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mercredi, 29 août 2007

Du respect vis à vis des collègues agés (2)....

Voici une autre histoire beaucoup plus récente qui s'est passé dans un collège l'an dernier :

Une jeune collègue de français, TZR et presque néo-certifiée, elle avait travaillé 1 an depuis son stage, choisit d'être en documentation pour revenir plus vite dans son académie, donc elle s'était portée volontaire pour faire de la documentation, elle atterrit dans un collège au fin fond du département voisin de celui où habitent ses parents, à environ, je dirais entre 70 et 100 km de chez eux.

Trouvant que le "bled" où elle a été nommée en tant que TZR de français en documentation, étant trop petit, s'installe à 70 kilomètres de là, faisant 140 kilomètres trois fois par semaine, puisqu'en tant que professeur non documentaliste, elle fait son horaire statutaire de 18 heures et pas une minute de plus. Elle devait souvent rentrer tôt pour s'occuper de son chat et faire les magasins. Elle s'était installée dans une grande ville pour profiter des magasins et faire du lèche-vitrine a-t-elle dit à sa collègue, la TZR d'allemand plus agée.

Dans le même collège une TZR d'allemand agée vient d'être rattachée seulement. Au début de l'année la principale la rassure : "On vous trouvera des heures d'allemand ici, ou en primaire, j'irai voir moi-même l'inspectrice du primaire, s'il le faut pour vous donner des heures." L'inspectrice répond que ce sont les professeurs des écoles qui font ces heures, le collègue d'allemand, lui même rattaché à 15 kilomètres de là, refuse de partager ses heures d'allemand, parce qu'il n'a pas assez d'élèves. La TZR se retrouve sans service de rattachement, mais est depuis le début de l'année au CDI avec sa collègue de français, dont elle est l'assistante et la servante, parce qu'elle n'y a pas été nommée par le recteur et que c'est l'autre qui est responsable du CDI, la collègue trente ans plus jeune qu'elle est responsable du lieu où elles travaillent ensemble.

Les deux collègues ont le même statut, ceritifiées, troisième échelon pour la jeune collègue, nommée par le recteur et la principale responsable du CDI, dixième échelon pour la plus agée, certifiée aussi,  bi-admissible à l'agrégation. Elles doivent toutes les deux 18 heures, ce qui fait que le CDI est ouvert quatre jours par semaine, la collègue plus agée suivant une formation d'agrégation interne le mercredi et le jeudi et la collègue plus jeune qui ne fait plus d'études pour le moment, refusant de venir le mercredi pour des raisons que l'on ignore. Elle est célibataire, et n'a pas d'enfants, mais devait parait-il rentrer chez elle pour aider son petit frère dans son travail scolaire.

(Quand j'étais jeune prof, ma petite soeur faisait encore des études secondaires et à aucun moment je me serais permise de demander tel jour plutôt que tel autre pour aider ma petite soeur qui pourtant en aurait eu besoin. C'est mon époux qui lui donnait des cours d'allemand le mercredi pendant que j'allais à l'université préparer mon CAPES.)

La jeune collègue était donc responsable du CDI (Centre de Documentation et d'information du collège) pendant que sa collègue 30 ans plus agée qu'elle jour pour jour (une chose est incroyable, elles avaient leurs annivesaires le même jour) travaillait dans le CDI à classer, taper des données dans l'ordinateur, aider les élèves, les surveiller, faire la discipline, taper des données dans l'ordinateur en reprenant les élèves de français de sa jeune collègue qui donnait des cours de français sur ses heures de doc alors qu'elle était nommée officiellement en documentation, mais recevait les ordres de sa jeune collègue sur l'organisation du CDI.

Par exemple un dilemme concernait la classification Dewey. La collègue agée trouvait que cette classification ne convenait pas à des sixièmes-cinquièmes qui avaient du mal à s'y retrouver dans tous ces chiffres. La collègue agée decida donc de classer les documentaires par matière scolaire, avec une abondante signalétique. Après une passage de l'inspecteur de la vie scolaire qui eut lieu un jeudi pendant que la collègue agée était à ses cours d'agrégation externe, parce qu'elle passait les deux internes et externes, la collègue agée trouva tous les livres remis selon la classification Dewey, et toute sa signalétique détruite et mise à la poubelle.

En effet, la jeune collègue avait décidé que pour les inspecteurs de la vie scolaire, il fallait la classification Dewey... et avait reclassé les livres comme ils étaient au début de l'année, et détruit tout le travail de la TZR d'allemand agée, qui était davantage réaliste en ce qui concerne les possibilités des élèves.

Elle demanda : "Qu'a trouvé l'inspecteur?"

"Oh, rien, a répondu la jeune collègue, il a seulement trouvé que la signalétique n'étais pas suffisante dans les documentaires..."

Tiens... Tiens....

Lorsque la TZR d'allemand plus agée faisait des remarques du style : "Est-ce qu'on ne pourrait pas faire comme ci ou comme ça? Ne trouves tu pas que ce serait mieux de..." , et ceci se basant à la fois sur la longue expérience qu'elle avait de sa carrière sur des postes-établissament en lycée et en collège, et sur tous les CDI qu'elle avait connu jusqu'ici, en tant que professeur de matière à part entière, la jeune collègue répondait vertement, que où elle était l'année dernière dans la région parisienne, le CDI était comme ci et qu'il fallait qu'il soit comme ça ici aussi (sous-entendu qu'on n'avait pas à être inventif et créatif), et que de toute façon à la fin de l'année on devrait rendre le CDI avec les classifications où on l'avait trouvé, etc.... (Ceci sachant que l'ancienne documentaliste ayant obtenu une mutation à sa demande, ne reviendrait plus là). Et que de toute façon il était mieux rangé que quand on l'avait trouvé. C'est vrai que tous les soirs des trois journées où elle travaillait là, la TZR d'alemand agée rangeait les documentaires mal remis en place par les élèves, et relevait les rangées de livres qui étaient tombées sur le coté après quelques emprunts dans la bibliothèque.... ramassait quelques papiers tombés par terre, mais il y avait rarement et jamais plus de un ou deux, dans l'ensemble les élèves étaient propres.

En tout cas, la TZR de français montrait ses capacités, en brimant l'inventivité et la créativité de la TZR d'allemand agée, à faire un futur bon mouton de l'éducation nationale, c'est d'ailleurs tout ce qu'on nous demande, n'est-ce pas?

Dans l'ensemble, la TZR d'allemand agée "obéissait" à sa jeune collègue de français, moins gradée, mais responsable du CDI parce que nommée par le recteur. Avalant son chagrin de ne pouvoir faire ce qu'elle voulait en arrangement du CDI. En décoration. Par exemple une affreuse affiche représentait en dessin un garçon en moto qui se fracassait le crâne dans un tunnel bas, elle lui a dit : "C'est une affiche de la prévention routière, on n'a pas le droit de l'enlever". Une affreuse affiche représentait "L'ainé", une affiche à faire peur, la jeune collègue disait que L'ainé était à la mode, que c'était un livre formidable, etc....

Lorsqu'il fut question de remplir des fiches de CDI à défaut de cahiers de CDI refusés par le conseil d'administration "parce qu'ils coûtaient trop chers aux familles", la TZR d'allemand se vit opposer un refus de la jeune TZR de français. Mais cependant, même si quelques élèves paresseux râlaient parce qu'ils auraient encore à remplir çà, la TZR d'allemand agée persista à distribuer les fiches à remplir, car elle remarqua, après les avoir fait remplir pendant une journée, que rien que le fait que les élèves savaient que ces fiches seraient lues, ils travaillaient davantage et révassaient moins quand ils étaient en salle de lecture.

Mais la vieille TZR d'allemand, plus agée et expérimentée, se rendit ainsi impopulaire auprès des élèves les plus paresseux, car elle distribuait les fiches le Vendredi quand elle était seule avec les élèves, et les jours où elles étaient là toutes les deux, elle et la jeune TZR de français

(la moitié de la note est tombée au moment où je la publiais au brouillon, problème technique ou harcèlement? pourtant la fenêtre "Enregistrez votre note" était apparue seulement dans la seconde précédente... donc, à partir d'ici, il s'agit d'une deuxième version, moins spontanée que la première, donc, moins bien écrite....)

La jeune TZR de français, elle ne distribuant pas les fiches le Jeudi où elle était seule, se rendant ainsi populaire auprès des élèves qui ne voulaient pas remplir les fiches.... Mais la TZR d'allemand agée arrivait toujours à ses fins....    Les effectifs au CDI baissèrent un peu dans un premier temps, les élèves paresseux prétextant que ça leur prenait du temps sur leurs recherches alors que remplir la fiche leur coûtait au maximum une minute, ne vinrent plus. Mais le CDI s'enrichit ensuite d'une nouvelle sorte d'élève qui préféraient travailler au CDI "parce que c'était plus calme qu'en permanence....". C'était écrit sur leurs fiches.

La jeune TZR de français se permettait souvent de rejeter les propositions de travail et les idées créatives de la TZR d'allemand, en la rabrouant parfois devant les élèves. La TZR d'allemand agée, pas nommée par le recteur, mais seulement en rattachement, devait ravaler son chagrin, pour ne pas perdre la face devant les élèves, mais elle remarquait que certains élèves regardaient d'un air effaré la jeune TZR de français quand elle criait, "Ce n'est pas possible!" ou "ça va prendre trop de temps!" à la TZR d'allemand âgée, ces élèves lançant à la TZR d'allemand agée en même temps un sourire attristé. Avec l'air de dire : "Pour qui elle vous prend!" D'autant plus que la TZR d'allemand agée était une prof assez connue dans la petite région et qui avait eu lors des années où elle avait prof de lycée, bonne réputation, et c'était quelqu'un qui travaillait pour les jumelages du coin. Bref, la TZR d'allemand agée, mais pas encore décidée à prendre sa retraite, et pas encore tout à fait en âge de le faire, devait ravaler son chagrin à la fois de ne plus faire des cours d'allemand, mais en même temps parce que sa jeune collègue aux dents longues ne la respectait pas.

La TZR d'allemand agée a à un moment aidé la COP à ranger une armoire d'orientation, et avait aussi étudié pas mal de documents d'orientation pour chercher des sites sur Internet dont elle avait affiché les références sur le coté de l'armoire. Un jour un prof avait demandé à la jeune TZR de français, d'aider les élèves sur ordinateur pour l'orientation. Un élève cherchait des documentations sur le bâtiment et la TZR d'allemand agée avait affiché toute une série de sites sur le bâtiment. Elle dit à l'élève, tu peux noter les noms des sites que j'ai affiché là-bas... La jeune TZR de français s'est tourné vers la TZR d'allemand agée, en lui disant sèchement devant les élèves "Ah non, il faut chercher des documents sur un site de la région, pas ceux-là" (il y en avait justement un dans la liste, sur toutes les carrières de pierre du coin). Mais la TZR d'allemand agée a avalé sa réponse. Ne voulant pas être taxée comme l'année précédente de mauvais rapports avec les collègues.

La TZR d'allemand agée sauvait souvent in extremis des documents jetés par sa jeune collègue dans les poubelles, car malgré leurs belles photos instructives, "tous ces documents qu'on leur envoyait ne servirait jamais à rien" ou un exemplaire de ceux qu'elle mettait en salle des profs sans les mettre au cdi, parce que ça encombrait, et dont le surplus serait comme dans tous les collèges ou lycées où j'ai travaillé irrémédiablement jetés au bout de quelques jours par les agents de service.

 Combien de fois, fréquentant les salles de profs n'a-t-elle pas vu de ces beaux prospectus destinés au professeur, enlevés des tables de salles des profs par la main d'une pesonne qui devait nettoyer la table et envoyés à la poubelle. Même des profs mettent ce que vous corrigez à la poubelle, tiens à la fin de l'année, la TZR d'allemand a commencé à mettre ces fameuses fiches de cdi classées en dossier par élève dans les casiers des profs principaux pour qu'ils puissent les regarder, et qu'a-t-elle vu? Un de ces paquets, mis par une jeune prof principale à la poubelle.

Voici encore autre chose : Après les vacances de Noël, la jeune TZR de français a répondu à la vieille TZR d'allemand agée :

"Et toi, as-tu passé de bonnes vacances?"

"Oh, tu sais, j'ai eu beaucoup de travail", a dit la TZR d'allemand agée, "J'ai du aider pour commencer à sauver les affaires de ma mère qui est partie en maison de retraite. En plus, elle est agée, elle a des problèmes de mémoire, à 87 ans, elle veillit, etc...."

Sur le moment la TZR de français n'a pas parlé de sa famille, mais revenant de la cantine où la TZR d'allemand agée, faisant un régime amaigrissant, n'avait pas mangé, la jeune TZR de français a dit :

"Oh! Ma mère était malade pendant les vacances, j'ai du m'occuper d'elle, elle a apparemment quelque chose au cerveau. On m'a appelé au téléphone, je dois me dépêcher de rentrer ce soir, car je dois la conduire pour des examens médicaux. "

La TZR d'allemand a demandé : "Quelle âge a ta mère?" Elle a répondu "53 ans!" "Ah!" a fait la TZR d'allemand, "Elle est plus jeune que moi. Et elle a des enfants pour s'occuper d'elle..."

Cette façon d'inventer des histoires pour faire croire que c'est pareil chez vous que chez les autres, et que vous avez autant de malheur que les autres, cela m'horripile. Surtout pour dire : "Je suis jeune, mais j'ai les même problèmes que les plus agés!".

La TZR d'allemand agée connait l'histoire du "Moi aussi!" inventé de toute pièce, elle en a déjà parlé dans son i-grimoire.

La TZR d'allemand  agée aurait pu ajouter - et c'était une histoire vraie - qu'à la fin de ses études univesitaires, lorqu'elle s'était inscrite à la fois en CAPES et en maîtrise, elle a du pendant plusieurs mois, faire le ménage et la cuisine pour cinq personnes, avec un père qui ne mangeait que des bifteks bien saignant, une petite soeur qui chipotait sur la soupe, parce que les légumes, ils avaient des fils (plus exactement des fibres visibles), un papa qui voulait ses chemises blanches lavées et repassées impeccablement, etc... Parce que sa mère, à l'âge de 51 ans, avait failli mourir d'une perforation de l'estomac et que cette année-là, ils n'étaient pas partis en vacances. Et que cette année là, elle a raté son CAPES (mais elle l'a réussi après son mariage), et qu'elle n'avait fait que le C2 de maîtrise, et qu'elle a rattrapé le mémoire plus tard. Mais la TZR d'allemand a préféré se taire et refouler son chagrin de voir sa collègue mentir ainsi.

La TZR d'allemand agée à la cinquantaine bien sonnée faisait 70 km aller-retour pour venir travailler, mais personne dans le collège ne la plaignait. Elle faisait ces 70 km pour ne pas quitter la maison achetée avec son époux au prix d'un dur labeur. C'était somme toute une distance assez normale.

La jeune TZR de français pas encore agée de trente ans et encore à un moment de l'être et 30 ans jour pour jour plus jeune que sa collègue agée faisait 140 km aller-retour pour venir travailler. Parce qu'elle n'avait pas voulu venir habiter dans ce "trou", et qu'elle préférait faire du lèche-vitrine dans une ville avec beaucoup de magasins. Et qu'il y avait plus d'animation dans une grande ville, que dans ce "trou".  Tous les jeunes collègues et collègues moyennement agés la plaignait en disant "O ma pauvre, tu habites si loin!" Et disaient, parce qu'ils ne savaient pas où habitait la TZR d'allemand plus agée et ne lui avait jamais demandé "Oh! Elle, elle habite à coté!". Et ils disaient cela à table, devant la principale qui ne rectifiait rien, et ne remettait jamais la jeune collègue à sa place.

Ma conclusion :

Peu importe si ce que je vous raconte comme une fable est une histoire vraie ou non, je prends partie dans cette histoire pour la TZR agée en service de rattachement, menacée par sa principale d'être considérée comme démissionaire si elle ne faisait pas de service de rattachement, en documentation, alors que dans d'autres établissements on n'oblige pas les TZR à rester sur place quand ils n'ont pas d'heures dans leur matière; si bien que les TZR ne savent plus, concernant le service de rattachement, sur quel pied danser, d'autres ne font que quelques heures d'aide individualisée dans leur matière en restant chez eux ou en préparant des concours (l'agrégation pusiqu'ils sont au moins certifiés) ou des examens universitaires le reste du temps entre leur suppléances.

Si je vous ai raconté cette fable, c'est parce que notre ministre de l'éducation nationale, ce midi à la radio, a dit qu'il allait valoriser la carrière des jeunes professeurs. Et valoriser leur réputation. On peut le faire, mais il ne faut pas oublier que les professeurs de ma génération, ceux qui ont eu leur CAPES dans les années 70, n'ont pas eu les débuts de carrière rapides de ceux des années 80 et après. Nous étions au second échelon à la fin de notre stage et au troisième échelon au bout de trois ans de titulaire, les plus jeunes ont tous été au troisième échelon à la fin de leur stage de CAPES et au 4ème échelon deux ans après, ils ont gagné environ 4 ans d'échelon sur nous. Et on veut encore, une fois de plus, revaloriser leur carrière par rapport à la nôtre? 

Sommes nous les professeurs agés qui n'avons pas bénéficié des avancements de carrière rapide dont ont bénéficié des professeurs plus jeunes, des laissés pour compte? Alors que par exemple les études secondaires étaient à l'époque où l'on devait obligatoirement tous passer un examen d'entrée en sixième et ou deux élèves par classe de CM2 seulement le réussissait, beaucoup plus difficiles... que pour les générations suivantes, c'était largement avant 68. Alors que 30% d'une classe d'âge arrivaient au niveau du bac, disent les statistiques, mais je crois que c'était seulement 10%, et que maintenant 70% arrivent en Terminale.

(La TZR d'allemand entendait parfois la TZR de français faire des fautes de français en parlant, et pourtant ce n'était pas une langue étrangère pour elle... Ses parents parlaient quand même français comme ceux de la TZR d'allemand, même si ses arrière-grand parents et deux des grands parents de la TZR d'allemand agée sur quatre, parlaient une autre langue européenne. Je vais vous donner un exemple au lieu de dire :  "Asseyez vous aux tables là-bas", elle disait "Asseyez vous sur les tables là-bas". Mais les élèves qui étaient gentils, ont bien compris qu'ils devaient s'asseoir aux tables. Comme la TZR de français a dit plusieurs fois de s'assoir sur les tables, la TZR d'allemand agée a pensé que cela ne devait pas être un lapsus. c'est là qu'on se demande comment ils ont leur CAPES de français!)

[Parenthèse  sur la bi-valence :

Si le CAPES de français est trop facile, on peut le vérifier. Certains germanistes ont fait la même dissertation française que leurs homologues du CAPES de français pour avoir une bivalence. Y-a-t-il certains francophones (mais ce serait encore plus amusant si c'étaient des germanophones) qui ont eu 4/20 à leur commentaire d'allemand et....

(la seule épreuve qui est encore écrite entièrement en allemand, nous, dans les années 70, on avait une dissertation en allemand coefficientée 2 pour des coefficients 1 en thème et en version, comptés séparément,  et en commentaire en français d'un texte allemand),

... et 14/20 à leur dissertation française identique à celle du CAPES de français? C'est du domaine du possible, ces dissertations étant corrigées de la même façon que celles des candidats au CAPES de français.

Voilà...

Un candidat au CAPES d'allemand échoue au CAPES d'allemand et a 12/20 à sa dissertation de français du CAPES de français (qui est faite en plus de la dissertation en français sur une question d'allemand du CAPES d'allemand où il a mettons 1/20, ce qui est une note courante dans ce genre d'épreuve dans les concours d'allemand).

 Des candidats de français réussissant leur CAPES de français avec mettons 8/20 de moyenne et 6/20 à la même dissertation (celle où le candidat d'allemand a eu 12) corrigée de la même façon.

Qui va enseigner le français l'année même, le candidat de français ou le candidat d'allemand?

Même la dissertation de français bien réussie, le candidat d'allemand qui a échoué à son CAPES ne sera pas certifié, donc n'enseignera dans l'année, ni l'allemand, ni le français.... Même s'il est meilleur en français que le candidat de français, le candidat d'allemand devra attendre d'avoir son CAPES d'allemand pour enseigner le français, ou changer de matière.

[Autre exemple : Personnellement, étant bi-admissible en allemand, si je voulais changer de matière, je devrais obligatoirement passer une agrégation, car sinon, si je réussissais un CAPES d'une autre matière, je risquerais de perdre ma bi-admissiblité, je ne peux passer un concours d'un niveau inférieur à ceux que j'ai déjà. Et de toute façon je n'ai pas envie de changer de matière. J'ai passé toute ma vie à faire des séjours en Allemagne et en Autriche à mes frais,  ce que ne font pas les profs de matières non linguistes. Mon investissement en séjours en Allemagne et en Autriche doit être rentabilisé jusqu'au bout de ma carrière]

Revenons à nos moutons et à la fable de la TZR d'allemand agée.

Pour qui prenez-vous position pour la TZR d'allemand agée ou pour la jeune TZR de français?

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Deuxième parenthèse :

On me convoque à la médecine du rectorat en septembre (j'ai reçu une lettre recommandée du rectorat début juillet selon laquelle on me reconvoquerait dans le courant de  septembre) parce que il y a trois mois, j'aurais soi-disant vexé un agent de service en prenant une mesure de prévention sous forme de papier 21 x 29, 7 scotchées sur une table appelées exagérément "affiches" par ma principale, recopiées peu être pas exactement, dans les "affiches" jointes au rapport fait sur moi, par une autre main (j'ai une écriture beaucoup plus irrégulière quand j'écris vite que celle que j'ai vu sur celles jointes au rapport), et j'avais écrit vite, donc, ce n'était pas mon écriture, ni ma façon d'écrire les "n" et c'était une écriture plus carrée que le mienne.

J'ai été durant ma carrière souvent vexée, d'abord par des collègues plus agés quand j'étais jeune, puis par des collègues plus jeunes depuis que je suis plus agée, il n'y a que dans le mileu de ma carrière environ (années 90) que je n'ai été ni vexée  par les jeunes, ni par les plus agés (quand j'avais entre 40 et 50 ans), comme à cette époque je paraissais plus jeune que mon âge, les jeunes me comptaient parmi les leurs, et les plus agés généralement me respectaient naturellement, parce qu'ils étaient d'une époque où l'on respectait les autres et parce qu'ils savaient souvent mon âge.

Bon, bref, je dois dire que même lorsque j'ai été vexée oralement ou par des écrits mis dans mon casier par des collègues, ou par de l'acharnement d'un collègue contre moi, comme raconté dans la note ci-dessous, je n'ai jamais été me plaindre au principal ou au proviseur par solidarité avec les collègues, même si je ne les aimais pas.

Bien sûr si un collègue prenait devant moi un élève par le collet et irait le fracasser contre le mur, j'irai le dénoncer, car il aurait commis une grosse faute, et on me demanderait sûrement de témoigner, mais ce n'est pas mon travail d'aller porter un billet mis dans mon casier et signé par un collègue qui ne cache pas sa bétise,  avec des invectives, des ordres, etc...  car il ne s'agit pas ici de protection de l'élève, mais seulement de moi. Je n'ai jamais fait de rapport nommément sur un.une collègue et je dois dire que cela ne me serait jamais venu à l'idée. Dans ce blog, ce n'est pas pareil, parce qu'il est anonyme, vous ne savez pas qui je suis, et je ne cite aucun nom de collègue, comme cette surveillante et cet agent de service qui ont écrit mon nom sans mon prénom (il ne le connaissent mêmes pas) tout au long de leur rapport envoyé au rectorat. Les coups volent bas. Et la petitesse n'a pas de limites.

Et j'ai été souvent vexée par des supérieurs hiérarchiques, comme la principale qui actuellement me traite de paranoïaque et d'hystérique...

domino

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