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vendredi, 31 août 2007

Outre Rhin.... c'est pas pareil...

L'organisation de l'etablissement scolaire secondaire en Allemagne est totalement différent de l'organisation de l'établissement scolaire français.

En Allemagne, pas question d'avoir suivi la filière CPE ou une autre pour devenir chef d'établissement, le Schuldirecktor ou le Gymnasiumleiter, ont tous enseigné pendant de nombreuses années, la plupart du temps dans l'établissement scolaire même dont ils sont directeurs. En Allemagne, les chefs d'établissement ne sont pas recrutés par concours, ils ne traversent pas toute la France pour venir diriger un établissement à l'autre bout du pays. Ils sont choisis par leurs pairs, leurs collègues, au suffrage universel des professeurs de l'établissement.

En Allemagne, les chefs d'établissement sont élus. Ils sont généralement choisis parmi des collègues qui sont expérimentés dans l'enseignement de deux matières, qui sont relativement agés, qui sont présents dans l'établissement depuis longtemps, et choisis pour leurs qualités pédagogiques, leur sens de l'organisation, leur connaissance du terrain particulier de la ville et de la région. Ce sont souvent des personnes du cru, qui ont grandi dans la même ville, peut-être été élèves dans le même établissement, En tout cas qui y enseignent depuis leur jeunesse, ils ont des bonnes relations avec les collègues dont ils connaissent certains depuis toujours, et la plupart d'entre eux depuis plusieurs années au moment où ils prennent leurs fonctions. Quand ils prennent leurs fonctions, ils connaissent déjà les élèves, les familles nombreuses, les parents, savent quelles sont les familles à problème, et les parents casse-pieds. Donc, ne font pas d'erreur concernant la réclamation d'un parent car ils savent quand la réclamation émane d'un empêcheur de tourner en rond.

Ils continuent à garder au minimum une classe d'enseignement pour ne pas perdre contact avec celui-ci.

Les CPE (Conseillers Principaux d'Education) n'existent pas. Des professeurs deviennent alors sur une partie de leur horaire "responsables d'études" pour un niveau de classe par exemple, et en assurent aussi la discipline. Nous en France, on a un CPE qui s'occupe d'un niveau de classe sans enseigner et parfois sans avoir jamais enseigné. Parfois on les a "accusé" de trop écouter les élèves, surtout dans les lycées. Car souvent, n'ayant jamais enseigné ils ne se rendent pas compte de la réalité d'une classe et du fait qu'un seul élève perturbateur, même s'il a des "problèmes familiaux" que certains élèves s'inventent pour ne pas être sanctionnés, peut retarder l'enseignement. Ce que les CPE ne savent pas non plus, c'est que parfois les élèves retardent le cours pour avoir moins de leçons parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent être interogés que sur ce qu'ils ont vu en cours.

C'est pourquoi j'avais une collègue, qui préparait la fin de son cours sur des polycopiés et les distribuaient aux élèves si elle n'avait pas fini le cours et au début de l'heure suivante, elle interrogeait 5 minutes à la fois sur le cours et sur éventuellement le polycopié, cela donnait beaucoup de travail à la prof, mais au bout d'un moment de ce régime, ils  ne l'embêtaient plus.

Pour en revenir à l'Allemagne, plusieurs professeurs peuvent exercer les fonctions de conseilers d"étude pour le même niveau en même temps, en se relayant dans le même bureau, où ils reçoivent élèves, parents et collègues, pendant une petite partie de leur horaire seulement. Cela les oblige à avoir une certaine coordination entre eux.

Pour ceux qui sont directeurs, lorsque leur mandat électoral de quelques années est fini, une autre élection a lieu à l'intérieur de l'établissement, et ils peuvent être réélus ou remplacés par un collègue. Dans ce cas, ils reprennent leurs anciennes fonctions de professeur à temps complet. Toujours dans le même établissement. Ce n'est pas un deshonneur de ne pas être réélu, puisque c'est un peu comme en politique où les maires, les présidents peuvent perdre leurs fonctions de maire ou de président en retrouvant leur ancien métier.

Je pense que ce système de recruter les principaux, proviseurs et CPE, parmi les professeurs de l'établissement (et uniquement les professeurs), tout en faisant en sorte que ceux-ci gardent un contact avec l'enseignement).

En effet, de plus en plus de chefs d'établissement sont de bons gestionnaires qui n'ont jamais enseigné ou peu enseigné, et généralement c'est ce type de chef d'établissement qui pose des problèmes aux enseignants.

Voci la réfome que je propose, concernant les personnels de direction scolaire et les responsables de niveau (dénomination empruntée à l'enseignement privé) :

Plus de recrutement de chef d'établissement par concours. Les chefs d'établissement sont des profs de l'établissement élus par leurs collègues à partir du "recrutement" pour la rentrée 2008-1009. Après avoir fait campagne. iIs gardent 6 heures d'enseignement, et peuvent être aidés selon l'ampleur de leur travail par deux à quatre adjoints selon la taille de l'établissement qui se relaient pour assurer les fonctions d'adjoint avec 6 à 8 heures de décharge de cours.

Les anciens chefs d'établissement qui n'auront pas été réélus prennent un service d'enseignement dans l'établissement où ils étaient directeurs, et pas d'autres services (au moins on verra ce qu'ils avaient réellement dans le ventre!)

Plus de recrutement de CPE à partir de l'année 2009-2010 (pour laisser le temps aux étudiants des sciences de l'éducation, option CPE de finir leurs études et d'exercer un an). A partir de 2009-2010, tout les CPE quittant un établissement seraient peu à peu remplacés par les RNE (voir ci-dessous).

A la place, élections durant le troisième trimestre de 2009-2010, de responsables de niveau et d'études parmi les professeurs en poste dans l'établissement. On pourrait élire par niveau 3 à 10 responsables (pour les grands lycées par exemple les 10 responsables travailleraient 2 par 2 dans le même bureau et se relaieraient en cinq groupes de deux sur la semaine, travaillant le reste du temps comme professeur), par niveau ou par cycle selon la taille de l'établissement. Ils seraient chargés non seulement de diriger la surveillance des élèves, et non pas de la surveillance de leurs collègues profs, mais aussi du pilotage des projets prévus sur des niveaux ou des cycles, de l'organisation des études et de la coordination entre les différentes matières, de l'interdisciplinarité, de l'organisation des journées portes ouvertes, de l'orgrnisation des voyages scolaires, des professeurs de langues pouvant intégrer ces équipes pour pour organiser les échanges, etc... et ceci en collaboration avec les profs qui n'ont pas de décharges, mais qui seraient ainsi déchargés d'une partie du travail sur les projets et les voyages par exemple, charges qui viennent s'ajouter habituellement à la charge de prof sans rémunération particulière.

Ces différentes fonctions qui seraient atrtribuées après campagne électorale interne à l'établissement, mais on ne voterait pour des équipes comme au conseil d'administration, on vote pour des listes, mais pour des individus, les tendances politiques et les syndicats n'ayant pas à intervenir dans ces élections, car les responsables de niveau et d'études (comme en France on aime les sigles appelons les les RNE), seraient choisis pour leur expérience et leurs qualités professionnelles par les collègues qui ont souvent une autre opinion sur leurs collègues que l'administration actuelle, car ils les voient travailler au quotidien. Et pas de copinage là-dedans, ce seraient des votes à bulletins secrets.

Toutes ces décharges d'horaires qui même pour le chef d'établissement ne pourraient pas dépasser un certain pourcentage de l'horraire d'enseignement pourraient permettre de garder et de créer des postes de professeurs de matière en établissement qui seraient accordés en priorité aux TZR (T = TITULAIRES) actuels pour qu'ils restent dans la proximité de leur domicile ((je pense à moi), puis, ensuite seulement,  après résorption des TZR qui sont dans certaines matières, effectifs pléthoriques et obligés actuellement d'exercer dans d'autres fonctions parfois pendant plusieurs années en regardant avec envie leurs collègues, parfois moins diplômés et moins gradés et moins expérimentés qu'eux, enseigner leur matière (je pense encore à moi-même),  puis ensuite seulement, aux professeurs néo-titulaires qui pourraient bénéficier réellement de l'expérience de leurs supérieurs hiérarchiques qui seraient toujours et encore des enseignants.

Ce qui fait le malheur de l'enseignement en France, c'est le fait que des gens qui viennent d'autres ministères et qui n'ont parfois jamais enseigné de leur vie, soient parachutés proviseurs, simplement parce qu'ils sont personnels de la catégorie A, à la tête d'enseignant expérimentés et ayant de la personnalité. Ces personnes qui n'ont presque jamais parlé en public, sont lorsqu'ils arrivent à la pré-rentrée parfois ennuyeux et fades au possible, ne connaissant souvent l'établissement ni de A, ni de B, ne connaissant absolument rien à la ville où ils sont parachutés, ni à la région et signalant aux professeurs dont les trois quarts sont là depuis longtemps, qu'ils seront heureux de la découvrir, que finalement ça n'avait pas l'air si mal que ça (j'ai connu un tel proviseur il y a quelques années dans l'un de mes lycées de rattachement), alors qu'un  proviseur (une proviseure) ou un/une principale qui a enseigné depuis longtemps dans l'établissement pourrait tout de suite cibler son discours sur les vrais problèmes et les vrais projets plutôt que de faire comme ces chefs d'établissement qui arrivent de loin et vous disent vaguement, qu'ils vont faire la connaissance de l'établissement, de la ville, de la région, etc...

Les documentalistes aussi devraient être du cru. L'année dernière  bien que bi-admissible à l'agrégation d'allemand (je rappelle que je ne dis pas cela pour écraser les autres, mais pour voir la discrépance qu'il y a entre ma fonction réelle et les fonctions accordées), (il paraît que tout prof (et même tout aide-éducateur) peut-être documantaliste), j'étais dans un Centre de Documentation de collège avec une TZR de français. A un moment des élèves sont arrivés avec un CD-Rom, disant que leur prof leur avait demandé de regardé une intervieuw sur les carrières de pierre du parc naturel régional, la TZR de français pris le disque et chercha la vidéo au mauvais endroit du CD-Rom puisqu'elle ne connaissait pas du tout le parc et rentrait tout les soirs chez elle à 70 km, n'ayant jamais pris la peine de se renseigner sur les environs. Je lui dis, montre, je vais trouvé, et en 2, 3 clics, j'étais au bon endroit du CD-Rom et la vidéo fut mise en route. Les élèves de la classe virent voir la vidéo qui durait 5 minutes trois par trois parce qu'on avait pas de lecteur de DVD (ah,  pardon, c'etait pas un CD-Rom), sur la télévision.

Voilà comment il peut y avoir des pertes de temps simplement parce qu'une personne parachutée loin de chez elle (et ce n'était pas de sa faute! est chargée de documentation. Pourtant elle est de l'académie, mais l'académie fait 250 km de diagonale), elle doit aussi s'intéresser à son environnement (autant la ville que la région, la nature, le patrimoine), si elle veut enseigner la documentation d'une façon suffisamment efficace pour collaborer avec les profs de SVT et de géographie). C'est pourquoi il est important de mettre les documentalistes dans une région où ils ont habités suffisamment longtemps, pour pouvoir collaborer rapidement avec les professeurs qui demandent de faire un travail sur le terroir, le patrimoine ou la nature dans la région, qui connaissent au moins l'existence du ou des musées de la ville, des maisons de pays, des écomusées situés dans un rayon de 20 kilomètres.

(Ce n'est pas non plus deux jours avant la rentrée qu'un TZR d'allemand parachuté à l'autre bout de la région peut faire cela, surtout si c'est un jeune allemand qui a passé son concours à l'autre bout de la France et n'a jamais entendu parler de cette région de France).

Il faudrait des documentalistes, qui n'ont pas peur de sortir les samedi et dimanche pour aller visiter le patrimoine, rencontrer les gens dans les associations culturellesl locales , etc... Toutes choses que je faisais, ayant servi de traductrice-interprète plusieurs fois pour des groupes d'allemand en jumelage dans la région, je connaissais toutes ces associations et organisations, dont ma collègue jetait les prospectus de ces associations sans les regarder dans la poubelle, attendant les propositions et demandes des profs. Avoir une documentaliste de français qui ne pense qu'à la littérature française et un peu aux livres traduits et collabore essentiellement avec ses collègues de français qui snobent la TZR d'allemand, qui connait la ville et la région sur le bout des doigts, voilà ce que j'ai vécu l'année dernière.

En Allemagne, ce sont des professeurs aussi qui assurent les heures de bilbliothèque sur une partie de leur horaire seulement.  Ils sont volontaires pour le faire. Certains ont une décharge pour s'occuper de la biblothèque des élèves ou de la biblithèque des professeurs qui sont différentes. La biblothèque des professeurs étant souvent attenante à la salle des profs, de même que la salle de reprographie.

Metre des professeurs de matières à temps complet sur le CDI, c'est insensé. L'année dernière dans mon collège la prof d'allemand était en Congé Longue Maladie, et remplacée à temps complet avec heures supplémentaires par un autre TZR, pas plus gradé que moi, donc sans priorité sur moi. Je n'avais pas une seule heure d'allemand, alors qu'il aurait été facile au rectorat de diviser l'horraire en deux, en donnant à chacun la moitié de cet horaire et l'autre moitié en heure de documentation. Ce partage aurait été équitable. Ceux qui ne veulent rien changer à cela sont conservateurs.

On est Vendredi soir, mon collège est fermé le samedi, je ne sais même pas où je serai lundi, prérentrée dans mon collège de rattachement ?, prérentrée dans un autre établissement? (l'an dernier on a appelé un TZR au téléphone le matin pour lui dire, vous faites votre prérentrée à 20 km de votre rattachement!), mise à la porte à cause de la fameuse convocation à la médecine du rectorat où je ne suis pas allée en juillet, et où je n'irai pas en Septembre... (j'ai eu une lettre du rectorat en juillet selon laquelle je serai hélas reconvoquée courant septembre). Je rentre de vacances demain soir, juchhé! Mon petit ordi portable est bien utile pour garder le contact avec mes amis les bloggueurs!

domino

La paix... dans la cour de récréation...

Avez-vous remarqué que dans votre rue, près de chez vous des enfants jouent en groupe sans jamais se battre. C'est ainsi devant chez moi, il y a une espèce de grande place sur laquelle les enfants tournent à vélo, en petite voiture, rient, parlent, mais c'est rare qu'ils se disputent. Et pourtant j'habite dans un quartier populaire.

Or, une chose est certaine, dans les cours de récréation, les élèves, surtout les garçons, mais de plus en plus aussi les filles, se battent.

Les surveillants sont souvent à l'autre bout de la cour quand ça se passe et traversent toute la cour pour les sanctionner.

Dès que les élèves ont passé la porte du collège, il se peut qu'il s'en passe encore dans les bus qui sont spéciaux pour eux et où ils ne sont pas mélangés avec le reste de la population, mais ceux qui rentrent à pied, rentrent souvent par petits groupes de deux à cinq élèves, en marchant rapidement tout en devisant, parlant de ce qu'ils vont faire ce soir, de leur travail et de leurs loisirs, de leurs parents, de leurs profs, etc... mais ne se battent plus.

Alors je me suis posé une question : pourquoi des enfants et des ados qui sont "sages" par ailleurs, font des bêtises à l'école? Tout simplement parce qu'ils ont face à eux des adultes dont c'est le métier de les surveiller. Il faut bien leur donner du travail, cette phrase doit être inconsciemment ancrée en eux.

Se battre en faisant croire qu'ils croient ne pas être vu, car ils le font derrière le dos des surveillants, mais sachant qu'ils sont vus quand même, c'est ce qu'on appelle de la provocation.

Certes, il y aura toujours les petits qui sont embêtés par les grrands, mais cela s'est fait de tout temps, même dans les familles les grands frères embêtent les petites soeurs. Moi aussi, quand j'étais petite les grands m'embêtaient,mais il ne me faisait pas mal physiquement. D'ailleurs si on m'avait touchée, j'hurlais tellement fort que toutes les mamans du quartier ouvraient leur porte pour regarder si ce n'était pas leur enfant. Ma voix m'a protégée.

Mais les grandes soeurs protègent généralement les petits.

C'est la même chose à l'école, si vous laissez des sixièmes avec de troisièmes, en général, les garçons sortiront en disant "Ah que les sixièmes sont casse-pieds, ils posent toujours des questions." Alors que les filles de trosième diront "Ah! Que les sixièmes sont trognons, et elle chercheront à les aider."

Mais, si un jour les surveillants ne faisaient plus attention aux élèves dans la cour, ou feraient semblant de ne plus faire attention, se contentant de surveiller discrètement par les fenêtres sans se faire voir des élèves, est-ce qu'on verrait le nombre de bagarres diminuer. Il est vraisemblable que lui, car parfois les jeunes se battent unisquement ou font seulement semblant de se battre pour se faire remarquer des adultes.

domino

jeudi, 30 août 2007

Comme l'année dernière...

Je viens d'écrire une note TRES IMPORTANTE POUR MOI, vous expliquant que je ne sais pas encore quelles seront mes classes à la rentrée, si je vais avoir un remplacement ou pas.... (je suis TZR d'allemand, bi-admissible à l'agrégation, après avoir été jury de BTS en allemand pendant 8 années de ma longue carrière et "pilier de lycée", ma note est tombée au moment de la publication. Harcèlement moral????????

Je suis fatiguée, je vais aller dormir, je referais cette note que j'ai mis une demi-heure à taper demain. Ce n'était pas un problème technique car le "Enregistrez votre note" n'était pas encore apparu.

Trois inconnues pour moi pour la rentrée :

- Je suis rattachée au même collège que l'an dernier avec une principale qui m'en veux. Si je suis en rattachement : service de documentation pour TZR certifiée d'allemand depuis 30 ans, bi-admissible à l'agrégation interne d'allemand. Dans ce cas, je serai pleinement bivalente, sans jamais avoir pris un seul cours de ma "deuxième matière'", alors que d'après les médias, la bi-valence est très difficile à obtenir par concours....

Passez et réussissez des concours très difficiles d'allemand Messieurs, Mesdames et vous serez monovalents dans une autre matière que vous détestez : la documentation. Et ceci après 4 inspections d'allemand favorables à très favorables, suivie d'une inspection moins bonne en 2002, mais chacun sait que dans mon lycée j'étais la plus avancée en pédagogie et didactique et les autres sont restés sur leur poste. De jury de BTS, je suis devenue bouche-trou à cause d'une seule inspection.

- J'aurais peut-être un remplacement dans un autre établissement, dans ce cas je ne connais pas cinq jours avant la rentrée les classes que j'aurai, les manuels que j'utiliserai, etc...

- Soit je serais contre mon gré et contre ma volonté mise en congé longue maladie ou longue durée comme il y a cinq ans suite à mon inspection par la médecine du rectorat et dans ce cas je passerai mon temps à hurler de désespoir, parce qu'au lieu de terminer ma carrière en beauté à l'âge de 65 ans, je croupirai en congé maladie jusqu'à 60 ans, en hurlant de désespoir comme il y a cinq ans ou j'hurlais toutes les nuits (heureusement qu'il n'y avait pas de voisin d'un coté et que de l'autre coté ils ne disaient rien...) parce qu'on  m'interdisait de reprendre le travail.

Je rappelle ici que je n'ai pas pris de congé maladie depuis 3 ans, et que j'ai rattapé mes 5 journée non faites en Mai  à cause de ma principale avant par des heures supplémentaires non payées et après par des journées supplémentaires en juin. Donc, je n'ai pas manqué l'an dernier. Donc, on ne peut pas me mettre en congé rétroactivement sur l'année dernière puisque je n'ai pas manqué. J'ai rattapé toutes mes heures de volontariat en documentation. Il s'agissait d'un service de rattachement en documentation basé sur le volontariat, d'après le décret régissant le statut des TZR de 1980, ici un volontariat imposé par ma principale, puisque je n'étais pas volontaire pour faire de la documentation,

Je suis une femme active, j'ai besoin de travailler, déjà quand je suis en vacances comme cet été, je ronge mon frein d'ennui, faire de la doc sur mon service de rattachement serait un moindre mal quand même, faire de l'allemand près de chez moi serait la panacée. Faire de l'allemand un peu plus loin (pas plus de 40 km de mon domicile conjugal s'il vous plait, l'année dernière à 35 km pour mon service de rattachement en documentation, je m'endormais sur la route au bout de 20 km.  Je devais m'arréter ensuite tous les 5 km pour boire du café....

Il y a un lycée à 8 km de chez moi, dans ma zone, mais alors que quand j'étais titulaire pendant longtemps d'un poste lycée je ne travaillais qu'à 15 km de mon domicile conjugal, depuis que je suis devenue bouche-trou TZR et que j'ai rajouté à mon palmarès en plus de mon CAPES d'allemand, deux admissibilités à l'agrégation, on m'a envoyée au minimum à 15, 20 km, même pour mes services de rattachement, à l'âge de 56 ans, on m'a envoyée toute l'année dernière faire de la documentation à 35 km...

Je vous signale que d'un bon poste lycée que j'avais depuis 10 ans et que j'avais obtenu après l'avoir demandé auparavant pendant 10 ans (j'avais choisi ce lycée parce qu'il avait une section musicale et que j'étais à l'époque musicienne, mais par dépit dêtre devenue TZR, j'ai abandonné complètement mon loisir préféré qui était la musique), d'un bon poste lycée je suis devenue TZR après l'avènement de la droite au pouvoir, après un congé maladie imposé juste au moment de l'arrivée de la droite au pourvoir il y a cinq ans.

J'ai à nouveau des ennuis et j'ai reçu en juillet une lettre selon laquelle  serai de nouveau convoquée à la médecine du rectorat cournant septembre, médecine du rectorat qui veut détruire le peu qui me reste de carrière, m'enlever de mon tout petit, minuscule poste en zone de remplacement, qui veut me détruire moi, détruire ma personnalité, depuis que la droite a été réélue. A chaque fois la mise en congé, l'inspection ou le harcèlement moral qui provoque une crise de nerf chez moi,  correspond à la première semaine après les élections.

Et pourtant avant les élections de 2002, je ne faisais pas de politique. C'est la droite qui m'a obligée à faire de la politique de gauche en me révoltant contres ses convocations à la médecine du rectorat et ses exactions.. C'est la droite qui s'acharne contre moi pour détruire ma personalité ! Qui veut me psychiatriser comme en 2002 pour me donner des médicaments qui détruiront ma mémoire et mon cerveau, et m'empêcheront  d'écrire, de composer ou d'écrire de jolis poèmes, de trouver les rimes facilement, etc... Ils veulent me psychiatriser pour détruire ma mémoire et mon cerveau et mes 140 de QI.  C'est un Goulag de droite. Et pourtant je ne suis pas étrangère, les langues "étrangères" que parlaient mes grand-mères étaient le flamand de France et une autre langue régionale.

domino

mercredi, 29 août 2007

Du respect vis à vis des collègues agés (2)....

Voici une autre histoire beaucoup plus récente qui s'est passé dans un collège l'an dernier :

Une jeune collègue de français, TZR et presque néo-certifiée, elle avait travaillé 1 an depuis son stage, choisit d'être en documentation pour revenir plus vite dans son académie, donc elle s'était portée volontaire pour faire de la documentation, elle atterrit dans un collège au fin fond du département voisin de celui où habitent ses parents, à environ, je dirais entre 70 et 100 km de chez eux.

Trouvant que le "bled" où elle a été nommée en tant que TZR de français en documentation, étant trop petit, s'installe à 70 kilomètres de là, faisant 140 kilomètres trois fois par semaine, puisqu'en tant que professeur non documentaliste, elle fait son horaire statutaire de 18 heures et pas une minute de plus. Elle devait souvent rentrer tôt pour s'occuper de son chat et faire les magasins. Elle s'était installée dans une grande ville pour profiter des magasins et faire du lèche-vitrine a-t-elle dit à sa collègue, la TZR d'allemand plus agée.

Dans le même collège une TZR d'allemand agée vient d'être rattachée seulement. Au début de l'année la principale la rassure : "On vous trouvera des heures d'allemand ici, ou en primaire, j'irai voir moi-même l'inspectrice du primaire, s'il le faut pour vous donner des heures." L'inspectrice répond que ce sont les professeurs des écoles qui font ces heures, le collègue d'allemand, lui même rattaché à 15 kilomètres de là, refuse de partager ses heures d'allemand, parce qu'il n'a pas assez d'élèves. La TZR se retrouve sans service de rattachement, mais est depuis le début de l'année au CDI avec sa collègue de français, dont elle est l'assistante et la servante, parce qu'elle n'y a pas été nommée par le recteur et que c'est l'autre qui est responsable du CDI, la collègue trente ans plus jeune qu'elle est responsable du lieu où elles travaillent ensemble.

Les deux collègues ont le même statut, ceritifiées, troisième échelon pour la jeune collègue, nommée par le recteur et la principale responsable du CDI, dixième échelon pour la plus agée, certifiée aussi,  bi-admissible à l'agrégation. Elles doivent toutes les deux 18 heures, ce qui fait que le CDI est ouvert quatre jours par semaine, la collègue plus agée suivant une formation d'agrégation interne le mercredi et le jeudi et la collègue plus jeune qui ne fait plus d'études pour le moment, refusant de venir le mercredi pour des raisons que l'on ignore. Elle est célibataire, et n'a pas d'enfants, mais devait parait-il rentrer chez elle pour aider son petit frère dans son travail scolaire.

(Quand j'étais jeune prof, ma petite soeur faisait encore des études secondaires et à aucun moment je me serais permise de demander tel jour plutôt que tel autre pour aider ma petite soeur qui pourtant en aurait eu besoin. C'est mon époux qui lui donnait des cours d'allemand le mercredi pendant que j'allais à l'université préparer mon CAPES.)

La jeune collègue était donc responsable du CDI (Centre de Documentation et d'information du collège) pendant que sa collègue 30 ans plus agée qu'elle jour pour jour (une chose est incroyable, elles avaient leurs annivesaires le même jour) travaillait dans le CDI à classer, taper des données dans l'ordinateur, aider les élèves, les surveiller, faire la discipline, taper des données dans l'ordinateur en reprenant les élèves de français de sa jeune collègue qui donnait des cours de français sur ses heures de doc alors qu'elle était nommée officiellement en documentation, mais recevait les ordres de sa jeune collègue sur l'organisation du CDI.

Par exemple un dilemme concernait la classification Dewey. La collègue agée trouvait que cette classification ne convenait pas à des sixièmes-cinquièmes qui avaient du mal à s'y retrouver dans tous ces chiffres. La collègue agée decida donc de classer les documentaires par matière scolaire, avec une abondante signalétique. Après une passage de l'inspecteur de la vie scolaire qui eut lieu un jeudi pendant que la collègue agée était à ses cours d'agrégation externe, parce qu'elle passait les deux internes et externes, la collègue agée trouva tous les livres remis selon la classification Dewey, et toute sa signalétique détruite et mise à la poubelle.

En effet, la jeune collègue avait décidé que pour les inspecteurs de la vie scolaire, il fallait la classification Dewey... et avait reclassé les livres comme ils étaient au début de l'année, et détruit tout le travail de la TZR d'allemand agée, qui était davantage réaliste en ce qui concerne les possibilités des élèves.

Elle demanda : "Qu'a trouvé l'inspecteur?"

"Oh, rien, a répondu la jeune collègue, il a seulement trouvé que la signalétique n'étais pas suffisante dans les documentaires..."

Tiens... Tiens....

Lorsque la TZR d'allemand plus agée faisait des remarques du style : "Est-ce qu'on ne pourrait pas faire comme ci ou comme ça? Ne trouves tu pas que ce serait mieux de..." , et ceci se basant à la fois sur la longue expérience qu'elle avait de sa carrière sur des postes-établissament en lycée et en collège, et sur tous les CDI qu'elle avait connu jusqu'ici, en tant que professeur de matière à part entière, la jeune collègue répondait vertement, que où elle était l'année dernière dans la région parisienne, le CDI était comme ci et qu'il fallait qu'il soit comme ça ici aussi (sous-entendu qu'on n'avait pas à être inventif et créatif), et que de toute façon à la fin de l'année on devrait rendre le CDI avec les classifications où on l'avait trouvé, etc.... (Ceci sachant que l'ancienne documentaliste ayant obtenu une mutation à sa demande, ne reviendrait plus là). Et que de toute façon il était mieux rangé que quand on l'avait trouvé. C'est vrai que tous les soirs des trois journées où elle travaillait là, la TZR d'alemand agée rangeait les documentaires mal remis en place par les élèves, et relevait les rangées de livres qui étaient tombées sur le coté après quelques emprunts dans la bibliothèque.... ramassait quelques papiers tombés par terre, mais il y avait rarement et jamais plus de un ou deux, dans l'ensemble les élèves étaient propres.

En tout cas, la TZR de français montrait ses capacités, en brimant l'inventivité et la créativité de la TZR d'allemand agée, à faire un futur bon mouton de l'éducation nationale, c'est d'ailleurs tout ce qu'on nous demande, n'est-ce pas?

Dans l'ensemble, la TZR d'allemand agée "obéissait" à sa jeune collègue de français, moins gradée, mais responsable du CDI parce que nommée par le recteur. Avalant son chagrin de ne pouvoir faire ce qu'elle voulait en arrangement du CDI. En décoration. Par exemple une affreuse affiche représentait en dessin un garçon en moto qui se fracassait le crâne dans un tunnel bas, elle lui a dit : "C'est une affiche de la prévention routière, on n'a pas le droit de l'enlever". Une affreuse affiche représentait "L'ainé", une affiche à faire peur, la jeune collègue disait que L'ainé était à la mode, que c'était un livre formidable, etc....

Lorsqu'il fut question de remplir des fiches de CDI à défaut de cahiers de CDI refusés par le conseil d'administration "parce qu'ils coûtaient trop chers aux familles", la TZR d'allemand se vit opposer un refus de la jeune TZR de français. Mais cependant, même si quelques élèves paresseux râlaient parce qu'ils auraient encore à remplir çà, la TZR d'allemand agée persista à distribuer les fiches à remplir, car elle remarqua, après les avoir fait remplir pendant une journée, que rien que le fait que les élèves savaient que ces fiches seraient lues, ils travaillaient davantage et révassaient moins quand ils étaient en salle de lecture.

Mais la vieille TZR d'allemand, plus agée et expérimentée, se rendit ainsi impopulaire auprès des élèves les plus paresseux, car elle distribuait les fiches le Vendredi quand elle était seule avec les élèves, et les jours où elles étaient là toutes les deux, elle et la jeune TZR de français

(la moitié de la note est tombée au moment où je la publiais au brouillon, problème technique ou harcèlement? pourtant la fenêtre "Enregistrez votre note" était apparue seulement dans la seconde précédente... donc, à partir d'ici, il s'agit d'une deuxième version, moins spontanée que la première, donc, moins bien écrite....)

La jeune TZR de français, elle ne distribuant pas les fiches le Jeudi où elle était seule, se rendant ainsi populaire auprès des élèves qui ne voulaient pas remplir les fiches.... Mais la TZR d'allemand agée arrivait toujours à ses fins....    Les effectifs au CDI baissèrent un peu dans un premier temps, les élèves paresseux prétextant que ça leur prenait du temps sur leurs recherches alors que remplir la fiche leur coûtait au maximum une minute, ne vinrent plus. Mais le CDI s'enrichit ensuite d'une nouvelle sorte d'élève qui préféraient travailler au CDI "parce que c'était plus calme qu'en permanence....". C'était écrit sur leurs fiches.

La jeune TZR de français se permettait souvent de rejeter les propositions de travail et les idées créatives de la TZR d'allemand, en la rabrouant parfois devant les élèves. La TZR d'allemand agée, pas nommée par le recteur, mais seulement en rattachement, devait ravaler son chagrin, pour ne pas perdre la face devant les élèves, mais elle remarquait que certains élèves regardaient d'un air effaré la jeune TZR de français quand elle criait, "Ce n'est pas possible!" ou "ça va prendre trop de temps!" à la TZR d'allemand âgée, ces élèves lançant à la TZR d'allemand agée en même temps un sourire attristé. Avec l'air de dire : "Pour qui elle vous prend!" D'autant plus que la TZR d'allemand agée était une prof assez connue dans la petite région et qui avait eu lors des années où elle avait prof de lycée, bonne réputation, et c'était quelqu'un qui travaillait pour les jumelages du coin. Bref, la TZR d'allemand agée, mais pas encore décidée à prendre sa retraite, et pas encore tout à fait en âge de le faire, devait ravaler son chagrin à la fois de ne plus faire des cours d'allemand, mais en même temps parce que sa jeune collègue aux dents longues ne la respectait pas.

La TZR d'allemand agée a à un moment aidé la COP à ranger une armoire d'orientation, et avait aussi étudié pas mal de documents d'orientation pour chercher des sites sur Internet dont elle avait affiché les références sur le coté de l'armoire. Un jour un prof avait demandé à la jeune TZR de français, d'aider les élèves sur ordinateur pour l'orientation. Un élève cherchait des documentations sur le bâtiment et la TZR d'allemand agée avait affiché toute une série de sites sur le bâtiment. Elle dit à l'élève, tu peux noter les noms des sites que j'ai affiché là-bas... La jeune TZR de français s'est tourné vers la TZR d'allemand agée, en lui disant sèchement devant les élèves "Ah non, il faut chercher des documents sur un site de la région, pas ceux-là" (il y en avait justement un dans la liste, sur toutes les carrières de pierre du coin). Mais la TZR d'allemand agée a avalé sa réponse. Ne voulant pas être taxée comme l'année précédente de mauvais rapports avec les collègues.

La TZR d'allemand agée sauvait souvent in extremis des documents jetés par sa jeune collègue dans les poubelles, car malgré leurs belles photos instructives, "tous ces documents qu'on leur envoyait ne servirait jamais à rien" ou un exemplaire de ceux qu'elle mettait en salle des profs sans les mettre au cdi, parce que ça encombrait, et dont le surplus serait comme dans tous les collèges ou lycées où j'ai travaillé irrémédiablement jetés au bout de quelques jours par les agents de service.

 Combien de fois, fréquentant les salles de profs n'a-t-elle pas vu de ces beaux prospectus destinés au professeur, enlevés des tables de salles des profs par la main d'une pesonne qui devait nettoyer la table et envoyés à la poubelle. Même des profs mettent ce que vous corrigez à la poubelle, tiens à la fin de l'année, la TZR d'allemand a commencé à mettre ces fameuses fiches de cdi classées en dossier par élève dans les casiers des profs principaux pour qu'ils puissent les regarder, et qu'a-t-elle vu? Un de ces paquets, mis par une jeune prof principale à la poubelle.

Voici encore autre chose : Après les vacances de Noël, la jeune TZR de français a répondu à la vieille TZR d'allemand agée :

"Et toi, as-tu passé de bonnes vacances?"

"Oh, tu sais, j'ai eu beaucoup de travail", a dit la TZR d'allemand agée, "J'ai du aider pour commencer à sauver les affaires de ma mère qui est partie en maison de retraite. En plus, elle est agée, elle a des problèmes de mémoire, à 87 ans, elle veillit, etc...."

Sur le moment la TZR de français n'a pas parlé de sa famille, mais revenant de la cantine où la TZR d'allemand agée, faisant un régime amaigrissant, n'avait pas mangé, la jeune TZR de français a dit :

"Oh! Ma mère était malade pendant les vacances, j'ai du m'occuper d'elle, elle a apparemment quelque chose au cerveau. On m'a appelé au téléphone, je dois me dépêcher de rentrer ce soir, car je dois la conduire pour des examens médicaux. "

La TZR d'allemand a demandé : "Quelle âge a ta mère?" Elle a répondu "53 ans!" "Ah!" a fait la TZR d'allemand, "Elle est plus jeune que moi. Et elle a des enfants pour s'occuper d'elle..."

Cette façon d'inventer des histoires pour faire croire que c'est pareil chez vous que chez les autres, et que vous avez autant de malheur que les autres, cela m'horripile. Surtout pour dire : "Je suis jeune, mais j'ai les même problèmes que les plus agés!".

La TZR d'allemand agée connait l'histoire du "Moi aussi!" inventé de toute pièce, elle en a déjà parlé dans son i-grimoire.

La TZR d'allemand  agée aurait pu ajouter - et c'était une histoire vraie - qu'à la fin de ses études univesitaires, lorqu'elle s'était inscrite à la fois en CAPES et en maîtrise, elle a du pendant plusieurs mois, faire le ménage et la cuisine pour cinq personnes, avec un père qui ne mangeait que des bifteks bien saignant, une petite soeur qui chipotait sur la soupe, parce que les légumes, ils avaient des fils (plus exactement des fibres visibles), un papa qui voulait ses chemises blanches lavées et repassées impeccablement, etc... Parce que sa mère, à l'âge de 51 ans, avait failli mourir d'une perforation de l'estomac et que cette année-là, ils n'étaient pas partis en vacances. Et que cette année là, elle a raté son CAPES (mais elle l'a réussi après son mariage), et qu'elle n'avait fait que le C2 de maîtrise, et qu'elle a rattrapé le mémoire plus tard. Mais la TZR d'allemand a préféré se taire et refouler son chagrin de voir sa collègue mentir ainsi.

La TZR d'allemand agée à la cinquantaine bien sonnée faisait 70 km aller-retour pour venir travailler, mais personne dans le collège ne la plaignait. Elle faisait ces 70 km pour ne pas quitter la maison achetée avec son époux au prix d'un dur labeur. C'était somme toute une distance assez normale.

La jeune TZR de français pas encore agée de trente ans et encore à un moment de l'être et 30 ans jour pour jour plus jeune que sa collègue agée faisait 140 km aller-retour pour venir travailler. Parce qu'elle n'avait pas voulu venir habiter dans ce "trou", et qu'elle préférait faire du lèche-vitrine dans une ville avec beaucoup de magasins. Et qu'il y avait plus d'animation dans une grande ville, que dans ce "trou".  Tous les jeunes collègues et collègues moyennement agés la plaignait en disant "O ma pauvre, tu habites si loin!" Et disaient, parce qu'ils ne savaient pas où habitait la TZR d'allemand plus agée et ne lui avait jamais demandé "Oh! Elle, elle habite à coté!". Et ils disaient cela à table, devant la principale qui ne rectifiait rien, et ne remettait jamais la jeune collègue à sa place.

Ma conclusion :

Peu importe si ce que je vous raconte comme une fable est une histoire vraie ou non, je prends partie dans cette histoire pour la TZR agée en service de rattachement, menacée par sa principale d'être considérée comme démissionaire si elle ne faisait pas de service de rattachement, en documentation, alors que dans d'autres établissements on n'oblige pas les TZR à rester sur place quand ils n'ont pas d'heures dans leur matière; si bien que les TZR ne savent plus, concernant le service de rattachement, sur quel pied danser, d'autres ne font que quelques heures d'aide individualisée dans leur matière en restant chez eux ou en préparant des concours (l'agrégation pusiqu'ils sont au moins certifiés) ou des examens universitaires le reste du temps entre leur suppléances.

Si je vous ai raconté cette fable, c'est parce que notre ministre de l'éducation nationale, ce midi à la radio, a dit qu'il allait valoriser la carrière des jeunes professeurs. Et valoriser leur réputation. On peut le faire, mais il ne faut pas oublier que les professeurs de ma génération, ceux qui ont eu leur CAPES dans les années 70, n'ont pas eu les débuts de carrière rapides de ceux des années 80 et après. Nous étions au second échelon à la fin de notre stage et au troisième échelon au bout de trois ans de titulaire, les plus jeunes ont tous été au troisième échelon à la fin de leur stage de CAPES et au 4ème échelon deux ans après, ils ont gagné environ 4 ans d'échelon sur nous. Et on veut encore, une fois de plus, revaloriser leur carrière par rapport à la nôtre? 

Sommes nous les professeurs agés qui n'avons pas bénéficié des avancements de carrière rapide dont ont bénéficié des professeurs plus jeunes, des laissés pour compte? Alors que par exemple les études secondaires étaient à l'époque où l'on devait obligatoirement tous passer un examen d'entrée en sixième et ou deux élèves par classe de CM2 seulement le réussissait, beaucoup plus difficiles... que pour les générations suivantes, c'était largement avant 68. Alors que 30% d'une classe d'âge arrivaient au niveau du bac, disent les statistiques, mais je crois que c'était seulement 10%, et que maintenant 70% arrivent en Terminale.

(La TZR d'allemand entendait parfois la TZR de français faire des fautes de français en parlant, et pourtant ce n'était pas une langue étrangère pour elle... Ses parents parlaient quand même français comme ceux de la TZR d'allemand, même si ses arrière-grand parents et deux des grands parents de la TZR d'allemand agée sur quatre, parlaient une autre langue européenne. Je vais vous donner un exemple au lieu de dire :  "Asseyez vous aux tables là-bas", elle disait "Asseyez vous sur les tables là-bas". Mais les élèves qui étaient gentils, ont bien compris qu'ils devaient s'asseoir aux tables. Comme la TZR de français a dit plusieurs fois de s'assoir sur les tables, la TZR d'allemand agée a pensé que cela ne devait pas être un lapsus. c'est là qu'on se demande comment ils ont leur CAPES de français!)

[Parenthèse  sur la bi-valence :

Si le CAPES de français est trop facile, on peut le vérifier. Certains germanistes ont fait la même dissertation française que leurs homologues du CAPES de français pour avoir une bivalence. Y-a-t-il certains francophones (mais ce serait encore plus amusant si c'étaient des germanophones) qui ont eu 4/20 à leur commentaire d'allemand et....

(la seule épreuve qui est encore écrite entièrement en allemand, nous, dans les années 70, on avait une dissertation en allemand coefficientée 2 pour des coefficients 1 en thème et en version, comptés séparément,  et en commentaire en français d'un texte allemand),

... et 14/20 à leur dissertation française identique à celle du CAPES de français? C'est du domaine du possible, ces dissertations étant corrigées de la même façon que celles des candidats au CAPES de français.

Voilà...

Un candidat au CAPES d'allemand échoue au CAPES d'allemand et a 12/20 à sa dissertation de français du CAPES de français (qui est faite en plus de la dissertation en français sur une question d'allemand du CAPES d'allemand où il a mettons 1/20, ce qui est une note courante dans ce genre d'épreuve dans les concours d'allemand).

 Des candidats de français réussissant leur CAPES de français avec mettons 8/20 de moyenne et 6/20 à la même dissertation (celle où le candidat d'allemand a eu 12) corrigée de la même façon.

Qui va enseigner le français l'année même, le candidat de français ou le candidat d'allemand?

Même la dissertation de français bien réussie, le candidat d'allemand qui a échoué à son CAPES ne sera pas certifié, donc n'enseignera dans l'année, ni l'allemand, ni le français.... Même s'il est meilleur en français que le candidat de français, le candidat d'allemand devra attendre d'avoir son CAPES d'allemand pour enseigner le français, ou changer de matière.

[Autre exemple : Personnellement, étant bi-admissible en allemand, si je voulais changer de matière, je devrais obligatoirement passer une agrégation, car sinon, si je réussissais un CAPES d'une autre matière, je risquerais de perdre ma bi-admissiblité, je ne peux passer un concours d'un niveau inférieur à ceux que j'ai déjà. Et de toute façon je n'ai pas envie de changer de matière. J'ai passé toute ma vie à faire des séjours en Allemagne et en Autriche à mes frais,  ce que ne font pas les profs de matières non linguistes. Mon investissement en séjours en Allemagne et en Autriche doit être rentabilisé jusqu'au bout de ma carrière]

Revenons à nos moutons et à la fable de la TZR d'allemand agée.

Pour qui prenez-vous position pour la TZR d'allemand agée ou pour la jeune TZR de français?

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Deuxième parenthèse :

On me convoque à la médecine du rectorat en septembre (j'ai reçu une lettre recommandée du rectorat début juillet selon laquelle on me reconvoquerait dans le courant de  septembre) parce que il y a trois mois, j'aurais soi-disant vexé un agent de service en prenant une mesure de prévention sous forme de papier 21 x 29, 7 scotchées sur une table appelées exagérément "affiches" par ma principale, recopiées peu être pas exactement, dans les "affiches" jointes au rapport fait sur moi, par une autre main (j'ai une écriture beaucoup plus irrégulière quand j'écris vite que celle que j'ai vu sur celles jointes au rapport), et j'avais écrit vite, donc, ce n'était pas mon écriture, ni ma façon d'écrire les "n" et c'était une écriture plus carrée que le mienne.

J'ai été durant ma carrière souvent vexée, d'abord par des collègues plus agés quand j'étais jeune, puis par des collègues plus jeunes depuis que je suis plus agée, il n'y a que dans le mileu de ma carrière environ (années 90) que je n'ai été ni vexée  par les jeunes, ni par les plus agés (quand j'avais entre 40 et 50 ans), comme à cette époque je paraissais plus jeune que mon âge, les jeunes me comptaient parmi les leurs, et les plus agés généralement me respectaient naturellement, parce qu'ils étaient d'une époque où l'on respectait les autres et parce qu'ils savaient souvent mon âge.

Bon, bref, je dois dire que même lorsque j'ai été vexée oralement ou par des écrits mis dans mon casier par des collègues, ou par de l'acharnement d'un collègue contre moi, comme raconté dans la note ci-dessous, je n'ai jamais été me plaindre au principal ou au proviseur par solidarité avec les collègues, même si je ne les aimais pas.

Bien sûr si un collègue prenait devant moi un élève par le collet et irait le fracasser contre le mur, j'irai le dénoncer, car il aurait commis une grosse faute, et on me demanderait sûrement de témoigner, mais ce n'est pas mon travail d'aller porter un billet mis dans mon casier et signé par un collègue qui ne cache pas sa bétise,  avec des invectives, des ordres, etc...  car il ne s'agit pas ici de protection de l'élève, mais seulement de moi. Je n'ai jamais fait de rapport nommément sur un.une collègue et je dois dire que cela ne me serait jamais venu à l'idée. Dans ce blog, ce n'est pas pareil, parce qu'il est anonyme, vous ne savez pas qui je suis, et je ne cite aucun nom de collègue, comme cette surveillante et cet agent de service qui ont écrit mon nom sans mon prénom (il ne le connaissent mêmes pas) tout au long de leur rapport envoyé au rectorat. Les coups volent bas. Et la petitesse n'a pas de limites.

Et j'ai été souvent vexée par des supérieurs hiérarchiques, comme la principale qui actuellement me traite de paranoïaque et d'hystérique...

domino

Du respect vis à vis des collègues agés... (1)

J'ai entendu à la radio une intervention de notre ministre disant qu'il veut améliorer la situation des professeurs, en particulier la place qu'ils tiennent dans la société, et la considération dont ils devraient faire l'objet, vu les études qu'ils ont faite et le fait qu'ils travaillent souvent loin de chez eux.

Notre ministre a ajouté "améliorer surtout la condidération dont jouissent les jeunes professeurs".

Mais les professeurs qui ont dépassé la cinquantaine (quinquagénaires)  sont-ils seulement respecté par les professeurs plus jeunes?

La première fois que j'ai eu à souffrir du manque de respect d'une jeune professeure, c'était au début des années 2000. Mais j'étais bien condidérée par les professeurs de mon âge ou plus âgée.

.Nous devions  dans ce lycée rendre les moyennes 48 heures à l'avance.

Le conseil ayant lieu un Jeudi soir, j'avais jusqu'au mardi soir pour rendre les moyennes, seulement une jeune professeure en charge de petits enfants voulait avoir les moyennes avant le lundi soir pour les faire le mardi matin, sa demi-journée de congé, parce que elle devat s'occuper de ses enfqnts le mercredi.

Je ne savais pas que le mardi matin était sa demi-journée de congé et n'étant pas arrivée à faire mes moyennes avant (c'était des moyennes de seconde avec une trentaine de notes aux coefficients très compliquées parce que je contais des coefficients différents selon qu'ils s'agissait de DS, d'interrogations écrites, d'interrogations orales, de participation, etc..) , je me suis dépéchée d'arriver le mardi matin à 7 heures du matin pour lui mettre ses moyennes dans son casier.

La prof arrivant à 13 heures s'est ruée sur moi disant que je ne lui aurais pas donné ses moyennes, elle habitait à deux pas du lycée, alors que j'habitais à 15 km et elle n'avait même pas été voir le matin si les moyennes étaient dans son casier. Son mari travaillait le matin au lycée et il n'a pas non plus regardé le casier de sa femme. Elle s'est ruée sur moi en hurlant "Et mes moyennes?", comme je lui répondais que ça faisait environ 6 heures qu'elles étaient dans son casier, au lieu d'aller voir dans son casier et de faire rapidement ses moyennes, elle a continué à me faire la morale pendant une demi-heure, perte de temps suprême pour elle.

Comme j'avais une heure de trou l'après-midi, j'ai fait les bulletins et j'avais encore deux ou trois heures légalement pour les faire, puisque nous avions eu un mot dans le casier 48 heures avant. Alors que j'étais en train de remplir SES bulletins, et il n'y en avait pas beaucoup, puisque j'avais des élèves de quatre classes différentes dans le groupe d'allemand où était SA classe, cette jeune collègue s'est ruée sur moi en hurlant sur moi "Tu fais mes bulletins! Oui! Ha! Tu les fais, il est grand temps" (deux autres profs n'avaient pas encore rempli SES bulletins). Et cinq minutes plus tard de revenir à la charge en hurlant :"Alors, tu te dépêches!" Je suis partie, les larmes aux yeux, finir les bulletins dans une autre pièce. Et quand je les ramenés les yeux pleins de larmes, je me suis fait encore "enguirlandée comme du poisson pourri", comme on disait à l'école quand j'étais petite. Et cette collègue de maths à qui il fallait cinq heures pour faire 30 moyennes avec 13 notes coefficientées, avec un ordinateur, alors que je pouvais calculer ses moyennes dont les notes individuelles étaient arrondies à l'entier, presque de tête, avait vingt ans de plus que moi.

A remarquer : Cette collègue s'est acharnée sur moi, alors qu'elle avait à ce moment là, dans le trou que nous avions en même temps, le temps de faire ses moyennes ! Donc, deux pertes de temps pour elle... J'ai aussi été professeure principale (dans les années 80, après on n'a plus eu des classes entières en allemand), et je faisais alors mes moyennes en une heure environ avec des coefficients. Je trouve qu'elle a vraiment exagéré.

Cette collègue n'a jamais été sanctionnée pour la rage qu'elle a eu contre moi, elle s'est excusée vaguement un an après. Mais sans citer mon nom, lors d'une réunion informelle sur les élèves "auprès des collègues sur lesquels elle se serait énervées". Elle n'a jamais été convoquée à la médecine du rectorat parce qu'elle s'était énervée. Je ne l'ai jamais dénoncée non plus, et le collègue agé  qui a été témoin de la scène non plus.

Quand j'étais jeune, j'ai toujours respecté mes collègues plus agés et je les ai toujours vouvoyé. Encore l'an dernier, j'ai dénombré dans mon collège deux collègues plus agés que moi (tous les autres étant à mon avis plus jeune, ils n'ont pas de cheveux gris comme moi), je les ai vouvoyé aussi et je n'ai tutoyé les jeunes que lorsqu'ils me tutoyaient eux-mêmes. Mon principal adjoint étant un ancien collègue que je connaissais de longue date, et le prof d'allemand (je n'étais que TZR d'allemand travaillant en documentation, et pourtant je suis ancienne jury de BTS, et ceci pendant un temps assez long) étant un ancien plus jeune collègue, je les tutoyais également. Toute l'administration sauf la gestionnaire et la directrice de la SEGPA était plus jeune que moi.

D'ailleurs elle était petite fille d'un ancien  proviseur et en tant que petite fille de proviseur ayant fait ses études dans ce lycée et n'ayant quitté ce lycée que pour faire ses études universitaires, elle avait tous les droits. Ce qui est la preuve que tous les jeunes collègues ne travaillent pas loin de chez eux.

domino

P.S. J'estime que l'on devrait demander tout d'abord aux jeunes professeurs de respecter leurs collègues agés, que leurs collègues agés  soient originaires du lieu ou d'ailleurs, A mon époque être déraciné à 100 km de distance, même dans le même département comme ce fut le cas pour moi était une grande affaire. De ma famille, c'est moi qui suis partie travailler la plus loin, mes frères et soeurs sont au maximum à 20 km de leur lieu d'origine. Mes parents gémissaient de me voir "si loin", surtout qu'à l'époque le téléphone fixe n'était pas encore très répandu (mes parents venaient de l'avoir et je ne n'ai pas eu de téléphone pendant les 10 premières années de ma carrière, on allait téléphoner à mes parents le dimanche soir d'une cabine située à 10 minutes à pied de chez nous, c'était le plus proche téléphone, et il n'était pas question de mobiles, ni de portables). Et je n'étais pas TZR, j'étais sur un poste établissement que j'ai du quitter cinq ans plus tard, victime de la médisance d'une collègue.

lundi, 13 août 2007

Mes atouts : organisation et socialisation.

Il y a des tas de tests que l'on peut faire sur le web et dont certains sont validés par la plupart des entreprises (on vous donne même des diplômes pas vérifiables puisque vous pouvez demander à quelqu'un d'autre de faire le test pour vous, chez vous, mais moi, je les ai fait honnêtement, mais dans l'ensemble les tests des entreprises sont du même genre). 

 

Là encore toutes les administrations qui me taxent de mauvais rapports avec les autres ont tort!

1) D'après un test  que j'ai fait sur le métier que je fais (répétitions, bah, au moins la phrase a le mérite d'être plus claire), pas ceux que j'aurais pu faire (dont fait partie le mien, prof de langue, j'en ai parlé avant), mais aussi celui que je fais, je suis satisfaite de mon emploi (j'ajoute,mais ce n'est pas dans les résultats du test  : ne serait-ce que le mauvais jugement des supérieurs hiérarchiques qui de plus s'influencent les uns les autres d'année en année....).

2) Mes atouts dans mon métier sont ma forte sociabilité et mes capacités d'organisation... alors qui dit mieux ? Pour parler les langues étrangères, il faut être non seulement bavard comme disait et répétait une de mes anciennes sympahiques collègue d'anglais, mais aussi sociable (et cela va ensemble...)

Alors à bas tous les mauvais jugements qui ont été faits sur moi, je m'en tiendrais à ceux des tests....

Maintenant, si vous cherchez du travail faites les tests du web, certains sont passionants et les résultats encourageants.

domino