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dimanche, 11 octobre 2009

Les ancêtres de Doofie (2)...

Excusez moi auprès de Doofie, mon personnage de théâtre, mais je me suis un peu trompée dans sa généalogie franque et française, car Doofie descend effectivement du comte des Flandres Jean sans Peur, du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, mais son premier ancêtre de la branche de Valois-Bourgogne, branche capétienne, était le deuxième fils de Jean II le Bon, roi de France, le deuxième de la dynastie des Capétiens Valois.

Quant à Philippe-Auguste qui vivait beaucoup plus tôt, il n'était pas marié à Aliénor d'Aquitaine, qui devait être sa grand-mère. Et donc Aliénor d'Aquitaine et Blanche de Castille sont toutes les deux parmi les ancêtres de Doofie.

Enfin, c'est bizarre, parce que à ce sujet à une semaine d'intervalle, j'ai trouvé des articles différents. Un disant qu'Aliénor d'Aquitaine aurait été la troisième épouse d'une roi auquel elle n'aurait donné que des fils, un autre disant qu'elle aurait été répudiée par le roi de France, parce qu'elle n'avait que des filles. Apparememnt, le roi de France n'engendrait que des filles, mais Aliénor d'Aquitaine a engendré des garçons en troisièmes noces avec le roi d'Angleterre et l'une de ses filles (du roi d'Angleterre, Aliénor d'Angleterre, serait la mère de Philippe-Auguste). Et le roi Louis VII qui avait répudié Aliénor aurait eu des fils avec sa troisième épouse.

Cela n'enlève rien au fait que par les mariages de la famille Valois-Bourgogne, elle descend aussi de Constantin, empereur romain qui fuyant les "Barbares" dont faisaient partie les  rois des Francs, aussi ancêtres de Doofie, s'était établi a Constantinople. Par ces mariages là, Doofie descend aussi de la famille de Bavière.

La famille de Valois-Bourgogne revendiquait le thrône de France, dont elle estimait être l'héritière par les Valois, car elle descendait d'une branche masculine (fils cadet de Jean le Bon) Valois, alors que pour aller ensuite jusqu'aux Bourbons, on est passé par des branches féminines. Donc, Doofie fait partie des héritiers plus légitimes de la couronne de France que les Bourbons.

Entre les Capétiens et les Mérovingiens, il y a la dynastie des Robertiens par laquelle il faut passer pour atteindre par un mariage féminin, la dynastie des Carolingiens et la descendance de Charlemagne. (Descendance de Lothaire, roi de Lotharingie) et des Carolingiens, on rejoint également par une branche féminine la première moitié des Mérovingiens, dont Siegfried, descendant de Clovis....

Bon, prochaines précisions plus tard....

domino (faisant des recherches pour son personnage de théâtre Doofie).

Les ancêtres de Doofie (2)...

Quand on est un personnage de roman-théâtre aussi célèbre que Doofie, il se doit d'être d'origine noble et même royale ou impériale. Vous savez comme moi que tout le théâtre classique ou presque, raconte la vie de roi et de reines antiques, etc...

Alors pour Doofie, c'est pareil, jugez plutôt :

Doofie porte en deuxième prénom les prénoms de ses ancêtres Marguerite de Valois, ou Marguerite de Bourgogne.

Et oui par ses ancêtres comtes de Flandres et Ducs de Bourgogne, Doofie est une Valois.

Et de plus, elle ne descend pas de la troisième femme de Philippe-Auguste, Aliénor d'Aquitaine, mais de sa première femme Blanche de Castille.

En fait Aliénor, la nièce de Doofie, s'est trompée de prénom, elle aurait dû s'appeler Blanche.

Mais attention, Doofie n'est pas une Bourbon, ni Louis XIV, ni Louis XVI ne sont parmie ses ancêtres, mais Philippe-Auguste, Saint Louis., Hugues Capet sont ses ancêtres.

Les ancêtres de Doofie, ducs de Bourgogne, ont toujours fait la guerre aux rois de France pour reprendre leur couronne!

Jugez plutôt :

Son ancêtre de l'époque napoléonienne dont le second prénom était auguste, qui vivait à la frontière linguistique entre les Flandres Oriantales et le Hainaut Belge, un géant de près de deux mètres, devenu grâce à sa tailel, grognard de Napoléon et annobli, s'était mariée avec une certaine Reine Béatrix, d'ancêtres Orange-Nassau, mais sur cette branche, on ne remonte que jsuque vers le 11ème siècle, où la branche se perd dans une forête palatine.

Mais Doofie, par le mariage du fils de son ancêtre Pierre Auguste avec une flamande de la région d'Anvers du nom de Jeanne Sanspeur, ne déscendrait de personne d'autre que du terrible, terrible, Jean sans Peur, comte de Flandres et duc de Bourgogne, prétendant à la couronne de France, qui  lui-même descendait de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, légitime prétendant à la couronne de France.

Par la première fille de Philippe-Auguste et de Blanche de Castille, Doofie descend directement des rois de France, Valois et Capétiens, de Saint Louis, et de Hugues Capet, maire du Palais à l'époque carolingienne, mais ce n'est pas tout.... Voilà des origines moins sauvages que celles de Jean Sans Peur.

Par plusieurs branches féminines et mariages des Valois, Doofie descend d'une part de plusieurs princesses de Cosntantinople, qui elle-même descendait de l'empereur romain Constantin, chassé de Rome par les Barbares, dont faisaient parti ses ancêtres mérovingiens... Double origine, donc... Doofie, princesse d'Occident et d'Orient...

Mais remontons plus haut du côté des rois francs.... Par une branche maternelle, Hughes Capet descendait en droite ligne de Lothaire, père de la Lotharingie et par conséquent de Charlemagne.

Doofie, princesse royale et impériale d'Occident et princesse impériale d'Orient...

Charlemagne, par une branche féminine, descendait lui-même des mérovingiens, mais pas des rois fainéants, d'ailleurs Doofie a toujours été courageuses, mais des 8 premiers rois mérovingiens environ, et en particulier de Chilpéric 1er qui n'est autre que Siegfried. Des analogies entre la biographie réelle de Chilpéric 1er, roi mérovingien chrétien, et la légende de Siegfried, relatée dans la Chanson des Nibelungen écrite vers 1200 sont très évocatrices : querelle de reines, querelle entre le roi Gunter et sa femme Brunnhilde et Chilpéric 1er qui avait fait assassiner la soeur de Brunnhilde, sa première femme, et assassinat de Chilpéric 1er lors d'une partie de chasse, par une homme de main de Gunter et de Brunnhilde rois et reines d'Austrasie (ancêtre de la Lotharingie). Chilpéric fut tué d'un coup d'épée ou de pognard dans le dos comme Siegfired. Histoire de trésor enfoui dans une rivière ou dans un lac. En fait Le trésor des Nibelungen n'aurait pas été enterrré dans le Rhin (pas d'OR du Rhin, donc, Wagner s'est trompé, mais dans la forêt d'Orient ou dans la Marne, proche de Soissons, résidence des rois de Neustrie, dont Chilpéric était Roi.

Chilpéric 1er ou Siegfried descendait en droite ligne de Clovis, qui, tout comme l'empereur Constantin, s'était converti au christianisme.

Constantin descendait lui, des empereurs romains.

Donc Doofie, avec les membres de sa famille qui descend des Contes de Flandres, est l'une des prétendantes au vrai throne royal et impérial d'Occident et 'Orient, elle règne à la fois à Rome, Constantinople (Bysance ou Istambul), et Aix-la Chapelle, à Soisson et à Paris.

Physiquement, elle ressemble aux princesses de Suède et de Hollande.

Quand elle était prof dans lycée où elle a travaillé dix ans, les élèves de Doofie lui disaient toujours qu'elle avait quelque chose en plus... par rapport aux autres profs, ce que certains appelaient du charisme. (Mais quand Doofie ne met pas ses lunettes seulement..)

Par certains mariages, Doofie aurait aussi des ancêtres Habsbourg et règne ainsi aussi sur l'Europe Centrale... dont la dynastie avait moins de droit de s'appeler romaine que celle de Doofie, héritière des empereurs romains par Constantinople. Doofie réunit en elle toutes les origines royales et impériales de L'Europe de Sud-Est au Nord-Ouest.

Doofie descend des rois mérovingiens qui possédaient des pouvoirs magiques comme Siegfried-Chilpéric 1er.... d'ailleurs c'est pour celà que Doofie écrit son journal sur mon i-grimoire...

Doofie a un peu ce caractère là, descendante  de preux rois, tel que Saint-Louis, elle est entière, ..... Descendante d'hommes terribles, sans peur et téméraires, elle lance des éclairs avec ses yeux qui deviennent noirs quand elle se met en colère...

Voilà, et quand Doofie s'endort, elle revit les combats de ses ancêtres masculins et les heures passées au château de ses ancêtres féminines, Doofie sans château, dans sa petite maison, dont l'héritage s'est perdu dans le lac d'Orient, prétendante à une partie de ce trésoir, et dans les cryptes des  églises (à Aix-la-Chapelle par exemple) dans les fossés du château-fort d'Anvers...  dans les somptueux palais des Mille et Une nuits, dans le vase de Soissons... Quand elle dort, Doofie voit les vitraux de la Sainte Chapelle, les fleurs de lys sur fond bleu roy. D'ailleurs la couleur bleu roy sied très bien à Doofie... et les émaux de la couronne de Charlemagne...

Doofie, héroïne de roman-théâtre, dotée des pouvoirs magiques mérovingiens dans son sommeil, notre Doofie à nous, chers lecteurs, quels ancêtres pour Doofie qui a le don des langues.... ... et pour cause!

Reste à Doofie a chercher qui était le Roi Arthur pour savoir, si elle peut aussi régner magiquement sur les Iles Britanniques ou la Bretagne.

Car Doofie aime passionément la Bretagne.

Doofie cherche aussi si elle ne descend pas, par sa branche maternelle puisque nous avons jusqu'ici parlé de la branche paternelle, d'un empereur Inca, en effet son grand-père maternel avait des ancêtres pas loin de Binche, et nous savons que la tradition des Gilles est d'origine Inca, de l'époque des Pays-Bas espagnols.

Elle cherche aussi, si par le côté maternel de sa mère, elle n'aurait pas des origines hongroises, car du vin d'Alsace aux vignes de Tokay, il n'y a pas loin.... Esterhazy, donc, puis Huns, descendante d'Attila et des Moghols, pourquoi pas? Cavalière dans les steppes de Genghis Khan, il ne lui manquerait  plus que la couronne africaine, et elle pourrait déjà régner sur l'Amérique, l'Europe et l'Asie du Nord.

domino

samedi, 10 octobre 2009

Mon premier jour (2)

(Suite du journal de Doofie, personnage de roman-théâtre, toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite).

Chère Fanny,

Bon, hier, je me suis réveillée à 6 heures 30, mais il était déjà trop tard pour prendre le train de 6 heures 46, le temps de m'habiller, de me laver, de prendre le bus juqu'à la gare, s'il y avait un bus à cette heure là (il faudra que je me renseigne pour mardi matin, mais je pense que je vais devoir me lever à 5 heures du matin).

Alors, j'ai appelé le collège vers 7 heures du matin, on voulait que je vienne tout de suite, non le prochain car de Gare d'Arrivée jusqu'au collège est à midi. Je ne peux pas venir avant cet après-midi.

"Bon, alors, venez cet après-midi a dit la Principale".

Deuxième coup de téléphone... "Il dure combien de temps le remplacement?"

- "Un mois, mais ça risque de durer plus longtemps, car votre collègue est TRES malade!"

(Je sais depuis, qu'elle est malade des nerfs, c'est un secret de polichinelle dans le collège, un secret que tout le monde chshotte, elle n'a qu'à faire comme moi, s'endormier dès qu'elle est assise sur une chaise ou dans un fauteuil, de train, par exemple! ça détend! Dans le train, les contrôleurs doivent souvent me réveiller pour voir mon billet!)

Bon, après avoir pris le train vers 10 heures 40, mais il fallait d'abord que j'arrive jusque là, donc, j'ai dû partir une heure avant, après avoir pris le  train vers Ville de Lycée où j'ai travaillé dix ans, j'ai pris le car un peu après midi. Jolie campagne, bocage et encore beaucoup de fleurs pour la saison. Agréable parcours. De quarante minutes. La ville, que je connaissais déjà pour l'avoir visitée en tant que touriste, a de la gu..... . Clocher spécial, hötel de ville historique, jolie place ancienne, maisons en forme de châteaux, mélange de pierre et de brique, kiosque à musique, ... Je découvre pour aller au collège à pied depuis la place ses petites rues étroites. Et quand j'arrive au collège, surprise... Moi, qui croyais que c'était un collège moderne....  Un veiux bâtiment, entrée du bâtiment administratif en haut des marches...  Un collège rural à la ville... Bref, un collège public qui ressemble à un collège privé.

Après être entrée je découvre la cour carrée, fermée côté rue et côtés latéraux par de vielles bâtisses, dans le fond un bâtiment plus moderne au préau formant des arabesques, contient le bureau du CPE, de la principale adjonte (c'est écrit très grand, pas moyen de se tromper) et de la Vie Scolaire, et sur le côté en dehors de la cours carré, la cantine, l'infirmerie, etc... Les élèves jouent dans la cour carré, et je les vois comme à la télévision par la fenêtre qui est en face du fauteuil où l'on m'invite à m'asseoir. J'attends bien une demi-heure, trois quart d'heures, la fin de la récréation de midi, avant d'avoir mon entrevue avec la principale. C'est très net que ici, quand on rend visite à l'adminnistration, on doit souvent attendre.

J'observe les élèves, plus de petits que de grands, un taux de surpoids assez considérables, 75% des garçons en surpoids et 25% des filles. Ils portent des couleurs à la mode, des tons fondus, mauve, vieux rose, vert mousse, seuls cinq élèves ont du rouge et une de l'orange, ceci pour  les hauts, car la plupart sont en jeans. Quelques filles un peu plus coquettes portent des mini-jupes sur des leggings. Certaines ont des tuniques à la mode. Une maman arrive derrière moi, elle vient cherche sa fille courbée en deux : lumbago à 12 ans. "Le sac est trop lourd", me dit la maman, en soulevant le sac à dos de sa fille, qui n'aura rien à envier au mien quand on l'aura rempli de six manuels. Cela m'évitera de les chercher dans le fouillis familial. Quelques élèves passent : des rhumes.... sont dans l'ambiance. La secrétaire est enrouée. En rentrant le soir et ce matin, je prends vite mes plantes et mon homéopathie pour chasser les liquides qui commencent à encombrer mon nez. Les élèves, ont pour la plupart des têtes blondes ou châtains, peu de têtes brunes ou noires de cheveux. Rien qu'un ensemble blond, la ville a été fondée par une princesse thuringienne ou alamane, ou franque, ce sont des francs ici, pas de celtes  gaulois et pas du tout de romains. En tant que princesse de sang royal mérovingien, carolingien et capétien et peut-être par des branches maternelles, Habsbourg, je suis chez moi. Princesse sans bien, en tout cas.

La prnicipale est sèche : "Comment se fait-il que vous n'ayez pas entendu les messages de mardi?"

- "J'étais à l'université!"

"Tout ce que je vous demande, me dit la principale, qui m'a annoncé des effectifs assez faibles, c'est de remotiver les élèves pour l'allemand et de ne pas avoir de problèmes de disicpline".

Pourtant en consultant les cahiers de texte, je verrai que ma collègue a fait des efforts pour parler de l'utilité de l'allemand et de ses "particularités". Elle n'est peut-être pas entrée assez vite dans le vif du sujet! Les faire parler allemand.

La principale ajoute "Oui, l'allemand est une matière difficile... C'est difficile d'apprendre l'allemand et de l'enseigner..." Au moins, elle est réaliste.

Mais je lui réponds, que ça dépend, en fait, ça dépend de l'aptitude intellectuelle des élèves, certains apprennent plus vite que d'autres. Que normalement, ils doivent pouvoir apprendre quand même.

Plus tard les profs me diront qu'en fait, c'est surtout l'allemand qui pose des problèmes de discipline, que en fait, les autres matière, ça va à peu près. Une prof d'anglais a l'air de drie que ça ne va pas très vite quand même.

Je suis assez étonnée, car jadis, quand j'étais dans lycée où j'ai travaillé dix ans qui recrutait dans ce collège, les élèves d'allemand de ce collège étaient les meilleurs parmi les secondes. Donc, à mon avis, ils doivent avoir les aptitudes intellectuelles. Des anciens de ce collège, ont même fait des études d'allemand. Leur prof est maintenant directrice d'une UFR d'allemand, c'est un bon tremplin! Ce collège avait il y a dix, quinze ans, une bonne réputation. Et mes élèves me disaient : "Vous connaissez Mme Germaniste? C'est une bonne prof, vous savez!" Maintenant, je la connais mieux, c'est ma prof aussi.

Bon, bref, remotiver les élèves pour l'allemand, comment? Est-ce que cette principale à l'air austère apprécierait si on faisait des jeux ou des chants? Hmm??? Elle ne m'a pas parlé de jumelage non plus, ni d'échange scolaire. J'ai oublié de lui poser la question.

Par contre, Mme la Principale n'aime pas les stages PAF. "Vous n'irez à vos stages, que s'ils ne gênent pas le service! Ce qui compte avant tout pour moi, c'est de faire cours."

"Mais je reçois des ordres de mission pour cela..."

"Cela m'est égal, je ne vous donnerai pas l'autorisation d'absence pour les stages PAF!"

D'ici les stages PAF, on verra, la collègue sera peut-être rentrée d'ici là. Généralement, ils commencent en janvier.

C'est embêtant en cas d'inspection, car l'inspecteur nous juge aussi sur le fait que nous participons à des stages PAF. Cela nous donne, en principe, un plus en inspection, et il faudrait aussi que je m'initie aux nouvelles certifications.

Ensuite, on me fait faire le tour du propriétaire, une gentille surveillante ou aide-éducatrice s'en charge. Personne ne se moque de mon embonpoint, d'aillleurs de ce côté là, le collège est pourvu de nombreux personnels féminins qui ne doivent pas envier mon nombre de kilos, car elles en ont plus que moi...

Bon on me fait tout visiter, ma future classe aux nombreux posters fait de main d'élèves et qui me donnent à penser qu'ils ont quand même un certain niveau, ou alors ce sont de vieux posters. Le matériel est complet, magnétophone, magnétoscope, DVD, télé. Il ne manque qu'un ordinateur et une imprimante. Souvent, côté matériel, on est mieux loti dans les collèges que dans les lycées.

Puis, la salle des profs, les salles pupitres, la surveillante m'indique même l'emplacement des toilettes des profs, à chaque étage, je visite le CDI et je parle un moment avec le documentaliste (un vrai, pour une fois, qui aime son métier!), puis on passe dans la cantine, le bureau de la vie scolaire, où j'examine les cahiers de textes je pose un tas de question : gestion des absences, etc...

Je sais que la collègue était là l'année dernière, alors je me demande pourquoi, elle est en congé maintenant, elle qui a tenu des années dans un lycée à 75% d'étranger..;  c'est vrai que dans le même type de lycée, j'ai eu pendant deux ans, "donne toute satisfaction" sur ma note administrative. Elle a fait les quinze premiers jours, donc, s'il s'agit d'un problème d'élève, il vient des sixième (mais vu leur nombre, ça m'étonenrait) ou des quatrième LV2. A moins que comme moi, elle ait eu l'année dernière une inspection du genre de celle qu'a eu Bêtie (voir note précédente dans mon journal).

Bon, je continue, après ce tour du propriétaire et quelques papiers à remplir...  je retourne prendre le bus à la place.. qui me ramène au collège, les élèves montent, on les dépose peu à peu dans les villages, je suis la dernière à rester dans le bus, car les élèves ne vont pas juqu'à Moyenne Ville qui a son collège aussi. Des filles se font attraper par le chauffeur, elles ont laissé des bâtons de sucettes dans le fond du bus. Bonjour l'obésité!

Je rentre après avoir pris le train jusqu'à Grand Ancien Carrefour Ferroviaire et le bus vers la maison, vers 19 heures 30, soit 2 heurs et demi de route!

Bien à toi, Fanny.

Doofie

 

(Pour Doofie, personnage de théâtre, domino...)

 

Ma première journée (1)

Du journal de Doofie :

(fiction, roman-théâtre, toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite...)

1) Concernant mon amie Bêtie (voir quelques jours avant) :

Bêty avait déjà été plusieurs fois dans sa carrière longue de 30 ans, en congé de longue maladie ou en congé de longue durée pour dépression. Jamais à cause des élèves :

- la première fois, elle était jeune prof, elle avait environ 30 ans, les deux premières années s'étaient bien passées, elle multipliait les activités pour l'allemand, jumelage, chorale en allemand, clubs...  Une collègue dix ans plus âgée, mère de 3 jeunes enfants, avait pris ombrage du fait que sa jeune collègue, jeune mariée, tout frais émoulue de l'université, ait le temps de faire autant d'activités, elle a profité d'un changement de principal pour aller raconter des histoires fausses sur elle au nouveau principal, que son jumelage était un b....l (ce qui était faux!), etc...  La collègue faisait sentir régulièrement sa désapprobation et son animosité à Bêtie et Bêtie qui par ailleurs venait de perdre son père, à 30 ans tout juste, en a fait une dépression. On a mis la dépression sur le compte de la mort de son père, alors que la dépression était dûe surtout à l'animosité de la collègue qui avait aux environs de 40 ans.

- la deuxième fois, elle était dans un colège zone violence, au début, elle ne s'en sortait pas trop mal, mis à part qu'elle avait été convoquée au bureau du principal parce qu'un élève de la classe faisait du bruit en se retournant souvent. Tout de suite elle a été considérée comme une prof "n'ayant pas d'autorité", et on a convoqué une inspection qui s'est bien déroulée, et on l'a convoqué au médecin assermenté, car depuis cette entrevue chez le principal, Bêtie s'était sentie en infériorité par rapport aux autres professeurs, et elle en a fait une crise de nerf. Elle passait quelquefois devant la classe d'une MA de maths où les élèves étaient montés sur les tables, et les elèves sortaient et disaitent "Venez râler sur nous, Madame, parce qu'on est pas sage". Et Bêtie se sentait obligée de râler contre les élèves de sa collègue, qui se rasseyaeint sagement et recommençaitent dès que Bêtie avait passé le bout du couloir et était montée à l'étage. Et cette prof de maths n'était pas inquiétée par le principal, parce qu'elle ne s'en faisait pas et ne piquait pas de crise de larmes et ne criait pas.

- la troisième fois, c'est après sa dernière inspection, elle était devenue un pilier de lycée, elle etait jury  de BTS pour trois académies, membres des commissions, etc... (vous connaissez la chanson, si vous avez lu le début de mon journal...) et l'inspecteur avait fait un rapport d'inspection caricatural, qui disait tout le contraire de la réalité : que 3 étèves seulement auraient participé, alors que 3 élèves seulement n'avaient pas participé, et que les élèves pensaient avoir bien participé, que Bêtie était toujours restée dans le coin gauche du tableau noir, alors qu'elle avait écrit de long en large sur tout le tableau vert et qu'elle avait fait beaucoup de dessins (leçon du Taugenichts, avec le moulin, la campagne, la forêt, le Taugenichts sur le pas de sa porte, etc...,), qu'elle n'aait pas bougé du tout, alors qu'elle avait mimé, au milieu de la classe, devant le tableau, près de la porte, qu'elle n'avait pas contrôlé si les élèves écrivaient, alors qu'elles passaient dans les rangs pour voir s'ils écrivaient bien, etc... Jamais on a vu cela de mémoire de professeur inspecté, un véritble rapport de harcèlement moral. Bref, Bêtie qui avait des talents d'actrice, de chanteuse, de guitariste (elle avait fait des intermèdes de gutiare et de chant (la chanson du Taugenichts) sur la cassette dont elle avait fait lire le texte par un germanophone, et l'inspecteur avait prétendu qu'elle n'avait pas préparé son cours.... suite à cela Bêtie a fait sa troisième dépression, 13 mois de congé de longue maladie dont le dernier mois payé à demi traitement. (c'était une Terminale STT, dont le meilleur en allemand, s'en est sorti depuis avec une première année de Master d'allemand et est maintenant MA1 d'allemand dans l'enseignement privé).

L'inpecteur lui avait dit :

- "Vous avait fait une faute de débutante  (elle avait plus de 20 ans d'ancienneté de professeur certifié!)"

- "Si j'étais parent dans ce lycée, je ne vous confierai jamais mes enfants!"

- "Si vous saviez ce que j'ai vu aujourd'hui, vu!" (Il venait de manger à l'hôtellerie dans ce lycée polyvalent à section hôtelière et s'il avait dit "Si vous saviez ce que j'ai bu aujourd'hui, bu!", Bêtie aurait compris. Bêtie passait à l'entretien la première après le repas. Car l'inspecteur avait inspecté quatre collègues à la file, le matin.

- Et surtout, ce qui avait plongé Bêtie dans la dépression : "Vos elèves ne vous aiment pas!", alors qu'elle était adorée par la plupart de ses élèves.

L'inspecteur est monté en grade grâce à cela, il est devenu inspecteur général (en retraite peut-être maintenant).

Bien sûr je n'attaque pas personnellement les inspecteurs, en écrivant cela, et l'inspecteur général en question n'existe pas, c'est seulement Betie qui me l'a raconté, et domino, auteur de ce blog, écrit un roman-thêtre, donc, on ne saura jamais si c'est vrai. L'auto -censure bloguesque oblige que les professeurs écrivent des roman-théâtre, mais c'est ainsi.

Et ici, alors que Bêtie est devenu par dépit suite à cette inspection, TZR, on menace Bêtie de tous les mots (retrait sur salaire, destitution, etc...), si elle ne va pas prendre immédiatement un poste, un poste où le dernier car pour rentrer est à 18 heure 25, et Bêtie ne savait pas si les jours de conseil, si les conseils vont au delà de 18h 15, car ce car là s'arrête sur la place et non devant le collège, quelqu'un la reconduira à la gare.

Alors Bêtie a fait, face à ces menaces téléphoniques, le dernier pas vers les pays de l'autre côté.

2) Je vous raconterai ma première journée après, sinon la note va être trop longue.

Doofie

(pour Doofie, personnage de roman-théâtre, domino).

 

 

 

vendredi, 09 octobre 2009

1.2.3. Partez! A Trifouillis desservi par les corbeaux...

Du journal de Doofie :

Chère Fanny,

Mince! Le collège commence à 8 heures 30. Je vais être obligée d'y aller! La collègue que je remplace a un congé d'un mois renouvelable. Graves problèmes de santé. Elle est environ dix ans plus jeune que moi, grance,mince et blonde à l'allure sportive et les cheveux coupés courts à la garçonne, bref, le look sportif. Bref, tout le contraire de moi qui suis grosse, châtain grisonnant, et les cheveux longs, jamais coupés pour ne pas abîmer les pointes. Intello à lunettes, quand la collègue a un beau visage régulier. Ses problèmes de santé ont tout l'air d'être de la déprime.

Je l'ai cotoyé dans un collège dans les années 80.

Ensute elle a fait des collèges, pendant que je faisais d'autres collèges et du lycée pendant que je faisais un autre lycée.

Je l'ai cotoyée dans le lycée où elle était il y a cinq, six ans, suppression d'un poste d'allemand par an, elle a échoué sur le poste vacant de ce collège où un collègue venait de partir en retraite, poste que je n'avais pas demandé parce que c'était Trifouillis les Andouillettes, desservi par les corbeaux. J'étais rattachée dans le lycée et j'étais sur poste fixe. Je faisais le Centre de Ressources d'Allemand pour elle et ses collègues. Elle s'en est beaucoup servi. Elle regardait mes classeurs tous les soirs en secret. Un jour elle m'a demandé de didactiser un texte de Welten pour elle, pour le lendemain matin, mais je n'ai pas eu le temps de finir en une nuit. En faisant tout le bataclan agrèg interne, éléments facilitateurs, entraves de contexte externe, interne, etc... et elle s'est mise en colère sur moi. Déjà à l'époque, je devais passer le DEA cette année là, mais mes profs n'ont pas voulu parce qu'ils voulait que je fasse d'abord l'agrégation à laquelle j'ai été pour la deuxième fois admissible, mais pas admise. Elle avait même fait une lettre au proviseur pour se plaindre de la présentation de mes papiers. Alors, son pauvre cahier de texte, avec mon écriture de médecin, il va être souillé!

Bon, on m'a dit que c'était un collège de racailles, alors je suppose que le congé pour un mois renouvelable.... j'ai bien compris de quoi il s'agit. Pourtant quand elle était dans ce lycée grande ville à milieux défavorisés, ça ne devait pas être mieux! Elle a perdu son mari il y a quelques années, mais au contraire si les élèves était gentils, ils devraient lui permettre de remonter la pente, donc, si elle ne remonte pas la pente grâce aux élèves, c'est qu'elle a des problèmes avec eux. Ce n'est peut-être pas la réalité, mais c'est ce que je crois comprendre.

Bon, il parait que je m'endors souvent, mais je crois que les élèves me tiendront en éveil...

Bon, j'y vais par le bus de midi...

J'espère que par les transports en commun, je ne verrai pas trop d'OVNIs. Hier soir, la lune était drôle, énorme par dessus l'horizon, il manquait le quartier en haut à droite au lieu de celui de gauche. C'est celle que j'appelle la deuxième lune, car je suis toujours persuadée qu'il y a une grosse lune rousse qui dépasse parfois par dessus l'horizon et une petite lune argentée qui brille très fort dans le haut du ciel.

Bien à toi.

Doofie....

(pour Doofie, la journaliste alternative, domino)

Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite.

Statut des TZR

Le statut de TZR est géré par le statut des TR et des TA de 1960.

Les TZR  (Titulaires en zone de remplacement) sont généralement, agrégés, bi-admissibles ou certifiés). Ils sont titulaires d'une Zone de remplacement et rattachés, dans cette Zone de Remplacement à un lycée ou collège qui gère leur carrière, mais où ils ne travaillent pas forcément.

Les TZR travaillent généralement dans leur Zone de Remplacement ou à proximité. On doit toujours s'assurer que leur trajet peut être fait dans des conditions acceptables et en un temps pas trop long. Ils doivent pouvoir rentrer le soir chez eux.

Pour les TZR non motorisés, il faut tenir compte des horaires des moyens de transports en commun.

Rien n'indique dans  le statut de TZR, qu'il faille un permis ou une voiture. Les trajets peuvent être effectués par les transports en commun.

Rien n'oblige un TZR à avoir une voiture, ni à emprunter la voiture familiale quand elle existe.

Quand des frais de déplacement sont remboursés, c'est uniquement si le TZR ne travaille pas dans sa ville de rattachement. Ils sont rembousés sur les tarifs SNCF, 2ème classe.

En 1960 quand le statut des TZR a été publié, beaucoup de foyers, même de professeurs, n'avaient pas le téléphone : mes parents ne l'ont eu que vers 1970 et nous-même au début des années 80. Donc, le téléphone ne fait pas partie du statut des TZR. Le téléphone mobile n'existait pas, le téléphone mobile ne fait donc pas partie du statut des TZR.

Nulle part, il n'est spécifié qu'un professeur doivent posséder un téléphone et répondre aux demandes téléphoniques. C'est pourquoi les syndicats conseillent de ne pas répondre à ce  "recrutement sauvage" de TZR.

Si les rectorats demandaient aux TZR de répondre au téléphone, il faudrait que les rectorats paient les téléphones professionnels et les abonnements professionnels  des professeurs. Si les rectorats veuillent que les TZR répondrent aux sollicitations sur leur téléphone mobile, il faudrait que le rectorat offre des téléphones aux professeurs et également des abonnements. Car il n'est pas normal que le TZR doivent débourser de l'argent avant même d'avoir effectué son remplacement.

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