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mardi, 05 septembre 2006

A Lille, grande et belle ville

Aujourd'hui

La petite Pixie

M'a dit :

 " En début de soirée

Je suis allée

A Lille

Grande et belle ville

Faire un baiser

A Eliot

Mon bien-aimé.

Et il faisait beau

Oh, oh!

.En fin de soirée

Je suis retournée

Moi grande sotte

A Charleroi

Et mon beau roi

A pleuré."

Pauvre Eliot, vivre si loin de sa petite Pixie !

domino (dans Poèmes de la Petite Pixie, n° 8)

jeudi, 31 août 2006

ça y est !

Enfin ! J'ai mon rattachement ! Dans un collège de la ville où mon époux travaille ! Je connais Mme la principale, c'est la mère d'un de mes anciens élèves. C'est aussi la ville où j'ai mes cours d'allemand du Samedi, ils font tout un tin-touin dans les journeaux locaux avec ça, avec photos à l'appui ! C'est la ville où j'ai l'un de mes deux jumelages (pas toute seule un, il ya deux présidentes).

C'est bien tombé !

La collègue PEGC est en congé de maternité, mais elle est remplacée par un autre collègue TZR, certifié par CAPES externe, ancien PLP2,  avec lequel je m'entends bien. Quand à moi, professeur bi-admissible à l'agrégation, ancienne certifiée par CAPES externe, je devrai en attendant que l'on me donne des suppléances, m'arranger avec mon collègue pour avoir de l'allemand (soutien, activités de germaniste, parcours croisés, il y aura sûrement du boulot !).

Je connais Mme la Principale, c'est la mère d'un de mes anciens élèves de lycée, excellent germaniste LV1 (mais il n'a pas choisi cette voie).

Il y a tous les niveaux en LV1 et des LV2.

Une classe bilangue (et pas bilingue, enfin, pas encore...) en 6ème, anglais/allemand.

Mme la principale m'a quand même dit qu'elle a un problème de documentaliste, je n'aime pas trop cette phrase.

Je suis quand même connue dans la ville pour mes activités germanistes... et comme ancienne prof titulaire du lycée de Sous-Préfecture d'à coté..... où j'ai eu comme élève le fils de Mme de la Principale.

Résumé : Bi-admissible agrèg, assistante du certifié, lui-même remplaçant de la PEGC. Vous avez compris, c'est comme les grades qui dégradent le niveau dans lequel vous enseignez : voir l'une de mes notes d'hier....

(.... à suivre....)

domino

 

Commentaire éjecté

Je fais ici un copié-collé du commentaire que je viens de me faire (Réponse à Elisabeth pour la note ci-dessous) et que notre hébergeur a éjécté. Je ne sais pas quelles sont ses opinions politiques, mais je peux m'en faire une idée. Quand on voit Joan Baez parmi mes disques préférés on connait les miennes. Et on sait que les bruits de bottes qui censurent les vérités sur la période noire de la seconde guerre mondiale, reviennent en force, car toute vérité n'est pas bonne à dire.

Votre url http://lajournalistealternative.hautetfort.com/

Votre commentaire Notre hébergeur vient de me demander la vérification des lettres pour un commentaire que je faisais sur mon propre blog en expliquant l'action d'un personnage historique (je ne le citerai plus puisque ça frise le poil aux soixante-huitards qui n'ont pas compris) , d'un personnage historique qui avait lancé pendant la guerre l'appel du 18 juin..

Je sens qu'il va arriver malheur à mon blog.

Quand on se mêle de politique, quand on lève ses boucliers contre les bruits de bottes qui reviennent dans notre beau pays, la France, aussi beau que l'Allemagne du XVIIIème siècle, celle des lumières, de Goehte et de Schiller, on est éjecté de son propre blog.

Reprenons : pendant la guerre, les FFI (communistes) et les gaullistes, bien qu'ils avaient le même combat contre Hitler, ne s'entendaient pas suffisamment entre eux pour avoir une action concertée. Le général de Gaulle a été ensuite conspué par les soixante huitards (notre hébergeur qui a éjecté mon commentaire en est peut-être un, à moins que ce soit le contraire ! Ou alors, c'est un américain qui ne comprend pas le français, s'il a mal interprété mon commentaire d'avant, si je le critique, c'est de sa faute, il n'avait pas à éjecter mon commentaire et ma réponse à Elisabeth). Mais c'était le Général de Gaulle qui avait incité les soldats français prisonniers en Allemagne a saboter les usines de guerre d'Hitler. Cela beaucoup de jeunes ne le savent pas.

Mais je suis quand même devenue prof d'allemand, à cause des chants de Noël, des sapins et des balcons fleuris autrichiens, de la logique de la grammaire, de la fontaine qu'il y avait sur la place d'un village allemand sur mon livre de 4ème en face de "der Lindenbaum". Je demande à mon hébergeur s'il préfère au mien les blogs avec des nus ?

domino  

Veuillez recopier le code qui s'affiche dans l'image.

 

Vous voyez on m'a obligée à copier des lettres pour vérifier mon complément de réponse à Elisabeth, pour l'éjecter ensuite. Quand je vois certains tags voisins du tag "enseignement", (voir dans le tag enseignement dans les recherches de "blogs". je commence à comprendre.

Allez-y, mes petits, écrivez vos idées démocratiques ici, pense-t-on de l'autre coté, c'est pour mieux nous mettre dans les camps ensuite, si l'un d'eux passe aux élections...

Oui, je sais, les germanistes comme moi, sont des empêcheurs de tourner en rond, parce qu'ils ont étudié cette période là.

Sur ce camp où mon père a souffert de la chaleur et de la soif, de la faim et du froid, voici un lien (Ames sensibles s'abstenir, c'est assez dur).

Le lien : Rawa Russka, le camp de la goutte d'eau, où mon père a été prisonnier.

Bien sûr pour comprendre ce que j'ai écrit ici, il faut lire les articles précédents de mon blog. Et les commentaires de la note ci-dessous.

Que ceux qui aient des oreilles entendent, pour éviter cela de nouveau, dans 6 mois, il sera trop tard.

domino

Harcèlement moral (TZR d'allemand bi-ad ag = 36 heures de documentation/semaine)

Il y aussi du harcèlement moral sur INTERNET puisque la note que je viens de publier n'a pas été enregistrée. Où est l'espion, qui est l'espion qui, violant la liberté d'expression, on vit dans quoi ? Dans une dictature ? ne veut pas que je dise que

- Titulaire de postes-établissement pendant plus de 20 ans dans ma matière l'allemand (1977-2003),

- Ancien jury d'allemand en BTS, et membre d'une commission de choix de sujets qui n'avait que 4 membres pour 3 académies pendant 8 ans (1995-2003),

- Devenue TZR (Titulaire en zone de remplacement depuis le 1er septembre 2003),

- Ayant suivi une formation à l'agrégation interne pendant deux années complétes officiellement et une année complète officieusement, admissible deux fois à l'issue des formations officielles, ayant fait plus de 400 km par semaine pour suivre cette formation (Mariée et à l'âge de 55 ans, je rentrais tout les soirs au domicile conjugal avec un train direct).

- Promue bi-admissible à l'agrégation (sur la base de mes 2 admissibilités) il y a un an

- Inscrite à la formation d'agrégation interne,

- Je viens de lire un article dans un bulletin syndical selon  lequel dans mon académie on allait nommer faute de place les TZR d'allemand sur 36 h de documentation

Donc j'aurai cette année

-  les quelques 16 h de formation à l'agrégation d'allemand à suivre par semaine, et je désire ardemment réussir cette agrégation car c'est le rêve de toute ma vie de prof d'allemand de réussir cette agrégation d'allemand, que j'ai ratée deux fois de peu ..., plus tout le travail à faire en plus

 - les  36 heures de documentation, alors que l'horaire d'un documentailiste formé est de 30h.

- mes 5 h d'enseignement bénévole de l'allemand en association de jumelage avec l'Allemagne, le Samedi Après-Midi, car je suis une militante de l'allemand, cours que je fais depuis 2 ans (ils seraient encore capable de me mettre qualquechose le Samedi Après-Midi pour m'empêcher de faire ce cours, s'ils le font , il y aura toujours le Dimanche, mes élèves sont tellement mordus que le cours ne désemplira pas, et qui est

- Le recteur, nouvellement nommé dans l'académie, veut ainsi "tuer" quelques  professeurs d'allemand âgés et méritants ,  qu'il destituera sûrement s'ils ne veulent pas faire leurs 36 h de documentation, pour ne pas payer leurs futures retraites de fonctionnaire,

- il prend encore des néo-agrégés et néo-certifiés d'allemand qu'il nomme TZR, surtout des néo-agrégés pour les placer au-dessus de moi et les nommer avant moi, qui suis seulement bi-admissible, qui suis seulement ancienne certifiée de classe normale, qui suis seulement ancien jury de BTS -pendant une durée de 8 ans- dans la matière allemand....

- il fait des mesures de cartes scolaires à 30 professeurs d'allemand par an pour les nommer TZR et leur faire prendre des postes potentiels pour moi, ceux qui ont des mesures de carte scolaire ont 1500 points d'avance sur moi pour les mutations, même s'il n'ont que 2 ans d'anseignement, quand j'en ai plus de 10 fois plus qu'eux... (il est temps de prendre en compte beaucoup plus que maintenant l'ancienneté totale dans l'enseignement pour les mutations. Je propose 100  points par année d'ancienneté non dans le poste, mais dans l'enseignement. Ainsi les enseignants agés et expérimentés, installés depuis longtemps dans la région ou originaires d'ici comme moi, pourraient passer avant ceux qui n'ont que une ou deux années d'ancienneté et qui passent actuellement avant les anciens professeurs désireux d'avoir un poste à leur goût et près de chez eux. Actuellement c'est dix points par échelon. Quand vous êtes depuis 4 ans sur un poste avec 25 ans d'ancienneté totale de certifié vous avez environ 200 points. Un néo-certifié, nommé dans l'académie depuis un an, arrivé sur le dernier  poste d'un lycée ou collège, ayant une mesure de carte scolaire, a environ 40 points + les 1500 points de carte scolaire, = 1540 points. Quelle injustice !

Système actuel des mutations :

25 ans d'ancienneté totale dans l'enseignement, 4 ans sur le dernier poste = 200 points.

1 an d'ancienneté totale dans l'enseignement sur un poste supprimé = 1540 points.

Avec mon système celui qui a vingt ans d'ancienneté aurait 2000 points + ses 100 points d'ancienneté sur le poste = 2100 points, il passerait avant le jeune qui n'a travaillé qu'un an.

- il embauche (on ne peut parler vraiment d'embauhe, donc, il fait venir 20 TZR d'allemand jeunes et célibataires, dont moitié d'agrégés d'autres académies pour l'année 2003-2004 (les chiffres m'ont été donnés lors de stages par les collègues eux-mêmes),

TOUT CELA POURQUOI ? POUR M'EMPÊCHER MOI DE RETROUVER UN POSTE D'ALLEMAND que j'ai théoriquement puisque je suis nommée depuis le 1er septembre 2003 sur une Zone fixe de remplacement en Allemand.

D'après le syndicat, le recteur ne veut pas démordre des 36 h de documentation qu'il veut donner aux titulaires remplaçants d'allemand. Il veut tuer les vieux TZR (certifiés, bi-admisibles à l'agrégation -catégorie souvent oubliée par les syndicats - et agrégés) d'allemand en leur donnant en fin de carrière des fonctions qui ne leur plaisent pas.

Où est là-dedans ma dignité de germaniste ????

Avant toute autre chose, dans ma profession, je suis germaniste, si on me nomme en documentation, j'accueillerai les élèves en allemand, même s'ils n'en font pas, je leur parlerai allemand, je leur donnerai même s'ils ne comprennent pas un traitre mot d'allemand toutes les explications voulues pour les livres qu'ils demandent en allemand, je ne commanderai que des livres allemands,  les élèves n'auront le droit  d'aller que sur l'Internet allemand (je mettrai sur les ordinateurs le contrôle parental sur toutes les autres langues...), et s'ils ne comprennent rien parce qu'ils ne font pas d'allemand, tant pis, ils ne veindront plus fréquenter mon CDI, de toute façon mes appréciations de note administrative ne peuvent pas être plus mauvaises que ces deux dernières années. Si on veut me donner une formation en documentation, j'obligerai le formateur à parler allemand en lui disant que je ne comprends pas le français, etc... et je demande à tous les germanistes nommés en documentation de faire comme moi. Si les élèves non germanistes ne viennent plus au CDI, tant pis, mais s'ils me donnent de la documentation, je mettrai mon projet à éxécution.

Germanistes, combattons les nominations en documentation ou comme CPE, en exerçant nos fonctions hors allemand en parlant uniquement allemand. Si vous êtes nommés dans une autre matière Idem. Si on vous nomme en français, enseignez la littérature française en parlant allemand !

Si on me nomme en français, je me présenterai en français, je me présenterai ainsi :

Che Chuis prof t'allemand, Che chais pas paler franchais. Che fais fous faire donc les cours de franchais en allemand.

Puis je commence :

"Fictor HHHougo war ein französischer Schriftsteller aus dem 19. Jahrhundert."

Les parents viendront râler, tant mieux, on me mettra sur une autre matière, l'histoire :

Che chais pas paaler français, che fais fous faire le cours en allemand :

"Die Napoleonskriege..... "

domino

 

 

mercredi, 30 août 2006

Les montées en grade qui dégradent

L'article est relu et semble terminé, mais il y a peut-être encore des fautes, c'est minuscule sur le  traitement de texte !

Il y a eu une chose assez extraordinaire dans ma carrière régie par Fortunas Rad (voir ma note précédente).

 

Chacune de mes montées en grade a provoqué l'exercice de fonctions moins élevées.

1973-1976 (MA , prof de collège, mais surtout prof de lycée) :

Avant d'être prof du public et fonctionaire, j'ai enseigné 3 ans dans le privé (de 1973-1976). Forte des seuls diplômes que j'avais à l'époque et d'aucun concours encore, une licence d'enseignement de l'allemand et un C2 de maîtrise de linguistique allemande, j'ai été auxiliaire et contractuelle ) l'année du privé. On m'a gardée jusqu'à mon CAPES où pour être là où étaient mes idées d'un enseignement accessible financièrement à tous, le seul CAPES qui existait à l'époque étqnt un CAPES du public, je suis passée dans le public.

Pendant ces 3 années, j'avais des classes de la 3ème à la Terminale littéraire dans un lycée-collège classique.Et plus de classes en lycée qu'en collège.

1976-1977 (stagiaire collège-lycée, pas de dégradation..) :

Une fois mon CAPES du PUBLIC en poche côté concours, j'ai été une année en stage (nommé CPR, comme on dit maintenant j'ai fait l'IUFM, on disait j'ai fait mon CPR... ). Là, pas trop de changements dans les classes. A cette époque, on faisait un stage en trois trimestres dans 3 établissement différents : 2 trimestres en lycée et un trimestre en collège. Avec 2 inspections en 2 jours, une en collège et une en lycée (ceux qui faisaient 2 stages dans la même ville avaient les 2 inspections le même jour), mais dans notre cas, épreuve de collège distante de 60 km de l'épreuve de lycée, l'inspecteur avait besoin de se reposer pour faire la route d'autant plus que comme moi et les autres stagaires, il se déplaçait en train. J'ai même fait un bout de route avec lui après l'épreuve de collège (la deuxième), il venait de Paris et retournait sur Paris.

A l'époque, que voulez-vous, j'étais jeune et jolie à regarder, mince (52kg pour 1m65, j'ai doublé mon poids) j'ai eu mes deux inspections les doigts dans le nez.

1977-1990 , Certifiée titulaire, Prof de collège (Montée en grade, descente dans les fonctions exercées).

Cette année-là, il fallait que je demande mon premier poste de titulaire du public. Je l'ai demandé assez proche de l'endroit où travaillait mon époux. Je ne pouvais pas demander la ville où il travaillait, car tous les postes étaient déjà pris par d'autres titulaires qui pour la plupart venaient d'autres régions. Et ma copine de stage redemandait son ancien poste dans cette ville, où elle est toujours actuellement. Elle était placée 100 places derrière moi au CAPES et n'avait pas une bonne prononciation, elle avait eu sa partie pratique de CAPES de justesse, elle n'a jamais passé l'agrégation.  Elle n'a jamais changé de poste. j'avais l'intention de demander le lycée le plus proche d'où travaillait mon époux, à part le lycée de la ville où travaillait mon époux déjà pouvu par des personnes d'une autre région. Elle m'a dit : ô à ta place, je demanderai le collège de Petite Ville à 35 km de la ville de mon époux, à 4 km d'ici. Il est très tranquille. C'est vrai que si ce collège était tranquille à l'époque, il a commencait à avoir mauvaise réputation par la suite, 10 ans plus tard, Dans les années où j'atais prof de lycée, mes collègues me disaient : "Ou là là, tu as travaillé là-bas, mais c'est le souk là-bas!".

Donc, ce que je voulais dire, c'est que de prof de lycée-collège, avec des élèves de la 3ème à la Terminale, l'obtention de tout mon CAPES m'a donné des fonctions moins élevées, et je suis devenue prof de collège sans les classes de collège les plus hautes. Prof de collège (CES = Collège d'Enseignement Secondaire, moins coté que les collèges de lycée), des élèves de 6ème et 5ème LV1 et 4ème et 3è LV2. Il y avait deux PEGC en poste dans le collège. L'un était le pilier d'allemand du collège et avait les 3LV1, l'autre était là depuis longtemps, elle me semblait agée,  mais agée, elle n'avait que 37 ans, mais pour moi qui en avait 26, elle me semblait très vieille (Alors, moi, maintenant avec mes 55 ans, je dois vraiment être un vieux croûton). Elle avait le mandarinat des 4LV1. Donc, pas moyen, durant les 5 ans où je suis restée là-bas d'avoir même l'ombre des 3LV1 et 4LV1. Les collègues allemands qui venaient lors des échanges scolaires que j'organisais disaient de mon colègue qui avait le mandarinat des 3LV1 "qu'il parlait allemand comme une vache espagnole". Comme quoi, les mandarinats n'ont rien à voir avec le niveau du prof.

Ensuite, j'ai galéré jusqu'en 1990 de collège en collège, dont certains sont même devenus ZEP ou Zone violence plus tard. Dans ces autres collèges j'ai eu quand même de temps en temps des 3LV1 ou des 4LV1. Et j'atais toujours titulaire de postes ministériels de certifiée.

1990-2002 : Montée dans les fonctions exerccées, sans grade supplémentaire :

C'est alors que sous prétexte de rapprochement de conjoints, ce qui a permis ensuite de faire quand-même la route ensemble, donc c'en était vraiment un, j'ai obtenu une délégation rectorale. Les délégations rectorales  permettait, tout en restant sur un poste ministériel sur lequel on pouvait se replier au cas où l'on n'aurait plus la délégation rectorale, d'avoir un poste plus proche de chez soi ou du lieu de travail de son conjoint  (poste ministériel =  postes définitif actuel, comme la zone de remplacement sur laquelle je me trouve actuellement) . Les délégations rectorales n'existeraient plus actuellement. Cette délégation rectorale était sur un poste lycée J'ai été heureuse une première année, puis beaucoup ensuite, jusqu'en 2002, sur des postes lycée. Tout de suite j'ai eu des Terminales Littéraires, comme lors de mes premières années d'enseignement, je me sentais ravigôtée moralement.

L'année suivante, j'ai obtenu un poste ministériel dans un autre lycée, mais j'avais l'intention de redemander le poste que j'avais eu en délégation rectorale en poste ministériel. Je suis restée 2 ans dans le lycée le plus grand de l'académie, non par le niveau, mais par le nombre délèves qu'il avait alors,  : 4000 élèves. Un an après que j'ai retrouvé mon autre poste lycée, l'ancienne délégation rectorale que j'ai eu en poste ministériel jsuqu'à la décentralisation et que j'ai conservé jusque fin août 2003, j'ai été en lycée, puis en lycée et BTS (pour les étrangers qui me lisent , sections d'enseignement supérieur en lycée, après le baccalauréat).

Entre mes années d'enseignement en collège et celle en lycée, je n'avais obtenu aucun diplôme ou aucun concours de plus que le CAPES que j'avais déjà. J'étais toujours certifiée par concours externe et traitée par mes supérieurs hierarchiques avec courtoisie ou avec une relative courtoisie, tout dépend du chef d'établissement...

Mais sans avoir de grade en plus, j'étais passée en quelques années de la petite certifiée de collège qui était subalterne de 2 PEGC qui , eux, avaient des mandarinats de LV1, parce que la dernière arrivée et la plus jeune n'a  droit qu'aux petites classes, aux classes de Terminale et au "mandarinat" de BTS 2ème année, classe que j'ai eue de 1995 à 2002 (personne d'autre ne voulait de cette classe qui demandait beaucoup de travail, préparation d'une séance de labo de langues par semaine, préparation d'examen très lourde, etc..donc, c'est moi qui ai pris la classe).

La dernière fois que nous n'avons pas fait la répartiton entre profs, c'est à dire avant la venue du proviseur qui est resté 10 ans , on m'avait confié, pour la première fois les 2ème année de BTS (que je n'avais pas demandés, donc on ne peut pas parler de mandarinat), 3 classes de Terminale (un mélange de LV1 classique, des L et des ES LV2), et deux ou trois autres classes. Donc, on me faisait confiance.

Quand on a fait la répartition nous-même le collègue agrégé, responsable de matière, a dit :

"On va prendre chacun une classe de BTS" (il y avait 2 sections différentes sur 2 années chacune), "une bonne classe de lycée et pour le reste on fera cela à l'amiable". J'ai gardé les BTS 2è année de la section que j'avais déjà, où ils étaient plus nombreux et moins tranquilles, parfois j'ai eu aussi en même temps les première ou deuxième année de l'autre section. J'ai eu encore une classe de Terminale par an, parfois, je n'en avais pas, jamais les LV1, car les TLV1 et les 1LV1 étaient la propriété de mon autre collègue agrégée. Les deux certifiées dont moi, avions bien sûr pour les deux classes non attibuées dans le marché initial une classe de BTS et une bonne classe de lycée, les sections techniques et les secondes à 30/35 élèves. Une année, j'avais 120 élèves et mon collègue agrégé qui s'était arrangé pour avoir tous les faibles effectifs 42 élèves en tout et pour tout, c'est à dire répartis sur 5 ou 6 classes....

A la fin de l'année j'ai demandé - sur ma fiche de voeu - une meilleure répartition entre certifiés et agrégés, ce qui m'a valu la réputation d'être paresseuse. Mon ancien collègue agrégé de cet époque s'est arrangé pendant 30 ans pour avoir toujours les faibles effectifs. Venant d'une autre région, ayant hérité là-bas de la maison de ses parents il n'a jamais songé à retourner au pays, il est trop bien là où il est , la planque !!!! Avec tous ses collègues qui font ses quatre volontés en matière de distribution de classe parce qu'il est si gentil... et si vulnérable par rapport aux élèves. 

Mais voilà, le 22 mars 2002, un inspecteur a été chargé par notre proviseur qui l'avait appelé de venir voir pourquoi nous avions d'aussi mauvais résultats au bac. C'est vrai que dans ma classe de LV3, toutes mes élèves , au bac,  avaient obtenu la moyenne et beaucoup plus. C'est vrai que chez les LV1 et LV2 de mes collègues (je n'avais même plus de Terminale LV1 et LV2), sur une soixantaine d'élèves qui avaient l'allemand au bac, seuls 4 ou 5 élèves avaient obtenu la moyenne en allemand...

Et vlan... C'est moi qui en inspection a tout pris. C'est moi qui ai pris pour ceux qui mes voyant corriger la correction de la correction de la correction faite par l'élève, me disaient, "mais pourquoi tu fais tout cela, ça ne sert à rien, tu ne seras jamais récompensée pour le travail que tu fais en plus, au contraire !" Aucun de mes collègues n'était syndiqué, moi, je ne l'étais plus depuis deux ans, mais j'avais encore la réputation du syndicat vindicatif où j'étais deux ans avant et que j'avais quitté parce qu'ils refusaient d'aller aux réunions concernant l'organisation de stages de formation continue dans le lycée, en particulier des stages d'ordinateur  et ils refusaient que j'y aille parce que je m'étais portée volontaire pour ces réunions. C'était collaborer avec l'administration, et il fallait absolument éviter cela, selon eux. Je crois que là, ils s'étaient trompés de combat. Ils refusaient de répondre aux questionnaires des inspecteurs concernant le matériel dont on disposaient et notre organisation pédagogique parce qu'ils pensaient que c'était de l'espionnage et qu'on allait être sanctionné parce qu'on n'était pas assez actifs. Mes trois collègues dont les deux agrégés étaient des poltrons comme j'en n' ai jamais vu.

C'est à leur intention que mon ordinateur personnel, celui-là même sur lequel je vous écris, avait pendant un moment un compte "Collègues Peurofs", mais ils ne l'on jamais vu.

L'un d'entre eux n'a jamais été malade de sa vie, tout au plus un petit rhume un hiver sur trois : et ils se fait un plaisir de raconter aux élèves aux parents et aux autres collègues tous les petits malheurs de ses collègues :

 "Ah oui, domino a été deux jours absente parce qu'elle avait mal dans le dos, elle est très malade du dos",

j'ai mal dans le dos deux jours par an, mais ça tombe toujours au mauvais moment : par exemple la dernière fois c'était pendant mon stage d'informatique au CRDP. Je n'arrivais même plus à manier la souris. Ils en feront une généralité pour tous les jours.

Mon collègue disait aux élèves "Oui, elle est très malade du dos!" et les élèves me disaient "C'est vrai ce qu'il dit Madame vous ne dites jamais que vous avez mal dans le dos ?"

 "Ah, c'est M. UN TEL qui a dit cela, ça ne m'étonne âs de lui."

Il racontait avec déléctation, à qui voulait bien l'écouter,  le mot n'est pas trop fort, avec dé-lec-ta-tion, avec DELECTATION tous les maux de ses collègues et de ses anciens collègues "

Tiens, un tel, qui a été au lycée de telle a telle année"

 -et il les citait nommément-

"ensuite il a été nommé là-bas, puis il est tombé malade"

-la maladie, chose dont il n'avait jamais souffert et qui n'arrive qu'aux autres, exerçait sur lui une fascination extraordinaire,

 "puis il est devenu un légume".

"Et puis, tel TZR fait partie d'une secte, parce qu'il fait des économies et s'éclaire à la bougie, un autre ...."

Qu'est-ce-qu'il doit en raconter sur moi actuellement ! Quand il parle de moi, il dit mon nom,

"tu n'as pas connu la collègue domino ? Elle était prof certifiée ici, jury de BTS, et maintenant elle est remplaçante. C'est sûrement parce que...; tu comprends... "

Il ne dit pas "domino" ? Il dit mon vrai nom.

"Et bien, je vais te raconter... "

Et cette commère y met tellement le ton, tellement le chuchotement , donne à ses confidences tellement l'apparence du secret, que personne ne s'y trompe, ce qu'il dit, brodé et rebrodé, est vrai et on l'écoute avec attention, avec DE-LEC-TA-TION, on boit littéralement ses paroles !

Que  je raconte ici des choses sur lui n'a pas d'importance, personne ne sait qui il est, et personne ne sait qui est "domino", sauf que c'est moi, l' i-grimoirienne, c'est l'avantage des i-grimoires, mais finalement, j'aurai beaucoup d'éléments pour écrire un roman quand je serai en retraite.

Bon, bref, moi, je n'ai plus rien à perdre, parce que c'est moi qui dans cette histoire-là, ai été le dindon de la farce et ai pris pour eux. Les inpecteurs n'aiment pas ceux qui contestent la pédagogie qu'ils préconisent, mais ils devraient savoir que ceux qui osent lever leurs boucliers sont ceux qui ont le moins peur des élèves. Et dire dans un rapport de jury d'agrégation que certains candidats sont trop sûr d'eux est une aberration. Devant les élèves, on n'est jamais trop sûr de soi. Si vous n'êtes pas sûrs, très sûrs, trop sûrs de vous, vous pouvez plier bagage au bout d'un mois d'enseignement.

Bien sûr si dans un cours on se trompe, il faut rectifier le tir ensuite en avouant aux élèves s'être trompé, mais il ne faut jamais faire des courbettes devant les élèves, donc devant les jurys et l'administration non plus. Dans chaque jury d'agrégation interne, il y a un inspecteur, mais il y a aussi deux collègues agrégés dont vous serez peut-être l'égal quelques jours plus tard, après la proclamation des résultats.

Bon, ceci dit, j'ai augmenté en grade. Après deux années de préparation à l'agrégation interne où j'ai été deux fois admissible, je suis descendue plus bas dans l'échelle de l'enseignement.

Après mon inspection, le collègue PEUROF a dit : "L'inspecteur a dit que tu irais enseigner en primaire !"

J'étais à cette époque encore jury de BTS. Pour deux mois encore, avant la fin de l'année scolaire, il fallait finir le travail annuel commencé, et je le faisais avec joie. L'histoire de l'école primaire que racontait mon collègue, je n'y croyais pas trop, Jusque là, je n'avais jamais dit du mal de mes collègues, même sans les nommer. Pour justifier de mon niveau et de mes qualités j'ai écrit à l'inspecteur en vantant mes qualités par rapport aux autres, mais sans les nommer.

"Un collègue" refuse de faire telle chose, etc..., alors que moi, je fais ce travail, etc... je l'écrivais, mais sans le nommer.

A la rentrée accueil hyper-froid de l'administration et alors que j'avais commencé l'année comme sur des roulettes, que j'avais donné en deus heures aux BTS rentrés plus tôt que d'habitude (mais ce n'était plus les seconde année!) toute la méthode pour l'examen, et tout le programme pour les 2 ans en leur donnant tous les termes principaux des chapitres que j'allais faire sur deux ans, j'ai été mise d'office en congé longue maladie (on m'a obligée à remplir une demande de congé en me menaçant de sanctions administratives). Voilà le remerciement que j'ai eu pour 8 années de bons services rendus au rectorat dans les commissions d'examen....

2003 à maintenant (montée en grade, descente vertigineuse pour les fonctions exercées.

Et voilà comment en montant en grade, et en devenant bi-admissible en l'espace de  deux admissibilités, on perd les classes de BTS et de lycée et on gagne des suppléances en collèges de ZEP. Et où les appréciations des notes administratives deviennent mauvaises et les notes sont gelées. Le proviseur que j'ai eu pendant 9 ans, avait une notation et des appréciations très froides au regard de tout ce que j'organisais "Professeur sérieux et consiencieux, bons rapports avec tous." Mon proviseur des deux dernières années a écrit "N'a pas su tenir une classe de '4ème LV2, de son, selon lui, bon collège, selon le classement "de ZEP", peut-être devenu depuis "Zone Violence".

J"ai eu dans ma période collège des quantitiés astronomiques de 4LV2 que je savais bien tenir, j'ai même eu, dans un collège devenu ZEP ensuite, une bonne inspection dans une de ces quatrième LV2. D'ailleurs je n'ai pas retrouvé ce rapport d'inspection, et pourtant, je sais exactement dans quelle pochettes je l'avais mis.

  Le proviseur de ces deux dernières années a écrit pour prendre le contrepied d'avant, quand j'étais jury de BTS : "Mauvais Rapports avec Tous" et c'est loin d'être vrai.

Concernant la 4ème LV2 en question, j'ai vu à la récréation le principal à quatre pattes sous une longue table située au fond de la classe demander à l'agent de service, vous croyez que ce morceau de plastique peut venir d'une prise de courant ? On dirait que celle-là est un peu déglinguée. Le morceau de plastique en question venait d'un buste d'anatomie placé sur le grand bureau où j'ai fait cours dans cette salle de SVT (pour les étrangers biologie) et ce buste qui avait des organes suspendus (en plastique incassable) menaçait de s'effondrer à chaque fois que je passais à coté de lui en faisant du vent... Il a fait un rapport à mon proviseur et au rectorat sur le manque de sécurité dans lequel se trouvaient mes élèves... car ils auraient eux-mêmes arrachés ces morceaux de chair humaine en plastique aux prises de courant !

Vous avez tous compris que placés dans les premiers rangs, ils n'ont jamais été à quatre pattes comme le principal sous la table du fond !

Voilà et mainenant nouvelles rentrée scolaire. Alors que pendant les 10 ans en poste ministériel de certifiée, je savais toujours deux mois à l'avance approximativement les classes que j'allais avoir, maintenant en tant que bi-admissiible à l'agrégation,  tiulaire d'une Zone de Remplaement (TZR), un jour avant la rentrée, je ne sais même pas dans quel lycée ou collège je vais être rattachée....

En devenant bi-admissible, je suis montée en grade depuis un an, mais... au point de vue niveau d"enseignement c'était quasiment plus rien. Donc, chaque montée en grade a provoqué dans ma carrière une baisse dans les niveaux enseignés et une baisse dans la confiance  que me porte l'administration....

C.Q.F.D.

domino

Pas de rattachement administratif de TITULAIRE = Pas de salaire. en septembre.

Bon, mon époux travaille, soit... Bon ,mon époux gagne un salaire, soit... Seulement il gagne un salaire moins élevé que le mien. Il veut toujours m'aider et faire les courses pour manger. Mais il a un gros appétit et achète des choses chères : des avocats, des pavés de poisson qu'on vend deux par deux façon traiteur. A cause de lui, 1/3 de nos deux salaires s'en va dans la bouffe. Moi, quand je fais les courses, j'achète des yaourts, quelques fruits, des légumes, un peu de poisson et trop de chocolat, non, ce n'est pas vrai, c'est lui qui achète le chocolat depuis dix ans et qui le planque pour que j'en mange pas dans une armoire où je regarde souvent pour que je le vois, pour que je ne dégonfle pas, et que je ne sois pas attirante pour les autres hommes. Bon, maintenant , si je maigrissais, mon visage aurait plus de rides. Car les rides sont emplies par la graisse. Mais, il est toujours empressé de m'aider, dès que le facteur qu'il a guetté pendant toutes les vacances pour le papier de rattachement (d'habitude, il arrive vers le 7 juillet) est passé, il prend son caddie et va faire ses courses dans Moyennement Petite Ville d'à Coté, parce que à Petite Ville, c'est trop cher.

Bon, bref, je voulais dire; il dépense les 400 euros de ma différence de salaire (oui, en tant que bi-admissible à l'agrégation et en étant un échelon au-dessus de lui, ancien AE devenu certifié,  je gagne 400 euros de plus que mon cher et tendre). Et bien là il va pouvoir faire ceinture, car si on ne me donne pas de  rattachement d'ici demain, si je ne sais pas où aller Vendredi Matin, retard de salaire assuré mon vieux, retard de salaire assuré.

Appel à l'ancien lycée de ratachement (rattachement définitif à partir du 1er septembre 2003, devenu provisoire à partir du 1er septembre 2004, avec le changement de proviseur) : vous n'êtes plus sur nos listes, donc, vous n'êtes plus ici.

Téléphone au rectorat avant midi :

- Dring, dring, dring...

- C'est pour le rattachement en allemand (TZR).

- Je vais vous passer le "bon" service.

- Dring, dring...

- Ah, non, ici, moi, je suis chef de division, je ne sais pas, je vais vous donner un n° à appeler directement.

- Dring, dring... Dring... Dring.. (pendant une minute). Pas de réponse.

- Pas de réponse...

- Rappel à 13h 40 (par mon époux) :

- A 13h 40, mais tu t'imagines que les secrétaires du rectorat travaillent déjà à cette heure-là? Les secrétaires n'arrivent jamais avant 14h, elles doivent d'abord trouver la bonne clef pour ouvrir leur porte (2mn), prendre leur petit café ensemble (15 mn), si tu as quelq'un à partir de 14h 20, tu auras de la chance !

Ah! Où est le temps où jury de BTS, quand j'étais convoquée aux commissions d'examen au rectorat, on m'offrait le petit café à 10h et le petit café en début d'après-midi. C'est le Monsieur qui signe toujours mes convocations d'agrégation qui nous l'offrait...

C'est comme à l'époque baroque. Fortunas Rad (1) fait son oeuvre.

- de 14h à 14h 40 siège du téléphone du rectorat et du syndicat, Dring... Dring... Dring.... Personne ou Occupé.

- Ni au rectorat, ni au syndicat, ils n'ont pas de messagerie vocale sur leurs téléphones, ils sont bien pauvres, d'autant plus que c'est un service gratuit de France Télécom. Quand on me téléphone, si je suis déjà en ligne on entend votre correspondant est en ligne, veuillez laisser un message après le bip sonore, c'est même dit avec ma voix chantée quand je ne suis pas là, di, da, di, da, P. et "domino" ne sont pas là, veuillez rappeler après le bip, le bip, le bip, le bip sonore. Et je fais bien claquer le "p" en disant "Bip".

- A 14h 50, le syndicat répond enfin, on est submergé par les appels téléphoniques, beaucoup n'ont pas leur rattachement administratif. (On ne précise pas si ce sont des MA ou contractuels (auxiliaires) ou des TZR (certifiés, bi-admissibles ou agrégés titulaires remplaçants), moi, je suis titulaire , donc, je passe AVANT les auxiliaires).Mais mon mari, qui avait d'abord le téléphone, n'a pas dit que j'étais titulaire. S'ils donnent la liste des rattachement aujourd'hui (Attention des rattachements, ce ne sont pas encore les nominations sur les suppléances...) . Et qu'ils n'oublient pas qu'ils sont obligés de rattacher les titulaires dans leur zone. Et de ne pas les éloigner de leur conjoint, sinon au lieu de faire des rapprochements de conjoints, ils feraient des éloignements de conjoints, ce qui constitue, surtout pour des quinquagénaires comme nous, une dégragation de la qualité de vie. On a convolé en justes noces en 1974.

- On m'a répondu, si le rectorat nous donne la liste des rattachements qui peuvent être différents des suppléances en fin d'après-midi, vous pourrez nous appeler, si le rectorat nous donne  la liste demain, rappelez-les, avec toujours les mêmes dring...dring...

- Vous enverrez des mails...?

- Non!

- C'est "normal", je n'ai pas encore payé ma cotisation pour l'année prochaine.

- Attention, M. le Recteur, mon blog est lu jusqu'aux USA. Ils vont avoir une bonne idée de la cacophonie française, déjà les manifs sur le CPE (auxquelles je n'ai pas participé), c'était sur les photos comme la Révolution.

- Si je n'ai pas mon rattachement d'ici demain midi, je commence une grève de la faim. Le "Mahatma Gandhi" m'a appris cela.

domino

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(1) Fortunas Rad, la roue de la fortune, ; à la télé ? Non, Messieurs et Mesdames, au 17 ème siècle, c'était le programme de littérature allemande d'il y a deux ans, la Vergänglichkeit, tout passe, rien n,'est plus comme avant, le Bald Anders -c'est même le nom d'un personnage - tout est bientôt différent, je suis bien placée pour le savoir, ma carrière c'est cela, adulée à certains moments, conspuée en d'autres.