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lundi, 28 avril 2008

Quand sont-ils morts?

Ne sachant pas si je peux ou non chanter une chanson sur le Web, je suis à la recherche des dates de décès d'un auteur et d'un compositeur, pas moyen de trouver!

La chanson a été publiée en 1914, c'est la date la plus ancienne que j'ai trouvée.

Selon les lois françaises une chanson, une musique, ou un texte littéraire ou journalistique reste sous droits d'auteur pendant 70 ans après la mort de l'auteur ou du compositeur (comme je l'ai déjà expliqué, les droits d'auteur sont versés aux descendants selon les lois régissant l'héritage ou au destinataire testamentaire qu'a désigné l'auteur ou le compositeur avant de mourir et leurs descendants). Selon les lois internationales, 60 ans. Il s'agit d'une chanson autrichienne.

Deux cas de figure sont ici possibles !

- Soit l'auteur et le compositeur sont tous les deux décédés avant 1948 pour les lois internationales, 1938 pour les lois françaises. Alors pas de problèmes : Chantons la chanson à tue-tête, et multiplions les enregistrements et leur diffusion.... Nous ne courrons aucun risque.

- Mettons qu'ils avaient 20 ans en 1914, ils seraient alors décédés, s'ils ont vécu vieux, vers l'âge de 80-90 ans et seraient décédés entre 1978 et 1988! Dans ce cas là, on ne pourra pas chanter leur chanson librement avant 2058 pour les lois françaises et 2048 pour les lois internatiales. En 2058, j'aurai, si je vis encore 107 ans, et en 2048, 97 ans.

Comme je ne suis pas sponsorisée, je ne peux pas payer de droits d'auteur, par conséquant, je ne pourrai faire entendre cette chanson publiquement que entre l'âge de 98 ans et l'âge de 108 ans...

Ma voix est encore belle, d'ici là j'aurai sûrement, à moins de miracles de la médecine, une voix chevrotante.

Ceci dit, il s'agit d'un Jodler Tyrolien, et il est probable que les auteurs étaient vieux lorsque lorsqu'ils ont composé la chanson et sont morts beaucoup plus tôt. Mais rien à faire, je n'arrive pas à trouver sur le web, même s'il existe une version moderne de cette chanson, de renseignements sur eux, même pas sur Wikipedia....

Alors que faire, attendre l'âge de 108 ans pour la publier pour être sûr de ne pas devoir d'argent à la SACEM?

Et est-ce que les convives qui chantent en choeur cette chanson dans les auberges tyroliennes, se sont posés autant de questions?

domino

 

samedi, 26 avril 2008

De la guerre froide... et de la guerre absente...

Quand j'étais jeune et jusqu'à la chute du mur, c'était la guerre froide.....

La guerre Est-Ouest....

A l'Est il y avait le "sale communiste", le bolchevique, et à l'Ouest les gentils français, les gentils anglais et les gentils Yankees.

Il y a eu Kennedy, assassiné en 1963, j'avais douze ans, je m'en souviens. On n'avait pas la télévision, seulement la radio.

Avant il y a eu la crise de Cuba, on était dans la nouvelle maison, j'avais dix ou onze ans.

Encore avant dans la veille maison, il y a eu la guerre d'Algérie, celle où un enfant de la ferme (la seule ferme de la ville) avait été tué. C'est comme cela qu'on a su, que la guerre existait encore, que ça tuait des jeunes du quartier, même si ça ne se passait pas ici.

Il y avait aussi (je n'avais pas dix ans), puisqu'on habitait encore dans la veille maison, les essais nucléaires au Sahara (avant ceux de Muruora) . On écoutait la minute de Jean Nochet qui disait que la radio-activité, ça venait jusqu'en France, par les vents du Sud, par beau temps. On  écoutait toujours la minute de Jean Nochet, c'était passionnant, il parlait des villes futures, des autoroutes qui allaient se croiser en formant des grandes boucles, des villes nouvelles, des dangers de la nouvelle civilisation qui était en train d'arriver.... et mon frère et moi, on se blottissait devant la radio, on était passionné, et on avait peur, et on se faisait peu mutuellement, ma soeur n'était pas encore née, ou était encore un bébé.

On n'écoutait pas la minute de Saint-Granier, car mon père n'écoutait pas Europe 1, c'était une radio communiste, ou socialiste, on écoutait France Inter. Qui s'appelait Radio-Ville Régionale. On écoutait  passionnément "Les Maîtres du Mystère" et "La Tribune de l'Histoire". On s'instruisait plus qu'à l'école.... Seuls dans la famille mes grands-parents maternels avaient la télévision.

Mais revenons à nos moutons.... Les essais atomiques... La guerre froide....

Les essais atomiques, c'était pas très loin... On disait que les nuages étaient radio-actifs, que la pluie était radio-active, bien avant Tschernobyl. Un jour, c'était encore dans l'ancienne maison, donc je n'avais pas dix ans, je devais en avoir huit ou neuf, ma mère m'a dit de mettre mon imperméable pour sortir. On était sur le pas de la porte et j'ai demandé à ma mère (je me souviens exactement de cette scène, il me semble que mon frère était avec nous) : "Dis maman, est-ce que tu crois que la pluie qui tombe est radio-active, est-ce que notre peau va tomber en poussière?" Ma mère qui avait vécu la grande guerre, la deuxième, a répondu "Non, ce sont des bêtises!" Mais moi, je savais que ce que disait ma mère n'était pas vrai, que cette pluie était dangereuse, parce que Jean Nochet qui était l'une de nos idoles à moi et à mon frère (on ne connaissait que sa voix), l'avait dit!

La guerre froide, on en a pris conscience lors de la crise de Cuba, on disait que ça allait être la troisième guerre mondiale, que des fusées allaient jeter des bombes atomiques partout sur l'Europe, qu'on allait tous disparaître, tous mourir. On était petits et on ne voulait pas mourir sous les bombes atomiques, on avait peur...

Et après on a assassiné John F. Kennedy, qui était notre nouvelle idole, un président des USA démocrate, on était dans la nouvelle maison, la radio, c'était le transistor, posé dans un coin de la salle de séjour, et on a eu peur, on était révoltés, on a pleuré. J'avais douze ans, un beau Missel en cuir noir avec une tranche dorée, et je faisais ma communion. On lisait "la vie catholique illustrée". Et on regardait les photos. On cherchait qui avait pu tuer John Fitzgerald Kennedy.

Pendant les vacances à l'âge de 12, 13 et 14 ans on est allée en vacances dans une maison du Massif Central, dans un village abandonné au fin fond d'une vallée, où on allait chercher l'eau à la source qui coulait à même la route, un pays d'élevage, avec des vaches, des copains de notre âge, un terrain de Badminton qu'on avait dessiné dans la cour de l'école primaire privée qui était en face de la maison, et où à quatre enfants, mon frère et moi, et la fille et le garçon d'à coté, on jouait au vrai badminton, avec un filet en simple et en double, avec toutes les vraies règles du jeu que j'avais trouvé dans un Marabout Flash sur les jeux de plein air. Pour tout ce qui était sport et théâtre j'étais une organisatrice de jeux née. Je savais déclencher l'enthousiasme pour un jeu, même des plus vieux. Mais ce que je voulais dire de cette mystérieuse maison où un aigle empaillé traînait dans la salle à manger, donnant à quelques journées grise et pluvieuses et aux soirées un air lugubre, qui nous faisait croire que des fantômes allaient arriver, c'est que c'était la maison de campagne d'un évêque et que des piles de Paris-Match étaient entassées dans son bureau. Mon père avait trouvé cette maison à louer par une annonce dans un journal.

Mon père passionné, lisait les piles de Paris-Match, et nous autorisait à les lire (l'évêque l'avait autorisé aussi), il regardait surtout les plus vieux, ceux qui parlaient encore de la seconde guerre mondiale pendant laquelle il avait été prisonnier, ceux de la guerre d'Algérie et de la guerre d'Indochine, ceux des premiers pas de de Gaulle comme président en 1958. Et il y avait aussi la crise de Cuba, les essais atomiques et l'assassinat de Kennedy et aussi le sport, je regardais surtout les reportages de skis, je n'en avais jamais fait, mais c'était mon rêve, et quand on montait dans les montagnes, je regardais avec envie les pistes de skis des Pierres du Jour.

J'habitais dans une grande ville industrielle qui était très grise à l'époque (elle a pris des couleurs depuis), et je dois dire qu'on en rencontrait jamais de police, ni dans les rues, ni dans les bus que je prenais régulièrement depuis l'âge de 10 ans. Le seul endroit où l'on voyait de la police, c'était sur les routes, les motards qui surveillaient la circulation, très dense et dangereuse à cette époque, surtout les retours de la mer. Ou les agents de police qui faisaient la circulation aux carrefours  dangereux où il n'y avait ni rond-.points, ni feu rouge.

On voyait rarement l'armée. On voyait les soldats rentrer seuls en uniforme au bercail après une permission. Et quand on partait en vacances, on suivait parfois des convois militaires sur les routes.

Puis il y a eu 68, lors de l'assassinat de Martin Luther King, j'étais en Allemagne, pour la première fois chez ma correspondante, son père nous a appelées et a dit "Venez vite voir la télévision, il s'est passé quelque chose." Bien, que je n'avais que quatre ans et demi d'étude scolaire de d'allemand, je ne sais pas pourquoi, je comprenais tout ce qu'il disait. Et la mère de ma correspondante aussi. C'était un réfugié de Silésie et sa mère une Westphalienne, pure souche, qui pronçait tous les "g" en "ch", disait Teklemburch et Iburch et Hamburch et durch sonnait comme durich. Bref, quand Martin Luther King a été assassiné, on était tous atterré devant le petit écran en noir et blanc (c'était vraiment un très petit écran), le père de ma correspondante pleurait, sa grand-mère aussi, je connaissais Martin Luther King par les marches auxquelles participait Joan Baez qui avait marché à ses cotés (il y a une photo sur son My Space).

En 68-69, je prenais le train pour aller à l'université. Il n'y avait pas de composteur, mais un employé qui trouait les billets à la montée dans le train et un autre qui les ramassait à la sortie de la gare. Mais il n'y avait pas de police dans la gare de Grande Métropole Régionale, pas d'armée, sauf quand les trains des troufions en permission qui sifflaient toutes les jeunes filles, arrivaient.

Pas comme aujourd'hui, avec Vigipirate, et les menaces d'attentats, c'est bourré de police, d'agents de sécurité, de soldats, mitraillettes au canon, qui pointent leur arme sur les pieds des malheureux passants qui ne leur ont rien fait.

En 1969, il y a eu l'assassinat de Robert Kennedy, j'étais en train d'étudier dans ma chambre quand on l'a annoncé. J'ai pleuré amèrement. Toutes les larmes que je pouvais.

Dans les années 70-80, je suis allée plusieurs fois en RDA avec mon mari. Quand on adhérait à l'association de jumelage France-RDA, c'était facile d'obtenir un visa. On a vu les Vopos à la frontière qui contrôlaient nos passeports, y mettaient les tampons, jetaient un coup d'oeil furtif sur nos bagages, et mettait une échelle dans le compartiment pour voir s'il n'y avait personne sur les porte-bagages, et reposaient leur échelle à la fenêtre pour voir si personne ne s'enfuyait. Quand il était passé, on regardait par la fenêtre. Il y avait un Vopo au loin qui surveillait sur le quai, si personne ne descendait. Les armes rangées dans leur fourreau. C'était la guerre froide.....  La frontière était un long bandeau de terre qui ressemblait à un chemin de randonnée, autour duquel la terre était minée (paraît-il) et au bord duquel se trouvait de loin en loin un mirador en bois, qui ressemblait aux tours d'observation que l'on trouve dans les forêts. Et sur lesquels il n'y avait personne.

Le train s'ébranlait lentement au travers des montagnes de Thuringe avant d'atteindre un endroit où tous les passagers criaient 'la Wartburg!!". Le fameux château où Luther avait traduit la Bible, avec la tâche d'encre qui était toujours volée et repeinte. Puis on arrivait à Eisenach, les retraités qui revenait d'un voyage à l'Ouest embrassaient leur famille et les passagers habituels du train, une foule bigarrée de couleurs en été quand il faisait une chaleur caniculaire, montaient dans les wagons. On parlait, on parlait, avec l'accent de Thuringe. La dame du haut parleur débitait sa litanie monotone  "Achtung! Bahn zwei! Der Zug nach Berlin fährt weiter über Gotha, Erfurt, Eisenach, Weimar, Apolda...." avec l'accent de Thuringe.  On descendait à Erfurt ou à Apolda. Dans la gare d'Erfurt il n' y avait tout au plus qu'un seul Vopo. C'était  la guerre froide..... Mais on était loin de la frontière. République Démocratique Allemande? Une république et une démocratie en même temps?

Parfois, si on se baladait à minuit, on rencontrait un Vopo qui vérifiait notre passeport, parce qu'ils connaissaient les étrangers, à Erfur seulement, à Apolda il ne s'occupaient que du stationnement de voitures. Pour avoir les tampons des visas, il fallait aller chez eux, avant de partir aussi; ils avaient beaucoup de bonhomie. Rien à voir avec les mines crispées des soldats en arme que l'on rendontre la mine crispée dans la gare et dans la station de métro de Grande Métropole Régionale.

Bien sûr vous vous faisiez un peu sermonner si vous aviez oublié votre roue de secours dans la rue, posée sur le coté la voiture, mais c'était le sermon du Hausmeister, les Vopos ne restaient pas, c'était une voiture de l'Ouest, ceux de l'Ouest étaient là, dans cette résidence d'étudiant, ils savaient où remettre la roue, ils avaient juste peur qu'on nous la vole et s'inquiétaient de savoir si ce n'était pas du vandalisme perpétré par leurs citoyens à eux (la petite délinquance consistait à voler les insignes et les essuie-glaces des voitures de l'Ouest : Klaus démontait mes essuies-glaces tous les soirs de peur qu'on me les vole. Je suis allées deux fois là-bas en voiture, en hiver...  je prenais le train.

Voilà, c'était cela un soi-disant état policier.... c'était la guerre froide, potentiellement plus dangereuse que le gué-guerre actuelle. alors, ici, à Grande Métropole Régionale quand ils pointent leurs mitraillettes sur vos pied à cause de vigipirate, vous vous dites : "Je rêve ou quoi? Il n'y avait même pas cela en RDA, ni en RFA pendant la guerre froide. La frontière de la guerre froide semblait si calme, à Berlin ils vivaient à coté, à quelques mètres.... Mais je ne suis pas allée à Berlin.

domino

(Moi, on veut me virer de l'enseignement de l'allemand, j'ai plein de choses à raconter sur l'Allemagne...)

De tout un peu... avec philosophie...

Ma note est tombée, au moment où une petite fenêtre est apparue :" Veuillez enregistrer votre note, j'ai cliqué pour l'enregistrer et pouf, carré vide, à terre.....  Comme j'écris directement sur le blog, vous n'aurez plus les mêmes phrases, les mêmes traits d'humour, tant pis, ces traits d'humour seront perdus à jamais pour l'humanité.... Haut et Fort devrait inventer un système qui récupère les notes qui tombent... et les remet dans les brouillons.

J'en remets le plan ici :

1) Les i-grimoires et la politique,

2) Une super-section pour les surdoués

3) La philosophie que j'ai étudié avant la terminale.

Je prends mon courage à deux mains et je recommence :

1) Les  i-grimoires et la politique et les autres i-grimoires....

J'ai écrit il n'y a pas longtemps, et je crois que c'était hier... que les i-grimoires étaient à l'origine des journaux intimes (de web et de log, journal intime), sur lesquels les gens racontaient leur vie et parlaient aussi de leurs goûts de leurs loisirs, critiquaient les livres qu'ils lisaient, etc...

Vous savez que j'ai critiqué ici les i-grimoires de politique, parce qu'ils ne sont pas assez variés.... Les i-grimoires de politique peuvent être plus variés et aborder différents thèmes et pas toujours :  les élections présidentielles, les élections municipales.... les élections de ceci... ce qu'a dit le président, etc....  Au lieu de faire de la politique partisane,

Il peut y avoir aussi des i-grimoires thématiques. J'ai écrit des i-grimoires sur ma région : dans ce cas je varie les thèmes, architectures, églises, campagne, nature, scènes de rue, météo, villes, etc....

Si vous écrivez un i-grimoire sur la musique, vous pouvez parler de la musique que vous faites, mais aussi de la musique que vous aimez, publier vos oeuvres, faire des leçons gratuites, tout cela sur le même i-grimoire.

Et ici, ceux qui regardent la première page, pensent que c'est un i-grimoire politique, ou un i-grimoire d'enseignement. Pas du tout, je suis arrivée à l'époque des communautés Haut et Fort et mon i-grimoire qui a mis au moins un mois à trouver son premier commentateur etait dans la communauté "De tout et de rien". Et j'y abordais tous les thèmes "De tout et de rien", et pas l'enseignement, honteuse de n'être plus devenue qu'une TZR. J'ai eu de bons commentateurs, gentils, auquels j'avais donné des liens,  mais je les enlevais quand leurs i-grimoires ne correspondaient plus à mon attente.

Puis, quand j'ai commencé à parler d'enseignement, j'ai commencé à avoir des critiques acerbes de collègue, puis quand un président de droite allait, puis a été élu, des injures et des choses immondes sont arrivées dans mes commentaires, alors j'ai fermé les commentaires, écivant seule comme si j'écrivais mon journal comme avant pour moi-même et coupant involontairement la communication avec les autres i-grimoiriens : je ne suis pas toujours là pour vérifier les commentaires... et finalement, je ne passe plus des heures à y répondre.

Alors, c'est quoi la journaliste alternative, un i-grimoire de journaliste?

2) Non, je ne suis pas journaliste, bien que quand j'étais en Terminale, c'était l'un de mes projets d'avenir, mon premier projet étant prof d'allemand. En primaire, je voulais être institutrice. Mon goût a changé en sixième et je voulais être prof de maths ou de latin (je ne faisais pas encore d'allemand), en quatrième je ne pouvais plus être professeur de latin, je n'étais plus bonne à cause du livre épuisé en librairie "Les mots latins" que je n'avais jamais réussi à avoir de toute l'année en cinquième, bien que je lisais parfaitement le latin d'église en suivant le texte français et le texte latin ensemble dans mon Missel, que je venais d'avoir à ma grand-mère pour ma communion... ce Missel plein d'images de communion, dont la mienne, qui était une merveille pour moi, avec sa couverture de cuir noire et ses pages très fines, et le doré de la tranche du livre, et ses rubans rouges qui serviaient de marque-pages, un livre que je lisais et relisais et retournais dans tous les sens. Donc, en quatrième, en ayant perdu mon latin classique (ah! tous les jeudis apès-midi passés sur les versions latines pour de piètres notes...), en quatrième je voulais être prof de maths ou d'allemand, j'estimais ne pas être bonne en français, mon français s'est révélé plus tard, quand on a fait de la vraie littérature et des dissertations.

En seconde, en abandonnant en cours d'année la section C (scientifique) pour la section A (littéraire) à ma demande, je ne voulais plus être prof de maths, mais seulement prof d'allemand (J'ai toujours voulu être prof d'allemand depuis le moment où j'ai commencé l'allemand en quatirème). Alors que je déménageais de seconde C en seconde A avec tous mes livres dans mes bras, ma prof de maths a posé ma dernière copie sur le tas, en me disant : "Qu'allez-vous  faire en A? Vous avez encore 16/20 à votre dernier devoir?" Quand j'ai commencé à écrire mon journal et un  roman, et des poèmes, en seconde, je voulais aussi devenir écrivaine, mais je savais que c'était un rêve impossible.

En Terminale, je voulais être prof d'allemand ou de géographie (mais sans l'histoire) ou journaliste.

Comme on était plusieurs à avoir écrit jounaliste dans nos voeux, on a fait venir une conférencière, qui nous a dit que "journaliste" n'était pas un bon métier, qu'on allait pas toutes devenir grand reporter, que la plupart du temps, journaliste, c'était cmme elle, faire des piges dans le journal local, travailler souvent la nuit, car le journal devait paraître le matin. Elle nous a dit que prof, c'était mieux, que comme prof on aurait notre jeudi pour les enfants, qu'on pourrait rentrer entre nos cours pour s'occuper des enfants, qu'on aurait beaucoup de vacances pour s'occuper des nos enfants, etc... C'est vrai que l'image de la mère au foyer était encore très présente à l'époque et que la plupart de nos mères ne travaillaient pas...  Je suis devenue prof, j'ai travaillé la nuit pour corriger mes copies et mettre la dernière main à la pâte pour les cours du lendemain....  J'ai travaillé jusqu'à 105 heures par semaine, en lycée, un peu moins en collège, beaucoup moins comme TZR,à cause des périodes où il n'y a pas de remplacements, je travaille quand même beaucoup pour mes études (à 57 ans!) quand je n'ai pas de remplacement.

Quand j'ai commencé en Terminale à jouer de la guitare, j'ai voulu  devenir aussi chanteuse de folk en anglais, et guitariste et prof de guitare.

Quand alors que j'étais à l'université, je suis entrée, presque en même temps au conservatoire, mon prof de guitare a dit à ma mère que je devrais faire plutôt du chant, que je chantais juste et que j'avais un timbre de voix rare. qu'il n'avait jamais entendu une voix comme la mienne. Depuis que j'écotais Joan Baez, je cherchais à l'imiter. On disait qu'elle avait appris la guitare et l'anglais aux français, mais elle leur a appris aussi à chanter.

Quand j'ai entamé mes études univesitaires, on a fait au bout d'un an environ une réunion d'anciennes de cette promotion-là, malgré mes piètres résultats durant l'année de Terminale, dans cette classe de 40 élèves (disons pas piètres, mais plutôt moyens), j'avais réussi à être  parmi les sept mentions de la classe à la session de Juin, dans cette classe où la moitié des élèves avaient  un an d'avance, nous n'étions que quatorze reçues en juin et autant en septembre, alors que c'était une très bonne classe d'un très bon lycée privé, qui est maintenant sous un autre nom dans la tête du hit-parade régional des lycées. Mais en 68, nous avons été défavorisées (nous n'étions que des filles, car il n'y avait encore le mixité), par le fait de passer uniquement un oral avec des profs du public, parce que les élèves du privé étaient notés plus bas que ceux du public (il faut bien compter que nous étions notées une ou deux mentions en dessous de ce que nous valions réellement). Je n'ai jamais, en tant que prof du public, pratiqué cette discrimination envers les élèves du privé, lorsque j'ai interrogé au baccalauréat ou au BTS.

 

(note pas terminée) (je  fais la pause)

Suite de la note, note  faite quelques jours plus tard : Clic, clic.

 

"Un i-grimoire sera pour plus tard, le reflet d'une époque...."

Démocratie et/ou République ????

Ici je ne vais pas vous parler de politique nationale et internationale, mais de théorie politique en général, comme si on était à Sciences Po, na!

Saviez-vous que la République et la Démocratie sont incompatibles, non? Et bien voilà un petit cours :

La RDA était la République Démocratique Allemande, et pourtant tout un chacun se plaisait à dire, qu'elle n'avait rien de démocratique.

La France est fidèle aux idées républicaines.... Le plus flagrant exemple d'idée républicaine est l'école laïque de Jules Ferry, avec l'interdiction du port de signes religieux pour garder une neutralité religieuse. Pourtant il est évident que cette interdiction ne concerne qu'une seule religion avec l'interdiction de son signe le plus visible : le voile (et par conséquent l'interdiction à toute fille ou femme de porter un foulard qui la protège du vent, parfois plus pratique qu'une casquette ou un chapeau de soleil*..). Mais a-t-on déjà vu un proviseur ou un principal renvoyer chez lui un élève parce qu'il porte une petite croix chrétienne? La plupart n'osent plus en porter, mais ils manquent encore pour les communions, distribuent leurs images à leur meilleur ami...   donc, signe d'intolérance, et donc pas de tolérance et de neutralité.

Les idées républicaines ne sont pas forcément des idées démocratiques, car la démocratie accepte le pluralisme.

Initialement et pour les Anciens, la démocratie était la forme idéale de gouvernement, la forme dans laquelle les citoyens discutaient des nouvelles lois par l'intermédiaure de leurs représentants dans une assemblée.

La République étant la forme de gouvernement dans laquelle le pays est dirigé par une seule personne, le président.

Selon les anciens, la République est une Dictature, et on ne doit utiliser ce type de gouvernement qu'en cas de crise extrême, lorsqu'il faut prendre des décisions immédiates, comme une guerre (ce qu'on appelle guerre ici, c'est une vraie guerre, où les ennemis s'affrontent réellement en rangées et en bataillons, et pas un Vigipirate contre d'improbables attentats).

Cependant le recours à la République, doit être très rare, et il faut toujours privilégier la démocratie. Les romantiques allemands, comme Schlegel, jugent possible que dans les temps nouveaux et à venir, on fasse de temps en temps appel à la République, pour régler une crise, mais on dit aussi que le Romantisme Allemand a été à la source des idées nationales et du nationalisme qui ont pourri l'Europe de la fin du XIXème siècle et du XXème siècle provoquant les grandes guerres que l'on sait.

Cependant pour les romantiques allemands la République ne devait être que momentanée et on devait toujours revenir ensuite à la Démocratie.

En Allemagne les Républicains (Republikaner) sont très mal vus, même de la Droite... les Républicains sont en Allemagne, l'extrême droite.

Aux États-Unis d'Amérique on doit être plus au fait qu'en Europe de la différence entre la République et la Démocratie, car les idées des théoriciens politiques anglais de l'époque des Lumières  tels que Hume y sont plus connues et on y a gardé le sens de la différence entre République et Démocratie, puisqu'aux élections présidentielles Démocrates et Républicains s'affrontent. Les États-Unis ne sont pas une République, mais une Fédération, tout comme l'Allemagne qui porte pourtant le nom de République, mais le président y joue un rôle très, très discret, uniquement représentatif. Et par conséquent on ne peut pas dire que l'Allemagne soit une République puisqu'elle est dirigée par l'assemblée du Bundestag,  dont la chancelière ratifie les décisions, ce sont les États-Unis d'Amérique qui ont prôné cette constitution pour l'Allemagne, au modèle de la leur, pour éviter qu'elle redevienne une dictature.

En principe, dans un pays qui est dirigé démocratiquement par une assemblée, le président, s'il y en a un, a un rôle représentatif uniquement à l'étranger et on ne fait sinon appel à lui qu'en cas de crise grave.

En France, le chef du gouvernement est le Premier Ministre, qui est l'homologue de la Chancelière Allemande, et pas le Président de la République.

Or, on parle toujours de façon erronée du gouvernement du Président, les journaux titrent : "Le Bilan de la première année du gouvernement du Président..." et c'est symptomatique, si c'est le président qui gouverne, nous sommes en République et pas en Démocratie (car alors ce serait même pas le premier ministre, mais le président de l'assemblée qui gouvernerait). Selon les théories de philosophie politique que l'on connaissait encore à l'époque des Lumières et à l'époque du Romantisme allemand, nous sommes en République et pas en Démocratie, à partir du moment où l'on parle de façon erronée du Gouvernement du Président de la République.

Mais après tout qui a rendu le Président de la République, chef de gouvernement? Peut-être pas lui-même, mais les Français et leurs médias, les journalistes. Ce sont les journalistes qui parlent de gouvernement présidentiel. Sont-ils tout à fait au fait des institutions et de la constitution française ou ont-ils simplement transcrit dans leurs écrits un fait réel?

Dans la Constitution, ce n'est pas le Président de la République le chef du gouvernement.

Un Président de la République qui s'érige en chef de gouvernement émet des décrets-lois qui n'émanent plus de la démocratie, mais du gouvernement d'une seule personne.

Pour résumer, vous avez compris ce que je veux dire : Les français confondent démocratie avec république alors que ces deux mots n'ont jamais rimé ensemble.

D'ailleurs quand j'étais petite, élève de l'anciennement privé, j'éprouvais tout ce qui était public et république comme quelque chose d'extrêmement impressionnant, un autre monde dans lequel je ne vivais pas, et qui me semblait là comme quelque chose de menaçant : le dispensaire où on allait faire ses vaccins derrière la mairie (les mêmes qui ont fait mettre ma mère en maison de retraite, alors qu'elle voulait rester chez elle, elle le prouvait, car elle était propriétaire), l'école publique, les lycées publics, le collège public en préfabriqué qui était juste à coté de la maison, tout cela me semblait inaccessible, jusqu'au jour où je me suis retrouvée dans la fac publique (on ne faisait pas allemand dans la fac privée), où c'était après 68 le foutoir complet, avec une journée de cours par semaine, et des bancs d'amphi qui se vidaient tout au long de l'année, des étudiants qui faisaient n'importe quoi, alors que dans l'école privée, je n'avais même pas fait Mai 68, on allait en classe en Mai 68 avec nos cartables cachés dans des sacs à provisions, pour ne pas nous faire huer de ceux du public et houspiller par les ouvriers des usines en grève. Nous n'avons pas eu d'allègements de programme.

J'ai commencé ma carrière de prof par trois ans dans le privé avant d'avoir mon CAPES du public, et j'ai opté pour le public parce que je voulais venir en aide aux enfants des classes sociales moins favorisées.

domino

 

 * Bien que non-musulmane, je portais des foulards pour me protéger du vent jusque dans le milieu des années 80. Quand j'étais petite toutes les femmes portaient des foulards sur la tête, mais dès que l'on a décrété que c'était un signe religieux, alors que pour nous, cela n'avait rien de religieux, les femmes françaises ont abandonné le port du foulard et celui-ci est passé de mode. Ma mère qui ignorait totalement que le foulard était un signe religieux a porté ses "fichus" jusqu'au milieu des années 90, jusqu'à ce que je lui explique que maintenant c'était mal vu de porter un foulard ou un "fichu". Qu'on l'a prenait pour une maghrébine; Elle ne savait même pas ce que voulait dire maghrébin, elle disait toujours algérien ou nord-africain comme dans les années 50-60.

vendredi, 25 avril 2008

Confusions, décalage....

Bon, voilà, des résultats d'agrèg vont commencer à tomber. J'ai quelques collègues de la formation qui attendent impatiemment leurs examens d'oraux.

Mais moi, je voudrais savoir une chose :

Est-ce que l'étiquette que l'on colle sur la partie non annonymée de la copie (étiquette qui comporte un code-barre et notre nom, sert à quelque chose?

Il paraît que l'on a inventé ces codes barres parce que par le passé, il y aurait eu des décalages de copies qui font que des candidats n'auraient apparemment pas eu leur note à eux.

Mais, ce code barre, s'il porte notre nom, à quoi sert-il, puiqu'il est placé sur la copie non anonyme.

Il paraîtrait qu'il y aurait un deuxième code barre, qui serait placé sur la partie non anonymée et correspondrait au premier, mais personne ne nous montre si c'est vrai.

Imaginez que dans l'enveloppe qui est envoyée au correcteur deux étiquettes se détachent et qu'on les recolle n'importe où.

Ou qu'un candidat mal intentionné entre dans le bureau d'un correcteur à l'université et inverse les étiquettes de sa copie avec celle de la meileure copie du lot... non, je ne fais pas cela, moi, car je ne sais pas si les correcteurs amènent leurs copies à l'université, premièrement, et je suis d'avis qu'il ne devraient pas les amener les copies d'agrégation à l'université, même en fermant bien leur bureau; même pas pour en discuter avec leurs collègues.

C'est pourquoi je pense qu'on devrait faire ceci :

Juste après les épreuves, les copies seraient photocopiées devant des candidats témoins et on mettrait les photocopies  non anonymées dans un sac qui ne seraient ouvert qu'en cas de litige, c'est à dire, si, après réclamation de la copie (que l'on peut demander au ministère vers le premier septembre suivant la session).

Après la remise des notes sur les ordinateurs, mais avant de proclamer les résultats, au ministère on reconstituerait les copies (parie anonymée et non anonymée), pour voir s'il s'agit  bien de la même écriture, et s'il y a erreur en faveur d'un candidat, pn lui ferait d'urgence passer son oral.

domino

 

LEs premiers licenciements économiques de fonctionnaires, c'est pour bientôt!

Les licenciements économiiques de l'enseignement public, c'est pour bientôt.

Pas seulement pour les auxiliaires, mais aussi pour les titulaires.

Le ministre de la fonction publique nous l'a promis.

En attendant on cherche à destituer les TZR, pas parce qu'ils n'ont pas effectué un service de rattachement, mais parce que leur chef d'établissement refusent qu'ils fassent un service de rattachement, même quand ils le demandent. Ils sont des bouches en trop à nourrir.

Même avec une note pédagogique, et une note administrative qui n'est pas mauvaise, ou moyenne, parce que ce TZR est en fin de carrière et a déjà travaillé beaucoup pour faire monter ses notes, on destituera le TZR quand même.

Il y a trop de profs d'allemand, mon académie, jadis déficitaire en profs d'allemand, est maintenant excédentaire et les néo-profs des autres académies demandent tous notre académie, à cause de sa réputation de déficitaire, alors qu'elle est excédentaire et alors que les TZR originaires de l'académie n'arrivent plus à muter à l'intérieur de l'académie, alors qu'ils sont de vieux profs expérimentés, on place les jeunes en provenance d'ailleurs sur les postes qu'ils voudraient obtenir. Sinon, depuis quatre années que je demande à retourner sur un vrai poste, je l'aurais depuis longtemps.

Quand j'entends dans les stages de PAF des néo-certifiés qui viennent d'arriver d'une autre académie, dire tiens j'ai un poste à tel endroit (poste que j'ai demandé), et que je me rends compte que c'est un poste établissement, je me pose des questions sur la validité du système de mutation. Ce n'est pas avec les malheureux 10 points que l'on m'ajoute par échelon de mon ancienneté totale de prof (100 points en tout), que je peux contrer quelqu'un qui a un rapprochement de conjoint, un PACS, une mesure de carte scolaire, etc... quand ces néo-certifiés et néo-agrégés arrivent dans l'académie, ils n'ont pas de prédilection pour tel ou tel poste, surtout dans un coin rural comme le mien, alors pourquoi obtiennent-ils de préférence les postes que je souhaite avoir? Il semble que ceux qui n'ont qu'une année d'ancienneté sont prioritaires sur ceux qui ont 25 ans d'ancienneté. Que ceux à qui cela est égal d'être nommé n'importe où en France, sont nommés de préférence sur les postes que je demande (poste qui sont sur une ligne de train direct par rapport à chez moi, ou le lycée le plus proche à 12 km.

On dit que pour le moment il y a trop de profs d'allemand, mais qu'avec les départs en retraite du Baby-Boom, il va y en avoir beaucoup, alors au lieu d'augmenter les postes à l'agrégation pour que les certifiés en poste (de TZR, ils sont des certifiés comme les autres et ont le droit de passer l'agrèg, même interne), aient une promotion, on augmente le nombre de postes au CAPES pour recruter beaucoup de néo-certifiés (moins qu'à notre époque, quand même ou il y avait 400 postes de CAPES d'allemand, mais beaucoup plus de candidats : 4000, ce qui faisait 10% de réussite, et j'étais environ au 5ème ou 6ème pour cent, même si ma place (230) n'est plus une place d'admission aujourd'hui, j'étais quand même au 5% des candidats ayant concouru et au début de la deuxième moitié des candidats admis. C'était dans les années 70.

Donc, pour avoir des lauréats meilleurs que j'étais à l'époque, mais je me suis beaucoup améliorée, il ne faudrait prendre que 6% des candidats du CAPES. Je ne sais pas combien de candidats il y a actuellement, mais je suppose que les 140 postes couvrent plus que 10% des candidats.

Je serais d'avis que l'on prenne 40 candidats à chaque agrégation et à l'agrégation externe d'allemand de préférence pour la promotion des certifiés, et que l'on ne prenne plus du tout de candidats au CAPES d'allemand pendant plusieurs années tant qu'il y aura des académies où il y a  trop de profs d'allemands comme la mienne, et où les TZR ancien titulaires de postes fixes qui ont perdu leur poste il y a environ cinq ans par mesure de cartes scolaire ou par congé de type CLM ou CLD, n'arrivent plus à trouver de postes comme celui qu'ils avaient avant.

Cela éviterait les licenciements abusifs des TZR d'allemand qui n'ont plus de postes, parce que lorsque l'ont voit 20 à 20 néo-profs d'allemands qui ont un poste soit de TZR, soit normal en arrivant d'une autre académie, et sachant que les stagiaires certifiés et agrégés qui ont fait leurs études dans l'académie et sont nés ici, et ont grandi ici, sont obligés de partir ailleurs car ces néo-profs d'ailleurs ayant été nouvellement nommés dans l'académie passent avant les stagiaires d'ici qui sont chassés ailleurs, avant les néo- titulaires d'ici qui sont chassés ailleurs, et avant les anciens profs de l'académie qui demandent leur mutation intra-académique, on se demande dans quel monde on vit. Il doit s'agir d'une mauvaise gestion nationale et académique des mutations en allemand :

- au niveau national on envoie les néo-titulaires dans les académies où il n'y a pas de postes, comme mon académie, souvent des personnes qui ne voudraient pour rien au monde atterrir ici.

- au niveau académique, on fait passer ceux qui donnent mille coups de téléphone aux syndicats et au rectorat avant de s'occuper de ceux qui restent bien sagement à attendre leur sort comme moi.

En ce qui concerne les licenciements abusifs déguisés en destitution, lisez-moi et vous comprendrez que même si par le passé et avant d"être TZR, vous avez rendu mille services au rectorat par exemple par les jurys de BTS, quand vous avez fait le maximum de sujets d'oraux,  fait enregistrer les cassettes d'examen par votre époux germanophone, mais français  (il ne serait pas été dans la région,  si je n'avais pas été là, il aurait demandé le lycée français où il a été élève en Allemagne).

La prof qui a fait tant de chose par le passé :

- échanges scolaires avec l'Allemagne,

- jurys de BTS dans trois académies pendant huit ans, avec l'honneur d'être l'une des quatre personnes pondant et agréant les nombreux sujets d'oraux (il fallait couvrir des centres d'examen à 40 candidats).

- projets pédagogiques pluridisciplinaires,

- enseignement en primaire quand j'avais un horaire déjà complet en lycée (je passais d'une classe de BTS à une classe de primaire, ayant l'impression qu'ils étaient vraiment petits!)

etc....

Bref, la prof qui a fait tout cela en dehors de son travail et plus....

Parce qu'elle restait trop longtemps le soir dans les établissements de rattachement où elle passait....

Parce que dans ce cas là, on fait tout pour faire faire une crise de nerf (je précise sans rien casser du tout) à la personne parce que l'on sait....

Que quand quelqu'un fait une crise de nerf ou de larmes, sans la présence des élèves, et surtout sans la présence des élèves, alors que le ciel était tout bleu juste avant, et serait encore tout bleu après si on ne disait rien... (les gens qui ont déjà fait des crises de nerfs me comprennent ici, on peut s'énerver sur un truc, parce qu'on ne trouve plus quelque chose que l'on venait de poser quelque part... , alors que l'instant d'avant on était parfaitement bien, et ne plus y penser dès l'objet est retrouvé. On devrait prendre comme psy pour les gens qui s'énervent parce qu'ils ne trouvent plus quelque chose, des psys qui ont déjà fait des crises de nerfs et de larmes pour cela, ils comprendraient mieux et mettraient un non-lieu médical à la personne qui ne trouvait plus quelque chose. Parce qu'ils savent que la personne est guérie quand ils retrouvent l'objet,mais pour ma principale, s'énerver parce qu'on ne trouve plus le matériel avec lequel on vient de travailler, c'est  totalement anormal, crier pour cela, c'est de l'hystérie, de la paranoïa, etc....et vas-y que je te fais convoquer à la médecine du rectorat, alors que j'avais déjà écrit dans ce blog que j'avais déjà été convoquée à la médecine du rectorat, attendu après la mise en congé sept mois avant de passer chez un médecin assermenté (on refusait de m'envoyer son adresse depuis 7 mois en disant qu'on avait pas le temps, dont cinq mois à demi-traitement, etc.... et encore trois mois pour repasser devant le médecin assermenté pour la reprise, et attendu encore deux mois pour que la reprise soit validée par le comité médical, soit treize mois d'attente dans une angoisse complète, celle d'être mise en CLD et de perdre définitivement un poste dans la région).

Si j'allais à la médecine du rectorat maintenant, onze mois après l'évènement du paperboard disparu et retrouvé et alors que je n'ai plus fait de crise de nerf depuis...

ils me mettrait comme il y a six ans (je fais une crise de larmes tous les six ans et pour cela on me considère comme dépressive, la crise de larmes avant celle d'il y a six ans, avaient eu lieu 14 ans auparavant et on m'avait mise en congé d'office trois mois pour cela, mais c'était en présence des élèves, j'avais pleuré chaudement devant eux parce que c'était le matin de bonne heure et ils ne participaient pas, ils étaient endormis. A mes sanglots, dans ce collège réputé difficile, tous mes collègues avaient ouvert leurs portes, s'étaient précipités dans ma classe pour découvrir des élèves sages qui se demandaient pourquoi je pleurais, et avaient appelés le principal, à cause d'eux, j'ai eu des rapports que j'avais crié sur les élèves et tout.

J'ai eu dans lycée où j'ai travaillé dix ans, un collègue d'allemand, qui piquait trois crises par heure, sur des élèves sages avec nous, une fois, il a été convoqué par une CPE âgée qui se croyait la supérieure hiérarchique des  professeurs agrégés (la rémunération d'un CPE est celle d'un certifié), parce qu'il avait repoussé violemment le cartable d'une élève sur sa poitrine (il ne sait pas que chez les femmes, ça peut faire mal), après avoir pris son carnet de correspondance, et n'a rien eu, la CPE lui ayant dit, mais non, je ne vous reproche rien, mais je voudrais savoir si je dois punir l'élève (qui s'était plainte à la CPE).

Un jour, alors que je ne travaillais pas encore dans cet établissement, c'est lui-même qui me l'a raconté, et il raconte ses aventures à qui veut bien l'entendre, une chaise est tombée d'une de ses fenêtres, poussée par un élève (les chaises du dernier rang étaient restées sur les tables et l'élève assis au rang précédent avait poussé la chaise par la fenêtre ouverte) et la chaise était tombée juste à coté d'un CPE qui passait par là. Donc, l'affaire a été connue.

Et bien, ce prof là, il ne lui est jamais rien arrivé, il a 40/40 de note administrative, et est toujours en poste, malgré ses trois crises par heure de cours, il n'est jamais convoqué à la médecine du rectorat, savez-vous pourquoi?

Il porte costume et cravate, même par très forte chaleur, est dans un syndicat de droite, et parle tout doucement aux supérieurs hiérarchiques et même aux CPE, fait des salamalecs devant eux, parlent gentiment aux collègues, mais se fâche trois fois par heure contre les élèves en cassant à chaque fois sa voix, on l'entend deux couloirs au-dessus. Quand il crie, les élèves arrêtent de bavarder et recommencent cinq minutes plus tard. Quand il criait et que j'étais dans la classe à coté, je tremblais de peur, parce que ça me faisait sursauter. Mais pas ses élèves. Mais bref, jamais il n'a été convoqué à la médecine du rectorat. Jamais. Il parait qu'une fois où il s'était vraiment très fâché, on avait appelé un médecin qui lui avait donné trois jours de congé, de quoi attendre les vacances de Noël, et il avait repris tout de suite en janvier.

Mais ce qui est le plus ennuyeux avec lui, c'est qu'il fait des suppositions sur tout le monde. "Tiens, si un tel dit cela, c'est sûrement que.... " Et il invente une histoire. Tel collègue est absent, il a sûrement un cancer, ah: oui, j'ai appris qu'il était grabataire, comme un légume, et vous rencontrez le collègue  six mois plus tard dans la rue, en pleine forme....

Quand j'ai été mise en congé pour une crise de larmes que j'ai faite le 16 septembre 2002, pour treize mois, à cause de lui, il a sans-doute raconté  à tout le monde des trucs invraisemblables sur moi au point que certains collègues de ce lycée que j'ai rencontré plus tard dans la rue ou à des stages, ne me disaient même plus bonjour, alors que auparavant, je m'étais bien entendue avec eux. Il prétendait, alors qu'en CLM, j'étais remplacée, que la MA qui était là, m'avait "succédé". Et lorsque, je lui expliquais au téléphone que "remplacer" et "succéder" ne voulaient pas dire la même chose, il me disait d'un air courroucé (c'était toujours au téléphone, car il était chargé de donner de mes nouvelles aux collègues que je n'ai jamais revus depuis, et je me demande toujours pourquoi des gens que j'avais côtoyé pendant dix ans et que je considérais comme des amis, ne se sont plus intéressés à moi? Qu'à-t-on raconté sur moi? A-t-on cherché à faire le vide autour de moi? On m'avait dit que le 22 mars 2002, l'inspecteur était venu "pour moi". Ce collègue et une autre collègue, alors qu'on avait dit avant notre inspection, que c'était une inspection pour nous quatre, on m'a dit après : "Non, l'inspecteur était venu pour toi, parce que tu as fait deux signalements coup sur coup sur des élèves..." Puis on m'a dit : "Il était venu pour toi........ Pour la section européenne." J'ai dit : "Oui, j'avais dit que j'aimerais faire géographie en allemand, (j'avais dans ma tête le projet : 15 heures d''allemand pur et  trois heures de géographie en allemand), mais alors pourquoi c'est un inspecteur d'allemand qui est venu, on aurait du faire venir l'inspecteur d'allemand avec un inspecteur de géographie, et puis, je n'ai pas été prévenue que c'était pour la section européenne, on m'avait dit que c'était une inspection normale. Et je disais, mais l'inspecteur a fait une réunion sur les programmes de seconde. Et pas sur les sections européennes. Et il répétait : Oui, mais, en tant que doyen des inspecteurs, il est responsable des sections européennes. Alors je demandais, NN voulait faire une section européenne en hôtellerie, c'était pour elle, non..... Et les deux collègues répétaient inlassablement, au même rythme de paroles, avec la même pause au milieu de la phrase : "C'était pour toi.... pour la section européenne...." Cette phrase m'a beaucoup intriguée.

Voilà, domino a eu les yeux plus gros que le ventre, elle voulait en plus des BTS, une section européenne, et çà l'a menée à sa perte.

domino