vendredi, 18 avril 2008
Médecin médiatique...
Tiens je parle dans cet i-grimoire de médecin et de lycée, d'enseignement et en même temps à la radio, on parle de médecins médiatiques et on se demande si les enfants de médecins réussissent mieux que les autres. C'est peut-être un hasard. A moins qu'ils ne lisent mon i-grimoire à RTL? Et qu'ils s'en inspirent... on ne sait jamais...
Et quand parlerez-vous de profs d'allemand médiatiques, car il y en a plusieurs sur Haut et Fort des profs d'allemand médiatiques.
Tiens, justement, mon inspecteur qui était en train de lire mon i-grimoire, il parait que dés que le mot inspecteur et inspection s'inscrit sur le Web, l'inspecteur concerné reçoit un mail avec un lien
(canular, un canular qui annonce..... n'est pas un canular, pour le reste de la citation, allez voir dans les archives de la journaliste d'il y a un ou deux ans),
poursuivons le canular,
il y a même une lampe qui s'allume sur leur bureau avec un signal sonore, et la page qui s'affiche automatiquement dès l'ouverture de leur ordinateur,
l'inspecteur lisant mon i-grimoire aurait dit qu'il trouve que les i-grimoires des profs d'allemand ne sont pas assez médiatisés, et qu'il faut que la page des i-grimoires de profs d'alleamand s'affiche dans tous les ordinateurs des journeaux, des télévisions et des radios, à chaque nouvelle parution d'une note d'un prof d'allemand.
(Mais yen a qui comencent à s'affoler en voyant les petits drapeaux représentant mes lecteurs actuels qui s'affichent en dessous des petites pixies, ma principale dit : il y a quelqu'un en Belgique et quelqu'un au Maroc, qui a vu qu'on parle de moi!).
Attention, à chaque fois que quelqu'un écrira sur son blog l'un des quatre mots clefs suivant : Sarkozy, Bruni, Nicolas et Carla et aussi président et république, une lampe va s'allumer dans le bureau du président à l'Elysée ou dans le portable du président quand il est en voyage et en même temps une lampe clignotera sur la guitare de Carla B.-S. et les cordes se mettront à vibrer.
domino
16:43 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, médecine, radiophonie, radio, médias...
La TZR pleure toujours....
(Je viens de faire ajouts et améliorations à cette note. Relisez-la)
Comme vous le savez peut-être, ma principale m'a dit au début de l'année sscolaire, que je n'avais pas à venir faire le plancton 18 heures par semaine dans la salle des profs. C'est vrai qu'en principe, il n'y a que les auxiliaires qui doivent faire le plancton dans la salle des profs quand on ne leur donne pas de travail. Et les TZR, n'en déplaise à beaucoup, sont titulaires. Ils peuvent même être agrégés.
Mon collègue, TZR , qui remplace la PEGC n'ayant pas voulu partager ses élèves aves moi, tout comme l'année dernière, il n'avait pas voulu non plus.
La PEGC est en congé longue maladie pour soigner son époux et doit être maintenant en Congé de longue durée puisque son poste est au mouvement des certifiés et agrégés
(mais je n' pas demandé ce poste, car je ne tiens pas à avoir cette principale ad aeternum , je n'ai demandé que des lycées pour redevenir ce que j'étais avant : une prof de lycée, il n'y a des collèges que dans la deuxième demande, celle pour la "phase d'ajustement des TZR", au cas où je n'obtiendrais pas ma mutation intra-académique) sur un poste lycée intéressant, pour redevenir ce que j'étais avant d'être TZR).
Mon collègue n'était donc pas enclein à me donner des élèves à lui et il n'y avait pas de documentaliste que je pouvais aider.
Elle m'a dit qu'elle me rappelerait quand elle aurait besoin de moi, alors que le travail d'un TZR entre ses suppléances, c'est de préparer des cours au cas où il serait appelé pour un remplacement, dans tous les manuels possibles et imaginables, en attendant qu'on l'appelle pour un remplacement dans sa matière, pas forcément dans son collège de rattachement, puisque j'ai opté pour les remplacements qui durent de 3 semaines à 6 mois, quand j'ai eu ma mutation de prof de poste-lycée à TZR. j'avais demandé ce poste dépitée après une inspection où j'avais été piètrement remerciée pour toutes les activités que j'avais faites : sujets d'oraux de BTS en assez grand nombre (pendant huit années consécutives), projets scolaires incluant l'allemand, voyages en Allemagne, etc.... ce qui veut dire pas remerciée du tout. Apparemment j'ai été victime d'une erreur de personne de la part de l'inspecteur et il n'a pas voulu reconnaître son erreur.
Un TZR peut utiliser son temps entre remplacements aussi pour faire des recherches ou aller à l'université suivre des cours dans sa matière (ce que j'ai fait toute l'année trois jours par semaine avec 200km AR par jour), et suivre des stages de PAF (j'en ai suivi trois, dont celui de préparation à l'agrégation interne et ma formatrice avait l'air très contente, même si je n'ai pas été admissible à cette agrégation-ci. Ma formatrice avait l'air persuadée que j'allais passer l'oral et m'avait donné mille conseils pour ne pas trop m'attarder sur la première partie de l'exposé et avoir le temps de développer suffisamment la troisième partie pour pouvoir tout dire dans les 40 minutes imparties, car c'est mon défaut, mon esprit très analytique me pousse à développer de trop). A l'université, je monte jusqu'à 13-13,5/20 en thème et version notés comme à l'agrégation externe.
Imaginez un peu qu'elle me convoque encore à cause de cette histoire de paperboard de l'an dernier et des convocations à la médecine du rectorat auxquelles je ne veux pas aller parce que je ne veux pas être mise en congé maladie, pour être en poste au premier septembre pour faire un stage éventuel, concours et B.O. obligent.
La médecine du rectorat m'avait posé en septembre 2002 des questions sur ma famille.... Elle m'avait demandé l'endroit exact où travaillait mon frère. C'est juste après que mon frère a été mis au chomâge : l'entreprise d'électronique dans laquelle il travaillait a fermé. Cette entreprise employait dix personnes. 10 personnes au chomâge. Et les difficultés de l'entreprise ont commencé un mois après mon passage à la médecine du rectorat. Hasard? Il a retrouvé du travail un an plus tard. Il a aussi besoin de toutes ses années pour sa retraite et n'est pas fonctionnaire.
La médecine du rectorat m'avait obligé a voir un psy, si possible de son choix, elle m'avait donné une adresse à 85 km de chez moi. Je suis allée en voir un que m'a conseillé une amie à 8 km de chez moi. Il m'a montré les textes de la déontologie médicale.
Un médecin n'a pas à poser de questions sur la famille d'un patient. C'est formellement interdit par leur déontologie. Evidemment, si le patient est un enfant, ce n'est pas pareil, le médecin connait sa mère qui l'amène. Mais si le patient est un adulte, le médecin doit s'en tenir aux informations que lui donne la personne d'elle-même et n'a pas à poser de questions sur les professions des frères et soeurs, parents, etc... C'était un psy très bien, mais je ne vais plus le voir depuis qu'il m'a téléphoné pour que j'aille quand même à la médecine du rectorat.
Elle voulait que je me teigne les cheveux en roux, une couleur que je n'ai jamais eue, mais qu'elle prétendait que j'avais avant que mes cheveux ne commencent à grisonner (mais j'ai toujours les cheveux châtains et j'ai toujours eu les cheveux châtains, ils étaient blonds jusqu'à l'âge de huit-neuf ans et sont devenus plus foncés quand on les a coupés). Elle a dû me confondre avec quelqu'un d'autre, une collègue agrégée qui avait les cheveux auburn, et qui avait été inspectée en même temps que moi (en 2002).
Si elle me demande encore de me teindre les cheveux, je les teindrai en noir et je ferais une coiffure d'iroquois comme Yaëlle de la Star Académie, la rockeuse qui a claqué la porte, la seule qui était vraiment bonne là-dedans.
L'inspecteur avait écrit dans son rapport des choses qui ne correspondaient pas du tout à mon cours, par exemple que j'étais toujours restée postée devant le coin gauche du tableau (allusion politique?). J'en ai déjà parlé ici, mais à l'époque ces faits n'ont été lus et appréciés que par un lycéen qui a lu mon i-grimoire. Enfin, cette histoire d'être restée si longtemps au même endroit est bizarre, parce que je m'étais démenée comme une bonne pour faire des dessins sur tout le tableau (sur la première page du Taugenichts), j'avais dessiné un moulin à vent, un moulin à eau, fait des rapprochements et fait faire des rapprochhement avec notre contrée où il y a des moulins à eau, fait parler les élèves sur ce qu'ils feraient au printemps puisque nous habitons une région bucolique, comme celle dont parle le Taugenichts, le Sonnendiagramm dont l'inspecteur parle au début du rapport a été fait au milieu du tableau et pas sur la gauche du tableau; je m'étais démenée comme une bonne pour mimer le Taugenichts qui dormait sur le pas de la porte, le père qui le grondait, etc....
Certes, cette façon d'enseigner que l'on m'avait apprise dans les années 70 n'était pluis de mise aujourd'hui.
Cependant j'étais très courant de ce que les inspecteurs réclamaient : faire faire des repérages sur les textes, mots transparents, etc... Mais lors du texte précédent "Le Clochard" de Süßkind, les élèves m'avaient dit que c'était perdre du temps de faire tous ces exercices de compréhension, qu'ils préféraient qu'on explique directement le texte pour faire ensuite le compte-rendu et le commentaire pour le bac. Et ils préféraient que je les mime, car ils comprenaient bien mes gestes (bizarre, l'inspecteur m'a dit d'améliorer le non verbal). Au bac mes élèves ont d'ailleurs eu des résultats honorables pour cette classe de TSTT dont un 20/20 en passant l'allemand en LV1 alors qu'il avait commencé en quatrième (un élève qui a eu l'an dernier son Master 1 d'allemand (équivalent de l'ancienne maîtrise) sans jamais avoir redoublé puisqu'il a fait un BTS avant d'entamer ses études d'allemand en 2ème année. J'avais cet élève depuis la première. Seuls quelques élèves de la TSTT3 (j'avais la TSS1, la TSS2 et la TSS3 ensemble, ils étaient en majorité presque tous LV2, certains issu de ma 1STTadaptation et n'ayant commencé l'allemand que l'année précédente ont eu 11 ou 12/20 en LV2), il y avait quelques rares LV1 dont un cancre qui était allé au bureau pendant la récréation se faire enlever une retenue que je lui avais donnée et s'était fait remarquer en arrivant en retard (avec un billet du bureau), et s'était installé à coé de l'inspecteur sans son cahier.
Pour en revenir au "rester plantée à gauche du tableau noir" (le tableau était d'ailleurs vert, l'inspecteur -ouh! Il a eu grâce à moi une promotion, il est devenu nspecteur général, je vais me faire encore plus démolir...), je dois dire que après avoir dessiné, mimé, arpenté la classe de long en large, le tableau vert dans ses deux largeurs, l'allée centrale dans toute sa longueur pour regarder si les élèves copiaient bien mon tableau
L'inspecteur avait demandé les cahiers aux élèves (En Terminale, la plupart font des économies de transport en amenant des feuilles de classeur qu'ils classent chez eux). Une élève s'est insurgée ensuite parce que je lui ai dit que l'inspecteur avait trouvé qu'il n'y avait "rien dans son cahier", car c'était en allemand qu'elle avait le plus gros cahier. Je lui ai reproché de ne pas avoir amené ses devoirs parce que les élèves faisaient leurs devoirs sur des feuilles de classeur. Qu'ils laissaient chez eux. C'étaient quand même des élèves de 18/19 ans qui pourraient être des étudiants, et avez-vous déjà vu des inspecteurs qui à l'université demanderaient les cahiers de cours des étudiants??? Même moi, je n'ai pas de cahier de cours et j'écris sur des feuilles que je classe ensuite (parfois trop tôt, et je n'ai plus le texte qu'il faut le jour du cours, je parle des cours que je suis, pour les cours que je fais, je fais plus attention). Même leurs étudiants, qui sont en même temps professeurs, ont des feuilles de classeur et pas des cahiers d'écolier.
J'avais donné des consignes écrites aux élèves de terminale au début de l'année, en leur spécifiant oralement que le cahier de cours c'"était pour les secondes et les premières, mais qu'en terminale, ils pouvaient prendre des classeurs.
Mes élèves préparaient tous un oral, les quelques LV1 étaient dans des sections de STT qui n'avaient pas d'écrit en LV1. Mais cependant, je faisais faire de nombreux devoirs écrit : chaque élève faisait la Nacherzählung (compte-rendu) de chaque texte, qui devait durer 5 minutes à la lecture à haute voix et différent pour chaque élève, chaque élève faisait le commentaire écrit, différent pour chaque élève, et qui devait durer 5 minutes à la lecture, on le faisait en classe avant, mais ils n'avaient pas le droit de réécrire la même chose que ce qu'on avait copié sur les cahiers et tous les commentaires devaient être différents d'un élève à l'autre, ensuite il y avait un DS, sans manuel, sans texte, avec des questions suffisamment différentes de ce qui avait été fait avant pouir que les élèves n'apprennent pas par coeur leurs devoirs précédents. Seuls sur la classe de 17 élèves, un ou deux élèves me rendaient des devoirs incomplets, deux élèves qui paeradocalement faisaient de l'allemand depuis la 6ème, masi contrairement aux LV2 "navaient jamais accroché à cette langue".
Mes élèves de seconde et de première faisaient en plus de tout ce travail et d'un travail plus varié puisqu'il n'y avait pas le bac, et des DS toutes les trois semaines, des interrogations contenant verbes forts, régime des verbes, des adjectifs, et des noms, interrogation de vocabulaire et fonctions langagières, le tout sous forme de phrases à transformer ou de reformulations (un peu l'ancienne compétence linguistique du bac).
En BTS j'allais toutes les semaines au laboratoire de langue où je faisais écouter une cassette des annales des années précédentes dont beaucoup de mes propres anciens sujets, précédés d'exercice de prononciation basés sur la coorection que j'avais faite de leurs cassettes précédentes. Les étudiants enregistraient leur production orale sur une cassette que je relevais (je m'étais achetée deux jeux de cassettes ppur faire cela, car la première fois que j'ai demandé aux étudiants d'amener une cassette, un seul en a amené une, donc deux jeux de cassettes, pour que je puisse éventuellement passer deux semaines à la correction (pas exclusivement bien sûr, les cours et les corrections des autres classes continuaient), achetés sur mes deniers, les crédits d'allemand n'étant pas assez élevés), je corrigeais la cassette comme les autres devoirs avec des codes de corrections en lettres selon les types de fautes et les étudiants étaient sensés ensuite (beauoucp le faisaient), me corriger les scrips des cassettes qu'ils avaient enregistrées en corrigeant leur fautes en toutes lettres, ce qui me faisait deux corrections pour chaque cassette, celle de la cassette transformée en scripte que je faisais moi-même en reproduisant les fautes des étudiants pour qu'ils les corrigent à l'écrit, quand ils n'avaient pas eux-mêmes le temps de faire le script de leurs cassettes en fin d'heure. J'utilisais deux couleurs : turquoise pour les fautes de prononciation, et je réenregistrais les mots prononcés de façon erronée pour la séance de la semaine suivante, ou plutôt je les faisais enregistrer par mon époux germanophone (ou plutôt bilingue de naissance). Rouge pour les fautes de langue, que les étudiants corrigeaient d'une autre couleur.
Je faisais de même pour les travaux écrits de toutes mes classes : deux corrections pour chaque copie, 1) Ma correction par codes, 2) La correction de l'élève, 3) La relecture de la correction de l'élève, avec éventuellement une deuième correction de l'élève et un deuxième passage de la copie sous mon contrôle si les fautes mal corrigées étaient trop nombreuses avec explication en classe pour les fautes récurrentes chez tous les élèves. Je donnais des bonus de 0,25 à 2 points par devoir pour les corrections. Bien sûr, si l'élève avait 19 et n'avait qu'une faute à corriger, je ne lui donnait que O,25 ou 0,50 selon la longueur du devoir, le bonus dépendant plus du nombre de fautes corrigées justement, que du fait que l'élève avait tout corrigé ou non, car celui qui avait fait un mauvais devoir et corrigeait bien vingt fautes avait eu plus de travail à faire que celui qui corrigeait bien une faute avec un devoir presque impeccable.
Tout cela me représentati 70 à 105 heures (une pointe que j'ai enregistré en janvier) de travail par semaine en comptant les 18 heures de cours. Je travaillais souvent la nuit, généralement 4 nuits par semaine en plus des journées de classe et des samedis et dimanches passés à travailler. Et 40 heures pendant les pettites vacances scolaires pour rattrapper les copies en retard.
Mais tout cela, je n'ai jamais pu m'en justifier devant l'inspecteur, car il ne m'en a pas laissé le temps. Il a a dit que je travaillais beaucoup, mais mal et que je ne faisais pas assez travailler les élèves, pourtant beaucoup se plaignaient, que même en section scientifique, ils avaient plus de travail en allemand que dans toutes les autres matières réunies. Et le proviseur m'en demandait toujours plus, jusqu'à la limite de l'épuisement.
Maintenant que je suis TZR, j'ai le temps d'aller dormir, du moins quand je n'ai pas de remplacement, et même avec les trois fois 200km de train par semaine pour aller à l'université.
Attention pour les médecins : Il ne faut pas confondre "insomnie" et "ne pas avoir le temps de dormir parce que l'ont a un travail à effectuer la nuit". Dans le premier cas, vous êtes couché et vous vous retournez dans tous les sens à la recherche du sommeil. Dans le deuxième cas, vous êtes assis devant une chaise, courbé sur les copies, vos yeux se ferment, vous baillez, vous voyez les lignes se brouiller, et vous finissez à 4, voire 5 heures du matin par aller au lit en vous disant que vous ne pourrez malheureusement pas rendre ce paquet de copie demain, car il faudrait quand même dormir une heure ou deux avant le lever à six heures tapantes. Moi, personnellement, je n'ai jamais été insomniaque, mais j'ai souvent travailler la nuit à préparer des cours ou corriger des copies ou à taper des polycopiés. Si on me donne un lit, je m'endors comme une souche. Alors que le médecin que je soupçonne d'être dans le bureau de la principale mardi à 14 heures ne me dise surtout pas "Dormez-vous bien?" Sinon, je l'étr....., non, j'ai pas le droit, mais je me mettrai en colère, c'est sûr, parce que s'il me demande cela, c'est qu'il n'a pas lu la "journaliste alternative".
J'imagine que mardi dans le bureau de ma principale (on reprend lundi, nous solles en zone B), il y aura un inspecteur qui me dira : "Si vous voulez encore avoir de l'allemand, lisez le blog (i-grimoire, je précise) de la "journaliste alternative" et prenez exemple sur elle, elle au moins, elle était courageuse. Et ne passait pas son temps à faire de la musique comme vous!"
De la musique, je n'en fais plus qu'une fois par semaine, quand je vais à mon cours du samedi après-midi où je n'ai pour le moment que des adultes, j'accompagne les élèves auwquels j'apprends le folklore allemand, et ensuite, si on a le temps, j'enregistre un peu pour le web. C'est le seul moment de la semaine où j'ouvre un étui d'instrument. Je chante parfois dans mes toilettes (ça résonne bien, excellente acoustique), et c'est tout!
Revenons à nos moutons :
La médecine du rectoirat voulait que j'aille acheter des disques chez Harmonia Mundi, ils étaient selon elles, meilleurs qu'à la Fnac. Je ne suis plus allée ches Harmonia Mundi depuis.
Elle voulait que j'écoute du chant baroque parce que c'était reposant, alors que je n'écoutais déjà que çà, et que je chantais moi-même du baroque (tout le début du Nisi Dominus de Vivaldi, j'avais appris tout le Salve Regina de Pergolèse, j'ai abandonné le chant baroque et classique juste cette année-là, je ne voulais pas obéir à cet horrible médecin qui voulait m'imposer une façon de vivre. Il m'a fallu quatre ou cinq ans avant d'écouter de nouveau de la musique baroque).
Maintenant je sais que si la médecine du rectorat me convoque encore, et si elle a lu mon blog, elle va me dire le contraire de ce que je dois faire, pour obtenir ce qu'elle veut. Si elle veut que je me teigne les cheveux, elle va me dire :"Vos cheveux châtains grisonnant sont très beaux, laissez les comme çà." Et bien non, je ne ferais pas quelque chose de contraire, parce qu'elle aurait dit quelque chose de sensé cette fois.
Voilà ou mène la médecine du rectorat. On pourra m'y convoquer 100 000 fois, je perdrais 100 Euro à chaque convocation non homologuée, mais je n'irai pas là-bas!
D'après mon psy, si j'avais été là-bas, j'aurais eu gain de cause dans l'affaire du paperboard, masi je ne veux pas aller là-bas, je n'irai pas. Il faut que je sois en activité au 1er septembre à cause du concours que je passe.
Et je me demande ce que peut bien être cette "affaire me concernant" dont elle parle dans sa lettre, lettre qui NOUS a fait passer des vacances de printemps atroces. Elle aurait pu me dire avant de quoi il s'agissait, pour que je prépare ma défense, si j'ai une défense à faire.
Est-ce qu'elle sait seulement ce que souffre quelqu'un qui est convoqué pour "affaire le concernant", surtout lorsqu'il ne sait pas de quoi il s'agit. De la torture psychologique? Emanant d'extrême-droite?
dominique
08:42 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, médecine
jeudi, 27 mars 2008
Vieille prof
Racontons l'histoire d'une vieille prof.
Jusqu'à l'âge de 52 ans, elle était sur des postes "établissement".
Elle était "pilier de lycée", enseignait en lycée et en BTS, était considérée par parents et élèves comme une bonne prof sérieuse qui faisait travailler les élèves. Ceci après une longue carrière qui avait débuté en collège. Zone sensible, etc... comme pour tout jeune prof. Une carrière qui avait monté peu à peu.
Elle était jury de BTS, conviée au rectorat tous les ans pour pondre les sujets, qu'elle faisait nombreux pour les oraux, etc...
Elle organisait ou accompagnait les échanges scolaires, consacrant quelques week-ends à superviser les élèves en Allemagne.
Elle organisait des projets pédagogiques.
Elle pensait rester sur le même poste jusqu'à la fin de sa carrière, réussir un jour l'agrégation, etc...
Puis un jour à la faveur d'une suppression de poste ou au retour d'un congé maladie, elle s'est retrouvée TZR, rattachée dans un établissement où on ne connaissait pas sa réputation et son amour pour sa matière.
On a commencé à tout lui faire faire, la faire travailler en collège, dans des zones sensibles, violentes, lui faire faire les fonctions de CPE, de documentaliste, d'aide-éducatrice, lui donner les SEGPA à surveiller en retenue, etc... Ceci en conservant son salaire, mais en ralentissant son avancement.
Cette vieile prof qui voudrait retrouver ce qu'elle avait pour terminer sa carrière en beauté, et travailler jusqu'à 65 ans pour avoir(presque) toutes ses années de cotisation, on lui donne de moins en moins de remplacements, de moins en moins de responsabilités, pourtant dans sa tête, elle reste jeune et dynamique.
Avez-vous déjà compris un pays qui fait cela à ses profs? A ses piliers de lycée?
domino
12:50 Publié dans i-grimoire de l'enseignement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, tzr
lundi, 31 décembre 2007
Toutes les professeurs femmes démissionnées à partir l'âge de 26 ans...????
Sur les papiers que j'ai reçu du rectorat pour passer un concours externe (c'est bien écrit sur les derniers BO et le site d'inscription que nous avons le droit de passer concours interne et externe la même année (ceci depuis la session de 2004), que les CANDIDATS (en français le masculin l'emporte sur le féminin, donc les candidats doit signifier Hommes et Femmes), nés avant le 1er janvier 1978 doivent fournir photocopie de leur livret militaire. Encore plus compliqué que pour les candidats nés après 1978 et candidats des deux sexes nés après 1982.
Comme, hormis quelques rares spécimens féminins qui se seront engagés dans l'armée à cette époque, je suppose qu'aucune candidate de concours de recrutement de professeur et même si le site du ministère de l'éducation nationale spécifie qu'aucune condition d'âge n'est opposable au candidat, et que le BO de 2003 dont la version internet a été modifiée sur mon ordinateur (par rapport à la version papier! : espion ou pirate informatique?), a fixée -sur cette modification de la version Internet du BO - la limite d'âge à 65 ans, cela voudrait dire que tous les candidats masculins agés de 30 à 65 ans ont le droit de se présenter à l'agrégation externe, mais que toutes les candidates agées de 30 à 65 ans se verraient refuser leur candidature faute de pouvoir fournir un livret militaire.
Voilà une belle aubaine pour rétablir la parité hommes-femmes parmi les lauréats. Et dans le corps professoral!
On reproche en effet souvent au corps professoral d'être trop féminisé.
D'ailleurs, désormais, dans le corps professoral, le masculin va l'emporter sur le féminin.
En effet, les conditions de concours applicable aux candidates qui entrent dans la carrière et à celles qui concourent dans un concours externe pour obtenir une promotion, devront être appliquées à tout le corps professoral. Car s'il manque une condition à ces candidates et ces professeurs en poste qui cherchent une promotion (comme moi) par un concours externe, cette condition manque aussi à tous les professeurs femmes agées de plus de 30 ans.
Donc, si on oblige les candidates de plus de trente ans à fournir ce papier, tout le corps professoral féminin de plus de 30 ans devra aussi fournir son livret militaire et à défaut de ce papier (comme je l'ai dit seule celles qui s'étaient engagées dans l'armée en étant jeunes pourront le fournir, et à l'époque l'engagement était de trois ans minimum), toutes les professeures de plus de 30 ans seront remerciées (entendez par là, mises à la porte de l'éducation nationale). Cela ne serait que justice par rapport aux candidates évincées du concours parce qu'elles ont plus de 30 ans et ne peuvent fournir ce papier.
Le corps professoral masculin va jubiler : "Enfin! Nous sommes en majorité!" vont s'exclamer nos collègues masculins qui n'auront d'ailleurs, et pour le plus grand plaisir de leurs yeux, que des collègues femmes très jeunes. Et très peu. Comme il y a plus de célibataires chez les jeunes que chez les plus âgés, elles vont être très courtoisées. Vous savez comme moi qu'il y a beaucoup de mariages entre enseignants.
Et non, je me suis même trompée, en 78, c'est le service militaire obligatoire des hommes qui a été aboli, et ce n'est qu'en 82 que les femmes ont du faire leur journée militaire, donc, ce sont toutes les professeures agées de plus de 26 ans qu'il va falloir remercier en les mettant à la porte de l'éducation nationale parce qu'elles ne peuvent fournir de papiers militaires. Comme dans ma matière, les candidats et candidates réussissent leur CAPES généralement vers 25-26 ans, cela veut dire dans les années à venir, nous aurons très peu de lauréates femmes. Car la plupart des candidates ont plus de 25 ans. *
Donc, nos collègues masculins n'ont plus qu'à se réjouir.... ils auront des collègues femmes uniquement très, très jeunes : entre 22 et 26 ans seulement !
Vive les hommes dans l'enseignement, il parait que ça va barder pour les élèves parce qu'ils ont plus de poigne. Enfin, c'est ce que l'on dit. Les collègues les plus chahutés que j'ai connu étant tous des hommes. Qui avaient fait leur service mimitaire et ont pu fournir leur livret militaire à l'entrée dans la carrière!
domino
*Les professeurs d'université de ma matière conseillant généralement à leurs ouailles de faire un Master complet (Bac +5) avant de passer le CAPES et l'agrégation. Pour ceux qui ont le bac à l'âge normal (18 ans dans l'année civile du bac, donc 22 ans dans l'année civile du CAPES passé après la licence), passer le master avant de passer le CAPES, cela revient à passer le CAPES pour la première fois à 25 ans. A titre de comparaison : Pour ma part avec 17 ans dans l'année civile du bac, ayant redoublé ma première année d'université (et l'ayant réussi avec mention l'année suivante), j'ai passé pour la première fois le CAPES à 22 ans et je l'ai réussi à l'âge de 25 ans en ayant travaillé à partir de l'âge de 22 ans. Mais sans le bac + 5 et avec seulement un bac + 3 et demi (licence + C2), j'ai rattrapé la maîtrise depuis.
Mais passer le Master avant le CAPES recule d'autant l'âge de la retraite. Mes 3 ans d'auxiliariat n'ayant pas été comptés pas de retraite possible avant l'âge de 65 ans et deux trimestres.
09:30 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, concours, CAPES, agrégation, obligations militaires, papiers à fournir pour les concours d'enseignant
mardi, 04 décembre 2007
Personne morale ou bouc émissaire...
Qu'est-ce qu'une personne morale? Un bouc émissaire!
Vous êtes maire, vous venez d'être élu, et il arrive un accident au théâtre municipal ou à la piscine. On découvre que les conditions de sécurité n'étaient pas respectées. Qui passe en justice? Le nouveau maire, qui n'avait pas encore eu le temps matériel de s'occuper de la sécurité des équipements de la ville. Qui paie une amende? Le maire.
Vous êtes président d'association et il arrive un accident pendant un voyage qu'avait organisé votre association. Qui trinque? Le président.
Vous êtes proviseur et il arrive un accident de sport pendant un voyage à l'étranger, par exemple un élève tombe d'un mur d'escalade. En tant que proviseur, vous deviez regarder le programme du voyage éventuellement vous le faire traduire. Et décréter que ce sport étant dangereux, il n'y avait pas lieu de le faire pendant le voyage.
Un jour découvrant avant un voyage que mes collègues allemandes et ma collègue du collège avait prévu une demi-journée de mur d'escalade dans la Gesamtschule allemande, je suis allée en parler au proviseur. Qui tout de suite a dit : "Vos élèves ne feront pas de murs d'escalade".
Problème : le principal du collège avait permis à ses élèves de faire du mur d'escalade. Le lundi du début du séjour, l'un de mes collègues d'allemand resté en France téléphone, alors que j'en avais déjà parlé aux allemands, que les élèves du lycée ne feront pas de mur d'escalade. Ils râlent : "Et ceux du collège, eux, ils ont le droit!" Alors les allemands décident de changer le programme et que pour qu'il n'y ait pas de jaloux, il n'y aurait de mus d'escalade ni pour le collège, ni pour le lycée. Mais on m'a quand même conviée dans la salle du mur d'escalade, seule, sans les élèves, pour me prouver que ce n'était pas si dangereux que cela.
Le proviseur n'avait pas voulu prendre la responsabilité de quelque chose de dangereux. Et il avait réussi à faire changer le programme des collégiens aussi! Au grand dam de mes collègues de collèges et des élèves qui m'en ont voulu, à moi, et à moi seule, et m'appelaient l'empêcheuse de tourner en rond.
Maintenant le mur d'escalade répondait aux consignes de sécurité (surtout en Allemagne, vous pensez bien!). Maintenant ce genre d'équipement est plus répandu en France. Et cela ne serait peut-être interdit par un proviseur, mais il m'avait dit qu'il ne voulait pas que je prenne de risque.
Mais pour en revenir au début de l'article, la personne morale, quand elle n'est pas informée d'une chose, trinque pour les autres. L'histoire des personnes qui sont tombées dans le théâtre à cause d'une rampe d'escalier défectueuse, cela a existé, l'histoire de l'enfant qui s'est tué à la piscine en plein air (dans l'étang) en plongeant sur un mur qui n'émergeait pas, cela s'est passé aussi près de chez moi.
Alors qui veut encore être maire? Qui veut être encore président d'association? Qui veut être proviseur ou principa?. Si proviseurs et principaux cherchent à éloigner les professeurs qui ont été victimes d'agressions en les faisant mettre en congé maladie et en les faisant muter pour les protéger des élèves qui savent qu'ils ont été agressés, c'est pour leur bien parait-il, mais surtout pour se protéger eux-mêmes parce qu'ils sont responsables des blessures causés à un de leur professeur.
domino
20:05 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, personne morale, présidents d'association
420 Euros perdus sur mon salaire.... à cause d'un paperboard
Souvenez-vous le 14 mai 2007 (c'est souvent le 14 mai, que m'arrivent des malheurs : autres problèmes avec l'autorité hiérarchique ou accident de voiture, comme par hasard, souvent juste avant les résultats d'écrit d'agrégation externe...), je constate juste après son passage, qu'un ouvrier
(0P qui dans un rapport fait sur moi s'est dit être d'une fonction supérieure à celle qui était écrite sur la liste du personnel à la rentrée, je ne sais plus laquelle exactement, mais personnel ATOSS titulaire, en tout cas il mériterait d'être titularisé pour ce qu'il a fait contre moi),
je constate donc juste qu'après le passage d'un ouvrier dans la pièce contigue au CDI, qui n'était autre que la salle de lecture - et les portes entre la salle de lecture qui contenait une partie des livres du CDi et la salle du CDI proprement dite restait toujours ouverte, mais il y avait comme je le disais dans un autre article, un angle mort provoqué par les murs intermédiaires, donc la surveillance de cette salle à partir du CDI était restreinte aux seuls endroits visibles, endroits dans lesquels je plaçais habituellement les élèves, mais les deux portes extérieures de cette salle, donnant sur le couloir, ouvrables par une clef de classe tout comme la deuxième porte du CDI, étaient invisibles du bureau du CDI.
Tout de suite, quand le lendemain, j'ai signalé à la principale le problème de la disparition du paperboard, on m'a accusée d'avoir accusé cet ouvrier dont je ne connaissais même pas le nom à l'époque, donc, dont j'étais incapable de citer le nom, d'avoir volé le paperboard.
C'est vrai que les apparences sont trompeuses, que la présence de cet ouvrier qui semblait faire la ronde du soir, alors que d'habitude c'était la concierge qui le faisait, était très trompeuse. Mais je n'ai personnellement pas fait le rapprochement entre les deux. Il aurait pu avoir besoin du paperboard pour son atelier et l'avoir ramené ensuite. Ou bien, il l'a peut-être déplacé pour faciliter la jointure des grilles de l'exposition que ma collègue et moi avions dressées à grand déploiement de force physique -presque trop fort pour moi - ; en fin d'après-midi, après appel téléphonique aux ouvriers il avait d'ailleurs été décidé que l'on fixerait ces grilles le lendemain matin.
Peut-être ne faisait-il pas la ronde, peut-être était-il venu pour voir les grilles qu'il fallait fixer ensemble. Parce que j'avais demandé de venir le plus vite possible parce que les grilles non fixées pouvaient être dangereuses et tomber. Peut-être que j'ai cru qu'il faisait la ronde parce qu'il ouvrait toutes les portes du CDI, comme la concierge le faisait tout les soirs en me chassant (elle le faisait aussi à la salle des profs où quelques profs tapaient rapidement leurs notes sur les ordinateurs, car un collège fermé à 17h 45 quand les cours se terminent à 17h30, c'est un laps de temps très court pour que les profs aient le temps de se retourner. Certains quittaient leurs classes où il préparaient leur matériel pour le lendemain en courant pour ne pas être surpris par la fermeture. Je l'ai déjà raconté ici d'une façon plus humoristique (articles qui prouvent que j'ai travaillé au CDI de ce collège aussi en juin...).
Peut-être que contrairement à ce qui était écrit sur les rapports faits par la principale, la concierge n'était pas absente ce jour-là et que l'ouvrier aurait pris le prétexte de la ronde pour expliquer son entrée dans le CDI. Mais s'il venait voir les grilles d'exposition, il aurait pu me le dire.
Bref, le 15 mai, dissenssion avec la principale à laquelle je fais remarquer qu'elle me fait des reproches sur un service de documentation, alors que de ma vie, je n'ai jamais été documentaliste, mais toujours professeur titulaire, et pas un peu titulaire, d'allemand. C'est encore ce qui est écrit sur les papiers que je reçois actuellement. Et que par conséquent, je n'avais pas de compte à lui rendre sur un service qui normalement pour les TZR est basé sur le volontariat, mais qui m'avait été imposé par elle (Par la suite, la principale m'a dit qu'elle ne m'avait rien imposé, qu'elle avait trouvé qu'il était seulement plus intéressant pour moi d'aller au CDI putôt que de passer 18 heures en salle des profs, chose qu'en tant que titulaire (en attendant une suppléance), je n'étais pas obligée de faire. Mais le fait d'"être plus intéressant pour moi", elle ne me l'a jamais dit en début d'année. Au moins en salle des profs, j'aurais pu travailler sur mon agrégation, tout en rendant de menus services aux élèves qui frappaient à la porte disant "Mme ou M. Untel m'a demandé de venir chercher des dictionnaires, ... les livres de français (ils ont trois livres de français, un chez eux et deux qui restent à la salle des profs).
Suite à cette dissenssion, je fais savoir à la principale que si elle me fait des reproches sur un service qui n'est pas le mien, je peux, selon le statut des TZR rentrer chez moi, ce que je fais...
Immédiatement rapport envoyé au rectorat sur mon "absence".
Alors que un mois et demi plus tard et alors que je suis revenue quand même au CDI depuis longtemps (la principale m'avait dit que finalement elle se renseignerait si ce que je disais, concernant le service des TZR basé sur le volontairat au CDI, était vrai, et elle en a eu confirmation en ce début d'année). Mais le rapport sur mon absence (rattrapée en juin par prudence et largement et plus que rattrapée), la machine administrative, une fois emballée, suit son cours, et une convocation à la médecine du rectorat arrive pour le début des vacances d'été.... Je n'y vais pas avec la bénédiction de mon syndicat.. Mais j'aurais quand-même plus de 100 Euros enlevés pour cet 'Convocation valant ordre de mission non honorée" et plus de 100 Euros supplémentaires enlevés pour la convocation du 28 août alors que le syndicat m'avait spécifié que je serais sans doute reconvoquée après la rentrée.
Je spécifie que je n'étais pas en congé-maladie pendant les grandes vacances et je ne le suis toujours pas -je suis Titulaire en Zone de Remplacement d'allemand, en train de préparer mes cours en vue d'éventuels remplacements en Collège et en Lycée et en train de continuer à me former dans ma matière, active dans les comités de jumelage avec l'Allemagne, pour la promotion de ma matière, ce qui est le travail normal des titularies remplaçants dénomés maintenant TZR quand ils n'ont pas de remplacements.
Comme j'avais rattrapé en juin mes 5 journées (dont deux partielles) d'absences de Mai, -
nos profs d'université rattrappent bien entre l'écrit et l'oral c'est à dire en Avril Mai des cours que des étudiants ont fait reporter en Décembre, pour ne pas venir (et faire des centaines de kilomètres) pour que les étudants n'aient pas un seul cours dans la journée, quand d'autres profs sont absents pour colloques, par exemple -
comme j'avais rattrapé en juin mes absences de mai et travaillé en juin, je m'étais occupée d'un jumelage de primaire en juin, comme interprète, et j'avais bien cru ne plus jamais entendre parler de cette histoire de paperboard, d'autant plus que j'avais été voir un médecin spécialiste une semaine après l'évènement du paperboard, médecin qui m'avait fait un certificat m'autorisant à reprendre mes activités dans le domaine scolaire, et recopié en partie par la généraliste, certificat que j'ai donné en mains propres à la principale.
Après avoir été informé de la convocation à la médecine du rectorat fin juin, ce médecin spécialiste avait envoyé un fax à la médecine du rectorat, demandant d'enlever la convocation là-bas. Mais après discussion avec le médecin du rectorat il n'a pas pu, comme par le passé (il y trois ans environ) imposer sa volonté, alors qu'il est spécialiste, et qu'il n'y a aucun spécialiste de ce domaine qui travaille à la médecine du rectorat. Donc, l'avis de mon médecin spécialiste, que je vais voir parce que la médecine du rectorat qui m'avait mise en congé en septembre 2002
[-pour que l'on mette une MA pistonnée par l'inspecteur ou le proviseur pour le 3ème concours ou l'examen professionnel, à ma place,, ma place de certifiée, je suis devenue depuis bi-admissible -, je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas quelque chose d'analogue cette fois-ci, car un de mes anciens élèves (je l'ai eu en première ou en terminale) a eu son Master 1 d'allemand, et se renseigne pour savoir où il y a des postes d'allemand de libre dans la petite région, il voulait déjà avoir un poste d'auxiliaire pour cette année, mais il a été pris comme surveillant, et il essaie aussi d'avoir le poste de mon mari, qui veut travailler jusqu'à 65 ans pour avoir toutes ses années pour la retraite, et mon mari commence à être harcelé par le remplaçant de son directeur qui est malade, on a apparemment l'intention de le faire partir plus vite, sour la pression des parents de cet ancien élève qui passe actuellement son CAPES avec le CNED et aussi peut-être son agrégation???!!!! Et est moins bon en allemand que moi, puisque l'an dernier encore, je lui corrigeais es fautes quand il m'adressait la parole en allemand à l'université. Il était dans la classe de Terminale STT où j'ai eu ma mauvaise inspection... Comme il a fait un Master 1 de linguistique, il risque encore de passer devant moi, à l'agrégation,tout en étant moins bon en allemand et d'avoir une meilleure note que moi en linguistique alors qu'il n'y connait presque rien et qu'il découvrait la linguistique l'an dernier. Je le sais parce que j'étais en cours avec lui et il ne comprenait pas grand chose.]
parce que en 2003 la médecine m'avait obligée à voir un psy, pour pouvoir reprendre le travail, ce qui fut fait dès l'année suivante après avoir attendu longtemps les convocations chez le médecin assermenté, parce que je sais pertinemment, que quand la médecine du rectorat vous met en congé, le médecin assermenté et le comité médical départemental ne sont pas obligé de vous donner le congé longue maladie qui vous permettra d"avoir votre salaire complet, et que vous pouvez ne jamais avoir le remboursement du demi-traitement que l'on ne vous paie plus au bout de trois moi... alors, si cela vous arrive un jour, ne signez surtout jamais les demandes de congé que vous présente la médecine du rectorat sous menace de sanctions administratives si vous ne signez pas.
Tout ceci parce que j'avais comencé l'année sur les chapeaux de roue.
C'est pour cela que je ne suis pas allée les voir.
Donc, en résumé, n'étant pas coupable d'avoir été absente puisque :
A- J'avais rattrapé mes heures non faites,
B- D'après le décret de 1980 sur le statut des TZR, non modifié jusqu'alors, le service que j'effectuais était facultatif puique basé sur le volontariat.
je ne devais pas être convoquée à la médecine du rectorat pour justifier de mon absence, d'autant plus que durant l'année scolaire, j'avais effectué beaucoup plus que les 18 heures requises.
en juin comme je n'allais plus à l'université, j'ai travaillé tous les jours de la semaine pour rattraper.
Par ailleurs,
A. Ayant téléphoné tout de suite après l'affaire du paperboard chez un médecin spécialiste qui ne pouvait me recevoir qu'une semaine plus tard,
B. Ayant consulté chez lui, une semaine après l'affaire du paperboard, et ayant eu sa permission de retourner au collège, et d'y poursuivre des activités, les médecins n'étant pas très au courant du statut des TZR,
C. Ayant été sur ses conseils montrer son certificat au généraliste qui m'en a recopié une partie pour que le certificat n'émane pas d'un spécialiste dont la spécialité est mal vue par les administrations. Malheureusement celle-ci a recopié que je pouvais reprendre "à condition de ne subir ni stress ni provocations", ces quatre derniers mots étant en trop, parce que c'est peut-être la source de ma convocation à la médecine du rectorat, alors qu'il ne s'agissait pas de stress dus aux élèves, mais de stress dus à l'administrations et de provocations de l'administration. J'ai remis ce certificat en mains propres, dans les mains de la principale.
Donc, le médecin spécialiste ayant permis ma reprise déjà une semaine et demi après l'évènement du paperboard (il y a eu avant ma reprise le lundi de Pentecôte où le collège était fermé parce qu'on avait rattrapé cette journée avant). Comme je ne travaillais que trois jours par semaine au collège et qu'il y avait eu des jours fériés, je n'avais manqué que même pas cinq jours, que j'ai rattrappé.
Donc, comme à la fois, mon absence sur un service que je précise facultatif et que je n'avais pas accepté de plein gré, avait été justifiée, et que le médecin spécialiste avait permis ma reprise, je ne devais pas être convoquée à la médecine du rectorat. Il fallait seulement demander à mon administration, dont je devais subir ni stress ni provocation, d'être plus gentille avec moi. CQFD
Or, on a fait exactement le contraire : colères réitérées de la principale à la rentrée (auxquelles j'ai répondu calmement), menaces de sanctions sur salaires exécutées en quatre exemplaires pour un même fait, sur une somme qui dépasse largement le trentième de salaire (un trentième de salaire étant 80 Euros, on m'en a retiré presque 110 par convocation à la médecine du rectorat, 110 Euros cela ferait quand même 700 francs, si on avait encore les francs... Cela veut dire que l'on m'a enlevé 2800 francs pour "service non faits" pour quatre demi-heure de consultations où je n'ai pas été, qui en fait n'auraient du être qu'une demi-heure en tout. Et si j'y étais allée la première fois, je serais actuellement en congé maladie, chose que je voulais absolument éviter.
Alors que l'on ne vienne pas me dire que je présenterais mal, que je n'aurais pas de beaux habits, puisque l'on m'enlève l'argent avec lequel je pourrais m'acheter de beaux habits....
Que la médecine du rectorat ne vienne pas me chanter que je devrais couper mes cheveux -qui comparés à maintenant étaient très courts à l'époque, ce qui me donnait une tête affreuse - et que je devais les teindre en auburn, ma couleur d'origine - elle avait du me confondre avec quelqu'un d'autre, car mes cheveux qui étaient blonds quand j'étais petite, n'ont jamais été autres que châtain doré, une jolie couleur, et légèrement grisonnants maintenant que j'approche des soixante ans. J'ai eu mon premier cheveu gris à quarante ans, mais il a eu du mal à faire des jeunes.
N'oubliez pas que alors que je ne devais subir ni stress ni provocations de l'adminstration, l'administration m'a envoyé de nombreuses lettres recommandées dont le ton était de plus en plus menaçant, la première convocation faisant seulement était de "problèmes de santé". La deuxième covocation pendant les vacances me menaçant de retrait de salaire (ce qui fut fait, même pour la première convocation pendant les vacances), la troisième me menaçant de retrait de salaire et de sanction administratives (je ne sais pas ce qui a été mis, car je n'ai jamais été cherché la suivante, rien que la troisième lettre qui m'a été envoyée deux fois en recommandé, et le bordereau du facteur (j'étais en train de me former dans ma matière de prédilection l'allemand, dans un vénérable établissement, quand le bordereau est arrivé), m'ont fait pâlir, on fait que j'ai senti du coton dans ma tête et que j'ai failli m'écrouler, mais ceci n'est pas une maladie, c'est un réaction à un stress et à une provocation) .Donc, pas besoin de me re-convoquer à la médecine du rectorat parce que j'ai pâli à la réception de leur lettre et à la réception du bordereau de recommandé. Depuis mon mari ne me donne plus les bordereau de recommandé et ne va plus chercher les lettres, d'autant plus que la partie expéditeur n'est même pas remplie sur les bordereaux annonçant des recommandés, que cela vienne du rectorat ou de mon collège.
Tout ceci pour vous dire que la convocation à la médecine du rectorat n'avait pas lieu d'être.
Que consécutivement, les retraits de salaire n'avaient pas lieur d'être.
Que consécutivement, les sanctions administratives n'avaient pas lieu d'être données.
Je constate en relisant cet article que certains mots que j'avais écrits sont retirés pour rendre mes phrases incompréhensibles et me faire passer pour "ayant des propos incohérents". N'oubliez pas que pour vous introduire dans un espace qui n'est pas le vôtre, sans autorisation, vous pouvez encourir jusqu'à cinq ans de prison.
Et maintenant ils vont peut-être me convoquer parce que je dis qu'il y a des intrus sur mon i-grimoire,
Et maintenant ils vont peut-être me convoquer parce que j'ai failli tomber dans les pommes quand j'ai reçu leur recommandé à eux la médecine du rectorat, etc....
Peut-être que je suis sujet d'expérimentation, que l'on essaie de voir quel effet font des lettres recommandées et des sanctions administratives sur une personne que la médecine du rectorat a déjà mis par le passer "en dépression" comme dit le rectorat.
Car "mettre en dépression" est une expression qui n'est pas dénuée de sens, même si c"est du mauvais français utilisé par un de mes collègues agrégés.
"Mettre en dépression" = "Faire faire une dépression". L'adminsitration scolaire et la médecine du rectorat se sont fait une spécialité expérimentale : "Mettre les profs en dépression", c'est à dire "leur faire faire des dépressions", c'est ce qu'ils font faire expérimentalement aux profs, même à ceux qui ont beaucoup d'autorité, car on ne m'a reproché aucun problème d'autorité l'an dernier; simplement sur délit de faire des expositions sur l'Europe qui ne plaisent pas aux anti-européens qui sont légions dans la région (je me surprends, quelle rime!
Il y a beaucoup de profs qui sont beaucoup plus déprimés que moi, rien qu'à voir la tête qu'ils ont quand ils sortent de cours et arrivent dans la salle des profs. Si la medecine du rectorat veut du travail, remettez moi en vigie dans la salle des profs, je ferai des signalements sur tous ceux qui paraissent fatigués en sortant de cours!!!!!!!
Je finis par me demander si, pour échapper à la médecine du rectorat, je ne devais pas demander ma mutation pour une autre académie (où y-a-t-il des académies sans médecine du rectorat???), mais c'est ici
1) L'académie où je suis née,
2) L'académie dans laquelle j'ai fait mes études primaires, secondaires et universitaires,
3) L'académie dans laquelle j'ai passé et réussi mon CAPES dans les années 70.
4) L'académie dans laquelle j'ai fait mon stage de CAPES (qui n'a duré qu'une seule année, j'étais bonne, je n'ai pas redoublé le stage que la moitié des stagiaires redoublaient),
5) L'académie dans laquelle j'ai toujours enseigné
6) L'académie où j'ai enseigné en collège, en lycée, en BTS,
7) L'académie qui m'a convoqée huit années de suite pour les choix de sujets de BTS,
8) L'académie où il y a encore six ans (avant l'inspection du 22 mars 2002, la cinquième de ma carrière de certifiée), j'étais une prof d'allemand bien vue et reconnue,
9) L'académie dans laquelle j'ai toujours passé l'agrégation,
10) L'académie dans laquelle j'ai eu mes deux admissiblités à l'agrégation,
11) L'académie dans laquelle a presque toujours travaillé mon mari (comme prof d'allemand),
12) L'académie dans laquelle nous avons acheté notre maison au prix d'au moins vingt ans de labeur,
13) L'académie dans laquelle je milite dans plusieurs comités de jumelage avec l'Allemagne,
et je devrais maintenant à cause de la principale d'un petit collège du bout de l'académie et de la toute puissante médecine du rectorat m'expatrier, pour échapper à la médecine du rectorat??????????????????
Ils ont été même jusqu'à prétendre que je n'avais pas de voix, ou pas une belle voix, et que je savais pas faire d'arpèges à la guitare, alors si vous trouvez quelque part mes enregistrements sur le web, vous m'en direz des nouvelles.
domino
13:55 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, TZR, enseignement, documentation