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lundi, 16 avril 2007

La liste... (voir lien).

A l'agrégation interne, il n'y a qu'une admise sur 5 admissibles dans mon académie. Je la félicite car c'était aussi d"après moi la meilleure des cinq admissibles. Le jury d'oral ne s'est pas trompé.

Celles qui m'ont snobée (harcelée?) toute l'année, soit en ne répondant pas à mes questions, soit en me disant de ne pas m'asseoir à coté d'elle, considérant que j'étais en trop, ne l'ont pas eu.

L'allemande non plus. Mais elle n'avait pas été à l'université. Elle n'allait qu'à la didactique.

J'ai remarqué d'ailleurs que ces dames, qui préparaient l'agrégation en même temps que moi à l'université, me répondaient et me parlaient lorsqu'elles étaient sans leurs "copines", mais ne me parlaient jamais en présence de leur "copines".

Le problème est qu'elles risquent peut-être encore de se placer devant moi, si je repasse l'interne l'année prochaine.

Celle du CAER-PA (agrégation du privé) n'est pas admise non plus, mais elle est quand même dans les 4 premières puisqu'il n'y avait que 4 admissibles pour toute la France. Les deux lauréats sont un allemand et une allemande et elle est française. Elle avait peut-être plus de mérite. Mais elle n'était pas à la formation en didactique. C'est difficile pour les candidats du privé d'obtenir la formation en didactique. Ils doivent faire longtemps à l'avance une demande de financement à l'ARPEC.

Le problème, c'est que je vais -peut-être- toutes les revoir à la formation et à l'université l'année prochaine. Des réjouissances en perspective ! Et qu'elles seront peut-être encore placées devant moi au classement de l'écrit.

Cette année, elles ont commencé à me sourire, et à être sympa, à partir du moment où elles ont su qu'elles étaient admissibles et qu'elles savaient que je ne l'étais pas -c'est à dire après les résultats de l'écrit  (Vous voyez que j'ai continué ma formation malgré tout).

Ah ! Pourquoi n'ont-elles pas eu leur agrégation.... ?  Je vais devoir les revoir...  à moins que... (Chut!)...

Ceci dit, je m'entends très bien avec la plupart des étudiants de CAPES, surtout avec les étudiantes, qui ont cours en même temps que nous.

Bon, je n'ai pas mis de nom. Personne n'est visé. Vous ne connaissez pas mon académie non plus ! Donc, je suis inattaquable.

Parmi celles qui avions suivi les deux formations (universitaire et didactique), nous ne sommes que deux à avoir échoué à l'écrit.

Dans les autres académies, la candidate qui a presque le même nom et surtout presque les mêmes prénoms que moi doit exister vraiment puisqu'elle est admise (ex aequo sur  les deux dernières places du classement des admis).

Par contre, celle qui avait emprunté un prénom à notre ami Evariste, blogueur de renom qui commente parfois cet i-grimoire, et avait presque le nom de notre ministre de l'Education Nationale, n'a pas réussi l'oral.

La proportion de germanophones parmi les lauréats a légèrement diminué, sans compter les germanophones "cachés" derrière des noms et prénom français, je dénombre 12 germanophones sur les 25 lauréats, ce qui ramène la proportion qui était de 66% l'an dernier, à un peu moins de 50%,

Je suis francophone, mais on ne l'entend pratiquement pas quand je parle allemand, on m'a dit que je parlerais allemand comme une Allemande du Sud, enfin, cela dépend, une fois, dans l'anienne RDA, on m'a dit que je serais de la côte (de la Baltique! Et j'étais en visite dans le Meckemburg). Bref, on entend que je suis pas de la région allemande que je visite, mais on me place dans une autre région, ceci-dit,  on ne m'identifie jamais comme une francophone. C'est paraît-il à cause de mon oreille musicale.  Parfois, j'essaie d'imiter les accents régionaux bien que ce n'est pas ma langue maternelle, comme le bavarois, en roulant les rrrr, ou le thuringeois, ou celui de Saxe-Anhalt, où j'ai beaucoup d'amis. Je comprends aussi le Sarrois, car j'ai été beaucoup là-bas en milieu dialectophone à partir de l'âge de 23 ans seulement. Et je comprends un peu l'Alsacien du Sundgau (haut-alémanique). J'identifie le sens de la conversation. Car, je suis allée 7 fois là-bas pendant 10 jours à des stages de musique. PAr contre, je ne comprends moins bien le bas alémanique parlé dans le reste du Haut-Rhin. Quand j'étais jeune (jeune mariée, aussi entre 23 et 30 ans), sur les campings, je comprenais le Suisse Allemand, car je discutais avec les suisses sllemands qui étaient sur les campings sans qu'ils ne doivent passer au Hochdeutsch pour se faire comprendre de moi. Mais je ne comprends plus aussi bien le suisse-sllemand maintenant, il faut dire que je ne suis pas allée  en Suisse récemment (il faut changer l'argent!).

Ce qui serait bien, ce serait de parler les dialectes. Je connaissais un allemand d'origine écossaise qui, professeur d'anglais et de français en Allemagne, parlait le patois du Nord de la France couramment pour avoir été souvent chez des amis dans la région de Saint Omer.

J'ai connu aussi un autre allemand, professeur d'université, qui sait parler tous les dialectes allemands et imite parfaitement les accents régionaux français.

domino

 

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