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lundi, 14 août 2006

L'art d'être millionnaire.

Ne vous enn faites pas en lisant ce titre. Je suis loin d'être millionaire : je n'ai rien devant moi.

Mais je vais vous entretenir d'autre chose, des choses qui me font rire dans la presse ou les informations.

Je viens de lire les informations Yahoo. Il paraît que les français ne sont pas normaux. D'après le Washington Post, ils ne sauraient que glandouiller à la terasse des cafés (parisiens), en regardant passer les passants et en devisant sur eux, au lieu d'être comme les américains des compulsifs de la multi-activité simultanée. Les français auraient l"art de ne rien faire.

Voilà un démenti formel à Mme-le-Dr-mon-nom-de-jeune-fille-traduit-de-façon-erronée qui m'avait dit exactement le contraire : que les américains finissaient le travail à 3 heures de l'après-midi, que si je restais au lycée jusqu'à 19h, je n'étais pas normale, que les gens efficaces finissaient tous à 15 heures, etc.... et surtout que si je travaillais dans une entreprise américaine, je serais considérée comme inefficace en raison de mes sorties tardives de l'établissement.

En fait, elle avait dit cela pour défendre mon proviseur de l'époque. Il me reprochait de rester trop longtemps le soir dans le lycée,

et je ne faisais pas d'Internet, je corrigeais le plus de copies possibles avant de prendre le chemin du retour,

parce que sinon, je risquais de m'endormir dans un fauteuil en rentrant chez moi et de ne plus rien faire de la soirée.

Donc, je faisais le travail à un endroit où je n'avais pas de fauteuil ou de lit pour m'endormir,

pour être sûre de pouvoir le faire relativement vite.

Si je m'endormais juste après mon retour chez moi,

je devais me relever à trois heures du matin pour finir de préparer mes cours et corriger sans entendre le lendemain les sempiternels

"Madame, vous avez corrigé nos copies ?", sans même que l'on me dise "Bonjour".

Car cete aptitude des élèves à exiger plus des professeurs que ce qu'ils exigeaient d'eux-mêmes, était une caractéristique du lycée où j'étais alors.

Où est le rapport ici avec mon titre ? Peut-être que les français qui ont d'après le journaliste du "Washington Post" (propos rapporté par Yahooh) l'art de ne rien faire, ne deviendront jamais millionnaires. Non.. J'ai une autre idée en tête.

Bon, Mme le Docteur la-traduction-erronée-de-mon-nom-de-jeune-fille-,-traduction-erronée-donnée-par-le-site-de-mon-frère,

- avait-elle consulté un site avec mon nom de jeune fille avant de me recevoir;

-  et était-elle tombée sur le site de mon frère ?

-  Avant de se donner mon nom de jeune fille mal traduit en français,

- j'ai un nom flamand comme beaucoup de gens du Nord,

- car en réalité son vrai nom de famille est un prénom,

- le nom de jeune fille flamand de ma grand-mère paternelle , traduit en français), 

bon, Mme le Dr Mon-nom-de-jeune-fille-mal-traduit, de la médecine de harcèlement moral des professeurs  

avait dit que je n'étais pas efficace parce que je n'étais pas comme les américains qui étaient efficaces en ne travaillant presque pas, contrairement aux français qui avaient des horaires plus longs, mais beaucoup plus longs, selon elle, que les américains qui eux étaient efficaces.

Bon, et bien, voilà.... Je voulais dire que finalement, je suis contente que le journaliste du "Washington Post" a dit que les américains étaient des spécialistes de la multi-activité et que si'ils allaient au café aussi souvent que les français, eux au moins, ils n'omettraient pas d'emmener leur ordinateur portable, pour continuer à travailler en étant en week-end ou en vacances. Et bien, il a dit exactement le contraire de ce qu'avait dit Mme le Dr-traduction-erronnnée et là, je suis contente parce que cela prouve qu'il est normal que ceux qui n'ont pas d'ordinateur avec Internet chez eux, comme c'était mon cas, alors,  et l'an dernier, s'ils étaient américains, resteraient jusqu'à 19 heures dans leur entreprise ou au lycée.... et seraient efficaces et peut-être grâce à leur labeur deviendraient millionnaires (rassurez vous l'Education Nationale ne rapporte pas beaucoup et ce n'est pas moi qui deviendrais milliardaire avec mon métier).

 En fait, Mme le Dr Traduction Erronée avait voulu défendre mon proviseur d'alors :

J'avais eu le malheur de dire à mon proviseur d'alors, que mon père qui travaillait dans une entreprise, lui, restait jusqu'à des heures tardives (environ 20h) à son travail et il m'avait répondu le contraire de ce qui'l disait 7 ou 8 ans auparavant. 7 ou 8 ans auparavant, il disait que les lycées devaient être "performants"  (d'où tenait-il ce mot?) et "avoir une offre" de sections suffisantes, "offir un choix" d'options assez nombreuses et "des  services dignes de ceux qu'offraient une entreprise". J'ai repris l'argumentation qu'il employait 7-8 ans auparavant, celle de l'entreprise, et voilà que je m'entends dire le contraire, que "son lycée ne souffre pas la comparaison avec une entreprise...."  Ils ont toujours le dernier mot. ou alors, le discours des proviseurs suit le discours de leur ministre. Et quand le ministre change, leur discours change aussi.

Et Mme le Dr Traduction Erronée, elle, reprend l'argument inverse : "Que si au lieu d'être un professeur fonctonnaire français, je travaillais dans une entreprise américaine, on ne me permettrait pas de travailler aussi longtemps".

Tout cela pour dire que Mme le Dr Traduction-Erronée m'avait menti pour défendre mon proviseur, tout en affirmant qu'elle ne le connaissait ni de A, ni de B.

Continuons notre article, car je n'en suis pas encore à parler des millionaires et ceci n'a sans doute pas d'autre rapport avec la première partie de mon article, sauf qu'il s'agit de ce que j'ai lu dans les médias...

Voilà, le "Courrier International" a produit un supplément sur les milliardaires, les millionaires et les démunis. Mis à part le fait que j'ai vu que mon époux et moi, en tant que petits profs français, nous sommes entre la catégorie "classe moyenne française" et la catégorie "démuni" (un cinquième environ du patrimoine d'un seul  "français moyen"), j'ai appris beaucoup de choses sur les milliardaires et trouvé des coîncidences amusantes.

Voilà l'histoire du patron de Domino"s Pizza

(tiens, cela me fait penser à Elisabeth qui a vu une Domino's Pizza à Grande Ville du Sud, et à moi-même à cause de mon pseudonyme).

Le 's est en anglais un cas possessif. Qu'est-ce que je serais riche, si je possédais vraiment les Domino's Pizza ! Après tout, c'est écrit sur les Pizzerias, elles sont à moi, toutes ces pizzas, je vais les revendiquer...

Bon, voilà où sont les coîncidences, car ce n'est que la première.

Ma chanteuse préférée de ma jeunesse était devenue célèbre en chantant en 1959, à l'âge de 18 ans, "Virgin Mary" et "Twelve Gates to the City" , des chansons à caractère religieux au festival de Newport.

Et voilà, le patron de Domino"s Pizza, pas le patron de celle de Grande Ville du Sud de la France, mais celui de celles nombreuses, qui, telles les Mac,sont parsemées de par le monde,

-que Dieu me pardonne, je n'ai pas le courage d'aller chercher la revue dans la salle de séjour, pour y retrouver le nom de ce patron,-

veut précisément construire une ville

(une City, personne ne dira si elle a douze grilles, Vauban en avait fortifiée une avec 8 portes pas loin d'ici)

qui s'appelera Ave Maria et sera sise en Floride.

Et alors que pensant aux deux chansons que ma chanteuse préférée des années 60 avaient chantées au festival de Newport, je commence à en parler à mon mari, qui me répond :"Ah! Oui! Un millionnaire ? Bill Gates" (Vous voyez le rapport avec "Twelve Gates to the City ?", alors que moi, je pensais réellement aux portes que le patron de Domino's Pizza, mettra peut-être à sa City).

Et d'ailleurs le Boss de Domino's Pizza  a dit dans un premier temps qu'il réserverait sa ville aux catholiques, mais comme ma chanteuse préférée des années 60 est baptiste, je me suis dit que sa prophétie, faite sur la scène de Newport en 1959, ne pouvait pas en être une, puisqu'elle n'était pas de la même religion que le patron de Domino's Pizza.

Et alors, mes yeux se sont équarquillés. Alors que justement, j'étais en train de penser cela,je lis dix lignes plus loin, qu'il ouvrira sa ville à d'autres personnes que les catholiques et qu'il construira une église baptiste (pour ma chanteuse préférée des années 60 qui avait prophétisé la construction de sa ville et que son aùi, chanteur célèbre (elle n'est restée que 2 ans avec lui), nommait "la bonne soeur")?  Et une synagogue. (Et pourquoi pas une mosquée? S'il veut faire à fond dans les religions monothéistes...). A la Sorbonne, il y a bien un département des études arabes et hébraïques, exemple parfait d'oecuménisme...

Bon. Et dans sa ville, il va construire une université, en gros la Catho, avec des principes moraux et un pruritanisme bien plus grand que celui de Caroline du Nord. Voir mon article à ce sujet.

Et la deuxième coïncidence ? C'est bien du fondateur  des Domino's Pizza qu'il s'agit ici. Et quand j'avais quatorze ans  -et comme vous pouvez vous en douter mon vrai prénom est Dominique- , j'étais cheftaine dans un mouvement de jeunesse catholique, qui avait son siège local dans ma Vénérable Institution de Centre-Ville (si vous avez lu mon journal de l'époque que j'avais mis en lien ici pendant un moment, vous sauriez tout de la Vénérable Inttsiution de Centre-Ville où j'ai fait mes études secondaires) et mes "Ames Vaillantes" qui étaient issues des deux classes de huitièmes (l'équivalent des CM1 actuels) m'appelaient "domino". Un jour il y avait une "Fête annuelle de l'Institution" dans un cinéma de la ville qui avait une scène et toutes mes "Ames Vaillantes" passaient devant moi en me saluant : "Bonjour, Domino". Le mouvement de jeunesse catholique, le prénom de "domino" concernant une cheftaine d'une mouvement de jeunesse catholique, voilà où est la deuxième prophétie...

Twelve Gates to the City of the Catholic Millionar named Ave Maria, Virgin Mary, built by the boss of Domino"s Pizza, not my boss however, of the name of "domino" who was the name of a catholic chieftain, a city  with a baptist church for her prefered singer, ah! ah! quel résumé !!!!

Vous avez compris ma non-sense-poésie ?

domino

22:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : socoété

mardi, 08 août 2006

Où serais-je à la rentrée ? TITULAIRE BI-ADMISSIBLE A L'AGREGATION, je ne sais pas....

Je répète la question que j'ai posée au mois de juin. Titulaire, certifiée depuis 30 ans , bi-admissible à l'agrégation interne récemment, je ne sais toujours pas où je serai à la rentrée. Syndiquée, mais éternelle oubliée des commissions paritaires, ancienne titulaire de poste-établissement, je suis devenue depuis 3 ans, titulaire en zone de remplacement à cause de la pléthore de profs dans ma matière. L'année dernière, 20 nouveaux TZR sont arrivés d'autres académies dans notre académie excédentaire en profs d'allemand.

Mon époux, titulaire du même poste depuis des années, connait déjà son emploi du temps pour la rentrée. Il a fait le parcours : auxiliare devenu AE, AE devenu certifié.

Lui, voudrait partir en vacances, mais moi j'attends depuis début juillet le papier sur lequel il sera écrit : rattachement tel établissement, telle ville, alors on attend, et en attendant on ne part pas, même pas en Allemagne ou en Autriche, ce qui serait nécessaire pour moi (lui, bilingue de naissance, n'en a pas besoin). Quand j'avais un poste établissement, j'avais mon emploi du temps à la rentrée, mais je savais quand même où j'allais être et enseigner toute l'année.

Moi, j'ai été plus méritante que lui, j'ai fait le parcours suivant : de l'âge de 22 ans à 25 ans auxiliaire (lui ayant 3 ans de plus que moi a fait ses études en même temps que moi : il est entré comme auxilaire dans l'enseignement à 25 ans, âge où j'avais déjà mon CAPES). CAPES à 25 ans, certifiée titulaire de poste établissement à 26 ans jusqu'à l'âge de 51 ans, où,

- alors que j'étais jury de BTS dans trois académies

- alors que l'on recevait dans les écoles d'hôtellerie fin Mai, au moment des interrogations la petite certifiée d'allemand sur poste fixe en lycée général et technologique (classique + tertiaire + hôtellerie) avec des salamalechs,

- alors que l'on me recevait au rectorat avec petit café matin et après-midi les jours de commissions de choix de sujets,

- alors que l'on me recevait un peu partout avec café et biscuits pour les interrogations orales de baccalauréat (j'ai même interrogé les TC LV1 du lycée le plus performant de mon académie et plusieurs années de suite, à l'époque où il y avait encore des TC et où ils passaient encore un oral, 

- alors que tout cela,

un inspecteur est venu dans ma classe et a dit ...(C'était la cinquième fois de ma carrière que j'étais inspectée...comme titulaire certifiée...

(deux mois plus tard, j'ai encore dirigé la commission d'harmonisation de notes en allemand pour le BTS hôtellerie dans 3 académies, le collègue chargé de la commission dirigeant la partie organisation),

- l'inspecteur m'a dit :"Vous ferez mieux de vous réorienter, il l'a écrit sur mon rapport, ajoutant : "Mme "domino", refusant une réorientation" -et on refuserait à moins, et à cette époque je n'écrivais pas de blog, j'étais toujours gentille et souriante avec tous -, "je lui fournirai une tutelle pédagogique".

Je venais d'avoir participé 5 ou 6 années de suite qux groupes Recherche-Action, réussite au lycée, je ne signais pas les travaux que j'amenais en les exposant aux autres, mais j'en ai vu repris à peu de choses près dans des manuels.

Je commence une année qui s'annonçait super bien et voilà que l'inspecteur revient en Septembre, 15 jours après la rentrée, par pour m'inspecter, mais pour faire le point sur la "tutelle pédagogique".

Un professeur titulaire ne peut légalement pas avoir de "tuteur pédagogique" (à mon époque, on disait un conseiller pédagogique, mot de loin préférable), il ne peut avoir qu'un accompagnement et ceci seulement dans les trois premières années de sa carrière. Donc, je ne le savais pas, mais légalement, je pouvais déjà attaquer mon inspecteur pour avoir écrit le mot "tutelle" sur mon rapport d'inspection. Alors que mon année s'annonçait super bien avec les élèves et les étudiants, je me retrouve brusquement, brutalement déprimée parce qu'il y mettait tant d'insistance, et me voici l'année suivante en zone de remplacement.

Adieu les jurys de BTS, de bac, etc... Pendant deux ans pour me redonner de l'amour-propre, je parviens à m'intégrer aux équipes de surveillances de bac, constituées de professeurs, je fais des suppléances en collège.

 J'ai le même rattachement pendant 3 ans. Le proviseur arrivé depuis 2 ans, met des avis défavorables pour la Hors-Classe. si je l'avais demandée il y a cinq ans, je serais déjà en Hors-Classe, et de mauvaises appréciations à ma note administrative qu'il gèle.. Il se base uniquement sur les suppléances en collège et du fait que j'ai refusé de faire une suppléance de CPE (inférieure à mon statut actuel de bi-admissible à l'agrégation) . Il refuse obstinément pour la Hors-Classe de tenir des 12 meilleures années de ma carrière. Celles qui ont précédé ma mise en TZR.

C'est un proviseur qui a été jusqu'à mettre des "médiocres" à de jeunes professeurs qui allaient souvent voir les CPE pour leurs élèves. Lors de ma deuxième année d'enseignement en 1978-79, j'avais trois TB. Un changement de principal (jétais en collège à l'époque et je me payais des échanges scolaires -je veux dire j'organisais des échanges scolaires, à 30 allemands + 30 français) et la médisance d'une collègue ont fait passer mes mentions à TB, AB, AB.

Tout ce que je sais maintenant, c'est que, je n'ai toujours pas obtenu de retrouver un poste fixe, dans la zone géographique où travaille mon époux et où nous avons acheté notre maison .Lui a 58 ans, moi 55 ans, on n'a pas envie de tout recommencer à zéro  concernant l'achat d'une maison. Les banques n'assureraient même plus nos crédits.pour avoir toutes ses années pour la retraite, mon époux qui a commencé sa carrière à 25 ans doit travailler jusqu'à 65 ans.

Il y a trois ans, l'inspecteur voulait que je change de métier, alors qu'il m'avait inscrite à la formation à l'agrégation interne d'allemand.... Il y a vraiment là une contradiction... J'étais dans mon lycée, celle qui suivais le plus, parmi les profs d'allemand de formations, on m'a dit que je n'étais pas assez formée. Je n'étais pas responsable de matière non plus, donc , je ne pouvais pas comme celle qui refusait les BTS parce qu'elle était agrégée et littéraire, dire aux autres ce qu'ils devaient faire, ils me répondait "Oh ! Ce qu'on dit aux stages, cela ne sert à rien" et ils faisaiet leur petite   cuisine à l'ancienne. Donc, pas moyen de faire la vulgarisation des pédagogies modernes que j'étais sensée faire. D'ailleurs, quand je commençais à les appliquer en classe, les parents rappliquaient :"mais, nous on a pas appris  l'allemand comme ci et comme çà, on récitait tous les jours les déclinaisons, on faisait dès la deuxième année le subjonctif et le  conditionnel. Pardon, messieurs-dames; le conditionnel, linguistiquement parlant, n'a jamais existé en allemand, on dit le subjonctif I et le subjonctif II." D'ailleurs cela existait déjà à mon époque, dans les années 60, sur la grammaire Chassard et Weil en cinquante tableaux, mais quel âge ont-ils ? Ce sont les grands-parents ou j'ai des  élèves enfants de vieux ? Ou  bien, ils ont eu des profs d'allemand rétrogrades et alors, ce n'est pas de leur faute...

Il y a deux ans, je faisais une suppléance dans un collège. Ma collègue présente, certifiée par liste n'a jamais suivi de stage formation initiale, au contraire de moi; je lui ai demandé ce qu'elle a suivi comme stage... Elle m'a répondu : "Ah ! L'année  dernière on a fait un stage sur la liaison collège-lycée (je suivais le stage de préparation au concours de l'agrégation interne, j'avais fait un stage initial, suivi une vingtaine de stages de 2 ou 3 journées par an, les groupes de recherche-action, et j'ai continué depuis, etc... etc...) . Tu as fait un seul stage, lui ais-je dit ! et bien oui,  ça suffit non ? Et ayant suivi un stage moins récemment que moi, elle ne manquait pas de me prodiguer des conseils....

Nos élèves de collègesn même en section européenne, ne sont pas des lumières, tu leur en demande de trop.

"Oui, mais je les prépare à suivre les cours des trois collègues du lycée que je connais, je sais que dès le début de la seconde, ils demandent çà et çà, en dix ans de fréquentation, je les connais par coeur. Je les prépare pour qu'ils aient le niveau requis et demandé par mes collègues et pour qu'ils aient de bonnes notes en seconde..." "Oui, mais quand même, les parents trouvent que tu leur donne  trop de choses à apprendre et d'exercices à faire, de préparations, etc.." J'avais apparemment àffaire à une bande de fieffées paresseuses (gentilles, cette qualité à elle toute seule  ne fait pas forcément le bonheur d'un/d'une prof) . Ou alors, la section européenne était trop dure pour elles.

Je me suis demandée un moment, si l'inspecteur ne m'avait pas confondue avec une MA qui était au LP du même lycée et qui devait être réinspectée l'année où les quatre agrégés et certifiés ont été inspectés, Elle avait été inspectée par un autre inspecteur l'année précédente, et son allemand teinté d'accent ch'timi,  n'avait rien à voir avec le mien.

Quand même, une de mes anciennes élèves vient de réussir son CAPES d'allemand, un autre, après avoir fait un BTS trilingue réussi brillamment, après une terminale STT où il avait eu 20/20 en allemand LV1 (il avait commencé l'allemand en 4ème) (dans la classe où j'ai été inspectée), a fait une dauxième et une troisième année de licence et va entrer en préparation de CAPES cette année. Tous mes collègues avaient prévu qu'il n'aurait jamais son agrégation d'allemand parce qu'il était en STT. C'est pour cela qu'il est allé en BTS et a perdu un an d'études. Je savais qu'il avait été mal orienté après la seconde. Avec les notes qu'il avait en allemand et en anglais, il aurait pu avoir une mention en L avec LV1 renforcée (il aurait eu un coeff. 8 en allemand et un coeff 4 en anglais). Je l'ai eu en première et en terminale.

Et moi, qui ai eu mon bac avec un an d'avance (17 ans dans l'année civile du bac et je ne suis pas née en hiver), avec mention, à une époque où comme je l'ai déjà expliqué dans un de mes articles, il y avait une sélection qui commençait déjà en primaire, et où il fallait déjà suivre un véritable parcours du combattant avant d'arriver en classe de Terminale, je n'ai toujours pas mon agrégation d'allemand.

Voilà, résumé, 3 semaines  avant la rentrée :

Mon époux : auxiliaire à 25 ans, AE à presque 40 ans, certifié vers 50 ans, = emploi du temps déjà connu.

Moi : bac la même année que lui, mais j'étais 3 ans plus jeune, études en même temps que lui, mais j'étais 3 ans plus jeune, auxiliaire de l'âge de 22 à 25 ans, CAPES à 25 ans, certifiée titulaire à 26 ans, bi-admissible à l'agrégation interne à 54 ans,  ancien jury de BTS dans 3 académies pendant 8 ans, je ne connais que ma zone de remplacement et même pas mon rattachement administratif.

On m'a dit que virtuellement, c'est le même que l'an dernier, mais, dans la pratique ?

D'habitude, j'ai le papier officiel, du rectorat, vers la mi-juillet. Le rectorat a presque un mois de retard. Je vais faire comme a fait un proviseur pour un paquet de copie. Je vais convoquer le rectorat chez moi, dans mon bureau et le contraindre à me donner le papier de rattachement dès demain et d'y travailler toute la nuit....

Mon époux a téléphoné au recotrat, on lui a dit, ne vous en faites pas, les rattachements des titulaires ne sont pas encore faits... (Peut-être que ceux des auxiliaires et des contractuels sont déjà faits...)

Je pense que la vérité est la suivante : je suis la seule titulaire à ne pas être servie. Comme pour la hors-classe, on n'a pas fait passer mon dossier de i-prof sur la partie hors-classe du dossier i-prof... (Jai fait aussi un article là-dessus, mais personne n'a réagi).

En attendant, mon époux, qui contrairement à moi est considéré comme professeur méritant, et a droit de partir en vacances, attend pour partir en vacances....Il attend par solidarité avec moi, tous les jours, il court à la boîte aux lettres avant même le passage du facteur voir si le papier est arrivé...

A bon entendeur, salut...

 

Comme d'ahbitude je vais relire après l'enregistrement...

 

Il paraît que les psys soignent un tas de profs en activité, les profs qu'ils soignent disent à 80%, "avec mes élèves, ça va, avec mes amis et mes collègues, aussi, avec ma famille, ça va, mais ce qui ne va pas, c'est mon administration". Supprimez l'administration de 'l'enseignement (une personne pour faire les emplois du temps au début de l'année suffirait) et des secrétaires qui feraient les absences de élèves), supprimez la notation des professeurs, et :

1) les collègues s'entendront mieux entre eux. Ils ne se tireront plus dans les pattes, pour se faire bien voir du proviseur.

2) on pourra construire sur les besoins et les progrès réels des élèves, et non sur une pédagogie décidée d'en haut et qui ne s'adapte pas forcément au terrain.

3) les professeurs seront plus heureux et détendus, et plus heureux et détendus, ils enseigneront mieux.

Car ils n'auront pas toujours cette pensée en tête : eEst-ce que ce que je fais plaira à l'inspecteur, aux parents, au proviseur, au principal", question que je me suis posée durant toute ma carrière et en plein cours, à chaque fois que j'étais vcitime d'une mauvaise appréciation en note administrative et depuis 4 ans en inspection. Questions qui gênent ma vrai progression pédagogique et mon épanouissement de professeur, puisque je suis obligée constamment de me poser non pas la question "Est-ce que cela va aider les élèves?", ce que je fais constamment dans les périodes où je suis bien notée et où je n'ai pas de reproches qui viennent d'en haut, Mais la question due à la mauvaise appréciation : "Est-ce que cette initiative va faire encore empirer ma note et mon appréciation ?".

domino

 

 

 

 

 

mercredi, 02 août 2006

Sagesse de la petite Pixie

Aujourd'hui sous son parapluie, la  petite Pixie m'a dit :

"Sous mon parapluie

Je suis sage

Comme une image,

Sous la pluie

De l'après-midi

Et puis,

Le vent

d'autan

Pousse la pluie

Sur mes joues

Sage

Comme une image

Je travaille

Sans éventail

Aujourd'hui

Sous la pluie

Avec mon parapluie

Jamais je ne joue

Sage

Comme une image

Sous mon parapluie

Sous la pluie..."

domino, dans "poèmes de la petite pixie, n°6"

mercredi, 26 juillet 2006

En maillot de bain

Vous avez tous remarqué que la Petite Pixie a mis son maillot de bain une pièce bleu ciel en vichy imprimé de motifs jaunes. Voici ce qu'elle m'a dit :

"32 degrés

Dans le Nord !

C'est la panacée !

C'est un record !

Et bien...

C'est pour aujourd'hui

Ce n'est pas pour demain

J'ai mis mon maillot de bain

En Vichy

Et s'il fait plus chaud

Ici en haut

Je mettrai

Pour être au frais

Mon bikini"

C'est la Petite Pixie,

Qui me l'a dit !

domino, dans Poèmes de la petite pixie, n°5.

jeudi, 20 juillet 2006

Commentaires réouverts. ADSL revenue.

Je vais rouvrir mes commentaires puisque j'ai à nouveau l'ADSL, mais pour combien de temps. On m'a promis un ralentissement de ma connection pour dans une semaine de 2 mégas à 1 méga avec des deconnesions à la clef.

C'est moi-même qui ai trouvé la seconde panne, celle que m'a fait faire mon fournisseur d'accès, en me demandant de cliquer sur une ligne qui n'était pas ETHERNET. J'utilise un câble ETHERNET entre l'ordinateur et le modem, il paraît qu'il assure un débit plus rapide que le cable USB. J'ai dit trois fois aux deux techniciens de mon fournisseur d'accés que je devais cliquer sur ETHERNET et ils m'ont dit trois fois non chacun. Et c'était moi qui avait raison. J'ai fait repartir mon ADSL moi-même ce matin en cliquant sur cette fameuse ligne ETHERNET.

Je n'arrive plus à corriger un erratum de faute de frappe de mes commentaires du blog d'Elisabeth, toutes mes tentatives de corriger sont soumises à la vérification des mots et des lettres et tous mes nouveaux commentaires sont éjectés. Avec des directives en anglais. Par la présente, je préviens Elisabeth.

Puisque j'ai de nouveau l'ADSL, je vais réouvrir quelques cases pour les commentaires.

domino

Post-scriptum:

En écrivant des notes ou des commentaires ici ou chez d'autres hébergeurs, j'ai l'impression de ne faire ni fautes de frappe, ni fautes d'orthographe ou très peu, et quand je me relis, surtout si je publie sans utiliser l'aperçu, je retrouve plein de fautes. J'ai presque l'impression que l'on m'en rajoute au moment de la publication. Cela est la même chose chez d'autres publieurs de blogs et ils semblerait que ce soit du aux correcteurs automatiques d'orthographe du web qui ne fonctionnent pas bien pour le français et nous mettent parfois sur d'autres langues latines. A moins que quelqu'un s'amuse à changer ce que j'écris en l'espace d'une seconde au moment ou je publie ?

 

17:00 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : web, INTERNET

mercredi, 19 juillet 2006

Commentaires momentanément fermés

J'ai fermé les commentaires à cause de ma nouvelle connection Internet en bas débit  actuellement trop lente et trop chère (Mon ancienne connection ADSL rapide et bon marché est tombée en panne) .

domino 

22:35 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : web, INTERNET