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vendredi, 22 juin 2007

Titeuf au CDI...

Je ne sais plus qui c'était ou si c'était un rêve que je faisais sur le CDI. Quelqu'un m'a demandé "Vous aimez bien Astérix?" 'Jai répondu "Oui!". Vous aimez bien "Tintin"? J'ai répondu "Oui!". Vous aimez bien "Les Stroumpfs?" j'ai répondu "Oui!"

Vous aimez bien "Titeuf" ? J'ai répondu oui, mais je ne le vois pas au CDI ! (dans le sens, Titeuf n'est pas assez correct pour le CDI...).

Ah ! Je vois cela déjà d'ici... J'en ai d'ailleurs peut-être rêvé cette nuit. Dans mon rêve, il y avait sur le présentoir des BD du CDI, "Titeuf au CDI".... Quoiqu'il y a quelquefois des jeunes filles qui cherchent des livres sur la santé des adolescentes. ça pourrait leur servir.

Bon, passons....

domino

Le complexe de culpabilité...

L'ennui est que quand quelqu'un est convoqué à la médecine du rectorat, et que l'on apprend que c'est de la faute de ses collègues, ses collègues commencent à se faire des complexes de culpabilité (car ils ne sont pas tous insensibles et harceleurs). Ceci est valable si le prof est connu, s'il est depuis dix ans dans l'établissement.

Avec les TZR, la tâche est plus facile, on les convoque pendant les grandes vacances, ils disparaissent et on croit qu'ils ont été mutés. Très bien pour cacher que le professeur a été mis en congé maladie "d'office", contre son consentement.

On ne vous voit plus l'année suivante? Vous étiez seulement peut être en suppléance ou rattaché ailleurs. Personne parmi vos collègues n'a compris que vous aviez un gros problème administratif. Alors faites plus attention à vos collègues de passage. Renseignez-vous sur eux, pour voir s'ils n'ont pas été mis à pied.

Mais savez-vous que ces médecins essaient de vous impressioner en utilisant l'intimidation. En 2002 on m'a menacée de sanctions administratives si je ne faisais pas moi-même la lettre de demande de congé. En 2005, je n'ai même pas répondu à une convocation, j'ai continué à travailler, je ne sais pas si j'ai eu un blâme, je ne vais jamais voir mon dossier, je pourrais en faire une dépression si je voyais tous les mensonges qu'il y a dedans. On y garde tout depuis le début de la carrière. Je l'avais vu de l'extérieur à la médecine du rectorat en 2002. Il faisait au moins 50 cm d'épaisseur. Et avec tous les rapports que divers principaux, principales et personnels ATOSS ont fait sur moi, il doit faire actuellement 1 mètre d'épaisseur. Il est peut-être en plusieurs tomes.

Si vous êtes élèves ou étudiants, vous devez vous dire "On traite les professeurs comme des élèves". Pire que cela : dans un dossier d'élèves, les rapports de professeurs restent un an. Ils sont enlevés au bout d'un an du dossier. Alors que pour les profs, si un parent d'élèves fait une lettre pour expliquer que votre méthode pédagogique est trop moderne pour lui, que les méthodes traditionnelles avaient du bon, que lui, quand il était élève, il n'a pas appris comme vous apprenez à son fils, tout cela restera dans votre dossier et 30 ans, presque 40 ans plus tard on vous dira par exemple lors d'une inspection ou de la remise d'une note administrative : "Oui, mais vous voyez en 1984.... on avait dit cela de vous.... c'est toujours vrai aujourd'hui".

C'est pour cela, je dis tant que je peux aux jeunes : "Faites la grève du métier de prof. Ne soyez pas professeurs. Sinon vous aurez beau adorer votre métier vis à vis des élèves, vous serez toujours brimés par votre administration et rendus dépressifs par votre administration. Vous perdrez autorité et assurance à cause de votre administration.

domino

A propos de tout cela...

A propos de tous les articles que je vous ai écrit hier, je dois simplement dire qu' à tout cela il y a une solution simple : me changer d' établissement de rattachement, administratif,  puisque si je n'ai réellement pas obtenu satisfaction pour ma mutation, et que je garde la même zone de remplacement, pour m'ôter des griffes de ma principale, au lieu de me mettre en congé maladie pour un an, il vaut mieux trouver quelque part un principal ou un proviseur plus conciliant. Et qui a  moins d'oeuillères, et ne pas lui donner le négatif de mon dossier qui influence tous les proviseurs et principaux négativement à mon propos avant même que je n'arrive, et bien lui faire comprendre que je suis bi-admissible à l'agrégation d'allemand et pas documentaliste.

La principale avait un a-priori positif sur moi au départ, et lorsqu'elle a lu mon dossier de TZR où l'on a tenu compte comme la plupart du temps dans l'enseignement que du mauvais et pas du positif, le mauvais concernant la plupart du temps des rapports faits par les agents de service sur mes départs tardifs, sur des choses vexantes que je leur aurais dites... etc... Et aussi des rapports de collègues sur moi,.... Personnellement, je n'ai jamais écrit de rapports nominatifs sur mes collègues, ni fait écrire des élèves contre eux, comme ce fut le cas pour une prof principale dans Lycée Où Je Suis Restée Dix Ans, qui a profité de la préparation des conseils de classe pour dire à tous les élèves de la classe "Ecrivez tout ce que vous avez à redire sur Mme domino", cela m"avait été rapporté par des élèves qui m'aimaient bien, et qui à la fin de l'année m'ont écrit des poèmes pour s'excuser d'avoir du écrire du négatif sur moi (c'était des secondes).

Ceci dit cette année, je pense n'avoir eu aucun problème avec les élèves. Ils ont juste râlé pour les fiches de lecture et pour les fiches de recherche sur ordinateur à remplir, parce que ça leur prenait 2 minutes par heure sur leur temps de CDI, mais ce sont surtout les élèves qui venaient "faire des jeux" ou "lire des BD" qui râlaient. On peut bien évaluer là leur sérieux. Je leur ai appris à chuchoter pour les travaux de groupe; plutôt que de parler tout haut en se gênant mutuellement, et en ayant la tête grosse comme une citrouille à la fin de l'heure; et à la longue c'est devenu un jeu de chuchoter plutôt que de parler tout haut, car on avait l'impression qu'ils n'avaient jamais chuchoté de leur vie, et qu'ils découvraient cette façon de parler, et que jusqu'ici ils s'étaient toujours exprimé en parlant fort.

Peu à peu d'ailleurs, tout le collège devenait plus silencieux.

J'ai du au début de l'année, remettre les élèves de ma gentille jeune collègue à leur place, parce qu'ils lui répondaient (au sens négatif du terme) pendant les cours de français qu'elle donnait dans le CDI. Elles prenaient des demi-groupes de classes de collègues qui pendant ce temps là se trouvaient soulagés de la moitié de leur classe. Les deux premiers trimestres elle criait sur les élèves et les faisait sanctionner beaucoup par la CPE. Ensuite, elle a peut-être appris de moi que la douceur était plus payante, et comment on pouvait s'en sortir sans donner une seule sanction de l'année (j'ai du seulement renvoyer en permanence d'où ils venaient un ou deux élèves par trimestre, et pourtant j'avais au moins deux fois par jour le Vendredi où les surveillants me fourguaient parfois tous leurs élèves, des classes réputées difficiles, mais je m'en sortais bien avec eux).

Le proviseur de Lycée Où Je Suis Restée Dix Ans, m'a reproché tout d'abord de ne pas punir suffisamment, donc j'ai commencé à punir plus et à en perdre un peu d'autorité, ensuite il m'a reproché de trop punir et de ne pas avoir d'autorité "naturelle". Puis quand il est venu dans ma classe le jour de l'inspection du 22 mars 2002, il m'a dit ensuite que finalement il était satisfait de l'inspection (l'inspecteur pas), qu'il ne m'avait pas imaginé comme "cela" avec les élèves.Par comme cela, il parlait de mon aisance dans mes rapports avec eux. Il avait imaginé que je faisais cours d'une façon timide, ce qui était loin d'être le cas. Je faisais même cours sans filet, c'est à dire avec ma préparation posée sur la table, sans que je ne la regarde jamais, car je savais ce qu'il y avait dedans, et en regardant toujours les élèves plutôt que ma préparation, alors que je sais que au moins mes deux collègues femmes faisaient cours d'une manière très directive, papier de questions en main. Ce que j'appelle un manque d'adaptation à la situation. Car si on pose des questions d'après un papier et pas d'après les besoins qui se font sentir momentanément dans la classe, c'est que l'on est complètement en dehors de son enseignement, que l'on fait cours pour soi-même et pas pour les élèves. Ou que l'on a pas suffisamment d'assurance et d'aisance dans sa matière pour quitter son papier. Seulement le problème est que si vous ne gardez pas votre préparation en main, certains élèves s'imaginent que vous ne préparez pas les cours, or c'est le contraire, arriver à se détacher de sa préparation et parler sans filet, en faisant quand même le cours complètement demande de dominer davantage son sujet ou son texte.

J'ai des collègues qui écrivent systématiquement sur leur préparation les mots du texte avec leurs articles et leurs pluriels de peur d'oublier les articles et les pluriels, qui en salle des profs demandent systématiquement : "Qu'est ce que cela veut dire, en montrant une expression simple comme par exemple "Siehste?"  (langage parlé) à la place de "Siehst du?" Pourtant il ne faut pas être grand prophète, pour en deviner le sens que l'on comprend d'emblée en l'entendant dire en Allemagne. Ils demandent l'article de mots en -ung ou en -schaft et sont profs d'allemand en lycée ! Abominable !

Voilà ce que je veux expliquer, que je ne suis pas un personnel "en difficulté', ni au niveau de la discipline, ni  au niveau linguistique. Mais on dirait toujours que les administrations essaient de me casser pour que j'aie ensuite moins d'assurance. On dirait qu'ils veulent se débarasser à tout prix des professeurs qui ont de la personnalité.

Dans mon ancien lycée de rattachement, la secrétaire du proviseur adjoint (les secrétaires avaient beaucoup de pouvoir là-bas), qui m'avait connue dans l'autre lycée au début des années 90, me confiaient beaucoup de missions (dans l'autre lycée au début des années 90, j'avais "donne toute satisfaction" comme appréciation. Que ne suis-je restée là-bas ! En fin d'année, elle me confiait des surveillances de bac, et elle m'a confié une surveillance de baccalauréat à faire dans une prison d'homme en deux demi-journées alors que je suis une femme. Je n'étais d'ailleurs pas obligée d'accepter, certains professeurs ne voulant pas y aller, parce qu'ils avaient peur, d'autres professeurs ne voulant pas y aller parce qu'ils étaient contre les prisons. Mais moi, je leur ai expliquer que faire passer le bac en prison, c'était aider le prisonnier pour sa réinsertion professionnelle.

Je suis d'ailleurs restée seule à surveiller le prisonnier pendant 4 heures, puis pendant deux heures. Dans la petite salle de classe au dessus de la cour où l'après-midi des prisonniers jouaient au foot. Une  secrétaire m'a expliqué que si les sirènes se mettaient en route on pouvait rester bloqués pendant toute une nuit. Imaginez un peu que les sirènes aient retenti le matin et que je ne puisse pas sortir à temps pour aller chercher les sujets de l'après-midi, on aurait du retarder ou reporter les épreuves du bac pour un seul prisonnier !

C'ette année, une ou deux élèves sont venues me rapporter que dans la cour de récréation, des élèves surtout garcçons se moquaient de mon embonpoint, mais ils n'ont jamais osé le faire devant moi, c'est ce que j'ai répondu aux élèves "S'ils ne se moquent pas ouvertement de moi, c'est qu'ils n'osent pas le faire, et donc qu'ils me craignent quand même."

domino

 

BD Les Profs

Moi, je ne comprends pas que la BD "Les Profs" soit agréée Education Nationale, si, si, j'ai lu ça sur la couverture d'une de ces BD, Un truc aussi caricatural se trouve dans les CDI de collège ! De quoi donner à nos gentilles petites têtes blondes et brunes une très mauvaise idée du métier de professeur.

Et l'élève Ducobu lui, il y est aussi avec sa Nénette qui est triste quand il prend la résolution de ne plus tricher, parce que dans ces moments là, elle n'a plus de copain. Non, mais vous vous rendez compte, la BD de l'élvève Ducobu, c'est une incitation à la tricherie, et en plus elle est mal dessinée !

ça dans les CDI de collège, ah non ! Si j'étais ministre de l'éducation nationale, je ferais immédiatement enlever ces BD des CDI de collèges et de lycée !!!!

[Ceci dit je n'aime pas les dessins de Spiderman et de Wolwerine également distribuées par les représentants en livres  qui font les CDI de collège. Ils forment le mauvais goût !]

Par contre, bravo pour les dessins de Black Beauty dans la collection Gallimard Jeunesse... Voilà des dessins un peu rétro, en couleurs légèrement sépia, bien dessinés. Voilà ce qu'il faut pour des sixièmes.

domino

Les médecins font pleurer...

Les médecins ne font pas pleurer que les enfants, ils font aussi pleurer les adultes...

Surtout quand ils s'appellent "médecins du rectorat". Tiens, ils me font pleurer moi.

Quand j'ai été convoquée il y a cinq ans (un quinquennat), par Médecine du Rectorat qui éxécutait une sanction rectorale contre moi, quand j'ai apprise que j'étais mise en congé, quand j'ai reçu le papier "Suite à votre entretien avec Mme le Dr ..., nous avons procédé à votre mise en congé, et votre cas sera examiné par le Comité Départemental....; etc...., quand j'ai reçu cette lettre, j'ai hurlé, hurlé, je n'avais pas de voisins d'un coté de la maison à cette époque là, et je pouvais encore laisser libre cours à mes hurlements et à mes pleurs. Je me suis tapée la tête contre les murs, tapée la tête contre les murs, tellement j'étais humiliée par cette lettre.

La femme médecin du rectorat m'avait dit : "Vous avez quelque chose à m'avouer". Et je n'ai jamais su quoi, je n'avais absolument rien à me reprocher.

Aujourd'hui, quand j'ai appris que j'étais de nouveau concoquée là-bas, j'ai failli hurler, et ma collègue a dit : "Chut !" On me dit toujours "Chut!" quand je pleure, et c'est lamentable, "il y a des élèves pas loin, ils pourraient t'entendre!". On, est dans une société bien policée qui ne tolète plus ni les pleurs ni les cris (et pourtant les élèves crient sous le préau, les élèves crient dans la cour, les élèves crient en remontant les couloirs...). J'ai quand même soufflé dans mes pleurs 'JE HAIS LA MEDECINE DU RECTORAT!".

C'est vrai, je hais la médecine du rectorat parce que c'est une médecine qui défend proviseurs et principaux en mettant en congé les gens que ces derniers n'aiment pas parce qu'ils leur disent (à ceux qui se disent supérieurs hierarchiques) leurs quatre vérités. C'est une médecine qui sanctionne tous les professeurs par des congés et des pertes de poste lorqu'ils ont osé répondre à leurs proviseurs et principaux. Même s'ils ont répondu comme moi, "Oh vous savez le concours de chef d'établissement, si je l'avais passé il y a dix ans quand j'avais encore un bon dossier, quand j'étais jury de BTS dans trois académies, je l'aurais eu largement. Vous êtes principale, si j'avais eu comme vous le goût de saquer mes collègues, je serais non pas principale, mais proviseure depuis longtemps".

D'ailleurs dans l' analyse de mon quotient intellectuel de 140, avec 92% des questions de logique réussies ( = QI de 146 en logique, presqu'autant qu'Einstein), ils est écrit que j'aurais fait une excellente administratrice, ou une excellente gestionnaire, donc, ce concours là, je suppose qu'il est plus facile que l'agrégation d'allemand, et que n'en déplaise à ma principale, je l'aurais eu.

domino

 

Le blog exutoire, non, à bas le Berufsverbot...

Bon, c'est un blog exutoire, d'accord ! Un blog qui sert à déverser mon amertume, d'accord !

Mais voici que certaines coïncidences troublantes me font dire : le harcèlement dont je suis victime est commandité par la droite sarozyste :

22 mars 2002, entre deux tours d'élections où au deuxième tour l'exrtrême droite est en ballotage contre la droite, inspection par un inspecteur sarlozyste ou lepéniste :

- "Vos élèves ne vous aiment pas".

- "Après 30 ans de carrière, vous avez fait une faute de débutante",

- "Si vous aviez vu, ce que j'ai vu moi",

- "Si j'étais parent, je ne vous confierai jamais mes enfants",

.... et pourtant ma principale actuelle cartée UMP, m'avait laissé son fils dans ma classe durant toute sa seconde...

... et pourtant, mis à part parler de la RDA, ce qui est obligatoire dans les cours d'allemand, je ne faisais pas de politique en classe, le prosélytisme dont avait parlé un collègue, mot repris par le proviseur d'alors,  n'étant ni religieux, ni politique, il s'agissait seulement du contraire de l'élitisme, parce que pour faire aimer l'allemand, je donnais soi-disant de trop bonnes notes aux élèves faibles.

Septembre 2002 : M. Sarkozy est premier ministre.

Je suis convoquée à la médecine du rectorat, mise en congé longue maladie. (= Mise à pied déguisée)

Septembre 2003 : toujours ère sarozyste, en CLM toujours, je suis mise en Zone de Remplacement avant ma reprise de travail qui s'effectue en octobre. Pour reprendre le travail, je dois adhérer à un syndicat dit de droite. Car, au moment de mon inspection, M. le Président Actuel, je n'étais même pas syndiquée.

Octobre 2003 : Ma reprise est prononcée (enfin) par le comité médical. J'ai du envoyer de nombreuses fois mon époux en éclaireur pour faire avancer le comité médical et faire hâter la reprise.

Galères de TZR : nominations comme CPE, services de rattachement en documentation (non volontaire, etc...) L'ancien jury de BTS que j'étais et de baccalauréat s'ennuie. En rattachement dans un lycée, seul le mois de juin devient interessant : surveillances de bac où je surveille avec des vrais profs du lycée, ambiance bac, concert de fin d'année avec élèves et profs du lycée.

Décembre 2004 : Nouvelles attaques de la médecine du rectorat alors que je n'ai pas de remplacements à effectuer, que je suis sur un service de rattachement informel (Fabrication d'un Centre de Ressources d'Allemand), et je m'entends bien jusqu'alors avec tout le monde dans ce lycée. "Vous éprouvez des difficultés dans votre enseignement..." Je réussi à faire ôter la convocation par un médecin en prouvant par A plus B que je ne peux éprouver de difficultés alors que je n'ai pas d'enseignement à faire. J'avais refusé une suppléance de CPE en novembre et c'est sans doute à cause de cela.

Mai 2007 : Depuis la victoire du Président Sarkozy, nouvelles attaques de la principale RPR qui m'avait pourtant bien accueillie au début de l'année, comme l'ancienne prof de son fils. Convocations au bureau, etc... Les convocations n'ont aucun rapport avec les élèves... ni avec mon travail proprement dit, mais avec les agents de service, qui trouvent que je reste trop longtemps le soir, et qui se sont sentis humiliés parce que j'ai demandé à ce qu'on ne prenne pas les papiers que j'ai installé sur les tables pour l'exposition. Aujourd'hui le maître ouvrier m'a encore souri et les techniciennes de surface (traduisez femmes de ménage) m'ont souri aussi. C'est vraiment bizarre. C'est la principale affabulatrice qui m'invente de mauvais rapports avec eux.

20 Juin 2007,  : La droite UMP a gagné les élections. Avec une moins forte majorité, mais elle a gagné quand même. Nouvelles convocations à la médecine du rectorat, en dehors des périodes scolaires, c'est à dire pendant les congés annuels pour que ma disparition de l'enseignement passe inaperçue.... Avec peut-être à la clef une mise au secret dans un hôpital psychiatrique comme dans l'Ex-URSS (les techniques dictatoriales qu'elles soient de droite ou de gauche sont toujours les mêmes).  Le goulag ? Qui sait ... dans lycée où j'ai travaillé dix ans, je voyais régulièrement disparâitre des collègues en cours d'année dont personne ne semblait se soucier, et quand on demandait où ils étaient , on répondait, ils doivent être malades... Donc, n'importe qui peut disparaître, n'est ce pas ? Heureusement que je suis mariée et que j'ai une famille, ce qui m'empêchera peut-être de disparaître à mon tour.

Les convocations à la médecine du rectorat ont été envoyée la veille des commissions paritaires  des mutations intra-académiques , ce qui m'a peut-être empêché d'avoir le poste en lycée espéré.

20 juin 2007, on essaie de me faire craquer en me convoquant à la médecine du rectorat. Ceci le jour des commissions paritaires de mutation. Un syndicat m'a annoncé que je n'en avais pas.

Résultat : dès que je vais dormir, je pleure, je pleure, je pleure, si fort que je suis obligée de fermer la fenêtre pour que les voisins ne m'entendent pas. Pour que les voisins ne m'entendent pas pleurer à cause de la convocation à la médecine du rectorat (avant de recevoir ces lettres harceleuses de la médecine du rectorat, je ne pleurai pas), pour que les voisins ne m'entendent pas mon mari souffle très fort : "Chut, chut". Je n'ai jamais pu pleurer à chaudes larmes quand on me fait des crasseries à cause des voisins. Au collège je ne peux pas pleurer quand je reçois cette lettre harceleuse de la médecine du rectorat (la preuve que c'est bien du harcèlement, c'est qu'ils me convoquent pendant les vacances), à cause des élèves et des collègues rapporteurs : "C'est bien la preuve qu'elle est malade, puisqu'elle pleure!" Je pleure à cause de vous, médecine du rectorat, c'est vous médecins du rectorat qui me rendez malade. Les médecins qui rendent malade, les sbires de l'UMP et du recteur !!!!!

A cause de vous, les médecins du rectorat que ma convocation soit en juillet (fin de l'année scolaire, le 4 juillet à midi, vous m'avez convoquée le 6, je serai partie en vacances ! ) ou en septembre, à cause de vous les médecins qui rendent malades, je vais passer des vacances atroces, deux mois atroces à pleurer toutes les nuits à me demander ce que je vais devenir après le congé, s'ils me mettent en congé.

Je sais  : il n'y a plus un poste de TZR vacant sur ma zone de remplacement. Certaines personnes qui ont des mesures de cartes scolaires voulaient y être nommées. Certaines personnes proches de l'UMP et des syndicats de droite. Un bon moyen : mettre Mme domino en CLD pour qu'elle perde son poste qui n'est qu'une zone de remplacement, mais en allemand les postes sont chers, et le harcèlement sur les professeurs en poste, même sur une zone de remplacement est terrible. Ils ont aussi beaucoup, trop de néo-titulaires à placer en provenance d'autres académies, qui traditionellement viennent dans la nôtre qui était jadis déficitaire en professeurs d'allemand, mais est aujourd'hui très excédentaires en professeurs d'allemand. Il y a sur environ 900 professeurs titulaires d'allemand, 100 TZR. Et chaque année 30 nouveaux profs d'allemand arrivent en provenance d'autres académies dans notre académie où ils viennetn gonfler le flot des TZR.

J'ai déjà écrit il y a plusieurs années à plusieurs syndicats, qu'il fallait arrêter de recruter néo-certifiés et agrégés en provenance d'autres académies; qu'ils soient TZR chez eux ou ici, c'est du pareil au même. Ils préfèreraient rester au pays. Alors pourquoi les inviter chez nous, à prendre nos postes. Dans deux ans, ils auront contrairement à moi un poste fixe, dans trois ans une mesure de carte scolaire, dans quatre ans seront en concurrence avec moi pour un poste fixe et gagneront avec leurs 1500 points de mesure de carte scolaire, eux qui n'ont pas demandé à venir dans le Nord, qui ne demandent pas un poste particulier, il seront nommés sur le poste que je demande depuis 10 ans en écrivant "Tout poste dans le département".

Ce que je prévois malheureusement pour moi, ce qui me fait hurler maintenant : médecine du rectorat : CLD, perte de ma zone de remplacement, reprise un an plus tard sur une zone de remplacement située à 200 km de mon poste d'origine (l'académie fait 250 km en diagonale). Je vous ai déjà expliqué qu'à cause de ma mise à pied décrétée par la médecine du rectorat il y a cinq ans (gouvernement RPR), mes conditions de travail se sont franchement dégradées. Passage d'un lyvée relativement tranquille à 15 km à des rattachements situés à 20 km et à 35 km de chez moi, avec des suplléances en collège REP, zone prévention violence, CDI, etc...

Prévu pour dans 1 an : nette dégradation des conditions de travail avec à cause de la perte de ma ZR actuelle due au CLD que m'octroiera en sanction pour avoir dit à ma principale que sa supériorité hierarchique ne valait rien à mes yeux la médecine du rectorat, 500 km AR à faire par jour pour une ville située en bord de mer (Les lois sur le domicile conjugal n'autorisent pas les époux à être séparés de corps pour le travail. Celui dont la femme travaille au loin et ne revient pas le soir est en droit de demander le divorce, c'est arrivé à beaucoup de collègue que je connais). Au bout de 33 ans de mariage, ce serait lamentable. Quand on était jeunes mariés durant les trois premières années on se rencontrait dans les escaliers des appartements, je revenais quand il partait et vice-versa. On était ensemble que le dimanche ! La galère des débuts de carrière revient en fin de carrière.

Et je sais bien que vous tous, tout comme pour mes collègues, mes petites histoires de médecine du rectorat à la solde du RPR qui me font pleurer toute la nuit, me feront pleurer pendant toutes les vacances, alors que j'aurais pu, s'ils ne m'avaient pas convoquée,  passer des vacances reposantes et semi-heureuses, et que à cause d'eux je vais pleurer toutes les vacances, à cause des médecins tueurs du rectorat.

Et pour que la femme médecin du rectorat ne vienne pas me harceler chez moi,comme elle me l'avait promis en 2002 (cela constituerait une violation de domicile) je déménage dès que possible sur une location inconnue de tous (sans vendre notre maison pour la garder pour plus tard).

Et qu'ils ne viennent pas dire qu'ils viennent vérifier un congé maladie : je n'ai manqué de toute l'année qu'une semaine en mai, pendant laquelle il y avait des jours fériés et j'ai rattrapé toutes mes heures. Je ne suis actuellement pas en congé maladie, mais libérée parce tout  le collège est fermé pour cause d'examens (brevet).

domino