samedi, 09 juin 2007
Les météorologues....
La nuit je rêve souvent que je voyage, ou bien j'habite dans des maisons qui ne sont pas la mienne et sont le fruit de l'imagination de mon sommeil paradoxal. Souvent je prends des trains, des autocars ou bien je conduis ma voiture, la plupart du temps dans des paysages de collines, c'est ainsi que fréquemment des trains aux multiples aiguillages partent vers la RDA, les collines de Thuringe au pied de la Forêt du même nom se retrouvent à la place de l'agglomération lilloise et c'est par la voie des champs que j'arrive dans la maison de ma mère, complètement transformée, j'étais plongée ainsi dans un doux rêve ensoleillé avec le ciel bleu où je randonnais sur une côte bretonne plantée au bord du Pas de Calais, quand soudain un grondement se fit entendre dans le ciel bleu, mon oreille gauche, celle qui est du coté de la fenêtre se mit à battre comme une peau de tambour, je me réveillais en sursaut, croyant être malade et pendant un instant mon coeur battait la chamade. Je réveillais mon mari et lui demandais d'allumer la lumière, celui-ci le fit en grommelant, et je me rendis compte que non, mon coeur ne battait pas si fort, j'avais fait un cauchemar au milieu d'un beau rêve et
alors je descendis
et j'entendis
le tonnerre
Et je connus
La raison de mon brusque réveil
Et de mes battements d'oreille,
Et c'est alors qu'au téléphone
La petite pixie m'a dit
(il était preque 5 heures du matin,
et les oiseaux commençaient à chanter),
et c'est alors
qu'au petit matin
Sous l'orage
qui faisait rage,
La petite pixie
M'a dit :
"Aujourd'hui
Sous la pluis
Mon Eliot
Prend note,
de la flotte
De l'orage
Qui fait rage
Du tonnerre
Des éclairs,
Météorologue,
Il en tient
Le catalogue
"Tiens,"
pense-t-il
sous la pluie
de Lille,
"Ma pixie
Sans moi
Se blottit
Dans son abri
A Charleroi,
Elle collectionne
Et ordonne
Les données
Du baromêtre
Et du thermomètre
Et admirable,
Elle met
Son imperméable
Et lit
Ce que lui dit
le pluviomètre
A cette heure
Ma petite pixie
A peur
Et pleure
Mais sous la pluie
ça ne se voit
pas.
Courageuse
Elle relêve
Sans trêve
Sous les éclairs
Et le tonnerre
Et la pluie
Ténébreuse
Les pressions
Atmosphériques
Et les variations
Météorologiques,
Pour que les avions
Atterrissent
Sans risques."
Loin de toi,
mon Eliot,
Sous la flotte
Je pense à toi
J'imagine
Qu'il pleuvine
Doucement
Sans les tourments
Des éléments
Et que tu prends
Doucement
Ma main
Dans l'écrin
De tes doigts fins".
domino, puis domino pour la petite pixie, puis domino pour la petite pixie et la petite pixie pour Eliot, puis domino pour la petite pixie.... (dans poèmes de la petite pixie n° 21 et poèmes d'Eliot n° 5)
11:25 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, Eliot, rêves, orage, météo, poésie, poésies
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