mardi, 29 janvier 2013
Contestataires
Roman Théâtre
De Bêtie
Voici ce que j'appelle un élève contestataire :
Par exemple trois filles^râlent quand on distribue un polycopié d'exercices, que je donne en tenant compte du niveau très faible de cette quarième bilangue.
Ce genre d'exercices là, Madame, on l'a déjà fait en 6ème, non, on ne fera pas votre exercice.
Bon, très bien, vous répondez, sinon, j'enlève un point de participation (la menace, ça marche quelquefois). Allez faire la phrase au tableau.
La première des trois élèves s'embrouille, place mal ses mots, fait des fautes de prononciation en les lisant.
Vous corrigez sa phrase, puisque vous savez le faire.. (je le demande à a deuxième contestataire). Elle coorige en ajoutant encore davantage de fautes. Idem pour la troisième.
Et alors? Vous saviez le faire?
Retenue en raison de l'attitude contestaire A ces filles qui se croient tout permis,qui pensent qu'il n'y a que la titulaire du post qui a raison, alors que la titulaire en zone de remplacement, bi-admissible à l'agrégation, seraient une auxiilaiire nulle, alors qu'elle n'est pas du tout auxiliaire.
domino
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lundi, 28 janvier 2013
Idiot! Dumm!
Roman-théatre
Du journal de Dummie
Je veux vous parler de Bêtie.
Il parait que non content d'avoir baissé sa note administrative l'an dernier pour cette histoire de classe salie par des élèves de 4ème SEGPA, auxquels Bâtie donnait des cours d'allemand, tout en sachant qu'il ne dépasseraient jamais que le BA BA et ne sauraient jamais le parler un tant soit peu couramment (les SEGPA sont les anciennes sections d'édcation spécialisée, dans lesquels on truve les élèves qui ont des problèmes de mémoire et des problèmes intellectuels en tout genre et aussi des délinquants inadaptés à un enseignement normal.
Bon, Bêtie, qui n'avait pas reçu de formation supllémentaire pour enseigner à des SEGPA s'est déjà vue sanctionner dans sa note administrative qui a reculé de 17 ans, pour avoir vu sans pouvoir rien y faire sa classe se salir (chacun sait qu'on a pas le droit de toucher les élèves physiquement et que par conséquent Bêtie n'aurait pas pu arrêter les bras qui secouaient des stylos-plume. Bêtie a bien dit de nettoyer et c'était la fin de l'heure et ce son les élèves de la clase suivante qui ont été chercher des chiffons qui ont averti l'adminsitration par l'intermédiaier des femmes de ménage auxquelles ils demandaient les chiffons.
A cause de cela, un an et trois mois après l'évènement et alors que l'année scolaire dernière s'était bien terminée (Bêtie avait aidé aux travaux de Brevet, en faisant le classement des copies et tout le travail de mise en enveloppes, etc.. et tout le monde, même les principaux lui souriaient ce jour-là, alors Bêtie avait cru que cette histoire-là était terminée).
On dirait que l'on s'acharne sur Bêtie pour provoquer son suicide.
Voilà tout ce qu'on perdra de la retraite de Bêtie si elle meure d'ici là, sous les coups de boutoir du rectorat.
- elle ne chantera plus et n'offrira plus sa belle voix, ni pour ses amis, ni pour ceux qui l'écoutent par ailleurs.
- elle ne composera plus ce ne sont peut-être pas des oeuvres extraordinaires qui feront date dans l'histoire de la musique, mais on ne sait jamais ce qui pourrait encore sortir de ses intrumentsi.
- elle ne fera plus entendre les sons suaves de son jeu de guitare, et les sonorités venues du font des âges de ses nstruments anciens,
- elle n'écirra plus de poèmes, ce ne sont pas de bien grandes oeuvres, mais quand la poésie se perd, ce serait peut-être quelues poèmes que les élèves pourront mal commenter plus tard en donnant des explications erronées, parce que Bêtie n'aura pas eu le temps de les expliquer elle-même.
- elle ne donnera plus les cours d'alemand du samedi et comme elle n'est pas payée, personne ne voudra le faire à sa place. Parce que là où elle n'est pas payée on la garde.
Bêtie n'a jamais payé pour sa musique, ni pour ses compositions et elle ne cherche pas à l'être, car ce n'est pas son métier officiel. Le rectorat voudait bien faire enlever ses compostitions pour les donner à des amis qui les publieront à leur nom. Et gagneront de l'argent avec. Il gagneront ce qu'elle ne gagnera plus quand ils l'auront tuée des coups de boutoir du harcèlement moral.
Il parait qu'en plus de la baisse de la note administrative qui ralentit déjà son avancement, on voudrat lu faire des retraits sur salaire; Retrait sur salaire = baisse proportionnelle de la cotisation payée dans le mois pour la retraite = départ plus tardif en retraite pour avoir la même somme (Bêtie vise une somme qui soit viable pour pouvoir vivre jusqu'à environ 90 ans sans être sous les ponts ou bénéficier des services socieaux comme la soupe populaire. Car des profs, même bi-admissible à l'agrégation, risquent de se retrouver à la soupe populaire. Même s'il a travaillé jusqu'à 65 ans, son mari, Rapidy, qui a été durant 20 ans auxiliaire avant d'être titularisé sur poste, n'aura pas une pension beaucoup plus élevée que la sienne et ils pourront donc aller sous les ponts dans une dizaine d'années, car le coût des retraites augmente moins vite que le coût de la vie. Beacoup moins vite;
Bêtie, quand elle ne veut pas partir en retraite quand elle essaie de faire des concours pour amélioter sa retraite (et si elle avait 3 heures en moins, puisque les inspecteurs jugent qu'elle fait des "dégâts" sur les élèves, mais c'est leur avis et pas celui de tout le monde et de ceux qui la pratiquent au quotidien, puisque les inspecteurs jugent qu'elle fait des "dégâts" sur les élèves (ce n'était pourtant pas son couple de professeurs d'allemand que l'on nommait le couple infernal dans le secteur, le couple infernal (que je n'ai jamais jugé infernal d'ailleurs, c'était l'avis de la population d'une ville qui critique toujours les professeurs d'allemand d'un certain collège ou lycée), les inspecteurs devraient se dire que si elel réussissait un concours qui lui donne trois heures de moins par semaine, elle ferait moins de dégates sur les élèves...
Bon, bref, s'ils continuent à insister, je crois qu'il n'auront pas de retraite du tout à payer à Bêtie, c'est d'ailleurs ce qu'ils cherchent, la faire se suicder pour ne pas lui payer de retratie. Pour faire faire des économies à l'Etat Français.
Le rectorat veut la tuer.
Par jalousie par exemple pour sa belle voix, certaines femmes s'attaquent à elle.
Bon, Bêtie ne se tuera peut-être pas, mais d'ores et déjà on peut dire qu'elle a cours avec ses élèves mercredi matin et que pour aller voir son dossier à 14 heures, vu que le premier train quitte la ville voisine de l'endoit où elle travaille à 14 heures presque 15 heures, et que de plus il est ermplacé par un bus, autant dire qu'elle ne verra pas son dossier. Parce que eux fixent des horaires sans savoir s'il est possible de venir à cette heure-là. Et dans son dossier il doit y avoir plein de mensonges faits sur elel qu'elle ne supporterait pas.
domino
PS :
03:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 26 janvier 2013
Uniforme
Lorsque j'étais jeune, j'étais dans une vénérable institution de filles où nous portions un uniforme. C'était dans les années 1960. Je n'avais pas eu d'uniforme à l'école primaire, car j'étais dans une école primaire de quartier. La seule obligation était alors de porter un tablier. Les garçons de l'école voisine portaient des blouses grises.
L'institution où je suis entrée en sixième, après examen car je venais d'une autre école primaire que celle de l'institution, examen qui s'appelait « examen d'entrée en sixième » et que je réussissais brillamment, à l'âge de juste dix ans, malgré la panique suscité par mon encrier renversé... entrée donc en sixième classique, c'est à dire de latinistes, comportait une école primaire, d'où furent issues la plupart de mes camarades de sixième, très peu venant de l'extérieur camarades dont bien un tiers avaient un an d'avance et même une deux ans d'avance, qu'elle perdit au niveau de la seconde car elle dût redoubler la seconde, une école secondaire qui comportait ce que l'on appelle maintenant le collège et le lycée.
Toutes les élèves, sauf celles de Terminale, devaient porter l'uniforme.
L'institution comportait trois cours, celle des primaires, dont les locaux étaient deux anciennes maisons de maître du pâté de maison rachetées par l'institution, une cours intermédiaire plus petite où étaient les lycéennes (j'ai cru voir en m'approchant de l'extérieur de l'institution que le bâtiment qui séparait les deux cours n'existe plus, et notre cour la plus grande et la plus carrée entourées de préaux qui jouxtaient les bâtiments de trois côtés, le quatrième côté étant constitué d'un haut mur nous séparant de la rue, dans lequel était percé une petite porte, l'entrée des élèves. Une plus grande porte donnait sur la cour du primaire, la plus grande où nous allions au sport car les terrains de volley étaient dessinés sur le sol et on montait le filet quand on en avait besoin; plus tard au lycée, nous avions aussi fréquenté le grand stade de la ville, pour préparer les épreuves du baccalauréat, on y allait en autocar, et nous avons fréquenté la piscine de la ville, l'une des piscines les plus célèbres du pays actuellement, à partir de la quatrième.
Bon bref, mais j'en étais à l'uniforme...
L'uniforme comportait normalement, vous verrez que nous avons pratiqué la constestation pré-68, d'une manière assez spéciale, puisqu'il s'agissait essentiellement de contester peu à peu certaines parties de l'uniforme et de faire introduire la mixité dans les écoles, mixité qui ne fut introduite que quelques années après 68. Par contre, le contenu des cours n'était jamais contesté, bref, l'uniforme comportait normalement :
-
pour les jours normaux, dit de classe :
. une jupe plissée bleu marine qui devait aller jusqu'en dessous du genou (pas de mini-jupes donc),
. pulls à manches longues et courtes et gilets bleu-marine (les T-shirts n'existaient pas encore et pour l'été, les pulls courts étaient en fine maille).
. sous les pulls ou en été on pouvait porter des chemisiers blancs ou bleu ciel ou bleu marine.
. Les chaussettes devaient être blanches ou dans les tons bleus, il pouvait y avoir des fantaisies du moment qu'elles étaient dans les tons bleus, par exemple des rayures bleues sur des chaussettes blanches.
Par dessus le tout, on portait un tablier (en fait une blouse) à manches longues qui devait être dans les tons bleus (bleu ciel ou bleu marine), pour la classe et blanc pour le laboratoire.
. A l'extérieur ou dans la cour quand il faisait froid, on devait porter un manteau bleu marine et le béret qui portait l'insigne de l'institution était obligatoire dans les déplacements extérieurs et sur le chemin de l'école, du moins au début, quand j'étais en sixième.
. Les pantalons étaient interdits, ils n'étaient autorisés que sous les jupes par grand froid, mais personne n'en portaient car sous la jupe, cela faisait ridicule.
. En hiver on pouvait mettre des écharpes de laine bleu marine.
. En été, on devait porter une veste bleu marine à l'extérieur.
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Pour les jours de fête et les manifestations scolaires qui étaient nombreuses : fête de l'école, journée du spectacle de l'école, distribution des prix, les communions de l'école où l'on chantait quand on n'était pas soi-même communiante (ce qui fut mon cas en cinquième où je fis ma communion à l'âge de 11 ans, 11 mois et 3 semaines), les différentes fêtes religieuses) :
. La jupe bleu marine plissée qui allait jusqu'en dessous du genou, la même donc que celle que nous avions en classe.
. Un chemisier blanc à manches longues (comme dans les chorales).
. Et le fameux béret avec l'insigne de l'institution.
. Pour les fêtes, les chassettes devaient être blanches, on a pu mettre des collants ou des bas à partir de la troisième.
Quand il faisait froid, on avait quand même le droit de mettre un pull fin blanc sous les chemisier, donc il fallait que le chemisier soit assez large pour qu'il n'ait pas l'air étriqué.
Comme entre la sixième et la troisième, on était en pleine croissance, il fallait racheter souvent des vêtements.
Les classes de terminales qui s'appelaient « Philo », « Maths Elem » et « Sciences Ex », n'avaient pas d'uniforme. Les premières s'appelaient Classique, M et M' (Moderne et Moderne Prime, ce qui était en fait la première D, ou première S avec option biologie. La plus prestigieuse était la « Philo » qui était la classe des latinistes.
Voici les améliorations que nous trouvions au cours de notre scolarité, certaines étant introduites de force par les élèves.
En sixième on portait encore assez fièrement le béret. A partir de la cinquième, surtout à partir de la communion, on le portait de moins en moins et en fait, à partir de la quatrième, on ne le porta plus du tout, les jours de classe, en hiver on portait des bonnets à pompon bleu-marine qu'on se tricotait parfois nous même (nous avions appris à faire des pompons en classe), on garda encore le béret pour les jours de fêtes jusqu'en troisième, je crois qu'il a disparu de la circulation vers la seconde.
En sixième beaucoup ne portaient plus le béret sur la route de l'école car on se faisait huer par les élèves des écoles publiques.
En quatrième, on a fait la révolte des tabliers, peu à peu, plus personne ne mit de tablier, je crois que tout d'abord les tabliers devaient être bleu marine, puis on accepta le bleu ciel, le bleu marine se faisant rare dans les magasins, puis on labandonna complètement, certaines le portaient encore, d'autres plus. Les soeurs qui dirigeaient l'établissement finirent par ne plus faire de remarque, car généralement, quand il y avait une entorse à l'uniforme, on n'était pas puni, mais on devait revenir l'après-midi sans l'élément en trop ou avec l'élément requis.
Quand j'étais en quatrième, la mode était aux rayures, et à la maison, je portais le pull de l'idole des jeunes, le même que celui de Françoise Hardy avec de grosses rayures, rouges, noires et blanches. Je portais aussi à la maison un pull à manche courte en dégradé de trois gris, gris foncé en bas, gris moyen au milieu et gris clair en bas qui ressemblait fort à celui de ma prof d'allemand qui était mon idole, et l'idole de toute la classe. Elle n'avait que 19 ans et était en deuxième année d'allemand, mais je dois dire que son enseignement fut excellent et m'a bien profité puisqu'elle m'a donné dès le départ d'excellents bases de vocabulaire et grammaticales. Nous étions 40 élèves dans la classe, une partie était des quatrièmes modernes et j'étais dans la partie classique qui avait des cours de latin à part où nous n'étions plus qu'une quinzaine, contre la bonne vingtaine que nous étions en sixième. Je passais tous mes jeudi après-midi (nous avions congé le jeudi après-midi et pas le mercredi, ni le samedi) à faire les versions latines; on faisait aussi de la version en anglais et à partir de la 3ème LV2, on a fait de la version en allemand.
Bref, je reviens à l'uniforme, la mode était aux rayures, et aux chaussettes de tennis à rayures bleu-blanc-rouge (le rouge : horreur pour les bonnes soeurs!), et aux chaussures en cuir blanche qui portaient deux rayures transversales sur les côtés, comme les chaussures de sport actuelles, mais c'était de chaussures de ville. Les chaussures de sport étant alors en tissu : tiens, j'avais oublié de parler de la tenue de sport.
Pour la tenue de sport, on devait porter
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un short bouffant bleu marine avec des élastiques aux ouvertures pour les cuisses, en effet, cela aurait été indécent de porter des shorts dont les ouvertures pour les cuisses flottaient.
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Un pull à manches courtes bleu marine (toujours le fameux pull en laine fine).
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Soit des baskets en tissu bleu marine et blanches, soit des tennis en tissu blanc.
Bref, un jour je vins en classe avec mes chaussettes rayées bleu-blanc-rouge et dès la mise en rang, je me pris la remarque d'une (bonne) soeur qui s'appelaient des « chères soeurs » : « Il y a du rouge dans vos chaussettes, vous reviendrez à deux heures avec des chaussettes blanches ou bleues ». La remarque était faite sur un ton tellement impérieux que l'on ne pouvait qu'obéir.
Donc à partir de la quatrième, on ne mettait plus son béret pour venir à l'école (quand on le mettait, les autres le lançaient sur les préaux), on oubliait souvent son tablier, on commençait à apporter de la fantaisie dans sa tenue bleu-marine, par exemple, comme je tricotais, j'avais fait un polo bleu marine en laine aiguilles 7, rapide à tricoter.
A partir de la troisième, ce fut une faveur accordée aux grandes élèves que nous étions devenues, nous eûmes le droit de porter des jupes droites, à partir du moment où elles étaient bleu marine et allaient jusqu'en dessous du genou, ces jupes étaient plus à la mode, et de porter des bas (les collants n'existaient, il me semble, pas). Nous apportions de la fantaisie en portant des bas ajourés en dentelle blanche en hiver. Qui étaient plus chaud que les bas en nylon marron.
Peu à peu, comme on était en pleine époque Beatles et que les mini-jupes étaient à la mode, on eu le droit de porter des jupes qui allaient jusqu'au milieu du genou, seule concession faite à la mode, mais pas de pantalons.
En terminale, après la fusion des écoles privées de filles de la ville, l'école changea de lieu dans la ville, pour les seconds cycles uniquement, nous n'avions plus d'uniforme,mais devions porter des jupes toujours longues au minimum jusqu'au milieu du genou et n'avions pas droit au pantalon.
Quand je suis arrivée à l'université publique à l'âge de 17 ans, j'ai porté tout de suite des pantalons, des jeans de velours côtelé. Au début, je n'ai eu que des camarades garçons, comme à l'école maternelle, avant de retrouver quelques filles vers la fin de l'année.
Mes copines des écoles publiques que je rencontrais au judo, pouvaient porter ce qu'elles voulaient sous le tablier, qui devait être rose durant une semaine et bleu ciel, l'autre semaine. Quand le lundi, elles se trompaient de tablier, elles étaient collées.
J'aidais une copine du public pour son allemand et ses maths, alors qu'elle nous avait plus ou moins prêté sa correspondante anglaise, à moi et à mon frère. Et aussi une de ses guitares, car elle aimait comme moi le folk-song, ce qui était assez rare dans mon école privée.
Voilà, c'était être élève dans les années 60. L'école a bien évolué depuis.
domino
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lundi, 21 janvier 2013
Révisions
Roman-théâtre
(Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite)
Bêtie est en train de réviser pour son concours tout en continuant à travailler : 1 heure de cours aujourd'hui, 5 heures de cours demain, 4 heures de cours mercredi matin dans ses collèges. Elle n'a pas pris ses journées de révision parce que elle a eu des remontrances du rectorat sur sa "manière de servir", voir notes précédentes du blog, et comme elle effectue un remplacement de quelques semaines, cela ferait de trop de manquer 4 jours, d'autant plus que l'un des collèges veut lui faire ratraper les heures qu'elle avait prise pour préparer ses cours. le jour après avoir été prévenue du remplacement.
Seulement voilà, ce matin de bonheur avant de partir, elle cherche son cours sur Kleist, car elle a programmé entre ses heures de cours avec les élèves et dans les transports en commun si elle n'est pas debout :
- Kleist aujourd'hui,
- Empiire austro-hongrois mardi
- Hilbig mercredi.
Et voilà : son cours de Kleist a disparu. Pas moyen de le retrouver dans la pile de classeurs uniquement consacrés à son concours où elle l'avait mis.
C'est un cours que bien sûr, elle avait déjà travaillé.
Son joli diplôme de langue slave 1 acquéri en slavie 1 cet été et écrit en langue originale a disparu aussi du classeur où il se trouvait.
Bien sûr Rapidy plaide non coupable "Tu l'as sûrment mis dans des cartons en faisant des rangements!" Et pourtant, elle a bien fait attention en remplaissant les cartons de garder à l'extérieur les cours de cette année. Et pourtant, elle est sûre de l'avoir vu à l'endroit où elle le cherche il y a peu de temps encore, mais elle avait pourtant remarqué que la pile de ses classeurs de concours avait diminué.
Il se peut qu'il en ait fait tombé une partie et qu'il les ait reposé ailleurs.
Il se peut qu'un "copain" ou une "copine" ne voulant pas payer les 600 € du cours par correspondance (pour Bêtie c'est son cours de l'an dernier), l'ait demandé à Rapidy, Bêtie ayant refusé de prêter ses cours à des "copains" ou "copines" qui passeraient alors devant elle au concours.
Manque de solidarité? C'est un concours messieurs dames , à un concours il y a un classement et on ne permet pas aux autres d'arriver avant. Rapidy sera aussi financièrement perdant si Bêtie râte son concours, Ce n'est pas dans son intérêt de prêter les ours de Bêtie.
domino
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dimanche, 20 janvier 2013
Langage des gemanistes
Il y a un langage que l'on parle entre germanistes et que persone autour ne comprend.
Quand un prof d'allemand parle à un autre prof d'allemand, il parle en bilingue, il parle français avec plein de mots d'allemand à l'intérieur des phrases et personne autour, s'il n'est pas germaniste, ne compend!
Les gemanistes font aussi des germanismes en français, même s'ils sont français, c'est le langage des germanistes.
_______________
Autre chose, il y a plein de choses qui tombent chez moi en ce moment, des choses qui glissent par exemple vers mon ordinateur, c'est très bizarre, car c'est une période comme cela. Au moins trois fois aujourd'hui et cinq fois dans la semaine, des livres, des cahiers ou d'autres petites choses tombent sur mon passage, c'est bizarre, et même quand je ne bouge pas. Cette nuit, j'ai rêvé que le sol d'un pièce carrelée tremblait ...
domino
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Neige.... jusqu'au genoux
Du journal de Bêtie dans mon roman-théâtre
Le paysage est tout blanc, tout gelé il a neigé de la neige fraîche sur de la neige tassée et gelée (rien de pire quand vous marchez à pieds : ça s'enfonce d'abord et ça glisse ensuite).
Je suis TZR... d'allemand bi-admissible à l'agrèg.*
Bon, alors, je ne sais pas s'il y a de la neige à grande métropole régionale, mais moi, je travaille demain à 24 km dans un collège qui est aussi enneigé qu'ici! Alors, est-ce que, les bus ne voulant pas rouler, les trains ne circulant que jusqu'à une gare située à plusieurs kilomètres du collège, car il est à l'extérieur de la ville et en plus sur une colline.... comment je vais faire???
Vais-je prendre le taxi comme je l'ai déjà fait cette semaine où j'ai dépensé environ 100 € de taxi sur la semaine pour aller travailler et je ne suis, même TZR,jamais remboursée de mes frais de déplacement. Bon, je dis à Rapidy d'économiser, mais moi, je ne fis guère mieux. Mais j'avais pris le taxi pour aller à la gare (2 fois)et pour arriver avant 7h55 à mon premier collège, le plus proche, celui où je travaille le matin qui doit être environ à 13 km.
Et en récompense de tous les efforts que je fais pour aller travailler par grand froid, j'ai eu vendredi matin une lettre du recteur qui veut me mettre une deuxième sanction pour la classe salie par les SEGPA l'année dernière, alors que l'on m'a déjà baissé la note administrative l'année dernière.
Dans la note administrative, j'ai baissé de 17 années de carrière, en effet, je suis passé de 39,3 à 38,5 ce qui était la note que j'avais il y a 17 ans quand j'étais au 7ème échelon des certifiés et je suis au 11ème des bi-admissibles.
Et ils me convoquent une nouvelle fois pour me faire passer devant une juridiction professionnele pour les mêmes faits : faits incriminées : des problèmes de discipline dans une 6ème et une 4ème il y a plus de 2 ans (j'avais en même temps d'autres classes qui ne faisaient pas parler d'elles). Et une classe salie en SEGPA. Donc un proviseur et un principal ont écrit contre moi. Comme je fais des remplacemetns, depuis le premier rapport fait sur moi, j'ai eu -6 autres chefs d'établissement et j'en suis actuellement à mon 7ème et 8ème chef d'établissement. Sur les 6, chefs d'établissement, 5 n'ont pas fait de rapport sur moi.
Depuis le chef d'établissement qui a fait un rapport sur moi en octobre d'il y a plus d'un an (le rapport d janvier étant une redite de celui d'octobre à la demande du rectorat), j'en ai eu 3 autres et j'en suis à mon 4ème et 5ème en même temps, je ne sais pas si les deux derniers en feront, mais les 3 autres n'en ont pas fait, sauf que me dernière chefd'établissement avait téléphoné au rectorat pour demander un remplacement plus proche de chez moi (mais c'est toujours, et peut-être encore plus compliqué pour y aller, même si je me lève une heure plus tard). ce qui d'après elle n'avait pas plu à ces messieurs-dames du rectorat.
J'avais été convoquée à cause d'une classe salie par les SEGPA l'année dernière (avec de l'encre bleue effaçable). A propos, j'ai demandé à Rapidy de m'acheter des effaceus pour mes devoirs et il ne sait même pas ce qu'est un effaceur. Il ne s'en souvenait plus, je crains de devoir passer les prochaines années à devoir soigner de nouveau un handicapé de la mémoire, et pourtant il se souvient toujours de tout ce qui est professionnel pour lui. A moins qu'il faut que j'appelle un effaceur un Tintenkiller pour qu'il sache ce que c'est. Effectivement, il connait le mot Tintenkiller et pas effaceur. Et pour la colle il dit un Uhustick. Pourtant quand il était élève, les Tintenkiller n'existaient pas encore (du moins en France).
Pourtant Rapidy n'ouble jamais l'heure. Il est à cheval sur l'heure des trains, surtout le matin. Il me démolirait pour que je ne le mette pas en en retard. Il sait toujours l'heure et les chiffres, mais ne sait même plus à quoi ressemble un effaceur.
Bon, bref, je ne sais plus à quel saint me vouer : de la neige et du verglas sur mon chemin (je ne travalle demain que l'après-midi, peut-être qu'en faisant les 24 km à pied, bien que par temps de neige, il faut compter deux fois plus de temps, 24 km cela fait en pricnipe 5 heures de marche à bon train, mais avec la neige, on peut compter bien 7 heures il va falloir partir très tôt! Et le vélo-neige (j'en ai fait dans ma jeunese), ce n'est plus de mon âge. Je n'ai pas roulé à vélo depuis 30 ans.
Bon, bref si Rapidy perd la mémoire, on va avoir besoin d'argent dans notre vieillesse et ils veulent me mettre à la porte par une juridiction professionnelle pour une classe de SEGPA qui a sali une salle l'an dernier. Aller jusqu'au bout de ma carrière, jusque dans trois ans et demi, c'est donc important pour nous.
Bref, j'ai crapahuté entre deux établissements en mai 2001 à 70 et 85 km d'ici avec 50 minutes pour changer d'établissement entre midi, ils étaient distants de 20 km l'un de l'autre, de chaque côté d'une grande ville. Je prenais le taxi pour le parcours en 50 mn, heureusement ce fut une période de trèsbeau temps. Je me levais à 4 h du matin et je partais vers 5 heures quand j'avais cours à 8 h 3 fois par semaine.
En novembre/décembre, je me suis levée encore aussi tôt pour un établissement situé à 75 km.
Actuellement, je me leève vers 5 h 30 pour partir sur l'établissement où je travaille le matin.
Et je prends le bus brinquebalant entre deux établissements, quand il démarre trop vite, je me cogne partout pour prendre ma place. Il faut aussi aller à pied sur neige et verglas pour prendre la correspondance. Que je manque de râter parfois.
Bref c'est la galère et bien que je n'avais jamais predu les élèves de vue pendant les évènements cités dans les rapprots faits sur moi, on me reproche "ma manière de servir.. " Mais qu'ils se mettent un peu dans ma peau, viennent faire les trajets que je fais, viennent dans la neige du bout du département, se lèvent aussi tôt que moi, marchent sur neige et verglas, pennent des bus brinquebalant sur des distances qui durent une heure. Ect...
Pour le recteur et ses sbires, nous ne sommes pas vivants, nous ne sommes pas des êtres humains, nous sommes des pions sur un échiquier.
Le fait est que je ne veux pas qu'on me fasse abandonner mon remplacement, j'ame bien mes élèves. Mais je ne comprends pas pourquoi on me sanctionne pour tous les efforts que je fais pour les routes et pour ensuite rester vigilante, alors que je n'ai pas le temps d'aller très longtemps me coucher. Quand je me couche je dors tout de suite, et parfois, je dors debout au dessus de mon ordinateur, mais je n'ai pas d'insomnies, je ne suis pas malade, mais j'ai des conditions de route de de travail qui sont telles que je ne comprends pas pourquoi on veut me sanctionner encore plus que la note adminstrative baissée. C'est très rare que j'arrive en retard, sauf si l'horaire du bus ne me permet pas d'être à l'heure à la minute près, surtout avec la neige.
Il y a des collègues qui ne vont pas travailler quand il y a de la neige, ils ne se font jamais sanctionner, moi je fais tout ce que je peux pour être là quand même et le rectorat n'arrête pas de ma marcher sur les pieds et de me sanctionner. Travailler jusqu'à 65 ans est un droit.
Pour Bêtie
domino
* Je ne dis pas cela pour nuire aux collègues moins gradés, mais simplement parce que je veux monter que l'on peut avoir de hauts grades et travailler dans de piètres conditions, avec des routes interminables, par temps de neige, des remplacements, dans des collèges pas forcément les meilleurs, avec parfois même des SEGPA (ex sections d'éducation spécialisée).
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