lundi, 04 juin 2007
La liberté
La liberté...
c'est de dire non.
c'est de se montrer supérieurs aux supérieurs hierarchiques qui vous lient les mains en ce qui concerne votre travail,
c'est de faire pour ses élèves des programmes plus interessants et plus complets que les programmes imposés,
c'est de dire non comme cet élève qui a dit qu'il était "imposé' au CDI (en colle),
c'est de faire la grève du zèle en faisant plus(ssssse) que 18 heures et en ne se faisant pas payer les heures supplémentaires (heures sups hors horaires évidemment),
c'est de sortir du collège au moment où l'on ferme les portes et en criant HAUT et FORT que 1.4h c'est pas assez pour ranger le matériel de la dernière heure et préparer celui du lendemain matin, surtout quand on voit à 17h45 des professeurs descendre de leur classe en courant pour ne pas être enfermés dans le collège,
c'est de se laisser enfermer le soir dans les collèges et les lycées pour montrer qu'il n'y a pas assez d'agents d'accueil dans l'éducation nationale, car s'il y avait assez d'agents d'accueil, ils pourraient rester plus longtemps puiqu'ils auraient moins d'heures le matin pour certains d'entre eux,
c'est de se faire nommer à 100 km de son habitation familiale pour faire 200 km par jour en suivant une formation sur sa journée ou ses demi-journées de congé, pour tomber dans les pommes en plein cours en janvier ou en mars pour montrer que le recteur a eu tort de vous nommer aussi loin, la liberté c'est de tomber dans les pommes tous le même jour ou presque pour qu'il n'y ait plus assez de remplaçants,
(c'est cela la résistance passive, restons tous le plus longtemps possible dans nos collèges et lycées pour qu'on en ai marre de nous, et qu'on nous rende la vie plus facile en arrêtant de nous dire : vous êtes interessants tant que vous gardez des élèves, mais ininteressants dès que la cloche a sonné.)
Car ce qui interesse l'administration, c'est que les élèves soient dans une salle avec un adulte aux horaires impartis, tout le reste étant inintéressant pour l'administration.
Que vous vouliez préparer votre cassette et votre rétro-projecteur la veille, placer les polycopiés sur la table dans l'ordre où vous allez les distribuer, c'est ininteressant pour votre administration. Du moment que vous êtes dans votre classe au son de la cloche et que vous débarassiez le plancher une fois la cloche sonnée, voilà ce qui est interessant !
Mettre des agents qui travailleraient de 14 à 20 heures cela interesseraient les femmes qui veulent faire leur marché le matin, et je suis sûre que de tels horaires ne déplaieraint pas à tous ! Voilà qui n'est pas ininteressant, même si c'est inintéressant pour l'administration.
Ce n'est pas en défilant dans les rues qu'on obtiendra quoi que ce soit, employez d'autres formes de lutte qui concernent directement la chose que vous voulez obtenir, comme rester plus longtemps, quand on vous dit de rester 35 heures (sans pouvoir suivre vos séminaires et vos cours d'université en même temps), etc.... Mais il faut rester plus longtemps en gênant les autres.
domino
21:30 Publié dans enseignement (3), Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, société, luttes
vendredi, 01 juin 2007
Accueil on ne peut plus cordial....
Que s'est-il passé ensuite à propos de ma principale en courroux ?
J'ai fini par aller chez un médecin dont j'ai l'habitude, il a fait une lettre pour ma généraliste, dans laquelle il donne tous les torts à mon administration. Le fait de ne pas vouloir m'écouter... De crier... etc.: .... Le fait qu'on n'ait retrouvé le parperboard après la pause de midi durant laquelle des personnes possédant la clef on pu pénétrer dans le CDI, montrent que l'administration n'est pas très honnête vis à vis de moi.
Ma généraliste a recopié quelques phrases de sa lettre pour faire un certificat m'autorisant à reprendre le travail à condition de n'avoir ni stress répétés ni provocateurs. Il s'agit ici bien entendu non pas des élèves mais bien dans la tête du médecin et la mienne des provocations de l'administration, puisque le Mardi matin au téléphone interne du collège, la principale a bie crié la première.
J''avais simplement dit "Madame, j'ai a vous signaler un vol (ou une disparition) au CDI"ceci d'un ton neutre , et la principale a hurlé dans le téléphone : "Oui, à ce propos, je voudrais vous voir".
Ce mardi-ci quand j'ai donné le certificat, la principale a jeté un coup d'oeuil dessus, je lui ai bien lu les mots "stress et provocateurs" en lui disant que cela la concernait, et Madame n'a rien trouvé mieux que de continuer à hurler sur moi, qu'elle était ma supérieure hiérarchique et que c'était elle qui commandait (Elle est quelques années plus jeune que moi).
Elle m'a dit qu'elle n'était pas bien au courant des décrets régissant le statut des TZR (pourtant c'est son métier, surtout si on rattache des TZR chez elle), et que elle pensait que si elle n'avait pas d'allemand à me donner, je devais faire du CDI, parce que je gagnais un gros salaire (10ème échelon), et qu'il fallait justifier de ce salaire, et que ce n'est pas en restant chez moi à préparer des cours d'allemand pour tous les manuels et tous les niveaux, ceci pour faire face à toute éventualité, que je justifiais de mon salaire.
Elle m'a dit aussi que finalement je n'avais qu'à attendre 18 h dpar semaine dans le collège qu'on me téléphone. J'ai tenté de lui expliquer que les quelques suppléances que j'ai eues depuis les quelques années que je suis TZR (avant j'ai été plus de deux décennies sur des postes établissement), j'avais reçu les coups de téléphone du rectorat chez moi et pas dans mon établissement de rattachement et que c'est moi-même qui avait informé l'établissement de rattachement des suppléances, alors que cet établissement n'étaient pas au courant et non le contraire. Mais si je reste trois jours par semaine (3 X 6 heures) au collège situé à 35 km de chez moi (70 km, 3 fois par semaine pour ne rien faire...si je restais dans la salle des profs), quand le rectorat me joindra-t-il les jours où je suis à l'université ? Pour que le rectorat puisse me joindre, il faudrait que je sois 5 jours sur 5 et à toutes les heures dans l'établissement et que je ne suive plus ma formation d'agrégation... Que j'aille me tourner les pouces au collège 5 fois par semaine.
Elle m'a dit que si elle me faisait travailler, c'était pour les collègues me critiquent moins. (Mais ils sont plus jeunes que l'âge où je suis devenue TZR, peut-être qu'en fin de carrière, ils seront aussi TZR ! Et qu'on les critiquera parce qu'ils se tournent les pouces, même s'ils travaillent.
Je lui ai dit que dans certains établissements de rattachement, on envoie les TZR à la maison, pour que justement les collègues ne pensent plus à eux et croient qu'ils font des suppléances. Et ne soient plus jaloux d'eux.
Ce n'est pas tant que je plaiderais ma cause pour ne pas travailler, au contraire. Même si la documentation n'est pas ma tasse de thé (il y a beaucoup d'activités répétitices comme de répertoirier tous les jarticles de revue dans l'ordinateur). J'ai tellement travaillé quand j'étais prof d'allemand à part entière de lycée et de BTS (de 70 à 105 heures par semaine) qu'on ne peut pas me reprocher de la paresse.
Bon, enfin bref tout cela pour vous dire que ma principale m'a reçue d'une façon brusque et n'a ps du tout tenu compte des objections que je formulais concerannt cette histoire de disparition de papier.
Bien évidemment, le rouleau de papier a été retrouvé dans l'armoire derrière notre bureau
1) Un endroit où je n'aurais jamais pensé à le mettre vu que sa place était sous le coté du bureau, je ne vois pas pourquoi j'aurais soudainement éprouvé le besoin de mettre en sécurité ce rouleau de paperboard, alors qu'il est depuis le mois de septembre sous le bureau à la vue de tous.(Et n'oubliez que quand je suis dans ce CDI je réfléchis toujours à la place que je donne au moindre objet). On essaie de faire croire que je serais folle. On dirait que l'on fait un peu avec moi comme mon frère a fait avec les papiers de ma mère avant qu'elle ne parte en maison de retraite.
2) presque une journée complète après que ce rouleau ait disparu, donc avec possibilité que quelqu'un l'ait mis à cette place entre midi.
3) Ce rouleau m'a semblait moins épais que celui que j'avais étalé sur une table ce fameux lundi soir. Si c'est le même, peut-être qu'une personne s'en est servi entre temps en utilisant un certain nombre de feuilles. A moins que l'on en ait ramené un autre. Il y a beaucoup de gens qui se servent du matériel d'autres personnes sans le leur demander. Et les remettent ensuite en place sans qu'on en ait rien su. Cette utilisation a peut-être été faite sans mauvaise intention de la part de l'auteur de cette disparition momentanée.
Bref, ma principale a fait beaucoup de bruit pour rien, car si elle n'avait rien dit, l'affaire en serati restée là. mais à cause de tout le bruit qu'elle a fait autour, cela a été plus néfaste à moi qu'aux autres protagonistes de cette histoire. Et cette histoire a également sali ma réputation de professeur calme.
En tout cas Mardi j'ai repris le travail, comme il y avait le Jeudi de l'Ascension et le Lundi de Pentecôte que nous avions rattrapé à l'avance dans ma semaine de congé inopinés je n'ai pas manqué beaucoup et avec toutes les heures supplémentaires non payées que j'ai faites avant l'évènement du paperboard, j'ai largement rattrapé ces journées.
En tout et pour tout j'ai manqué trois jours entier la semaine dernière, plus les deux parties de journées où la principale m'a fait fuir en hurlant sur moi. Ce sont les seuls jours où j'ai manqué cette année scolaire alors que je ne suis obligée d'effectuer ce service de documentation. Et tout de suite on en fait une histoire abominable.(Mon collègue d'allemand a manqué plus souvent, ses élèves arrivaient souvent au CDI en disant qu'il n'était pas là, c'était surtout le lundi matin, il devait être en retard).
Et ce mardi, 'ai fait encore plus d'heures que prévu, j'ai fait la journée continue, de 10 h, moment où j'ai quitté le bureau de la principale, jusqu'à 5 h. En prenant 1/4h pour manger mon sandwich, soit 6h 45 au lieu de 6 heures.
domino
domino
01:00 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, harcèlement moral
dimanche, 20 mai 2007
Rattrapage d'heures
J'ai trouvé une solution d'attente. Je vais envoyer un rattrapage d'heures à ma principale, avec toutes les heures que j'ai faites gratuitement en plus des 18 heures, comme cela je vais gagner du temps pendant lequel je ne devrai pas prendre de congé maladie et ensuite elle aura peut-être réfléchi et peut-être qu'elle me reprendra.
Je ne comrpends d'ailleurs pas pourquoi elle me met à la porte d'un service qui n'existe que dans sa tête, en m'obligeant à me mettre en congé maladie.
Et si vraiment je ne peux échapper au congé maladie, je l'obligerai à payer mes heures supplémentaires et mes clubs.
Je vous rappelle que ma collègue qui a le statut de TZR comme moi a été reçue par le recteur au début de l'année et il lui a dit qu'en tant que profeseur de matière on n'avait pas à nous demander plus de 18 heures par semaine. Et elle n'en a pas fait une de plus.
Donc, si la principale refuse de considérer les heures faites en plus au CDI, en attendant la plupart du temps que mon époux ait terminé son travail, comme rattapage d'heures, je vais devoir l'attaquer pour qu'elle me donne des heures supplémentaires. Ces heures ont été réellement travaillées puisque j'y ai reçu des élèves pour le projet et quand il n'y avait personne j'ai fait des travaux de rangement, de classement, de répertoire dans l'ordinateur pour le CDI.
domino, TZR en rattachement seulement, sans remplacement en ce moment
20:50 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, harcèlement moral
Le physique, un critère de sélection ?
Il y a dans la Charte Européenne des Droits de l'Homme (qui elle a été votée, car elle est parue longtemps avant que l'on veuille donner une constitution à l'Europe) un paragraphe selon lequel, nul ne doit être dicriminé en raison de son aspect physique.
Ceci est valable d'après cette Charte, non seulement dans le domaine des relations aux autres, mais aussi dans le domaine professionnel.
Une petite brochure "Moi, rassiste?", éditée par le conseil de l'Europe à l'intention des enfants (sous forme de BD) compte les moqueries vis à vis d'une personne obèse ou la discrimination professionnelle vis à vis d'une personne obèse, comme une forme de racisme.
Donc, si des personnes se moquent de moi ou si on m'interdit d'enseigner parce que j'aurais trop d'embonpoint, il s'agit d'une forme de racisme... A bon entendeur, salut !
Ne pas recevoir quelqu'un à un concours d'enseignement parce qu'il a trop d'embompoint est de la discimination professionnelle de type raciste.
domino
16:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, racisme, obésité
Pensée du dimanche après-midi
En fait, j'ai encore été victime de mon sérieux, car si je n'avais ni prévu, ni essayé de réaliser cette exposition,
- je n'aurais pas constaté la disparition de ce paper-board et de mes quelques feuilles d'exposition posées dessus lundi soir.
- j'aurais eu l'esprit tranquille cette semaine.
- je n'aurais pas écrit autant d'articles ici et j'aurais utilisé mon temps plus intelligemment que d'écrire les évènements de la semaine ici pour ne pas les perdre, de façon à ce que si un agent de service dépose plainte contre moi (pour avoir averti ses collègues qu'ils ne devaient pas jeter mon exposition), je retrouve le fil des évènements, parce qu'à la longue les souvenirs s'estompent.
- je ne me serais pas disputée avec ma principale (disons que c'est elle qui s'est disputée avec moi).
- j'aurais travaillé sereinement à l'université mercredi.
- on ne mettrait pas en route tout le truc médical : allez chercher un certificat médical, je ne veux pas et on ne veut plus que je rentre au collège? Très bien, on vous convoque à la médecine du rectorat.
(Pour moi et ma collègue l'incident était terminé mardi matin, on allait se débrouiller avec l'autre paperboard et j'allais réimprimer mes feuilles, comme ma principale a monté tout cela en épingle.... c'est Trafalgar pour moi...)
Si je n'avais pas fait cette exposition, je n'aurais pas fait ces heures supplémentaires non payées (j'en ai fait assez pour avoir rattrapé toutes mes heures jusqu'à la fin de l'année scolaire...), tout en passant maintenant pour une paresseuse qui ne va plus travailler, parce qu'elle refuse de donner un certificat médical, une presseuse qui va avoir des services non faits sur un travail basé sur le volontariat, puisque pour les titulaires le service de rattachement (qui plus est dans une matière et une fonction qui n'est pas la nôtre) n'est pas obligatoire, il y a des proviseurs qui vous jettent à la porte quand vous voulez en faire un.
Ma principale ne m'a jamais donné d'horaire, c'est moi qui lui ai donné mon horaire. et quand fin septembre, j'ai dit que je venais le Vendredi au lieu du Jeudi (à cause des cours à l'université le Jeudi), elle a été contente que je fasse l'ouverture du CDI le vendredi, car si j'avais gardé le jeudi, le CDI n'aurait été ouvert que trois jours par semaine.
Ceci dit, j'ai bien contacté un médecin qui ne peut me voir avant Vendredi pochain, mais c'est quelqu'un qui ne met pas en congé, et c'est pour cela que je l'ai choisi !
CECI DIT, la pensée est : ON EST SOUVENT VICTIME DE SON SERIEUX ET C'EST MALHEUREUX.
domino
15:45 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, harcèlement moral, pensées
samedi, 19 mai 2007
Rattachement ...
En tant que TZR (titulaire en zone de remplacement), on ne m'a pas donné d'affectation à l'année. Je n'ai pas eu non plus de remplacement plus courts à faire. Par contre, dès mon arrivée, ma principale m'a fait signer un avis d'affectation dans son collège en plus de mon arrêté annuel de rattachement, libellé ainsi
Arrêté de rattachement
Madame "domino" professeur d'allemand, est rattachée pour l'année scolaire (..bla bla...) ... au collège... (plus loin) :
Rattachement administratif
EILE ou service ou affectation école
C'était une solution d'attente en attendant que j'ai une suppléance, attente qui s'est prolongée jusqu'ici.
EILE = enseignement des langues en primaire ---) inspectrice du primaire soi-disant contactée par la principale, pas de nouvelles.
Service ? Lequel ? ---) Partage des classes d'allemand de mon collègue, il n'a pas voulu parce qu'il trouvait qu'il n'avait pas assez d'élèves pour partager ses classes en deux et que si on ne faisait pas exactement la même chose cela gênerait sa progression. A la place j'ai fait des clubs d'allemand en plus des 18 heures de CDI.
Affection école : A mon avis c'était illégal parce que un professeur du secondaire ne peut pas être affecté entièrement en primaire, ou alors il s'agirait d'un détachement et non d'une affectation de TZR. En plus on ne peut pas remplir 18h avec une seule école primaire.
Ma principale m'a dit en début d'année : Vous allez au CDI. Ma collègue TZR de français m'a tout de suite adoptée pour faire certains travaux, on a bien fonctionné ensemble, je dois dire.
Lundi soir : un rouleau de paper-board disparait avec les feuilles d'exposition que je voulais coller dessus, bref, le travail préparé pour le lendemain sur une table.
On dit que, alors que ma collègue que j'ai vu mardi matin pense aussi cela, j'aurais accusé à tort quelq'un de l'avoir enlevé, que je ne saurais plus ce que j'aurais fait (avant que le rouleau ne disparaisse, j'étais très calme et presque heureuse, donc on ne peut pas dire que je ne savais pas ce que je faisais). Je me souviens exactement de tout ce que j'ai dit ce soir là en appelant l'ouvrier pour voir avec lui où pouvait être ce paperboard, qui a moi dit ne pas avoir entendue (je l'ai vu vendredi matin), et aurait dit à la principale que je l'aurais injurié.
Sur ce, ma principale répond à un coup de téléphone, lors duquel je lui signale gentiment qu'il y a eu une disparition de matériel au CDI (ma collègue était là, elle est témoin que je n'ai pas crié, quand j'ai engagé la conversation),ma principale me répond en hurlant dans le téléphone (on dirait qu'elle n'entend pas sa voix), que je dois venir immédiatement au bureau pour discuter de cela, qu'elle ne le voit pas du tout comme cela, etc..., Si elle n'avit pas crié, je serais allée dans son bureu. C'est parce qu'elle a crié, que je n'y suis pas allée.
Je lui ai dit que en tant que TZR, d'après le décret de 1960, mon travail au CDI est basé sur le VOLONTARIAT et que, puisqu'elle le prenait comme cela, je mettais fin à mon volontariat.
Vendredi matin, ma principale m'empêche de travailler, veut que je mette les élèves à la porte, vient dans le CDI dès qu'ils sont partis après le récréation et avant que l'on m'en envoie d'autres et commence à me dire, de deux choses l'une :
- ou vous prenez vos affaires et vous venez dans mon bureau (donc si je prenais mes affaires, c'est qu'elle me mettait dehors),
- ou vous sortez du collège tout de suite,
Il était évident que si je devais prendre mes affaires, les deux solutions étaient identiques.
J'ai dit que je choisissais de partir, mais auparavant on s'est copieusement crié à la face l'une de l'autre. Parfois elle disait en criant qu'elle ne criait pas (elle doit avoir un problème d'oreilles), ce qui a fait intervenir l'infirmière, car entendant les cris de ma principale qui s'est même acharnée sur moi alors que je pleurais, m'a dit de prendre un congé maladie.
Or, en étant TZR en rattachement administratif seulement, abbrévié RAD sur l'arrété annuel de ratachement, je n'ai pas de service de documentation à effectuer expressément. Si on me donne un service, il doit être négocié avec moi (tout ceci d'après les décrets sur les TZR), et je suis en droit de refuser de faire de la documentation, qui n'était d'ailleurs pas citée dans l'arrété d'affectation dans son établissement, qui a été fait en plus de l'arrêté de rattachement administratif du rectorat, alors qu'il émane de l'établissement, feuille complémentaire à la feuille du rectorat valant procès verbal d'installation d'après la secrétaire du collège, mais sur mon rattachement précédent, je n'ai toujours signé que la feuille du rectorat et je ne signais de telles feuilles émanant de l'établissement que sur des suppléances en allemand dans d'autres établissements, tout en faisant un service informel dans l'établissement de rattachement entre les suppléances, mais "on ne me demandait rien".
Autrement dit, dans ce collège on m'a fait travailler comme une auxiliaire, alors que je suis titulaire à titre "définitif" d'une zone de remplacement.
Sur mon dossier i-prof ne figure pour cette année que le rattachement, et il ne figure nulle part si je ne l'avais pas écrit moi-même dans les acitvités professionnelles que je travaille dans ce collège. Or, si j'avais un horaire à faire dans ce collège, il devrait figurer sur mon i-prof juste en dessous de mon rattachement.
L'horaire que j'ai fait du premier septembre à hier, était en quelque sorte du bénévolat, puisqu'il ne concernait ni ma matière (ou seulement très peu si un élève faisait une recherche sur l'Allemagne, mais au début ils ne savaient même pas que j'étais prof d'allemand et, accaparée par d'autres élèves dans d'autres matières, qui par exemple demandaient des livres, je découvrais parfois au bout de 10 mn, que quelqu'un dans le CDI faisait une recherche sur l'Allemagne). Même quand mon collègue était absent, on ne m'a jamais proposé de prendre ses classes. Il ne m'a pas proposé d'aller en Allemagne non plus.
Donc, ma principale m'a fait une "affectation en rattachement" qui est à la limite de la légalité, et n'a même pas apprécié que je fasse ce service toute l'année.
Maintenant je dois dire que faire ce service de documentation pendant un petit moment, cela m'a permis de voir un établissement scolaire d'une autres façon et de voir les élèves autrement, surtout de me rendre compte des difficultés qu'ils ont dans les autres matières, surtout en français, car c'est un milieu très défavorisé, avec des papas chômeurs.
La semaine prochaine, l'inspection de la Vie Scolaire vient dans le collège, et je me demande, si elle ne m'a pas chassée, craignant que l'on découvre qu'elle m'aurait fait travailler illégalement au CDI pendant 18 heures par semaine, mais de toute façon, c'est écrit sur ma note admninistrative, mais ma principale ne le savait peut-être pas avant, elle ne connaissait peut-être pas très bien le statut des TZR.
La TZR de français est rattachée dans un autre établissement et est remboursée des trajets de cet établissement au collège où nous travaillons, soit environ 40 km AR, et , étant originaire de l'académie, mais ayant été auparavant sur un poste de néo-certifiée dans une autre académie, elle sétait apparament portée volontaire pour faire de la documentation au cas où elle n'aurait de poste de français dans notre académie qui est son académie d'origine, ceci pour pouvoir rentrer "au pays".
Ce n'est pas mon cas, puisque prof agée, j'ai travaillé plus de vingt ans sur des postes établissement, et je suis restée de cinq à dix ans sur certains d'entre eux. Je ne me suis pas portée volontaire pour la documentation, je n'ai pas été nommée par le recteur sur un poste, ni dans mon établissement de rattachement, ni ailleurs; le travail que je faisais n'était pas obligatoire, mais comme on dit du volontariat qui pouvait à tout moment être interrompu par une autre affectation.
Donc, si je quitte contrainte et forcée ce CDI, qui n'était pas un poste en documentation non plus, et mon intention était de rester jusqu'à ce que j'ai un remplacement en allemand, ou une mutation sur un poste établissement que je demande tous les ans près de chez moi depuis 4 ans que je suis TZR, je n'ai pas de certificat médical à fournir comme le demande l'infirmière, car j'effectuais un travail facultatif, je dois préparer des cours d'allemand, c'est pour cela que j'ai du temps libre, car le TZR est censé en remplacement utiliser tous les manuels qui existent dans sa matière et ce n'est pas en lisant la littérature de jeunesse à longueur d'année (en dehors de mon horaire) pour savoir ce que je prête aux élèves que je peux faire cela.
Si j'ai accepté de faire de la documentation "en attendant" des remplacements, c'était pour faire monter ma note administrative.
domino
12:00 Publié dans Enseignement (2) - Galères de rentrée TZR | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : enseignement