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samedi, 25 octobre 2008

Se décharger sur les autres....

Ouf! La documentaliste qui était prévue depuis le début de l'année et qui s'était paraît-il cassé une jambe, revient, paraît-il, après les vacances. Donc, mon remplacement est fini.

Je ne fais plus fonction de doc. Je suis redevenue professeur d'allemand.

L'après midi d'hier, puisqu'il est deux heures du matin, et que j'ai dormi déjà quelques heures avat de me recoucher, j'ai bien tout préparé pour la nouvelle doc. Pour assurer la continuité avec les années précédentes puisque j'ai remarqué que pas grand-chose n'avait changé en un an.

Une anecdote qui s'est passée il y a quelques jours.

Il me fallait entre 50 mn et 1 heure pour faire la route tous les jours. Selon la circulation.

Ce jour-là, j'ai bien mis une heure dix! Après dix minutes d'attente devant chez moi, le temps que mon mari sorte de la maison puisuque je l'emmène au travail ce matin de la semaine.

Tout d'abord deux écoles primaires dont les parents commençait à arriver, bloquant la route devant les écoles (la section des paralytiques de la voiture comme mon mari les appelle).

Route sinueuse : pendant un moment, j' ai le soleil levant en face, éblouissant, on n'y voit goutte, je roule au pas.

Puis, un engin de travaux publics qui roule à 50 à l'heure devant moi, sur plusieurs kilomètres  de route sinueuse à bande blanche centrale.

Tous les feux rouges de la sous-préfecture que je traverse. Si j'allais à lycée où j'ai travaillé dix ans, je serais arrivée déjà à bon port. Avec la moitié de feux rouges en moins.

Voilà encore un véhicule lent devant moi sur la seule portion de linge droite, avec les voitures en face,  pas moyen de doubler.

Nouvelle portion de route sinueuse, qui traverse la forêt, toute en montées et en descentes. Bande blanche au mileur; Mobylette devant moi, ou une petite moto assez lente. Quelques voitures me doublent moi et la mobylette dangereusement, en passant la bande blanche dans les virages. Ils ne voient pas la mobylette ou la petite moto devant moi et manquent à chaque fois de l'envoyer au cimetière. Les autres restent sagement derrière.

J'arrive au collège. Les élèves rentrent dans le bâtiment. Je monte les escaliers extérieurs. J'arrive toute essouflée devant le CDI. Pas le temps d'aller ni à la salle des profs, ni aux toillettes, je ne peux pas aller chercher le courrier, la surveillante de la permanence est là avec ses douze élèves envrion. Me demandant "Vous les prenez?" Elle a déjà tous ses livres dans les bras, direction le bureau des surveillants, où elle va faire ses devoir d'univeristé.

Touet essouflée toujours, je lui réponds : "Je les prends puisque je ne peux pas faire autrement. Allez travaillez sur vos examens, j'ai du travail au CDI et je ne pourrai pas le faire.Et ce soir, je serai trop fatiguée pour réviser pour mon agrégation."

"Ont-ils quelque chose à faire?" "Oui, ils voulaient tous venir."

Et je me dis intérieurement : "Ils auront ma peau!"

Les élèves sont gentils, mais je les gronde : ils n'ont pas de travail; je les gronte, ils se détendront vite. Et moi aussi. Mais de voir cette surveillante se déchargeant de ses surveillances sur moi, accompagnée de celle qui a fait un rapport sur moi il y a deux ans (parce que les surveillants se promènent presque toujours deux par deux, trois par trois ou quatre par quatre.  On demande à l'étudiant en informatique de venir voir un ordinateur : il arrive avec trois collègues. Se penchent à quatre sur l'ordnanteur pendant qu'il trouve la panne....

(Attention, je ne m'occupais pas que des ordinateurs, je devais m'occuper des élèves dans les deux pièces du CDI, ceux qui lisent, ceux qui travaillent aux ordinateurs, ceux qui impriment en veillant à ce qu'ils n'impriment que du travail scolaire, ceux qui se documentent dans des livres, ceux qui font leur travail scolaire. Hier j'ai corrigé des maths ou plutôt du calcul de SEGPA.  C'était les tables de multiplication auxquelles il manquait des chiffres et qu'il fallait compléter. Et ils ont voulu que je leur mette des notes.

Pourquoi ces surveillants se déchargent-ils de leur surveillance sur moi, alors que pendant des années, je n'ai eu que AB  ou B dans la case autrorité-rayonnement de la note administrative, alors que je n'avais pas d'ennuis avec les élèves, et que je rayonnais par mes échanges scolaires, projets... etc...

Pendant toute la semaine, j'ai eu des élèves à chaque heure de mes 18 heures présence officielle. J'ai dû faire le travail de documentation  proprement dit entre midi en mangeant sur le pouce (hier, pour finir tout ce que j'avais à faire pour la nouvelle doc, je n'ai même pas eu le temps de manger). Et le soir alors que je terminaiis à 15h 30, je restais juqu'à 17h30 (de toute façon, il fallait que j'attende mon mari) risquant de rencontre l'agente d'état d'accueil (i ne faut surtout pas dire la concierge). Et me dépêchant de partir avant sa tournée. Alors que j'avais encore du travail de documentation à finir.

Quant aux surveillantes, j'ai l'impression qu'elles ne m'aiment pas du tout. Ou alors, elles font la grève du sourire.

J'ai demandé qu'on me mette un casier dans la salle des profs. Je ne l'ai toujours pas, au bout de deux ans et deux mois de rattachement et tous les services rendus.

Le principal adjoint est très bien. J'ai parlé avec lui du projet d'établissement. Je l'ai déjà tuyauté deux fois sur des partenaires sociaux (écomusée, entreprise employant des handicapés).  Puisqu'il vient d'arriver et n'est pas de la petite région. (Notre grande région est ttrès cloisonnée. Même notre département est très cloisonné, disons en 5 ou six petites régions). J'ai parlé longtemps hier avec lui du projet d'établissement, lui demandant de revenir régulièrement le documenter pour le projet en rapport avec les documents aussi que je peux trouver en allemand. Mais apparemment la principale n'est pas d'accord.

Hier soir, ils me faisaient tous les quatre, le principal adjoint sans doute contraint et forcé par la principale une tête d'enterrement quand j'ai rendu les clefs. L'agente d'accueil, la CPE, et la direction. Heureusement que la COP est partie avant, avec un grand sourire et plein de souhaits. Généralement toutes ces personnes me sourient quand ils sont tous seuls, mais jamais quand ils sont ensemble. Il faut dire que pour la COP, je lui ai fait plein d"étiquettes au fluo rose et vert, pour son meiuble avec ses tiroirs de documentation professionnelle. Elle était contente.  Elle adore!!!!

La tête d'enterrment, soient ils avaient les larmes dans les yeux, de me voir partir, j'ai l'impression qu'ils ne savent même pas exactement si la nouvelle documentaliste arrive, mais c'est la secretaire (mon amie des bals folks) qui me l'avait dit la veille. Soit il va encore m'arriver un malheur dans la note adminsitrative qui va paraître en janvier et il se trame encore des choses contre moi.

J'ai peut-être encore, pour des raisons inconnues, un blâme ou un rapport contre moi. Qui sait? Bref, je me pose encore des questions et je m'en poserai toujours.

Ils ne m'ont pas tendu la main. Pas prononcé un remerciement. Alors que je n'étais pas obligée d'accepter le remplacement, j'aurais pu rester chez moi et aller à l'université. Avec le même salaire, et moins de frais de déplacement, puisque pour faire les 100 kilomètres vers l'uiniversité, j'achète un billet hebdomadaire, qui coûte le même prix que je fasse deux, trois ou cinq ou sept voyages dans la semaine. Donc, dans l'histoire, je suis perdante financièrement. Mais j'a i fait une expérience pédagogique supplémentaire.

Il y a quelques jours l'agente d'accueil s'est déplacée jusqu'à ma voiture à l'extérieur du collège pour me signaler que mon mari arriverait tard et qu'il valait mieux que je rentre seule. Sous l'effet de la surprise, je ne lui ai pas dit merci tout de suite. Elle a disparu rapidement, je me suis levée péniblement, et ai crié 'Merci, Madame!" par desus le capot de ma voiture, mais elle ne s'est pas retournée.

Le lendemain, elle m'a barré le chemin en haut de l'escalier extérieur, disant qu'elle n'appréciat pas que je ne lui aurait pas dit Merci.  Je lui ai expliqué que je lui avais dit 'Merci' de loin. Elle a ajouté que je ne disais jamais, ni bonjour, ni au revoir à personne, ce qui est totalement faux. Mais je lui ai fait croire que c'était vrai, et j'ai dit de loin, en criant  parce qu'elle était loin : "Si je ne dis, ni bonjour, ni au revoir, c'est qu'on me fait faire de la documentation, alors que je suis professeur d'allemand." Elle m 'a répondu : "Ce n'est pas mon affaire!Je n'y suis pour rien!"

Ils n'ont que des susceptibilités blessées. Et la mienne de susceptiilité?. Je ne suis pas susceptible. Parfois, je préfère en rire qu'en pleurer. Et pourtant souvent, j'en pleure.

Alors mon remplacement? Perte financière, puisque je ne suis pas remboursée des frais de déplacement, vu que c'est mon collège de rattachement, mais il est à 35 kilomètres de chez moi. Pas de gain prévu en note administrative. Aucun remerciement, mais j'en ai l'habitude. Il y a deux ans, quand j'ai travaillé autant et même plus que ma collègue TZR de français, adulée par l'administration. Elle ne faisait que 18 heures, s'est vantée dans un forum en avoir fait le minimum, pendant que je travaillais pour elle et faisais enocre en plus des expositions et des clubs : résultat : des convocations à la médecne du rectorat que j'ai refusées, 440 euros de salaire en moins, un blâme pour avoir refusé d'aller à la médecine du rectorat, et tous les frais de déplacement à payer pour ce collège de rattachement. Et aucun remerciement, la perte d'estime, etc...

Et il n'y avait pas de crédits pour le CDI. Ils ne m'ont donné aucun matériel, même pas de papier, j'ai dû tout ramener de chez moi quand j'étais à court. Bon, je sais bien que pour les stylos, les petits matériels de papeterie, etc... en tant que prof j'achète aussi tout moi-même, donc ce n'est pas une grosse différence.

domino

 

P.S. Je ferme les commentaires sous cette note, car pour avoir le genre de commentaires dont j'ai d'habitude sous ce type de note, du style soit imisérabiliste 'Pauvre domino", soit  injurieux, ce n'est pas la peine que je les permette.