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dimanche, 15 avril 2012

La Sarpénie va-t-elle durer?

Roman-théâtre

Du journal de Doofie

Vous savez que mes amies et moi, nous vivons en Sarpénie. Mais peut-être plus pour longtemps, ce pays va peut-être bientôt, grâce à des élections prochaines, changer de nom, car ce sont les électeurs qui en fonction du nouvel empereur ou de la nouvelle impératrice, vont choisir le nouveau nom.

A notre avis quatre noms sont possibles, soit le pays restera la Sarpénie, soit il deviendra la Marpénie, soit il deviendra quelque chose comme la Hollandie, mais il y a déjà la Hollande, alors, il faudra faire jouer son imagination pour trouver un autre nom, soit, il y a la petite qui monte et qui parle un peu comme le blog de domino,notre auteure,, l'auteur de nos jours de personnages de roman-théatre,  bien que celle-ci ne pense pas faire de politique, mais pour les retraites, elle est d'accord avec elle qu'elles sont trop faibles, la Artaudie, à moins que écoutant notre coeur qui soutient les oiseaux, nous nous retrouvions dans le Pays Joly. On dit que notre pays est beau, alors si en plus, il était joli...

Bon, voilà, le pays va changer de nom, voilà ce qui va se passer s'il devient la Marpénie ou la Laplumie. L'impératrice Océane Laplume* a d'ores et déjà décidé ceci :

"Tous ceux qui ont des ancêtres étrangers juqu'à la quatrième génération devront quitter le pays, et pas seulement les étrangers d'autres continents, mais aussi les étrangers de ce continent.

Par exemple, Doofie, Dummie, Sottie, Bêtie et leurs amies devront quitter le pays. En effet, j'ai fait une enquête sur elles. Leurs arrière grand-parents pour quatre d'entre eux sur les huit étaient des étrangers et non des moindres, des Flawalles , d'un pays limitrophe de la Sarpénie, pardon, la future Marpénie, et pas des walles parlant  français, mais des flames parlant hollandien. Ils sont arrivés dans le Nord du Pays lorsque ne trouvant plus de travail en Flawallie, ils ont envahi les villes textiles du Nord...  c'était entre 1870 et 1880. Avant la naissance de ses grand-parents paternels qui sont donc marpènes, mais nous irons jusqu'à la quatrième génération.

Pour leurs  grand-pères maternels, nous avons vu que son arrière grand père parlait un patois d'origine française et qu'il était français depuis une ou deux génrations, mais nous n'irons pas juqu'à la sixième génération...

Pour leurs grand-mère maternelles, le problème se complique, car la région dont elle est issue parle encore aujorud'hui dans ses villages, une langue éttrangère pour nous en Marpénie, j'ai d'ailleurs décidé que comme sous Fules Jerry, dans l'"école républicaine, ces langues étrangères seront interdites d'enseignement et les parents surpris à parler ces dialectes à leurs enfants iront en prison. Leurs grand-mères maternelles sont devenues françaises en 1918, mais auparavant, elles étaient bien germaines et dépendaient d'un empereur qui a fait la guerre à la future Marpénie ou Laplumie. Les pères de leurs grand-mères ont été peut-être français dans leur enfance car nés avant 1870, mais ils ont été très vite obligés dans leur enfance d'apprendre à l'école que des langues étrangères au français. En 1918, sa grand-mère qui ne parlait pas encore un mot de français a appris le français avec un dictionnaire, car elle est venue habiter à Paris. Elle en a gardé toute sa vie un très fort accent. Mais n'a pas parlé son dialecte à ses petits enfants (ni à ses enfants d'ailleurs:)

Comme Bêtie, Doofie, Dummie, Sottie et Cie ont six arrière-grand-parents que nous considérons comme étrangers, eles devront partir en Flawallie dans les 15 jours qui suivront mon élection. D'iailleurs leurs soeurs qui se sont mariées avec des Flawalles sont rentrées au pays depuis longtemps.

L'interview

La journaliste : Et que faire alors des habitants de la région où sont nées les grand-mères maternelles de Doofie, Dummie, Sottie, Bêtie,  et Cie? Là où l'on parlait un dialecte insupportable aux oreilles de Madame Océane Laplume?

Océane Laplume : Et bien les habitants de souche de la région, ceux dont les grand-parents et arrière grand-parents parlent ce dialecte et a forteriori...

La journaliste : Mais ovus parlez latin, Madame, c'est une langue étrangère...

Océane Laplume : A forteriori, disais-je, cessez de m'interrompre...  quelle impertinence! Donc, ceux précédemment cités, devront quitter leur région et aller soit en Cantonie, soit en Germanie. Quant à la région, elle sera repeuplée par des bons Marpènes ou Laplumiens, comme Monsieur JeSaisTout, dont les parents avaient élu domicile là-bas, alors qu'ils n'étaient pas originaires de cette région, lui, originaire en réalité du grand ouest, là où l'on parle le bon Marpène ou le bon Laplumien,  aura le droit de rester là-bas... ou de s'y réinstaller puisqu'il y a une maison héritée de ses parents et qu'il sera bientôt en retraite. C'est d'ailleurs son intention d'y retourner, même si je ne suis pas élue. Et de toutes façons, il soutient mon élection! C'est de notoriété publique.

.....................

Il n'est pas du même bord que nous, malheureusement... d'ailleurs on se demande parfois s'il ne travaille pas aux renseignements généraux, en plus de son métier de prof, étant chargé de renseigner ceux-ci sur les idées politiques de ses collègues... bref, nous savons que sans être du tout de ce bord là, il aime le KGB et la Stasi, les casquettes de Vopos, mais il aime aussi la CIA, et en règle générale tout ce qui est service de renseignements et uniformes "dictatoriaux". Et pourtant il est prof dans un pays qui est encore anti-raciste, et il parle de collègues "typés" et n'a jamais été sanctionné pour les idées qu'il véhicule. Il n'a pas beaucoup d'autorité et aime les régimes politiques forts. C'est lui même qui le dit publiquement ou qui le disait en salle des professeurs quand j'enseignais dans le même lycée que lui, je l'ai cotoyé dix ans, je le connais par coeur.

On voit bien que le pays où je vis est plein de contradictions, mon père était un bon Sarpénien, mais à l'époque la Sarpénie s'appelait la Gaulle, le bon empereur général qui avait sauvé la Gaulle de la diictature, mais est devenu pour certaines étudiants encore aujourd'hui, le symbole même de la dictature à cause de 68, révolution qui l'a fait se contredire, et moi je suis, sous le régime de l'empereur Entreboue, une mauvaise Sarpénienne, car je le vois à mes notes administratives et Cie..

Bon, alors Dummie, Sottie, moi, et Cie on apporte déjà nos affaires pas loin de la frontière de Flawallie, chez Bêtie, au cas où l'on devrait partir dans les 15 jours après les élections, mais même de la Flawallie, on pourra toujours écrire des blogs qui toucheront les Marpéniens ou Laplumiens.

On fera comme l'empereur de Gaulle a fait au milieu du siècle précédent, on sera la voix de la Gaulie!

Doofie

(Les idées de Doofie n'engagent qu'elle même, masi dans un certains ses, certaines choses dans ce qu'elle dit pourraient  être vraies, sans que j'adhère totalement à tout..enfin, voyons... )

domino

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*Rien à voir avec l'une de nos connaissances récentes s'appelant Océane, car ce personnage était déjà crée dans mon roman-théâtre plusieurs années avant de faire sa connaissance.

mercredi, 05 novembre 2008

Obama président

Cette fois-ci, c'est Obama qui a gagné. Obama est un démocrate, c'est la démocratie qui a gagné. Vive la démocratie!

domino

 

Lien :

Barack Obame, président.

samedi, 12 mai 2007

Les scandales continuent....

Vous savez tous que la politique de domino, la journaliste alternative, c'est de ne pas faire de politique et de se situer en dehors de la mélée, au-dessus de tout ça, et de superviser le tout, un peu comme un Bon Dieu qui regarderait de là-haut l'ensemble des 12 candidats et de leurs partis, en pesant pour chacun dans sa balance le Pour et le Contre et en ne trouvant pas vraiment chaussure à son pied.

Et voilà que l'élection passée, les scandales continuent.

Un président pas encore investi est conspué par les étudiants....

Sa concurrente déçue faisant un procès à des biographes...

Etc... Etc... Bref, la nouvelle politique des plus jeunes que nous, nous réserve bien des surprises.

Savez vous ce que dit l'étranger de la France? Lisez le/la  Zeit. En fait c'est "die Zeit", mais il paraît qu'il faut dire le Zeit, parce que l'on dit le Journal, tout comme on dit le SPD parce que l'on dit le parti en français (traduction de die Partei).

Le grand défaut de nos politiciens est de ne pas lire suffisamment la presse étrangère. Ils ne savent pas avant les élections ce que l'on pense d'eux à l'étranger (si tant soit peu que l'on peut parler d'étranger pour le reste de l'Europe, puisque nous sommes dans le même pays). On peut constater le même défaut chez les électeurs.

Dans le Zeit (et pas la Zeit, puisqu'il faut dire le Zeit), j'ai lu un article dans lequel on jugeait que aucun des deux candidats arrivé en finale ne faisait le poids. Aucun des deux ne ferait, selon eux, le poids dans la politique internationale, et pour représenter la France à l'étranger. Or le rôle d'un président ou d'une présidente est de représenter la France à l'étranger.

Il n'y a pas en France actuellement de politicien qui ferait le poids sur la scène internationale comme un de Gaulle ou un Mitterand, des personalités forgées dans les affres de la guerre. Il n'y a pas quelqu'un comme ceux de la génération qui  a fait la grandeur de la France à l'étranger, et a été capable de faire le poids face à des personnages devenus historiques comme Churchill, Adenauer ou Willy Brandt,

Les français connaissent peu les langues. Ils lisent peu les journaux étrangers et ne savent que peu déchiffrer ce qui y est écrit. Je ne sais pas si aucun de nos candidats parlait allemand.

Dans ma génération qui a râté le coche, celle de l'après-guerre, la génération d'entre deux, il y avait des personnes qui parlaient couramment allemand, ils ont préféré faire de la politique en Allemagne, devenir maire de Francfort et député européen, comme Daniel Cohn-Bendit.

Ce que le français oublie souvent, c'est qu'un président n'est pas un premier ministre qui s'occupe davantage de politique intérieure, un président a surtout le rôle d'assister aux cérémonies, de voyager de par le monde pour représenter son pays, de discuter d'égal à égal avec les présidents des plus grands pays. Et l'étranger estime qu'il n'y a plus personne en France capable de jouer ce rôle. Les candidats les plus agés qui sont nés dans la mouvance contestataire des années 60 sont malheureusement aux extrèmes. Ils sont les candidats de la protestation, pas de la représentation.

Peut-être que les jeunes politiciens actuels veilliront d'une bonne façon et au lieu de s'attarder aux affaires personnelles, regarderont plus loin que les frontières de leur pays et les questions sans cesse ressassées par l'actualité telles que l'Irak ou l'entrée de la Turquie en Europe, l'Islamisme.

Certes, la donne politique a changé depuis que le bloc de l'Est est tombé, depuis que l'Europe n'est plus coupée en deux comme dans notre jeunesse. Je me souviens que je n'avais pas froid aux yeux lorsque je traversais la frontière inter-allemande à l'âge de 24 ans pour la première fois. Il fallait le vouloir, traverser le rideau de fer quand on était deux jeunes profs d'allemnand avec leurs sacs à dos et ma guitare. Et le faire une dizaine de fois, parce que c'était pas cher pour perfectionner notre allemand.

Ceci me permet quand même maintenant de faire une bonne interprète pour les maires de l'ancienne RDA qui lorsqu'ils parlent de leurs ancien pays, ne disent pas comme les germanistes français "die ehemalige DDR", l'ancienne RDA, mais bien "zu DDR-Zeiten", "zur Zeit der DDR" (à l'époque de la RDA) ou plus simplement "in der DDR war es so..." (en RDA c'était ainsi). Pour eux, elle n'est pas ancienne. Pour leur partie actuelle de l'Allemagne ils ne disent pas, "die neuen Bundesländer", comme les germanistes français (les nouveaux Länder de l'Est), car en fait ces Länder existaient avant la guerre, mais ils disent : "Im Osten Deutschlands", tout simplement comme on dirait à l'Est de la France, ils disent à l'Est de l'Allemagne, ce qui estompe la différence avec l'Ouest.

Ce qu'on est arriéré, nous les germanistes français, si on ne comprend pas ce pays de l'intérieur. L'Est de l'Allemagne.

De jeunes germanistes me posent souvent des questions sur ce pays où dans les années 70, en tant que français, on retrouvait son enfance des années 50 avec les rues et les places pavées. Sur ce pays où chaque personne qui a pris la peine de le visiter assez longuement ressent de la N'Ostalgie*, même sans y avoir vécu, même sans attache familiale là-bas. Qui peut comprendre les racines d'Angela Merkel, une femme de l'Est de l'Allemagne, sans avoir connu ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse? Sans avoir vu le monde occidental à l'envers, assis dans la Wohnzimmer des amis, derrière une petite télé en noir et blanc, qui vous montrait la publicité de l'Est, sans avoir été à l'Intershop leur acheter des cadeaux avec nos devises (il fallait dépenser 13 Mark par personne et par jour...)?

Et il y avait moins de police dans la gare d'Erfurt (s'il n'y en a jamais eu, je me souviens y avoir rencontré tout au plus 1 ou 2 Vopos*), située quelques dizaines de kilomètres derrière le rideau de fer, qu'il n'y en a actuellement dans la gare de Grande Préfecture Française.

Et cet humour, celui de la revue satirique Eulenspiegel et des Kabarett où l'on mettait en boîte les sbires du parti, et cette bonhommie qui est restée...

domino

* N'Ostalgie : mot calqué sur le mot Nostalgie, d'origine française, signifiant la Nostalgie. On met un N apostrophe (N') pour souligner le mot OST qui veut dire EST. Ce mot N'Ostalgie signifie la N'Ostalgie de l'Est.

* Vopo : Volkspolizist ou "policier du peuple". "Die Volkspolizei" était le nom officiel de la police Est Alemande. On ne les voyait jamais dans les campagnes, sauf aux abords de la frontière où ils contrôlaient les passeports des voitures étrangères juste avant le no man's land où ne roulaient plus que des voitures de l'Ouest qui entraient en RDA ou sortaient de RDA. Dans les grandes villes, on les voyaient deux par deux, à pied, seulement en soirée et dans la nuit, où ils s'occupaient de la sécurité (empêcher les agressions), les femmes pouvaient se promener seule la nuit sans crainte, Ils s'occupaient aussi de la circulation routière et dressaient les contraventions (parking, vitesse limitée à 100km/h sur l'autoroute). Ils aidaient aussi les gens. Par exemple, ils m'ont ramené ma roue de secours oubliée dehors, à coté de la voiture,  après une réparation de mon moteur par un collègue français (au Symposium de Halle). Ils ont juste secoué la tête en souriant ! Sinon, on ne les voyait pas.

Ceci-dit il fallait faire sa déclaration d'arrivée au bureau de la Volkspolizei (mais mon époux le faisait pour nous deux, je ne me déplaçais pas à la Volkspolizei), et avant de repartir, pour la validation du visa et montrer les tickets de change pour montrer qu'on avait bien changé les 13 marks par jour et par personne. On n'avait pas le change obligatoire à faire lorsqu'on était en voyage "officiel" : cours d'été (Sommerkurs) ou Symposium, et les passeports étaient ramassés sur place, on y mettait les tampons, et on nous les rendait juste ensuite.

dimanche, 29 avril 2007

Sur Haut et Fort qui éliriez-vous ?

Il y a eu certes 12 candidats à l'élection présidentielle, et aujourd'hui il n'y en a plus que deux. Mais passons à autre chose....

Si vous deviez élire une présidente ou un président parmi les bloggueuses et les bloggueurs (ou les i-grimoiriennes et i-grimoiriens) d'HAUT et FORT, qui choisiriez vous ?

 M'élire n'est pas une obligation, vous pouvez choisir quelqu'un d"autre sans me faire de la peine, je comprendrai.

domino

samedi, 28 avril 2007

Scandaleuses élections 2007...

Pensée du jour :

Il n'y a jamais eu de plus scandaleuses élections que ces élections à scandales !!!!

 

Up-to-date du lendemain : Cette déclaration ne m'a pas fait avoir de lecteurs en plus, j'ai eu 6 lecteurs en moins que le jour précédent ! C'est vrai qu'il fait beau.

lundi, 23 avril 2007

Lendemain d'élections...

Les élections sont passées, du moins le premier tour, et bien, le fait que la future dictature a perdu des points, ça m'a requinquée d'un coup.

Avant je me voyais déjà passer la frontière avec armes et bagages, pas que je serais étrangère, non, je suis de cette région, de ce pays, mais parce que vous comprenez avec tout ce que j'écris... je me voyais déjà passer la frontière. Avec mes guitares, mon épinette, mon canari, et mon ordinateur. Mes nounours et mes poupées. Quelques livres, quelques disques, bref, tout ce qu'on emmenerait sur une île déserte. J'étais prête à m'exiler. Avec mon mari sous le bras, s'il avait voulu.

Vous comprenez, nous les germanistes, on parle toujours des Brecht, et même des Thomas Mann exilés, des Hans et Sophie Scholl.

Tout à coup, je me sens mieux, beaucoup plus légère, je sens enfin que le printemps est arrivé. Puisse ce printemps arriver vraiment sur notre beau pays... Et que je retrouve toutes mes heures d'allemand.

domino