vendredi, 09 octobre 2009
1.2.3. Partez! A Trifouillis desservi par les corbeaux...
Du journal de Doofie :
Chère Fanny,
Mince! Le collège commence à 8 heures 30. Je vais être obligée d'y aller! La collègue que je remplace a un congé d'un mois renouvelable. Graves problèmes de santé. Elle est environ dix ans plus jeune que moi, grance,mince et blonde à l'allure sportive et les cheveux coupés courts à la garçonne, bref, le look sportif. Bref, tout le contraire de moi qui suis grosse, châtain grisonnant, et les cheveux longs, jamais coupés pour ne pas abîmer les pointes. Intello à lunettes, quand la collègue a un beau visage régulier. Ses problèmes de santé ont tout l'air d'être de la déprime.
Je l'ai cotoyé dans un collège dans les années 80.
Ensute elle a fait des collèges, pendant que je faisais d'autres collèges et du lycée pendant que je faisais un autre lycée.
Je l'ai cotoyée dans le lycée où elle était il y a cinq, six ans, suppression d'un poste d'allemand par an, elle a échoué sur le poste vacant de ce collège où un collègue venait de partir en retraite, poste que je n'avais pas demandé parce que c'était Trifouillis les Andouillettes, desservi par les corbeaux. J'étais rattachée dans le lycée et j'étais sur poste fixe. Je faisais le Centre de Ressources d'Allemand pour elle et ses collègues. Elle s'en est beaucoup servi. Elle regardait mes classeurs tous les soirs en secret. Un jour elle m'a demandé de didactiser un texte de Welten pour elle, pour le lendemain matin, mais je n'ai pas eu le temps de finir en une nuit. En faisant tout le bataclan agrèg interne, éléments facilitateurs, entraves de contexte externe, interne, etc... et elle s'est mise en colère sur moi. Déjà à l'époque, je devais passer le DEA cette année là, mais mes profs n'ont pas voulu parce qu'ils voulait que je fasse d'abord l'agrégation à laquelle j'ai été pour la deuxième fois admissible, mais pas admise. Elle avait même fait une lettre au proviseur pour se plaindre de la présentation de mes papiers. Alors, son pauvre cahier de texte, avec mon écriture de médecin, il va être souillé!
Bon, on m'a dit que c'était un collège de racailles, alors je suppose que le congé pour un mois renouvelable.... j'ai bien compris de quoi il s'agit. Pourtant quand elle était dans ce lycée grande ville à milieux défavorisés, ça ne devait pas être mieux! Elle a perdu son mari il y a quelques années, mais au contraire si les élèves était gentils, ils devraient lui permettre de remonter la pente, donc, si elle ne remonte pas la pente grâce aux élèves, c'est qu'elle a des problèmes avec eux. Ce n'est peut-être pas la réalité, mais c'est ce que je crois comprendre.
Bon, il parait que je m'endors souvent, mais je crois que les élèves me tiendront en éveil...
Bon, j'y vais par le bus de midi...
J'espère que par les transports en commun, je ne verrai pas trop d'OVNIs. Hier soir, la lune était drôle, énorme par dessus l'horizon, il manquait le quartier en haut à droite au lieu de celui de gauche. C'est celle que j'appelle la deuxième lune, car je suis toujours persuadée qu'il y a une grosse lune rousse qui dépasse parfois par dessus l'horizon et une petite lune argentée qui brille très fort dans le haut du ciel.
Bien à toi.
Doofie....
(pour Doofie, la journaliste alternative, domino)
Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite.
07:50 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tzr, relmplacement
Statut des TZR
Le statut de TZR est géré par le statut des TR et des TA de 1960.
Les TZR (Titulaires en zone de remplacement) sont généralement, agrégés, bi-admissibles ou certifiés). Ils sont titulaires d'une Zone de remplacement et rattachés, dans cette Zone de Remplacement à un lycée ou collège qui gère leur carrière, mais où ils ne travaillent pas forcément.
Les TZR travaillent généralement dans leur Zone de Remplacement ou à proximité. On doit toujours s'assurer que leur trajet peut être fait dans des conditions acceptables et en un temps pas trop long. Ils doivent pouvoir rentrer le soir chez eux.
Pour les TZR non motorisés, il faut tenir compte des horaires des moyens de transports en commun.
Rien n'indique dans le statut de TZR, qu'il faille un permis ou une voiture. Les trajets peuvent être effectués par les transports en commun.
Rien n'oblige un TZR à avoir une voiture, ni à emprunter la voiture familiale quand elle existe.
Quand des frais de déplacement sont remboursés, c'est uniquement si le TZR ne travaille pas dans sa ville de rattachement. Ils sont rembousés sur les tarifs SNCF, 2ème classe.
En 1960 quand le statut des TZR a été publié, beaucoup de foyers, même de professeurs, n'avaient pas le téléphone : mes parents ne l'ont eu que vers 1970 et nous-même au début des années 80. Donc, le téléphone ne fait pas partie du statut des TZR. Le téléphone mobile n'existait pas, le téléphone mobile ne fait donc pas partie du statut des TZR.
Nulle part, il n'est spécifié qu'un professeur doivent posséder un téléphone et répondre aux demandes téléphoniques. C'est pourquoi les syndicats conseillent de ne pas répondre à ce "recrutement sauvage" de TZR.
Si les rectorats demandaient aux TZR de répondre au téléphone, il faudrait que les rectorats paient les téléphones professionnels et les abonnements professionnels des professeurs. Si les rectorats veuillent que les TZR répondrent aux sollicitations sur leur téléphone mobile, il faudrait que le rectorat offre des téléphones aux professeurs et également des abonnements. Car il n'est pas normal que le TZR doivent débourser de l'argent avant même d'avoir effectué son remplacement.
domino
02:17 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tzr, suppléances, remplacements
Bêtie est morte...
Doofie écrit dans son journal :
"Je m'étais fait une nouvelle amie, Bêtie, qui suivait comme moi des cours à l'université. Bêtie est TZR, titulaire d'une zone de remplacement éloignée de la métriopole régionale, mi-rurale, mi bassin industrialisé, bêtie est bi-admissible à l'agrégation. Bêtie aurait pu prendre sa retraite dans un an et demi,mais vu la prolongation des années de cotisations et la passage d e37,5 ans de cotisations à 41 ans et deux trimestres pour les personnes de son âge, Bêtie doit jouer les prolongations et travailler jusqu'à 65, voire 67 ans. Il y a deux jours, Bêtie a cru entendre par son mari, que quelqu'un aurait téléphoné pour l'appeler pour un remplacement... Hier plus personne n'a téléphoné... Bêtie s'est dit "Comme elle'n' était pas là (en juin, elle a reçu un papier lui disant qu'elle pouvait suivre des cours d'agrégation en fac, si elle suivait le stage PAF correspondant...), elle a pensé qui'on avait téléphoné à quelqu'un d'autre et que le remplacement était occupé. Bêtie n'a reçu aucun ordre de mission écrit, donc, elle ne pouvait pas partir sur le remplacement (sinon tout accident arrivant sur la route ne serait pas considéré comme accident du travail). Cette après-midi entre le cours de version et le cours de littérature, ou plutôt l'inverse, elle a appris qu'elle serait destituée, si elle ne rejoignait pas immédiatement son remplacement. Menace de retenue sur salaire, etc... si elle n'est demain matin devant une classe, dont elle ne connait même pas le niveau ni le manuel (le rectorat a bafoué la règle des deux jours octroyés pour préparer les cours). Normalement on accorde même une semaine pour préparer les cours...
C'est même peut-être une farce de gens du privé en congé formation qui sont avec nous en fac, ils ne connaissent pas le statut de TZR, et téléphonent au rectorat, pour dénoncer les TZR qui suivent les cours d'agrégation entre leurs remplacements. La femme qui a téléphoné porte le même prénom que celle qui fait des langues rares et lui ressemble, bien qu'elle soient différentes, je sens que je vais haïr ce prénom. Quand Bêite a annoncé qu'elle ne viendraient plus aux cours en fac parce qu'elle avait peut-être un remplacement, que c'était loin de tout, et qu'elle ne savait pas comment y aller, la femme double qui office sous deux visages légèrement différents avec le même prénom dans la même université a sourit triomphalement, et ses yeux ont brillé d'un air presque sadique. Bêtie a détourné le regard, sachant que le jour du concours, la femme double aura beaucoup plus de matière pour remplir sa dissertation qu'elle même.
Enfin, Bêtie a cru que c'était vrai. Elle a commencé à pleuré pendant le dernier cours parce qu'elle ne pourraient pas assister à tous ses séminaires de recherche, parce que tout comme moi, elle a été admise en recherche. D'un seul coup, elle va voir, qu'elle n'aura plus le temps escompté pour sa recherche, d'autant plus que pour le retour du collège situé dans une zone rurale, elle va devoir attendre le bus jusqu'à 18 heures 25, donc rentrer vers 19 heures 30, 20 heures chez elle... Elle qui était si heureuse d'avoir été admise en recherche... Elle ne voit plus d'issue à sa situation sinon celle de travailler toutes les nuits pour réussir ses études tout en travaillant la journée.
Bêtie, en passant en train dans la campagne, s'est soudain sentie attirée par le vide, elle a débloqué la portière et s'est laissé emporter par le vent, elle s'est sentie soudain légère, elle est montée très haut et a rejoint le paradis.
Doofie qui était dans le train suivant a dû attendre lontemps, 30 minutes de retard a affiché le train, pendant qu'on ramassait les restes de Bêtie le long de la voie, Bêtie qui aurait pu être en retraite dans un an et demi, si on n'avait pas prolongé les trimestres de cotisation. Elle aurait fêté sa retraite dans un an et demi, après avoir entendu le speech d'une principale qui aurait souligné l'apogée de sa carrière en lycée, il y 8 ans, avant qu'un inspecteur ne passe, quand elle était jury de BTS dans trois académies, membre des commissions de choix de sujets, responsable des commissions d'harmonisation, etc... Mais, aurait lu la principale Mme Du Coup (Bêtie avait passé son temps à compter combien de fois la principale a dit "du coup" le jour de la prérentrée : "Du coup pour la grippe A, on ne fermera pas le collège, parce que "du coup", le ministre a dit, que non, on ferait cours avec la moitié des élèves, s'il n'y en a que la moitié, parce que "du coup"... bon, bref, du coup, les professeurs continueront à faire cours normalement, si la pandémie atteint le collège, etc..." ça avait fait rire Bêtie, mais ce collège là était à côté de la gare ou presque, on voit d'ailleurs passer le train quand on est dans le collège, on les voit par les fenêtres, les trains régionaux et les trains de marchandise...
Mais là où l'on envoiyait Bêtie, c'était à 20 km de toute gare, et Bêtie ne pouvait pas arriver à l'heure.... à cause des bus qui ne partent pas assez tôt le matin (les chauffeurs ont besoins de sommeil...)
Bêtie ne savait pas comment faire, alors Bêtie a tiré la révérence à ce monde, d'autant plus que d'après on mari Rapidy, une personne du rectorat, lui avait envoyé des menaces pour service non fait, avant même qu'elle est signé le PV d'installation sur une suppléance (le papire de rattachement administraitf est singé depuis le 1er septembre, c'est un rattachement administratif qui ne pouvait être changé qu'à la demande expresse de Bâtie, et elle n'a pas demandé de changement, et avant même qu'elle ait trouvé dans sa boîte un ordre de mission l'envoyant en remplacement. Bêtie, dans ses larmes, a tiré la révérence à ce monde, tout doucement, sans faire de bruit, en retardant seulement deux ou trois trains d'une demi-heure.
Les gens ne sauront jamais que Bêtie, qui les a retardé d'une demi-heure, étaient bi-admissible à l'agrégation, certifiée et maître es-allemand, ils savent juste que c'est un accident de personne qui les a retardé. Ils ne sauront jamais qu'elle avait l'une des plus belles voix qui soient et jouaient du violon comme une pro virtuose. Ils ne sauront jamais que ses enfants et ses petits enfants, pleurent une maman et mamy qui les avaient rendu si heureux.
Adieu Bêtie, je te pleure de toutes mes larmes...
Doofie
(pour Doofie, personnage de roman-théâtre (toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite : domino)
00:01 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tzr, dépression, enseignement, remplacement, harcèlement administratif
mardi, 06 octobre 2009
Bonheur et Malheur...
La vie -de Doofie, mon héroïne de roman-théâtre est ainsi faite, que Doofie ne peut jamais jouir d'un bonheur entièrement. A chaque fois qu'il lui arrive un bonheur à propos duquel elle devrait crier de joie, il lui arrive un malheur quelques heures plus tard qui viennent assombrir le bonheur. Voyez plutôt son journal d'aujourd'hui.
Chère Fanny,
C'est déjà à toi que j'écrivais il y a bien longtemps, il y a environ 45 ans, alors que j'étais adolescente. Toi, mon amie fictive, tu ne m'as jamais repondu, mais je savais que tu étais là et que tu lisais chacune de mes lignes bordée de mes rires et de mes larmes avec attention, et cela me suffisait pour traverser sans trop de dégâts, les affres de l'âge ingrat, avec joies et peines, rires et larmes.
C'est encore à toi que je m'adresse aujourd'hui, car mes rires et mes sourires sont bordés de larmes.
Je suis depuis la mi-septembre les cours de l'université, j'y prends beaucoup de joie et mes professeurs sont sympas. J'ai commencé ces 15 premiers jours sur les filières non sélectives, habituelles,, plus deux langues rares, dont j'ai besoin pour mes comités de jumelage et dont j'ai besoin aussi pour connaître les réactions de mes élèves lors de leur apprentissage en l'éprouvant sur moi-même et en plus cela me sera utile pour les recherches que je veux faire pour ma filière sélective, car mes recherches ont aussi une partie qui touche la didactique des langues. Tout en étant dans une filière de recherche classique.
J'apprends jeudi que je suis acceptée pour cette 5ème année d'université, sur dossier et projet. Sur le moment, je laisse éclater ma joie. Mais voilà....
Hier, après mon cours de langue rare, une dame qui suis l'un des mêmes cours que moi et porte le même prénom qu'une collègue inscrite en agrég interne, et qui est en congé formation et lui ressemble en tous points sur le plan du look, de la coiffure, de la teinte de cheveux, on voit juste au visage que ce n'est pas la même personne, et je me demande si cette personne qui déclare être PLP 2 d'anglais, en congé parental et je me suis demandée en voyant la ressemblance, si ce n'était pas quelqu'un qui était venue pour faire jouer la confusion avec ma collègue. Moi, j'ai déjà eu le même tour.
Cette PLP2 d'anglais, en congé parental, qui suit les cours de langue rare, et un Master 1 d'anglais ou de français, se demande si elle va pouvoir passer ses examens en Mai, car elle va reprendre le travail. Mais en attendant, elle me pose un tas de questions sur ma situation à moi, et finit par extoiquer le fait que je suis TZR sans remplacement. Vu ce qui suit, Je me suis demandée, si ce n'était pas une indicatrice du rectorat chargée de dénicher les profs sans remplacements qui suivent des cours à l'université. Par ailleurs, comme nous somme deux adultes dans ce cours de langue rare qui contient une dizaine d'étudiants pour la plupart jeunes, je me suis demandée si cette personne n'était pas jalouse de moi, car elle ne pouvait pas accaparer à elle seule en tant qu'adulte, l''attention du professeur, d'ailleurs très sympathique (ce n'est pas la même adulte que celle que j'ai rencontrée dans mon jumelage et qui suis des cours de la même langue à un niveau plus élevé. Cette personne là m'a posée elle des questions sur le jumelage, mais je me suis rendue compte que c'était parce qu'elle se demandait tout comme moi, où elle m'avait déjà vue).
La suite ne se fait pas attendre : probablement "dénonciation" au rectorat d'une TZR sans remplacement, et hop... Alors que je devrais crier de joie parce que j'ai eu aujourd'hui, la fiche me permettant d'ajouter à mes inscriptions ma filière sélecive, voilà que j'ai ce soir un message laconique : remplacement à Trifouillis les Andouillettes desservi par les corbeaux, le genre de bled où, bien qu'il soit dans ma zone de remplacement, il faut prendre un train et deux bus pour y aller, situé environ à 35 km de chez moi, comme mon collège de rattachement, mais sans train pour y aller. Environ 1/2 de la sortie de la maison jusqu'à la gare, plus 1/2 heure de train, plus 3/4 d'heure de bus, soit un trajet qui en temps risque d'être plus long que le trajet pour université située à 100 km, et surtout plus cahoteux, car sur les routes, les bus dont je ne peux même pas enfiler les ceintures de sécurité parce qu'elles ne sont pas assez longues pour entourer mon embonpoint (après avoir maigri de 10 km, je peux enfiler maintenant sans problème celles de voitures, dans lesquelles j'étais saussissonée sans pouvoir bouger, l'an dernier).
Dans les autobus j'ai du mal à passer entre les sièges, ça coince de chaque côté, dans les trains parfois aussi, et pourtant, j'ai maigri de 10 kilos depuis l'an dernier.
Dans le statut des TZR, il n'est pas précisé qu'ils doivent avoir leur permis et une voiture. Jusqu'ici, j'ai toujours eu des remplacements en ligne direct de train.
Dans ces bus qui, s'ils roulent suffisamment tôt le matin, m'enmenneront vers mes élèves, je risque d'être bien secouée, et mon dois qui ne me fait plus souffir depuis deux ans, risque de nouveau de se manifester!
Sans compter que je ne vais peut-être pas suivre mes séminaires transversaux et de matière secondaire (un séminaire inclus dans ma matière principale, mais que je ne fais pas en recherche et sur lequel je dois faire un devoir) .Les titres des séminaires transversaux portent des noms qui me montre que si je veux faire efficacement le devoir qui s'y rapporte, je dois y assister. Ils sont en soirée pour les gens qui habitent à Grande Métropole, mais pour moi qui enseignerai à 120 ou 130 kilomètres de grande métropole, je ne sais pas si l'horaire que je prendrai du/de la collègue que je remplace (un remplacement de congé maladie dont je ne connais pas la durée, comme je suis remplaçante de courte ou moyenne durée, il ne devrait pas excéder 6 mois)me permettra d'arriver à 16 heures à Grande Métropole.
J'avais pris toutes ces inscriptions, parce que en fait, en deux ans, je n'ai eu qu'un mois de véritable remplacement, et que je pensais que cette année, ce serait pareil. Si au moins, j'avais eu ce remplacement au deuxième semestre! Car j'ai beaucoup moins d'heures de cours en deuxième semestre qu'au premier, pour la filière que je suis habituellement, les cours sont remplacés par des colles facultatives à partir de février mars, et pour ma filière sélective, il y a un seul type de séminaire au deuxième semestre, contre trois types de séminaires au premer qui dure jusqu'en janvier (Quatre gros devoirs de 10 à 20 pages à rendre en janvier)
Je suis très respectée dans mon collège de rattachement, il n'y avait pas un papier par terre, quand j'ai fait mon remplacement, j'espère qu'au moins, là-bas où j'irais en sacrifiant une partie de mes études, les élèves seront aussi gentils et respectueux que dans mon collège de rattachement. Parce que je me dis que si une collègue beaucoup plus jeune que moi est en congé maladie, ça ne doit pas être triste.
Je ne peux pas partir sans ordre de mission du rectorat, pour aller à ce remplacement, car sinon, si j'ai un accident sur la route de l'aller -on peut toujours, même à pied, ou en train ou en bus, avoir un accident, il ne serait pas considéré comme accident du travail.
Je n'ai pas le choix de mes horaires, ce n'est pas comme un prof titulaire du poste-établissement qui peut demander à avoir tel ou tel jour pour suivre des études. Donc, moi, contrairement au prof titulaire du poste, je vais devoir sacrifier la qualité de mes études au service. Et c'est la première fois et peut-être seule fois de ma vie, où je suis admise dans cette année sélective, je ne sais pas si on me laissera une deuxième chance en cas d'échec ou de mention insuffisante pour entrer en sixième année, pour laquelle il y a une nouvelle sélection. A cause de la réforme LMD, il y a beaucoup plus de cours qu'avant, et je vais entrer dans les D en UV capitalisables et à semestre en sixième année! On pourra dire que depuis ma jeunesse où j'ai inauguré en seconde les sections A et C (en même temps et durant la même année scolaire!), j'aurais eu droit à toutes les réformes!
C'est sur la route qui mène dans ce Trifouillis les Andouillettes, que la belle-fille d'une de mes amies a eu un accident mortel. Un jeune qui roulait complètement à gauche l'a embouti en haut d'une côte. C'était une de mes anciennes élèves de lycée où j'ai travaillé dix ans ou sa soeur. Elle avait réussi son concours de professeur des écoles un an auparavant.
J'ai d'ailleurs déjà plusieurs des élèves de lycée où j'ai été prof à part entière dix ans, dans les années 90, qui sont déjà morts.
Même à pied, ce n'est pas forcément mieux. Est-ce que tu, te souviens, Fanny, qu'après la mort de maman, j'ai failli être renversée trois fois par des voitures, dans le quartier de la gare à quatre kilomètres d'ici! Dans la rue piétonne, lorsqu'une voiture y est entrée en trombe en roulant complètement à gauche, il était moins une, elle s'est arrêté à un mètre devant moi dans un grand bruit de freins.
C'est aussi sur cette route, que nous avons remarqué un soir, quelque chose de bizarre, alors que j'étais en voiture avec Schnelly, nous avons vu une lucarne éclairée sur la gauche. Schnelly m'a dit rassurant, c'est une lucarne de maison. Le problème étant que la lucarne de maison nous à suivi sur plusieurs centaines de mètres...
Sur la route qui mène plus près d'ici, alors que je revenais avec Schnelly dans ville où nous travaillions tout deux, il y deux ans et demi environ, alors qu'il faisait déjà noir vers 18 heures 30, nous avons vu une météorite dix fois plus grande que la lune tomber derrière l'horizon. Schnelly a dit que c'était un hélicoptère de la gendarmerie qui surveillait la route : un hélicoptère avec des montages et des cratères?
Sur autoroute qui vient de grande métropole alors que nous revenions Schnelly et moi de chez feu maman, nous avons vu des boules orangées se transformer en avions avec lumières de couleur non clignotantes. Deux soirs en suivant. Alors, moi, les routes de nuit, même avec Schnelly, je préfère les faire dans les transports en commun où il y a du monde.
Le matin d'un des deux soir, il y avait un arc en ciel qui occupait un quart de la voûte céleste, en largeur....
Non, nous n'avions pas bu, nous ne buvons jamais de boissons alcoolisées...
Doofie
Voilà, ainsi est ainsi faite la vie de Doofie, après un mois de septembre assez calme pendant lequel Doofie découvre les joies des langues de l'Est, et complète sa formation dans sa matière, après la joie d'être accueillie dans une filière où Doofie va découvrir beaucoup de nouvelles choses, voici la douche froide, un remplacement à trifouillis les andouillettes qui va lui dérober en partie son statut de nouvelle chercheuse. Tiens, et si Doofie faisait un mémoire sur les OVNI pour changer, non, ça ne serait pas sérieux...
domino
21:13 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, tzr, master, filière sélective, remplacement
samedi, 25 octobre 2008
Se décharger sur les autres....
Ouf! La documentaliste qui était prévue depuis le début de l'année et qui s'était paraît-il cassé une jambe, revient, paraît-il, après les vacances. Donc, mon remplacement est fini.
Je ne fais plus fonction de doc. Je suis redevenue professeur d'allemand.
L'après midi d'hier, puisqu'il est deux heures du matin, et que j'ai dormi déjà quelques heures avat de me recoucher, j'ai bien tout préparé pour la nouvelle doc. Pour assurer la continuité avec les années précédentes puisque j'ai remarqué que pas grand-chose n'avait changé en un an.
Une anecdote qui s'est passée il y a quelques jours.
Il me fallait entre 50 mn et 1 heure pour faire la route tous les jours. Selon la circulation.
Ce jour-là, j'ai bien mis une heure dix! Après dix minutes d'attente devant chez moi, le temps que mon mari sorte de la maison puisuque je l'emmène au travail ce matin de la semaine.
Tout d'abord deux écoles primaires dont les parents commençait à arriver, bloquant la route devant les écoles (la section des paralytiques de la voiture comme mon mari les appelle).
Route sinueuse : pendant un moment, j' ai le soleil levant en face, éblouissant, on n'y voit goutte, je roule au pas.
Puis, un engin de travaux publics qui roule à 50 à l'heure devant moi, sur plusieurs kilomètres de route sinueuse à bande blanche centrale.
Tous les feux rouges de la sous-préfecture que je traverse. Si j'allais à lycée où j'ai travaillé dix ans, je serais arrivée déjà à bon port. Avec la moitié de feux rouges en moins.
Voilà encore un véhicule lent devant moi sur la seule portion de linge droite, avec les voitures en face, pas moyen de doubler.
Nouvelle portion de route sinueuse, qui traverse la forêt, toute en montées et en descentes. Bande blanche au mileur; Mobylette devant moi, ou une petite moto assez lente. Quelques voitures me doublent moi et la mobylette dangereusement, en passant la bande blanche dans les virages. Ils ne voient pas la mobylette ou la petite moto devant moi et manquent à chaque fois de l'envoyer au cimetière. Les autres restent sagement derrière.
J'arrive au collège. Les élèves rentrent dans le bâtiment. Je monte les escaliers extérieurs. J'arrive toute essouflée devant le CDI. Pas le temps d'aller ni à la salle des profs, ni aux toillettes, je ne peux pas aller chercher le courrier, la surveillante de la permanence est là avec ses douze élèves envrion. Me demandant "Vous les prenez?" Elle a déjà tous ses livres dans les bras, direction le bureau des surveillants, où elle va faire ses devoir d'univeristé.
Touet essouflée toujours, je lui réponds : "Je les prends puisque je ne peux pas faire autrement. Allez travaillez sur vos examens, j'ai du travail au CDI et je ne pourrai pas le faire.Et ce soir, je serai trop fatiguée pour réviser pour mon agrégation."
"Ont-ils quelque chose à faire?" "Oui, ils voulaient tous venir."
Et je me dis intérieurement : "Ils auront ma peau!"
Les élèves sont gentils, mais je les gronde : ils n'ont pas de travail; je les gronte, ils se détendront vite. Et moi aussi. Mais de voir cette surveillante se déchargeant de ses surveillances sur moi, accompagnée de celle qui a fait un rapport sur moi il y a deux ans (parce que les surveillants se promènent presque toujours deux par deux, trois par trois ou quatre par quatre. On demande à l'étudiant en informatique de venir voir un ordinateur : il arrive avec trois collègues. Se penchent à quatre sur l'ordnanteur pendant qu'il trouve la panne....
(Attention, je ne m'occupais pas que des ordinateurs, je devais m'occuper des élèves dans les deux pièces du CDI, ceux qui lisent, ceux qui travaillent aux ordinateurs, ceux qui impriment en veillant à ce qu'ils n'impriment que du travail scolaire, ceux qui se documentent dans des livres, ceux qui font leur travail scolaire. Hier j'ai corrigé des maths ou plutôt du calcul de SEGPA. C'était les tables de multiplication auxquelles il manquait des chiffres et qu'il fallait compléter. Et ils ont voulu que je leur mette des notes.
Pourquoi ces surveillants se déchargent-ils de leur surveillance sur moi, alors que pendant des années, je n'ai eu que AB ou B dans la case autrorité-rayonnement de la note administrative, alors que je n'avais pas d'ennuis avec les élèves, et que je rayonnais par mes échanges scolaires, projets... etc...
Pendant toute la semaine, j'ai eu des élèves à chaque heure de mes 18 heures présence officielle. J'ai dû faire le travail de documentation proprement dit entre midi en mangeant sur le pouce (hier, pour finir tout ce que j'avais à faire pour la nouvelle doc, je n'ai même pas eu le temps de manger). Et le soir alors que je terminaiis à 15h 30, je restais juqu'à 17h30 (de toute façon, il fallait que j'attende mon mari) risquant de rencontre l'agente d'état d'accueil (i ne faut surtout pas dire la concierge). Et me dépêchant de partir avant sa tournée. Alors que j'avais encore du travail de documentation à finir.
Quant aux surveillantes, j'ai l'impression qu'elles ne m'aiment pas du tout. Ou alors, elles font la grève du sourire.
J'ai demandé qu'on me mette un casier dans la salle des profs. Je ne l'ai toujours pas, au bout de deux ans et deux mois de rattachement et tous les services rendus.
Le principal adjoint est très bien. J'ai parlé avec lui du projet d'établissement. Je l'ai déjà tuyauté deux fois sur des partenaires sociaux (écomusée, entreprise employant des handicapés). Puisqu'il vient d'arriver et n'est pas de la petite région. (Notre grande région est ttrès cloisonnée. Même notre département est très cloisonné, disons en 5 ou six petites régions). J'ai parlé longtemps hier avec lui du projet d'établissement, lui demandant de revenir régulièrement le documenter pour le projet en rapport avec les documents aussi que je peux trouver en allemand. Mais apparemment la principale n'est pas d'accord.
Hier soir, ils me faisaient tous les quatre, le principal adjoint sans doute contraint et forcé par la principale une tête d'enterrement quand j'ai rendu les clefs. L'agente d'accueil, la CPE, et la direction. Heureusement que la COP est partie avant, avec un grand sourire et plein de souhaits. Généralement toutes ces personnes me sourient quand ils sont tous seuls, mais jamais quand ils sont ensemble. Il faut dire que pour la COP, je lui ai fait plein d"étiquettes au fluo rose et vert, pour son meiuble avec ses tiroirs de documentation professionnelle. Elle était contente. Elle adore!!!!
La tête d'enterrment, soient ils avaient les larmes dans les yeux, de me voir partir, j'ai l'impression qu'ils ne savent même pas exactement si la nouvelle documentaliste arrive, mais c'est la secretaire (mon amie des bals folks) qui me l'avait dit la veille. Soit il va encore m'arriver un malheur dans la note adminsitrative qui va paraître en janvier et il se trame encore des choses contre moi.
J'ai peut-être encore, pour des raisons inconnues, un blâme ou un rapport contre moi. Qui sait? Bref, je me pose encore des questions et je m'en poserai toujours.
Ils ne m'ont pas tendu la main. Pas prononcé un remerciement. Alors que je n'étais pas obligée d'accepter le remplacement, j'aurais pu rester chez moi et aller à l'université. Avec le même salaire, et moins de frais de déplacement, puisque pour faire les 100 kilomètres vers l'uiniversité, j'achète un billet hebdomadaire, qui coûte le même prix que je fasse deux, trois ou cinq ou sept voyages dans la semaine. Donc, dans l'histoire, je suis perdante financièrement. Mais j'a i fait une expérience pédagogique supplémentaire.
Il y a quelques jours l'agente d'accueil s'est déplacée jusqu'à ma voiture à l'extérieur du collège pour me signaler que mon mari arriverait tard et qu'il valait mieux que je rentre seule. Sous l'effet de la surprise, je ne lui ai pas dit merci tout de suite. Elle a disparu rapidement, je me suis levée péniblement, et ai crié 'Merci, Madame!" par desus le capot de ma voiture, mais elle ne s'est pas retournée.
Le lendemain, elle m'a barré le chemin en haut de l'escalier extérieur, disant qu'elle n'appréciat pas que je ne lui aurait pas dit Merci. Je lui ai expliqué que je lui avais dit 'Merci' de loin. Elle a ajouté que je ne disais jamais, ni bonjour, ni au revoir à personne, ce qui est totalement faux. Mais je lui ai fait croire que c'était vrai, et j'ai dit de loin, en criant parce qu'elle était loin : "Si je ne dis, ni bonjour, ni au revoir, c'est qu'on me fait faire de la documentation, alors que je suis professeur d'allemand." Elle m 'a répondu : "Ce n'est pas mon affaire!Je n'y suis pour rien!"
Ils n'ont que des susceptibilités blessées. Et la mienne de susceptiilité?. Je ne suis pas susceptible. Parfois, je préfère en rire qu'en pleurer. Et pourtant souvent, j'en pleure.
Alors mon remplacement? Perte financière, puisque je ne suis pas remboursée des frais de déplacement, vu que c'est mon collège de rattachement, mais il est à 35 kilomètres de chez moi. Pas de gain prévu en note administrative. Aucun remerciement, mais j'en ai l'habitude. Il y a deux ans, quand j'ai travaillé autant et même plus que ma collègue TZR de français, adulée par l'administration. Elle ne faisait que 18 heures, s'est vantée dans un forum en avoir fait le minimum, pendant que je travaillais pour elle et faisais enocre en plus des expositions et des clubs : résultat : des convocations à la médecne du rectorat que j'ai refusées, 440 euros de salaire en moins, un blâme pour avoir refusé d'aller à la médecine du rectorat, et tous les frais de déplacement à payer pour ce collège de rattachement. Et aucun remerciement, la perte d'estime, etc...
Et il n'y avait pas de crédits pour le CDI. Ils ne m'ont donné aucun matériel, même pas de papier, j'ai dû tout ramener de chez moi quand j'étais à court. Bon, je sais bien que pour les stylos, les petits matériels de papeterie, etc... en tant que prof j'achète aussi tout moi-même, donc ce n'est pas une grosse différence.
domino
P.S. Je ferme les commentaires sous cette note, car pour avoir le genre de commentaires dont j'ai d'habitude sous ce type de note, du style soit imisérabiliste 'Pauvre domino", soit injurieux, ce n'est pas la peine que je les permette.
02:36 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : route, circulation, doc, documentaliste, tzr, surveillance, collège
lundi, 20 octobre 2008
Pas de récréation pour la TZR d'allemand en doc!
Rappel : je suis TZR d'allemand, et pour un mois, on m'a donné de la documentation, quatre semaines de remplacement très exactement.
Normalement, cela fait 18 heures; bien sûr il arrive de temps en temps qu'il n'y ait personne en permanence* et que j'ai alors une heure pour réellement classer le courrier du matin et continuer les documentations demandées pour le projet d'établissement, etc..
Mais la plupart du temps, j'ai les élèves. Comme Vendredi : 5 heures de présence officielle, 5 heures d'élèves.
5 heures avec pratiquement tous les élèves de la permanence, pendant que les pions vont réviser pour leurs examens au bureau des surveillants, mais moi je n'emmène même pas mes affaires d'université au collège, car je sais que même entre midi, je n'aurai pas le temps d'y toucher.
Les élèves, cela veut dire :
"Madame, je peux faire ci? Je peux faire là?"
"Madame, sur l'ordinanteur, je ne sais pas faire ceci."
"Madame, l'ordinateur s'est coincé."
"Madame, je n'arrive pas à avoir Internet."
"Madame, comment on dit ça en anglais?"
"Madame, je peux imprimer...?"
"Madame, vous avez des feuilles pour imprimer?" (Je les donne au compte-goutte).
"Madame, je peux aller faire une photocopie au bureau?"
"Madame, je peux aller chercher une feuille pour mon affiche au bureau" (C'est pour les exposés.)
"Madame, je ne trouve pas de livre sur les chevaux."
"Madame, les images Google, elles sont toutes blanches."
"Madame, je voudrais emrprunter ces livres".
Etc...
Et à la récréation ?
Vendredi matin, j'ai fermé pour décoincer un ordinateur que deux filles avaient coincé en appuyant plusieurs fois sur la touche d'allumage, alors je voyais la poignée de la porte fermée à clef bouger sans arrêt actionnée par les élèves qui attendaient dans le couloir. Mais j'ai réussi à réparer l'ordinateur.
Vendredi après-midi, j'ai ouvert à la récréation : retours et prêts, des élèves en profiitent pour ré-allumer les ordianteurs déjà éteints, l'horaire officiel se terminant au milieu de la récréation, à 15h 30.
Ils sont nombreux, je dois surveiller les deux salles en même temps, tout en ayant mon nez plongé dans les fiches (j'enregistre les prêts au calme sur l'ordinateur prof après le départ des élèves). Il faut surtlout faire attention qu'ils ne se bousculent pas, car ce sont des collégiens généralement turbulent et quand c'est la récréation, ils se sentent en récréation.
Qu'ils n'aillent pas ouvrir leurs téléphones portables dans l'angle de la salle de lecture que je ne peux pas voir ni de mon bureau, ni de la première salle, car l'utilisation des mobiles est interdite pour les élèves dans le collège, pour qu'ils ne fassent pas des photos des profs.
A la fin de la récréation, un grand arrive et me dit : "vous êtes documentaliste, hein, Madame? On nous a dit que vous faisiez un remplacement pour un moi." "Non, je suis remplaçante en allemand" "C'est pas vrai, Madame, ça se peut pas, vous êtes documentaliste!"
Il m'énerve... Il part dans le couloir en hurlant (c'est la récréation!) "Madame la documentaliste!"
Qu'ont-ils encore dit lors des réunions de parents, des conseils d'administrations, de la réunion avec les inspecteurs d'anglais qui a eu lieu au collège jeudi?
Jusqu'à ces réunions de parents, j'avais beaucoup d'autorité, je sens qu'elle diminue depuis, car certains commence à me dire :
"Hein? Vous êtes remplaçante? Hein, vous êtes/vous n'êtes pas documentaliste"
On m'a fait croire au début de l'année qu'il y avait une agrégée dans le collège, ce n'est pas vrai, pas de trace d'elle sur la liste des profs.
Je suis la seule bi-admissible à l'agrégation, la prof la plus gradée du collège.... Et la moins bien vue, car je ne suis QUE remplaçante.
Qu'ont-ils divulgué aux parents de mon dossier : l'inspection de 2002, l'histoire du paperboard?
.../....
domino
* Pour l'étranger francophone ou non : Salle d'études pour les élèves, où les élèves restent sous la surveillance d'un ou de plusieurs surveillants, pour faire leurs devoirs quand ils n'ont pas de cours, ou qu'un professeur est absent.
07:28 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : doc, documentation, tzr d'allemand, tzr, remplacements