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vendredi, 31 août 2007

A propos de mon statut...

Voyez comme c'était illégal de me faire faire 18 heures de documentation (d'autant plus que le recteur n'avait jamais été mis au courant que je faisais de la documentation, hors c'est le recteur qui dédice du service des TZR et pas la principale). Je devais au moins effectuer 9 heures d'allemand pour compléter dans une autre matière selon mes compéences :

(Voci des extraits de décrets... et de juriprudence) ... (repris du cité néo-profs de lettres, ce que je ne suis pas, je suis prof d'allemand, mais on est aussi les bonnes à tout faire de l'enseignement quand on est TZR).

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"Et la jurisprudence (notamment l'arrêt Conseil d'Etat statuant au contentieux n°224190 et l'arrêt Conseil d'Etat statuant au contentieux n°224191) considère que le complément de service dans une autre matière ne peut dépasser la moitié des maxima de service statutaires. En effet rien dans les décrets définissant la fonction de TZR n'abroge les dispositions du décret du décret n°50-581 du 25 mai 1950 portant règlement d'administration publique pour la fixation des maximums de service hebdomadaire du personnel enseignant des établissements d'enseignement du second degré."

"Les professeurs qui n'ont pas leur maximum de service dans l'enseignement de leur spécialité et qui ne peuvent pas le compléter dans un autre établissement d'enseignement public de la même ville peuvent être tenus, si les besoins du service l'exigent, à participer à un enseignement différent."

"Toutefois l'article 1 du décret n°99-823 du 17 septembre 1999 relatif à l'exercice des fonctions de remplacement dans les établissements d'enseignement du second degré énonce clairement que le TZR ne peut être affecté que conformément à sa qualification. La question est bien entendu de savoir ce qui est entendu par «qualification». Mais comme chaque enseignant passe un concours particulier selon la matière enseignée et que la formation qu'il reçoit en IUFM est également différenciée selon la discipline enseignée, nul doute que la qualification se confond avec la discipline enseignée. Donc les TZR pourraient très bien être mieux protégés que les titulaires sur poste fixe contre els compélments de service dans une discipline qui n'est pas la leur."

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Vous voyez bien que l'on parle ici de qualification... Or, quand j'avais été convoquée par un lycée pour être CPE 5conseillère Pincipale d'Education), j'avais dit sur le conseil du proviseur adjoint de mon lycée de rattachement, que je n'étais pas qualifiée pour le faire. Il a écrit sur une lettre faite sur moi que je m'étais déclarée incompétente pour faire ce travail. Suite à cela j'avais reçu une letre de la médecine du rectorat disant "Vous semblez éprouver des difficultés dans l'exercice de vos fonctions". Or, je ne me suis jamais déclarée incompétente pour l'allemand.

De plus j'ai subi un préjudice moral pour ma réputation dans la ville où je fais partie d'un comité de jumelage avec l'Allemagne, parce que tous les gens se sont demandés si je ne mentais pas quand je disais que j'étais professeur d'allemand. Parce qu'ils avait appris que j'exerçais des fonctions de documentaliste.

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Commentaire de "dilletante" sur la matière  sur néo-profs :

Les enjeux
Si l'on réclame aux enseignants de prouver leur maîtrise de la discipline enseignée par un concours extrêmement sélectif (certificat d'aptitude pédagogique à l'enseignement du second degré/CAPES ou agrégation), c'est qu'enseigner dans cette discipline ne va pas de soit. Or le TZR, lui doit pouvoir enseigner toutes les disciplines, dans toutes leurs déclinaisons possibles et sur tous les niveaux (de la 6èmes aux classes post-bac : brevet de technicient supérieur/BTS, classes préparatoires aux grandes écoles/CPGE, etc.). Et bien entendu, en étant prévenu du jour au lendemain. Est-ce vraiment raisonnable ?
Les cours proposés peuvent-ils dans ces conditions être de qualité ? On peut sérieusement en douter. Et cela malgré le fait que le TZR passera la semaine, souvent samedi et dimanche compris, à préparers es cours. Peut-on réellement penser qu'un enseignant décrouvrant totalement une discipline ne dépasse pas allègrement les 35 heures de travail règlementaire par semaine ? Sans avoir la certitude de pouvoir l'année suivante amender ses nouveaux cours puisqu'on lui demandera sans doute d'enseigner dans une nouvelle discipline encore. Et avec le risque de se voir reprocher les carences qui ne manqueront aps d'apparaître, rapidement, aux élèves et à leurs parents.

(...)

Même les activités qui semble à première vue les plus accessibles ne le sont pas vraiment. Ainsi le service en centre d'information et de documentation (CDI), de l'aveu même de nombre de rectorats confiant des services en CDI à des TZR non documentalistes, se borne souvent pour les TZR à ouvrir et fermer le CDI. En effet être documentaliste ne s'improvise pas (en rappelant que les documentalistes passent également un CAPES, donnant équivalence BAC+5).

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domino

Commentaires

Agrégé d'allemand normalien et TZR depuis toujours c'est-à dire presque 10 ans je suis en passe de jeter l'éponge après tant d'années de mauvais traitements (pas de poste fixe, mouvement verrouillé, compléménts de service à répétition.....). En vous lisant, j'ai la confirmation que le pire est encore à venir! Sommes-nous voués à disparaître?

Écrit par : Nestbeschmutzer | mercredi, 05 septembre 2007

*Aller de soi.*

Écrit par : Max | mercredi, 05 septembre 2007

@Nestbeschmutzer : J'ai établi mon domicile dans ma zone de remplacement, là où j'avais mon premier poste il y a 30 ans. C'était un poste fixe en collège. A l'époque, il était facile d'obtenir des mutations en restant près de chez soi. Quand cela ne me plaisait plus quelque part, je demandais une mutation. J'ai ainsi fait 3 collèges en 12 ans, puis j'ai eu deux postes en lycée dont le premier en délégation rectorale (cela existait encore, on écrivait au rectorat pour avoir un poste plus près de chez soi, ou un poste lycée quand on travaillait en collège, tout en restant ministériellement sur le poste précédent), puis j'ai eu un poste en lycée pendant 10 ans, ma carrière montait, j'enseignais en partie en BTS, j'étais jury dans 3 académies depuis 8 ans, membre des commissions de choix de sujets, mon collègue responsable de la commission de BTS allait me donner la responsabilité de sa commission de BTS, quand j'ai été inspectée et descendue en flèche. Suite à cette inspection qui était la cinquième de ma carrière, mes quatre inspections précédentes de certifiées s'étant bien déroulées.Le soir de cette inspection, j'ai failli mourir en voiture, je ne faisais plus attention comment je conduisais, et je ne sais pas comment nous sommes arrivée sains et saufs à la maison. Je me suis retrouvée en Congé Longue Maladie imposé par la médecine du rectorat,et c'est pourquoi actuellement, je fais la sourde oreille à leurs convocations dont deux pendant les grandes vacances. On m'a enlevé déjà deux fois 1/30ème du salaire pour ne pas être allée là-bas pendant les vacances (j'ai reçu la deuxième convocation après le RV, envoyée en courrier lent elle a mis plus d'un mois à me parvenir, et ils m'enlèvent quand même 1/30ème de salaire pour ne pas y être allé), Sans compter qu'ils m'avaient dit qu'ils m'enverraient la deuxième convocation en septembre. Ma principale n'a pas voulu le jour de la prérentrée que je signe le rattachement, alors que j'avais travaillé toute l'année au CDI et rattrapé largement mes absences de mai (Elle m'a accusé d'avoir accusé un ouvrier de voleur après la disparition d'un matériel), et m'a chassée par deux fois du collège, je n'ai pu rentrer qu'avec un certificat médical de reprise, parce que j'avais répondu sur le même ton à ses colères).

Écrit par : domi_no | jeudi, 06 septembre 2007

@Nestbeschmutzer : Je suis devenue TZR après ce congé longue maladie, donc dégradation de mes conditions de travail, alors que au contraire, on aurait du avoir plus d'égards pour moi. Des collègues dans le même cas, qui par exemple avaient eu un congé longue maladie à cause de mon proviseur qui s'appliquait à descendre les piliers de lycée qui font pourtant la bonne réputation d'un lycée, ont ensuite été mis deux ans en mi-temps thérapeutique et ont été bichonnés à leur retour sur le plan de l'horaire, etc... Rien de tel avec moi, à mon retour, j'ai eu un remplacement en collège avec 19 heures et des cours tous les jours matin et après-midi. C'est là que je me suis dit, il y a deux poids et deux mesures. Depuis, ce n'est que gallères, et alors qu'auparavant, j'étais bien vue par les personnels ATTOSS, les femmes de ménage, etc... j'ai commencé à avoir des ennuis avec eux, les collèges et même les lycées où j'étais fermaient de plus en plud tôt au point que je devais courir pour partir. L'année dernière en documentation, si un ordinateur mettait longtemps à se fermer, j'étais déjà la proie de l'agente d'accueil qui arrivait avec ses clefs...

Écrit par : domi_no | jeudi, 06 septembre 2007

@(.) Ich will gerade nicht krankgeschrieben werden! Sonst kann ich wieder meine Stelle in der Nähe von zu Hause verlieren.

Écrit par : domi_no | jeudi, 06 septembre 2007

@Nestbeschmutzer : Erratum : *galères*
Maintenant je suis aussi menacée de sanctions administratives, pour ne pas avoir été à la médecine du rectorat, je vais faire appel pour ces convoacations. Je ne comprends pas parce qu'un médecin spécialiste avait envoyé un fax à la médecine du rectorat dès la première convocation demandant de ne plus me convoquer, mais ils n'ont pas suivi ses conseils.

Écrit par : domi_no | jeudi, 06 septembre 2007

Je ne veux pas aller à la médecine du rectorat, parce que sinon, je ne pourrais plus passer l'agrégation d'allemand si je suis en congé de longue durée, et c'est le rêve de ma vie de la réussir (j'ai été bi-admssible récemment, deuxième admissiblité en 2005).

Écrit par : domi_no | jeudi, 06 septembre 2007

Je n'arrête pas de suivre des préparations de PAF, dont des préparations à l'épreuve de didactique de l'agrégation interne d'allemand, j'ai même été il y a deux ans à une formation d'informatique pour l'allemand, alors que j'avais une dorsalgie et le dos courbé en deux de douleur, ce qui n'est pas le cas toujours, j'ai une telle crise de ma colonne vertébrale environ une fois par an pendant 3 à 7 jours. Sinon, le reste du temps, elle me laisse tranquille, mais je ne voulais pas rater un stage de PAF. Et ils ne me mettent même plus d'allemand. L'année dernière, j'ai fait un club d'allemand, ma principale ne veut plus, parce qu'elle ne veut plus me donner plus que mon horaire (elle a peut-être eu entre temps le retour du bâton et la médecine du rectorat n'est peut-être pas encore au courant et continue à m'enlever du salaire et à me menacer de tous les mots. J'espère que quand ils m'auront enlevé les 30ème de salaire pour service non fait, alors que c'est un déplacement de 200 km aller-retour, plus 30mn d'entretien avec un médecin qui ne sont pas faits, ils me donneront au moins les journées "chômées" en journées de congés. 1/30ème en moins, pour une journée non faite pendant les grandes vacances devrait correspondre à une journée de congé octroyée pendant l'année scolaire, ce qui ne serait que justice.

Écrit par : domi_no | jeudi, 06 septembre 2007

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