lundi, 14 août 2006
L'art d'être millionnaire.
Ne vous enn faites pas en lisant ce titre. Je suis loin d'être millionaire : je n'ai rien devant moi.
Mais je vais vous entretenir d'autre chose, des choses qui me font rire dans la presse ou les informations.
Je viens de lire les informations Yahoo. Il paraît que les français ne sont pas normaux. D'après le Washington Post, ils ne sauraient que glandouiller à la terasse des cafés (parisiens), en regardant passer les passants et en devisant sur eux, au lieu d'être comme les américains des compulsifs de la multi-activité simultanée. Les français auraient l"art de ne rien faire.
Voilà un démenti formel à Mme-le-Dr-mon-nom-de-jeune-fille-traduit-de-façon-erronée qui m'avait dit exactement le contraire : que les américains finissaient le travail à 3 heures de l'après-midi, que si je restais au lycée jusqu'à 19h, je n'étais pas normale, que les gens efficaces finissaient tous à 15 heures, etc.... et surtout que si je travaillais dans une entreprise américaine, je serais considérée comme inefficace en raison de mes sorties tardives de l'établissement.
En fait, elle avait dit cela pour défendre mon proviseur de l'époque. Il me reprochait de rester trop longtemps le soir dans le lycée,
et je ne faisais pas d'Internet, je corrigeais le plus de copies possibles avant de prendre le chemin du retour,
parce que sinon, je risquais de m'endormir dans un fauteuil en rentrant chez moi et de ne plus rien faire de la soirée.
Donc, je faisais le travail à un endroit où je n'avais pas de fauteuil ou de lit pour m'endormir,
pour être sûre de pouvoir le faire relativement vite.
Si je m'endormais juste après mon retour chez moi,
je devais me relever à trois heures du matin pour finir de préparer mes cours et corriger sans entendre le lendemain les sempiternels
"Madame, vous avez corrigé nos copies ?", sans même que l'on me dise "Bonjour".
Car cete aptitude des élèves à exiger plus des professeurs que ce qu'ils exigeaient d'eux-mêmes, était une caractéristique du lycée où j'étais alors.
Où est le rapport ici avec mon titre ? Peut-être que les français qui ont d'après le journaliste du "Washington Post" (propos rapporté par Yahooh) l'art de ne rien faire, ne deviendront jamais millionnaires. Non.. J'ai une autre idée en tête.
Bon, Mme le Docteur la-traduction-erronée-de-mon-nom-de-jeune-fille-,-traduction-erronée-donnée-par-le-site-de-mon-frère,
- avait-elle consulté un site avec mon nom de jeune fille avant de me recevoir;
- et était-elle tombée sur le site de mon frère ?
- Avant de se donner mon nom de jeune fille mal traduit en français,
- j'ai un nom flamand comme beaucoup de gens du Nord,
- car en réalité son vrai nom de famille est un prénom,
- le nom de jeune fille flamand de ma grand-mère paternelle , traduit en français),
bon, Mme le Dr Mon-nom-de-jeune-fille-mal-traduit, de la médecine de harcèlement moral des professeurs
avait dit que je n'étais pas efficace parce que je n'étais pas comme les américains qui étaient efficaces en ne travaillant presque pas, contrairement aux français qui avaient des horaires plus longs, mais beaucoup plus longs, selon elle, que les américains qui eux étaient efficaces.
Bon, et bien, voilà.... Je voulais dire que finalement, je suis contente que le journaliste du "Washington Post" a dit que les américains étaient des spécialistes de la multi-activité et que si'ils allaient au café aussi souvent que les français, eux au moins, ils n'omettraient pas d'emmener leur ordinateur portable, pour continuer à travailler en étant en week-end ou en vacances. Et bien, il a dit exactement le contraire de ce qu'avait dit Mme le Dr-traduction-erronnnée et là, je suis contente parce que cela prouve qu'il est normal que ceux qui n'ont pas d'ordinateur avec Internet chez eux, comme c'était mon cas, alors, et l'an dernier, s'ils étaient américains, resteraient jusqu'à 19 heures dans leur entreprise ou au lycée.... et seraient efficaces et peut-être grâce à leur labeur deviendraient millionnaires (rassurez vous l'Education Nationale ne rapporte pas beaucoup et ce n'est pas moi qui deviendrais milliardaire avec mon métier).
En fait, Mme le Dr Traduction Erronée avait voulu défendre mon proviseur d'alors :
J'avais eu le malheur de dire à mon proviseur d'alors, que mon père qui travaillait dans une entreprise, lui, restait jusqu'à des heures tardives (environ 20h) à son travail et il m'avait répondu le contraire de ce qui'l disait 7 ou 8 ans auparavant. 7 ou 8 ans auparavant, il disait que les lycées devaient être "performants" (d'où tenait-il ce mot?) et "avoir une offre" de sections suffisantes, "offir un choix" d'options assez nombreuses et "des services dignes de ceux qu'offraient une entreprise". J'ai repris l'argumentation qu'il employait 7-8 ans auparavant, celle de l'entreprise, et voilà que je m'entends dire le contraire, que "son lycée ne souffre pas la comparaison avec une entreprise...." Ils ont toujours le dernier mot. ou alors, le discours des proviseurs suit le discours de leur ministre. Et quand le ministre change, leur discours change aussi.
Et Mme le Dr Traduction Erronée, elle, reprend l'argument inverse : "Que si au lieu d'être un professeur fonctonnaire français, je travaillais dans une entreprise américaine, on ne me permettrait pas de travailler aussi longtemps".
Tout cela pour dire que Mme le Dr Traduction-Erronée m'avait menti pour défendre mon proviseur, tout en affirmant qu'elle ne le connaissait ni de A, ni de B.
Continuons notre article, car je n'en suis pas encore à parler des millionaires et ceci n'a sans doute pas d'autre rapport avec la première partie de mon article, sauf qu'il s'agit de ce que j'ai lu dans les médias...
Voilà, le "Courrier International" a produit un supplément sur les milliardaires, les millionaires et les démunis. Mis à part le fait que j'ai vu que mon époux et moi, en tant que petits profs français, nous sommes entre la catégorie "classe moyenne française" et la catégorie "démuni" (un cinquième environ du patrimoine d'un seul "français moyen"), j'ai appris beaucoup de choses sur les milliardaires et trouvé des coîncidences amusantes.
Voilà l'histoire du patron de Domino"s Pizza
(tiens, cela me fait penser à Elisabeth qui a vu une Domino's Pizza à Grande Ville du Sud, et à moi-même à cause de mon pseudonyme).
Le 's est en anglais un cas possessif. Qu'est-ce que je serais riche, si je possédais vraiment les Domino's Pizza ! Après tout, c'est écrit sur les Pizzerias, elles sont à moi, toutes ces pizzas, je vais les revendiquer...
Bon, voilà où sont les coîncidences, car ce n'est que la première.
Ma chanteuse préférée de ma jeunesse était devenue célèbre en chantant en 1959, à l'âge de 18 ans, "Virgin Mary" et "Twelve Gates to the City" , des chansons à caractère religieux au festival de Newport.
Et voilà, le patron de Domino"s Pizza, pas le patron de celle de Grande Ville du Sud de la France, mais celui de celles nombreuses, qui, telles les Mac,sont parsemées de par le monde,
-que Dieu me pardonne, je n'ai pas le courage d'aller chercher la revue dans la salle de séjour, pour y retrouver le nom de ce patron,-
veut précisément construire une ville
(une City, personne ne dira si elle a douze grilles, Vauban en avait fortifiée une avec 8 portes pas loin d'ici)
qui s'appelera Ave Maria et sera sise en Floride.
Et alors que pensant aux deux chansons que ma chanteuse préférée des années 60 avaient chantées au festival de Newport, je commence à en parler à mon mari, qui me répond :"Ah! Oui! Un millionnaire ? Bill Gates" (Vous voyez le rapport avec "Twelve Gates to the City ?", alors que moi, je pensais réellement aux portes que le patron de Domino's Pizza, mettra peut-être à sa City).
Et d'ailleurs le Boss de Domino's Pizza a dit dans un premier temps qu'il réserverait sa ville aux catholiques, mais comme ma chanteuse préférée des années 60 est baptiste, je me suis dit que sa prophétie, faite sur la scène de Newport en 1959, ne pouvait pas en être une, puisqu'elle n'était pas de la même religion que le patron de Domino's Pizza.
Et alors, mes yeux se sont équarquillés. Alors que justement, j'étais en train de penser cela,je lis dix lignes plus loin, qu'il ouvrira sa ville à d'autres personnes que les catholiques et qu'il construira une église baptiste (pour ma chanteuse préférée des années 60 qui avait prophétisé la construction de sa ville et que son aùi, chanteur célèbre (elle n'est restée que 2 ans avec lui), nommait "la bonne soeur")? Et une synagogue. (Et pourquoi pas une mosquée? S'il veut faire à fond dans les religions monothéistes...). A la Sorbonne, il y a bien un département des études arabes et hébraïques, exemple parfait d'oecuménisme...
Bon. Et dans sa ville, il va construire une université, en gros la Catho, avec des principes moraux et un pruritanisme bien plus grand que celui de Caroline du Nord. Voir mon article à ce sujet.
Et la deuxième coïncidence ? C'est bien du fondateur des Domino's Pizza qu'il s'agit ici. Et quand j'avais quatorze ans -et comme vous pouvez vous en douter mon vrai prénom est Dominique- , j'étais cheftaine dans un mouvement de jeunesse catholique, qui avait son siège local dans ma Vénérable Institution de Centre-Ville (si vous avez lu mon journal de l'époque que j'avais mis en lien ici pendant un moment, vous sauriez tout de la Vénérable Inttsiution de Centre-Ville où j'ai fait mes études secondaires) et mes "Ames Vaillantes" qui étaient issues des deux classes de huitièmes (l'équivalent des CM1 actuels) m'appelaient "domino". Un jour il y avait une "Fête annuelle de l'Institution" dans un cinéma de la ville qui avait une scène et toutes mes "Ames Vaillantes" passaient devant moi en me saluant : "Bonjour, Domino". Le mouvement de jeunesse catholique, le prénom de "domino" concernant une cheftaine d'une mouvement de jeunesse catholique, voilà où est la deuxième prophétie...
Twelve Gates to the City of the Catholic Millionar named Ave Maria, Virgin Mary, built by the boss of Domino"s Pizza, not my boss however, of the name of "domino" who was the name of a catholic chieftain, a city with a baptist church for her prefered singer, ah! ah! quel résumé !!!!
Vous avez compris ma non-sense-poésie ?
domino
22:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : socoété
Commentaires
Moi je ne vais jamais m'installer à la terrasse des cafés pour regarder les gens passer. J'ai trop de travail chez moi et d'activités pour le faire. Ces Américains croient qu'il n'existe qu'une sorte de Français... Nous avons tous des vies différentes, nous sommes des êtres humains, nous faisons ce que nous voulons. Il n'y a pas de profil type des Français... Voilà, c'est dit.
Écrit par : elisabeth | lundi, 14 août 2006
Tu as raison; moi aussi, j'ai toujours quelque chose à faire. Cet américain-là a du passer en Août quand les français avaient déserté Paris, et qu'il n'y avait que des touristes étrangers, peut-être américains, à la terrasse des cafés. En Allemagne, il y a encore plus de cafés qu'en France.... Il n'a jamais vu de cafés, celui-là. Lis mon article jusqu'au bout, car en raison des nombreux messages où l'on m'anonçait que j'allais être déconnectée, j'ai enregistré la note en plusieurs fois.
domino
Écrit par : domino | mardi, 15 août 2006
Pour être patron, il faut avoir des idées de grandeur. Moi je n'en ai pas, je ne gouvernerai jamais sur la planète entière. Je vais revenir plus tard relire ta note ...
Écrit par : elisabeth | mardi, 15 août 2006
A Elisabeth :
Alors, si tu relis ma note. Assieds-toi, lis posément et dans le silence. Relis plusieurs fois chaque paragraphe, car mes élucubrations ne sont peut-être pas faciles à suivre....
domino
Écrit par : domino | mardi, 15 août 2006
C'est compliqué ta note. Au début de la note, je comprends que les gens sont des girouettes : ce qu'ils disent change avec le vent qui tourne. Il ne faut donc pas trop s'occuper de ce que les autres disent. Si les Américains doivent travailler chez eux sur ordinateur, où va-t-on ? La vie professionnelle est en train d'envahir la vie privée en France. Je le sens de plus en plus. Mon patron m'a demandé la semaine dernière de chercher sur le site de France Inter, telle émission à tel jour et à telle heure car il voulait savoir qui avait parlé ce jour là. Bon, j'étais au bureau et en quelques minutes, je n'ai pas trouvé, je devais m'en aller alors il m'a dit : cela fait partie de votre travail ...Je lui ai répondu que je chercherai ce soir chez moi. Et j'ai donc cherché le soir après le souper et j'ai trouvé les informations. Mais, pour moi, un patron qui demande à sa secrétaire de chercher des informations sur les programmes de France Inter, cela dépasse le domaine du travail. Il avait l'air de dire que je ne savais pas chercher sur Internet. Je lui ai dit que j'étais tous les matins sur Internet, chez moi. Et le lendemain il m'a demandé si j'avais trouvé. Je lui ai dit oui : il fallait cliquer à gauche sur Programmes. Il a des paroles cassantes. Mais, je suis formelle, ce qu'il me demandait c'était du domaine hors travail.
Écrit par : elisabeth | mercredi, 16 août 2006
Hier, c'était mon beau-frère (le frère de mon mari) qui veut changer de travail (il travaille dans la même entreprise depuis 20 ans, mais trouve son travail trop difficile physiquement), qui étléphone et demande à mon mari s'il peut chercher sur Internet des noms d'entreprises de transports routiers suisses (pourquoi justement suisses?). Mon mari lui a dit un gros mensonge : "Qu'on n'avait pas Internet." Il l'a cru, mais il lui a demandé s'il ne connaissaait pas un endroit où il pourrait avoir ces renseignements rapidement... Si on ne pouvait pas aller dans notre lycée (c'est les vacances !) chercher ces renseignements dont il avait besoin le jour même ! Le jour même ! Mais cala fait vingt ans qu'il travaille au même endroit, il n'est pas à un jour près !
Mon époux a dit :"Non, mais est-ce que tu te rends compte, c'est le 15 août et de toutes façons je ne sais pas me servir d'Internet". ça, c'est vrai ! "Oui, mais ta femme...etc..."
Volà pour "un". Le deux c'est que un jour, je voulais montrer quelque chose à mon proviseur adjoint sur mon dossier électronique de professeur concernant l'avais défavorable que le proviseur avait mis me taxant de "rapports conflictuels avec presque tous les membres du corps eneignant". Or, jusque là, en l'espace de deux ans, je n'avais eu aucune situation de conflit dans son établissement. J'ai commencé à taper mes codes pour rentrer sur le dossier, les ordinateurs de la salle des profs étant extrêmement lents sur Internet et travaillant la plupart du temps Hors Connexion, l'entrée du dossier ne fonctionait pas bien. Il se mit à me dire : "Vous êtes vraiment lente sur Internet!" Ce n'était pas moi qui était lente, mais l'ordinateur et ensemble les 12 ordinateurs en réseau dans la salle des profs....
Tu vois, ils sont tous pareils.
Fais attention à ton patron, ne te laisse pas harceler psychologiquement, c'est comme cela que cela commence...
Mysoginie, quand tu nous tient...
domino
Écrit par : domino | mercredi, 16 août 2006
La deuxième partie de mon commentaire concerant le télé-travail s'étant envolé en l'écrivannt, je vais le mettre en note.
Écrit par : domino | mercredi, 16 août 2006
Je suis sur mes gardes avec mon patron car il se fache avec tout le monde, même avec sa famille. Il m'a fait téléphoner à une dame, une Brigitte, trois fois car il ne voulait pas lui parler personnellement. Alors, c'est moi qui l'ai appelée pour lui dire qu'il envoyait l'huissier si elle ne règlait pas les honoraires qu'il demandait. A la 3ème fois, elle m'a dit : "vous savez qui c'est votre patron ? C'est mon oncle... alors vous voyez..."
Je sais qu'il a des problèmes avec les autres avocats du barreau du département. Je me suis déjà fait mon opinion sur lui. S'il me harcèle, je saurais toujours me défendre car je sais comment faire avec les harceleurs...
Écrit par : elisabeth | mercredi, 16 août 2006
Moi, pour lire les longs articles de Domino, je les imprime et je monte les lire à haute voix dans ma chambre. Enfin, seulement pour les articles que je ne parviens pas à lire sur l'ordinateur et c'est le cas de celui-ci. La dernière fois que je l'ai fait, c'était pour la comparaison du bac de 2006 avec celui des années 0. (Je reviens donc poster un commentaire à propos de cet article une fois que je le l'aurais lu sauf si je n'ai rien à dire, bien sûr).
Écrit par : max | vendredi, 18 août 2006
CORRECTION : l'année 68 bien sûr ! (au lieu "des années 0")
Écrit par : max | vendredi, 18 août 2006
J'ai parlé ici de ceux qui ont fait leurs études dans les années 60, car c'est vrai que même si on a eu le bac en 68 (année jugée être un bac au rabais à cause de la longue grève des élèves et des profs, mes parents m'avaient mise dans le privé et on n'avait pas fait grève, si on l'avait faite, on aurait été renvoyées), on avait fait ses études à une époque où la sélection était très sévère à tous les niveaux de la scolarité. Seuls les meilleurs et les plus travailleurs arrivaient en Terminale. Donc, ce bac n'était pas au rabais et ce qu'on m'a servi pendant des années à chaque fois que je déclarais un bac 68, ne m'a pas plu du tout ! Ce sont seulement les plus mauvais élèves qui peuvent dire qu'ils ont eu un bac au rabais, mais quand au bac tu étais dans les 7 premiers d'une bonne classe de latinistes de 40 élèves, ce n'était pas un bac au rabais, et là, vraiment, quand on me disait " Mais tu as eu ton bac en 68, j'étais frustrée !
domino
Écrit par : domino | vendredi, 18 août 2006
Il y a de quoi être frustrée quand on est finalement pas "récompensé" à sa juste valeur, pour ses efforts. Qui étaient les personnes qui vous disaient ça ? Peut-être ne connaissaient-elles pas les conditions dans lesquelles vous aviez passé votre bac alors.
Écrit par : max | vendredi, 18 août 2006
Eh bien, les Américains véhiculent de drôles de clichés sur les Français. J'ai plutôt l'impression que les Français ne chôment pas. Tous les matins (quand j'ai cours), je vois à travers les vitres du bus, les Français ouvrir leurs volets déjà habillés pour le travail, prêts à monter dans la voiture pour, d'abord, déposer les enfants à l'école, puis, pour se rendre à leur lieu de travail. Ce qui a été décrit dans le Washington Post me paraît donc caricatural, peu objectif.
Pour finir, je tiens à dire que je suis d'accord avec Elizabeth qui dit que la vie professionnelle est en train d'envahir la vie privée. Certes, je ne travaille pas encore mais je constate que les gens autout de moi sont de plus en plus sollicités pour les qualités que leur travail exige en dehors de leurs heures.
Dans ma rue, il y a le cantonnier du village qui travaille du lundi au vendredi de 06 heures 45 à 17 heures 45 mais qui en réalité commence plus tôt pour parvenir à rendre, un temps soit peu, le village présentable (il est seul à travailler). Tous les week-ends, il part dans sa région natale. Quand il arrive le dimanche soir vers 18 heures, il est à peine sorti de la voiture que le maire, puis la secrétaire viennent lui donner des recommandations pour la semaine à venir parce qu'eux, ils partent en vacances. Mais en réalité, c'est tous les dimanches soirs pareil !
J'aurais aussi pu prendre en exemple ma mère, mais Domino l'a déjà fait. Le Proviseur lui demande de pré-remplir les bulletins (matières, noms des profs, etc.) sous prétexte qu'elle sait mieux utiliser un ordinateur que lui et qu'elle "a sûrement" plus de temps. Ma mère a fait l'erreur d'accepter la première fois sans broncher et elle se voit maintenant obligée depuis trois ans de pré-remplir les bulletins.
Et puis, comme vous l'expliquiez très bien dans la note sur la vie privée des profs, ça ne s'arrête pas là. Il faut répondre aux coups de fil de parents qui ont cherché votre numéro de téléphone dans l'annuaire pendant des semaines pour savoir ce qu'on pense de leur enfant, etc. Je peux vous dire que les moments de famille sont assez réduits. Il faudrait peut-être songer à mettre des limites.
Écrit par : max | samedi, 19 août 2006
Mais c'est terrible ça ! J'ai beau relire une fois, deux fois, cliquer sur "aperçu" avant d'envoyer, il y a toujours, toujours, sans exception, une faute de frappe ou d'orthographe qui apparaît ! Je ne comprends pas mais une chose est sûre, c'est énervant. Donc, il fallait lire "autour de moi" au lieu de "autout de moi" mais je pense que vous l'aviez deviné.
Il y en a peut-être d'autres mais je ne les ai pas vues.
Écrit par : max | samedi, 19 août 2006
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