vendredi, 26 juin 2009
Je suis le frère de ma nièce...
Imaginez un peu que l'autre jour, voulant passer un petit examen qui prouve que je sais me servir d'un ordinateur et d'internet, je me suis retrouvée sur les mêmes bancs que ma nièce.
J'avais repéré avant qu'elle allait passer le même examen que moi, et nous avions deux places voisines.
Le surveillant en passant dans les rangs pour faire signer le bordereau de présence, a d'abord fait signer ma nièce, puis il lui a demandé : "Ah, il y en a un deuxième qui porte le même nom" (c'est mon nom de naissance, un nom rare). "C'est ton frère?" a-t-il dit à ma nièce, en voyant mon prénom qui est un prénom mixte. Et il me regardait, étonné de voir une femme assise à cette place, et cherchant un garçon des yeux.
Alors j'ai entendu ma plus belle voix des jours où les cours de chant la porte bien haut et toute flûtée, toute féminine, répondre en s'envolant vers le plafond (c'est vrai que tant en chant que quand je parle à voix forte, j'entend ma voix dans le haut de la pièce qui résonne comme une flûte) "Non, je suis sa tante!".
Bon, voilà qui peut poser bien des confusions : un jour où j'avais été voir mes copies d'agrégation la correctrice me lisait ses notes en lisant "Le candidat".
Pourtant, j'ai un air très féminin, je vous l'assure.
domino
19:12 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prénoms, prénoms mixtes
Le jeu des coefficients
A l'agrégation d'allemand les coefficients ont été changés il y a trois ou quatre ans. Le thème et la version qui se passaient séparément, ont été rassemblés en une épreuve de traduction.
Dans l'ancien système le thème et la version étaient pour chacun au coefficient 3, c'est à dire 6 pour les deux, tandis que chaque dissertations était coefficientée 4.
Dans le nouveau système chacune des disseratations est toujours coefficientée 4, la traduction est aussi coefficientée 4 pour les deux traductions ensemble. Si bien que la traduction a perdu 2 coefficients.
Durant les dernières années de l'ancien système de coefficients, la note du dernier admissible était située entre 74 et 77 sur 280.
J'ai calculé ma note d'écrit de cette année avec les anciens coefficients, j'aurais eu 80,5, Donc avec ces anciens coefficients j'aurai été admissible avec quelques points d'avance.
Avec les nouveaux coefficients, ma note n'est plus que de 59 sur 240. Et la note du dernier admissible qui était l'année dernière à 62 est passée à 71, ce qui fait remonter la note du dernier admissible à presque la même note que ce qu'elle était auparavant, mis à part qu'elle est sur 240 et non sur 280 comme avant. Ce qui veut dire que le jeu des coefficients aidant, les candidats ont augmenté leurs notes de dissertation de beaucoup, vu que le rôle de la traduction qui est la seule épreuve où est mesurée la compétence en langue étrangère, devient négligeable.
Pour vous montrer la différence avec le jeu des coefficients en moyenne sur 20, tout en sachant que l'agrégation externe d'allemand étant un concours que l'on résussi avec une moyenne de 6,5/20 et où l'on est admissible avec une moyenne qui varie habituellement entre 5 et 5,5/20, voici mes notes réduites /20 dans les deux systèmes.
Système 1 :
(ancien système) 80,5/280 = 5,74/20
Système 2 :
(nouveau système) 59/240 = 4,89/20
Soit presqu'un point de moyenne en moins pour ceux qui sont bons en traduction et moins bons en dissertation.
(NB : je plaide ma cause puisque j'ai eu 10,75/20 en traduction).
Si je dis que la dissertation n'est pas une épreuve de langue, c'est que :
- un candidat qui a une langue excellente et fait un hors-sujet obtient 0,5/20 à se disseration.
- un candidat qui a fait beaucoup de fautes de langue, qu'il ait fait un hors sujet ou non, obient 0,25 à se dissertation.
Pour une disseration la différence entre ces deux candidats celui qui a un excellent niveau en langue, mais a fait un hors sujet, et celui qui a un niveau exécrable en langue, n'est que de 1 point /240.
Ce qui montre que l'agrégation d'allemand n'est pas un concours de langue allemande, mais un concours de bachotage d'un programme.
On veut récompenser l'étudiant qui a bien travaillé d'une façon très scolaire, et non plus le fort en thème (qui lui s'il est déjà professeur et francophone, a dû travailler énormément sa langue dans sa jeunesse pour arriver à ce niveau-là). On va récompenser le bûcheur jeune, qui n'a jamais enseigné, mais a toujours appris ses dates et ses citations par coeur, plutôt que celui qui a de fortes potentialités, dont le don des langues.
On va récompenser l'étudiant qui a appris son programme d'une façon très scolaire, ses cours de fac et cours du CNED par coeur, plutôt que le professeur qui a bossé toute l'année en lisant son programme d'agrégation et ses cours du CNED d'une façon intelligente, mais sans en retenir les détails par manque de temps.
On va récompenser le jeune qui a le temps, plutôt que le professeur expérimenté et dévoué aux fortes potentialités.
Un jeune qui va peut-être abandonner le métier lors de sa première année (c'est plus facile maintenant, car il n'y a plus d'engagement quinquennal), alors que le prof qui a bossé toute sa vie ne sera même pas agrégé à la fin de sa carrière.
On a dit que l'agrégation interne était là pour pallier à ce défaut. Elle a un programme plus léger, mais la moitié de l'année universitaire en moins pour la travailler.
L'année universitaire commence fin septembre et l'écrit de l'interne a lieu fin janvier, soit 3 mois et demi à 4 mois de cours pour l'interne, souvent tronqué d'une journée ou deux par semaine, puique les horaires d'université sont répartis sur trois jours souvent du mardi au jeudi. Les cours magistraux d'interne ayant lieu le mercredi matin et les cours de traduction le mercredi après-midi. La plupart des professeurs qui passent l'interne ne sont libre que le mercredi, voire même que le mercredi après-midi.
L'écrit de l'externe est fin mars, début avril, donc les étudiants d'externe ont deux mois de plus pour étudier un programme d'écrit légèrement plus long, qui ne comporte cependant pas les justifications de traduction demandées à l'interne et quji demandent aussi une préparation en traductologie/linguistique, les candidats d'externe repoussant souvent la préparation en linguistique au-delà de l'écrit.
L'oral de l'interne est début avril, celui de l'externe s'étend de la mi-juin au début juillet.
Le candidat d'interne doit préparer la didactique que ne prépare pas le candidat d'externe.
Le candidat d'externe a trois mois entre l'écrit et l'oral, alors que le candidat d'interne n'a que deux mois.
Alors les deux questions de programme écrit en moins, cela était peut-être valable à l'époque où l'écrit de l'interne était fin août, et que les candidats avaient pratiquement un an pour travailler le programme à partir de sa parution.
Alors que maintenant, le candidat d'interne n'a plus que la moitié du temps qu'il avait avant pour travailler le même programme qui cette pour l'année prochaine a été changé pour les deux tiers, alors que pour l'externe, trois questions sur six, soit la moitié des questions dont les options (la sixième question) sont restées identiques.
Donc, des candidats d'interne avec des programmes allégés, allons donc! La moitié du temps en moins pour faire environ une même quantité de travail si on la répartit dans le temps. Cela revient au même et l'agrégation interne est plus difficle dans la mesure où nous ne sommes que des professeurs certifiés et cerifiés bi-admissibles à l'agrégation à nous présenter (les MA n'ont pas le droit de s'y présenter), et que les moyennes des candidats sont également plus élevées qu'à l'externe. Car mes observations des cours à l'univesité m'ont prouvé que les candidats d'interne (des professeurs) sont d'un niveau plus élevé que celui des étudiants qui préparent l'externe.
Alors, dans la mesure où bon nombre de professeurs certifiés se présentent aussi à l'externe, on se demande pourquoi, dans les statistiques de l'an dernier, un seul certifié était admis à l'externe. Généralement, on répond à cete question que c'est parce qu'ils n'ont pas le temps de travailler leur agrégation, alors pourquoi sont-ils reçus en nombre à l'interne, avec de meilleures notes, alors que le rapport temps/questions de programme semble être inférieur à l'interne par rappot à l'externe?
domino
17:56 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coefficients, examens, agrégattions
lundi, 22 juin 2009
Je ne pourrai plus remonter mon cache-nez
Bonjour,
Je suis matinale aujourd'hui, juste pour vous dire un truc que j'ai entendu à la radio :
On ne va plus pouvoir remonter nos écharpes devant notre nez en hiver.
Vous savez, moi, j'ai l'habitude en hiver de porter des cache-nez et des bonnets de laine bien chaud.
En principe avant, dans mon enfance dans les années 50 par exemple, les cache-nez portaient vraiment leur nom. On les passaient deux fois autour du cou, en mettant le milieu devant le nez, puis on les croisait derrière et on faisait un gros noeud devant la gorge. Comme cela, les éléments de notre corps sensibles aux refroidissements (et la grippe apparaît plus facilement en hiver qu'en été, et après un refroidissement, c'est ce qu'on appelle un virus sensible au froid), les éléments de notre corps sensibles aux refroidissements, étient bien protégés, le bonnet ou le passe-montagne couvrant lui bien les oreilles. Je vous assure que dans le terrible hiver 56 (l'une de mes belles soeurs est née en février de cette année là faisant sauter le jour de sa naissance toutes les tuyauteries de la maison de ses parents, atteintes par le gel!) toutes ces protections n'étaient pas inutiles.
La mortalité infantile était encore très forte à cette époque et les bébés du printemps mourraient parfois en hiver d'une affection saisonnière.
J'ai découvert avec stupéfaction dans le cimetière où sont enterrés mes parents, les tombes de deux enfants portant le nom de mes voisins d'alors. Comme ils venaient du midi, je suppose qu'ils étient les seuls dans la ville à porter ce nom là. Un bébé né une semaine après mon frère,en juin, une petite fille je crois, est morte en janvier ou février 49, donc vers l'âge de 7 mois et dans la même famille un autre bébé est né un an avant ma naissance et mort aussi vers janvier février soit un avant mon otite hivernale qui avait tant inquiété mes parents.
Actuellement, je sais que quand j'ai un rhume, mon nez fait énormément mal quand je sors dans le froid, et que si je remonte mon écharpe, pour le protéger de la bise, cela va tout de suite mieux.
Tiens, je me pose des questions sur la bises, à non! C'est un diminutif de baiser... parce que sinon, ça vouudrait dire que les bises sont une façon froide de se dire bonjour et au revoir.
Ah! Oui! Il paraîtrait qu'en Angleterre, on aurait interdit aux amoureux de s'embrasser sur les quais des gares parce que cela retarerdait le départ des trains.
(Parenthèse : Aujourd'hui ce sont nos noces de rubis, 35 ans, un bail, je peux vous dire que la 35ème année a été la plus dure, alors chapeau, ceux qui arrivent aux noces d'or à 50 ans de mariage).
Bon, ceci dit, c'était vraiment une parenthèse.... Parce que voilà :
Va-t-on m'interdire de remonter mon écharpe quand dans le métro une personne grippée m'envoie son haleine brûlante dans le nez.
Va--ton m'interdire de porter un masque contre la pollution et un autre coontre les épidémies dans les transports en commun?
Et quand je serai célèbre, va-t-on me permettre de remonter mon cache-nez ou mon écharpe pour ne pas être photographiée (comme le font les stars, hi hi!)
Et ne va-t-on pas vouloir stopper la propagation de la grippe A par le port de masques dans les transports en commun?
Alors, tous à vos cache-nez (écharpes) et à vos masques.... Aux masques, citoyens, protégions-nous des épidémies en nous voilant le visage!
domino
07:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voile, tchador, cache-nez, écharpe
dimanche, 21 juin 2009
Ecrire, ça paie..
Et oui, début de mois, je n'écrvais plus sur ce blog depuis un moment : 15 à 30 visites par jour...
Quatre ou cinq notes écrites en suivant et voilà ce blog i-grimoire qui refait surface : 30 à 50 visites par jour...
Même sans commentaires ouverts, le lectorat a doublé.
Merci chers lecteurs, si vous êtes gentils, venez de plus en plus nombreux!
domino
08:55 Publié dans Les statistiques i-grimoiriennes. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stats, statistiques
vendredi, 19 juin 2009
Statistiques
Tiens, les dernières statistiques datent du 15 juin, soit à peu près trois jours. Mes statistiques sont en panne? Les vôtres aussi? De toute façon, depuis que j'ai repris l'écriture de ce blog, il n'y a pas beaucoup plus de monde que lorsque je n'écris pas,, une trentaine de visites par jour, environ, ce qui est beaucoup moins qu'il y a deux ans, quand j'écrivais ce blog régulièrement.
domino
18:51 Publié dans Les statistiques i-grimoiriennes. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stats, statistiques, blogs
Le deuxième examen râté
(Extrait de la vie "romancée" de Dummie, Nouvelle ou Roman de Domino)
(Vous direz que dans les romans, on dit parfois la vérité, parfois la vérité romancée, parfois rien que la vérite, parfoir toute la vérité!)
Dummie m'a raconté :
Cet examen est un examen de langue, autre que celle que j'enseigne, autre que celle dont je suis spécialiste, autre que ma langue maternelle. J'ai réussi le niveau d'en-dessous l'an dernier.
A propos de langue maternelle, je dois dire que j'ai lu sur le site officiel de cet examen que les locuteurs natifs ont le droit de passer leur langue maternelle. Je sais que certains de nos élèves de collège n'ont, dans leur langue maternelle, pas le niveau européen B1 des langues étrangères, mais je suppose quand même qu'un étudiant français qui a son bac, a au moins le niveau C2 en français, et n'aurait pas l'idée de passer des niveaux de B1 à C1 dans sa propre langue considérée dans cet examen comme langue étrangère. A moins de vouloir avoir des points crédits pour son année universitaire facilement acquis.
C'est la plupart du temps ce que font les étudiants étrangers un peu paresseux, désirant valider leur année en France, ils passent un examen de leur langue maternelle, langue étrangère pour gagner des points crédits pour valider leur année en France. Alors peut-on dire quand le niveau 3 n'existe pas et qu'ils passent le niveau 1 ou 2, c'est à dire le B1 ou B2 du cadre européen, qu'ils ont dans leur langue maternelle, le niveau du bac dans leur pays? S'ils réussissent le niveau B1 ou B2, il n'y a aucune preuve qu'ils auraient le niveau C2... voir D2 ou E2 ou Z2 qui sont des niveaux non répertoriés, mais qui devraient être ceux des locuteurs natifs.
Bon, tout ceci pour dire qu'une autochtone du pays, qui parlait mal le français et avait même du mal à s'exprimer dans notre langue passait ce niveau C1 et l'a réussi. Si elle avait dû passer le niveau C1 en français, ce qui aurait été plus logique, elle ne l'aurait certainement pas eu. Devant le jury, elle n'a parlé que la langue de l'examen et l'écrit était aussi dans la langue de l'examen, il n'y avait aucune traduction.
Dummie continue à raconter, sans que j'interrompe ses longues explications...
J'ai vu partir le train d'avant, car mon mari me fait toujours attendre 10 minutes devant la maison au volant de ma voiture, il crie sur moi pour que je me dépêche tant que je suis dans la maison, mais une fois que j'ai sorti la voiture et que j'attends devant, il vérifie pendant 10 minutes si tout est bien fermé, si les robinets de la salle de bain et de la cuisine sont fermés (c'est depuis qu'il avait arrosé un locataire d'en-dessous en laissant les robinets d'un lavabo ouvert lors d'une panne d'eau, juste avant notre mariage il y a presque 35 ans...), si les plaques de la cuisinière sont éteintes, si les lumières sont fermées.... et regarde 20 fois les robinets et les plaques de la cuisinière. Il avait dû à l'époque rembourser les livres de l'abbé qui habitait en dessous de chez lui.
Tout marchait bien ce matin là, jusqu'à ce que mon train qui devait arriver vers 8 heures 40 dans Grande Métropole, s'est arrêté en plein voix, environ 5 km avant la gare de Grande Métropole Régionale. J'avais un rendez-vous à 9 heures 20 pour passer un examen de langue niveau C1, donc j'avais largement le temps en 50 minutes d'arriver en métro, puis à pieds. A mon rythme de marche qui ne peut être rapide, il faut compter 10 mn pour descendre du train et aller jusqu'au quai du métro, 15 minutes de métro, et 10 minutes pour aller jusqu'à l'université et la salle, donc il devait rester 15 minutes avant l'entrée dans la salle. J'avais demandé à ne passer qu'à 10 heures, mais quand on a pris les rendez-vous (en raison de la configuration de l'examen, les étudiants commencent leur écrit avec des décalages de 20 minutes), il semblait que l'organisateur ne voulait pas prendre de rendez-vous aussi tardif (d'autres se sont ensuite inscrits après moi!), et j'ai pris 9 heures 20 au lieu du RV à 10 heures que je voulais prendre.
A environ 5 mn de l'arrivée en gare - jusque là le train n'avait aucun retard - le train s'arrête en pleine voix. Généralement, quand il s'agit d'un feu rouge, le train s'arrête une ou deux minutes, mais là, il ne repars pas, je commence à m'inquiéter, à trembler, en désespoir de cause, j'appelle mon mari au téléphone qui se veut rassurant. Bon, voilà le train qui redémarre... Il s'est bien arrêté pendant 10 à 15 minutes.
Je n'ai pas l'habitude de courir, mon vieux corps en a perdu l'habitude, mais cette fois-ci, je cours, je cours, je cours à ma façon et à ma vitesse, car il y a des tas de gens plus jeunes que moi, ou plus mince qui me dépassent en marchant!
Dans le métro ça va, pas besoin de courrir, mais ça me semble interminable!
Me voici à courir de nouveau, il reste 3 minutes, je n'arriverai jamais à courir jusqu'au bout, je halète, j'ai envie de pleurer, je crois que je pleure, je cours et je halète en même temps.
Pourtant cet examen n'est pas vital pour moi, je ne suis ni en danger de mort, ni en danger de perdre mon métier si je le râte, je n'ai rien à perdre et tout à gagner, ce n'est pas l'examen que j'ai préparé durant toute l'année comme l'agrégation. Pour l'agrégation je me poste à l'hôtel la veille et parfois même l'avant-veille pour réviser tranquillement et arriver à l'heure. Et je ne suis jamais arrivée en retard.
Ce n'est pas un examen de spécialité, c'est un examen pour non spécialistes, simplement destiné à calculer le niveau dans une langue, mais prouvant que l'on peut consulter des ouvrages de cette langue dans nos recherches et les comprendre et nous débrouiller dans le pays, en particulier dans une université de ce pays.
J'ai juste encore 30 secondes pour traverser le parvis, le hall, heureusement c'est au rez-de-chaussée, j'arrive haletante comme un cheval qui vient de courrir cent tiercés en suivant devant la salle dont la porte est ouverte. Il n'y a qu'une étudiante matinale arrivée à 8 heures du matin et commençant à 9 heures 20, je suis la deuxième à passer. Arrivée à l'avance, la suivante qui doit passer à 9h40 est déjà là. Il n'y avait personne entre celle de 8 heures et moi.
Le professeur me demande, si comme je suis essouflée, je veux changer de place avec elle, mais j'ai peur qu'on fasse des confusions dans les listes, alors je préfère prendre place tout de suite à l'ordinateur qu'on m'indique, à côté de l'autre étudiante. On me donne le sujet (dont je tairai le contenu ici), l'étudiante qui est arrivée une heure 20 avant moi est à côté de moi, je suis embêtée parce que mon essouflement rend ma respiration bruyante et me fait toussoter (je vais bien toussoter pendant un quart d'heure, par intermittence bien sûr), cela faisait bien dix ans que je n'avais pas couru et 20 ans que je n'avais pas couru aussi longtemps. Je crois que j'ai bien failli en mourir!
Bon, il y a par moment plus de bruit que mon toussotement du début ne peut en faire... car à chaque fois que quelqu'un entre dans la salle, un autre professeur (il y a plusieurs langues qui préparent aux ordinateurs de la même salle), ça discute ferme et fort. En trois heures, il faut...
- écouter une vidéo dont il est noté sur le sujet qu'elle dure 10 minutes 30, mais elle dure en fait 28 minutes.
- lire 9 pages de texte d'un niveau assez élevé, mais tout à fait à ma portée, textes très intéressants, qu'encore une fois, j'aurai bien aimer emmener à la fin, mais qu'on m'a repris,
- prendre connaissance d'un document iconographique que j'ai posé sur la table, me disant que j'allais m'en occuper en dernier, mais c'est au moment de reprendre les textes pour aller passer l'oral, que je me suis rappelée de son existence, alors, je l'ai inclus dans la partie orale de ma présentation, en improvisant, c'est d'ailleurs à propos de ce document qu'on m'a cuisinée le plus pendant l'entretien.
- taper une présentation sur l'ordinateur de type Powerpoint, mais ici c'est Impress, dont j'ai l'habitude puisque j'ai déjà dû l'utiliser pour un autre examen. Dans le sujet on vous donne un rôle dans la société (je ne vais pas dire exactement lequel, parce que ce sujet ne doit pas être divulgué, mais je suis sûre que d'autres étudiants s'en souviennent autant que je m'en souviens aujourd'hui et sont capables de renseigner le public à ce sujet, mais moi, je ne le ferais pas).
- et au bout de trois heures, présenter sa présentation sous forme d'une conférence de dix minutes, oralement au jury, tout en présentant son plan projeté par l'ordinateur sur l'écran.
Bon, je commence .... J'écoute le vidéo, trois journalistes discutent ensemble, l'une interviewant les deux autres (je ne dis pas ici de quoi çà parle par déontologie étudiante et professorale, en principe les sujets de ce niveau sont axés sur les sciences humaines, mais dans l'ensemble, je comprends le sens général). Accent très américain. Le genre d'accent qu'a Obama. Sur la vidéo, pas d'images explicatives. Rien que les journalistes qui parlent. Au début, je ne m'aperçois même pas que c'est une vidéo, le tout démarre en audio, cet ordinateur ne fonctionne pas du tout comme le mien. J'ai un écran noir avec un petit magnétophone. J'écoute donc en audio, sans l'aide des noms des journalistes montrés sur la vidéo, et sans l'aide de la forme de leur bouche qui parle, car c'est plus facile de comprendre en voyant les lèvres qui bougent que seulement d'oreille, du moins pour les langues étrangères qui ne sont pas l'allemand et parlées vite. Il est écrit 10 minutes 30 sur la feuille, et bigre cela fait déjà 12 minutes que j'écoute cette vidéo en prenant des notes. Sans l'aide de l'image. D'un seul coup au bout de 20 minutes, je vois la suivante s'installer à côté de moi, sa vidéo démarre : elle a des images! Alors je cherche où je peux cliquer et après quelques recherches je trouve où je dois cliquer pour obtenir la vidéo entière, d'abord en petit format, puis en grand format pour ma voisine. ça va mieux, je vois quand ça change d'homme qui parle (il y a deux hommes et une femme). Je comprends beaucoup mieux. Sans l'image je m'étais imaginée tout à fait d'autres visages pour les personnes. j'écoute jusqu'au bout, 28 minutes, je me demande comment je vais le réécouter une deuxième fois.
C'est beaucoup plus dur que ce que l'on donnait aux BTS, section dans laquelle j'ai enseigné l'allemand. Où ils avaient 3 minutes d'enregistrements audio avec 2 pauses possibles, qu'ils pouvaient écoutre deux fois en suivant (à moins que ce soit 3 fois, je ne m'en souviens plus) avant d'en faire le compte-rendu. Nous enregistrions nous-même nos documents (nous les faisions enregistrer par des locuteurs natifs) en vitesse lente, sur des textes simples, concoctés par nos soins.
Bon, je ne sais même pas combien de fois on a le droit d'écouter cette vidéo. De toute façon, il ne reste plus que 2 heures et demi, les 9 pages de texte à lire et la présentation à faire, et ma voisine de gauche continue à taper sa présentation, ce ne sont pas des claviers silencieux comme celui de mon portable sur lequel j'écris maintenant, je me repasse le début... bon, je réécoute le début, je vois les noms des protagonistes écrits en toutes lettres, j'en avais bien compris deux, quand aux médias où ils travaillent, j'avais tout compris.
Je comprends bien le début, je réécoute 10 minutes 30 en complétant mes notes. Je rectifie certains trucs que j'avais mal compris. Comme pour tous l'examen, mes notes sont prises en écriture de médecin. Il n'y a pas trop de place pour poser les feuilles devant l'ordinateur, c'est comme si on écrivait sur un coin de table.
Bon, passons aux documents suivants les textes. Il y a des titres en gras, c'est bien stucturé. Mais c'est écrit assez petit et assez clair pour le reste, quand ma voisine de gauche va passer son oral, et libère la place sur ma gauche, je peux regarder mon texte en le tenant en l'air sur ma gauche tout en écrivant avec ma main droite, parce que au bout d'un moment dans la pénombre, face à l'écran d'ordinateur qui éblouit, les yeux se fatiguent plus que si on lisait sur un ordinateur, où c'est plus facile à lire avec la lumière qui met les lettres en relief. Pourtant, j'ai mes lunettes. Mais au bout d'un moment, je m'aperçois que je lis mieux sans lunettes. Je suis assise dans une rangée d'ordinateur qui fait face au mur qui est le long du couloir, alors que de l'autre côté de la salle il n'y a qu'une personen assise aux ordinateurs qui sont face aux fenêtres. En fait, toute la lumière venait d'en face, celle de l'ordinateur et celle du jour, et n'éclairait ni le clavier, ni la feuille à lire. Dans la partie après l'oral je demanderai d'allumer la lumière, ce qui fut fait. Bon je trouve les textes écrits relativement facile, je comprends tout.
Une heure de travail pour lire les 9 pages et prendre les notes.
Reste à structurer, faire un plan, m'imaginer être un certain personnage qui va exposer tout cela, dans cette histoire j'ai complètement oublié mon document iconographique que je n'oublierai pas de nouveau si j'ai l'occasion de repasser cet examen. Je base donc ma conférence "de presse" sur les autres documents. Je tape mon plan sur Impress. Je m'apercevrai au milieu de la projection que le texte d'une diapositive dépassera vers le bas. Mais comme l'écran est grand, on le voit quand même. Et puis, on nous avait dit que si on ne savait pas le faire, on pouvait le faire sur traitement de texte, alors, je ne sais pas si c'est compté, mais le fait que j'ai fait le plan sur diapositive n'est déjà pas mal.
Dummie continue à raconter (et c'est vraiment "dumm"*) :
Que...
Au moment de passer l'oral, Dummie se lève, elle demande si elle doit prendre ses affaires (son cartable et son sac à main étaient posés à une certaine distance d'elle, contre le mur). On lui dit de laisser ses affaires, même son sac à main. Dummie n'aime pas laisser son sac à main. Dummie a peur qu'on lui vole ses sous! Elle laisse de mauvais gré son sac à main, dans lequel elle trimbale aussi son appareil de photo bijou, celui qu'elle sort sur les passerelles pour photographier les slogans politiques historiques de la grève pendant laquelle elle a scupuleusement suivi les cours d'agrégation, parfois seule, les cours de prépa concours n'étant pas supprimés, mais les étudiants faisant bigrement défaut en ces temps troublés du début du XXIème siècle.
Dummie a un peu honte de son accoutrement. Dans les magasins, elle ne trouve, ni pantalon, ni chaussures à sa taille, et pour les tuniques c'est tout juste. Alors c'est un pantalon de survêtement qui lui sert de pantalon de ville, qui assorti de chaussures et de tunique, de foulards, prend un aspect de ville. Elle a de grosses galoches mi-ville, mi-sport. C'est entre la basket de couleur, en peau, et la chaussure de randonnée basse. Enfin pas vraiment des chaussures de sport. Comme Dummie ne sait plus faire ses lacets parce que son gros ventre l'empêche d'atteindre ses pieds avec ses mains, elle a pris des chaussures avec des fermetures velcro qui font scratch. Mais voilà, ces bandes se déscratchent sass cesse et elle est obligée de les remettre tout le temps et voilà qu'elle se lève de devant son ordinateur face au jury et la bande de sa chaussure est déscratchée. Elle dit "Attendez" et rescratche sa chaussure. Mince! Pense-t-elle deux semaines après, en cherchant les raisons de son échec, c'était peut-être à cause de ma bande déscratchée, ils ont cru, que moi qui ne triche jamais, j'aurais caché une antisèche, ce serait dumm alors, d'autant plus que je ne savais même pas à l'avance de quoi ça allait parler, ni des mots dont j'aurais besoin...Et ce n'est pas mon genre, de mon enfance jusqu'à ma quatrième année d'université, je n'aurais jamais eu besoin d'antisèche même si j'avais voulu, je montais tous les échelons avec un an d'avance sans problèmes, et puis me voilà, moi, maintenant, vieille, la plus vieille de l'agrégation après avoir été la plus jeune de l'école de mon enfance, pense Dummie.
Quand à mon appareil de photo, c'est à partir de ce jour-là (quand je vais regarder les photos prises sur le retour à la maison) qu'il commence à ne plu aller. L'écran se brouille, mais le contenu de la carte n'est pas abîmé. La semaine suivante, l'écran se met carrément deux fois à l'envers, les maisons sont accrochées à la route qui est en l'air, et les lettres des instructions se lisent l'appareil retourné et de droite à gauche, à l'enves, il faudrait un miroir pour lire aurtrement qu'en déchiffrage ce qui est écrit. Est-ce que quelqu'un y a touché pendant mon oral. Il s'est réparé tout seul deux semaines plus tard.... Bizarre...
Bon, on nous dit bien d'éteindre nos portables pendant un examen, mais mon appareil de photo était fermé et il n'a pas de fonction d'envoi. Il n'y avait pas d'enregistrement audio dedans, mais des vidéos sur lesquelles je chantais entre autres du folk anglo-américain, chansons que je sais, en principe, par coeur. Mais je n'y ai pas pensé avant de venir, et ça n'avait rien à voir avec le contenu de l'examen.
continue à me raconter Dummie.
Et oui, je me fais toujours des reproches comme cela, dit Dummie.
Mince! Ce document icono! Dans ma liasse! Je l'avais complètement oublé, qu'est-ce que c'est? Ah! oui, je vois.... où vais-je l'inclure pensais-je en chemin. Oui, là, vers la fin, il me servira d'exemple.
Et Dummie de continuer son histoire :
Je suis arrivée dans une autre salle, juste uine ou deux portes au dessus, je veux dire plus loin, encore une salle d'ordinateur, j'ai dû metre mon travail, la présentation Impress sur l'ordinateur du bureau, par une clef USB. ça s'est affiché, c'était sous la forme plan, il a fallu le mettre sous la forme Notes puis diaporama.
Mon plan était projeté derrière moi sur un écran. Je devais apparemment rester debout devant l'écran, mais j'ai préféré m'assoir, seulement avec les ordinateurs qu'ils avaient devant eux, le jury ne me voyait plus, alors j'ai du me mettre sur le coté et eux aussi. Ils étaient deux messieurs, des profs d'anglais parmi les plus connus de la fac, j'ai commencé à faire ma conférence après m'être présentée pas avec mon vrai nom qu'ils connaissaient, mais avec le nom de mon rôle, comme si j'étais ce personnage important. Pendant 10 minutes je leur aie exposé les tenants et les aboutissants du sujet qui nous intéressait ici, les avantages et les incovénients. Comme je n'avais pas bien regardé ma montre, après avoir fini ce que j'avais à dire, j'ai demandé si ce n'était pas trop long. Quant c'est en allemand, c'est toujours trop long! Généralement mes profs me laissent continuer pour me dire ensuite : "A l"agrégation, l'heure, c'est l'heure, si vous n'avez pas fini au bout de 30 minutes (de 10 minutes pour la grammaire), on vous coupe en pleine phrase. Vous avez encore une minute, m'a répondu l'un en cette langue que je passais. Tiens, les phrases de cette langue sont moins longues que les phrases allemandes? Alors j'ai ajouté une ou deux phrases pour faire une minute. Ensuite a commencé l'entretien de dix minutes.
Au début de l'exposé j'avais un accent bigrement allemand, et ces derniers temps j'ai regardé sur You Tube beaucoup de vidéos d'un homme politique de la langue que je passais et qui n'est pas l'allamand et aussi des filles qui à l'Ouest d'un grand pays, qui chantent et parlent entre deux, alors j'avais un accent pas très européen. A un moment, j'ai fait un effort pour diphtonguer plus. Et j'avais l'impression qu'en face, pendant l'entretien, mes deux jurys ont commencé par le même accent que moi, soit qu'ils se sont laissé influencer, soit qu'il me singeait pour ce foutre de l'accent allemand que j'ai dans cette langue, la langue étrangère que nous parlons le plus influençe toujours nos autres langues étrangères. Mais en fait, par rapport à ma jeunesse, époque où j'ai étudié cette langue, cette langue à la fois continentale, et d'outre-mer, et d'un autre continent, a beaucoup évolué sur le plan de l'accent. Elle était beaucoup plus douce et mélodieuse avant. Maintenant alors que l'allemand s'adoucit, cette langue devient plus dure.
Comme je l'ai dit à part une question posée sur ma mini-conférence, toutes les autres questions portaient sur le famaux document iconographique, et on a tenté de me faire changer d'opinion sur l'homme qui était au centre de cette image, ce que je fis. Dans notre rapport écrit que nous allions refaire sur l'ordinateur, il fallait tenir compte des remarques du jury, donc j'y ai consacré tout un paragraphe.
Bon, après l'oral, qui semblait s'être bien passé, je suis repartie dans la salle informatique à mon ancienne place, écrire le rapport. Sur le chemin, le jury semblait plus souriant qu'à l'aller et j'ai pensé qu'il avait changé d'opinion sur cette germaniste habillé à la six-quatre-deux. (Quand j'étais petite on dessinait aussi des visages de bonhommes avec un six, un quatre et un deux!). De toutes façons, je n'ai pas d'autres vêtements.
Enfin, c'est mieux que Max qui va conduire son frère en voiture au lycée, en redémarrant bien vite en trombe, parce qu'il est en pyjama.*
Dummie continue :
Bon, continuons, on a une heure. Là le chronomètre redémarre dès qu'on est assis, avant même qu'on mette la clef USB fournie par le centre d'examen dans l'ordinateur (clef qu'on vous reprendra à la fin pour en refaire le correction).
Je travaille directement sur le traitement de texte, un traitement de texte Writer, alors qu'il est écrit Word sur le sujet, mais il n'y a pas de traitement de texte Word sur cet ordinateur-là, c'est sûrement pour cela que le jury ne m'a pas octroyé l'examen, il a corrigé sur Word et on ne voyait rien.
800 mots, 800 mots d'ordinateur, je ne vois pas ce que ça peut faire, sur le papier on met 100 mots par page environ, mais sur l'ordinateur?
Bon, allons y, je suis de nouveau mon personage, je fais un rapport des documents lus et visionnés pour mes collaborateurs. A la fin, je fais la part belle à la correction du document iconographique, selon ce que m'a fait dire l'examinateur. Juste avant, je relate le contenu de la vidéo, mais je n'ai pas le temps de m'étendre. Pas le temps non plus de remplacer le mot français "document iconographique" par "Image" dans la langue de l'examen ou quelque chose de ce genre pour le titre que j'ai mis à ma 4ème partie. Déjà, alors que je recompte mes mots tout en faisant mes dernières rectifications, on me dit comme au jeu des mille francs "C'est fini!!". "Rendez votre clef USB" J'ai enregistré, vite, enregistrez....
Tirons la clef, zut, j'ai oublié de cliquer sur "Retirez le périphérique sans danger"!
"Elle vient, cette clef?"
"Oui, monsieur, mais je n'ai pas cliqué sur "Retirez le périphérique sans danger!" Si on ne fait pas cela, on risque de perdre toutes les données. "Je peux la remettre pour vérifier". Alors, il regarde avec moi, pour vérifier si tout est là. Quand on ouvre le texte, on ne voit que les trois dernières lignes. "Il n'y a que ça?" "Non, non, monsieur, il faut bouger la glissière à droite de l'écran pour voir le haut!" Et mes deux pages qui surmontent les trois lignes apparaissent. Bon peut-être qu'en corrigeant, les correcteurs ont oublié de bouger la glissière, pour faire apparaître le texte. Ou alors, ils l'ont lu sur Word qui n'a peut-être pas su convertir et aurait corrompu mon fichier. Dans la mesure où j'ai rendu mon fichier en bon état... il faudrait me re-faire fare cette partie de l'épreuve, si mon travail a disparu. Puisqu'il compte comme compétence de production écrite, tandis que l'oral compte comme production orale. La compréhension n'étant pas évaluée en tant que telle dans cet examen, elle est évaluée au niveau d'en dessous que j'ai réussi l'an dernier.
Bon, le monsieur colle ma clef USB sur le bordereau que j'ai rempli au début. Nous ne sommes pas anonymes, il n'y avait pas de numéros d'anonymat qui ont été attribués. Contrairement aux autres examens, on a dû mettre nos noms sur le bordereau. Puisqu'on n'avait pas d'anonymat, je me suis demandée comment ils allaient reconnaître mon travail, alors j'ai nommé mes fichiers par mon nom et mon prénom. Il ne fallait peu être pas, et j'ai peut-être été éliminée pour cela. En fait, les consignes concernant les noms et numéros d'anonymat sont très floues. Par exemple, au niveau 1 du même examen, c'est à dire A1, on doit faire à la fin un enregistrement. L'année dernière, dans une autre langue, j'avais réussi toutes les compétences sauf celle-là. Oralement, on avait dit d'écrire son numéro d'anonymat, mais sur le sujet il était écrit de dire son nom, alors j'ai suivi la consigne écrite de préférence à la consigne orale, et j'ai échoué à cette partie-là. Je me suis demandée si c'était parce que j'avais dit mon nom ou parce qu'on aurait perdu mon enregisrement.
Ah bon, dis-je à Dummie, et que vas-tu faire maintenant?
- Travailler de nouveau mes langues autres que l'allemand et essayer de réussir où j'ai échoué cette année, il ne fait pas rester sur un échec! Même sur deux échecs.
- Mais tu as eu deux victoires?
- Oui, mais c'est là où je pensais avoir raté!
- C'est bizarre!
- Oui, c'est bizarre, la vie!
- Pour Dummie, héroïne de roman :
domino
* Dumm, mot allemand signifie sot en français.
* C'est dans un autre blog qu'a lu Dummie hier soir.
(Note non términée)
12:30 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cles, langues, enseignement supérieur, université, dummie