoirs écrit : chaque élève faisait la Nacherzählung (compte-rendu) de chaque texte, qui devait durer 5 minutes à la lecture à haute voix et différent pour chaque élève, chaque élève faisait le commentaire écrit, différent pour chaque élève, et qui devait durer 5 minutes à la lecture, on le faisait en classe avant, mais ils n'avaient pas le droit de réécrire la même chose que ce qu'on avait copié sur les cahiers et tous les commentaires devaient être différents d'un élève à l'autre, ensuite il y avait un DS, sans manuel, sans texte, avec des questions suffisamment différentes de ce qui avait été fait avant pouir que les élèves n'apprennent pas par coeur leurs devoirs précédents. Seuls sur la classe de 17 élèves, un ou deux élèves me rendaient des devoirs incomplets, deux élèves qui paeradocalement faisaient de l'allemand depuis la 6ème, masi contrairement aux LV2 "navaient jamais accroché à cette langue".

Mes élèves de seconde et de première faisaient en plus de tout ce travail et d'un travail plus varié puisqu'il n'y avait pas le bac, et des DS toutes les trois semaines, des interrogations contenant verbes forts, régime des verbes, des adjectifs, et des noms, interrogation de vocabulaire et fonctions langagières, le tout sous forme de phrases à transformer ou de reformulations (un peu l'ancienne compétence linguistique du bac).

En BTS j'allais toutes les semaines au laboratoire de langue où je faisais écouter une cassette des annales des années précédentes dont beaucoup de mes propres anciens sujets, précédés d'exercice de prononciation basés sur la coorection que j'avais faite de leurs cassettes précédentes. Les étudiants enregistraient leur production orale sur une cassette que je relevais (je m'étais achetée deux jeux de cassettes ppur faire cela, car la première fois que j'ai demandé aux étudiants d'amener une cassette, un seul en a amené une, donc deux jeux de cassettes, pour que je puisse éventuellement passer deux semaines à la correction (pas exclusivement bien sûr, les cours et les corrections des autres classes continuaient), achetés sur mes deniers, les crédits d'allemand n'étant pas assez élevés), je corrigeais la cassette comme les autres devoirs avec des codes de corrections en lettres selon les types de fautes et les étudiants étaient sensés ensuite (beauoucp le faisaient), me corriger les scrips des cassettes qu'ils avaient enregistrées en corrigeant leur fautes en toutes lettres, ce qui me faisait deux corrections pour chaque cassette, celle de la cassette transformée en scripte que je faisais moi-même en reproduisant les fautes des étudiants pour qu'ils les corrigent à l'écrit, quand ils n'avaient pas eux-mêmes le temps de faire le script de leurs cassettes en fin d'heure. J'utilisais deux couleurs  : turquoise pour les fautes de prononciation, et je réenregistrais les mots prononcés de façon erronée pour la séance de la semaine suivante, ou plutôt je les faisais enregistrer par mon époux germanophone (ou plutôt bilingue de naissance). Rouge pour les fautes de langue, que les étudiants corrigeaient d'une autre couleur.

Je faisais de même pour les travaux écrits de toutes mes classes : deux corrections pour chaque copie, 1) Ma correction par codes, 2) La correction de l'élève, 3) La relecture de la correction de l'élève, avec éventuellement une deuième correction de l'élève et un deuxième passage de la copie sous mon contrôle si les fautes mal corrigées étaient trop nombreuses avec explication en classe pour les fautes récurrentes chez tous les élèves. Je donnais des bonus de 0,25 à 2 points par devoir pour les corrections. Bien sûr, si l'élève avait 19 et n'avait qu'une faute à corriger, je ne lui donnait que O,25 ou 0,50 selon la longueur du devoir, le bonus dépendant plus du nombre de fautes corrigées justement, que du fait que l'élève avait tout corrigé ou non, car celui qui avait fait un mauvais devoir et corrigeait bien vingt fautes avait eu plus de travail à faire que celui qui corrigeait bien une faute avec un devoir presque impeccable.

Tout cela me représentati 70 à 105 heures (une pointe que j'ai enregistré en janvier) de travail par semaine en comptant les 18 heures de cours. Je travaillais souvent la nuit, généralement 4 nuits par semaine en plus des journées de classe et des samedis et dimanches passés à travailler. Et 40 heures pendant les pettites vacances scolaires pour rattrapper les copies en retard.

Mais tout cela, je n'ai jamais pu m'en justifier devant l'inspecteur, car il ne m'en a pas laissé le temps. Il a  a dit que je travaillais beaucoup, mais mal et que je ne faisais pas assez travailler les élèves, pourtant beaucoup se plaignaient, que même en section scientifique, ils avaient plus de travail en allemand que dans toutes les autres matières réunies. Et le proviseur m'en demandait toujours plus, jusqu'à la limite de l'épuisement.

Maintenant que je suis TZR, j'ai le temps d'aller dormir, du moins quand je n'ai pas de remplacement, et même avec les trois fois 200km de train par semaine pour aller à l'université.

Attention pour les médecins : Il ne faut pas confondre "insomnie" et "ne pas avoir le temps de dormir parce que l'ont a un travail à effectuer la nuit". Dans le premier cas, vous êtes couché et vous vous retournez dans tous les sens à la recherche du sommeil. Dans le deuxième cas, vous êtes assis devant une chaise, courbé sur les copies, vos yeux se ferment, vous baillez, vous voyez les lignes se brouiller, et vous finissez à 4, voire 5 heures du matin par aller au lit en vous disant que vous ne pourrez malheureusement pas rendre ce paquet de copie demain, car il faudrait quand même dormir une heure ou deux avant le lever à six heures tapantes. Moi, personnellement, je n'ai jamais été insomniaque, mais j'ai souvent travailler la nuit à préparer des cours ou corriger des copies ou à taper des polycopiés. Si on me donne un lit, je m'endors comme une souche. Alors que le médecin que je soupçonne d'être dans le bureau de la principale mardi à 14 heures ne me dise surtout pas "Dormez-vous bien?" Sinon, je l'étr....., non, j'ai pas le droit, mais je me mettrai en colère, c'est sûr, parce que s'il me demande cela, c'est qu'il n'a pas lu la "journaliste alternative".

J'imagine que mardi dans le bureau de ma principale (on reprend lundi, nous solles en zone B), il y aura un inspecteur qui me dira : "Si vous voulez encore avoir de l'allemand, lisez le blog (i-grimoire, je précise) de la "journaliste alternative" et prenez exemple sur elle, elle au moins, elle était courageuse. Et ne passait pas son temps à faire de la musique comme vous!"

De la musique, je n'en fais plus qu'une fois par semaine, quand je vais à mon cours du samedi après-midi où je n'ai pour le moment que des adultes, j'accompagne les élèves auwquels j'apprends le folklore allemand, et ensuite, si on a le temps, j'enregistre un peu pour le web. C'est le seul moment de la semaine où j'ouvre un étui d'instrument. Je chante parfois dans mes toilettes (ça résonne bien, excellente acoustique), et c'est tout!

Revenons à nos moutons :

La médecine du rectoirat  voulait que j'aille acheter des disques chez Harmonia Mundi, ils étaient selon elles, meilleurs qu'à la Fnac. Je ne suis plus allée ches Harmonia Mundi depuis.

Elle voulait que j'écoute du chant baroque parce que c'était reposant, alors que je n'écoutais déjà que çà, et que je chantais moi-même du baroque (tout le début du Nisi Dominus de Vivaldi, j'avais appris tout le Salve Regina de Pergolèse, j'ai abandonné le chant baroque et classique juste cette année-là, je ne voulais pas obéir à cet horrible médecin qui voulait m'imposer une façon de vivre. Il m'a fallu quatre ou cinq ans avant d'écouter de nouveau de la musique baroque).

Maintenant je sais que si la médecine du rectorat me convoque encore, et si elle a lu mon blog, elle va me dire le contraire de ce que je dois faire, pour obtenir ce qu'elle veut. Si elle veut que je me teigne les cheveux, elle va me dire :"Vos cheveux châtains grisonnant sont très beaux, laissez les comme çà." Et bien non, je ne ferais pas quelque chose de contraire, parce qu'elle aurait dit quelque chose de sensé cette fois.

Voilà ou mène la médecine du rectorat. On pourra m'y convoquer 100 000 fois, je perdrais 100 Euro à chaque convocation non homologuée, mais je n'irai pas là-bas!

D'après mon psy, si j'avais été là-bas, j'aurais eu gain de cause dans l'affaire du paperboard, masi je ne veux pas aller là-bas, je n'irai pas. Il faut que je sois en activité au 1er septembre à cause du concours que je passe.

Et je me demande ce que peut bien être cette "affaire me concernant" dont elle parle dans sa lettre, lettre qui NOUS a fait passer des vacances de printemps atroces. Elle aurait pu me dire avant de quoi il s'agissait, pour que je prépare ma défense, si j'ai une défense à faire.

Est-ce qu'elle sait seulement ce que souffre quelqu'un qui est convoqué pour "affaire le concernant", surtout lorsqu'il ne sait pas de quoi il s'agit. De la torture psychologique? Emanant d'extrême-droite?

dominique

jeudi, 17 avril 2008

La petite pixie

A propos de la petite pixie, je dois dire ceci : Certes, elle n'a pas publié de poèmes depuis un moment, mais pendant que mon ordinateur était en panne, elle en a écrit plusieurs sur des bouts de papier, mais je ne les retrouve pas. Bon, je les retrouverai un jour.

Mais, vous avez tous remarqué que la petite pixie a des nouveaux habits, elle a une grosse veste toute chaude pour l'hiver et des mouffles et Eliot il a des mouffles aussi, les peties pixies de Petite ville (en lien encore pour le moment), ont aussi des grosses mouffles chaudes et des écharpes, il était temps, car par l'Avril tout froid qu'il fait, il ne faut pas se découvrir d"un fil. Il gèle ce matin, bon, les gelées blanches, ça dure parfois jusqu'en Mai, mais ce n'est pas la peine de sortir les géraniums maintenant. Si je dis pour le moment encore en lien, c'est que je vais peut-être enlever ce lien pour que vous ne croyez pas que je viendrais du Septentrion.

Je remercie bien la conceptrice des petites pixies d'avoir pensé à eux, parce que franchement j'avais froid pour Eliot et les petites pixies de Petite Ville, et pour les mains de la petite pixie et de sa soeur!

Mais revenons en à la petite pixie....  Elle écrira bientôt de nouveau poèmes, pour sûr!

domino

ça fait longtemps?

_ ça fait longtemps qu'elle existe?

- Qui çà?

- La journaliste alternative?

- Et bien, depuis que son blog (i-grimoire) existe! 

- Ah, ah.... Et depuis quand il existe...

- Ben, regarde dans les archives, clique sur toutes les archives, c'est écrit sur la page en dessous!

- Ah! Depuis Janvier 2006? ça fait si longtemps que ça? Deux ans? Ah! J'la connaissais pas....

- Alors, si tu ne la connais pas, viens faire connaissance, c'est sur HAUT  et FORT et elle parle haut, fort et clair.

- Ah.... ....Bon......

domino 

Stats

Parfois, on est très surpris par les mots-clefs tapés par les internatutes pour trouver notre i-grimoire. Là, où j'ai été le plus surprise, c'est quand j'ai vu "épinette Georgel".

Certes, j'ai déjà parlé ici de l'épinette des Vosges, celle de Gérardmer, et peut-être aussi, celle du Val d'Ajol, la plus petite.

Quand j'étais aux stages de Gérardmer, on visitait les ateliers de lutherie et les ateliers que l'on visitaient étaient celui de Louis Georgel, situé à flanc de montagne au bord d'une vallée qui prolongeait le lac vers l'Ouest et celui de Christophe Toussaint au Val d'Ajol, en pleine montagne.

Que c'était le bon temps, qu'on était jeune!

Christophe Toussaint était jeune aussi, comme nous, mais Louis Georgel avait déjà les cheveux et la barbe blanche, d'un honorable grand-père. J'adorais les grands-pères, surtout quand ils avaient des barbes blanches, c'était comme si je rencontrais le Père Noël et en plus, c'était encore mieux quand le Père Noël en personne fabriquait des instruments de musique aux sonorités ineffables.

Son épinette m'a séduite, et je suis revenue avec elle, après mon premier stage, d'une semaine, je savais jouer : "L'alouette est sur la branche" et "Jean Petit qui danse".

Et puis, la deuxième année, j'ai ramené le psaltérion triangulaire, dont on frotte les cordes qui sont recourbées dans des petites encoches sur les bords avec un archet. J'en n'ai jamais bien jouié, comparativement à l'épinette. Je me souviens avoir discuté du psaltérion à archet et de son jeu, avec le membre de Tri Yann qui en jouait, lorsqu'ils sont passés près de chez nous. Ils n'étaient pas encore connus. C'était à leurs débuts.

Bon, j'ai pas encore écrit à Jean-Loup, pourtant j'ai la certitude que c'était bien son mail....

Allez, dormez bien, faites de beaux rêves, écoutez un petit folk, à épinette, à vielle à roue (un instrument dont je rêvais à l'époque, mais c'était cher),  et à psaltérion à archet, et rêvez en musique. Où est-ce temps là?

domino

Une chanteuse française...

La première dame de France est une chanteuse française. Je me suis rendue compte en cherchant sa discographie qu'elle a enregistré jusqu'ici deux disques. Un en français en 2005 (je l'ai peut-être dans mes archives mal rangées) et un en anglais, récent (2007). Alors, je me suis demandée pourquoi celle qui n'était pas encore la première dame de France à l'époque chante en anglais.

Bon, deux raisons à cela. Elle n'était pas encore la première dame de France, et pour bien représenter la France dans le monde, il faut peut-être chanter en anglais, parce que cette langue est celle qui est écoutée par la plupart des gens dans le monde : Quand on entend une chanteuse française chanter en anglais et que l'on est japonais, ou russe ou colombien, on comprend, alors qu'en français, on ne comprend pas, et on se dit : "Ah! Une chanteuse française!", pour peu que l'on ait l'idée de regarder sur la pochette où a été enregistré le disque.

Nous avons tous entendu dire que Carla Sarkozy-Bruni doit publier un nouveau en français, avec ses chansons.

Gageons qu'il aura du succès, car le monde entier, sachant que c'est la première dame de France, se précipitera sur le disque. Si Diana avait enregistré un disque à l'époque, tout le monde l'aurait acheté.

Bon, mais moi j'ai d'autres idées, qui feraient peut-être moins moderne, mais plairaient plus à l'opinion l'internationale. Déjà Angela Merkel n'avait pas trop apprécié les bisous français sur les deux joues de son illustre époux (pas le sien, celui de Carla, qui était celui de Cécilia à l'époque), chacun sait qu'en Allemagne un homme de la bonne société doit faire une courbette devant une dame en portant la main à son coeur (je précise à son coeur à lui) , signe à la fois de déférence et d'amitié. Si la dame est contente, elle aurait répondu par le passé par une courbette (un Knicks) avec un léger ploiement du genou, maintenant, surtout pour une ancienne dame de RDA, un signe de tête marquera qu'elle apprécie. Et qu'elle dit bonjour.  Quand on va dans un pays étranger, on se conforme aux habitudes locales : les allemands ne donnent pas de bisous.

Bon, je ne saurais trop donner de conseils à qui va dans la bonne société allemande.

Maintenant, si une chanteuse française veut être appréciée en Allemagne, il faut qu'elle chante de la bonne chanson française.

Qu'aime les allemands dans la chanson française? Mireille Matthieu (c"était la chanteuse préférée de ma correspondante, actuellement quinquagénaire, et qui faisait des études de français à l'époque, Patricia  Kaas, Edith Piaf, et Barbara. Leur chanteur français préféré? Gilbert Bécaud.

Et le chanteur  français préféré des américains : Charles Trénet. Jaques Brel est aussi apprécié là-bas, mais il était belge.

Alors que faire  pour Carla? Pour ne plus froisser les bonnes consciences, entre autre, allemandes : et bien c'est simple, et je ne saurais trop lui conseiller la chose suivante (voilà que je parle comme un inspecteur de l'éducation nationale!) : Se faire interprète et faire un disque de bonne chanson française.

Au nouveau programme de Carla Bruni-Sarkozy:

Patricia Kaas (Jean-Luc Plamodon?) : D'Allemagne.

Barbara : A Göttingen.

Edith Piaf : L'hymne à l'amour.

Mireille Matthieu (si vous vous souvenez d'une chanson? Moi, pas!)

Gilbert Bécaud : Nathalie (pour Poutine)

Jean Ferrat : Potemkine (toujours pour Poutine) (à chanter avec ce qui reste des Choeurs de l'Armée Rouge!)

Claude Nougaro : Toulouse.

Charles Trénet  La mer

Jacques Brel : Ne me quitte pas

Brassens : La bonne réputation

La Marseillaise

L'hymne à la joie en français.

Guy Béart : Ma petite est comme l'eau.

Et aussi deux chansons connues en Allemagne : Aux Champs Elysées et  Prendre un enfant par la main (Duteil).

Il manque encore trois chansons pour faire un album de chansons française qui plaira à l'étranger, mais on trouvera.

Ah! Encore deux choses.

Pour compléter le tout, il faudra que la première dame de France fasse aussi deux autres disques, un de chanson traditionnelle française ou en langue française :

Exemple : Aux marches du Palais,  La blanche biche, Je donnerai dix sacs de blé, o fils du roi, tu es méchant, mon petit oiseau (à la volette),

et aussi quelques chansons en occitan : Se canto, en provençal : Te voli douna, en basque : Marichu Noa Soas, en breton (le choix est vaste), en alsacien, (de HAns im Schnockeloch), en flamand des Hauts de France (Jan de Mulder),  etc...

Et pour les Fêtes de Fin d'année, il faudrait que le monde entier écoute des Noëls Français, par exemple Les anges dans nos campagnes  (si, si, elle peut le jouer à la guitare, je ne sais pas qui est cette chanteuse là, inconnue, mais elle le chante bien à mon humble avis, c'est la preuve qu'on peut faire un disque de Noël à la guitare), Il est né le divin enfant, Noël nouvelet, etc...

Bref, la bonne chanson française appréciée à l'étranger ne manque pas de répertoire, et le folkllore français  ne manque pas de langues, pourquoi alors chanter en anglais... Que Madame Sarkozy achète le Canteloube et le Davenson, livres cher aux folkeux français, et le de Coussemaker, livre cher aux flamands des Hauts de France (elle doit être assez riche pour acheter ces livres là), qu'elle achète les diapasons rouge ou jaune ou rose, chers aux Scouts de France, et bon travail.

Enfin, ainsi, l'Europe et le Monde apprécieront en elle, une digne représentante de la France.

domino

 

 

dimanche, 06 avril 2008

Bonne pour le service

Au fait, je ne le savais pas, mais je l'ai appris le 31 décembre, on peut faire son contrôle technique avec six mois d'avance sur l'échéance. L'échéance était le deux janvier avec un nouveau type de conttrôle (voir ci-dessous la note air-bag). Vers le 20 décembre, j'ai fait réviser entièrement CliCli par le garagiste. CliCli, l'une des premières Clio sortie des chaînes de Renault voici plus de 18 ans. Et achetée neuve à l'époque...

Puis j'ai pris rendez-vous. Il n'y avait plus de place, à la date échéance, le deux janvier 2008, alors on m'a poposé de venir le 31 décembre 2007. Quelle aubaine, j'étais encore sous l'ancien contrôle. Alors, CliCli, elle a passé son examen, et  a été reçue du premier coup! Vive CliCli!

Clicli a repris du service pour deux ans au moins. Le temps d'économiser pour en acheter une nouvelle. Eventuellement. Elle passera le cap peut-être encore dans deux ans, mais elle commence à rouiller....

C'était de cela que je voulais vous entretenir quand Ordi est tombé en panne...  le premier janvier. J'étais contente pour la voiture et wouh! d'un seul coup, je n'étais plus contente à cause de l'ordi. J'ai même pleuré quand il n'a plus voulu démarrer sous la meilleure dernière configuration, sous le mode sans échec, avec l'aide du disque  Windows du constructeur. Bref, j'ai pleuré. Alors que j'étais contente pour la voiture juste avant.

Mais tiens, quand hier, ma nouvelle connexion a démarré sur mon nouvel ordi, alors que 5mn avant j'étais en pleurs à cause de la lettre de ma principale, j'ai pleuré de joie, en hurlant toute seule dans la maison (mon mari m'a remplacé dans le cours de l'association pour ce jour là) "Internet! J'ai Internet!". C'était trop beau çà, Internet. Retrouver mes amis du web, et d'autres qui arrivent...

domino