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mardi, 08 août 2006

Où serais-je à la rentrée ? TITULAIRE BI-ADMISSIBLE A L'AGREGATION, je ne sais pas....

Je répète la question que j'ai posée au mois de juin. Titulaire, certifiée depuis 30 ans , bi-admissible à l'agrégation interne récemment, je ne sais toujours pas où je serai à la rentrée. Syndiquée, mais éternelle oubliée des commissions paritaires, ancienne titulaire de poste-établissement, je suis devenue depuis 3 ans, titulaire en zone de remplacement à cause de la pléthore de profs dans ma matière. L'année dernière, 20 nouveaux TZR sont arrivés d'autres académies dans notre académie excédentaire en profs d'allemand.

Mon époux, titulaire du même poste depuis des années, connait déjà son emploi du temps pour la rentrée. Il a fait le parcours : auxiliare devenu AE, AE devenu certifié.

Lui, voudrait partir en vacances, mais moi j'attends depuis début juillet le papier sur lequel il sera écrit : rattachement tel établissement, telle ville, alors on attend, et en attendant on ne part pas, même pas en Allemagne ou en Autriche, ce qui serait nécessaire pour moi (lui, bilingue de naissance, n'en a pas besoin). Quand j'avais un poste établissement, j'avais mon emploi du temps à la rentrée, mais je savais quand même où j'allais être et enseigner toute l'année.

Moi, j'ai été plus méritante que lui, j'ai fait le parcours suivant : de l'âge de 22 ans à 25 ans auxiliaire (lui ayant 3 ans de plus que moi a fait ses études en même temps que moi : il est entré comme auxilaire dans l'enseignement à 25 ans, âge où j'avais déjà mon CAPES). CAPES à 25 ans, certifiée titulaire de poste établissement à 26 ans jusqu'à l'âge de 51 ans, où,

- alors que j'étais jury de BTS dans trois académies

- alors que l'on recevait dans les écoles d'hôtellerie fin Mai, au moment des interrogations la petite certifiée d'allemand sur poste fixe en lycée général et technologique (classique + tertiaire + hôtellerie) avec des salamalechs,

- alors que l'on me recevait au rectorat avec petit café matin et après-midi les jours de commissions de choix de sujets,

- alors que l'on me recevait un peu partout avec café et biscuits pour les interrogations orales de baccalauréat (j'ai même interrogé les TC LV1 du lycée le plus performant de mon académie et plusieurs années de suite, à l'époque où il y avait encore des TC et où ils passaient encore un oral, 

- alors que tout cela,

un inspecteur est venu dans ma classe et a dit ...(C'était la cinquième fois de ma carrière que j'étais inspectée...comme titulaire certifiée...

(deux mois plus tard, j'ai encore dirigé la commission d'harmonisation de notes en allemand pour le BTS hôtellerie dans 3 académies, le collègue chargé de la commission dirigeant la partie organisation),

- l'inspecteur m'a dit :"Vous ferez mieux de vous réorienter, il l'a écrit sur mon rapport, ajoutant : "Mme "domino", refusant une réorientation" -et on refuserait à moins, et à cette époque je n'écrivais pas de blog, j'étais toujours gentille et souriante avec tous -, "je lui fournirai une tutelle pédagogique".

Je venais d'avoir participé 5 ou 6 années de suite qux groupes Recherche-Action, réussite au lycée, je ne signais pas les travaux que j'amenais en les exposant aux autres, mais j'en ai vu repris à peu de choses près dans des manuels.

Je commence une année qui s'annonçait super bien et voilà que l'inspecteur revient en Septembre, 15 jours après la rentrée, par pour m'inspecter, mais pour faire le point sur la "tutelle pédagogique".

Un professeur titulaire ne peut légalement pas avoir de "tuteur pédagogique" (à mon époque, on disait un conseiller pédagogique, mot de loin préférable), il ne peut avoir qu'un accompagnement et ceci seulement dans les trois premières années de sa carrière. Donc, je ne le savais pas, mais légalement, je pouvais déjà attaquer mon inspecteur pour avoir écrit le mot "tutelle" sur mon rapport d'inspection. Alors que mon année s'annonçait super bien avec les élèves et les étudiants, je me retrouve brusquement, brutalement déprimée parce qu'il y mettait tant d'insistance, et me voici l'année suivante en zone de remplacement.

Adieu les jurys de BTS, de bac, etc... Pendant deux ans pour me redonner de l'amour-propre, je parviens à m'intégrer aux équipes de surveillances de bac, constituées de professeurs, je fais des suppléances en collège.

 J'ai le même rattachement pendant 3 ans. Le proviseur arrivé depuis 2 ans, met des avis défavorables pour la Hors-Classe. si je l'avais demandée il y a cinq ans, je serais déjà en Hors-Classe, et de mauvaises appréciations à ma note administrative qu'il gèle.. Il se base uniquement sur les suppléances en collège et du fait que j'ai refusé de faire une suppléance de CPE (inférieure à mon statut actuel de bi-admissible à l'agrégation) . Il refuse obstinément pour la Hors-Classe de tenir des 12 meilleures années de ma carrière. Celles qui ont précédé ma mise en TZR.

C'est un proviseur qui a été jusqu'à mettre des "médiocres" à de jeunes professeurs qui allaient souvent voir les CPE pour leurs élèves. Lors de ma deuxième année d'enseignement en 1978-79, j'avais trois TB. Un changement de principal (jétais en collège à l'époque et je me payais des échanges scolaires -je veux dire j'organisais des échanges scolaires, à 30 allemands + 30 français) et la médisance d'une collègue ont fait passer mes mentions à TB, AB, AB.

Tout ce que je sais maintenant, c'est que, je n'ai toujours pas obtenu de retrouver un poste fixe, dans la zone géographique où travaille mon époux et où nous avons acheté notre maison .Lui a 58 ans, moi 55 ans, on n'a pas envie de tout recommencer à zéro  concernant l'achat d'une maison. Les banques n'assureraient même plus nos crédits.pour avoir toutes ses années pour la retraite, mon époux qui a commencé sa carrière à 25 ans doit travailler jusqu'à 65 ans.

Il y a trois ans, l'inspecteur voulait que je change de métier, alors qu'il m'avait inscrite à la formation à l'agrégation interne d'allemand.... Il y a vraiment là une contradiction... J'étais dans mon lycée, celle qui suivais le plus, parmi les profs d'allemand de formations, on m'a dit que je n'étais pas assez formée. Je n'étais pas responsable de matière non plus, donc , je ne pouvais pas comme celle qui refusait les BTS parce qu'elle était agrégée et littéraire, dire aux autres ce qu'ils devaient faire, ils me répondait "Oh ! Ce qu'on dit aux stages, cela ne sert à rien" et ils faisaiet leur petite   cuisine à l'ancienne. Donc, pas moyen de faire la vulgarisation des pédagogies modernes que j'étais sensée faire. D'ailleurs, quand je commençais à les appliquer en classe, les parents rappliquaient :"mais, nous on a pas appris  l'allemand comme ci et comme çà, on récitait tous les jours les déclinaisons, on faisait dès la deuxième année le subjonctif et le  conditionnel. Pardon, messieurs-dames; le conditionnel, linguistiquement parlant, n'a jamais existé en allemand, on dit le subjonctif I et le subjonctif II." D'ailleurs cela existait déjà à mon époque, dans les années 60, sur la grammaire Chassard et Weil en cinquante tableaux, mais quel âge ont-ils ? Ce sont les grands-parents ou j'ai des  élèves enfants de vieux ? Ou  bien, ils ont eu des profs d'allemand rétrogrades et alors, ce n'est pas de leur faute...

Il y a deux ans, je faisais une suppléance dans un collège. Ma collègue présente, certifiée par liste n'a jamais suivi de stage formation initiale, au contraire de moi; je lui ai demandé ce qu'elle a suivi comme stage... Elle m'a répondu : "Ah ! L'année  dernière on a fait un stage sur la liaison collège-lycée (je suivais le stage de préparation au concours de l'agrégation interne, j'avais fait un stage initial, suivi une vingtaine de stages de 2 ou 3 journées par an, les groupes de recherche-action, et j'ai continué depuis, etc... etc...) . Tu as fait un seul stage, lui ais-je dit ! et bien oui,  ça suffit non ? Et ayant suivi un stage moins récemment que moi, elle ne manquait pas de me prodiguer des conseils....

Nos élèves de collègesn même en section européenne, ne sont pas des lumières, tu leur en demande de trop.

"Oui, mais je les prépare à suivre les cours des trois collègues du lycée que je connais, je sais que dès le début de la seconde, ils demandent çà et çà, en dix ans de fréquentation, je les connais par coeur. Je les prépare pour qu'ils aient le niveau requis et demandé par mes collègues et pour qu'ils aient de bonnes notes en seconde..." "Oui, mais quand même, les parents trouvent que tu leur donne  trop de choses à apprendre et d'exercices à faire, de préparations, etc.." J'avais apparemment àffaire à une bande de fieffées paresseuses (gentilles, cette qualité à elle toute seule  ne fait pas forcément le bonheur d'un/d'une prof) . Ou alors, la section européenne était trop dure pour elles.

Je me suis demandée un moment, si l'inspecteur ne m'avait pas confondue avec une MA qui était au LP du même lycée et qui devait être réinspectée l'année où les quatre agrégés et certifiés ont été inspectés, Elle avait été inspectée par un autre inspecteur l'année précédente, et son allemand teinté d'accent ch'timi,  n'avait rien à voir avec le mien.

Quand même, une de mes anciennes élèves vient de réussir son CAPES d'allemand, un autre, après avoir fait un BTS trilingue réussi brillamment, après une terminale STT où il avait eu 20/20 en allemand LV1 (il avait commencé l'allemand en 4ème) (dans la classe où j'ai été inspectée), a fait une dauxième et une troisième année de licence et va entrer en préparation de CAPES cette année. Tous mes collègues avaient prévu qu'il n'aurait jamais son agrégation d'allemand parce qu'il était en STT. C'est pour cela qu'il est allé en BTS et a perdu un an d'études. Je savais qu'il avait été mal orienté après la seconde. Avec les notes qu'il avait en allemand et en anglais, il aurait pu avoir une mention en L avec LV1 renforcée (il aurait eu un coeff. 8 en allemand et un coeff 4 en anglais). Je l'ai eu en première et en terminale.

Et moi, qui ai eu mon bac avec un an d'avance (17 ans dans l'année civile du bac et je ne suis pas née en hiver), avec mention, à une époque où comme je l'ai déjà expliqué dans un de mes articles, il y avait une sélection qui commençait déjà en primaire, et où il fallait déjà suivre un véritable parcours du combattant avant d'arriver en classe de Terminale, je n'ai toujours pas mon agrégation d'allemand.

Voilà, résumé, 3 semaines  avant la rentrée :

Mon époux : auxiliaire à 25 ans, AE à presque 40 ans, certifié vers 50 ans, = emploi du temps déjà connu.

Moi : bac la même année que lui, mais j'étais 3 ans plus jeune, études en même temps que lui, mais j'étais 3 ans plus jeune, auxiliaire de l'âge de 22 à 25 ans, CAPES à 25 ans, certifiée titulaire à 26 ans, bi-admissible à l'agrégation interne à 54 ans,  ancien jury de BTS dans 3 académies pendant 8 ans, je ne connais que ma zone de remplacement et même pas mon rattachement administratif.

On m'a dit que virtuellement, c'est le même que l'an dernier, mais, dans la pratique ?

D'habitude, j'ai le papier officiel, du rectorat, vers la mi-juillet. Le rectorat a presque un mois de retard. Je vais faire comme a fait un proviseur pour un paquet de copie. Je vais convoquer le rectorat chez moi, dans mon bureau et le contraindre à me donner le papier de rattachement dès demain et d'y travailler toute la nuit....

Mon époux a téléphoné au recotrat, on lui a dit, ne vous en faites pas, les rattachements des titulaires ne sont pas encore faits... (Peut-être que ceux des auxiliaires et des contractuels sont déjà faits...)

Je pense que la vérité est la suivante : je suis la seule titulaire à ne pas être servie. Comme pour la hors-classe, on n'a pas fait passer mon dossier de i-prof sur la partie hors-classe du dossier i-prof... (Jai fait aussi un article là-dessus, mais personne n'a réagi).

En attendant, mon époux, qui contrairement à moi est considéré comme professeur méritant, et a droit de partir en vacances, attend pour partir en vacances....Il attend par solidarité avec moi, tous les jours, il court à la boîte aux lettres avant même le passage du facteur voir si le papier est arrivé...

A bon entendeur, salut...

 

Comme d'ahbitude je vais relire après l'enregistrement...

 

Il paraît que les psys soignent un tas de profs en activité, les profs qu'ils soignent disent à 80%, "avec mes élèves, ça va, avec mes amis et mes collègues, aussi, avec ma famille, ça va, mais ce qui ne va pas, c'est mon administration". Supprimez l'administration de 'l'enseignement (une personne pour faire les emplois du temps au début de l'année suffirait) et des secrétaires qui feraient les absences de élèves), supprimez la notation des professeurs, et :

1) les collègues s'entendront mieux entre eux. Ils ne se tireront plus dans les pattes, pour se faire bien voir du proviseur.

2) on pourra construire sur les besoins et les progrès réels des élèves, et non sur une pédagogie décidée d'en haut et qui ne s'adapte pas forcément au terrain.

3) les professeurs seront plus heureux et détendus, et plus heureux et détendus, ils enseigneront mieux.

Car ils n'auront pas toujours cette pensée en tête : eEst-ce que ce que je fais plaira à l'inspecteur, aux parents, au proviseur, au principal", question que je me suis posée durant toute ma carrière et en plein cours, à chaque fois que j'étais vcitime d'une mauvaise appréciation en note administrative et depuis 4 ans en inspection. Questions qui gênent ma vrai progression pédagogique et mon épanouissement de professeur, puisque je suis obligée constamment de me poser non pas la question "Est-ce que cela va aider les élèves?", ce que je fais constamment dans les périodes où je suis bien notée et où je n'ai pas de reproches qui viennent d'en haut, Mais la question due à la mauvaise appréciation : "Est-ce que cette initiative va faire encore empirer ma note et mon appréciation ?".

domino

 

 

 

 

 

Commentaires

Je viens juste d'arriver sur Hautetfort et tu viens de terminer de taper ta note au même moment. Tu devrais partir en vacances maintenant car après c'est trop tard. Allez, pars, fait ta valise car tu peux le regretter, profitez tous les deux des dernières semaines... Tu auras la réponse en rentrant.

Écrit par : elisabeth | mardi, 08 août 2006

Oui, mais il sera peut-être trop tard pour faire changer quoi que ce soit, si on me rattache dans un bled ravitaillé par les corbeaux sans hébergement et sans transport en commun en hiver (Je ne roule pas sur le verglas et sur la neige). Et les bus ne circulent pas non plus par neige et par verglas. Exemple : Solre le Chateau est à 30 km d'ici, un bus passe 2 fois par jour et ne passe plus s'il y a du verglas ou de la neige. La gare la plus proche est à 15 km.

Écrit par : domino | mardi, 08 août 2006

Par contre, pour le ministère, ce serait bien que je me tue en voiture quelques années avant la retraite ou juste l'année avant la retraite, il ne devrait plus payer ma retraite, une retraite de bi-admissible, ça coûte cher. Mettre des personnes de mon âge et mariées (d'après la loi on doit retourner dans le domicile conjugal tous les soirs) dans des bleds ravitaillés par les corbeaux, cela équivaut à faire de l'extermination déguisée.
domino

Écrit par : domino | mardi, 08 août 2006

Moi aussi je vis dans un village où, quand il neige, on ne peut pas rentrer chez soi. Montpellier est à 9 kms et il faut, pour aller travailler, faire au moins 15 kms. Quand le temps est à la neige, je ne prends pas la voiture et les bus circulent jusqu'à ce qu'ils ne peuvent plus rouler. Un jour de décembre 2001, j'ai pris ma voiture pour aller à la fac bien qu'on annonçait de la neige pour la fin de la matinée et, j'ai eu un accident en rentrant à 15 h. Un jeune qui arrivait en face a raté son virage dans la neige et est rentré dans ma voiture. Qui était bonne pour la casse. Une fourgonnette qui passait derrière nous nous a ramenés au village. Il neige quand même dans le midi !

Écrit par : elisabeth | mercredi, 09 août 2006

Eh bien, encore un article qui fait froid dans le dos. Je suis baigné depuis ma plus tendre enfance dans le monde enseignant (ma mère est prof de lettres et mon père est... inspecteur [jusqu'à ce que ses collègues parviennent à le virer]) et je suis assez sensible à ces "mauvais traitements" infligés aux professeurs, de surcroît, bons.

Comment avec un parcours aussi réussi que le vôtre, peut-on être considéré ainsi ? Il y vraiment un problème quelque part...
Actuellement, ma mère rencontre à peu de choses près le même problème : elle ne sait toujours pas où elle sera à la rentrée et ce, depuis une notation désastreuse par un de ses "collègue" inspecteur alors que je pense qu'elle est une bonne professeure (je me base sur le temps qu'elle passe à faire ses cours, à corriger les copies, à préparer des activités, à passer des coups de fil aux parents, etc.). Elle a 41 ans (et je pensais avant de lire cet article que ce n'était pas normal qu'à son âge elle ne puisse savoir plus tôt le nom de l'établissement dans lequel elle enseignera cette année).

Certains de ses collègues qui sont de jeunes diplômés savent déjà où ils seront à la rentrée...

Écrit par : max | mercredi, 09 août 2006

Pour Elisabeth :
En ce qui me concerne j'ai eu aussi un accident sur la neige en 1980. J'étais sur une route très étroite et je roulais tout doucement, une voiture est arrivée très vite (pour un temps de verglas) en face et j'ai voulu m'écarter pour la laisser passer et en faisant cela, j'ai dérapé, mon avant est parti dans le talus et mon arrière a heurté légèrement la voiture qui me croisant rapidement. Il n'y avait eu que de la tôle froissée. Cette fois-là, bien que dans une bonne intention, j'ai laissé passer l'autre, j'ai été en tort.
Une autre fois, je n'ai pas eu d'accident, mais j'ai patiné dans la montée de Petite Ville du Nord. A chaque fois que j'arrivais à redémarrer, la voiture s'approchait un peu plus du fossé. Le volant tournait fou. Et je tremblais comme j'ai jamais tremblé,d'autant plus que plein de voitures me doublaient, vivement, pour ne pas patiner aussi. J'ai du attendre que la route soit vide, donner un bon coup de volant à gauche pour monter la côte au milieu et prendre assez de vitesse pour arriver en haut. Et me remettre à droite avant d'atteindre le sommet. Mais j'ai eu si peur que je n'ose plus prendre la voiture quand il y a de la neige. Il faut dire que j'avais du m'arrêter en bas de la côte pour laisser la priorité, ce qui m'avait enlevé la vitesse pour monter.
L'année dernière j'ai été blessée sans qu'il fasse vraiment mauvais. Il devait avoir plu avant, et la voiture qui arrivait derrière moi, alors que je m'arrêtais à un carrefour, n'a pas su freiner. La dame plus âgée que moi (de 5 ans, elle avait 59 ans) a dit qu'elle pensait qu'il y avait de l'huile (?) sur la route. Elle a joué aux quilles avec ma voiture, mais apparemment les voitures n'avaient rien (en fait en regardant mieux, ma voiture était cabossée en dessous du pare choc) arrière. Quant à moi, j'avais été passablement secouée et l'arrière de ma tête a heurté l'appuie-tête et j'ai eu pendant les deux semaines après des vertiges quand je penchais ma tête en arrière, cà me faisait comme un creux en bas du cou. Et j'ai eu froid pendant quelques jours alors qu'il faisait beau. Vu qu'on ne voyait rien à ma voiture, personne ne voulait croire que j'avais eu un accident. L'autre voiture avait un jour d'un centimètre à la fermeture du capot. C'est moi qui l'ai vu, car la dame ne s'en était même pas rendu compte. Elle a dit après qu'en fait sa voiture sa voiture a piqué du nez en freinant et a soulevé la mienne. C'était vraiment un drôle d'accident. En plus les voitures étaient à un mètre l'une derrière l'autre, si bien qu'on se demandait perplexe d'où venait le choc qu'on avait ressenti, surtout moi qui était devant. J'avais bien quelque chose arriver vite dans mon rétroviseur, et senti une forte secousse et entendu un bruit , c'est tout. C'est la dame qui était en tort, parce qu'elle devait rester maître de son véhicule. J'ai eu tous ces accidents là en allant ou en revenant du travail.
Ma voiture marche toujours....et bien en plus, avec ses 16 ans d'âge.
Et la première a vécu 12 ans, elle était partie par la rouille parce qu'elle dormait dehors. Donc, je conduis depuis 28 ans. Et je n'ai eu que deux voitures achetées neuves en 28 ans.
Pour Max :
J'éprouve exactement la même chose que toi : dans l'enseignement, ce sont toujours ceux qui travaillent le plus qui se font arnaquer par les collègues et les supérieurs hierachiques. Et il y a ceux qui tirent les marrons du feu, en profitant du travail des autres et en se mettant sur le devant de la scène au bon moment, tel ce qollègue qui me prêtait trois documents pour une exposition et était remercié chaleureusement et publiqument par le proviseur, alors qu'on évoquait à peine le fait que j'avais travaillé pendant des heures avec les élèves pour préparer l'exposition. Publiquement, il avait tous les éloges :"N'est ce pas, M. Un Tel, que vous avez prêté main forte à Mme domino. Que vous avez beaucoup travaillé sur ce projet, etc..?" Une autre fois, le même avait prêté trois objets à un professeur du collège voisin pour une exposition sur l'Allemagne et avait son nom en grand sur le programme....
Même mon époux tire les marrons du feu sans le vouloir : l'autre jour, il était écrit dans le journal que Monsieur "domino Un Tel", avait joué de la guitare et fait une chorale avec les élèves du cours d'allemand de l'association de jumelage : il ne sait pas jouer de guitare, sait à peine chanter, et ne s'appelle pas "domino", mais "domino" est souvent prise pour un homme à cause de son prénom.
domino

Écrit par : domino | mercredi, 09 août 2006

Bon, alors, tu vas rester dans ta petite ville du Nord, en faisant quelques escapades dans les Flandres ? La rentrée va arriver vite. J'ai déjà reçu plein de prospectus pour acheter les cartables et tout le reste dans ma boîte aux lettres ce midi. Bien sûr, je n'ai pas besoin de cartable...

Écrit par : elisabeth | mercredi, 09 août 2006

Et moi, je vais avoir une petite nièce qui dans 6 ans aura besoin d'un cartable. On avait deux petits neveux du coté de mon époux (une fille et un garçon, qui sont les enfants des deux filles de sa soeur). Maintenant on va en avoir une de mon coté. Ma soeur (8 ans plus jeune que moi) va être grand-mère, et ma mère arrière-grand-maman.... On ne rajeunit pas! C'est pour le mois de Novembre. C'est ma soeur qui vient de m'annoncer téléphoniquement son futur statut de grand-mère, elle n'a que 47 ans ! Je me souveins encore de ma soeur tout bébé à laquelle je donnais le biberon, quand j'avais 8 ans, de son fils et de sa fille que j'ai tenus dans mes bras tout bébés et maintenant, le bébé à qui j'ai donné le biberon va être grand-mère !
domino

Écrit par : domino | jeudi, 10 août 2006

Je sens que l'on va fonder une nouvelle communauté, celle des grand-tantes et des grand-mères !
domino

Écrit par : domino | jeudi, 10 août 2006

Moi j'avais 48 ans quand je suis devenue grand-mère.
Ma mère est devenue grand-mère en 1973, elle avait 45 ans. Mon frère est devenu grand-père l'année dernière, à 56 ans. Ma soeur aînée, qui est sur la photo de mon blog entrain de jouer du pipeau avec moi à la guitare, est devenue grand-mère en 2004 à l'âge de 53 ans et demi de deux jumelles.
Bienvenue au club ....

Écrit par : elisabeth | jeudi, 10 août 2006

Il vient de m'arriver quelquechose de magique cette semaine. J'ai retrouvé mon beau prince noir sur Internet et je lui ai écrit. Il m'a répondu par e-mail ce soir !!! C'est vraiment magique car il est marié avec une merveilleuse copine de lycée. Tu te rends compte que cela fait plus de 35 ans que je ne lui ai pas parlé ??? Et en plus il veut continuer à correspondre avec moi ???

Écrit par : elisabeth | vendredi, 11 août 2006

Et bien, en voilà une nouvelle ! Les retrouvailles sont pour bientôt ?
domino

Écrit par : domino | samedi, 12 août 2006

Je ne sais pas encore. Pour l'instant, il apprécie mon initiative et serait heureux de correspondre, me donne toute son amitié et celle de sa femme, ma copine de ce temps là.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 13 août 2006

Si je parle de ma bi-admissiblilité, ce n'est pas pour me vanter, mais pour montrer
1) à la population que même fonctionnaire et spécialiste de haut niveau, on n'a pas forcément un poste
2) aux parents que si des profs arrivent à la rentrée désemparés parce qu'ils n'ont pas pu préparer leurs cours à l'avance, ce n'est pas de leur faute
3) aux jeunes que ce n'est pas parce qu'ils auront le CAPES ou l'agrégation qu'ils auront forcément un bon poste à la hauteur de ce qu'ils avaient espéré et alors que beaucoup de profs d'allemand, même après 20 ans d'enseignement se retrouvent sans poste, ce n'est pas la peine de venir les faire chuter de leurs postes, alors qu'ils ont le droit de travailler jusqu'à ce qu'ils aient toutes leurs années pour la retraite. Personnellement, si ma mère vit encore dans 5 ans je devrai payer une partie de sa maison de retraite et pour avoir assez d'argent pour cela, je ne pourrai pas partir en retraite à 60 ans.

Écrit par : domino | dimanche, 01 octobre 2006

Ah là, oublie tous tes soucis. Travaille pour toi, dans ta bulle et laisse les autres parler comme des vipères en te disant que cela ne te concerne pas. Un jour, cela retombera sur eux de te critiquer. Mets des oeillères comme les chevaux, va droit devant, fait ce que tu veux, fais le bien et félicite toi chaque jour de ton travail bien fait.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 01 octobre 2006

A Elisabeth :
Tu as raison. Moi, je suis droite et pure. N'écoutons pas les langues de vipère !

Écrit par : domino | dimanche, 01 octobre 2006

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