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samedi, 19 septembre 2009

Disparitions (4 ou 5)

La note que je viens d'écrire est tombée : c'était Doofie qui était en train d'écrire son jounal et les griefs contre son mari, comme je n'ai plus assez de temps, ce n'est pas grave, je me souviens de ce que Doofie a écrit, bien que la note ait complètement disparu (elle s'est coincée d'un seul coup alors que j'étais en train d'écrire), le rectangle "publier votre note" n'était pas encore apparu.

Résumé de ce qu'a écrit Doofie :

Clefs de voiture retrouvée, dans des circonstances bizarres, par son époux, une heure après son retour du travail à un endroit où Doofie avait regardé trois fois; Doofie soupçonne son mari d'avoir fait faire des doubles pour quelqu'un d'autre, soit pour lui provoquer des ennuis mécanique (on se  souvient du remplacement de 5 mois que Doofie a fait, pendant lequel sa voiture bien révisée est tombée 6 fois en panne, alors qu'elle n'est plus tombée en panne depuis), soit pour prendre des papiers importants (autocollants) dans sa voiture, soit pour cacherl quelque chose dedans.

Papiers disparus : LEs papiers que Doofie avait mis sur la table en attendant de les classer dans un classeur sur le tas de courrier, ont disparu. Il faut les garder une certain temps, Doofie les avaient enlevés hier de son sac.

Son mari lui a fait croire que le papier important qu'elle cherchait était de 2008, alors qu'il était de 2006. Le papier plus récent que cherche Doofie est du 31 décembre 2007. Il s'est même mis en colère pour faire lire à Doofie 2008 à la place de 2006, en lui montrant l'ancien papier.

Foulards disparus : Doofie a acheté il y a deux jours quelques foulards (de cou). Shnelly les avait cachés sous un radiateur, en lui disant "Tu les a mis sur le radiateur". Ils étaient roulés en boule et c'est Schnelly qui range toujours ses affaires en les roulant en boule et pas Doofie. Il essaie de faire croire à Doofie que c'est elle qui les a rangés là.

Tuniques disparues : Doofie s'est acheté il n'y a pas longtemps deux belles tuniques. Elle n'était plus dans le tas d'habits rangés sur la table à repasser; Doofie avait regardé toutes les affaires une à une. Après s'en être plainte à son mari, Doofie en a retrouvé une dans le tas, qu'elle a regardé entièrement, la deuxième tunique n'était toujours pas revenue Jeudi matin.

Quelles solutions envisagez vous pour Doofie, moi, je sais que Doofie n'est pas folle du tout, et que c'est Schnelly qui change très rapidement ses affaires de place. Sans doute pour la faire passer pour une Alzheimer comme on a fait avec sa mère, comme son frère a fait avec sa mère. Et la faire metre en maison spécialisée et avoir le champ libre dans la maison pour lui. La faire mettre sous tutelle et hériter à sa place. Ce n'est pas une grosse somme, mais Schnelly qui ne donne jamais ses comptes à Doofie doit avoir besoin de cette petite somme ailleurs. Dès que Doofie a arrêté de lui demander ses comptes tous les jours, parce qu'elle n'avait plus le temps de les lui demander (ils ont un compte commun), Schnelly n'a plus écrit ce qu'il dépensait. Et il achette déjà plus.

Doofie a demandé à Schnelly d'acheter des biscuits dans des boîtes en fer, pour qu'elles puissent récupérer les boites en fer pour ranger ses papiers. Schnelly a amené deux boîtes en plastiques en disant que les biscuits dans des boites en fer, ça n'existe qu'au moment de Noël. En fait, il fait cela exprès pour al contredire! Doofie veut des vrais boîtes en fer, qui ne prennent pas de traces de vieux et pas des boîtes en plastique qui s'altèrent avec le temps. Pour faire des rangements à long terme.

domino

vendredi, 18 septembre 2009

Les ancêtres de Doofie ...

Roman-théatre (fiction)

Des ancêtres de Doofie à la troisième génération un quart sont alsaciens et les trois quarts sont ch'tis (entendez par là nordistes).

Des ancêtres de Doofie à la quatrième génération, un quart sont alsaciens toujours, un quart ch'ti, un bon deux tiers de la moitié flamandes de Belgique et une bon tiers de la moitié wallons de Belgique.

Des ancêtres de Doofie à la cinquième génération toujours un quart sont alsaciens, toujours du même bled, preque les trois quarts sont belges et seulement un petit seixième est ch'ti (nordiste!).

Doofie a son arbre généaloqique pour certaines branches jusqu'à la septième génération, un quart de ses ancêtres est alsacien, preque les trois quarts sont belges, une seule branche retrouvée jusqu'à la ciquième génération seulement est ch'ti (nordistes).

A la septième génération, vers 1700, Environ la moitié de ses ancêtres sont flamands belges et un quart wallons belges, et un quart alsacien. Dans les ancêtres wallons on trouve aussi un patronyme allemand sans doute originaire de la région d'Eupen (Belgique germanophone).

Pas étonnant alors que Doofie ait aimé l'allemand, elle l'a dans ses gênes! Pas étonnant qu'elle ait fait du néerlandais.

Elle a des cousins anglais, mais cela n'a rien à voir avec ses origines, c'est le frère de sa grand-mère alsacienne (son grand-oncle) qui s'est marié avec une anglaise et a fondé une branche anglaise de la famille alsacienne.

Presque tous les ancêtres lointains de Doofie habitaient des pays de montagne (en Alsace) ou de collines (Ardennes flamandes, Wallonie, région des collines du Hainaut Belge). Beaucoup de ses ancêtres habitaient sur la frontière linguistique entre les Flandres Orientales et le Hainaut Belge, certains flamands se mariant avec des wallonnes toujours dans ce pays de Colinnes.

Les patronymes de ses ancêtres sont alsaciens ou allemands pour un quart, français lorrain (du pays Welsch d'Alsace) pour un trente-deuxième si on remonte à la cinquième génération, flamands (néerlandais, branche flamande) pour la moitié et français pour le quart restant.

Les prénoms de ses ancêtres sont  (tous les noms des arrière grands parents de Doofie sont connus) :

Deuxième génération : Victor, Marie-Joséphine, Marguerite et Georges.

Troisième génération : Martial, Zoé, Léontine, Jean-François, Pélagie, Théophile, François-Jean-Baptiste, et Joséphine.

Quatrième génération  (14 ancêtres trouvés sur 16) :

Barbe ou Barbara, deux fois Nicolas, Madeleine, Reine-Elise, Natalie, Charles-Francois, Jeanne-Thérèse, Léopol-Eugène, Marie-Louise, Joseph-Jean, et Reine-Béatrix.

(Bon, d'accord Doofie descend de la Reine Béatrix, ce n'est pas possible, elle est trop veille pour descendre d'elle, cette Reine-Béatrix ci vivait au début du dix-neuvième siècle, c'était le règne des prénoms composés, même en Belgique! La plupart des prénoms des ancêtres flamands  vivant en Flandres, ont été francisés, mais leurs noms sont restés flamands, ceci sans doute suite aux campagnes napoléoniennes.)

Cinquième génétation :

6 ancêtres trouvés  sur 32 :

Clémentine, Jean-Jacques, Thérèse, Marie-Thérèse, Jean-Luc, et Louis.

Sixième génération : 7 ancêtres trouvés sur 64.

Jacques ou Jean, Catherine, Ferdinand, Marie-Jeanne, Marie-Augustine, Hubert et Reine. (C'est dans la branche wallonne de la famille que nous sommes remontés aussi loin)

Pardon il n'y a personne trouvé dans la 7ème génération, mais on peut imaginer qu'il n'y a pas eu de changement de régions dans cette période très agricole qu'était le début du XVIIIème siècle.

Bon, certains sont à la recherche de sang bleu, entre Pierre-Augustin et la naissance son fils Théophile il y aurait 50 à 70 ans de passés, mais Pierre Augustin a un autre fils, Désiré, peut-êtres est-ce le maillon manquant. Pierre-Augustin étant dans les ancêtres attestés par les papiers de famille de Doofie, alors que Désiré n'y figure pas. La femme de Désiré qui s'appelait Jeanne, a un patronyme qui laisse penser que son nom français en pays de Flandres elle descendrait de Jean Sans Peur, comte de Flandres et de Bourgogne descendant des mérovingiens. En sachant que Pierre-Auguste  était marié avec Reine-Bétrix (prénom peu être courant à l'époque, il n'y a qu'un pas à franchir pour dire que notre auguste ancêtre aurait épousé une autre princesse de sang royal et que Doofie serait à la foir mérovingienne et de la famille d'Orange, double princesse de sang royal, et comtesse de Flandres et Duchesse de Bourgogne!

Bon, mais n'allons pas trop loin, mais pourquoi pas, les yeux rêveurs de Doofie dans ses rêves laissent penser qu'elle est mérovingienne donc franque (Les Francs éaient des Germains dirigés par Mérovée, et Clovis) et de la famille d'Orange-N(Oranien), donc..... mystère. Il faudra chercher. C'est par son père que Doofie serait une princesse. Et seulement aux quatrièmes et cinquièmes générations.

Résultat de la Recherche : Orange-Nassau : Orange, originaire du Vaucluse, Provence.... les yeux marrons de Doofie, son regard tourné entre les collines vers la mère, au loin...

Quelles origines, Doofie, Jean-sans-Peur, Guillaume le Taciturne,... des Hommes Terrrribles....

Plus les Nassau, originaires du Palatinat, ayant peu à peu conquis ou annexé par mariages une partie des Pays-Bas.

Et Joan Baez descend par sa mère de Lord Chandos! D'où le nom de sa maison d'éditions : Chandos Music.

Et Lord Chandos, alors, il descendait de qui? (Recherche à faire, parce que c'est à la maman de Joan que dominique ressemble le plus, plus qu'à son papa...)

Recherche rapide et pas très scientifique : Lord Chandos, Jean Chandos capitaine qui aurait gagné la bataille de Crécy pour le Prince Noir, descendrait des Comtes du Hainaut (vers 1300, maison de Flandres et d'Avesnes. Mais il s'agit ici d'une branche descendant des Carolingiens et non des Mérovingiens. Donc, ennemi des Mérovingiens? Descendant de Lothaire, et de Lotharingie, ils auraient pris le pays occupé par la partition entre les fils de Clovis. Parce qu'il y avait eu deux partages en trois, celui du royaume Franc (mérovingiens) et celui de l'Empire Carolingien (celui de Pépin le Bref et de Charlemagne).

 Joan Baez  par sa mère Joan Chandos Bridge descendrait donc des Carolingiens

Mais je pourrai être parente avec  Joan Baez par les Contes de Flandres,  s'est dit Doofie.

Capétiens  et Carolingiens  sont parents par le mariage de Marguerite de Bavière avec Antoine de Bourgogne neveu de Jean sans Peur.

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En tout cas, voilà de beaux prénoms pour vos futurs enfants.... les ancêtres de Doofie.

Ceci dit Pierre Auguste ou Pierre Augustin portait aussi un prénom spécial : Pierre est le fondateur de l'église, Auguste le nom donné aux empereurs romains, le frère de Doofie, porte le prénom de Jean sans Peur et en  deuxième prénom (usuel) le prénom d'un empereur romain, son fils a apparemment un prénom d'un prince de Thuringe ou de Franconie, et sa dernière fille le prénom d'une Reine de France.

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Recherche complémentaire sur les origines de Doofie : je ne trouve plus l'article où l'on disait que Jean Sans Peur descendait des mérovingiens, mais il serait aussi de famille capétienne, de la branche des Valois, branche cadette des Capétiens.

Charles de Valois son ancêtre, était titulaire de nombreux comtés français, plus roi d'Aragon et empereur titulaire de Constantinople. Donc, Doofie serait non seulement de sang royal, mais aussi de sang impérial.

Noms prestigieux alors parmi les ancêtres de Doofie : Saint Louis, Philippe Auguste (encore Auguste!), Hughes Capet, mais encore...

Par une de ses arrière grand mères, Marguerite de Vermandois, Hughes Capet descendrait de Charlemagne et voilà que les Capétiens descendent des Carolingiens. Voilà enfin ma parenté avec Joan Baez et la famille Chandos, se dit Doofie!

Les Carolingiens étaient descendants des maires du Palais du royaume franc, par contre Hugues Capet descendait par son père d'une famille de comtes de Rhénanie, les Rupertiner ou Robertiens. Le plus vieil ancêtre connu est Rudpert II,né au VIIIème siècle.  Comte également du Wormsgau (région de Worms).

Les ancêtres de Doofie enfants de Rudpert III étaient rois du West Frankenreich, entendez par là Frankreich, Frankreich, la France. Donc, à cette époque les vrais rois de France ne furent pas  les fils de Charlemagne, mais.... Eudes de Paris (Odo von Paris), et Robert Ier de France (Robert der Erste von West-Frankenreich oder Frankreich), les allemands disent bien, Robert 1er de France, roi de France. Ancêtre direct de Hugues Capet. A l'époque de Charlemagne et de ses fils, les Robertiens étaient les vrais rois de France.

Mais voyons comment des Carolingiens nous passons aux mérovingiens. Charlemagne était le fils de Berthe aux Grands Pieds de Laon, petite fille de Bertrade, fondatrice du monastère de Prüm, acte de fondation qu'elle signe en présence de Thierry, descendant mérovingien. Et de là, remontons directement à Clovis, roi des Francs et assurons ainsi la légitimité et des Carolingiens et des Capétiens.

Mais entre deux arrêtons nous sur le sort de Chilpéric 1er, roi des Francs mérovingiens, dynastie à laquelle on accordait des pouvoirs magiques, assassiné à la chasse par la Reine Brünehilde! Chilpéric 1er ne serait personne d'autre que le valeureux Siegfried des légendes germaniques, alors tenez vous bien et mettez votre anti-germanisme et votre haine des légendes germaniques à la poubelle. La chanson des Nibelungen n'est autre que votre histoire, l'histoire de France! Siegfried était notre roi Chilpéric 1er, roi mérovingien de France!

Alors voilà pour les Nibelungen : le roi Mérovingien des Francs a un demi-frère qui s'appelle Gontran. Chilpéric est marié en secondes noces avec Frédégonde, il guerroient repoussent les Thuringeois, Danois, Saxons et autres peuples de l'Est. Il s'empare du trésor de la  villa Brennacum, palais de Berny près de Soissons (le trésor des Nibelungen, donc le trésor de Clovis), Gontran, le demi-frère de Chilpéric reçoit le royaume des Burgondes, tandis que Chilperic avait reçu le royaume des Francs, en fait, chaque fils d'un roi recevait  une part de son royaume. Chilpéric, après de nombreuses batailles et après avoir assuré sa force dans le royaume face au pouvoir écclésiastique est assassiné par la reine Brünehilde, pas par elle-même exactement mais par un homme de main, nommé Falco (Hagen des Nibelungen). Brunnehilde aurait peut-être agi de concert avec Gontran (Gunter des Nibelungen). Dans les Nibelungen, l'action se déroule au bord du Rhin, mais il semblerait que l'auteur bavarois ait déplacé cette histoire vraie, en Austrasie. Alors qu'elle se déroulait en Neustrie!

Donc, Doofie est une princesse de sang européenne, reine de Neustrie et d'Austrasie, duchesse de Bourgogne et de Flandres, impératrice de Constantinople, et d'Occident, princesse d'Orange-Nassau, et de plus mérovingienne, carolingienne et capétiennes, héritière des Valois, tout cela c'est notre Doofie! Mystérieuse prof d'allemand qui dort dès qu'elle est sans occupation, rêvant à ses royaumes perdus. descendante de Mérovée, de Clovis, de Chilpéric 1er, c'est à dire de Siegfried, de Charlemagne, de Hugues Capet, de Philoppe Auguste, de Saint Louis, et par une branche de la maison des Valois, de Jean sans Peur et de Guillaume le Taciturne.... Quelle ascendance!

Et Doofie a fait une découverte incroyable : que Siegfried est français! Et a été assassiné par une reine de Bourgogne, Brünnehilde.

Chilpéric 1er ou Siegfried, ancêtre de Doofie !

Apparement Brünnehilde n'est pas une Walkyrie, mais une reine, combattante, désireuse de venger l'assassinat de sa soeur ainée , première épouse de Chilpéric, par Frédégonde, amante et deuxième femme de Chilpéric. Reine d'Austrasie et de Bourgogne, elle fait la guerre à la Neustrie qui est la partie du Royaume franc, dans laquelle se trouvent Paris et Soissons.

Le Royaume des Francs

domino 

Doofe cherche ses clefs de voiture ... (journal de Doofie)

Résumé de l'épisode précédent : 

Chère Domino,

Doofie a été prévenue ce matin que ses clefs de voiture ont disparu, pourtant, elle a rentré sa voiture dans le garage qui est dans sa maison hier soir, donc, elle avait les clefs sur le tableau de bord en rentrant.

Schnelly a dit avoir cherché à tous les endroits habituels sont trouver. Mais pourquoi Schnelly s'est-il interessé aux clefs de Doofie.

Doofie écrit :

Actuellement, j'ai déjà fait une fouille complète de mon sac à main. Je n'y ai pas trouvé les clefs de voiture, mais j'en ai profité pour faire un rangement et un triage complet du sac...  Dans un porte-carte que je n'ai pas trié depuis longtemps, il manque aussi un papier important, mais il peut-être quelque part dans la maison....

A moins qu'on me l'ai prise le jour où les vigiles d'un magasin hypermarché ont fouillé mon sac à main à l'entrée du magasin parce qu'il faisait sonner le portique pour en retirer une petite cuillère à café à jeter en plastique qui provenait d'une cafétaria en l'appelant anti-vail d'un objet non identifié! Car c'est cette petite cuillère à café à jeter qui soi-disant faisait sonner le portique qu'ils actionnent eux-mêmes quand ils voient entrer des têtes qui ne leur plaisent pas. Bon, j'ai les yeux marrons, c'est certainement pour cela qu'ils m'en veulent, car mes cheveux avant de grisonner on toujours été châtain clair, sauf quand j'étais petite, j'ai eu pendant neuf ans des cheveux très blonds. Mais les vigiles avec des yeux marrons et des cheveux bruns. Hier encore, j'ai été témoin de la fouille d'une jeune femme genre étudiante ou jeune prof à la sortie d'une grande librairie. Vraiment la fille qui avait l'air d'avoir réussi tous ses concours haut la main et avoir eu son bac avec mention très bien! La fille en pleurait. Elle va rester choquée pour toute sa vie.

Amitiés

Doofie

 

(roman-théâtre signé par domino)

domino

 

Schnelly est un menteur (au théâtre ce soir)

Doofie écrit son journal :

 

Chère domino*,

 

J'allais vous raconter des choses amusantes, mais voilà que maintenant, j'ai envie de pleurer. Schnelly profite de sa seule demi-journée de congé pour me faire déjà des ennuis.

 

Juste  avant de partir il me présente son caddy avec ses cours : "Regarde que je n'ai rien pris dans la maison!"

 

Seulement nous sommes partis lundi, mardi, mercredi et jeudi ensemble et il ne m'a jamais présenté son cartable.

Je lui ai demandé pourquoi il me le montrait aujourd'hui et pas les autres jours de la semaine.

Il a répondu que  c'était parce que nous étions parti ensemble.

Je lui ai signalé que nous n'allions pas au même endroit et qu'il a quitté la maison avec un cartable fermé dans lequel il y avait peut-être des affaires à moi et il a quitté la voiture avec un cartable fermé, a traversé la gare avec un cartable fermé et a pris le train avec un cartable fermé.

Je lui ai dit : "Tu manques de logique, ce n'est pas parce que nous partons ensemble que tu n'as rien pris à moi dans ton cartable".

Il a essayé comme d'habitude de se justifier.

Hier soir j'ai saigné du nez pendant les derniers kilomètres de train.

J'ai repris la voiture et nous sommes rentrés à la maison avec un morceau de mouchoir dans une narine (vous savez que c'est moi qui conduis...) puis j'ai guéri une fois qu'il n'y avait plus de vibrations de moteur sous moi et plus l'air frisquet du dehors, il fait chaud et même très chaud pour la saison dans la journée, mais froid la nuit).

J'ai posé les clefs sous les petits meubles près de l'entrée, sans doute la clef de voiture aussi.

Schnelly me dit avant de partir ce matin : Je ne sais pas où tu as mis les clefs de voiture, elle ne sont pas dans ton sac.

Je lui dit : "Elle sont peut-être restée dans la voiture" (qui est dans un garage sous la maison), il me dit "Non, j'ai déjà regardé", Dans la poche de mon manteau (In meiner Manteltache?)? Non, j'ai déjà regardé! (Mais pourquoi s'occupe-t-il de mes clefs de voiture alors que ce n'est même pas sa voiture puisqu'il ne conduit pas (tous les papiers sont à mon nom))? Nous savons pour l'avoir déjà lu dans mon journal, que  Schnelly a perdu les deux premières clefs de ma voiture, alors qu'il y en avait trois. Donc, c'est la troisième clef, l'unique clef que nous cherchons aujourd'hui.

En principe personne n'est venu cette nuit à la maison, et personne n'a dû quitter la maison avant le départ de Schnelly, je suis rentrée en voiture, donc avec la clef de contact qui sert à tout dans la voiture (porte, coffre, contact dans la voiture, puis sur moi).

J'ai dit : "Peut-être qu'elle est dans la poche de mon pantalon..."

J'ai déjà regardé, a-t-il dit...

Cela m'étonerait, car il ne doit pas savoir qu'il y a des poches à mon pantalon...

J'ai dit :

Elle est peut-être sur la table de la salle de séjour...

Il a dit : J'ai déjà regardé

Donc, ça faisait longtemps qu'il s'était aperçu de l'absence de ma clef, mais pourquoi s'en est-il occupé alors que nous ne devions pas prendre la voiture aujourd'hui, puisqu'il est parti en autobus jusqu'à la gare.

(Schnelly a tenu 3 semaines avec les comptes, on n'a dépensé en restant à la maison en août que la moitié des salaire, Schnelly ne me donne plus ses comptes... Parfois il prend le taxi.)

Par contre, il a insisté pour me donner la clef d'une nouvelle armoire où on range nos affaires pour les cours du samedi. Son principe est peut-être : "Si je mets un types d'objet dans la maison, j'en enlève un autre du même type!" Alors j'enlève une clef pour la clef amenée. La clef de contact, pourquoi pas.... C'était la dernière clef de contact. Désormais plus de jalousie : on est tous les deux à pied!

Il m'a dit : Tu n'as pas fait attention où tu l'as mise hier soir, parce que tu saignais du nez..." Ils ont fait la même chose avec ma mère qui saignait du nez il y a trois ans, quand elle est revenue de l'hôpital,après son saignement du nez "elle ne savait plus quoi" d'après le reste de la famille!

Alors, mon mari essaie de se débarasser de moi, en faisant croire que je ne sais plus où je mets mes affaires.

Alors j'ai dit : "A ce moment là, je la tenais peut-être dans ma main avec mes mouchoirs et j'ai pu la mettre à la poubelle avec les mouchoirs".

J'ai regardé dans les poubelles de la cuisine : elles étaient preque vides et mes mouchoirs n'y étaient plus. Schnelly se fait un point d'honneur à s'occuper des poubelles, le seul truc bizarre ici, étant que d'habitude, il s'en occupe jamais le vendredi matin, mais toujours le dimanche quand on n'est pas là de la semaine, alors je me demande pourquoi, il s'est occupé des poubelles ce vendreidi matin, mais je n'ai même pas vu qu'il s'est occupé des poubelles, donc il a dû s'en occuper cette nuit pendant que je dormais à poings fermés.

Alors j'ai demandé à Schnelly : Tu as vidé la poubelle de la cuisine?

Oui, a-t-il dit!

Elles sont à la cave?

Oui, m'a-t-il dit?

Et mes mouchoirs d'hier, où sont-ils?

Dans la poubelle du garage (traduisez de la cave, parce que le garage est à hauteur de la cave).

Je vais m'en occuper ce soir, a-t-il dit...

Parce que moi, je vais attendre toute la journée après mes clefs de voiture?

Alors, j'ai dit à Schnelly ..

Je vais m'en occuper moi-même.

Non, je vais le faire...

Mais qu'a-t-il à cacher?

Une fois Schnelly parti, j'ai été voir dans les poubelles de la cave tout de suite. Il n'y avait presque rien dedans. Puisque les poubelles sont passées hier soir ou hier après-midi. Je pense qu'elles sont passées avant que nous rentrions. Donc, la clef de voiture n'est pas dans  la poubelle sortie hier.

J'ai regardé dans les deux trois sachets de la poubellle. Ce n'est pas très ragoûtant de regarder dans les poubelles à détritus ménagers, mais enfin...

Bon, j'ai vu que les ordures étaient très mal triées. Il y avait des bouteilles en plastique et des boîtes de conserves dans la poubelle spéciale pour les détritus ménagers et tout ce qui ne va pas dans la poubelle de tri sélectif. Donc les boîtes de conserve et les bouteilles en plastique deraient être dans l'autre poubelle. Et je les ai trouvés dans cette poubelle là.

Et choses bizarre encore plus qu'étrange : Mes mouchoirs avec les tâches de sang n'y sont pas!!!!!!!

Il y a d'autres mouchoirs, mais pas ceux-là!

Alors, à quoi Schnelly a-t-il pu utiliser mes mouchoirs?  A faire une mise en scène de crime? A expliquer le mot "Blut" en classe? A faire croire que lui-même saigne du nez?  A les donner à la police pour un Test ADN me concernant?

Ai-je  vraiment saigné du nez hier soir , où ai-je rêvé? Puisque je n'ai plus de preuves que j'ai saigné du nez...

Avant de partir, Schnelly- a dit : "Elles sont peut-être tombées près du meuble où tu les a posées ou en dessous. Je regarderai ce soir!"

Toujours lui qui doit regarder, toujours lui qui doit tout faire, toujours lui qui sait tout, toujours lui qui perd mes clefs et qui sait mieux que quiquonque où elles sont, toujours lui...

Lui qui fait croire que je ne sais plus où je mets mes affaires...

J'ai plusieurs endroits pour les clefs, je les regarde un à un quand je les cherche et je les trouve toujours.

Schnelly remonte lui-même mon sac à main, dans lequel je range mes clefs de voiture, avant que je n'ai pu ranger celles-si. Car comme c'est plus facile de sortir de la voiture avant d'entrer dans le garage comme il le fait, que pour moi de m'extirper de ma place chauffeur avec la portière à moitié coincée par le mur du garage, il va toujours plus vite que moi pour vider la voiture.

En passant, j'ai regardé un endroit où je fais les triages y voyant un sachet poubelle. Il y avait des beaux torchons pas usés qui ont servi à faire des travaux sales dedans, des beaux torchons qu'apparemment il s'apprétait à jeter plutôt qu'à les lessiver.

Laisser les hommes s'occuper du ménage, c'est une plaie, une véritable plaie d'Egypte. Monsieur veut absolument aider sa femme, et en faisant cela Monsieur lui crée plein de problèmes supplémentaires.

Aujourd'hui aurait pu être une belle journée, je m'apprâtais à faire un peu de triages, de rangements, il fait beau. Puis ensutie j'aurais étudié. Je n'aurais rien écrit ce matin si Schnelly ne m'avait pas fait pleurer. Bon, je m'apprête à passer trois heures à chercher la clef de la voiture, elle est peut-être dans sa poche et bien loin de la maison...

Il va peut-être en faire des doubles pour les doner quelqu'un qui utilisera à mon insu ma voiture quand je l'aurais stationnée sur un parlking et que je serais partie en train...

Doofie (pour son amie fictive domino)

domino auteur réelle de la pièce de théâtre et créatrice de Doofie, personnage de théâtre.

 (Ceci n'a évidemment aucun lien

* domino, qui porte le même nom que domino auteur de ce blog, est un personnage fictif que Doofie s'est inventée pour écrire son journal, de plus, nous savons qu'elle rêve souvent de ce personnage domino.

Schnelly dr Un menteur... (Au théâtre ce soir...)...

Mes notes se publient sans que j'appuie sur enregistrer et quelqu'un secoue mon interface pour que je n'arrive pas à taper.... d'où ce drôle de titre...

 

domino

dimanche, 13 septembre 2009

Les études de Doofie... (2)

Doofie écrit :

Voilà, dans les récit de mes études j'en était presque arrivée à la fin de mon redoublement de première année.

En fait, j'ai fait traduction et toute la grammaire allemande comme en première année. Comme à cette époque là on ne donnait pas les notes quand on avait réussi, tout ce que je sais c'est que j'ai eu mention Assez Bien à mes "UV bloquées d'allemand" (cela veut drie que l'on comptait toutes les UV (unités de valeur, appelées de nos jours UE ou unité d'études), et Bien à mon UV de néerlandais débutant.

Lors de cette première année de néerlandais, j'ai étudié un livre dédié aux "Avontuuren van Laarmand, kaasvertegenwoordiger". c'était une méthode pour débutants Lors de ma première première année, j'avais eu un peu d'anglais en fin d'année, de la version. Sinon, on pouvait suivre les cours avec les spécialistes si on voulait, mais ils avaient cours en même temps que nous et étaient 1500 dans l'amphi, nous en allemand on était que 400 (Ce qui est beaucoup par rapport à aujourd'hui où dans la même université il y a rarement plus de 30 germanistes en première année!).

Pour les TD, on était répartis en 10 groupes... On faisait un test en début d'année pour nous mettre en groupes de niveau d'environ 40 personnes, mais en général au bout d'un ou deux mois, on était plus qu'une vingtaine par groupes car beaucoup abandonnnaient en cours d'année.

Lors de ma première première année, j'ai été mise dans le groupe 5. Donc, celui du milieu, les bilingues étant dans les groupes 1 ou 2. Schnelly est arrivé lors de ma deuxième première année, il avait eu le bac en même temps que moi, mais sans mention, et dans un lycée français d'Allemagne, mais son bac est d'une académie française. Là-bas, bien que de père français, il était dans la classe des germanophones. C'est vrai que au début de notre mariage qui a eu lieu 5 années plus tard, Schnelly rêvait tout haut la nuit en dialecte sarrois.

Lors de ma deuxième deuxième année, malgré mes progrès en première année, j'étais toujours dans le groupe 5 et Schnelly dans le groupe 1. Nous nous sommes rencontrés dans un couloir de la vieille fac où j'avais décidé de faire l'option néerlandais. La suite, çà ne vous regarde pas, mais il était pour moi exotique. Il avait un accent pas de chez nous et faisait des germanismes en parlant et en plus à cette époque là, il était extrêmement mignon (et moi aussi j'étais pas mal, mince, sportive et j'avais un beau petit minois avec des yeux marrons qui flamboyaient ou pétillaient). On était les amoureux de la fac, mais on travaillait beaucoup. quand vous verrez tout ce que j'ai lu en deuxième année, vous comprendrez.

Schnelly ramenait beaucoup de livres d'Allemagne, qui concernait notre programme. Moi, je continuais à aller chez ma corriespondante pendant quinze jours à 3 semaines par an, mais ces séjours étaient très profitbles, car, dans la mesure où j'étais allée pour la première fois en Allemagne en Terminale (ma correspondante était venue pendant les grandes vacances précédentes et elle a fait des études de Germanistik et Romanistik française). 

Qu'avait fait Schnelly pendant que je faisais ma première première année d'allemand? Il avait fait un an de droit français à Sarrebrück et avait réussi sa première année de droit; il avait voulu être médecin mais avait râté le bac D (sciences ex) en 1967, donc, il n'avait pas chopé le bon bac, car il a redoublé en Terminale A (littéraire), et eu son bac de justesse, enfin avec 11 de moyenne quand même. Quant à moi, j'avais eu deux points de plus de moyenne avec 3 ans et demi d'âge en moins!

Bon, j'ai encore dit du mal de Schnelly se dit Doofy, mais ceci est mon journal et personne ne le lit.

(Enfin, Doofie, tu sais bien que si tu écris sur mon blog, beaucoup de monde va le lire, soupire domino, votre serviteur).

Bon, bref, en première année, il m'expliquait Wohin treibt die Bundesrepublik et Karl Jaspers. ça parlait des Notstandgesetze (les lois d'exception).

Comme il avait fait du droit constitutionnel et du droit international, c'était un féru de droit et je me tapais toutes les constitutions en allemand (celle du Bund et celles des Länder) , ce qui complétait ma formation en ce qui concerne la partie de programme de civilisation entre 1945 et 1968 (on était en 1969-70).

Schnelly avait changé d'orientation parce que son deuxième choix d'orientation avait été "Juge pour Enfants", mais quand il avait vu ce que recouvrait ce métier, il avait changé d'idée et comme il avait besoin de quelque chose rapidement, parce que ses parents ne pouvaient pas lui payer de grandes études, il a donc décidé de partire dans l'enseignement, et des études d'allemand en France, c'était ce qui pouvait le faire le plus vite entrer dans la vie professionnelle. Il avait une bourse de 300 francs par mois (environ 50 Euros) et avait du mal à joindre les deux bouts et il travaillait pendant les grandes vacances pour avoir un peu plus d'argent durant l'année universitaire. Je me souviens lui avoir payé un savon avec mon dimanche qui était de 3 francs par semaine et qu'il était fauché et n'avait plus de savon pour se laver!

On n'a pas passé l'IPES ni l'un ni l'autre, parce que finalement, ça nous aurait obligé à être profs et on aurait pu aussi être interprêtes. On avait beaucoup de copains et copines en seconde année qui avait 1000 francs par mois, grâce à leur IPES et dont ces années comptent dans leur ancienneté, ce qui n'est pas le cas pour nous.

Mais je complétais cette bafouille sur la deuxième première année pour cela : parmi les oeuvres lues je me souviens aussi de Tonio Kröger d(pendant la première, première année) de Thomas Mann et Prinz von Homburg de Heinrich Kleist en plus de Böll, Kafka, Jaspers et Dürrenmatt. Sinon, le programe était le même que lors de ma première première année avec le néerlandais en plus.

Bon, me voici, mentions en poche, en seconde année, où j'obiendrai tous mes examens à la première session (le redoublement de première année avait été profitable, même s'il semble qu'il était dû à une limite d'âge inférieure, car j'avais eu une année d'avance, maintenant perdue).

Schnelly, lui avait eu sa première année avec mention Bien en allemand, et en Bien ou Assez-Bien (je ne m'en souviens plus!) néerlandais. Donc, il avait une mention plus haute que moi en allemand, mais pas en néerlandais.

En seconde année, je suis déscendue à la mention tout juste en allemand, et je suis montée à la mention Très Bien en néerlandais. Schnelly était descendu à la mention Assez Bien en allemand, et a râté son néerlandais à la session de juin, je lui ai donné quelques cours et il a eu la mention Très Bien aussi à la session de septembre, soit 3 mois après ma mention Très Bien à moi. Le DEUG n'existait pas encore, mais s'appelait DUEL, DUES, DUEJ ou DUEM selon les facultés ou universités et la section de celle-ci, L signifiant littéraire, S scientifique, J juridique, etc...  Donc, nous avons eu le DUEL.

Pendant les vacances j'avais eu une lettre de mon prof de néerlandais, me demandant si je voulais faire encore l'option en 3ème année de néerlandais ou si je voulais faire carrément une licence de néerlandais (3ème année). Mais je ne pouvais pas, car pour la licence d'enseignement, qui était la meilleure licence, et la seule qui permettait de se présenter au CAPES de la même matière (actuellement, on peut passer n'importe quel CAPES avec n'importe quelle licence), pour cette licence là il fallait absolument deux UV ou certificats de littérature allemande, et la quatrième UV devait être aussi une UV d'allemand (la troisème était la traduction). Donc, il n'y avait pas moyen de faire le néerlandais, ou alors j'aurais dû le faire en plus. Mais Schnelly ne voulait pas, alors j'ai fait comme Schnelly.

Bref, on a fait encore un sans faute en troisième année, en obtenant tous les deux notre licence sans mention à la session de septembre, ou du moins, la mention n'avait pas été calculée. Mais javais bien la mention AB ou B en linguistique, d" UV dans laquelle j'avais obtenu des noters au delà de 12 au contrôle continue et j'avais aussi 12 en oral de traduction (c'était un thème oral, et même si on ne pouvait savoir ses notes lorqu'on avait réussi, la prof qui m'avait interrogée, m'avait dit ma note lors de mon passge. En thème oral, j'ai eu plus que Schnelly qui était pourtant bilingue de naissance et a dû repasser cet oral à la session de septembre. Moi, j'avais mes deux oraux de littérature à repasser (on était encore dans un système où il fallait réussir l'écrit pour avoir le droit de passer l'oral, comme aux concours actuellement, et on gardait le bénéfice de l'écrit pour la session de septembre, ce qui était mon cas, et le cas de Schnelly en traduction). J'ai travaillé ma littérature pendant toutes les vacances, malgré le fait que ma mère avait failli mourir d'une péritonite au mois d'août et que j'avais trimé tout août et septembre, à faire le ménage pour cinq, avec deux repas différents quand ma mère était à l'hopital (ma petite soeur, alors agée de 13 ans était difficile et ne mangeait pas comme les autres) et  en février 73 re-belotte quand ma mère, décédée il y a peu à un âge avancé, s'est fait opérer de l'estomac, ce qui l'a encore amenée un mois à l'hopital plus un mois de convalescence pendant lequel je faisais encore un troisième repas sans mets irritant pour l'estomac. Et en plus tout le ménage, et cela pendant l'année ou je passais à la fois le CAPES et la maîtrise comme Schnelly. Nous avons râté tous les deux le CAPES : Schnelly avait oublié de recopier une phrase en thème et avait eu la note mémorable de 1/20. Ce qui pour un germanophone était une note mirobolante, surtout en thème qui était sa matière forte, mais on avait compté la faute maximum pour chaque mot oublié. Par la suite, il a été 3 fois admissible au CAPES, et est devenu certifié par liste d'aptitude arprès avoir été AE.  Quant à moi, je l'ai eu au 3ème essai en 1976, une année où je préparais sans Schnelly, mais avec une agrégative qui était ma meilleure copine à l'université. La deuxième fois on préparait à quatre, avec une copine qui a eu son CAPES cette année là, je crois en 74 ou en 75. J'avais passé une année en 75,

Bon, mais revenons en 2ème année, car vous êtes sans doute curieux de savoir ce qu'était ce fameux programme digne de 3 agrégations passées la même année.

On avait

Littérature

Plusieurs questions de civilisation

Compréhension sur la question sur la Weimarer Republik, on nous passait un document lu à toute vitesse, sur un vieux magnéto dans un amphi et il fallait faire le résumé du document entendu et le commentaire. J'écrivais très vite et je prenais pratiquement tout le texte en notes, ce qui me facilitait  la tâche ensuite.

Traduction


On avait des questions qui étaient un peu hubrides entre la littérature et la civilisation comme la guerre de 30 ans (1618-1648) et le baroque.

Alors, pêle-mêle :

La République de Weimar.

Oeuvres lues :

- Friedrich Maria Remarque : Im Westen Nichts Neuses.

- Ernst von Salomon : Die Geächteten (peut-être aussi der Fragebogen).

- Joseph Roth : Radetzkymarsch.

Civilisation du 19ème siècle (1815 à 1870)

Oeuvres lues :

- Der Vormärz (RÜB) (Anthologie)

- Das Junge Deutschland (RüB) (Anthologie)

- Heinrich Heine : Deutschland, ein Wintermärchen.

- Büchner : Woyzzeck, Der Hessische Landsbote, Dantons Tod, Leonce und Lena, Lenz.

- Pour le Biedermeier : Romeo und Julia auf dem Dorf de Gottfried Keller et Aus dem Leben eines Taugenichts de Joseph Eichendorff.

- Le baroque et la guerre de 30 ans :

Oeuvres lues :

Grimmelshausen : Simplicius Simplicissimus et die Landstörzerin Courasche.

Böhme : Der schlesiche Mystiker.

et des textes de Gryphius, Opitz et d'autres auteurs baroques probablement en anthologie. Et aussi une Geschichte der Barockliteratur.

Sinon, on avait aussi dans un programme purement littéraire :

Les Buddenbrooks de Thomas Mann

et

Irrungen, Wirrungen de Fontane.

Je me souviens aussi d'un cours sur Louis II de Bavière et Lola Montès par le même professeur qui faisait le baroque.

 

Je ne sais pas si j'ai fait Brecht : Herr Puntila et son valet Matti en seconde ou en troisième année.

En troisième année, j'avais donc :

Traduction (version écrite et thème oral, mais on avait un TD de thème avec des devoirs écrits pendant l'année).

Linguistique  que j'ai prise en contrôle continu.

Littérature 1 et litérature 2.

L'une des UV étant consacrée à la littérature classique et l'autre à la littérature contemporaine (années 50/60 et XXème siècle). On était en 1971-1972.

J'avais un TD sur Don Carlos de Schiller.

Et je pense avoir lu :

Hyperion de Hölderlin.

Heinrich von Ofterdingen de Novalis.

Iphigenie de Goethe.

Die Râuber de Schiller.

Plus un tas de petites oeuvres classiques et romantiques citées dans le cours sur la littérature de la fin du XVIIIème siècle et le début du XXème siècle, comme des pièces de  théâtre, des nouvelles etc..

J'ai lu aussi Des Knaben Wunderhorn des frères Grimme entièrement (recueil de chants populaires).

Andorra de Max Frisch (on avait un TD et un cours magistral sur cette oeuvre)

Mais j'ai lu aussi tout le théâtre de Max Frisch et son journal.

Quatre volumes de poèmes de Brecht.

Je ne sais plus si c'est en licence ou en CAPES que j'ai lu :

Un gros livre avec toutes les nouvelles de Thomas Mann (Der Tod in Venedig, der kleine Herr Friedemann...).

Le Romanzero de Heinrich Heine.

Bien sûr entre temps, nos profs nous mettaient  aussi au courant d'oeuvres comme les chansons de Wolf Biermann, on parlait aussi de la RDA, etc...

Ceux qui faisait l'option civilisation avaient le Reich Wilheminien (que j'ai étudié depuis en long et en large pour l'agrégation) et le nazisme, bref le côté dur de l'Allemagne, alors qu'en faisant les options littérature 2 et linguistique, j'avais vu surtout le beau côté humaniste de l'Allemagne, tout  le plaisir en était pour moi et mon futur époux!

Pêle-mêle dans ce que j'ai vu ensuite :

En maîtrise, les poèmes de Hans Magnus Enzensberger, dont j'ai traité Landesprache en devoir de Textlinguistik.  Je devais choisir un poème dans les trois ou quatre volumes de poèmes.

Pour mon mémoire j'avais lu Berlin Alexanderplatz de Döblin dont je devais traiter le vocabulaire politique et social, mais je n'ai pas terminé ce mémoire. A la place j'ai fait un mémoire de linguistique (allemande) pure il y a quelques années. Vous savez, il y a eu l'histoire avec la maladie de ma mère.

J'avais aussi lu en français depuis la licence : Saussure, Jakobson, Fourquet, Zemb, Chomsky, Roland Bartjhes, et tenez vous bien, c'était presque du chinois Tel Quel avec Jacques Derrida et Julia kristeva.

Mon prof de lingusitique avait deux phrases clefs (pardonnez-moi, monsieur Derrida de la citer ici : "On ne se déride pas avec Derrida!" et "Il ne faut pas manger des oeufs à la coque avec des gantes de boxe", mais c'était à l'intention de Schnelly.

Dans mes années de CAPES, j'ai lu pêle-mêle et entre autres :

Bobrowsky : Levins Mühle.

Uwe Johnson : Mutmaßungen über Jakob.

Les nouvelles de Thomas Mann, je pense. 

Le Romanzero de Heine.

Campagne in Frankreich de Goethe.

Egmont de Goethe.

En civilisation, j'ai vu :

Martin Luther (réformateur en religion du XVIème siècle) en civilisation

Les allemands et la révolution française.

Et j'ai réussi mon CAPES avec Dürrenmatt : Der Besuch der alten Dame et Die Physiker en dissertation allemande (coef 2 par rapport au reste).

Et un poème de Lenau (tout le recueil était au programme) en commentaire de texte.

A l'oral, j'ai eu un poème de Rilke en explication de textes (hors programme) et les Verbes Forts en grammaire.

....

Bon, un jour, je vous servirai tous les programmes d'agrégation que j'ai déjà étudiés, a écrit Doofie à la fin de sa page de journal.

(Ce texte-ci a peut-être, en ce qui concerne les programmes étudiés, rapport avec ma réalité, l'histoire de Doofie et de Schnelly, et de leur rencontre est une invention de l'imagination de la romancière, je pense...)

domino