lundi, 01 septembre 2008
Pensée du soir
"Le romantisme d'un auteur ancien, croît en même temps que sa popularité s'accroît".
Friedrich Schlegel, Atheneums-Fragmente, traduit de l'allemand par moi-même.
21:00 Publié dans Pensée du soir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : schlegel, pensée du soir, pensées, pensée, pensées et aphorismes, poésie, art
dimanche, 31 août 2008
A capella (2)
Nouvel essai pour passer mon enregistrement à 5 voix.
Si c'est parce que certaines personnes ne peuvent pas écouter parce qu'ils ont d'autres systèmes d'exploitaton que Windows ou des Windows trop vieux, qu'ils aient au moins l'obligeance de ne pas faire de réclamation : ils peuvent très bien aller l'écouter chez quelqu'un d'autre.
Et s'ils trouvent que ce serait faux, c'est qu'ils ne supportent pas les harmonisations avec des dissonances modernes et qui étaient déjà courantes à la Renaissance, qu'ils écoutent avant de m'écouter du Tallis à 50 voix différentes, c'était à la Renaissance.
Morceau : Wenn alle Brünnlein fließen, morceau très aimée par tous dans toute l'Allemagne, chanson anonyme.
Harmonisation, moi, domino....
Partition : Aucune, il s'agit d'une improvisation...
Technique employée : 5 voix (la mienne pour les 5) enregistrées successivement piste par piste sur l'ordinateur.
Wenn alle Brünnlein fließen à 5 oix par dominique - Copie.wav
Dans les chansons, j'ai une excellente prononciation de l'allemand, ce n'est pas la peine de rembarrer mon fichier pour cela, c'est le même type que tout à l'heure, il devrait passer.
Langue : allemand
22:45 Publié dans La musique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : musique, choeur, a capella, 5 voix, domino, dominique dv, dominique v
A capella (2) Envoi râté
Il devait y avoir ici un fichier extension .wav, donc le même type de fichier que précedemment, aussi court, de source anonyme ancienne, donc dui domaine public, contenant une autre harmonisation à 5 voix à moi.
Plusieurs fois arrivé vers la fin du chargement le fichier se transforme sans raison de .wav (fichier accepté par Haut et Fort) en .aup.
Je suis sûre qu'ils ont reçu le fichier et l'on envoyé à une de leur chouchou pour qu'elle fasse passer ma belle voix pour la sienne et mes talents d'harmonisatrice pour les siennes. Seulement il y a un problème : ma voix est unique et inimitable, et cette personne ne pourra jamais prouver qu'elle a ma voix, connue par ailleurs sur le web à d'autres endroits sous d'autres pseudos que domino.
domino
22:26 Publié dans La musique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0)
A capella (1)
Voci une petite musique a capella que je vous propose. La chanson est traditionnelle (anonyme), il parait que Kumbayah est une contraction de Come Bye Here, chanté dans une langue africaine quand cette chanson est arrivée en Afrique. Il s'agit d'un spiritual.
J'ai improvisée l'harmonisation à 5 voix, directement sur l'ordianateur en enregistrant les voix successivement.
J'ai mis la voix soliste plus fort pour qu'on entende la mélodie.
Donc, vous allez entendre domino à 5 voix, mais seule, seule avec 5 voix du grave à l'aigu. On dirait un peu du Tallis de la Renaissance, un compositeur qui composait pour 40 voix.
Kumbayah à 5 voix.... par domino seule
musique traditionnelle, harmonisation domino, la journaliste alternative....
Kumbayah 5 voix par dominique.wav
Il n'existe aucune partition de cette harmonisation qui est improvisée.
Ceci n'est lsible que si vous avez le lecteur Windows Media sur votre ordinateur. Ce logiciel est installé sur toutes les versions récentes de Windows XP et sur Windows Vista.
Soit dit entre nous, ya un orage à éclairs blancs avec du vent, vent, vent qui arrive, j'ai peur!!!!!!
21:24 Publié dans La musique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : musique, choeur, a capella, 5 voix, domino, dominique dv, dominique v
L'automne arrive...
samedi 30 août, 15h55
J'ai regardé tout à l'heure par la fenêtre tout à l'heure, parce que j'entendais quelqu'un couper des haies. Le soleil a amené l'automne qui semble trop précoce. On dirait que certains arbres ont tourné leurs feuilles vers le sol, comme s'ils fânaient ou étaient atteints d'une maladie subite, et leurs feuilles commencent à jaunir subitement sous la lumière du soleil, qui descend blafardeet très blanche sur mes mains quand j'écris.
Les érables ont tourné le coté blanc de leurs feuilles vers la lumière cachant le coté vert et pointant leurs feuilles vers le bas.
Les marronniers qui portent des débuts de fruits on tourné des dos de feuilles jaunies vers le sol, leurs feuilles semblant tourner sur elle-mêmes.
Les feuilles encore vertes des platanes sont retournées en partie dans le sens inverse de celui où le vent les entraîne d'habitude.
Les arbres hier verts encore n'ont-ils pas supporté la brusque arrivée de la lumière, et de la chaleur du soleil après un été où la pluie le disputait aux nuages gris étendus et sans eau?
Où subissont nous un automne précoce (atomique?)?
Pendant les années qui ont suivi Tschernobyl les arbres n'étatient plus vraiment verts, même au printemps les feuilles sortaient jaunes de leur bourgeons, et le vert frais printannier a été depuis remplacé par une espèce de jaune rouge qui colore la campagne avant que les feuilles ne grandissent.
Le printemps a été de plus en plus tardif.
Deux feuilles de ma plante d'intérieur, en état d'expansion durant tout l'été, ont jauni.
Mais les arbres qui ont pourtant eu beaucoup d'eau, ont jauni subitement, avec l'arrivée du soleil et leurs feuilles qui devraient être tournées vers la lumière, lui tournent le dos.
On aimerait goûter du soleil, mais on a un goût d'amertume, quand on ne sait pas, si rester dehors est bon ou pas.
On ne pouurait pas évacuer deux petits pays complets aussi peuplés (l'une des plus fortes densité monidiales) et trois régions de France, plus l'Ouest de l'Allemagne, comment voulez-vous évacuer la mégalopole européenne?
Pour lutter contre le cancer, voilà un laboratoire qui fabique du cancer à grande échelle...
domino
06:25 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : arbres, végétation, éé, automne, saisons, atomique
samedi, 30 août 2008
Pédanterie ou préciosité... (1)
Je viens d'une grande métropole régionale, voire une mégalopole, et j'habitais dans une ville satellite de cette grande métropole.
Quand on parlait de pédanterie ou de préciosité, on parlait d'une part de la ville voisine et jumelle par le même nombre d'habitants, située à un bout de la mégalopole, et de la capitale de la mégalopole située à l'autre bout.
En 1968, cela faisait belle lurette que les jeunes filles de ma ville industrieuse étaient en pantalon, voire même en jeans, pendant leurs loisirs, bien que la jupe restait obligatoire dans les écoles, et que les dames commençaient aussi à porter le pantalon quand elles allaient faire leurs courses.
C'est alors que je mis mon nez pour la première fois dans la capitale de la mégalopole régionale dont la largeur n'égale que la hauteur de la ville de Mexico (hauteur sur la carte, pas l'altitude).
La première fois pour acheter ma première guitare, la deuxième fois pour passer mon bac.
Quand je suis allée passer mon bac, pas de problème, j'étais habillée (jétais très mince à l'époque) dans un petit tailleur gris, que l'on m'avait acheté trois mois plus tôt pour mon séjour de Pâques en Allemagne.
Par contre, lorsque j'étais allée acheter ma guitare avec ma mère, j'avais un pantalon de velours cotelé de couleur jean, avec la veste assortie, un costume que m'avait taillé la mère de ma meilleure amie (aujourd'hui décédée), parce que nous voulions être habillées pareillement, et le pull de laine mélangée jaune peut-être, à moins que nous ne l'ayons tricoté que l'année suivante quand j'étais en fac à Capitale de Grrande Métropole Régiionale, et elle à l'école d'infirmières, en tout cas, comme nous avions toutes les deux des soeurs qui étaient encore des marmots (des marmottes, ça ne se dit pas!), on voulait être soeurs, et on avait trouvé la soeur de notre âge ou presque, elle était onze mois plus jeune que moi. Les pulls identiques, on se les tricotait nous-mêmes. Pendant le mois où on avait le même âge, on disait à tout le monde qu'on était jumelles.
Bon, à cette époque là, je ne vivais plus dans la grande villes industrieuses dont les clochers chantaient avec les cloches de Rhymney* :
"Is there hope for the future?"
Mais dans Ville Moyenne, qui ne faisait qu'un avec elle, car elles étaient réunies par leur Beau Jardin.
Bref, tout ça pour vous dire, que quand je suis arrivée à Capitale de la Métropole Régionale, toutes les dames et jeunes filles étaient en jupe, et j'étais la seule à des kilomètres à la ronde à être en pantalon, je me sentais honteuse, mais honteuse, mais petite, mais petite.... vraiment une campagnarde d'une grande ville, arrivée dans une grande ville.... snob.
Bon, l'achat de la guitare, ce sera pour une autre fois, j'y ai laissé toutes mes économies, tous mes "dimanches" accumulés pendant deux ans... mais ça m'a rendu heureuse.
Tout ça pour vous dire que même dans les villes, il y avait des différences, même entre la classe moyenne d'une ville et celle d'une autre ville, il y avait des différences, des villes travailleuses et des villes snobs, dont les clochers chantaient avec ceux de Wye de leurs cloches d'argent:
"Why so weary, sisters, why?"
Là-bas tout était différent.
Durant mon adolescence, je suis allée très rarement à Capitale de Grande Métropole Régionale... Parfois on passait en revenant de la mer, le jour de ¨Noël, car le jour de Noël mon père voulaitt toujours aller manger des moules au bord de la mer, c'était devenu une tradition familiale, on mangeait des moules et pas des huîtres, réservées au Nouvel An. Et on revenait en passant en voiture par la Grand'Pkace de la Capitale Régionale pour se mettre plein de lumières féériques de Noël dans les yeux.
Dans mon adolescence on a rendu quelques visites familiales à une lointaine cousine de mon père. Ce furent mes seules incursions dans Capitale Régionale avant que je devienne étudiante.
Ma grand-mère maternelle avait des cousins qui habitaient dans la Wye régionale... : ils étaient d'une autre société que nous, je crois même que c'était des cousins de son premier mari, celui qui avait été tué en 1916 et était le père de mon père :
On disait que ce grand-père que nous n'avions pas connu était d'un milieu plus aisé que ma grand-mère, qui était, à l'époque de ma naissance, ouvrière du textile.
On allait chez ces cousins quand j'étais adolescente parfois, trop rarement, dans les visites d'étrennes du dimanche après-midi, souvent en janvier.
Ils habitaient dans une longue rue rectiligne au bout de notre Wye, une rue avec de hautes maisons altières, toutes différentes les unes des autres, avec des pignons sculptés, et des mosaïques entre les étages. Ce qu'on appelait une maiosn de maîtres. J'étais en admiration devant les deux cousins un peu plus agés que nous, leur langage, leur classe, j'étais secrètement amoureuse de ce cousin éloigné qui avait des sourcis en accent circonflexe comme les miens, et quand la cousine est partie en Allemagne, se marier avec un bavarois, j'étais toute en admiration pour cette cousine qui habitait en Allemagne, et dont on parlait si élogieusement.
Quant à la cousine qui était entre l'âge de mes parents et celui de mes grands-parents , elle était veuve, son mari avait apparemment fait partie d'une armée coloniale, parce que sa maison était emplie de trophées exotiques, amenés de continents lointains, tels l'Afrique ou l'Asie. Elle parlait plus de ses enfants que de son passé, ses enfants qui venaient faire une apparition dans le salon, pendant qu'on écoutait sagement.
De cette grande maison, on ne connaissait que le couloir et le salon, car on y entrait tout de suite par une porte sur le coté du couloir, dans ce salon aux placards de bois sculpté, où trônaient quelques objets exotiques enfermés dans des vitrines qui ressemblaient à celles des musées.
On y parlait avec un accent épuré des consonances régionales que le français avait dans grande ville industrieuse où je suis née.
C'est cela que j'appelle la préciosité que j'ai retrouvée en milieu semi-rural et qui n'a rien à voir avec de la pédanterie. Car ces chez gens-là, la préciosité n'est jamais affectée.
Mon père quand on allait là-bas , lorsqu'il parlait, ouvrait bien ses "a" prenant l'intonation précieuce des gens de Ville Industrieuse, une intonation qu'il n'avait pas lorsqu'il discutait avec le reste de la famille, ou quand nous étions seuls à la maison, mais le même accent qu'il avait quand j'étais petite, et que des collègues venaient dans le petit salon de notre maison ouvrière, toute pareille aux autres, collée à la voie ferrée dans ville industrieuse, pour parler travail.
On sentait, que soudain, il manquait de naturel, quant à ma mère qui bien que d'un père local de ville industrieuse avait vécu jusqu'à l'âge de 13 ans à Paris et dans la région parisienne, elle n'avait aucun mal à adapter son accent, juste qu'elle ne parlait pas beaucoup et se sentait aussi mal à l'aise que nous qui écoutions bouche bée, dans ce salon de musée, les hisoires de la cousine qui pleurait la mort de son défunt mari et racontait ses aventures, dont je ne me souviens pas plus que d'un roman lu trop rapidement...
(pour collecter mes mémoires, il va falloir piocher dans plusieurs blogs)
Voir le 2 pour la préciosité rurale....
domino
* Bells of Rhymney : chansons sur les cités minnières du pays de Galles, dont les cloches des villes d'industrie reçoivent les moqueries des cloches de Wye, la ville riche.
20:15 Publié dans psychologie i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : psychologie, préciosité, pédanterie, milieux sociaux, ruralité