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vendredi, 31 août 2007

A propos de mon statut...

Voyez comme c'était illégal de me faire faire 18 heures de documentation (d'autant plus que le recteur n'avait jamais été mis au courant que je faisais de la documentation, hors c'est le recteur qui dédice du service des TZR et pas la principale). Je devais au moins effectuer 9 heures d'allemand pour compléter dans une autre matière selon mes compéences :

(Voci des extraits de décrets... et de juriprudence) ... (repris du cité néo-profs de lettres, ce que je ne suis pas, je suis prof d'allemand, mais on est aussi les bonnes à tout faire de l'enseignement quand on est TZR).

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"Et la jurisprudence (notamment l'arrêt Conseil d'Etat statuant au contentieux n°224190 et l'arrêt Conseil d'Etat statuant au contentieux n°224191) considère que le complément de service dans une autre matière ne peut dépasser la moitié des maxima de service statutaires. En effet rien dans les décrets définissant la fonction de TZR n'abroge les dispositions du décret du décret n°50-581 du 25 mai 1950 portant règlement d'administration publique pour la fixation des maximums de service hebdomadaire du personnel enseignant des établissements d'enseignement du second degré."

"Les professeurs qui n'ont pas leur maximum de service dans l'enseignement de leur spécialité et qui ne peuvent pas le compléter dans un autre établissement d'enseignement public de la même ville peuvent être tenus, si les besoins du service l'exigent, à participer à un enseignement différent."

"Toutefois l'article 1 du décret n°99-823 du 17 septembre 1999 relatif à l'exercice des fonctions de remplacement dans les établissements d'enseignement du second degré énonce clairement que le TZR ne peut être affecté que conformément à sa qualification. La question est bien entendu de savoir ce qui est entendu par «qualification». Mais comme chaque enseignant passe un concours particulier selon la matière enseignée et que la formation qu'il reçoit en IUFM est également différenciée selon la discipline enseignée, nul doute que la qualification se confond avec la discipline enseignée. Donc les TZR pourraient très bien être mieux protégés que les titulaires sur poste fixe contre els compélments de service dans une discipline qui n'est pas la leur."

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Vous voyez bien que l'on parle ici de qualification... Or, quand j'avais été convoquée par un lycée pour être CPE 5conseillère Pincipale d'Education), j'avais dit sur le conseil du proviseur adjoint de mon lycée de rattachement, que je n'étais pas qualifiée pour le faire. Il a écrit sur une lettre faite sur moi que je m'étais déclarée incompétente pour faire ce travail. Suite à cela j'avais reçu une letre de la médecine du rectorat disant "Vous semblez éprouver des difficultés dans l'exercice de vos fonctions". Or, je ne me suis jamais déclarée incompétente pour l'allemand.

De plus j'ai subi un préjudice moral pour ma réputation dans la ville où je fais partie d'un comité de jumelage avec l'Allemagne, parce que tous les gens se sont demandés si je ne mentais pas quand je disais que j'étais professeur d'allemand. Parce qu'ils avait appris que j'exerçais des fonctions de documentaliste.

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Commentaire de "dilletante" sur la matière  sur néo-profs :

Les enjeux
Si l'on réclame aux enseignants de prouver leur maîtrise de la discipline enseignée par un concours extrêmement sélectif (certificat d'aptitude pédagogique à l'enseignement du second degré/CAPES ou agrégation), c'est qu'enseigner dans cette discipline ne va pas de soit. Or le TZR, lui doit pouvoir enseigner toutes les disciplines, dans toutes leurs déclinaisons possibles et sur tous les niveaux (de la 6èmes aux classes post-bac : brevet de technicient supérieur/BTS, classes préparatoires aux grandes écoles/CPGE, etc.). Et bien entendu, en étant prévenu du jour au lendemain. Est-ce vraiment raisonnable ?
Les cours proposés peuvent-ils dans ces conditions être de qualité ? On peut sérieusement en douter. Et cela malgré le fait que le TZR passera la semaine, souvent samedi et dimanche compris, à préparers es cours. Peut-on réellement penser qu'un enseignant décrouvrant totalement une discipline ne dépasse pas allègrement les 35 heures de travail règlementaire par semaine ? Sans avoir la certitude de pouvoir l'année suivante amender ses nouveaux cours puisqu'on lui demandera sans doute d'enseigner dans une nouvelle discipline encore. Et avec le risque de se voir reprocher les carences qui ne manqueront aps d'apparaître, rapidement, aux élèves et à leurs parents.

(...)

Même les activités qui semble à première vue les plus accessibles ne le sont pas vraiment. Ainsi le service en centre d'information et de documentation (CDI), de l'aveu même de nombre de rectorats confiant des services en CDI à des TZR non documentalistes, se borne souvent pour les TZR à ouvrir et fermer le CDI. En effet être documentaliste ne s'improvise pas (en rappelant que les documentalistes passent également un CAPES, donnant équivalence BAC+5).

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domino

Et si vous ne me croyez pas...

Et si vous n'y croyez toujours pas voici ce qu'a écrit ma collègue de l'an dernier la TZR de français sur son blog, je souligne deux choses, son pseuso sur ce forum est Nestya (lien sur la note précédente) :

(Je la cite entre guillemets selon le droit de citation par fragments avec soulignements en plus.)

Ses commentaires sur Néo-profs :

1er commentaire que j'ai trouvé sur un service que l'on faisait à deux (mais pas de la même façon) :

"Posté le : 31/08/207 à 16:17 (Lu 208 fois) par Nestya ma collègue de l'année dernière 30 ans plus jeune.

Je suis mal placée pour te conseiller. L'an dernier, je me suis retrouvée doc à l'année à l'insu de mon plein gré alors que j'étais TZR en LM. Ma politique a été d'en faire le moins possible en guise de contestation et surtout pour éviter de me retrouver sur ce genre de poste l'année suivante.

Youpi! un poste fixe à la rentrée. Comme quoi tout est possible dans l'EN"

2ème commentaire que j'ai trouvé sur un service que l'on faisait à deux (mais pas de la même façon)  :

"soit tu refuses le poste et tu fais ta rentrée dans ton RAD et tu y restes jusqu'à ce que tu reçois la mise en demeure, soit tu prends le poste (en protestant quand même) et tu t'arranges avec ton principal pour te faire un super emploi du temps (l'an dernier, j'avais un edt sur 3jours) et tu précises que tu totalement incompétente, que tu n'y connais rien en informatique (l'an dernier j'ai fait buggé tous les ordi du CDI) ...
N'hésite pas si tu as des questions.
Au fait, quelle est ta ZR?"

_____________________________________________Nestya____

Fin de ses commentaires.

Suivre le lien : ICI.
 

Mon commentaire sur le commentaire de la collègue Nestya, sur ses commentaires... 

Elle a fait buggué tous les ordinateurs du CDI, et moi je me décarcassais à réparer les pots cassés.... (voir ma note ci-dessous). Cette mentalité, ça promet pour l'avenir de l'enseignement.... Et dire qu'elle a été nommée à 70 km de chez elle ce n'est pas vrai, ses parents habitaient à 100 km, elle pouvait prendre un appartement dans PETITE VILLE, mais elle a préféré s'installer en ville pour les magasins. Elle n'a commencé à habiter à 70 km au début de l'année scolaire. Alors que moi j'avais réellement mon domicile conjugual à 35 km de la maison.

Elle était certifiée dans les premiers échelons, classe normale et moi certifiée bi-admissible à l'agrégation dans les échelons élevés, elle était "responsable du CDI", faisait bugguer les ordinateurs, et me donnait des ordres devant les élèves, et m'empêchait de travailler autant que je voulais et à ma guise. Décidément les germanistes sont plus courageux que les profs de français, c'est normal, l'allemand comme disent les parents, c'est difficile, et nous au moins on a fait des études difficiles, parce que ses petits cours de français qu'elle faisait aux élèves de collège, déjà quand j'étais en classe de première, j'aurais pu les faire!

Celle qui en faisait le moins possible selon ses propres dire a eu 3 Très Bien à sa note administrative et n'est pas convoquée à la médecine du rectorat pour avoir manqué un jour, n'a contrairement à moi, jamais rattrapé ses journées de stage de PAF.

J'ai eu -en fin de carrière - 1 TB et 2 B à ma note administrative. Comme quoi, on paie mieux, le je-m'en foutisme que le courage que je montrais moi.

Et je réparais ses bétises le soir, par exemple, je rallumais tous les ordinateurs mal fermés pour les ré-éteindre dans les règles de l'art, si j'ai raté mon agrégation interne d'allemand (et l'externe aussi), à qui la faute, elle ne faisait pas d'études.

Et à cause d'elle j'ai une fois fait convoquer au bureau un élève qui avait été sur un ordinateur la veille parce que l'ordinateur, par deux fois après le passage de cet élève, ne fonctionnait plus. Et c'était elle qui l'avait mis en panne? On avait regardé la liste des élèves présents la veille, ensemble..... Si l'administration a sanctionné l'élève, ils pourront écrire une letre d'excuse aux parents.

Quand j'ai demandé des cahiers de CDI, elle m'a raconté que le Conseil d'Administration s'y était opposé, est-ce que c'était vrai?

J'avais régulièrement des élèves du club d'allemand absents, certains me disaient : "On croyait que vous n'étiez pas là!". Est-ce que ce n'était pas elle, qui à partir du moment où les élèves ne me voyaient plus à la cantine, répandaient de fausses informations sur ma présence ou non auprès des élèves.

Vous avez vu sur les commentaires de Néo-profs elle s'est fait raccourcir son horaire à 18 heures et a obligé la principale à faire de même avec moi -heureusement, sinon je n'aurais pas pu suivre mes cours d'agrégation-, mais c'était moi qui faisait sa deuxième partie d'horaire et qui ai peut-être laissé passer des remplacements interessants en allemand, si comme d'habitude on a appelé chez moi. Car, je fais normalement des remplacements de 3 semaines à 6 mois et pas des remplacements à l'année.

Et le rouleau de paperboard qui a été retrouvé l'après-midi par elle après une pause de midi, qui a orchestré cela?. Quand on est capable de faire bugguer les ordinateurs exprès, on peut aussi empêcher quelqu'un de faire une exposition, en s'arrangeant avec une autre personne pour faire disparaître proprement le matériel.

Et c'est à cause d'elle que j'ai passé d'archi-mauvaises vacances en pensant à l'ogre de la médecine du rectorat?

Ces jeunes femmes sont vraiment très négatives, où va la société...

domino

Et regardez si je mens...

Et regardez si dans mes notes précédentes j'ai menti :

Voir dans la page que je mets sur le mot ici en lien les commentaires de Nestya, TZR de lettres modernes mise en doc l'an dernier.

Mode d'emploi : sur la page sur laquelle vous tombez vous cliquez sur l'adresse du déménagment http, etc..., sur cette page cliquez sur forum (en haut des forums), Re documentaliste Nestya (31/08/07, 16 heures 17), puis regardez aussi : "Arrgh! Les ordures!..." le 31/08/2007, 2005.

Elle a eu trois Très bien à sa note administrative.

Et pour son deuxième commentaire je sais maintenant pourquoi on a eu tant d'ennuis avec les ordinateurs, et c'était moi qui derrière restait des heures et des heures pour réparer les pots cassés au grand dam de l'agente d'accueil. Et dès qu'elle a été remplacée par une ouvrier (une seule fois un soir où elle n'était pas là, j'ai eu lee ennuis que vous savez qui me font maintenant convoquer au rectorat pour voir si l'absence que j'ai eue quand j'ai hurlé de desespoir était justifiée.

Le lundi j'étais avec cette TZR.

Le mardi avec elle encore.

Le mercredi en train de préparer l'agrèg à l'université.

Le jeudi comme le mercredi.(Elle faisait sa troisième journée ce jour là, mais moi je préfèrais suivre plus de cours et les TD et j'ai remplacé cette journée par le Vendredi).

Et le vendredi toute seule au CDI, y' avait rien qui bugguait, je mettais les livres dérangés le jeudi en place en arrivant, Je convoquais le surveillant expert en informatique pour m'installer des trucs pour lire CD-Roms et DVD parce que sinon on n'aurait pas pu les lire de toute l'année, elle ne s'en est pas occupée).

Elle faisait semblant de n'y connapitre rien aux ordinateurs alors qu'elle avait un certificat d'informatique pour l'enseignement.

domino

Outre Rhin.... c'est pas pareil...

L'organisation de l'etablissement scolaire secondaire en Allemagne est totalement différent de l'organisation de l'établissement scolaire français.

En Allemagne, pas question d'avoir suivi la filière CPE ou une autre pour devenir chef d'établissement, le Schuldirecktor ou le Gymnasiumleiter, ont tous enseigné pendant de nombreuses années, la plupart du temps dans l'établissement scolaire même dont ils sont directeurs. En Allemagne, les chefs d'établissement ne sont pas recrutés par concours, ils ne traversent pas toute la France pour venir diriger un établissement à l'autre bout du pays. Ils sont choisis par leurs pairs, leurs collègues, au suffrage universel des professeurs de l'établissement.

En Allemagne, les chefs d'établissement sont élus. Ils sont généralement choisis parmi des collègues qui sont expérimentés dans l'enseignement de deux matières, qui sont relativement agés, qui sont présents dans l'établissement depuis longtemps, et choisis pour leurs qualités pédagogiques, leur sens de l'organisation, leur connaissance du terrain particulier de la ville et de la région. Ce sont souvent des personnes du cru, qui ont grandi dans la même ville, peut-être été élèves dans le même établissement, En tout cas qui y enseignent depuis leur jeunesse, ils ont des bonnes relations avec les collègues dont ils connaissent certains depuis toujours, et la plupart d'entre eux depuis plusieurs années au moment où ils prennent leurs fonctions. Quand ils prennent leurs fonctions, ils connaissent déjà les élèves, les familles nombreuses, les parents, savent quelles sont les familles à problème, et les parents casse-pieds. Donc, ne font pas d'erreur concernant la réclamation d'un parent car ils savent quand la réclamation émane d'un empêcheur de tourner en rond.

Ils continuent à garder au minimum une classe d'enseignement pour ne pas perdre contact avec celui-ci.

Les CPE (Conseillers Principaux d'Education) n'existent pas. Des professeurs deviennent alors sur une partie de leur horaire "responsables d'études" pour un niveau de classe par exemple, et en assurent aussi la discipline. Nous en France, on a un CPE qui s'occupe d'un niveau de classe sans enseigner et parfois sans avoir jamais enseigné. Parfois on les a "accusé" de trop écouter les élèves, surtout dans les lycées. Car souvent, n'ayant jamais enseigné ils ne se rendent pas compte de la réalité d'une classe et du fait qu'un seul élève perturbateur, même s'il a des "problèmes familiaux" que certains élèves s'inventent pour ne pas être sanctionnés, peut retarder l'enseignement. Ce que les CPE ne savent pas non plus, c'est que parfois les élèves retardent le cours pour avoir moins de leçons parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent être interogés que sur ce qu'ils ont vu en cours.

C'est pourquoi j'avais une collègue, qui préparait la fin de son cours sur des polycopiés et les distribuaient aux élèves si elle n'avait pas fini le cours et au début de l'heure suivante, elle interrogeait 5 minutes à la fois sur le cours et sur éventuellement le polycopié, cela donnait beaucoup de travail à la prof, mais au bout d'un moment de ce régime, ils  ne l'embêtaient plus.

Pour en revenir à l'Allemagne, plusieurs professeurs peuvent exercer les fonctions de conseilers d"étude pour le même niveau en même temps, en se relayant dans le même bureau, où ils reçoivent élèves, parents et collègues, pendant une petite partie de leur horaire seulement. Cela les oblige à avoir une certaine coordination entre eux.

Pour ceux qui sont directeurs, lorsque leur mandat électoral de quelques années est fini, une autre élection a lieu à l'intérieur de l'établissement, et ils peuvent être réélus ou remplacés par un collègue. Dans ce cas, ils reprennent leurs anciennes fonctions de professeur à temps complet. Toujours dans le même établissement. Ce n'est pas un deshonneur de ne pas être réélu, puisque c'est un peu comme en politique où les maires, les présidents peuvent perdre leurs fonctions de maire ou de président en retrouvant leur ancien métier.

Je pense que ce système de recruter les principaux, proviseurs et CPE, parmi les professeurs de l'établissement (et uniquement les professeurs), tout en faisant en sorte que ceux-ci gardent un contact avec l'enseignement).

En effet, de plus en plus de chefs d'établissement sont de bons gestionnaires qui n'ont jamais enseigné ou peu enseigné, et généralement c'est ce type de chef d'établissement qui pose des problèmes aux enseignants.

Voci la réfome que je propose, concernant les personnels de direction scolaire et les responsables de niveau (dénomination empruntée à l'enseignement privé) :

Plus de recrutement de chef d'établissement par concours. Les chefs d'établissement sont des profs de l'établissement élus par leurs collègues à partir du "recrutement" pour la rentrée 2008-1009. Après avoir fait campagne. iIs gardent 6 heures d'enseignement, et peuvent être aidés selon l'ampleur de leur travail par deux à quatre adjoints selon la taille de l'établissement qui se relaient pour assurer les fonctions d'adjoint avec 6 à 8 heures de décharge de cours.

Les anciens chefs d'établissement qui n'auront pas été réélus prennent un service d'enseignement dans l'établissement où ils étaient directeurs, et pas d'autres services (au moins on verra ce qu'ils avaient réellement dans le ventre!)

Plus de recrutement de CPE à partir de l'année 2009-2010 (pour laisser le temps aux étudiants des sciences de l'éducation, option CPE de finir leurs études et d'exercer un an). A partir de 2009-2010, tout les CPE quittant un établissement seraient peu à peu remplacés par les RNE (voir ci-dessous).

A la place, élections durant le troisième trimestre de 2009-2010, de responsables de niveau et d'études parmi les professeurs en poste dans l'établissement. On pourrait élire par niveau 3 à 10 responsables (pour les grands lycées par exemple les 10 responsables travailleraient 2 par 2 dans le même bureau et se relaieraient en cinq groupes de deux sur la semaine, travaillant le reste du temps comme professeur), par niveau ou par cycle selon la taille de l'établissement. Ils seraient chargés non seulement de diriger la surveillance des élèves, et non pas de la surveillance de leurs collègues profs, mais aussi du pilotage des projets prévus sur des niveaux ou des cycles, de l'organisation des études et de la coordination entre les différentes matières, de l'interdisciplinarité, de l'organisation des journées portes ouvertes, de l'orgrnisation des voyages scolaires, des professeurs de langues pouvant intégrer ces équipes pour pour organiser les échanges, etc... et ceci en collaboration avec les profs qui n'ont pas de décharges, mais qui seraient ainsi déchargés d'une partie du travail sur les projets et les voyages par exemple, charges qui viennent s'ajouter habituellement à la charge de prof sans rémunération particulière.

Ces différentes fonctions qui seraient atrtribuées après campagne électorale interne à l'établissement, mais on ne voterait pour des équipes comme au conseil d'administration, on vote pour des listes, mais pour des individus, les tendances politiques et les syndicats n'ayant pas à intervenir dans ces élections, car les responsables de niveau et d'études (comme en France on aime les sigles appelons les les RNE), seraient choisis pour leur expérience et leurs qualités professionnelles par les collègues qui ont souvent une autre opinion sur leurs collègues que l'administration actuelle, car ils les voient travailler au quotidien. Et pas de copinage là-dedans, ce seraient des votes à bulletins secrets.

Toutes ces décharges d'horaires qui même pour le chef d'établissement ne pourraient pas dépasser un certain pourcentage de l'horraire d'enseignement pourraient permettre de garder et de créer des postes de professeurs de matière en établissement qui seraient accordés en priorité aux TZR (T = TITULAIRES) actuels pour qu'ils restent dans la proximité de leur domicile ((je pense à moi), puis, ensuite seulement,  après résorption des TZR qui sont dans certaines matières, effectifs pléthoriques et obligés actuellement d'exercer dans d'autres fonctions parfois pendant plusieurs années en regardant avec envie leurs collègues, parfois moins diplômés et moins gradés et moins expérimentés qu'eux, enseigner leur matière (je pense encore à moi-même),  puis ensuite seulement, aux professeurs néo-titulaires qui pourraient bénéficier réellement de l'expérience de leurs supérieurs hiérarchiques qui seraient toujours et encore des enseignants.

Ce qui fait le malheur de l'enseignement en France, c'est le fait que des gens qui viennent d'autres ministères et qui n'ont parfois jamais enseigné de leur vie, soient parachutés proviseurs, simplement parce qu'ils sont personnels de la catégorie A, à la tête d'enseignant expérimentés et ayant de la personnalité. Ces personnes qui n'ont presque jamais parlé en public, sont lorsqu'ils arrivent à la pré-rentrée parfois ennuyeux et fades au possible, ne connaissant souvent l'établissement ni de A, ni de B, ne connaissant absolument rien à la ville où ils sont parachutés, ni à la région et signalant aux professeurs dont les trois quarts sont là depuis longtemps, qu'ils seront heureux de la découvrir, que finalement ça n'avait pas l'air si mal que ça (j'ai connu un tel proviseur il y a quelques années dans l'un de mes lycées de rattachement), alors qu'un  proviseur (une proviseure) ou un/une principale qui a enseigné depuis longtemps dans l'établissement pourrait tout de suite cibler son discours sur les vrais problèmes et les vrais projets plutôt que de faire comme ces chefs d'établissement qui arrivent de loin et vous disent vaguement, qu'ils vont faire la connaissance de l'établissement, de la ville, de la région, etc...

Les documentalistes aussi devraient être du cru. L'année dernière  bien que bi-admissible à l'agrégation d'allemand (je rappelle que je ne dis pas cela pour écraser les autres, mais pour voir la discrépance qu'il y a entre ma fonction réelle et les fonctions accordées), (il paraît que tout prof (et même tout aide-éducateur) peut-être documantaliste), j'étais dans un Centre de Documentation de collège avec une TZR de français. A un moment des élèves sont arrivés avec un CD-Rom, disant que leur prof leur avait demandé de regardé une intervieuw sur les carrières de pierre du parc naturel régional, la TZR de français pris le disque et chercha la vidéo au mauvais endroit du CD-Rom puisqu'elle ne connaissait pas du tout le parc et rentrait tout les soirs chez elle à 70 km, n'ayant jamais pris la peine de se renseigner sur les environs. Je lui dis, montre, je vais trouvé, et en 2, 3 clics, j'étais au bon endroit du CD-Rom et la vidéo fut mise en route. Les élèves de la classe virent voir la vidéo qui durait 5 minutes trois par trois parce qu'on avait pas de lecteur de DVD (ah,  pardon, c'etait pas un CD-Rom), sur la télévision.

Voilà comment il peut y avoir des pertes de temps simplement parce qu'une personne parachutée loin de chez elle (et ce n'était pas de sa faute! est chargée de documentation. Pourtant elle est de l'académie, mais l'académie fait 250 km de diagonale), elle doit aussi s'intéresser à son environnement (autant la ville que la région, la nature, le patrimoine), si elle veut enseigner la documentation d'une façon suffisamment efficace pour collaborer avec les profs de SVT et de géographie). C'est pourquoi il est important de mettre les documentalistes dans une région où ils ont habités suffisamment longtemps, pour pouvoir collaborer rapidement avec les professeurs qui demandent de faire un travail sur le terroir, le patrimoine ou la nature dans la région, qui connaissent au moins l'existence du ou des musées de la ville, des maisons de pays, des écomusées situés dans un rayon de 20 kilomètres.

(Ce n'est pas non plus deux jours avant la rentrée qu'un TZR d'allemand parachuté à l'autre bout de la région peut faire cela, surtout si c'est un jeune allemand qui a passé son concours à l'autre bout de la France et n'a jamais entendu parler de cette région de France).

Il faudrait des documentalistes, qui n'ont pas peur de sortir les samedi et dimanche pour aller visiter le patrimoine, rencontrer les gens dans les associations culturellesl locales , etc... Toutes choses que je faisais, ayant servi de traductrice-interprète plusieurs fois pour des groupes d'allemand en jumelage dans la région, je connaissais toutes ces associations et organisations, dont ma collègue jetait les prospectus de ces associations sans les regarder dans la poubelle, attendant les propositions et demandes des profs. Avoir une documentaliste de français qui ne pense qu'à la littérature française et un peu aux livres traduits et collabore essentiellement avec ses collègues de français qui snobent la TZR d'allemand, qui connait la ville et la région sur le bout des doigts, voilà ce que j'ai vécu l'année dernière.

En Allemagne, ce sont des professeurs aussi qui assurent les heures de bilbliothèque sur une partie de leur horaire seulement.  Ils sont volontaires pour le faire. Certains ont une décharge pour s'occuper de la biblothèque des élèves ou de la biblithèque des professeurs qui sont différentes. La biblothèque des professeurs étant souvent attenante à la salle des profs, de même que la salle de reprographie.

Metre des professeurs de matières à temps complet sur le CDI, c'est insensé. L'année dernière dans mon collège la prof d'allemand était en Congé Longue Maladie, et remplacée à temps complet avec heures supplémentaires par un autre TZR, pas plus gradé que moi, donc sans priorité sur moi. Je n'avais pas une seule heure d'allemand, alors qu'il aurait été facile au rectorat de diviser l'horraire en deux, en donnant à chacun la moitié de cet horaire et l'autre moitié en heure de documentation. Ce partage aurait été équitable. Ceux qui ne veulent rien changer à cela sont conservateurs.

On est Vendredi soir, mon collège est fermé le samedi, je ne sais même pas où je serai lundi, prérentrée dans mon collège de rattachement ?, prérentrée dans un autre établissement? (l'an dernier on a appelé un TZR au téléphone le matin pour lui dire, vous faites votre prérentrée à 20 km de votre rattachement!), mise à la porte à cause de la fameuse convocation à la médecine du rectorat où je ne suis pas allée en juillet, et où je n'irai pas en Septembre... (j'ai eu une lettre du rectorat en juillet selon laquelle je serai hélas reconvoquée courant septembre). Je rentre de vacances demain soir, juchhé! Mon petit ordi portable est bien utile pour garder le contact avec mes amis les bloggueurs!

domino

La paix... dans la cour de récréation...

Avez-vous remarqué que dans votre rue, près de chez vous des enfants jouent en groupe sans jamais se battre. C'est ainsi devant chez moi, il y a une espèce de grande place sur laquelle les enfants tournent à vélo, en petite voiture, rient, parlent, mais c'est rare qu'ils se disputent. Et pourtant j'habite dans un quartier populaire.

Or, une chose est certaine, dans les cours de récréation, les élèves, surtout les garçons, mais de plus en plus aussi les filles, se battent.

Les surveillants sont souvent à l'autre bout de la cour quand ça se passe et traversent toute la cour pour les sanctionner.

Dès que les élèves ont passé la porte du collège, il se peut qu'il s'en passe encore dans les bus qui sont spéciaux pour eux et où ils ne sont pas mélangés avec le reste de la population, mais ceux qui rentrent à pied, rentrent souvent par petits groupes de deux à cinq élèves, en marchant rapidement tout en devisant, parlant de ce qu'ils vont faire ce soir, de leur travail et de leurs loisirs, de leurs parents, de leurs profs, etc... mais ne se battent plus.

Alors je me suis posé une question : pourquoi des enfants et des ados qui sont "sages" par ailleurs, font des bêtises à l'école? Tout simplement parce qu'ils ont face à eux des adultes dont c'est le métier de les surveiller. Il faut bien leur donner du travail, cette phrase doit être inconsciemment ancrée en eux.

Se battre en faisant croire qu'ils croient ne pas être vu, car ils le font derrière le dos des surveillants, mais sachant qu'ils sont vus quand même, c'est ce qu'on appelle de la provocation.

Certes, il y aura toujours les petits qui sont embêtés par les grrands, mais cela s'est fait de tout temps, même dans les familles les grands frères embêtent les petites soeurs. Moi aussi, quand j'étais petite les grands m'embêtaient,mais il ne me faisait pas mal physiquement. D'ailleurs si on m'avait touchée, j'hurlais tellement fort que toutes les mamans du quartier ouvraient leur porte pour regarder si ce n'était pas leur enfant. Ma voix m'a protégée.

Mais les grandes soeurs protègent généralement les petits.

C'est la même chose à l'école, si vous laissez des sixièmes avec de troisièmes, en général, les garçons sortiront en disant "Ah que les sixièmes sont casse-pieds, ils posent toujours des questions." Alors que les filles de trosième diront "Ah! Que les sixièmes sont trognons, et elle chercheront à les aider."

Mais, si un jour les surveillants ne faisaient plus attention aux élèves dans la cour, ou feraient semblant de ne plus faire attention, se contentant de surveiller discrètement par les fenêtres sans se faire voir des élèves, est-ce qu'on verrait le nombre de bagarres diminuer. Il est vraisemblable que lui, car parfois les jeunes se battent unisquement ou font seulement semblant de se battre pour se faire remarquer des adultes.

domino

Sarkosucchus Imperator....

Connaissez vous le sarkosucch..., euh, le sarchosuchus imperator.... Rien à voir avec notre président, il s'agit de la reconstitution du plus grand crocrodile n'ayant jamais existé au monde... Cliquez ici.

Est-ce un canular ou pas? Seul l'avenir nous le dira... En tout cas Yahoo News français l'affirme, ce croco sarco empereur a réellement existé il y a des millions d'années.....

Et si c'est un canular, notre président aura-t-il assez d'humour pour ne pas attaquer Yahoo...

Y-a-t-il aussi un Chiracosus Rexus, qui a été trouvé il y a 12 ans?

domino