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jeudi, 18 juin 2009

Des ancêtres....

Des ancêtres il y en a de toutes les sortes....

Pour ma part je n'ai pas à me plaindre, il n'y a parmi mes ancêtres juqu'à la cinquième génération et... pour certaines branches, où je suis remontée aussi haut, jusqu'à la 7ème génération, que des couples mariés. C'est sans doute dû au fait que tous mes ancêtres étaient de familles très catholiques.

Avant de venir rejoindre la grande métropole régionale, ils étaient issus de petites villes ou de bourgs sis dans des campagnes soit striées de canaux, soit dans de jolies collinnes verdoyantes, voire même des flancs de la montagne moyelnne. Les bourgs où ils vivaient et les villes aussi parfois très touristiques, étaient souvent traversés de canaux, ou de rivières canalisées, et avaient souvent de jolies maisons soit à colombages, soit à pignons Renaissance ou du Moyen-Age. Les centre-villes (mais je ne sais pas si c'est dans le centre qu'ils vivaient, avaient des maison patriciennes aux fiers pignons). Une seule branche qui commence à la quatrième génération et c'est celle que l'on suit le plus longtemps jusqu'à la 7ème génération vivait dans une ville minière, donc industrielle, comme là où on vécut mes grands-parents et quelques arrière grand-parents.

Je crois que l'on peut rarement dénoter une telle unité dans les ancêtres d'une famille. Même si une certaine distance séparait la Flandre de l'Alsace, les modes de vie étaient les mêmes.

Mes ancêtres avaient des professions simples. Beaucoup étaient agriculteurs ou journaliers (des travailleurs agricoles qui louaient leurs services à la journée, travaillant, selon la région, dasn les champs ou dans les villes, plus prèsde nous on trouve des ouvriers du textile).  Et si j'excepte les professions plus proches de notre siècle de mes ancêtres les plus proches : gardien de la Paix, commerçant photographe, mes ancêtres étaient des gens simples. On trouve aussi un forgeron. Un arrière grand-père à moi. Et dire que quand j'étais petite, j'avais peur du feu!

Le mystère est assez grand du côté de ma branche patronyme, où même si je remonte en quatre générations à l'époque napoléonienne, rien n'indique la profession de mes ancêtres, mon arrière grand-père aurait travaillé dans un collège, mais nul ne sait si la légende qui veut que mon arrière-arrière grand père qui aurait vécu sur les flancs d'un mont des Flandres belges, aurait vraiment été grognard de Napoléon! Il parait que tout comme mon frère, il était très grand pour l'époque, plus de 1m 80, et que c'est pour cela qu'il aurait été choisi comme grognard, ce qui explique qu'il n'aurait eu des enfants que pendant ses permissions et après l'époque napoléonienne. C'est la légende qui courait dans la famille quand j'étais petite. Pour ma plus jeune nièce qui a 21 ans, c'est un ancêtre de la cinquième  génération qui deux siècles plus tôt aurait connu Napoléon. Ceci dit, je n'aime pas beaucoup Napoléon, mais mon arrière-arrière grand-père, lui?

Ma grand-mère alsacienne a vécu durant 26 ans sous Guillaume II d'Allemagne, la grand-mère de mon mari aussi. Sa grand-mère à lui racontait que Guillaume II, qui a l'époque devait  être le jeune empereur que l'on rencontre dans der Untertan d'Heinrich Mann, était très proche de la population, car le souvenir qu'elle a raconté à son mari date d'une époque où elle était petite fille, mais allait déjà à l'école, donc vers 6-7 ans... Guillaume II était venu visiter son école, en Sarre, et avait pris la grand-mère de mon mari sur ses genoux.

Ma mère, elle, racontait qu'elle avait été sur les genoux de Joséphine Baker... qui aimait bien les enfants, c'est connu. Heureusement qu'elle ne l'a pas enlevée! Ma mère ,qui était toute blonde aurait constitué une fille adoptive de choix si Joséphine Baker l'avait enlevée! Ma mère qui avait un père ch'ti d'origine flamando-wallone,  vivait à Paris quand elle était petite, et ses parents avaient été voir Joséphine Baker en spectace et elle prenait les enfants sur ses genoux.

Bon, une chose est sûre, c'est que mis à part mon grand-père mort dans les tranchées de 14-18, aucun de mes ancêtres trouvé n'est mort pendant une période de guerre, toutes les dates de décès correspondent à des périodes de paix, à des moments où aucune date historique n'encombre le calendrier. Mes ancêtres ont du vivre paisiblement, et lorsque je hume l'air du matin ou que jadmire le coucher du soleil, je pense aux travailleurs des champs qui ont eu les mêmes impressions que moi et ont vu les mêmes spectacles que moi. Quand je respire l'odeur des roses, je pense à leurs jardins emplis de roses et d'autres fleurs qui entouraient leurs maisons. Quand je monte sur e sommet d'une colline et que je regarde au loin quelque soit la région où je me trouve, ce sont les vastes vues de collines dominant la plaine de mon ancêtre du Mont des Flandres, qui inconsciemment me font trouver le paysage, beau, paisible et qui, par l'ampleur de ses lointains, me donne l'idée des siècles écoulés depuis que mes ancêtres les contemplaient. Pas de violence dans mon ascendance, rien que de paisibles villages ou des villes marchandes où l'on entend l'acitivité humaine.

J'ai de la chance d'avoir des ancêtres biens.

Il y a de tout dans les ancêtres. Certains arbres généalogiques butent sur les mentions "de père inconnu", ou remontent à des péripathéticiennes, ou on tombe sur des brigands et des voleurs pendus haut et court.

Ma belle soeur, qui n'est pas de mon sang, mais a engendré mes neveux qui sont à moitié de ma lignée, a découvert parmi ses ancêtres une... tenez-vous bien, c'était dans les anées 1500!.... une sorcière brûlée vive sur la place d'un village pour avoir jeté des sorts à la population du village! Ou là là, je vais me méfier de ma belle-soeur et de ses filles....!!!!

Bon, et bien, je vais vous quitter là, espérant remonter plus loin encore le cours du temps pour identifier mieux le sang qui coule dans mes veines qui était d'aillers du même groupe pour mon père et ma mère. Du sang belge? C'est leur origine commune.

domino 

Qui suis-je?

Qui suis-je?

Allez me chercher sur le net.

Si vous tapez domino vous allez trouver de tout, sauf moi!

Si vous tapez la journaliste alternative, alors là vous allez trouver ce blog-ci, rien de plus!

Si vous tapez mon patronyme que je vous tairais, vous allez trouver moi-même et ma famille, mon CV, republié par je ne sais qui, Et mon arbre généalogique, vous apprendrez que je suis d'origine flamando-wallono-alsacienne à partir de tous mes arrière-arrière grands parents et vous remonterez jusque pour certaines branches à la 7ème génération vers 1720, mais là je vous assure, à part l'Alsace, tout tout tout est en Belgique, frontalière ou non, wallone et flamande. On ne voyageait pas beaucoup en ces époques reculées. Et  l'un de mes ancâtres ayant eu un fils entre 50 et 70 ans, et tous les ancêtres qui me précèdent sur cette branche ayant eu leurs enfants entre 35 et 50 ans, il n'y a que quatre générations qui me séparent de l'époque napoléonienne, et apparemment, on en avait encore des souvenirs de seconde oreille vers 1950, c'est à dire à l'époque de ma naissance. Cet ancêtre qui serait né entre 1770 et 1790 aurait eu l'un de ses fils vers 1840, qui lui-même aurait eu mon grand-père, né en France, vers 1890, grand-père tué à la première guerre mondiale en 1916, qui a eu mon père en 1914, c'est à dire  deux ans avant sa mort (du grand-père!),  mon père avait 37 ans quand je suis née. (Et ça a continué, mon frère avait 40 ans quand sa plus jeune fille est née).

Si vous tapez mon nom marital sur Internet, même avec mon prénom, vous allez tomber sur 500 personnes qui ont le même nom et prénom. ça commence bien : "Elle nous a quittée et nous la regrettons beaucoup..." C'est par quoi commence l'article le plus lu sur l'une de mes homonymes de nom marital. Et pour me trouver moi, il faut se lever tôt....  A la 300ème page peut-être.

Si vous ne tapez que mon prénom, alors là bonjour..... des milliers, milliers de réponses, au  milieu desquelles, si j'ai parfois utilisé mon prénom comme pseudo ou dans des article, je suis noyée.... Et pourtant mes parents ont cru me donner un prénom original. C'est vrai que pendant toute une époque, je n'avais qu'une cousine (qui porte le même patronyme que ma mère, mais pas que moi, heureusement!), qui avait le même prénom que moi, et je ne rencontrais que des garçons qui portaient le même prénom et pas de filles. A l'école secondaire, il y  avait deux filles qui avaient le même prénom que moi.

Si vous tapez mon prénom et deux initiales de mes noms, vous allez tomber sur un homme politique français et une femme politique française. Et entre deux, au détour du chemin, vous verrez une photo du dessus de vidéos avec mon joli minois (j'essaie de paraître jeune et mignonne sur les vidéos), jouant de la guitare. Avec mon bel ovale de visage de madonne, qui surmonte un double menton caché par des écharpes, surmonnté d'un crâne chevelu, avec les cheveux qui partent en deux vagues de chaque côté, retenu derrière par un chouchou, je ressemble à la deuxième hétoïne d'Autant en Emporte le vent, Mélanie. Et je suis aussi puritaine qu'elle. Tout cela voisinne souvent le visage photographié de trop près de la femme politique française, avec ses cheveux courts et son nez grossi et déformé par l'objectif.

Si vous ne tapez que mon prénom sur Google vidéo, j'arrive vers la 15ème page, si vous ne tapez que mon prénom sur You Tube, vers la 40ème page... voire 45ème page. Alors bon courage, pour me chercher.

Comme vous ne connaieeez pas mon patronyme, vous aurez du mal à savoir qui je suis....

C'était une devinette, mais je n'accepte pas de réponses justes.

domino

 

Examens bizarres...

Dummie raconte sa vie à l'université :

(Roman ou Nouvelle)

Pour les quatre examens que j'ai passé en plus de l'agrégation, à l'université, j'en ai râté deux et je dois dire que lors de ces deux examens, il ne s'est passé que des choses bizarres...

Voici un examen que j'ai râté (j'ai eu les résultats avant d'écrire ce texte) :

Enfin pour l'un des examens où il faut composer pendant à peu près deux heures et demi, puis passer un oral de 10 mn en interaction (un examen que j'ai réussi l'an dernier dans une autre langue), il ne s'est passé que des choses bizarres.

J'avais dormi à l'hôtel pour être sûre d'arriver à l'heure, les trains ayant souvent du retard et de plus si j'étais partie de chez moi, pour être à 8h30 dans la salle, j'aurais dû me lever à 4 heures et demi du matin et partir pour la gare à 5h 30 pour prendre le train le 6 heures.

J'ai attendu bien 1/2 heures devant la porte de la salle d'examen, dans un grand hall avec des bancs. Je m'étais assise dans le hall à rêviser du vocabulaire en attendant. Les organisateurs ont bien vu que j'étais là, puisqu'à un moment, celui qui dirige cette partie des examens dans l'université s'est arrêté pour me parler. A un moment, deux professeurs sont arrivés, sont restés un moment dans la salle avec la porte fermée, puis ont rouvert et ont appellé les candidats qui à part un étaient quasiment tous des candidates. Enfin, comme ce n'est pas un concours, mais un examen, on ne peut pas parler de candidates. Il faudrait trouer un autre mot pour "celui qui passe un examen".

J'ai rangé mes affaires et, les jeunes étant beaucoup plus rapides que moi,  le temps que me lève de mon banc, tout le monde était entré et la porte ferme. J'ai réussi à courir juqu'à la porte située à environ 20 mètres de là (c'était un grand hall où j'attendais!), elle n'était pas fermée à clef et je ne suis pas restée dehors, à m'installer avant qu'on distribue le sujet. Comme je ne pouvais plus passer dans les rangs où étaient déjà assis les onze autres étudiants, je me suis installée derrière. Je ne me suis même pas demandée s'il y avait des numéros de table, mais on ne m'a rien dit. Je n'ai mis que des stylos sur ma table, et ma carte d'étudiante qu'on n'a même pas vérifiée, Pourtant on nous a dit de la mettre sur la table avant de distribuer les sujets.

Il fallait d'abord remplir le bordereau anonyme que constitue la première page. A un endroit il y a une colonne "langue", je ne savais pas si je devais écrire la langue que je passais ou ma langue d''études et d'enseignement. J'ai mis la langue que je passais.

On avait mis un modèle pour le numéro d'anonymat au tableu. Il fallait le mettre sur deux lignes réparties autour d'une ligne pointillée. Au tableau, comme nous avions tous les même chiffres pour le début et que seuls les trois derniers numéros changeaient selon les étudiants, on a copié le numéro commun, suivi de  trois petites croix. En faisant passer une feuille avec les numéros d'anonymat.

Sur la première ligne, j'ai bien mis mon numéro d'anonymat à la fin. Sur la deuxième ligne j'ai copié bêtement les trois petites croix du tableau à la fin du numéro, puis m'en aprecevant, j'ai laissé échappé juste au moment où le surveillant passait (en fait, c'était le prof qui m'avait interrogé) :"Mince, je me suis trompée!", puis j'ai pris mon blanco pour corriger. Comme le prof passait à côté, et qu'il a peut-être vu que je corrigeais le numéro d'anonymat et je me suis dit qu'ainsi mon anonymat était peut-être violé.

La deuxième page, c'était un bordereau disant que l'on autorise d'utiliser le travail à des fins d'analyse, mais il fallait signer le bordereau. Donc, puique c'était les surveillants qui corrigeaient, où est l'anonymat?

Ensuite, on nous a passé la vidéo pour la compréhension. Trois pasages par vidéo et une fiche de compréhension à remplir. Accent régional caractéristique, débit très rapide, pour un niveau B2, c'est hard! Seul un personnage officiel parle "normalement". C'est une langue que j'ai apprise en autodicacte et avec des locuteurs natifs. J'ai même fait, en tant que française une stage de vacances de travailleuse immigrée dans mon propre pays, dans la catégorie artisanat, où, bien que nous étions en France, toutes les instructions étaient données dans cette langue, alors je sais - et peut-être que les autres postulants à ce diplôme ne le savaient pas - tous les noms d'outil pour le bois dans cette langue : le ciseau à bois, les outils, le rabot, la lime, etc... et les noms des bois qui servent à faire les instrumetns de musique : l'épicéa, l'érable.. Au bout de la deuxième écoute, le miracle se produit, je décrypte l'accent régional et je commence à tout comprendre, mais il faut aller vite pour réfléchir aux questions et écrire en même temps.

C'est une langue que je parlais aussi  beaucoup avec les assistantes, quand j'enseignais en lycée, j'ai profité des assistanes qui n'étaient pas de la langue que j'enseignais pour perfectionner mes autres langues. Je regrette cette époque au lycée, où je voyageais de la Colombie et du Pérou à l'Australie ou à l'Irlande, en passant par les Etats Unis, sans quitter le lycée.

Bon, ensuite, j'ai retourné mon sujet (qu'on n'avait pas le droit de garder à la fin de l'épreuve, c'est dommage, parce que c'était des textes interessants que j'aurais bien voulu retraivailler après), pour faire la compréhenson écrite. Je comprends tout, mais il faut lire très vite, il y a beaucoup de pages, au moins six ou sept, sept textes en tout, beaucoup plus que dans la langue que j'ai passé l'an dernier. Il y a des questions qui chapeautent plusieurs textes, il faut chercher les réponses dans tous les coins.  L'heure de sorite est écrite au tableau. A un moment, je m'énerve, il ne reste plus qu'un quart d'heure, et puis non, j'ai mal lu, il reste une heure et quart! Une heure et quart, c'est bien une heure et quart, j'ai encore l'expression à faire.

Attention : Deux cent ciinquante mots, plus ou moins quinze pour cent. Je fais mon petit travail au brouillon, c'est bien structuré. Mon brouillon est bien écrit, mieux écrit que ne le sera le texe définitif que je devrais élaguer car il dépasse la nombre de mots. Je compte les mots, trois cent dix ou vingt. Bon, il faut élaguer, 250 + 10% (je fais le calcul sur un coin de mon brouillon) = 250 + 25 = 275, + 5% pour faire 15% = + 12,5 mots = 287,5 mots. Tiens, un demi-mot?  Je cherche les phrases qui ne sont pas indispenssables ou je reformule pour ne pas dépasser le nombre de mots. J'arrive à 287 mots.

Un candidat est déjà sorti depuis longtemps. En disant qu'il ne peut pas rester parce qu'il dot passer un autre examen en même temps, et qu'il ne peut pas faire une ou deux parties de l'examen. C'est un examen en quatre compétences où toutes les compétences sont comptées indépendamment les unes des autres, et il faut avoir de 12 à 14 de moyenne sur 20 selon les compétences pour être reçu, les quatre compétences devant être réussi pour avoir le certificat. Il sera reçu quand même, on lui aura peut-être fait rattraper la partie qui manquait ensuite.

Je dois recopier, il existe une demi-heure pour recopier mes 287 mots, ça devrait aller...

Je commence à recopier sous le sujet, et je vois par transparence que sur la page suivante il y a des lignes prétracées... J'ai commencé à recopier une page trop tôt. Alors je barre, il reste 25 minutes, et j'avais déjà copié un tiers de page! Je mets "Voir pages suivantes" et je recopie sur les deux pages prévues à cet effet. Il reste 10 minutes, il n'y a plus qu'une jeune étudiante blonde qui compose devant, tous les autres sont sortis (c'est bizarre, il y a des examens où l'on ne peut pas sortir avant la fin). Je relis, je recompte le nombre de mots. J'ai fini cinq minutes à l'avance. Ouf! Mais avec ma copie ratûrée, il y a peu de chance que je réussisse, même si j'ai bien réussi l'expression et la compréhension écrite. Et que j'ai peut-être quand même la note requise en compréhension orale.

Je vais porter ma copie (qui est en fait une liasse de feuilles de réponse), les textes du sujet et mon brouillon, puisqu'il faut  rendre. aussi le sujet et le brouillon Je les remets au professeur qui est au bureau (je  mets les sujets sur sa table devant son nez, car il est en train d'écrire) et il me donne mon heure de passge pour l'oral. Je lui demande ce que je dois faire avec le brouilon et les textes, car dans ce type d'examen, on n'a jamais le droit de les garder. Il me fait mettre le brouillon et les textes du sujet  à la poubelle en me faisant un signe vers la poubelle. Je lui dis "C'est dommage!", parce que j'aurais voulu garder le brouillon comme preuve que c'était bien moi qui avait fait cette copie là, et j'aurais surtout voulu garder les textes pour les retravailler ensuite pour ma gouverne personnelle et faire des progrès. Et mieux réussir une autre année au cas où je ne l'aurai pas, c'est ce que je me disais, parce que je trouvais ces textes intéressants et il n'y a pas de livres dans le commerce pour préparer cet examen, j'en ai cherché, mais je n'ai pas trouvé. Je n'étais pas non plus à la réunion de préparation, parce que j'avais un cours d'agrégation en même temps.

J'ai trouvé aussi que c'était dommage de mettre les textes  à la poubelle pour le papier et pour les arbres. Ces textes  auraient pu être réutilisé en exercice d'entraînement une autre année. J'aurais pu aussi les retravailler à la maison pour apprendre les mots que je ne sais pas.

Le prof ne fait pas trop attention à moi, il est en train de dédicacer un livre pour une personne qui se trouve là tout près. Et il a un chèque sur la table devant lui. Cela me fait un drôle d'effet. Je me dis qu'un étudiant lui aurait donné un pot de vin, et puis non je me dis que c'est quelqu'un qui lui a acheté le livre. Aparemment, il est écrivain. Peut-être que si je lui avais acheté un livre, j'aurais eu l'examen. Ou alors, on a mis un chèque sur la table (qui n'est pas de ma banque, rassurez-vous) pour faire croire que je lui aurais donné un pot-de-vin. J'interprète peut-être mal en pensant qu'on a de mauvaise intentions vis à vis de moi, mais on ne sait jamais.

En tout cas, je suis honnête, et je n'ai jamais, ni triché, ni donné de pots de vin de ma vie.

Il n'y a plus qu'une étudiante blonde qui compose dans la salle.

Maintenant tous ces détails sur ma copie, je les ai donné après les résultats, mais il serviront peut-être à mettre mon nom en face de ma copie, au cas où on aurait perdu la liste des numéros d'anonymat, on ne sait jamais. Sur les 12 étudiants qui ont passé cet examen (il y avait beaucoup d'absents), neuf l'ont eu, dont celui qui n'avait pas fait une compétence. Je les donne aussi après les résultats pour qu'on ne puisse pas identifier ma copie et qu'elle reste anonyme. Je n'ai dit à aucun prof, que je m'étais trompée pour l'endroit où il fallait recopier l'expression, et que j'ai barré et recommencé ensuite pour la mettre au bon endroit. Au baccalauréat quand on corrige des copies (je suis prof moi-même), on ne fait, dans ces liasses à remplir, pas trop attention à la présentation. Il y a des élèves qui ont des écritures bien plus mauvaises que la mienne, mais les professeurs du secondaire sont des experts en déchiffrage d'écriture et d'othographe fantaisite!

Bon, je passe dans le couloir, j'ai environ une heure et demi avant l'oral. Je ne révise rien, je ne sais pas si c'est permis. Il est l'heure de manger, je vais chercher un petit sanwich ou une salade à la cafétaria. Je m'installe sur un banc face à la salle, je prends un autre livre, d'une autre matière. Puis je cherche mon binôme pour l'oral en interaction. Il n'y a que des jeunes filles ou jeunes femmes qui sont déjà toutes deux par deux. Je suis la dernière mà passer avec  un garçon, mais il est introuvable. On me dit que c'est celui qui était sorti avant. Je me demande s'il va revenir. Nous sommes six groupes de deux pour l'oral en interaction. Je suis dans le sixième groupe. Quand le cinquième groupe entre, il n'est toujours pas là. Il arrive cinq minutes à l'avance (tous les autres étaient revenus rapidement à proximité de la salle d'examenl). En attendant le garçon, je commençais à paniquer : Vais-je pouvoir passer mon oral? S'il n'était' pas là, j'aurais dû rentrer avec les autres pour passer l'oral  à trois. D'ailleurs sur le sujet que nous avons eu après, un rôle C    était prévu pour les trinômes en plus du A ou du B.

Bon, je me rassure, mon binôme est arrivé. Il me dit que de toute façon, il n'aura pas l'examen, car il n'en a pas fait une partie. En rentrant dans la salle il veut prendre des affaires dans son sac pour passer l'examen (qui se passe sans document et sans stylos), et on lui fait la remarque qu'il n'a rien à prendre. Dans l'interaction, j'attends qu'il comence, mais comme il ne dit rien j'ouvre le feu en me présentant (enfin théatralement parlant, en présentant celle que je suis dans le rôle. Et comme nous travaillons ensemble, je le présente aussi, puis nous discutons de notre affaire (je ne peux pas ici révéler le sujet , même en tant qu'étudiante), il envoie sa première phrase à la vitesse brand V, en nivau B2, il parle couramment la langue, avec une accent très régional. Un bilingue de naissance? En B2? Bah! J'ai vu sur la liste des reçus d'une autre langue qu'une anglaise avait passé et réussi l'anglais. Quel certificat de langue E T R A N G E R E pour ces locuteurs natifs. Nul par sur les référents du cadre commun européen il est écrit que le nivau B2 était un niveau de bilinguisme, c'est le niveau C2, et encore! Il y a des étudiants bilingues ou locuteurs natifs qui passent des Certifications en langue en intercation  en interaction en dessous de leur niveau apparemment pour perturber le binôme. Les autres étudiants qui passaient cette langue (je les ai entensu discuter dans le hall), avaient tous des niveaux incroyables, ils avaient des séjours dans le pays pendant un ou deux ans, il y avait une allemande qui ne parlait pas bien français au bout d'un an passé ici (A titre de comparaison, je parlais courramment allemand en Terminale après avoir passé seulement 15 jours en Allemagne!),  et un an passé dans le pays dont on passait la langue. Il faut vous rendre compte que B2, c'est le niveau que l'on demande de nos élèves au bac. Alors si c'est le même B2 qu'à l'université, le jour où les certification en langue seront obligatoires pour paser le bac, il faudra  que nos élèves fassent des séjouts prolongés dans les pays étrangers, ce qui retardera l'âge de passage du bac. Et il est probable qu'il y aura alors, si on demande le même niveau B2 qu'à l'université (c'est peut-âtre seulement pour cette langue, car j'ai eu un autre niveau B2 l'an dernier, qui était moins difficile), il n'y aura plus que 5% de réussite au bac.

 Enfin, pour en revenir à l'oral au bout de deux phrases, je commence à décrypter tout ce que cet étudiant me dit, et au bout de trois phrases, je finis par tout comprendre. L'an dernier, dans l'autre langue, j'avais eu affaire à quelqu'un qui parlait plus distinctement. Mais ce garçon a certainement passé trois ans dans le Sud du pays pour parler à cette vitesse là, et avec cet accent. Par contre ses arguments ne sont pas très convaincants, il tourne en rond et répète toujours la même chose, et j'ai du mal à trouver des réponses qui peuvent varier la conversation, car je suis obligée de répondre à ce qu'il dit, contrairement à l'an dernier, où j'avais réussi à tendre des perches à l'autre étudiant, ici, lui restant campé sur ses positions, tandis que j'essaie de trouver un compromis, je n'y arrive pas, cependant le jury semble être très satisfait et est très souriant. Le jeune homme demande s'il peut avoir quand même son examen, sans avoir fait une compétence, mais on lui dit que non. Mais il l'a eu quand même. Alors, je me damande si on n'a pas inversé les copies.

En sortant, je suis allée jusqu'au bout du grand hall avec mon binôme : il m'a dit que j'avais bien parlé, alors que je pensais avoir fait quelques fautes, pour lesquelles je me suis reprise. Au Capes ou à l'agrégation, quand on corrige soi-même sa faute, ou lorsque l'on corrige après question du jury, la réponse, si elle est bonne, est considérée comme bonne; Rien à voir avec le musique, où la moindre fausse note ne peut être reprise, sinon, on casse le rythme.

J'ai entendu dire aussi qu'une prof comme moi, n'aurait pas besoin de ces examens; si, pour enseigner en section européenne.

Pour Dummie, héroïne du roman :

domino

 (Il parait que certains ont confondu Dummie, héroïne de roman, avec domino, l'auteure de ce blog! Et bien...  non, les dix personnes qui ont téléphoné à trois universités françaises où elles pensent que domino, auteure non identifiée, étudie en ce momeint, disant que Mme domino n'avait pas le niveau B2 en anglas et que le certificat qu'elle a eu l'an dernier serait usurpé, se  sont trompées. C'est Dummie qui l'a eu.C'est seulement que j'utilise pour ma narration une narratrice à la 1ère personne, et que je suis une romancière omnisciente, car je sais lire dans les pensées de mes personnages.)

 (Cet écrit est de la pure fiction aucun nom réel de protagoniste et aucun lieu n'ayant été cité ici, aucun établissement universitaire n'ayant été cité, l'auteur de ce roman, domino, ne peut être poursuivi).

mercredi, 17 juin 2009

Un bac facilement acquis

Quand j'étais en Terminale il y  avait  dans ma classe une fille qui était très forte en allemand. Sa mère était allemande et elle parlait couramment allemand et accumulait les 18/20 en allemand.

Et non, la prof était si sévère, que même en ne faisant aucune faute, elle n'arrivait pas à avoir 20/20, ni même 19/20. La prof appliquait la maxime selon laquelle 20/20 était pour le bon Dieu, 19/20 pour elle, et 18/20 pour le meilleur élève.

Seulement voilà, nous étions toutes seconde langue, et nous n'arrivions pas à la cheville de cette championne de l'allemand. La deuxième avait 10/20 car elle était notée par rapport à cette diva de l'alllemand. C'était la première de classe qui avait 10/20 alors que la bilingue avait des notes moyennes partout ailleurs.

La deuixème avait 9,5/20, la troisième avait 9,25 et la quatrième  9/20 et je crois que cette quatrième, c'était moi. La classe avait 40 élèves, imaginez les notes des autres!

A Pâques, je suis allée passer 15 jours en Allemagne; après avoir appris l'allemand pendant presque 5 ans d'une manière très traditionnelle : grammaire, listes de vocabulaire, thème et version, version et questions (c'était dans les questions qu'en anglais comme en allemand, j'étais la moins bonne, car on n'avait aucun entraînement en classe), je comprenais tout ce que les gens disaient. Pourtant ce ne sont pas de lointains ancêtres alsaciens qui auraient provoqué ce phénomène, mais mon travail et même si j'avais encore parfois quelque peine à mettre le verbe à la fin de la subordonnée en parlant, et que je devais souvent me reprendre à ce sujet, je parlais quasiment couramment. Déjà lorsque le père de ma correspondante est venu la conduire chez nous en juillet entre la première et la terminale, je parlais avec lui et comprenais tout ce qu'il disait et quand je ne comprenais pas, je le devinais.

A la rentrée nous avions une autre prof, cette fois-ci les non bilingues (c'est à dire tous, sauf une) ont eu droit aux notes supérieures à la moyenne et je suis arrivée à la mirobolante moyenne de 12/20.

Au bac j'ai passé un oral de seconde langue (les sections et les exiamens n'étaient pas les mêmes que maintenant, on passait des oraux, là où c'est à l'écrit aujourd'hui). J'ai eu une texte du Chassard et Weil, où l'on parlait de quelqu'un qui traversait la RDA en train, en passant près des usines de Leuna. J'ai parler de l'Allemagne coupée en deux (elle l'était encore à cette époque), des deux Allemagne, etc...

A la fin, le prof tout souriant m'a dit "Ah! Si tout le monde parlait allemand comme vous!" (J'ai eu le même tout en grammaire en première année d'université, le prof m'avait dit : "Ah! Si tout le monde était aussi bon en grammaire que vous!" Cependant, je n'ai eu que 13/20 ce qui était une excellente note à l'époque); revenons au bac, l'examinateur s'est plongé dans mon livret scolaire :

"Il y a eu une forte remontée entre le deuxième et le troisièmre trimestre" m'a-t-il dit.

"Et bien, j'ai passé quinze jours en Allemagne", ai-je répondu.

"ça n'explique pas tout", m'a t-il dit.

"On a changé de professeur" ai-je dit.

"Ah oui, mais enfin 12, par rapport à votre niveau, ce n'est pas bien payé! Quand à celle qui vous a mis 9/20 aux autres trimestres, non, alors, là! "

"Mais j'ai fait des progrès en Allemagne!" ai-je répondu.

Il m'a dit : "Même en étant allée quinze jours en Allemagne, pour avoir le niveau que vous avez maintenant, il faut vraiment avoir beaucoup travaillé avant."

Mais concernant  le titre de la note "Un bac facilement acquis", je ne veux pas parler de moi, mais de la bilingue, la seule qui faisait trois langues dans la classe. Les autres faisant maths ou latin.

Elle a eu son bac avec mention TB et a battu toute la tête de classe, alors qu'elle n'y était pas durant l'année scolaire. Disons que pour elle, c'était surtout la mention qui a été facilement acquise par son bilinguisme.

En fait, notre camarade avait caché toute l'année (elle venait d'une autre école) qu'elle avait fait de l'espagnol juqu'en première et de l'allemand seulement en Terminale. En effet, comme elle parlait couramment allemand, ses parents avaient décidé de lui faire étudier l'anglais en sixième et l'espagnol en quatrième; comme elle ne faisait ni maths, ni latin, elle allait au cours d'espagnol avec les D qui faisaient presque toutes seconde langue espagnol, alors qu'en A on faisiat toutes seconde langue allemand. Cela vernait du fait que les scientifiques éaient issus de l'enseignement court en collège avec physique-chimie au collège et pas de seconde langue et avaient pour la plupart commencé la seconde langue en seconde alors que les littéraires, nous étions toutes issues de classes de latinistes. Car nous étions la première génration a avoir eu la réforme ABCD

(à propos de la E, il faudra que je vous raconte quelque chose à propos de mon frère qui a eu par erreur un bac E, en croyant que c'était un bac électronique, après avoir suivi une section technique électronique). Et on avait gardé la configuration des anciennes classes de philo, sciences ex et maths elem.

Donc, ma camarade de classe, pour en revenir à elle, avait pris allemand LV1, alors qu'elle était bilingue, anglais LV2, alors qu'elle était LV1 et espagnol LV3 alors qu'elle était LV2. Donc pour la LV2 et la LV2, elle avait étudié ses langues deux années de plus que les autres, un bon calcul de la part des parents.... et nous avait toutes battues sur le fil au finish. C'était la seule mention TB.

Les deux têtes de classe, depuis toujours les meilleures de la classe ont eu mention B.

Et bien que placée toute l'année sur 40 élèves, vers la 20ème place, et ayant eu en février mon bac blanc sans mention avec une moyenne de 11, je me suis retrouvée dans le peloton des quatre mentions AB de la session de juin (première session), avec 13 de moyenne, donc, parmi les 7 premières des 40. On n'étaient sur les 40 que 14 à avoir eu ce bac réputé "facile" en juin. Et environ une dizaine d'autres ont eu leur bac en septembre, et pourtant, on était une bonne classe avec 1/3 des élèves qui avaient un an d'avance  avec 16 ans et demi ou juste 17 ans au moment du bac). Celle qui avait mention TB avait 19 ans et les deux têtes de classe qui avaient B, 18 ans, je crois que nous étions deux "jeunes" parmi les mentions AB.

Bon, pour ce qui en est de mon frère, voilà ce qui s'est passé. En 5ème il n'était pas bon en histoire, c'était une lacune qu'il tirait depuis son enfance. Car il avait toujours eu du mal à apprendre ses résumés d'histoire par coeur. J'étais haute comme trois pomme et quand mon frère apprenait ses résumés, je le singeais, puis je continuai à les réciter en dansant dans la salle à manger et le couloir comme si c'était des chansons, je n'avais pas plus que 3/4  ans, et je savais tous ses résumés d'histoire par coeur. 

Mais maintenant, demandez lui la date de la bataille de Marignan, il répondra infailliblement 1515!

Quand mon père rentrait du travail, ma mère disait : ".... ne sait pas encore son résumé!"

"Viens me le réciter!" disait mon père. A la première hésitation, mon père se mettait en colère et moi narquoise je disais, je sais la suite et je récitai le résumé jusqu'au bout.

Alors, mon père se fâchait sur moi "Tu vas te taire!" "Au coin!" Et alors, j'allais pleurer toutes mes larmes au coin, sentant que c'était une infâme injustice. Et on me criait d'arrêter mes comédies, etc... Mais ce n'était pas une comédie, c'était terrible pour moi de ne pas pouvoir réciter le résumé que je savais par coeur. Ajoutons, que je comprenais parfaitement le sens du résumé.

Arrivé en 5ème, mon frère avait vraiment des problèmes avec l'histoire, et comme à cette époque, l'histoire c'était important, on voulait le faire redoubler ou le faire changer d'orientation. Finalement, il a choisi, comme il aimait déjà l'électronique, d'aller en quatrième technique électronique dans un autre lycée. Arrivé en Terminale, il a dû redoubler sa Terminale ou quelque chose comme cela (peut-être aussi qu'il a fait un deuxième bac) et il a été en E en croyant que E voulait dire electronique. Dans cette classe où il avait 48 heures de cours par semaine, il a dû faire beaucoup de mécanique. Un prof de mécanique venait tous les dimanches lui donner des cours de mécanique et il se demandait pourquoi il n'avait l'électronique qu'en option. Les maths étaient aussi devenuez difficiles d'un seul coup et il a eu son bac.... E, l'actuelle SI, la section la plus difficile des baccalauréat qui est en fait la section S option industrie.

domino

 

Des conditions inventées....

Certains ont inventé des conditions erronnées pour passer le CLES (Certificat de Compétence en langue de l'enseignement supérieur) qui de passent en trois niveaux qui correspondent respectivement aux niveaux B1, B2, et C1 du Cadre Commun Européen de Référence pour les langues  :

 

Les vraies conditions sont les suivantes :

 

Le CLES est ouvert à tout étudiant incrit à l'université.

 

Une université précise que les étudiants inscrits en LLCE (langue classique) ne peuvent passer le CLES de leur langue principale.

Les étudiants inscrits en LEA ne peuvent passer les CLES de leurs deux langues principales.

Mais la formulation laisse entendre que les étudiants de LLCE n'ont le droit de passer que la 2nde langue en CLES. Et les étudiants de LEA une LV3, alors que les étudiants des autres matières peuvent passer 10 CLES dans 10 langues différentes s'ils le veulent. Illogisme notoire ! Les étudiants des autres matières seraient meilleurs en langue que les linguistes eux-mêmes et auraient le droit de passer plus de langue.

Autre légende : Les professeurs du secondaire inscrits comme étudiantt à l'université n'auraient pas le droit de passer le CLES. FAUX : Rien dans le BO concernant le CLES et sur le site national du CLES ne laisse supposer cela.

Seulement les professeurs qui font passer le CLES ne les aiment pas : ayant l'habitude de parler en public, ils sont généralement plus à l'aise dans l'interaction du CLES 2 qu'ils passent avec un autre étudiant) et dans la vidéoconférence du CLES 3.

Ceci dit en tant que professeur habitué à parler lentement, ils peuvent être mal jugé aux niveaux B2 et C1 où l'on demande une vitesse d'élocution plus rapide qu'en B1 pour le niveau B2 et une vitesse d'élocution normale, c'est à dire rapide et quasiment cournate (vitesse d'un locuteur natif dans une concersation normale) pour le C1.

Autre légende :

On aurait le droit de réussir  le CLES du niveau supérieur à celui que l'on a réussi que 2 ans plus tard.

FAUX et ILLOGIQUE : Ceci n'est écrit, ni sur le site du CLES, ni sur le BO réglementant le CLES.

Par ailleurs, tout en sachant que les étudiants de Master, Doctorat, etc... ont le droit de passer les CLES, ceux-ci sont avant tout prévus pour les 3 premières années d'université. C'est à dire le CLES 1 en première année, le CLES 2 en 2ème année, et le CLES 3 en 3ème année. Cela voudrait donc dire, que le jour où l'obtention d'un ou deux CLES du niveau de l'année sera rendu obligatoire dans ces années (ce qui tend à être la politique européenne actuelles) les étudiants, si on suit les dires de certains professeurs (d'allemand), n'auront le droit de réussir leur licence que 6 ans après le bac! Tant mieux pour eux, ils pourront ainsi faire deux licences, en alternant les années par matière!

Ce que je pense aussi être une légende :

Les spécialistes en langue n'ont pas le droit de passer leur langue principale pour les classiques et leur première et seconde langue pour les LEA.

 Ce n'est pas écrit non plus sur le site du CLES et le BO. Ceci est sans doute fait pour éviter que des étudiants d'un niveau très élevé viennent influencer la notation des  jurys, dans le sens où lorsqu'un candidat très fort passe avant un candidat moyen, le candidat moyen a souvent une moins bonne note que s'il était passé après un candidat de son niveau ou plus faible. Même avec toute la bonne volonté du monde de la part des jurys, c'est en fait souvent ce qui se passe.

Je pense qu'au contraire, ce serait bien pour les étudiants en langue de passer la CLES en même temps que leurs UV :

1) Pour avoir une estimation réelle de leur niveau en langue.

2) Pour avoir au moins un diplôme de langue en sortant de l'univeristé, au cas où ils ne réussiraient pas leur licence de langue. Car la deuxième d' université n'est plus diplômante, le DEUG ayant été supprimé depuis la réforme LMD. Un étudiant en langues donc, qui arrive à avoir toutes ses UE ou UV jusqu'au ciquième semestre (deux ans et demi), et râte ses UV de sixième semestre, sort de l'univeristé sans diplôme en langue s'il n'a pas eu le droit de passer le CLES.

Cependant on peut constater que même en CLES 1 et 2 des locuteurs natifs d'autres matières se présentent au CLES. Or, vu pas le Cadre Commun Européen de Référence pour les Langues sur lequel se base le CLES, on peut se douter que le CLES est un examen de langue E T R A N G E R E et pas de langue maternelle. Donc, la seule condition qui devrait être mise pour passer le CLES, c'est qu'un étudiant n'a pas le droit de passer sa langue maternelle en CLES ou l'une des deux langues ou trois langues paternelles ou maternelles s'ils est bilingue ou trilingue de naissance. 

En effet, certains étudiants bilingues de naissance s'inscrivent en CLES pour s'ajouter des crédits obtenus à bon marché à leur UV.

Ceci dit avoir un patronyme de la langue passée, ne signifie pas forcément être bilingue, il faudrait consulter les lieux de naissance des étudiants et des parents pour voir s'il n'a pas une ascendence proche dans la langue, voir si effectivement il a parlé la langue dans son enfance ou non (en milieu familial, excluons ici l'enseignement précoce des langues qui est une bonne chose pour que les francophones deviennent meilleurs en langue). Le plus simple serait alors de consulter le livret scolaire du secondaire et les profeseurs que les étudiants ont eu en secondaire si ce n'est pas trop lointain pour savoir si l'étudiant a parlé la langue qu'il passe en CLES d'une façon continue dans son enfance ou pas.

En fait, je connais une prof du secondaire, inscrite à l'université, qui a passé un CLES d'espagnol de niveau 2 (B2), elle a dit avoir passé la partie en interaction avec un étudiant parfaitement bilingue, qui avait un accent très régional d'une sonorité andalouse. Il n'avait pas un nom espagnol, mais d'après son patronyme aurait pu être originaire de la région de Ceuta (enclave espagnole au Maroc). Il parlait assez bas et indistinctement, et à la vitesse grand V. Les espagnols parlent généralement assez vite et je n'ai jamais connu d'allemand locuteur natif qui parlait aussi vite que ce candidat de niveau B2 parlait l'espagnol. Il était évident, qu'il était du niveau C2. Je me demande s'il ne faisait pas exprès de parler vite pour noyer son binôme, alors que là n'est pas le but du jeu, l'année dernière la même prof avait réussi à arriver à un consensus avec le binôme à l'issue de l'épreuve en interaction en anglais, là, pas moyen, il restait sur ses positions et ne faisait pas de concessions, malgré les essais de la collègue de le faire changer d'avis.

La politique de certains locuteurs natifs est de passer la CLES 1 de leur langue en première année, le CLES 2 de leur langue maternelle en seconde année, etc.... tour cela leur donnant des crédits ou ECTS en plus!!!!!!!!!!!

Si l'on regarde la liste des lauréats de polonais en CLES 1 dans une université, on voit que 5 des lauréats sur 7 sont d'origine polonaise, etc...

Le patronyme n'est pas la seule référence qui permet de détercter un bilingue : une fiche lui demandant de détailler les séjours à l'étranger pourrait montrer s'il s'agit ou non d'un candidat ayant des attaches familiales dans un autre pays. Pour celui qui écrit : j'ai passé toutes mes vacances scolaires chez ma tante en Angleterre, il est évident qu'il doit avoir une ascendance anglaise, à moins que ce soit la tante qui soit d'origine française.

Contre-exemple :

J'ai des cousins en Angleterre, mais je dois dire n'avoir jamais parlé anglais dans mon enfance, (avant mon éntrée en sixième à l'âge de 10 ans), et que nous n'avons aucune ascendance anglaise... Ce sont nos cousins qui au contraire ont une ascendance française, car ils sont les descendants d'un frère d'une de mes grand-mères. Pourtant aucun de mes cousins anglais ne parle couramment le français, généralement quand on les rencontre, c'est moi qui suis l'interprète. J'ai commencé à savoir me débrouiller en anglais au niveau de la classe de première, et je me souviens avoir servi d'interprète quand nos cousins anglais sont venus passer une journée à la maison pendant les vacances entre la première et la terminale.

De nombreuses personnes des bords de la France ont des patronymes des pays directement voisins, sans en avoir jamais parlé la langue dans leur enfance. Dans le Nord par exemple les patronymes néerlandais sont très fréquents. Même s'ils sont proportionnellement moins nombreuxl que dans mon enfance, de nombreux français de la France profonde venant travailler dans le Nord, ils constitue au moins la moitié de patronymes dans la région de Dunkerque, et moins de 3% dans le Sud du département, où les flamands de France passent presque pour des étrangers. Mais un bon tiers des gens du Nord sont d'origine belege, sans jamais avoir parlé le néerlandais.

 Voici ce que je propose :

1) Ouvrir le CLES aux étudiants en langue dans la ou les langues de spécialité, car pour eux, avoir un diplôme supplémentaire en langue ne serait pas nocif.

2) Fermer le CLES aux locuteurs natifs de la langue qu'ils veulent passer, si c'est leur langue maternelle. Mais dans ce cas, ils auront le droit de passer toutes les langues qui ne sont pas leur langue maternelle. Ceci pour que le CLES reste un diplôme de langue étrangère et éviter que certains étudiants locuteurs natifs passent des examens qui leur donnent des Ects (crédits en points) trop facile à acquérir.

Eviter que des étudiants qui ont passé des années dans leur enfance dans un pays étranger et ont été à l'école là-bas passent le CLES. Prenons l'exemple d'un étudiant dont les parents sont arrivés lorsqu'ils avait 2 ans en Espagne, ils sont restés là-bas jusqu'à ses 12 ans, donc pendant 7 ans l'élève a été scolarisé en Espagne dans une école espagnole parlant espagnol avec ses petits camarades de classe et sa maîtresse. A 9 ans, ses parents partent en Allemagne où il est soclarisé avec des élèves allemands avec un retard soclaire, il parle parfaitemet la langue au bout de 2 ans,  reste là-bas jusqu'à l'age de 15 ans, entre en seconde en France où, malgré un français un peu hésitant, il obient sans cesse 20/20 dans ses trois langues étrangères, ce qui comme on fait la moyenne des matières et qu'on oblige pas les élèves à réussir chaque matière séparément, le fait psser haut la main en première et en terminale littéraire, ceci malgré un français défectueux, lui fait obtenir son bac, et le voici à l'université complétant ses années avec des CLES obtenus à bon marché..... Bien sûr, j'ai inventé ici un cas extrême, mais ce cas existe.

Alors pourquoi autoriser les bilingues de naissance à passer le CLES et interdire aux étudiants en langue francophones et bien du terroir de la passer?

Autre légende

Les professeurs en langue du secondaire n'auraient pas le droit de passer d'autres langues en CLES.

FAUX.

Il n'y a aucune réglementation dans ce sens, et, à mon avis,  il est souhaitable au contraire que des professeurs de langue passent des CLES dans d'autres langues que celles qu'ils enseignent pour se mettre dans la peau des élèves qui passent des certifications en langue. Ma collègue qui passe des CLES d'autres langues le fait en partie pour cela.

Le CLES 3 serait parait-il demandé aux étudiants qui veulent entrer en IUFM pour être professeur des écoles (actuellement c'est le CLES 2 qui obtenu en même temps que le Concours de Professeur des Ecoles, permettrait d'obtenir une habilitation à enseigner les langues en primaire). Il va de soit qu'une CLES 2 ou 3, sans l'obtention du Concours de Professeur des Ecoles et l'inspection en langues qui donenra l'habilitation en langue étrangère au  professeur des écoles, n'autorise pas à enseigner cette langue dans le primaire.

Ce n'est pas le CLES tout seul qui autorise à enseigner en primaire, car le CLES n'est pas un diplôme d'enseignement, mais un diplôme montrant que l'on peut étudier ou faire des recherches dans les pays où l'on parle la ou les langues passé en CLES.

Le nombre de CLES que l'on peut passer est limité

FAUX

On  ne peut passer un CLES de même niveau et de même langue qu'une fois par année universitaire, mais on peut passer le CLES de chinois 1, le CLES de tchèque 2 et 3 (à conditions qu'ils soient ouverts et existent), le CLES d'anglais 1 et le CLES de javanais 3, durant la même année universitaire et à la même session.

domino 

 

 

 

mardi, 16 juin 2009

Toutes mes larmes....

J'ai profité des quelques loisirs que me laissait la fonction de TZR pour passer des  petits examens à l'université.

 

Et bien, je pleure, car j'ai réussi ceux que je penssais avoir râté et j'ai échoué à ceux que je pensais avoir réussi et qui souvent me tenait le plus à coeur.

 

Pour les deux examens que j'ai râté, je pensais les avoir réussi car ils comportaient un oral, et j'avais trouvé que l'attitude du jury devenait de plus en plus aimable au fur et à mesure de l'oral et ensuite. L'un des jurys m'a même serré la main après un oral, et j'ai pensé que c'était dans la poche, et bien non.

Cela m'a semblé bizarre parce qu'il n'a pas serré la main des autres étudiants ou adultes qui passaient cet examen : et presque tous ces autres candidats à qui il n'avait pas serré la main ont réussi.

 J'aurais peut-être dû mettre quelques pièces dans sa main quand il me l'a serrée, mais ça n'a jamais été mon genre. A moins qu'il ne m'ait serré la main pour faire croire à ses collègues (il s'agissait de jurys de deux personnes), que je lui aurais donné quelque chose, mais vraiment, ça n'a jamais été mon genre.... Même si j'étais millionaire, je ne le ferais pas.

 

Par contre un étudiant qui passait un examen en interaction avec moi, a eu l'examen complet alors qu'il n'a pas passé deux parties écrites de l'examen qui sont obligatoires pour réussir. Il était sorti entre deux pour passer un autre examen. Comme nos copies ne comportaient aucun nom, mais des numéros d'anonymat, je me demande s'il n'a pas profité de mon écrit! Une erreur en sa faveur peut toujours se produire. Ceci dit il était meilleur que moi, donc je pense qu'il mérite son examen, mais on nous avait bien spécifié que dans cet examen, il fallait réussir toutes les compétences pour l'avoir, et pour les réussir, il faut passer l'examen dans chaque compétence.

 

Alors, je n'y comprends plus rien, je râte tout ce que je pense réussir et je réussis tout ce que je pense râter.

 

Quand j'étais jeune je réussissais mieux les examens qui comportaient un oral que les examens qui n'en comportaient pas, bien qu'il fallait la plupart du temps réussir un écrit pour avoir le droit de passer l'oral. J'étais jeune et mince et mignonne. Alors une fois le cap de l'écrit franchi, l'oral coulait de source.

 

Maintenant ce n'est plus pareil : j'ai réussi mes deux examens qui ne comportaient que des écrits ou des enregistrements, et j'ai râté les deux examens qui comportaient un oral. Pour l'un d'entre eux, j'avais même oublié d'enlever mes lunettes qui ne me vont pas du tout et de montrer mes beaux yeux. Alors, pas étonnant que je l'ai râté, malgré les sourires des jurys à l'issu de l'oral....   On m'a jugé sur la mine.

 

Et ça me fait pleurer!

 

domino