dimanche, 27 août 2006
I-grimoires contemporains
I-grimoires contemporains
Les i-grimoiriens ne doivent pas tenir dans leurs i-grimoires de propos haineux ou insultants , c’est écrit chez presque tous les musées-hébergeurs de i-grimoires..
Bien, sûr il n’est pas permis d’écrire dans un i-grimoire,
Exemple (1) :
« Ma mère, quelle p... ! » « Mon prof, quel c... ! »
Mais, il existait dans la seconde moitié du XXème siècle, et oui, nous n’y sommes plus, si les i-grimoires avaient existé dans les années 60-70, quelle mine de belle littérature française et mondiale on aurait eu.... !!!
Chacun des écrivains ou dramaturges allemands que j’ai eu à étudier, aurait tenu aussi son i-grimoire.
A l’époque, on innovait en tout, en peinture, il fallait être abstrait, en musique, concret, en littérature, innovateur, c’est alors que les dramaturges allemands s’en donnèrent à coeur joie.
L’un d’entre eux, si je ne m’abuse, c’est Peter Handke, si ce n’est pas lui qu’il m’en excuse,
(Peter Handke a écrit par ailleurs de très beaux livres comme « La courte lettre pour un long adieu » qui a été à la source du film Paris-Texas de Wim Wenders, ce livre ou un homme éconduit suit son ex-épouse et son enfant [si mes souvenirs sont bons] de la Côte Est à la Côte Ouest des Etats-Unis)
Peter Handke a, d’après mes souvenirs, si ce n’est pas lui, c’est un de ses pairs, écrit une pièce de théâtre où les acteurs insultent le public d’un bout à l’autre de la pièce.
Une pièce qui a fait beaucoup de bruit et a fait couler beaucoup d’encre....
Ah ! Ah ! Imaginons maintenant ceci :
Un i-grimoire où.... d’un bout à l’autre, l’i-grimoirien insulterait, non pas une tierce personne qui ne peut pas se défendre, mais ses lecteurs.
(Exemple. 2)
« Mille millions de mille sabords
(ou selon mon expression favorite, Bon Sang de Bon Soir)
Chers lecteurs de mon i-grimoire,
vous êtes des Bachi-Bouzoucs, des Moules à Gaufres, des Ectoplasmes... »
Etc...
Merci Hergé, merci le Capitaine Haddock,
Bon, et bien voilà, ceci n’étant qu’un exemple, je me demande quel –euh...- , pas audimat, on va inventer un nouveau mot.... lisimat (quelle audience, pour les profanes) cet i-grimoire aurait.
Et bien, d’une chose je suis sûre, un tel i-grimoire aurait plus de lecteurs que le mien !
Ah ! Ah ! Hi ! Hi ! Ho! Ho! Hu! Hu! Exclaffez-vous tous avec moi....
domino
11:15 Publié dans Humour i-grimoirien., I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (6)
samedi, 26 août 2006
Le Nouveau Météorologue
La petite Pixie m'a dit :
"A Charleroi
il ne fait plus froid
A Lille
Il pleuvine
A Charleroi
Le nouveau roi
De la météo
Oh, Oh
est arrivé
Et tout compte fait
c'est Eliot.
Grande sotte
que je suis
A Charleroi
Il fait beau
Oh Oh
et ici
La pluie
Me mouille
Ouille, Ouille
Heureusement
Sous mes vêtements
Et mon parapluie
Oui, oui,
je n'ai pas froid,
Ah! Ah!"
domino dans "Poèmes de la Petite Pixie" n°7
11:05 Publié dans la petite pixie poèmes 7 à 12 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : petite pixie, Eliot
La Petite Pixie
La petite Pixie a dit :
"A Charleroi,
Il faisait froid,
A Lille
Il pleuvine,
Alors moi,
Je suis frileuse
Et envieuse
des degrés
plus élevés
Je suis à Lille
où il pleuvine
Avec mon parapluie
Oui, oui,
A Charleroi
Où il fait froid,
Les météorologues
Dans le brouillard
Se débrouilllent
Sans moi
Et mon dogue.
Et les avions
Tournent en rond"
Et oui, la Petite Pixie a quitté Charleroi parce qu'on avait mis un drapeau belge à sa place sur un blog français ! Elle était pas contente la Petite Pixie. A Lille, elle a été bien accueillie.
Dans "Poèmes de la Petite Pixie n°6.
domino
10:15 Publié dans la petite pixie poèmes 1 à 6 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite Pixie
vendredi, 25 août 2006
Soleil hispanique
Un petit tour dans mon magasin préféré de musique pour guitare (en Belgique).
Dans ce magasin j'ai séléctionné pour vous quelques soleils hispaniques, le cataloque Internet permettant d'écouter des extraits.
Ceci est interessant pour les guitaristes classiques qui veulent se faire une idée du répertoire et/ou entendre des versions sonores des morceaux qu'ils jouent. Et ainsi travailler le phrasé et les nuances et avoir une idée du tempo.
Le catalogue contient des morceaux beaucoup plus faciles, dans la catégorie partitions.
Pour aujourd'hui, je vous ai sélectionné ici 5 petits soleils hispaniques :
Extraits (brefs) de Granados, Valses Poeticos, Isaac Savio, Nesta Rua et Batucada, Moreno-Torroba Albada, et D. Reis Dr Sabe Tudo.
Attention ! Internet Explorer vous demandera d'exercer un contrôle pour faire apparaître les petits magnétophones, et il faudra cliquer sur lecture pour écouter.
Deuxième attention : Si vous mettez le CD dans le panier, il faudra payer ! Mais vous n'êtes pas obligé d'acheter le disque.
En tournant la page (en cliquant sur suivant), vous pourrez entendre le début de 5 études de Villa-Lobos joués par le même artiste Dagoberto Linhares.
Dagoberto Linhares, Soleil d'Espagne, Soleil du Brésil (magasin : guitare-diffusion).
Cela vous rappelera l'époque où Robert J. Vidal faisait son émission "Des notes sur la guitare" ou "Rosace" à la radio, une personnalité qui , Robert J. Vidal étant decédé depuis plusieurs années, nous manque beaucoup. Dommage qu'il n'aie pas connu Internet dans toute sa splendeur, pour y faire des recherches. Et je lui rend hommage ici.
domino
13:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Musique, guitare classique
jeudi, 24 août 2006
Pas de nouvelles.
Ne pas enregistrer ni imprimer maintenant, je suis en train de relire. Le temps de connesion étant limitée, je suis obligée d'enregistrer avant d'avoir relu et il n'y a pas de fonction "brouillon".
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, dit le dicton...
A une semaine de la rentrée, cela n'est pas vraiment ce que je pense.
Et si je vous écris cela, c'est parce qu'il y a un danger pour les titulaires de l'enseignement, mêmes âgés.
2001-2002 : j'étais pour la dixième année consécutive sur le même poste, titulaire certifiée de longue date, j'ai eu mon CAPES dans la deuxième moitié des années 70 (Avant ces 10 annaées là, j'avais été titulaire de divers postes en collège ou lycée, mais toujours en nomination ministérielle).
2001-2002 : j'étais jury de BTS pour la huitième année consécutive, membre des réunions de choix de sujet, membres des commissions d'harmonisation. En quantité de travail, dans la commission, j'étais la deuxième au point de vue quantité de travail et de sujets, après le responsable de commission, qui, lui, est du privé.
2002 (au printemps) : une inspection (la cinquième en tant que professeur certifié) m'a mise dans l'embarras :
L'inspecteur me demande "Mais, enfin, Mme, voulez-vous rester professeur d'allemand? Si j'avais des enfants à scolariser ici, je ne vous les confierai jamais ! Vous enseignez depuis plus de 20 ans et vous avez commis une faute de débutante!" Et ce qui m'a fait le plus mal, mes élèves m'adorant : "Vos élèves nes vous aiment pas". Dans cette classe de STT l'un de mes élèves, LV2 au départ qui passé l'allemand en LV1 au bac et que j'avais depuis 2 ans, a eu 20/20 au bac. Il fait de brillantes études d'allemand.
Dans le rapport d'inspection, j'étais restée A GAUCHE du tableau noir. Mon inspection a eu lieu entre les deux tours des élections présidentielles (Un candidat de droite contre un candidat d'extrême droite qui voulait mettre toutes les femmes de plus de cinquante ans au chomâge : J'avais 50 ans et 10 mois.... Je connais d'autres collègues de 50 ans qui ont été inspectées la même semaine.). Tout le rapport d'inspection ressemblait à une carricature. Il était la plupart du temps écrit le contraire de ce que j'avais fait. Au téléphone, l'une de mes connaissances de l'époque, partie dans la région parisienne, m'a dit : "O! Il y a dix ans j'ai eu un rapport d'inspection qui disait exactement le contraire de ce que j'avais fait". Je n'avais pas encore reçu le rapport d'inspection et j'ai découvert ensuite qu'il semblait bien connaître mon inspecteur.
2002 (2 mois plus tard) : Mon collègue du privé, responsable des commissions de BTS privé-public, me demande de l'assister pour diriger les commissions d'harmonisation en BTS. Je co-dirrige cette réunion avec lui, sans la bénédiction de l'inspecteur. Le collègue dirigeait cette commission depuis une dizaine d'années en tant que plus ancien dans les jurys et me demande de le relayer, il m'a dit :"Comme dans le public, c'est toi qui travailles le plus pour les commissions, je préfèrerais que c'est toi qui le fasse". . J'accepte (sans la bénédiction de l'inspecteur, j'aurais eu la bénédiction de l'inspecteur précédent). Cela ne se fera jamais, et il a du continuer son travail, encore plus seul qu'avant.
Parmi les autres jurys on entendait des reflexions du genre "Quoi? Donner plus de 2 sujets?" (j'en donnais entre 6 et 7 par an pour les oraux, mais c'était gênant pour ceux qui ne voulaient pas en donner plus), "Quoi, faire 200 km AR pour assister à une réunion d'harmonisation ?"
(nous couvrions 3 académies et les années précédentes nous avions fait les 200 km AR dans l'autre sens).
On m'envoyait toujours au plus loin : 100 à 360 km aller à chaque fois, parfois deux centres par année. Ma colègue de première année (qui était jury sans jamais avoir enseigné en deuxième année) allait dans le centre voisin à 15km, quasiment tous les ans. Mais j'aimais ces petits voyages, car ils ne duraient pas trop longtemps.
Rentrée 2002-2003 :
15 jours après la rentrée :
Mise en congé longue maladie d'office, parce que je refusais d'avoir une tutrice pédagogique dans ma classe (suite à l'inspection -je vous rappelle qu'au moment de l'inspection 5 mois avant, j'étais jury de BTS sans 3 académies) , dans la mesure où j'étais titulaire de longue date.
Si j'avais réussi l'agrégation, cela aurait été différent, car j'aurais été stagiaire. Mais sans réussir l'agrégation, je restais titulaire.
(Je sais que mon syndicat tient compte de phrases comme cela pour décider ce qui est bon pour moi. Ici, ils pourraient dire, si elle réussit l'agrégation, elle devra redevenir stagiaire, et ce ne sera pas bon pour elle. Ils se basent parfois sur des écrits d'il y a cinq ans pour déterminer mes désirs actuels, les inspecteurs actuels et l'administration, c'est encore pire, ils se basent sur des écrits d'il y a 20 ans pour décider ce qui est bon pour vous !)
Et la médecine du rectorat va carrément lire sur Internet votre journal d'adolescente d'il y a 40 ans pour dire : "Vous n'avez pas su choisir votre matière !
En n'allant pas jusque là parce que à cette époque là, je n'avais malheureusement pas de blog, je sais que je ne trouve plus mon relevé de notes de bac (l'original, et je n'en avais jamais fait de photocopies, puisqu'à l'époque on ne demandait que des copiées du diplôme) , dont j'aurais besoin, si je veux un jour m'inscrire en Master 2. Mme le Dr la- traduction-erronée-de-mon-nom-de-jeune-fille, m'a dit :"Puisque en classe vous étiez bonne en tout.. vous avez mal choisi votre matière". Mouais, bon... Qui lui aurait donné l'original de mon relevé de notes de bac, mon époux, en faisant pression sur lui ? Elle avait pression sur moi pour que j'aille la voir, en me menaçant téléphoniquement de sanctions administratives. Depuis cette époque-là, je n'ai plus confiance en mon époux.
2003-2004 :
Et me voici l'année suivante nommée en zone de remplacement. Sur les 4 professeurs du lycée, j'étais la 3è par ordre d'arrivée, la 4ème (certifiée par liste et non par concours) avance d'une place. Un agrégé venant d'une autre académie est nommé sur le 4è poste.
Au niveau de la zone de remplacement, mis à part que sur mes papiers on passe systématiquement sous silence mon nom de jeune fille,
Mis à part que l'on me nomme Mlle, alors que je suis mariée actuellement depuis 32 ans, pour me faire passer pour une jeune débutante,
,tout semble être fait dans les règles la première année (2003-2004), car j'ai un poste en zone de remplacement définitif et j'avais un rattachement définitif.
Je fais une assez longue suppléance cette année là dans un collège, celui qui fournissait mon ancien lycée en élèves. Tout le monde se demande pourquoi, moi, prof très connue du lycée voisin, je suis devenue remplaçante, et ça commence à jaser (je faisais un remplacement de congé de maternité).
Du définitif provisoire :
(2004-2005)
Quel n'est pas ma surprise lorsqu'en été (début juillet) 2004, je reçois un papier selon lequel je suis rattachée provisoirement (du 1er septembre 2004 au 31 aôut 2005) dans le même lycée que l'année précédente, différent du lycée où j'ai travaillé pendant 10 ans). Mais heureusement pour moi, ayant travaillé dans cette ville durant 2 ans (en poste établissement ministériel dans le lycée) je suis connue des collègues les plus agés.
(2005-2006)
L'année qui n'est pas tout à fait écoulée, puisque celle-ci se termine le 31 août 2006, (2005-2006). J'ai de nouveau un rattachement administratif à l'année, donc provisoire, alors qu'il était définitif deux ans plus tôt dans le même lycée, , , (c'est là qu'il y a une incohérence administrative), mais je garde mon poste dans ma zone de remplacement (poste en zone , et non plus poste établissement comme entre la fin des année 70 et le début des années 2000) . On ne parle d'ailleurs plus de "poste ministériel", mon avis de nomination dans la zone en 2003, n'avait que l'en-tête du rectorat. Je suis donc encore rattachée dans ce lycée au minimum jusqu'au 31 août 2006. Encore pour 7 jours. Et après ?
Entre temps je suis montée en grade, je suis devenue bi-admissible à l'agrégation interne. On a bien précisé "interne" sur mes papiers pour bien montrer que ce n'est pas l'externe. Et on a omis de préciser mon nom de jeune fille sur mon papier ratifiant ma bi-admissibilité, alors que aux concours, j'ai été deux fois admissible sous mon nom de jeune fille, suivie de épouse ... .
Si bien que pour une nouvelle inscription à l'université pour préparer l'agrégation, le titre de bi-admissible peut ne pas être pris en compte...
Et tous mes diplômes, même la maîtrise que j'ai eu étant mariée, ne mentionnent pas mon nom marital, car tous les diplômes universitaires sont donnés au nom de jeune fille.
En Allemagne, la femme garde dans sa vie professionnelle, son nom de jeune fille (nom de naissance) durant toute sa vie, pour qu'il n'y ait pas de coupures entre sa vie d'étudiante, pendant laquelle la femme portait ce nom, et sa vie professionnelle et éviter les confusions. Par contre à partir de l'âge de 18 ans, elle doit être appelée Mme (Frau) et non plus Mlle (Fräulein), ce dernier mot étant considéré comme une injure par les féministes et celles-ci déposant plainte systématiquement si on les appelle Fräulein, car les appeler de ce nom est faire de la discrimination entre femmes mariées et non mariées.
Sur le papier on a écrit que j'étais "titularisée" comme bi-admissible, alors que j'étais déjà certifiée titulaire. La bi-admissiblilité étant un grade de certifié, le papier aurait du être "Mme "domino" a été promue au grade de certifiée bi-admissible à l'agrégation et non Mme "domino" a été titularisée en tant que professeur certifié bi-admissible à l'agrégation". Encore une fois, si je dois présenter ce papier pour passer l'agrégation interne, on me dira, cela ne fait qu'un an et demi que vous avez été titularisée (il faut être titulaire depuis plus de 5 ans), alors que cela fait presque 30 ans que j'ai été titlarisée comme certifiée. ("domino" étant bien sûr mon pseudonyme). Je commence par réclamer d'abord par réclamer gentiment sur i-prof, mais comme ils ne répondent jamais (la gestion de carrière informatique, c'est comme si on parlait à des murs!), je finis par prendre un ton moins agréable.
La bi-admissibilité est un grade dans le corps des certifiés, donc on est promu à la bi-admissibilité qui donne d'ailleurs des points en plus pour être promu à la hors-classe des certifiés.
Par contre, un certifié ou un (certifié) bi-admissible qui réussit l'agrégation devient agrégé stagiaire pendant un an, puis est titularisé agrégé. S'il rate deux fois son stage, il redevient certifié ou bi-admissible à l'agrégation, selon ce qu'il était avant, donc redevient titulaire de son corps antérieur.
Bon, si je vais me plaindre pour que tout soit clair quand je passe l'agrégation, on va me dire "Vous êtes vraiment à cheval sur les mots !"
(Ma note a sauté au milieu de l'écriture et pourtant mon INTERNET n'était pas déconnecté : nouvel harcèlement ?) Je réécris différemment ce que j'avais déjà écrit).
Donc, voilà ce qui me gêne maintenant : pas de nouvelles de l'endroit où je serai rattachée à la rentrée. Les autres préparent déjà leurs cours, mon époux, certifié par liste, donc moins gradé que moi, a déjà depuis belle lurette son emploi du temps, il sait déjà quels élèves l'attendent pour les classes qu'il suit. Et moi... et moi... et moi...? Rien, rien, le vide complet...
Je ne sais pas où je dois faire ma pré-rentrée et c'est très ennuyeux, car si on me donne un rattachement sans me prévenir, et que je ne suis pas dans le bon lycée le jour de la pré-rentrée, je peux être considérée comme démissionaire, alors que je ne le suis pas.
Tout ce que je sais, c'est que je dois être dans ma zone de remplacement qui fait 50 km de large sur 40 km de haut .Mais où dois-je aller le premier septembre ? Si je suis rattachée dans le lycée de l'an dernier, le proviseur me l'a déjà dit : il ne veut plus de moi et il m'interdira l'entrée de l'établissement, parce que (tiens, l'avion postal passe en ronronnant, il apporte peut-être mon rattachement)
1) Je prends trop de place (vous comprenez, mon poids, mais je peux déposer plainte au trivunal de la Haye pour discrimination professionnelle due à l'aspect physique).
2) J'use trop d'Internet (maintenant que j'ai Internet chez moi, on peut remédier à cela).
3) Je reste trop longtemps le soir (maintenant que je peux travailler sur un bon ordinateur chez moi, on peut y remédier). Cela gène le service des agents de service (Excusez la répétition, en fait ce sont des agents de traitement des surfaces ou des agents d'entretien des surfaces, et quand ils sont tiulaires, ils vous regardent de haut car vous n'êtes que titulaire remplaçante, il regarderaient même de haut une titulaire remplaçante agrégée!)!
3) J'ai dit en riant (mais il ne me voyait pas) à un agent qui fermait le portail du parking au nez de ma petite voiture (ils en ont de plus grosses et de plus neuves que la mienne). "je vous remercie d'avoir fermé le portail au nez de ma voiture". Le proviseur a dit :"Vous êtes une faiseuse d'histoires, vous ne venez ici que pour faire des histoires, je ne veux plus vous voir, vous n'avez que des mauvais rapports avec vos collègues et il l'a écrit dans mon dossier, sur la note administrative et dans mon dossier de hors-classe des certifiés (puisque les bi-admissibles à l'agrégation sont une catégorie des certifiés). Cet agent de service était allé se plaindre illico à mon proviseur. Depuis, un agent de service ma appelée Mme Lecon (mais je me répète). Il a du me confondre avec quelqu'un d'autre, Mais je n'ai pas été me plaindre à son supérieur hiérarchique. Au contraire, j'en ai ri. Et si j'avais été me plaindre, cela serait retombé sur moi, on m'aurait dit :"Vous étes une faiseuse d'histoire!"
Je propose que tous les TZR (les titulaires remplaçants), s'ils sont rattachés à la rentrée dans un endroit où on ne les connait pas disent : Je me présente, je m'appelle M. ou Mme (selon le cas) Lecon. "Pardon, M. ou MMe comment ? " "Le c...!". S'ils le metttent dans la B.D. "les profs", ils me devront des droits d'auteur.
Ceci dit, durant toute ma carrière jusqu'en 2002, je m'étais toujours bien entendue avec les agents de service (d'entretien de surfaces, pardon!) , et il était toujours écrit dans ma note administrative "Bon rapports avec tous." C'est cette fameuse inspection qui a tout chamboulé !
(2006-2007)
Bon, bref, nous ne sommes pas partis en vacances. Tous les jours depuis ses interrogations de bac, mon mari a guété le facteur et le fameux avis de rattachement, Désespérément : Rien ! Si je n'ai rien avant le 1er septembre, que vais-je faire? Je suis quasiment certaine que la plupart des auxilaires et des contractuels d'allemand de l'académie ont déjà et leur rattachement et un poste à l'année pour la plupart. Avec obligation de réemploi. Ils ont les prudhommes pour les défendre, Nous les titulaires, n'avons droit qu'au syndicat. Ma cotisation est payée jusqu'au 31 août, les délégués syndicaux sont partis en vacances. Je viens de recevoir une carte postale d'une collègue d'allemand, déléguée syndicale, elle passe de bonnes vacances au bord de la mer. Et nous ? Qui sommes nous dans tout cela? Des quinquagénaires en attente du papier qui me dira au moins,à défaut de savoir où je travaillerai (je peux avoir plusieurs suppléances dans l'année), l'endroit où je serai rattachée. J'attends, j'attends, j'envoie des mails au syndicat, pas de réponse, si mes mails arrivent .... Tout mon courrier aller-retour du 5 au 8 juillet a été détruit par des anti-spams trop forts, pas ceux de mon ordinateur, mais ceux de ma boîte mail (dans l'éducation nationale on francise ce mot en "mèle", mais aucune revue d'informatique française n'écrit "mèle", elles écrivent toutes "mails").
Les autres années, nous avons eu l'avis de rattachement vers la mi-juillet, cette année rien.
Oui, vous avez bien entendu, je suis TITULAIRE, nommée comme titulaire il y a 30 ans (pour avoir sa retraite complète avec les réformes des retraites on doit 40 ans de services à l'état et plus quand on est né comme moi après 1949) et je ne sais même pas où je serai à la rentrée; il y a 4 ans, je reprenais toujours au même endroit à seulement 15 km de la maison.
Ils ont d'autres prétextes pour ne pas me prendre : la route est dangereuse (mais j'irai suivre ma formation à l'agrégation à 100 km, en train), le sol peut être glissant et elle peut tomber (mais je peux tomber comme mon époux il y a un an, des marches du perron), elle n'est pas assurée en rattachement : c'est totalement FAUX. On n'est pas assuré quand on est en congé maladie si on va travailler dans son établissement alors qu'on est congé, mais on assuré quand on va voir son casier dans son lycée de rattachement.
Bon, bien sûr par les temps qui courrent, on vous dira, par les temps qui courrent rien ne peut être comme avant....
Ste Thérèse, une copine de HAUT et FORT, connaissait déjà son rattachement et son lieu d'exercice depuis Juin, alors je me dis que, comme elle est peut-être dans la même académie que moi, il y a quelque chose qui ne va pas.
A l'université, en préparation d'agrégation interne, on nous dit, l'agrégation est un concours de recrutement, et certains répondent au prof "Mais, Monsieur, on est déjà recruté depuis longtemps !".
Recrutés depuis longtemps, certes, mais je me demande quel sont tous ces délégués syndicaux ignares qui se moquent de moi, en disant que les commissions paritaires pour distribuer les rattachements de TZR n'ont pas encore eu lieu. Depuis que je suis TZR j'en ai entendu de la part de délégués syndicaux des vertes et des pas mûres. Ils essaient de me faire croire ce que le rectorat leur a diit de me faire croire, mais je suis pas dupe, et je sais que je suis victime de harcèlement moral dans le stade de la "mise au placard" : Isolation de plus en plus complète du reste de la profession. je le sais, nous sommes plusieurs à le savoir, mais nous ne pouvons rien faire contre. Les harceleurs partent tour à tour en retraite et sont hors de portée juridique.
Et je vais vous dire..... Je ne suis même pas étrangère. Ce que l'on me fait, on ne le ferait pas à des étrangers, car eux prourraient se plaindre de racisme, mais pas moi. En s'attaquant à moi, ils s'attaquent même à quelqu'un de la région.
Je sais que ce n'est pas ce genre de note qui m'amènera beaucoup de commentaires efficaces (des commentaires de délégués syndicaux par exemple qui font mentir ceux qui me disent que les commissions paritaires des titulaires ne sont pas encore faites...), vous auriez préféré voir figurer la poésie en haut de la page ?
Attention ! Je suis en train de corriger cette note.
Je vais relire une deuxième fois. L'avion postal est passé trois fois ce soir (deux fois de plus que d'habitude, à 10h (c'est normal), mais aussi à 11h et à 12h, c'est peut-être parce qu'il avait ooublié mon papier de raffachement !
Voilà qui est relu (en principe).
(Je vous rappelle que j'ai écrit ce texte de façon anonyme (sous pseudonyme) et que je n'ai cité aucune personne par son nom).
domino
20:50 Publié dans Enseignement (2) - Galères de rentrée TZR | Lien permanent | Commentaires (6)
La poésie, c'est...
Aujourd'hui, j'ai décidé de faire participer la classe, et de dire simplement :
"La poésie, c'est..."
A vous de jouer !
01:34 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie