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samedi, 25 octobre 2008

Se décharger sur les autres....

Ouf! La documentaliste qui était prévue depuis le début de l'année et qui s'était paraît-il cassé une jambe, revient, paraît-il, après les vacances. Donc, mon remplacement est fini.

Je ne fais plus fonction de doc. Je suis redevenue professeur d'allemand.

L'après midi d'hier, puisqu'il est deux heures du matin, et que j'ai dormi déjà quelques heures avat de me recoucher, j'ai bien tout préparé pour la nouvelle doc. Pour assurer la continuité avec les années précédentes puisque j'ai remarqué que pas grand-chose n'avait changé en un an.

Une anecdote qui s'est passée il y a quelques jours.

Il me fallait entre 50 mn et 1 heure pour faire la route tous les jours. Selon la circulation.

Ce jour-là, j'ai bien mis une heure dix! Après dix minutes d'attente devant chez moi, le temps que mon mari sorte de la maison puisuque je l'emmène au travail ce matin de la semaine.

Tout d'abord deux écoles primaires dont les parents commençait à arriver, bloquant la route devant les écoles (la section des paralytiques de la voiture comme mon mari les appelle).

Route sinueuse : pendant un moment, j' ai le soleil levant en face, éblouissant, on n'y voit goutte, je roule au pas.

Puis, un engin de travaux publics qui roule à 50 à l'heure devant moi, sur plusieurs kilomètres  de route sinueuse à bande blanche centrale.

Tous les feux rouges de la sous-préfecture que je traverse. Si j'allais à lycée où j'ai travaillé dix ans, je serais arrivée déjà à bon port. Avec la moitié de feux rouges en moins.

Voilà encore un véhicule lent devant moi sur la seule portion de linge droite, avec les voitures en face,  pas moyen de doubler.

Nouvelle portion de route sinueuse, qui traverse la forêt, toute en montées et en descentes. Bande blanche au mileur; Mobylette devant moi, ou une petite moto assez lente. Quelques voitures me doublent moi et la mobylette dangereusement, en passant la bande blanche dans les virages. Ils ne voient pas la mobylette ou la petite moto devant moi et manquent à chaque fois de l'envoyer au cimetière. Les autres restent sagement derrière.

J'arrive au collège. Les élèves rentrent dans le bâtiment. Je monte les escaliers extérieurs. J'arrive toute essouflée devant le CDI. Pas le temps d'aller ni à la salle des profs, ni aux toillettes, je ne peux pas aller chercher le courrier, la surveillante de la permanence est là avec ses douze élèves envrion. Me demandant "Vous les prenez?" Elle a déjà tous ses livres dans les bras, direction le bureau des surveillants, où elle va faire ses devoir d'univeristé.

Touet essouflée toujours, je lui réponds : "Je les prends puisque je ne peux pas faire autrement. Allez travaillez sur vos examens, j'ai du travail au CDI et je ne pourrai pas le faire.Et ce soir, je serai trop fatiguée pour réviser pour mon agrégation."

"Ont-ils quelque chose à faire?" "Oui, ils voulaient tous venir."

Et je me dis intérieurement : "Ils auront ma peau!"

Les élèves sont gentils, mais je les gronde : ils n'ont pas de travail; je les gronte, ils se détendront vite. Et moi aussi. Mais de voir cette surveillante se déchargeant de ses surveillances sur moi, accompagnée de celle qui a fait un rapport sur moi il y a deux ans (parce que les surveillants se promènent presque toujours deux par deux, trois par trois ou quatre par quatre.  On demande à l'étudiant en informatique de venir voir un ordinateur : il arrive avec trois collègues. Se penchent à quatre sur l'ordnanteur pendant qu'il trouve la panne....

(Attention, je ne m'occupais pas que des ordinateurs, je devais m'occuper des élèves dans les deux pièces du CDI, ceux qui lisent, ceux qui travaillent aux ordinateurs, ceux qui impriment en veillant à ce qu'ils n'impriment que du travail scolaire, ceux qui se documentent dans des livres, ceux qui font leur travail scolaire. Hier j'ai corrigé des maths ou plutôt du calcul de SEGPA.  C'était les tables de multiplication auxquelles il manquait des chiffres et qu'il fallait compléter. Et ils ont voulu que je leur mette des notes.

Pourquoi ces surveillants se déchargent-ils de leur surveillance sur moi, alors que pendant des années, je n'ai eu que AB  ou B dans la case autrorité-rayonnement de la note administrative, alors que je n'avais pas d'ennuis avec les élèves, et que je rayonnais par mes échanges scolaires, projets... etc...

Pendant toute la semaine, j'ai eu des élèves à chaque heure de mes 18 heures présence officielle. J'ai dû faire le travail de documentation  proprement dit entre midi en mangeant sur le pouce (hier, pour finir tout ce que j'avais à faire pour la nouvelle doc, je n'ai même pas eu le temps de manger). Et le soir alors que je terminaiis à 15h 30, je restais juqu'à 17h30 (de toute façon, il fallait que j'attende mon mari) risquant de rencontre l'agente d'état d'accueil (i ne faut surtout pas dire la concierge). Et me dépêchant de partir avant sa tournée. Alors que j'avais encore du travail de documentation à finir.

Quant aux surveillantes, j'ai l'impression qu'elles ne m'aiment pas du tout. Ou alors, elles font la grève du sourire.

J'ai demandé qu'on me mette un casier dans la salle des profs. Je ne l'ai toujours pas, au bout de deux ans et deux mois de rattachement et tous les services rendus.

Le principal adjoint est très bien. J'ai parlé avec lui du projet d'établissement. Je l'ai déjà tuyauté deux fois sur des partenaires sociaux (écomusée, entreprise employant des handicapés).  Puisqu'il vient d'arriver et n'est pas de la petite région. (Notre grande région est ttrès cloisonnée. Même notre département est très cloisonné, disons en 5 ou six petites régions). J'ai parlé longtemps hier avec lui du projet d'établissement, lui demandant de revenir régulièrement le documenter pour le projet en rapport avec les documents aussi que je peux trouver en allemand. Mais apparemment la principale n'est pas d'accord.

Hier soir, ils me faisaient tous les quatre, le principal adjoint sans doute contraint et forcé par la principale une tête d'enterrement quand j'ai rendu les clefs. L'agente d'accueil, la CPE, et la direction. Heureusement que la COP est partie avant, avec un grand sourire et plein de souhaits. Généralement toutes ces personnes me sourient quand ils sont tous seuls, mais jamais quand ils sont ensemble. Il faut dire que pour la COP, je lui ai fait plein d"étiquettes au fluo rose et vert, pour son meiuble avec ses tiroirs de documentation professionnelle. Elle était contente.  Elle adore!!!!

La tête d'enterrment, soient ils avaient les larmes dans les yeux, de me voir partir, j'ai l'impression qu'ils ne savent même pas exactement si la nouvelle documentaliste arrive, mais c'est la secretaire (mon amie des bals folks) qui me l'avait dit la veille. Soit il va encore m'arriver un malheur dans la note adminsitrative qui va paraître en janvier et il se trame encore des choses contre moi.

J'ai peut-être encore, pour des raisons inconnues, un blâme ou un rapport contre moi. Qui sait? Bref, je me pose encore des questions et je m'en poserai toujours.

Ils ne m'ont pas tendu la main. Pas prononcé un remerciement. Alors que je n'étais pas obligée d'accepter le remplacement, j'aurais pu rester chez moi et aller à l'université. Avec le même salaire, et moins de frais de déplacement, puisque pour faire les 100 kilomètres vers l'uiniversité, j'achète un billet hebdomadaire, qui coûte le même prix que je fasse deux, trois ou cinq ou sept voyages dans la semaine. Donc, dans l'histoire, je suis perdante financièrement. Mais j'a i fait une expérience pédagogique supplémentaire.

Il y a quelques jours l'agente d'accueil s'est déplacée jusqu'à ma voiture à l'extérieur du collège pour me signaler que mon mari arriverait tard et qu'il valait mieux que je rentre seule. Sous l'effet de la surprise, je ne lui ai pas dit merci tout de suite. Elle a disparu rapidement, je me suis levée péniblement, et ai crié 'Merci, Madame!" par desus le capot de ma voiture, mais elle ne s'est pas retournée.

Le lendemain, elle m'a barré le chemin en haut de l'escalier extérieur, disant qu'elle n'appréciat pas que je ne lui aurait pas dit Merci.  Je lui ai expliqué que je lui avais dit 'Merci' de loin. Elle a ajouté que je ne disais jamais, ni bonjour, ni au revoir à personne, ce qui est totalement faux. Mais je lui ai fait croire que c'était vrai, et j'ai dit de loin, en criant  parce qu'elle était loin : "Si je ne dis, ni bonjour, ni au revoir, c'est qu'on me fait faire de la documentation, alors que je suis professeur d'allemand." Elle m 'a répondu : "Ce n'est pas mon affaire!Je n'y suis pour rien!"

Ils n'ont que des susceptibilités blessées. Et la mienne de susceptiilité?. Je ne suis pas susceptible. Parfois, je préfère en rire qu'en pleurer. Et pourtant souvent, j'en pleure.

Alors mon remplacement? Perte financière, puisque je ne suis pas remboursée des frais de déplacement, vu que c'est mon collège de rattachement, mais il est à 35 kilomètres de chez moi. Pas de gain prévu en note administrative. Aucun remerciement, mais j'en ai l'habitude. Il y a deux ans, quand j'ai travaillé autant et même plus que ma collègue TZR de français, adulée par l'administration. Elle ne faisait que 18 heures, s'est vantée dans un forum en avoir fait le minimum, pendant que je travaillais pour elle et faisais enocre en plus des expositions et des clubs : résultat : des convocations à la médecne du rectorat que j'ai refusées, 440 euros de salaire en moins, un blâme pour avoir refusé d'aller à la médecine du rectorat, et tous les frais de déplacement à payer pour ce collège de rattachement. Et aucun remerciement, la perte d'estime, etc...

Et il n'y avait pas de crédits pour le CDI. Ils ne m'ont donné aucun matériel, même pas de papier, j'ai dû tout ramener de chez moi quand j'étais à court. Bon, je sais bien que pour les stylos, les petits matériels de papeterie, etc... en tant que prof j'achète aussi tout moi-même, donc ce n'est pas une grosse différence.

domino

 

P.S. Je ferme les commentaires sous cette note, car pour avoir le genre de commentaires dont j'ai d'habitude sous ce type de note, du style soit imisérabiliste 'Pauvre domino", soit  injurieux, ce n'est pas la peine que je les permette.

samedi, 11 octobre 2008

Des côtes de livre....

Quand ma principale a téléphoné et qu'elle m'a dit que le remplacement que j'avais était en documentation, j'ai pleuré, pleuré, pleuré.....

Elle m'a dit en me recevant quand je suis arrivée :

"Attention, les livres ont un code selon une classification internationale très précise, il est hors de question que vous classiez les livres autrement!"

En effet, il y a un an et demi, trouvant que les élèves étaient perdus avec cette classification, surtout les sixièmes, mais aussi les troisièmes, j'avais décidé de classer les livres un peu comme dans une bibliothèque de maison, quand ceus-ci dans une maison, sont classés....

Toute l'histoire par ordre chronologique, les rois étant dans leur époque, les guerres à leur place, les flibustiers dans l'époque où ils ont sévi le plus, ect....

Les dinosaures avec les animaux, c'est généralement là que les élèves les cherchent et pas avec les volcans et compagnie...

L'espace et l'astronomie, bien séparés de la géologie, etc...

Mon classement était impeccable, soudainement, les élèves ont fréquenté davantage le rayon des documents, savaimment où se trouvaient telles et telles choses, j'avais affiné le système des pancartes, mis des mots clefs sur le coté des étagères, etc...

Le principal-adjoint de l'époque, mon ancien collègue de Lycée où j'ai Travaillé Dix Ans, ... m'avait regardé trié mes documents sans rien dire et avec le sourire qui lui était habituel avant l'histoire du paperboard.

Seulement, voilà, ma collègue de français TZR chargée pour un an de documentation, alors que j'étais "en service de rattachement de TZR" (mais quand vous les syndicats irez vous écrire dans mes commentaires que les TZR de matières n'ont pas de service de rattachement en documetation à faire, que ce n'est que pour les auxiliaires), a appris qu'un inspecteur de la vie scolaire allait venir courant Mai, prise de panique et bien qu'ayant accepté jusque là mon classement, elle m'a dit : "Tu remettras tous les livres en place avant telle date", c'était un jeudi et je ne travaillais pas le jeudi comme elle, mais le Vedredi.

J'ai dit : "Je m'y prendrai deux jours avant, cela suffirat bien, d'ici là, les élèves trouveront encore les livres..."

Seulement l'histoire du paper-board est arrivée juste avant le jour où je devais remettre les livres en place selon la classification Dewey.

Alors, le fait que j'avais changé la classification s'est su.... car la collègue a remis les livres "en place" elle-même! Et a sûrement râlé au repas pris à la cantine en commun avec la principale.

Et c'est pour cela qu'elle m'a fait cette remarque. Alors que j'avais fait cette classification nouvelle pour que le travail des élèves soit plus efficace et qu'ils trouvent plus facilement ce qu'ils cherchent.

Mon classement commençait par des lettres : LIT FR = littérature française, HIST XIX = histoire 19ème siècle, etc...

A l'unviersité, toute la BU a changé, et on a repris la classification DEWEY à la lettre, et on n'y trouve plus rien, avant en philosophie, les auteurs étaient classés par ordre alphabétique, maintenant ils sont classés par spécialité : esthétique, métaphysique, etc... et on n'y trouve plus rien, Norbert Elias que j'ai cherché dans les philosophes juifs est en sociologie et en sociologie il y a une dizaine de rubriques différentes et ses livres se trouvent dans plusieurs rubirques différentes : à mon avis, les livres des grandes librairies sont mieux classés!

domino, TZR d'allemand, bi-admissible à l'agrégation d'allemand, chargée de documentation pour un mois.

 

mercredi, 13 juin 2007

Explications des sigles...

Pour les étrangers qui lisent mon i-grimoire, voici quelques explications de sigles et de cursus français, qui leur permettront de mieux comprendre ce que j'écris, en particulier la longue note deux notes en dessous de celle-ci par ordre chronologique.

Les étrangers de la francophonie ou non seraient d'ailleurs bien gentils d'expliquer aussi leurs sigles, parce que si je sais ce qu'est une ASBL en Belgique parce que ce n'est pas loin, je n'ai aucune idée de l'équivalent canadien.

Alors voici

Déjà, deux abréviations qui ont deux sens :

CPE signifie Conseiller Principal d'Education, mais aussi Contrat .... (j'ai oublié le reste, c'est ce contre quoi il y a eu tant de manifestations l'an dernier). Bref, un contrat qui devait servir à l'insertion professionelle des jeunes.

Pour le premier sens un CPE est chargé de la discipline dans un collège ou un lycée, il est sous les ordres du principal ou proviseur adjoint et travaille en collaboration avec lui. Il est le chef des surveillants, aide-éducateurs, etc... Il est aussi chargé du contrôle des absences et des présences.

CDI a aussi deux sens : Centre de Documentation et d'Information du collège ou du lycée. Une sorte de bibliothèque médiathèque dans laquelle on trouve des livres (littérature, documentaires), des manuels scolaires, des revues pour les professeurs et des revues de jeunesse pour les elèves des collèges, de la littérature de jeunesse pour les élèves de collège, Des ordinateurs, des CD-Roms, des DVD, Internet, du matériel audio-visuel (TV, magnétoscopes), les brochures servant à l'orientation des élèves (métiers...).

Le documentaliste, appelé maintenant professeur-documentaliste, s'occupe des CDI (ou médiathéques des collèges) et lycées), il a trois fonctions principales :

1) Gérer le CDI, c'est à dire, faire les achats avec un tout petit budget, ranger le CDI, veiller à ce que tout soit toujours bien en place, enregistrer les prêts et les retours de livre, enregistrer les articles des revues qui arrivent et les nouveaux livres, ou documents dans l'ordinateur.

2) Organiser expositions et projets en accord avec ses collègues, ou seul avec les élèves, donner des cours de recherche documentaire aux élèves.

3) Surveiller les élèves, veiller à ce que leurs déplacements dans le CDI se passent bien (surtout en collège, âge 10 à 16 ans) où ils ont tendance à courir. Veiller à ce qu'ils respectent la Charte Internet du Collège (qui limite leur surf sur le web), conseiller les élèves sur les documents à choisir, effectuer le suivi des élèves au CDI, le contrôle des présences, aider les élèves qui ne savent pas faire quelque chose sur l'ordinateur, aider les élèves qui ne comprennent pas quelque chose, etc... à chaque heure le documentaliste de collège voit débarquer une quinzaine d'élèves qui ont tous des besoins différents, et il faut subvenir dans l'immédiat à leurs besoins. Et en même temps continuer le travail administratif du collège. A chaque intercours, vous faites le tour du CDI, remettez les livres mal rangés en place, remettez les ordinateurs mal gérés sur la page où on tape son code, etc... Aux récréations vous recevez les élèves pour les emprunts et les retours de livre, pour la lecture libre, pour prendre un renseignement sur internet dont on a besoin pour un exposé urgent en 5 minutes de temps, entre midi vous mangez sur le pouce, puis vous faites un club de lecture ou vous recevez les élèves  qui n'ont pas d'heure de permanence....

Un vrai casse-tête, ce CDI. Surtout en faisant cela 18 heures par semaine, horaire statutaire à ne pas dépasser quand on est TZR,  en recevant les élèves à chaque heure. Vous êtes pour faire le travail administratif du CDI obligés de rester le soir et de revenir entre deux. Pour travailler au calme sans élèves. C'est à cause de cela que j'ai des problèmes avec la concierge.

CDI signifie aussi Contrat à Durée Indéterminée. C'est alors un mot de la langue du travail salarié.

Permanence signifie salle dans laquelle les élèves sont en étude libre et font leurs devoirs pendant leurs heures de trous ou quand des profs ne sont pas là.

Profs est une abréviations communément admise pour désigner les professeurs. En France les profeseurs enseignaient jusqu'ici dans le secondaire ou le supérieur. Ils ont divers grades, car il n'y a pas d'unité en la matière. Dans le primaire (pour des élèves jusqu'à l'âge en principe de 11 ans), ils étaient appelés instituteurs, mais depuis une dizaine d'année existe le concours de professeurs des écoles, de même niveau que le CAPES permettant d'enseigner dans le secondaire, et les nouveaux instits, ne sont plus nommés instituteurs, mais professeurs des écoles.

Que la France est compliquée !

Voici en gros du primaire au supérieur les grades des professeurs.

Primaire (de 6 à 11 ans) :

1) Instituteurs pour les plus anciens, ils passaient après une ou deux années d'université quelques temps en école normale d'instituteurs, et devenaient après validation de leurs stages, instituteurs. Ils pouvaient prendre leur retraite dès l'âge de 55 ans (si j'avais été institutrice, je serais déjà en retraite), devenir directeurs d'école tout en gardant leur classe d'enseignement, ou devenir inspecteurs du primaire.

2) Les professeurs des écoles sont les nouveaux instituteurs, ils passent un concours un an environ après la licence (donc un concours de niveau bac + 4), ils sont fonctionnaires de l'état comme les professeurs du secondaire, ils font une année de stage après leur concours qui correspond à un baccalauréat +5 (comme les professeurs du secondaire ayant leur CAPES).

Parenthèse : les diplômes et concours pour enseigner  :

Que signigie bac + 1, bac + 2, bac +3, etc....

Avec la réforme européenne LMD (licence, master, doctorat), la licence est un bac + 3, le master un bac +5, et le doctorat un bac + 8.

bac = baccalauréat (en allemand Abitur), je ne connais pas les équivalences des autres pays. Le baccalauréat se passe à l'issue des études secondaires, dans l'année civile des 18 ans, en principe, mais en réalité  beaucoup sont plus agés.

Le baccalauréat a des mentions : passable (10/20 à 11,99/20), AB ou Assez Bien (de 12 à 13,99 de moyenne) (pour mémoire j'ai eu 13 de moyenne au bac avec une année d'avance (17 ans dans l'année civile, alors que le baccalauréat se passe à 18 ans dans l'année civile, mais à l'époque où j'ai passé le bac la sélection à l'entrée en sixième était très dure (deux élèves par classe de primaire), et une mention AB de l'époque vaut une mention TB de maintenant). Bien  ou B(de 14 à 15,99 de moyenne), TB, Très Bien (de 16 à 20 de moyenne).

A l'issue de la première année d'université (en principe à 19 ans, mais on peut aller à l'université à tout âge), vous avez le niveau Bac +1, à l'issue de la deuxième année, Bac + 2, à l'issue de la 3ème année la licence et bac +3, à condition d'avoir réussi tous vos examens bien entendu, car le passage ne se fait plus sur dossier examiné en conseil, comme dans le secondaire, mais sur examen.

La licence se passe donc à Bac + 3, le Master à Bac + 4, le doctorat à Bac + 8.

Auparavant, jusqu'à la réforme LMD, contre laquelle il y a eu de nombreuses grèves, deux diplômes intermédiaires étaient attribués,

1) le DEUG (appelé à mon époque (dans les années 70) DUEL, DUES, DUEJ ou DUET) couronnait un succès aux deux premières années universitaires. (Ces diplômes sont de niveau Bac +2)

DEUG = Diplôme universitaire d'études générales.

DUEL : Diplôme universitaire d'études littéraires.

DUES : Diplôme universitaire d'études scientifiques.

DUEJ : Diplôme universitaire d'études juridiques.

DUET (actuellement DUT) : diplôme universitaire d'études. techniques.

Tous ces diplômes n'existent plus.

De même niveau, vous avez encore, il me semble le DUT et le BTS. Le DUT couronne des études univeristaires technologiques de deux ans dans une université, alors que le BTS couronne deux années d'études supérieures dans une section supérieure rattachée à un lycée secondaire, ce sont généralement des professeurs du secondaire qui enseignent aux TS. BTS signifie Brevet de Technicien Supérieur.

(J'ai déjà enseigné l'allemand en BTS tertiaire (comptabilité-gestion et assistante bilingue) et en BTS hôtellerie-restauration, en même temps que j'enseignais en secondaire de lycée. Trois ans pour la première sorte de BTS et 8 ans pour la deuxième sorte de BTS, j'étais connue pour mes activités pour les examens de BTS dans 3 académies (régions).)

Au niveau bac + 4, il  y avait la maîtrise que beaucoup confondent maintenant avec le Master. Alors que le Master est la nouvelle dénomination du DEA. Cependant pour obtenir la maîtrise, il fallait déjà écrire un mémoire plus conséquent que celui du master actuel. Pour le M1 (équivalent de la maîtrise), on ne demande plus que 20 pages de mémoire. Et 80 à 100 pages pour le M2. Alors qu'un mémoire de maîtrise pouvait largement faire 150 à 300 pages. Diminution des exigences donc, pour le même niveau.

Donc la maîtrise est l'équivalent de la première année de Master, et le DEA (Diplôme d'Etudes Approfondies) ou DESS (Diplôme d'études supérieures ....?) qui n'existent plus sont l'équivalent de la deuxième année de master (M2) ou Master tout court.

[Pour mémoire en plus du CAPES (filière enseignement), j'ai la maîtrise (filière recherche) de linguistique allemande.]

Enseignement secondaire :

A/ Le CAPES

Pour se présenter au CAPES (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement Secondaire), il faut un bac + 3, soit une licence, seulement pour obtenir ce CAPES, il faut trimer sur un programme d'études - qui en allemand, tout pour l'agrégation, est renouvelé entièrement tous les ans, seules les matières techniques (pour le CAPES didactique, épreuve sur dossier de l'oral et traduction) gardent un programme fixe. Pour l'allemand deux questions de littérature, une question de civilisation - une époque différente chaque année - et une question d'histoire des idées ou de philosophie (pour l'année qui vient Schlegel et le romantisme politique) sont données chaque année, tous les ouvrages étant lus et traités à l'université en allemand). Donc, le concours auquel il y avait quand je l'ai réussi (années 70 : 4000 candidats pour 400 reçus,) 10% de réussite, actuellement il y beaucoup moins de candidats, mais le taux de réussite est un peu plus élevé (15 à 20%). Il peut donc être considéré comme un bac + 4. Beaucoup de candidats le passent plusieurs fois avant de le réussir. Certains candidats au CAPES passent celui-ci trois fois (c'est une bonne moyenne pour le réussi), en restant étudiants, ce qui les amènent à réussir le CAPES généralement vers l'âge de 25 ans, le CAPES, un bac +6?

Mais quand vous avez le concours du CAPES (appelé à mon époque, années 70, épreuves théoriques du CAPES ou CAPES théorique), ce n'est pas fini !!!!

En allemand le CAPES théorique comprenait à l'écrit plus d"épreuves que le CAPES externe actuel, et la langue allemande était plus coefficientée. Les deux traductions étaient comptées séparément et passées séparément, comme pour l'agrégation jusqu'à il y a deux ans, la dissertation était en allemand et coefficientée 2 (actuellement elle est en français et coefficientée 1), et le commentaire d'un texte allemand était en français (il est actuellement en allemand, et était coefficienté comme maintenant 1). A l'oral, nous avions deux épreuves uniquement univesitaires, une explication de texte sur un texte inconnu et un exposé de grammaire sans texte d'appui, on vous donnait un sujet comme "la négation" ou "le directif et le locatif" et vous deviez faire vos exemples vous même.

Une année de stages en IUFM (institut Universitaire de Formation des Maîtres) est demandé pour que vous soyez titulaire d'un poste d'enseignement (qui à l'heure actuelle est souvent une Zone de Remplacement, et vous serez alors TZR).

A mon époque, cette année de stage était faite dans l'ancêtre de l'IUFM qui s'appelait le CPR (Centre Pédagogique Régional). On avait trois stages en un an qui duraient environ 1 trimestre chacun, avec 3 conseillers pédagogiques différents, pour voir trois façons d'enseigner, et on enseignait dans leurs classes, et on passait à l'issue de ce stage ce qu'on appelait les épreuves pratiques du CAPES ou CAPES pratique, qui était sanctionnée par le diplôme du CAPES pratique équivalent à un Bac + 5), Pour le CAPES pratique ou que l'on appelait la deuxième année de CAPES, on avait deux inspactions soit la même journée, si c'était dans la même ville, soit deux jours d'affilée, si c'était dans deux villes différentes (ce fut mon cas), une en collège et une en lycée (j'ai passé mon CAPES "pratique" en 3ème LV1 et en première S LV1).

A mon époque la moitié des candidats redoublaient leur année de stage (il n'était pas donné, je l'ai eu du premier coup, par contre j'avais passé le CAPES trois fois tout en travaillant comme auxilaire avant de la réussir). Deux candidats sur les quinze stagiaires dont la moitié de "redoublants", étaient recalés lors du redoublement, et devaient tout recommencer (recommencer le concours), s'ils voulaient devenir profs.

Depuis les années 70 un tas d'autres concours internes de niveau CAPES ont été créés, mais ils n'existaient pas à mon époque, Capes réservé, spécifique, interne, 3ème concours, mais ils ne sont pas de niveau CAPES unique (théorique et pratique) de mon époque qui est devenu le CAPES externe. En allemand ces CAPES annexes n'existent d'ailleurs plus, faute de candidatures. Ces CAPES avaient été créés pour la résorption de l'auxiliariat. Il y a aussi les certifiés par listes qui ont ce qu'on appelle le CAPES d'intégration qui est une titularisation sur inspection unique dans un seul niveau collège ou lycée. Le pire étant que certains profs ayant eu ces CAPES d'intégration en collège, enseignement maintenant en lycée sur des postes fixes (j'en connais même qui enseignent en BTS, enseignement supérieur), alors que des profs comme moi, titulaires du CAPES de type externe et bi-admissibles à l'agrégation sont en zone de remplacement et enseignent dans des collèges REP, en zone de prévention violence. Je suis réac, d'accord, mais  les personnes qui viennent me critiquer ici sont essentiellement des personnes qui ont réussi ce type de CAPES et surtout des certifiés par liste, des "CAPES d'intégration", qui ne savent pas ce que c'est de préparer un concour jusqu'au point de le réussir, Ils font preuve d'un manque d'intelligence, car si j'étais dans leur situation, je serais en admiration devant ceux qui ont le CAPES externe ou son ancêtre, le CAPES théorique et pratique, passé en deux ans, que je situe comme l'ONISEP à bac +5 (Organisation Nationale ... ???? chargée de l'Orientation scolaire et univeristaire). Car je suis moi-même en tant que bi-admissible à l'agrégation et cependant un peu des leurs, en admiration devant les agrégés.

Il existe un autre concours pour les LEP, le PLP2. Dans ce sigle PLP doit signifier Professeur de Lycée Professionnel. Ce concours est du niveau du CAPES, et passé aussi après la licence, mais est bi-matière.

B/ Concours de recrutement de professeurs du plus haut niveau : l'agrégation. Il se passe après la maîtrise ou Bac + 4. Son programme, surtout celui de l'externe, étant plus chargé que celui du CAPES encore, l'oral de l'externe étant passé en juin/juillet donc un an après la maîtrise, elle peut-être considérée comme un BAC + 5 et même plus, pour sa partie théorique, avec le stage comme un Bac + 6. Mais beaucoup d'agrégés qui étaient certifiés avant de passer l'agrégation n'ont pas fait de stage, ils ont été déclarés agrégés titulaires au bout d'un an de stage où ils étaient agrégés stagiaires sans inspection. C'est le cas d'au moins deux de mes anciens collègues de Lycée-Où -J'-Ai-Enseigné-Pendant-Dix-Ans.

 

(Une partie de ma note est tombée parce que je ne l'ai pas enregistrée à temps, je ne sais plus ce que j'avais écrit).

Pour être déclaré bi-admissible à l'agrégation qui est un grade supérieur à celui de certifié de classe normale, il faut être titulaire de l'enseignement par CAPES et avoir réussi deux écrits d'agrégation. En devenant bi-admissible, vous avez un reclassement qui vous resitue environ deux ans en arrière dans votre échelon, mais avec une rémunération équivalent équivalente à un passage d'échelon, ce qui vous avance financièrement d'environ deux ans dans votre carrière.

[En ce qui me concerne, c'est mon grade, puisque j'ai réussi dans ma jeunesse le CAPES d'allemand et récemment j'ai eu deux admissiblités à l'agrégation interne d'allemand (deux fois l'écrit de l'agrégation interne d'allemand), si je dis cela, ce n'est pas pour écraser les autres, mais parce que en tant que bi-admissible à l'agrégation d'allemand, je voudrais faire valoir mes droits à enseigner l'allemand et à être délivrée de mon service "illégal "en documentation (Ce service est légal que pour ma principale qui m'a menacée de baisser ma note administrative, si je ne le faissais pas), il semblerait que ma principale soit mal renseignée sur le statut des TZR et les confonde avec des auxiliaires, elle a dit d'ailleurs que si j'arrêtais mon service en documentation, elle se renseignerait pour savoir si ce que je dis est vrai, mais en attendant elle me menace de tous les maux si je ne viens pas 18 h par semaine au collège. Un cercle vicieux.)

Si 'j'écris cela ici, c'est un appel au secours de la bi-admissible à l'agrégation d'allemand, qui n'a plus d'heures d'allemand parce qu'elle est TZR sans remplacements, que l'on oblige à faire un service de documentation qu'elle n'aime pas, et qui voit des collègues moins chevronnés qu'elle professeurs de lycée ou en BTS (en supérieur). Ce n'est pas de la jalousie que j'ai pour eux, mais j'éprouve du dépit de voir ma carrière se terminer en queue de poisson et 'en pleure, une déchéance totale, à chaque fois que je monte en grade, je descends dans mes attributions de fonctions, l'agrégation de documentation n'existant pas, je fais actuellement le travail d'une certifiée de classe normale et pas d'une certifiée bi-admissible à l'agrégation.

Le gouvernement ne voit pas qu'en obligeant des personnels qui se sont consacrés durant toute leur vie de toutes leurs forces, de tout ce qu'il leur était possible de faire pour leur matière,  à exercer des fonctions subalternes (je suis réac, je vais me payer les foudres des vrais documentalistes, mais ils passent souvent le CAPES de documentation par défaut, parce qu'ils n'ont pas réussi les autres CAPES, et ils deviennent documentalistes par défaut), en obligeant ces personnels là, sous menaces de services non faits (service non faits = si vous ne faites pas ce que je vous donne, on arrête de vous payer, quand je suis partie une demi-ournée à cause de l'attitude que la principale a avec moi;

(alors que je fais un travail pour laquelle, je ne suis pas formée, alors que je suis formée pour un autre travail, professeur d'allemand , ma principale m'a envoyé une injonction de reprendre le travail immédiatement, sous menace d'être considérée comme démissionaire,)

A faire de la documentation,  (c'est vrai que en tant que bi-admissible, je suis payée plus que les documentalistes eux-mêmes, puisqu'aucun d'entre eux ne peut être bi-admissible ou agrégé), je cours le risque que l'on me fasse changer de matière, malgré tous les efforts que j'ai fait pour la promotion de l'allemand, et c'est cela que je crains surtout).

Je sais que mon appel, surtout avec les commentaires de mon blog fermé, à cause de la personne qui vient régulièrement m'insulter dans les commentaires, restera sans résultat, et tous les abus resteront permis pour  ceux qui me succèderont dans l'enseignement.]

Pour être professeur agrégé, il faut réussir les deux parties de l'agrégation (donc passée un an après un bac + 4, cette partie théorique de l'agrégation pour laquelle il y a un lourd programme peut être considéré comme un bac +5). Mais en réalité l'agrégation pour laquelle le taux de réussite est compris entre 10%  à 15%,  actuellement (à mon époque il s'agissait de 5% à 10%, c'est pour cela qu'on ne l'a pas passée étant jeune).

Si vous êtes étudiants, il vous faudra faire aussi un stage en IUFM. Théoriquement on devrait être plus exigeant pour le stage d'agrégation que pour le stage de CAPES, dans la mesure où celui-ci couronne cinq années d'études et une année de stage, donc un Bac + 6. A l'agrégation interne le jury d'agrégation qui n'interroge pratiquement que des professeurs déjà certifiés, est plus exigeant en didactique que le jury de CAPES.

Si vous êtes déjà professeurs, vous faites un stage en situation, de 15 heures de cours par semaine, donc avec une diminution d'horaire par rapport aux années où vous étiez certifiés et il vous est fortement conseillé pour l'agrégation externe de suivre les cours d'IUFM réservés aux ex-étudiants, et vous êtes considérés à l'issue de votre stage comme un bac +6.

Bien sûr toutes les universités ne donnent pas les équivalences. C'est un leurre de penser que l'on vous donnera le niveau T1 avec votre agrégation. Tout au plus on vous donnera le Master 1 ou 2, si vous ne les avez pas déjà. Master 1 parce que tout professeur certifié peut passer l'agrégation, même sans maîtrise ou Master 1. Il faut pour cela avoir le CAPES entier (avec stage) ou être professeur certifié. C'est une équivalence que reconnaît le ministère de l'Education nationale qui organise le concours, mais ne reconnaissent généralement pas les universités. C'est un leurre de penser que l'on vous donnera l'équivalence de la maîtrise ou du Master 1 avec le CAPES. Ce n'est pas la même filière, le Master fait partie de la filière "recherche", alors que le CAPES et l'agrégation font partie de la filière "enseignement".

Maintenant l'agrégation se passe généralement plusieurs fois, et même une quantité de fois avant d'être réussie. Rares sont ceux qui l'ont du premier coup. Ce sont généralement des normaliens. C'est pour cela que l'agrégation peut être condidérée comme un bac + 10. Les professeurs d'université considèrent généralement que ceux qui passent l'agrégation cinq ou six fois ou plus, sont généralement beaucoup plus forts et plus cultivés au moment où ils l'a réussissent que ceux qui l'on réussie du premier coup, tant sont diversifiés les programmes qu'ils ont du assimiler annuellment avant d'être reçus.

En allemand, contrairement aux autres matières, le programme est renouvelé entièrement tous les ans. 

Pour l'écrit de l'externe en plus des deux traductions, vous avez deux dissertations sur un programme de langue allemande qui comprend 5 questions :

1) Une question de littérature du Moyen-Age ou de la Renaissance.

2) Deux questions de littérature générale.

3) Une question de philosophie ou d'histoire des idées (Schlegel l'année prochaine).

4) Une question de civilisation.

Pour l'oral vous avez en plus de ces cinq questions qu'il faut réviser, une option obligatoire  : une question supplémentaire de littérature moderne, ou une question de linguistique, ou une question supplémentaire de civilisation.

Plus une épreuve de version orale, de thème oral et une épreuve de grammaire générale pour laquelle il faut travailler aussi. Toutes ces questions portent naturellement sur les pays de langue allemande.

Quand je dis une question, il s'agit d'un programme sur une période ou une oeuvre littéraire.

A l'agrégation, vous avez trois des  questions de l'agrégation externe, plus linguistique pour l'oral et didactique pour l'oral, plus  traduction pour l'écrit, avec justification de la traduction selon les théories de Malblanc, etc...  A l'interne aussi les trois questions de programme changent tous les ans.

[Ne me demandez pas ce qu'il y a au CAPES de documentation, je ne me suis jamais intéressée à la question, car c'est une matière qui ne me plaît pas et que ma principale m'oblige à faire sur mon "service de rattachement de TZR titulaire bi-admissibles à l'agrégation d'allemand" sous menace de me couper les vivres.]

Voilà, puisque mon sujet ne devait concerner que les sigles et les explications des examens et concours français, encore quelques explications de termes et sigles à destination des étrangers francophones ou non :

collège : école secondaire française fréquentée par des enfants de 11 à 16 ans environ. L'examen final s'appelle le Brevet.

lycée : école secondaire française fréquentée par des jeunes de 15 à 18 ans en principe. Ces lycées contiennent aussi des sections supérieures qui sont des classes préparatoires aux grandes écoles, les BTS dont j'ai déjà parlé, et aussi récemment des licences professionnelles dans les matières techniques. Ces sections supérieures sont de Bac + 1 ou Bac + 2, parfois Bac + 3. Y enseignent en priorité les professeurs agrégés. Mais ce n'est pas toujours le cas. Même des certifiés par liste y enseignent.

SEGPA : sections spécialisée de collèges pour les élèves en grande difficulté scolaires. La plupart de ces élèves a du mal à lire.

COP : conseiller d'orientation professionelle, conseille les élèves pour les métiers qu'ils peuvent exercer plus tard, les renseignent, leur indique les études à faire.

EILE : enseignement des langues vivantes étrangères en école primaire.

CP, CE1, CE2, CM1, CM2, désignation des classes d'école primaire. CP = cours préparatoire (6 à 7 ans), CE1, CE2 (cours élementaire première et deuxième année); CM1, CM2, (cours moyen première et deuxième année). Les mêmes sigles étaient  utilisés en école de musique, jusqu'à il y a quelques années, une nouvelle organisation en cycles s'y installe maintenant.

Equivalences pour les écoles de musique, avec niveau canadien en 3ème position.

Initial : 1ère année, 1er cycle = Level Preparatory

Débutant 1  (D1): 2ème Année, 1er  Cycle = Level 1

Débutant 2  (D2): 3ème Année , 1er Cycle = Level 2

Préparatoire 1 (P1) : 4ème Année, 1er Cycle = Level 3

Préparatoire 2 (P2) : 1ère Année,  2ème Cycle = Level 4

Elémentaire 1 (E1) : 2ème Année, 2ème Cycle = Level 5

El"mentaire 2 (E2): 3ème Année, 2ème Cycle = Level 6

Moyen 1 (M1): 4ème Année , 2ème Cycle = Level 7

Moyen 2 (M2): 1ère Année , 3ème Cycle = Level 8

Fin d'études : 2ème Année 3ème Cycle = Level 9

Supérieur : 3ème Année , 3ème Cycle = Level 10

Excellence : 4ème  Année, 3ème Cycle = Level 11

A plus tard,

domino