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jeudi, 18 juin 2009

Examens bizarres...

Dummie raconte sa vie à l'université :

(Roman ou Nouvelle)

Pour les quatre examens que j'ai passé en plus de l'agrégation, à l'université, j'en ai râté deux et je dois dire que lors de ces deux examens, il ne s'est passé que des choses bizarres...

Voici un examen que j'ai râté (j'ai eu les résultats avant d'écrire ce texte) :

Enfin pour l'un des examens où il faut composer pendant à peu près deux heures et demi, puis passer un oral de 10 mn en interaction (un examen que j'ai réussi l'an dernier dans une autre langue), il ne s'est passé que des choses bizarres.

J'avais dormi à l'hôtel pour être sûre d'arriver à l'heure, les trains ayant souvent du retard et de plus si j'étais partie de chez moi, pour être à 8h30 dans la salle, j'aurais dû me lever à 4 heures et demi du matin et partir pour la gare à 5h 30 pour prendre le train le 6 heures.

J'ai attendu bien 1/2 heures devant la porte de la salle d'examen, dans un grand hall avec des bancs. Je m'étais assise dans le hall à rêviser du vocabulaire en attendant. Les organisateurs ont bien vu que j'étais là, puisqu'à un moment, celui qui dirige cette partie des examens dans l'université s'est arrêté pour me parler. A un moment, deux professeurs sont arrivés, sont restés un moment dans la salle avec la porte fermée, puis ont rouvert et ont appellé les candidats qui à part un étaient quasiment tous des candidates. Enfin, comme ce n'est pas un concours, mais un examen, on ne peut pas parler de candidates. Il faudrait trouer un autre mot pour "celui qui passe un examen".

J'ai rangé mes affaires et, les jeunes étant beaucoup plus rapides que moi,  le temps que me lève de mon banc, tout le monde était entré et la porte ferme. J'ai réussi à courir juqu'à la porte située à environ 20 mètres de là (c'était un grand hall où j'attendais!), elle n'était pas fermée à clef et je ne suis pas restée dehors, à m'installer avant qu'on distribue le sujet. Comme je ne pouvais plus passer dans les rangs où étaient déjà assis les onze autres étudiants, je me suis installée derrière. Je ne me suis même pas demandée s'il y avait des numéros de table, mais on ne m'a rien dit. Je n'ai mis que des stylos sur ma table, et ma carte d'étudiante qu'on n'a même pas vérifiée, Pourtant on nous a dit de la mettre sur la table avant de distribuer les sujets.

Il fallait d'abord remplir le bordereau anonyme que constitue la première page. A un endroit il y a une colonne "langue", je ne savais pas si je devais écrire la langue que je passais ou ma langue d''études et d'enseignement. J'ai mis la langue que je passais.

On avait mis un modèle pour le numéro d'anonymat au tableu. Il fallait le mettre sur deux lignes réparties autour d'une ligne pointillée. Au tableau, comme nous avions tous les même chiffres pour le début et que seuls les trois derniers numéros changeaient selon les étudiants, on a copié le numéro commun, suivi de  trois petites croix. En faisant passer une feuille avec les numéros d'anonymat.

Sur la première ligne, j'ai bien mis mon numéro d'anonymat à la fin. Sur la deuxième ligne j'ai copié bêtement les trois petites croix du tableau à la fin du numéro, puis m'en aprecevant, j'ai laissé échappé juste au moment où le surveillant passait (en fait, c'était le prof qui m'avait interrogé) :"Mince, je me suis trompée!", puis j'ai pris mon blanco pour corriger. Comme le prof passait à côté, et qu'il a peut-être vu que je corrigeais le numéro d'anonymat et je me suis dit qu'ainsi mon anonymat était peut-être violé.

La deuxième page, c'était un bordereau disant que l'on autorise d'utiliser le travail à des fins d'analyse, mais il fallait signer le bordereau. Donc, puique c'était les surveillants qui corrigeaient, où est l'anonymat?

Ensuite, on nous a passé la vidéo pour la compréhension. Trois pasages par vidéo et une fiche de compréhension à remplir. Accent régional caractéristique, débit très rapide, pour un niveau B2, c'est hard! Seul un personnage officiel parle "normalement". C'est une langue que j'ai apprise en autodicacte et avec des locuteurs natifs. J'ai même fait, en tant que française une stage de vacances de travailleuse immigrée dans mon propre pays, dans la catégorie artisanat, où, bien que nous étions en France, toutes les instructions étaient données dans cette langue, alors je sais - et peut-être que les autres postulants à ce diplôme ne le savaient pas - tous les noms d'outil pour le bois dans cette langue : le ciseau à bois, les outils, le rabot, la lime, etc... et les noms des bois qui servent à faire les instrumetns de musique : l'épicéa, l'érable.. Au bout de la deuxième écoute, le miracle se produit, je décrypte l'accent régional et je commence à tout comprendre, mais il faut aller vite pour réfléchir aux questions et écrire en même temps.

C'est une langue que je parlais aussi  beaucoup avec les assistantes, quand j'enseignais en lycée, j'ai profité des assistanes qui n'étaient pas de la langue que j'enseignais pour perfectionner mes autres langues. Je regrette cette époque au lycée, où je voyageais de la Colombie et du Pérou à l'Australie ou à l'Irlande, en passant par les Etats Unis, sans quitter le lycée.

Bon, ensuite, j'ai retourné mon sujet (qu'on n'avait pas le droit de garder à la fin de l'épreuve, c'est dommage, parce que c'était des textes interessants que j'aurais bien voulu retraivailler après), pour faire la compréhenson écrite. Je comprends tout, mais il faut lire très vite, il y a beaucoup de pages, au moins six ou sept, sept textes en tout, beaucoup plus que dans la langue que j'ai passé l'an dernier. Il y a des questions qui chapeautent plusieurs textes, il faut chercher les réponses dans tous les coins.  L'heure de sorite est écrite au tableau. A un moment, je m'énerve, il ne reste plus qu'un quart d'heure, et puis non, j'ai mal lu, il reste une heure et quart! Une heure et quart, c'est bien une heure et quart, j'ai encore l'expression à faire.

Attention : Deux cent ciinquante mots, plus ou moins quinze pour cent. Je fais mon petit travail au brouillon, c'est bien structuré. Mon brouillon est bien écrit, mieux écrit que ne le sera le texe définitif que je devrais élaguer car il dépasse la nombre de mots. Je compte les mots, trois cent dix ou vingt. Bon, il faut élaguer, 250 + 10% (je fais le calcul sur un coin de mon brouillon) = 250 + 25 = 275, + 5% pour faire 15% = + 12,5 mots = 287,5 mots. Tiens, un demi-mot?  Je cherche les phrases qui ne sont pas indispenssables ou je reformule pour ne pas dépasser le nombre de mots. J'arrive à 287 mots.

Un candidat est déjà sorti depuis longtemps. En disant qu'il ne peut pas rester parce qu'il dot passer un autre examen en même temps, et qu'il ne peut pas faire une ou deux parties de l'examen. C'est un examen en quatre compétences où toutes les compétences sont comptées indépendamment les unes des autres, et il faut avoir de 12 à 14 de moyenne sur 20 selon les compétences pour être reçu, les quatre compétences devant être réussi pour avoir le certificat. Il sera reçu quand même, on lui aura peut-être fait rattraper la partie qui manquait ensuite.

Je dois recopier, il existe une demi-heure pour recopier mes 287 mots, ça devrait aller...

Je commence à recopier sous le sujet, et je vois par transparence que sur la page suivante il y a des lignes prétracées... J'ai commencé à recopier une page trop tôt. Alors je barre, il reste 25 minutes, et j'avais déjà copié un tiers de page! Je mets "Voir pages suivantes" et je recopie sur les deux pages prévues à cet effet. Il reste 10 minutes, il n'y a plus qu'une jeune étudiante blonde qui compose devant, tous les autres sont sortis (c'est bizarre, il y a des examens où l'on ne peut pas sortir avant la fin). Je relis, je recompte le nombre de mots. J'ai fini cinq minutes à l'avance. Ouf! Mais avec ma copie ratûrée, il y a peu de chance que je réussisse, même si j'ai bien réussi l'expression et la compréhension écrite. Et que j'ai peut-être quand même la note requise en compréhension orale.

Je vais porter ma copie (qui est en fait une liasse de feuilles de réponse), les textes du sujet et mon brouillon, puisqu'il faut  rendre. aussi le sujet et le brouillon Je les remets au professeur qui est au bureau (je  mets les sujets sur sa table devant son nez, car il est en train d'écrire) et il me donne mon heure de passge pour l'oral. Je lui demande ce que je dois faire avec le brouilon et les textes, car dans ce type d'examen, on n'a jamais le droit de les garder. Il me fait mettre le brouillon et les textes du sujet  à la poubelle en me faisant un signe vers la poubelle. Je lui dis "C'est dommage!", parce que j'aurais voulu garder le brouillon comme preuve que c'était bien moi qui avait fait cette copie là, et j'aurais surtout voulu garder les textes pour les retravailler ensuite pour ma gouverne personnelle et faire des progrès. Et mieux réussir une autre année au cas où je ne l'aurai pas, c'est ce que je me disais, parce que je trouvais ces textes intéressants et il n'y a pas de livres dans le commerce pour préparer cet examen, j'en ai cherché, mais je n'ai pas trouvé. Je n'étais pas non plus à la réunion de préparation, parce que j'avais un cours d'agrégation en même temps.

J'ai trouvé aussi que c'était dommage de mettre les textes  à la poubelle pour le papier et pour les arbres. Ces textes  auraient pu être réutilisé en exercice d'entraînement une autre année. J'aurais pu aussi les retravailler à la maison pour apprendre les mots que je ne sais pas.

Le prof ne fait pas trop attention à moi, il est en train de dédicacer un livre pour une personne qui se trouve là tout près. Et il a un chèque sur la table devant lui. Cela me fait un drôle d'effet. Je me dis qu'un étudiant lui aurait donné un pot de vin, et puis non je me dis que c'est quelqu'un qui lui a acheté le livre. Aparemment, il est écrivain. Peut-être que si je lui avais acheté un livre, j'aurais eu l'examen. Ou alors, on a mis un chèque sur la table (qui n'est pas de ma banque, rassurez-vous) pour faire croire que je lui aurais donné un pot-de-vin. J'interprète peut-être mal en pensant qu'on a de mauvaise intentions vis à vis de moi, mais on ne sait jamais.

En tout cas, je suis honnête, et je n'ai jamais, ni triché, ni donné de pots de vin de ma vie.

Il n'y a plus qu'une étudiante blonde qui compose dans la salle.

Maintenant tous ces détails sur ma copie, je les ai donné après les résultats, mais il serviront peut-être à mettre mon nom en face de ma copie, au cas où on aurait perdu la liste des numéros d'anonymat, on ne sait jamais. Sur les 12 étudiants qui ont passé cet examen (il y avait beaucoup d'absents), neuf l'ont eu, dont celui qui n'avait pas fait une compétence. Je les donne aussi après les résultats pour qu'on ne puisse pas identifier ma copie et qu'elle reste anonyme. Je n'ai dit à aucun prof, que je m'étais trompée pour l'endroit où il fallait recopier l'expression, et que j'ai barré et recommencé ensuite pour la mettre au bon endroit. Au baccalauréat quand on corrige des copies (je suis prof moi-même), on ne fait, dans ces liasses à remplir, pas trop attention à la présentation. Il y a des élèves qui ont des écritures bien plus mauvaises que la mienne, mais les professeurs du secondaire sont des experts en déchiffrage d'écriture et d'othographe fantaisite!

Bon, je passe dans le couloir, j'ai environ une heure et demi avant l'oral. Je ne révise rien, je ne sais pas si c'est permis. Il est l'heure de manger, je vais chercher un petit sanwich ou une salade à la cafétaria. Je m'installe sur un banc face à la salle, je prends un autre livre, d'une autre matière. Puis je cherche mon binôme pour l'oral en interaction. Il n'y a que des jeunes filles ou jeunes femmes qui sont déjà toutes deux par deux. Je suis la dernière mà passer avec  un garçon, mais il est introuvable. On me dit que c'est celui qui était sorti avant. Je me demande s'il va revenir. Nous sommes six groupes de deux pour l'oral en interaction. Je suis dans le sixième groupe. Quand le cinquième groupe entre, il n'est toujours pas là. Il arrive cinq minutes à l'avance (tous les autres étaient revenus rapidement à proximité de la salle d'examenl). En attendant le garçon, je commençais à paniquer : Vais-je pouvoir passer mon oral? S'il n'était' pas là, j'aurais dû rentrer avec les autres pour passer l'oral  à trois. D'ailleurs sur le sujet que nous avons eu après, un rôle C    était prévu pour les trinômes en plus du A ou du B.

Bon, je me rassure, mon binôme est arrivé. Il me dit que de toute façon, il n'aura pas l'examen, car il n'en a pas fait une partie. En rentrant dans la salle il veut prendre des affaires dans son sac pour passer l'examen (qui se passe sans document et sans stylos), et on lui fait la remarque qu'il n'a rien à prendre. Dans l'interaction, j'attends qu'il comence, mais comme il ne dit rien j'ouvre le feu en me présentant (enfin théatralement parlant, en présentant celle que je suis dans le rôle. Et comme nous travaillons ensemble, je le présente aussi, puis nous discutons de notre affaire (je ne peux pas ici révéler le sujet , même en tant qu'étudiante), il envoie sa première phrase à la vitesse brand V, en nivau B2, il parle couramment la langue, avec une accent très régional. Un bilingue de naissance? En B2? Bah! J'ai vu sur la liste des reçus d'une autre langue qu'une anglaise avait passé et réussi l'anglais. Quel certificat de langue E T R A N G E R E pour ces locuteurs natifs. Nul par sur les référents du cadre commun européen il est écrit que le nivau B2 était un niveau de bilinguisme, c'est le niveau C2, et encore! Il y a des étudiants bilingues ou locuteurs natifs qui passent des Certifications en langue en intercation  en interaction en dessous de leur niveau apparemment pour perturber le binôme. Les autres étudiants qui passaient cette langue (je les ai entensu discuter dans le hall), avaient tous des niveaux incroyables, ils avaient des séjours dans le pays pendant un ou deux ans, il y avait une allemande qui ne parlait pas bien français au bout d'un an passé ici (A titre de comparaison, je parlais courramment allemand en Terminale après avoir passé seulement 15 jours en Allemagne!),  et un an passé dans le pays dont on passait la langue. Il faut vous rendre compte que B2, c'est le niveau que l'on demande de nos élèves au bac. Alors si c'est le même B2 qu'à l'université, le jour où les certification en langue seront obligatoires pour paser le bac, il faudra  que nos élèves fassent des séjouts prolongés dans les pays étrangers, ce qui retardera l'âge de passage du bac. Et il est probable qu'il y aura alors, si on demande le même niveau B2 qu'à l'université (c'est peut-âtre seulement pour cette langue, car j'ai eu un autre niveau B2 l'an dernier, qui était moins difficile), il n'y aura plus que 5% de réussite au bac.

 Enfin, pour en revenir à l'oral au bout de deux phrases, je commence à décrypter tout ce que cet étudiant me dit, et au bout de trois phrases, je finis par tout comprendre. L'an dernier, dans l'autre langue, j'avais eu affaire à quelqu'un qui parlait plus distinctement. Mais ce garçon a certainement passé trois ans dans le Sud du pays pour parler à cette vitesse là, et avec cet accent. Par contre ses arguments ne sont pas très convaincants, il tourne en rond et répète toujours la même chose, et j'ai du mal à trouver des réponses qui peuvent varier la conversation, car je suis obligée de répondre à ce qu'il dit, contrairement à l'an dernier, où j'avais réussi à tendre des perches à l'autre étudiant, ici, lui restant campé sur ses positions, tandis que j'essaie de trouver un compromis, je n'y arrive pas, cependant le jury semble être très satisfait et est très souriant. Le jeune homme demande s'il peut avoir quand même son examen, sans avoir fait une compétence, mais on lui dit que non. Mais il l'a eu quand même. Alors, je me damande si on n'a pas inversé les copies.

En sortant, je suis allée jusqu'au bout du grand hall avec mon binôme : il m'a dit que j'avais bien parlé, alors que je pensais avoir fait quelques fautes, pour lesquelles je me suis reprise. Au Capes ou à l'agrégation, quand on corrige soi-même sa faute, ou lorsque l'on corrige après question du jury, la réponse, si elle est bonne, est considérée comme bonne; Rien à voir avec le musique, où la moindre fausse note ne peut être reprise, sinon, on casse le rythme.

J'ai entendu dire aussi qu'une prof comme moi, n'aurait pas besoin de ces examens; si, pour enseigner en section européenne.

Pour Dummie, héroïne du roman :

domino

 (Il parait que certains ont confondu Dummie, héroïne de roman, avec domino, l'auteure de ce blog! Et bien...  non, les dix personnes qui ont téléphoné à trois universités françaises où elles pensent que domino, auteure non identifiée, étudie en ce momeint, disant que Mme domino n'avait pas le niveau B2 en anglas et que le certificat qu'elle a eu l'an dernier serait usurpé, se  sont trompées. C'est Dummie qui l'a eu.C'est seulement que j'utilise pour ma narration une narratrice à la 1ère personne, et que je suis une romancière omnisciente, car je sais lire dans les pensées de mes personnages.)

 (Cet écrit est de la pure fiction aucun nom réel de protagoniste et aucun lieu n'ayant été cité ici, aucun établissement universitaire n'ayant été cité, l'auteur de ce roman, domino, ne peut être poursuivi).

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