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vendredi, 22 juin 2007

A propos de tout cela...

A propos de tous les articles que je vous ai écrit hier, je dois simplement dire qu' à tout cela il y a une solution simple : me changer d' établissement de rattachement, administratif,  puisque si je n'ai réellement pas obtenu satisfaction pour ma mutation, et que je garde la même zone de remplacement, pour m'ôter des griffes de ma principale, au lieu de me mettre en congé maladie pour un an, il vaut mieux trouver quelque part un principal ou un proviseur plus conciliant. Et qui a  moins d'oeuillères, et ne pas lui donner le négatif de mon dossier qui influence tous les proviseurs et principaux négativement à mon propos avant même que je n'arrive, et bien lui faire comprendre que je suis bi-admissible à l'agrégation d'allemand et pas documentaliste.

La principale avait un a-priori positif sur moi au départ, et lorsqu'elle a lu mon dossier de TZR où l'on a tenu compte comme la plupart du temps dans l'enseignement que du mauvais et pas du positif, le mauvais concernant la plupart du temps des rapports faits par les agents de service sur mes départs tardifs, sur des choses vexantes que je leur aurais dites... etc... Et aussi des rapports de collègues sur moi,.... Personnellement, je n'ai jamais écrit de rapports nominatifs sur mes collègues, ni fait écrire des élèves contre eux, comme ce fut le cas pour une prof principale dans Lycée Où Je Suis Restée Dix Ans, qui a profité de la préparation des conseils de classe pour dire à tous les élèves de la classe "Ecrivez tout ce que vous avez à redire sur Mme domino", cela m"avait été rapporté par des élèves qui m'aimaient bien, et qui à la fin de l'année m'ont écrit des poèmes pour s'excuser d'avoir du écrire du négatif sur moi (c'était des secondes).

Ceci dit cette année, je pense n'avoir eu aucun problème avec les élèves. Ils ont juste râlé pour les fiches de lecture et pour les fiches de recherche sur ordinateur à remplir, parce que ça leur prenait 2 minutes par heure sur leur temps de CDI, mais ce sont surtout les élèves qui venaient "faire des jeux" ou "lire des BD" qui râlaient. On peut bien évaluer là leur sérieux. Je leur ai appris à chuchoter pour les travaux de groupe; plutôt que de parler tout haut en se gênant mutuellement, et en ayant la tête grosse comme une citrouille à la fin de l'heure; et à la longue c'est devenu un jeu de chuchoter plutôt que de parler tout haut, car on avait l'impression qu'ils n'avaient jamais chuchoté de leur vie, et qu'ils découvraient cette façon de parler, et que jusqu'ici ils s'étaient toujours exprimé en parlant fort.

Peu à peu d'ailleurs, tout le collège devenait plus silencieux.

J'ai du au début de l'année, remettre les élèves de ma gentille jeune collègue à leur place, parce qu'ils lui répondaient (au sens négatif du terme) pendant les cours de français qu'elle donnait dans le CDI. Elles prenaient des demi-groupes de classes de collègues qui pendant ce temps là se trouvaient soulagés de la moitié de leur classe. Les deux premiers trimestres elle criait sur les élèves et les faisait sanctionner beaucoup par la CPE. Ensuite, elle a peut-être appris de moi que la douceur était plus payante, et comment on pouvait s'en sortir sans donner une seule sanction de l'année (j'ai du seulement renvoyer en permanence d'où ils venaient un ou deux élèves par trimestre, et pourtant j'avais au moins deux fois par jour le Vendredi où les surveillants me fourguaient parfois tous leurs élèves, des classes réputées difficiles, mais je m'en sortais bien avec eux).

Le proviseur de Lycée Où Je Suis Restée Dix Ans, m'a reproché tout d'abord de ne pas punir suffisamment, donc j'ai commencé à punir plus et à en perdre un peu d'autorité, ensuite il m'a reproché de trop punir et de ne pas avoir d'autorité "naturelle". Puis quand il est venu dans ma classe le jour de l'inspection du 22 mars 2002, il m'a dit ensuite que finalement il était satisfait de l'inspection (l'inspecteur pas), qu'il ne m'avait pas imaginé comme "cela" avec les élèves.Par comme cela, il parlait de mon aisance dans mes rapports avec eux. Il avait imaginé que je faisais cours d'une façon timide, ce qui était loin d'être le cas. Je faisais même cours sans filet, c'est à dire avec ma préparation posée sur la table, sans que je ne la regarde jamais, car je savais ce qu'il y avait dedans, et en regardant toujours les élèves plutôt que ma préparation, alors que je sais que au moins mes deux collègues femmes faisaient cours d'une manière très directive, papier de questions en main. Ce que j'appelle un manque d'adaptation à la situation. Car si on pose des questions d'après un papier et pas d'après les besoins qui se font sentir momentanément dans la classe, c'est que l'on est complètement en dehors de son enseignement, que l'on fait cours pour soi-même et pas pour les élèves. Ou que l'on a pas suffisamment d'assurance et d'aisance dans sa matière pour quitter son papier. Seulement le problème est que si vous ne gardez pas votre préparation en main, certains élèves s'imaginent que vous ne préparez pas les cours, or c'est le contraire, arriver à se détacher de sa préparation et parler sans filet, en faisant quand même le cours complètement demande de dominer davantage son sujet ou son texte.

J'ai des collègues qui écrivent systématiquement sur leur préparation les mots du texte avec leurs articles et leurs pluriels de peur d'oublier les articles et les pluriels, qui en salle des profs demandent systématiquement : "Qu'est ce que cela veut dire, en montrant une expression simple comme par exemple "Siehste?"  (langage parlé) à la place de "Siehst du?" Pourtant il ne faut pas être grand prophète, pour en deviner le sens que l'on comprend d'emblée en l'entendant dire en Allemagne. Ils demandent l'article de mots en -ung ou en -schaft et sont profs d'allemand en lycée ! Abominable !

Voilà ce que je veux expliquer, que je ne suis pas un personnel "en difficulté', ni au niveau de la discipline, ni  au niveau linguistique. Mais on dirait toujours que les administrations essaient de me casser pour que j'aie ensuite moins d'assurance. On dirait qu'ils veulent se débarasser à tout prix des professeurs qui ont de la personnalité.

Dans mon ancien lycée de rattachement, la secrétaire du proviseur adjoint (les secrétaires avaient beaucoup de pouvoir là-bas), qui m'avait connue dans l'autre lycée au début des années 90, me confiaient beaucoup de missions (dans l'autre lycée au début des années 90, j'avais "donne toute satisfaction" comme appréciation. Que ne suis-je restée là-bas ! En fin d'année, elle me confiait des surveillances de bac, et elle m'a confié une surveillance de baccalauréat à faire dans une prison d'homme en deux demi-journées alors que je suis une femme. Je n'étais d'ailleurs pas obligée d'accepter, certains professeurs ne voulant pas y aller, parce qu'ils avaient peur, d'autres professeurs ne voulant pas y aller parce qu'ils étaient contre les prisons. Mais moi, je leur ai expliquer que faire passer le bac en prison, c'était aider le prisonnier pour sa réinsertion professionnelle.

Je suis d'ailleurs restée seule à surveiller le prisonnier pendant 4 heures, puis pendant deux heures. Dans la petite salle de classe au dessus de la cour où l'après-midi des prisonniers jouaient au foot. Une  secrétaire m'a expliqué que si les sirènes se mettaient en route on pouvait rester bloqués pendant toute une nuit. Imaginez un peu que les sirènes aient retenti le matin et que je ne puisse pas sortir à temps pour aller chercher les sujets de l'après-midi, on aurait du retarder ou reporter les épreuves du bac pour un seul prisonnier !

C'ette année, une ou deux élèves sont venues me rapporter que dans la cour de récréation, des élèves surtout garcçons se moquaient de mon embonpoint, mais ils n'ont jamais osé le faire devant moi, c'est ce que j'ai répondu aux élèves "S'ils ne se moquent pas ouvertement de moi, c'est qu'ils n'osent pas le faire, et donc qu'ils me craignent quand même."

domino

 

mardi, 12 juin 2007

Ceux qui jasent à ville où je travaille.

Vous souvenez-vous quand au début de l'année, j'ai dit que j'étais contente d'être rattachée dans ville où mon mari travaille, que j'allais sans doute avoir des heures en primaire, que mon collègue certifié allait partager ses heures avec son assistante bi-admissible, en l'occurence moi-même, etc...

Et bien niet, on m'a dit :

- "Allez attendre vos heures au CDI et venez au CDI 18 heures par semaine en attendant."

Et puis mon collègue a dit :

- "Je n'ai pas assez d'effectifs pour partager."

Et puis la principale a dit :

- "J'en ai parlé à l'inspectrice du primaire, elle va vous rappeler."

J'attends toujours le rappel de l'inspectrice du primaire, qui ayant peut-être considéré que pouvant être appelée pour des remplacements de secondaire en cours d'année, je pouvais lui échapper à tout moment.

J'attends toujours aussi un remplacement.

Et voilà que dans Petite Ville où je travaille....

Et voilà que dans Petite Ville où mon époux est prof d'allemand depuis belle lurette (certifié par liste, alors qu'il est bilingue de naissance, mais c'est du à son manque de persévérance pour passer les concours)...

Et voilà que dans Ville où je milite dans le Comité de Jumelage (tiens on vient encore de me trouver quelques dates d'occupation et quelques prospectus à traduire pour que les petits allemands comprennent notre région)....

Et voilà que dans Petite Ville où je donne des cours d'allemand aux passionés d'allemand de tous âges pour Comité de Jumelage....

Et voilà que...

ça commence à jaser.

On me demande (question que l'on ne se pose jamais à propos de mon époux qui est moins gradé que moi), "Vous êtes auxiliaire ?" (Pour mémoire seulement et pas par vantardise : je suis titulaire bi-admissible à l'agrégation d'allemand).

"Ah: Bon! Vous êtes vraiment titulaire d'allemand? Ah ! Alors pourquoi faites-vous de la documentation ? Vous êtes documentaliste cette année au collège là-bas? Et vous êtes vraiment titulaire d'allemand ? Ah ! C'est quand même bizarre ! "

Et on demande à mon époux :

"Ta femme a été dégradée ? Pourquoi elle est devenue documentaliste? L'inspecteur lui a enlevé son CAPES? "

En fait, c'est le contraire, depuis que je suis TZR, je suis montée en grade (par écrits de concours supplémentaires), mais personne, non vraiment personne ne veut me croire.

Tout le monde pense "Mme domino raconte des bobards, mme domino n'est pas titulaire, c'est une menteuse".

Et non Madame domino qui fait tant d'effort pour augmenter le nombre d'élèves en allemand, qui fait cours aux grand-parents pour qu'ils prêchent pour l'allemand auprès de leurs petits enfants pour que dans Petite Ville où Travaille mon époux le nombre d'élèves en allemand augmente, et bien Madame domino fait tous ces efforts pour les collègues qui viennent d'autres régions comme son collègue qui n'a pas assez d'effectifs pour elle, mais s'il m'a soufflé les heures de primaire (il fait 19 heures, plus au moins 5 heures de primaire qu'il m'a soufflées), il n'a qu'à s'y prendre qu'à lui même s'il n'a pas assez d'effectifs.

Mon collègue chante bien pour les petits avec une voix très grave (il doit être baryton).

Il prend des cours de chant dans Ecole de Musique Municipale de la Ville où  il est très aimé.

J'ai pris pendant dix ans des cours de guitare dans Ecole Municipale de la Ville. Mon prof m'a envoyée passer des concours à Paris. J'ai une troisième médaille du Moyen (bof!) de l'UFAM comme lui. J'ai préparé le supérieur de l'UFAM trois fois sans le passer, je n'avais jamais fini d"apprendre par coeur le troisième morceau au moment du concours, parce qu'à l'époque, j'étais prof en lycée. Et je sais aussi accompagner ma voix.

On m'a dit que pour les petits, la guitare était un instrument médiatique.

J'ai pris pendant dix ans des cours de chant dans la même Ecole Municipale de Musique Agréée que la prof de mon collègue, à Moyenne Ville où 'j'étais rattachée l'an dernier. Presque exactement dix ans plus agée qu'elle, j'étais sa camarade de classe en solfège (on a fait l'élémentaire 2, le moyen 1, le moyen 2 et le supérieur (7 clefs) ensemble dans cette école de musique. On se suivait dans la classe de chant.

Au départ, j'ai commencé le chant un ou deux avant elle. A l'époque j'étais plutôt soprano (je suis devenue alto ensuite à cause de mes "beaux graves"), un jour, je me souviens encore que c'était dans le premier endroit où j'ai connu cette école de musique, car elle a changé trois fois de place, je vois encore l'endroit exact de cette salle sombre dans ce long bâtiment dont une partie appartenait à la Croix Rouge, et où nous avions des classes assez sombres au premier étage, je vois encore l'endroit, mais c'était dans une salle du salle du rez de chaussée qui s'ouvrait vers l'extérieur. Je vois encore le moment où encore lycéenne, elle a exprimé son admiration devant ma voix qui était si aigue et si pure. Et puis elle est venue dans la classe de chant, j'ai arrêté le chant quelques années, elle m'avait dépassé dans les années, elle avait une voix très aigue et très pure, mais pas très puissante à coté de maintenant, et elle faisait des nuances si suaves qu'on en avait les larmes aux yeux. Puis, j'ai repris le chant, il y avait un autre prof agé, qui avait chanté à l'opéra de Paris, (mon prof avait eu son CA de chant, et était parti dans une autre région), il ne m'aimait pas beaucoup. Il avait future prof de chant de mon collègue comme chouchou, plus une autre ancienne élève à lui, qu'il avait eu dans un autre conservatoire et qui étudiait au Conservatoire de Paris. Il l'amenait pour chanter des opérettes. Ceci dit sa femme était pianiste, et surveillait son époux.

La prof de chant de mon collègue m'a dit un jour quand on était encore jeunes, que c'était moi qui lui avait donné envie d'étudier le chant. Mais elle l'a oublié depuis.

Puis, on a eu encore un nouveau prof, jeune, qui a une très forte voix de baryton-basse, mais qui faisait aussi de la chanson pour enfant. La future prof de chant de mon collègue, avait fait une école d'animateurs musicaux pour les enfants, elle a commencé à travailler dans Ecole de Musique pour l'initiation musicale aux touts petits. Elle avait été la chouchou du vieux prof de chant. Mais...

Quand nouveau prof est arrivé, le directeur a décidé de refaire les niveaux. Il a fait quelque chose qui ne s'était jamais vu.... Il a appelé un jury qui ne savait pas dans quelle année on était, j'étais en Elémentaire 1 et future prof de chant de mon collègue en Elémentaire 2 ou en Moyen 1. Il y avait une dame très en vue dans la ville qui était en Moyen 2. On a retrouvé, en Moyen 2 un élève débutant, en Moyen 1 un ancien élève de guitare à moi, parce que j'ai été prof de guitare en plus de prof d'allemand, bénévolement, pendant 2 ou 3 ans, qui ne connaissait pas trop le solfège: on a retrouvé en Elémentaire 1 Mme domino, celle qui vous écrit maintenant, si bien que j'ai eu mon année normalement, on a retrouvé Grande Dame de la Haute Bourgeoisie de la Ville, en préparatoire 2, cette année là, elle a arrêté le chant, et future prof de chant de mon collègue en préparatoire 2. A la faveur d'un congé d'un an de mes cours de chant (de mes cours de l'école de musique, il fallait demander un congé pour reprendre dans le même niveau ensuite, sinon on recommençait tout) que j'avais pris parce que mon horaire dans le collège où j'enseignais, ne me permettait plus d'assister au cours qui était en semaine au lieu du samedi, elle m'a rattrapée. Nous avons passé notre Moyen 2 ensemble, j'ai mis deux ans à l'avoir et elle seulement un an.

Elle a eu ensuite deux fois un deuxième prix en supérieur et moi deux fois un premier accessit en supérieur aussi. Ensuite elle s'est perfectionnée dans un conservatoire en Belgique, puis a passé son premier prix dans un Conservatoire Régional français, j'avais dépassé toutes les limites d'âge pour ces conservatoires et je me suis retrouvée à me perfectionner dans une association régionale de promotion de la voix. J'ai eu un excellent prof, qui est parti. Je n'ai pas continué après son départ, ma voix était redevenue plus haute, j'avais retrouvé le La bémol (jeune je faisais le contre ut).

Puis, je suis allée voir dans Petite Ville où je travaille maintenant, et où j'avais déà mes cours de guitare, je suis allée prendre des cours avec Ancienne Camarade de Solfège et de Chant, devenue prof de chant (de mon collègue) dans l'école de musique de cette ville. C'était au début que j'étais TZR (après avoir été  vingt cinq ans prof d'allemand à part entière). Un changement d'horaire (je commençais un remplacement) a voulu que j'arrête en cours d'année. Juste avant l'audition des élèves, elle a pensé que je me dégonflais. Elle m'en a voulu. Moi aussi, parce qu'elle m'avait remise en débutant 1 (c'est comme si vous mettiez un bachelier en sixième), alors que cela ne faisait qu'un an que j'avais quitté mon excellent prof. Mon prof de guitare avait mis mon heure  de guitare le même jour que le cours de chant. Il m'avait plus ou moins changé mes horaires après le dbut du remplacement que je faisais en allemand, pour que je puisse continuer à suivre les cours, mais mon heure changeait toujours et était fonction de la présence ou de l'absence d'autres élèves et parfois je n'avais pas ma guitare avec moi, mais mon prof avait toujours plusieurs guitare avec lui, donc cela n'avait pas d'importantce. Parfois j'arrivais au cours (à l'heure fixée par lui) et il avait un autre élève et ne me prenait pas. L'année suivante, le secrétariat  m'a dit qu'on ne voulait plus de moi, parce que "'j'étais venue plusieurs fois sans ma guitare". Mon prof de guitare ne s'en était jamais plaint, c'était la prof de chant qui avait fait cette constatation. Mon ancienne camarade des classes de conservatoire qui avait depuis fait son chemin dans le chant, celle à qui,  alors que jeune j'avais une voix encore aigue et pure, j'avais donné envie de faire du chant. Elle a presque le même âge que ma petite soeur et est blonde comme elle, et je l'avais toujours considérée comme une petite soeur. Mon prof de guitare n'était même pas au courant que l'on m'avait renvoyée de son cours.

C'est là qu'a commencé mon déclin dans ville où je travaille actuellement, alors que dans ville où j'ai travaillé dix ans, mon déclin était déjà consommé.

Quand j'ai commencé le chant et la guitare (parce que j'avais fait de la guitare là-bas aussi, et j'avais fait de la guitare aussi encore avant au Consevatoire de Ville où je suis née, où dans mon très jeune âge, presque en même temps que j'entrais à l'université, j'avais été troisième du concours d'entrée, première de la liste d'attente, et où autodidacte depuis un an et demi, j'étais entrée à Noël après l'abandon du copain de ma meilleure amie -décédée actuellement- qui finalement ne voulait pas faire de classique. Il n'y avait à l'époque que deux classes de guitare dans ma région, j'avais eu une chance inouïe que je n'ai pas exploitée. J'étais entrée directement en élémentaire. Qui correspond au 2ème cycle actuel).

Quand j'ai commencé le chant et recommencé la guitare dans Ville Moyenne avant même que prof de chant de mon collègue ait commencé la musique, de veilles dames me prenaient dans leurs bras après les concours en me félicitant et en vantant mes talents.

Voilà comment parce que à plus de cinquante ans, après avoir réalisé deux fois des bonnes performances en petits concours internationaux pour mon prof (j'ai été troisième nommée du M1 du concours d'Ile de france, la première fois où je l'ai passé), j'ai été éjectée de la classe de guitare par ma prof de chant, ancienne camarade de classe de solfège et de chant.

Et voilà comment mon collègue qui chante très bien du classique, enfin je pense, je ne pense pas l'avoir déjà entendu, a la préférence sur moi pour les cours de primaire dans Ville où je Suis Rattachée Actuellement et où je travaille comme documentaliste en étant bi-admissible en allemand, mais je vous ai déjà explique cent fois qu'à chaque fois que j'ai réussi un concours, à chaque fois que je suis montée en grade, j'ai exercé des fonctions moins importantes ensuite. C'est peut-être pour cela qu'on ne me fait pas réussir l'agrégation, parce que je risquerais au bout du compte d'exercer des fonctions encore moins hautes.

Si j'allais sans ma guitare au cours de guitare, savez-vous pourquoi, parce que ancien collègue Je Sais tout Ce Qui Se Passe Dans le Lycée et dans L'Académie, a dit que l'inspecteur trouvait que je faisais trop de musique et que ce n'était pas ainsi que j'aurais mon agrégation. Donc, je ne voulais pas que l'on me voit avec ma guitare. Or, tout scientifique normalement constitué sait que jouer de la musique et qui plus est jouer d'un instrument qui sollicite des actes compliqués des deux mains, stimule l'intelligence et la mémoire.

C'est de tout et de rien ici :

Une expérience a été tentée à Trêves en Allemagne, on a fait une école à fort horaire musical dans une école primaire normale (sans en changer le recrutement), en faisant faire de la musique à hautes doses à tous les élèves, en se servant des autres écoles primaires "normales" de la ville, de même recrutement, comme école-témoins; on a trouvé que les écoliers qui étudient la musique ont des performances fortement améliorées en lecture, en calcul, etc... et une meilleure mémoire que les autres écoliers.

Donc (C.Q.F.D.), si j'avais continué la musique je serais restée plus intelligente que je ne le suis maintenant, et j'aurais peut-être réussi mon agrégation*, contrairement à ce que dit Ancien Collègue qui sait tout ce qui se passe dans le lycée et dans l'académie et déforme tout ce qu'il sait.

Si j'avais continué la musique, on m'aurait peut-être donné le primaire. Parce que j'aurais eu encore la réputation d'avoir une belle voix.

Où est le temps où -alors que je ne chantais pas et je ne jouais pas si bien que maitenant, des vieilles dames de Ville Moyenne où j'ai usé mes fonds de pantalon sur les mêmes bancs que la prof de chant de mon collègue, venaient après les examens me serrer dans leurs bras, en me disant : "Ah ! Que vous jouez bien!" "Ah, que vous chantez bien!". C'est la ville d'où m'a chassée un proviseur l'an dernier, soi-disant que j'aurais été une faiseuse d'histoires parce que j'avais dit à l'interphone à la personne qui s'occupait du portail des voitures, en plaisantant "Je vous remercie d'avoir fermé le portail au nez de ma voiture!" Je ne savais même pas qui était au bout du fil et la personne s'est sentie harcelée. Qu'aurait du dire ma soeur qui a travaillé au service réclamations téléphoniques d'une entreprise de vente par correspondance. Comme elle disait, il y avait des dames mécontentes et en colère à longueur de journée au bout du fil, mais enfin, on s'y habituait.

Ce soir, j'ai fait semblant de fermer la porte de la salle des profs, alors que chose inaccoutumée 10 collègues attendaient le début d'un conseil et deux déléguées se bidonnaient assises par terre dans le couloir. Enfin je l'ai vraiment fermée pour la rouvrir ensuite, pour voir s'ils s'en apecevaient et en faisant un bruit monstre avec la clef pour attirer leur attention. Sur ce, un collègue agé est arrivé dans le couloir, il n'avait pas l'air content, soit qu'il n'a pas apprécié ma plaisanterie, soit qu'il a pensé que les autres étaient partis et qu'il était en retard au conseil qui commençait déjà en retard. Je sens que je vais être encore convoquée prochainement... au bureau de la principale. En bas, la concierge faisait les cent pas et fulminait pour fermer le collège après le conseil en cours, mais c'est grâce à moi qu'elle n'a pas fermé le collège ! Elle ne savait pas qu'on en était qu'au premier conseil et que le deuxième n'était pas encore commencé. Elle croyait que c'était le deuxième conseil qui se terminait. Mes collègues ont eu chaud....

Je dois ajouter : Comme dit ma mère, le principal est que j'ai un travail et un salaire.

domino

samedi, 12 mai 2007

Les scandales continuent....

Vous savez tous que la politique de domino, la journaliste alternative, c'est de ne pas faire de politique et de se situer en dehors de la mélée, au-dessus de tout ça, et de superviser le tout, un peu comme un Bon Dieu qui regarderait de là-haut l'ensemble des 12 candidats et de leurs partis, en pesant pour chacun dans sa balance le Pour et le Contre et en ne trouvant pas vraiment chaussure à son pied.

Et voilà que l'élection passée, les scandales continuent.

Un président pas encore investi est conspué par les étudiants....

Sa concurrente déçue faisant un procès à des biographes...

Etc... Etc... Bref, la nouvelle politique des plus jeunes que nous, nous réserve bien des surprises.

Savez vous ce que dit l'étranger de la France? Lisez le/la  Zeit. En fait c'est "die Zeit", mais il paraît qu'il faut dire le Zeit, parce que l'on dit le Journal, tout comme on dit le SPD parce que l'on dit le parti en français (traduction de die Partei).

Le grand défaut de nos politiciens est de ne pas lire suffisamment la presse étrangère. Ils ne savent pas avant les élections ce que l'on pense d'eux à l'étranger (si tant soit peu que l'on peut parler d'étranger pour le reste de l'Europe, puisque nous sommes dans le même pays). On peut constater le même défaut chez les électeurs.

Dans le Zeit (et pas la Zeit, puisqu'il faut dire le Zeit), j'ai lu un article dans lequel on jugeait que aucun des deux candidats arrivé en finale ne faisait le poids. Aucun des deux ne ferait, selon eux, le poids dans la politique internationale, et pour représenter la France à l'étranger. Or le rôle d'un président ou d'une présidente est de représenter la France à l'étranger.

Il n'y a pas en France actuellement de politicien qui ferait le poids sur la scène internationale comme un de Gaulle ou un Mitterand, des personalités forgées dans les affres de la guerre. Il n'y a pas quelqu'un comme ceux de la génération qui  a fait la grandeur de la France à l'étranger, et a été capable de faire le poids face à des personnages devenus historiques comme Churchill, Adenauer ou Willy Brandt,

Les français connaissent peu les langues. Ils lisent peu les journaux étrangers et ne savent que peu déchiffrer ce qui y est écrit. Je ne sais pas si aucun de nos candidats parlait allemand.

Dans ma génération qui a râté le coche, celle de l'après-guerre, la génération d'entre deux, il y avait des personnes qui parlaient couramment allemand, ils ont préféré faire de la politique en Allemagne, devenir maire de Francfort et député européen, comme Daniel Cohn-Bendit.

Ce que le français oublie souvent, c'est qu'un président n'est pas un premier ministre qui s'occupe davantage de politique intérieure, un président a surtout le rôle d'assister aux cérémonies, de voyager de par le monde pour représenter son pays, de discuter d'égal à égal avec les présidents des plus grands pays. Et l'étranger estime qu'il n'y a plus personne en France capable de jouer ce rôle. Les candidats les plus agés qui sont nés dans la mouvance contestataire des années 60 sont malheureusement aux extrèmes. Ils sont les candidats de la protestation, pas de la représentation.

Peut-être que les jeunes politiciens actuels veilliront d'une bonne façon et au lieu de s'attarder aux affaires personnelles, regarderont plus loin que les frontières de leur pays et les questions sans cesse ressassées par l'actualité telles que l'Irak ou l'entrée de la Turquie en Europe, l'Islamisme.

Certes, la donne politique a changé depuis que le bloc de l'Est est tombé, depuis que l'Europe n'est plus coupée en deux comme dans notre jeunesse. Je me souviens que je n'avais pas froid aux yeux lorsque je traversais la frontière inter-allemande à l'âge de 24 ans pour la première fois. Il fallait le vouloir, traverser le rideau de fer quand on était deux jeunes profs d'allemnand avec leurs sacs à dos et ma guitare. Et le faire une dizaine de fois, parce que c'était pas cher pour perfectionner notre allemand.

Ceci me permet quand même maintenant de faire une bonne interprète pour les maires de l'ancienne RDA qui lorsqu'ils parlent de leurs ancien pays, ne disent pas comme les germanistes français "die ehemalige DDR", l'ancienne RDA, mais bien "zu DDR-Zeiten", "zur Zeit der DDR" (à l'époque de la RDA) ou plus simplement "in der DDR war es so..." (en RDA c'était ainsi). Pour eux, elle n'est pas ancienne. Pour leur partie actuelle de l'Allemagne ils ne disent pas, "die neuen Bundesländer", comme les germanistes français (les nouveaux Länder de l'Est), car en fait ces Länder existaient avant la guerre, mais ils disent : "Im Osten Deutschlands", tout simplement comme on dirait à l'Est de la France, ils disent à l'Est de l'Allemagne, ce qui estompe la différence avec l'Ouest.

Ce qu'on est arriéré, nous les germanistes français, si on ne comprend pas ce pays de l'intérieur. L'Est de l'Allemagne.

De jeunes germanistes me posent souvent des questions sur ce pays où dans les années 70, en tant que français, on retrouvait son enfance des années 50 avec les rues et les places pavées. Sur ce pays où chaque personne qui a pris la peine de le visiter assez longuement ressent de la N'Ostalgie*, même sans y avoir vécu, même sans attache familiale là-bas. Qui peut comprendre les racines d'Angela Merkel, une femme de l'Est de l'Allemagne, sans avoir connu ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse? Sans avoir vu le monde occidental à l'envers, assis dans la Wohnzimmer des amis, derrière une petite télé en noir et blanc, qui vous montrait la publicité de l'Est, sans avoir été à l'Intershop leur acheter des cadeaux avec nos devises (il fallait dépenser 13 Mark par personne et par jour...)?

Et il y avait moins de police dans la gare d'Erfurt (s'il n'y en a jamais eu, je me souviens y avoir rencontré tout au plus 1 ou 2 Vopos*), située quelques dizaines de kilomètres derrière le rideau de fer, qu'il n'y en a actuellement dans la gare de Grande Préfecture Française.

Et cet humour, celui de la revue satirique Eulenspiegel et des Kabarett où l'on mettait en boîte les sbires du parti, et cette bonhommie qui est restée...

domino

* N'Ostalgie : mot calqué sur le mot Nostalgie, d'origine française, signifiant la Nostalgie. On met un N apostrophe (N') pour souligner le mot OST qui veut dire EST. Ce mot N'Ostalgie signifie la N'Ostalgie de l'Est.

* Vopo : Volkspolizist ou "policier du peuple". "Die Volkspolizei" était le nom officiel de la police Est Alemande. On ne les voyait jamais dans les campagnes, sauf aux abords de la frontière où ils contrôlaient les passeports des voitures étrangères juste avant le no man's land où ne roulaient plus que des voitures de l'Ouest qui entraient en RDA ou sortaient de RDA. Dans les grandes villes, on les voyaient deux par deux, à pied, seulement en soirée et dans la nuit, où ils s'occupaient de la sécurité (empêcher les agressions), les femmes pouvaient se promener seule la nuit sans crainte, Ils s'occupaient aussi de la circulation routière et dressaient les contraventions (parking, vitesse limitée à 100km/h sur l'autoroute). Ils aidaient aussi les gens. Par exemple, ils m'ont ramené ma roue de secours oubliée dehors, à coté de la voiture,  après une réparation de mon moteur par un collègue français (au Symposium de Halle). Ils ont juste secoué la tête en souriant ! Sinon, on ne les voyait pas.

Ceci-dit il fallait faire sa déclaration d'arrivée au bureau de la Volkspolizei (mais mon époux le faisait pour nous deux, je ne me déplaçais pas à la Volkspolizei), et avant de repartir, pour la validation du visa et montrer les tickets de change pour montrer qu'on avait bien changé les 13 marks par jour et par personne. On n'avait pas le change obligatoire à faire lorsqu'on était en voyage "officiel" : cours d'été (Sommerkurs) ou Symposium, et les passeports étaient ramassés sur place, on y mettait les tampons, et on nous les rendait juste ensuite.

lundi, 23 avril 2007

Lendemain d'élections...

Les élections sont passées, du moins le premier tour, et bien, le fait que la future dictature a perdu des points, ça m'a requinquée d'un coup.

Avant je me voyais déjà passer la frontière avec armes et bagages, pas que je serais étrangère, non, je suis de cette région, de ce pays, mais parce que vous comprenez avec tout ce que j'écris... je me voyais déjà passer la frontière. Avec mes guitares, mon épinette, mon canari, et mon ordinateur. Mes nounours et mes poupées. Quelques livres, quelques disques, bref, tout ce qu'on emmenerait sur une île déserte. J'étais prête à m'exiler. Avec mon mari sous le bras, s'il avait voulu.

Vous comprenez, nous les germanistes, on parle toujours des Brecht, et même des Thomas Mann exilés, des Hans et Sophie Scholl.

Tout à coup, je me sens mieux, beaucoup plus légère, je sens enfin que le printemps est arrivé. Puisse ce printemps arriver vraiment sur notre beau pays... Et que je retrouve toutes mes heures d'allemand.

domino

lundi, 16 avril 2007

La liste... (voir lien).

A l'agrégation interne, il n'y a qu'une admise sur 5 admissibles dans mon académie. Je la félicite car c'était aussi d"après moi la meilleure des cinq admissibles. Le jury d'oral ne s'est pas trompé.

Celles qui m'ont snobée (harcelée?) toute l'année, soit en ne répondant pas à mes questions, soit en me disant de ne pas m'asseoir à coté d'elle, considérant que j'étais en trop, ne l'ont pas eu.

L'allemande non plus. Mais elle n'avait pas été à l'université. Elle n'allait qu'à la didactique.

J'ai remarqué d'ailleurs que ces dames, qui préparaient l'agrégation en même temps que moi à l'université, me répondaient et me parlaient lorsqu'elles étaient sans leurs "copines", mais ne me parlaient jamais en présence de leur "copines".

Le problème est qu'elles risquent peut-être encore de se placer devant moi, si je repasse l'interne l'année prochaine.

Celle du CAER-PA (agrégation du privé) n'est pas admise non plus, mais elle est quand même dans les 4 premières puisqu'il n'y avait que 4 admissibles pour toute la France. Les deux lauréats sont un allemand et une allemande et elle est française. Elle avait peut-être plus de mérite. Mais elle n'était pas à la formation en didactique. C'est difficile pour les candidats du privé d'obtenir la formation en didactique. Ils doivent faire longtemps à l'avance une demande de financement à l'ARPEC.

Le problème, c'est que je vais -peut-être- toutes les revoir à la formation et à l'université l'année prochaine. Des réjouissances en perspective ! Et qu'elles seront peut-être encore placées devant moi au classement de l'écrit.

Cette année, elles ont commencé à me sourire, et à être sympa, à partir du moment où elles ont su qu'elles étaient admissibles et qu'elles savaient que je ne l'étais pas -c'est à dire après les résultats de l'écrit  (Vous voyez que j'ai continué ma formation malgré tout).

Ah ! Pourquoi n'ont-elles pas eu leur agrégation.... ?  Je vais devoir les revoir...  à moins que... (Chut!)...

Ceci dit, je m'entends très bien avec la plupart des étudiants de CAPES, surtout avec les étudiantes, qui ont cours en même temps que nous.

Bon, je n'ai pas mis de nom. Personne n'est visé. Vous ne connaissez pas mon académie non plus ! Donc, je suis inattaquable.

Parmi celles qui avions suivi les deux formations (universitaire et didactique), nous ne sommes que deux à avoir échoué à l'écrit.

Dans les autres académies, la candidate qui a presque le même nom et surtout presque les mêmes prénoms que moi doit exister vraiment puisqu'elle est admise (ex aequo sur  les deux dernières places du classement des admis).

Par contre, celle qui avait emprunté un prénom à notre ami Evariste, blogueur de renom qui commente parfois cet i-grimoire, et avait presque le nom de notre ministre de l'Education Nationale, n'a pas réussi l'oral.

La proportion de germanophones parmi les lauréats a légèrement diminué, sans compter les germanophones "cachés" derrière des noms et prénom français, je dénombre 12 germanophones sur les 25 lauréats, ce qui ramène la proportion qui était de 66% l'an dernier, à un peu moins de 50%,

Je suis francophone, mais on ne l'entend pratiquement pas quand je parle allemand, on m'a dit que je parlerais allemand comme une Allemande du Sud, enfin, cela dépend, une fois, dans l'anienne RDA, on m'a dit que je serais de la côte (de la Baltique! Et j'étais en visite dans le Meckemburg). Bref, on entend que je suis pas de la région allemande que je visite, mais on me place dans une autre région, ceci-dit,  on ne m'identifie jamais comme une francophone. C'est paraît-il à cause de mon oreille musicale.  Parfois, j'essaie d'imiter les accents régionaux bien que ce n'est pas ma langue maternelle, comme le bavarois, en roulant les rrrr, ou le thuringeois, ou celui de Saxe-Anhalt, où j'ai beaucoup d'amis. Je comprends aussi le Sarrois, car j'ai été beaucoup là-bas en milieu dialectophone à partir de l'âge de 23 ans seulement. Et je comprends un peu l'Alsacien du Sundgau (haut-alémanique). J'identifie le sens de la conversation. Car, je suis allée 7 fois là-bas pendant 10 jours à des stages de musique. PAr contre, je ne comprends moins bien le bas alémanique parlé dans le reste du Haut-Rhin. Quand j'étais jeune (jeune mariée, aussi entre 23 et 30 ans), sur les campings, je comprenais le Suisse Allemand, car je discutais avec les suisses sllemands qui étaient sur les campings sans qu'ils ne doivent passer au Hochdeutsch pour se faire comprendre de moi. Mais je ne comprends plus aussi bien le suisse-sllemand maintenant, il faut dire que je ne suis pas allée  en Suisse récemment (il faut changer l'argent!).

Ce qui serait bien, ce serait de parler les dialectes. Je connaissais un allemand d'origine écossaise qui, professeur d'anglais et de français en Allemagne, parlait le patois du Nord de la France couramment pour avoir été souvent chez des amis dans la région de Saint Omer.

J'ai connu aussi un autre allemand, professeur d'université, qui sait parler tous les dialectes allemands et imite parfaitement les accents régionaux français.

domino

 

Des allemands en tête d'un hit-parade français !

Tokio Hotel, le jeune groupe allemand phare, place actuellement deux titres en tête du hit-parade vidéo Yahoo-France :

1) Durch den Monsum (A travers la mousson) de son premier LP (Les quatre garçons avaient entre 16 et 19 ans lors de l'enregistrement de ce LP).

2) Übers Ende der Welt (Par delà la fin du monde) de leur second LP, en cours de parution (vidéo un peu du style Métropolis)

16) A la 16ème place on trouve le titre qui a le plus de succès dans leur premier album : Schrei (le cri). En hausse puique Schrei était auparavant à la 19ème place.

Ainsi Tokio Hotel place trois de ses titres en tête d'un Hit-Parade vidéo en France. De quoi faire pour les professeurs d'allemand! Cela vaut la peine en effet d'étudier leurs textes, qui relativement simples ont beaucoup de profondeur. Un questionnement sur la vie.

Au départ le chanteur Bill, s'était inspiré de la chanteuse Nena (Vous vous souvenez? 99 Luftballons) et a gardé ce look androgyne qu'il a acquis en imitant la chanteuse.

En tout cas, le fait assez rare, d'un groupe allemand qui ne soit pas aussi le sujet de scandales que Rammstein, se place en tête d'un hit-parade français et ceci avec l'or et l'argent.

D'autres groupes complètement inconnus en France existent, un peu moins récents, des groupes aux noms évocateurs, en voici trois : Pur (pur), Echt (vrai), Ideal (idéal). On cherche la perfection Outre-Rhin.

domino