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dimanche, 26 juillet 2009

Harcèlement moral à l'université (2)

Dummie a retrouvé quelques exemples de harcèlement universitaire qu'elle a pu observer elle même et me l'a raconté :

 

- Une de ses amies, professeur de son état, excellente chanteuse possédant une merveilleuse voix d'alto faisant du chant classique, s'inscrit en agrégation à l'université. Sans doute a-t-elle dit à un ou deux collègues ou étudiant qu'elle avait fait du chant, c'est fort possible :

Cette année-là arrive un mois après la rentrée un candidat d'agrégation externe (donc un étudiant relativement agé, pour un étudiant ne travaillant pas, environ 35 ans). L'une des professeurs de TD commence à le présenter en faisant ses éloges : "Je vous présente M. Machin Chose, qui a une merveilleuse voix, il fait du chant classique, chante Vivaldi (Note de Dummie : comme cette amie),  a une voix comme les femmes et les castrats, une voix de haute-contre, d'alto, je crois, etc..." Et à chaque fois qu'il parle, elle recommence ses éloges sur sa voix, on entend qui'l fait du chant, etc... En fait, ça s'entend aussi dans la voix cette amie de Dummie, qu'elle a fait du chant, mais tout le monde feint de l'ignorer.

L'année suivante une étudiante de CAPES est inscrite dans la formation :

Dummie a une autre amie parmi toutes ses amies.

Parenthése :

 (je parle d'amies d'amitié, comme on l'entendait à l'époque de Dummie et à la mienne, et pas d'une amie d'amour comme ce nom d'amie a été galvaudé maintenant, de même que le nom de copain, copine qui a mon époque était un terme qui désignait un ami ou une amie que vous invitiez à manger, c'est à dire qui avait partagé le pain avec vous... et pas le petit ami ou la petite amie, qui lui était précisé "petit" qui'l soit copain ou ami. 

En Allemagne, dans les pays anglo-saxon et en Amérique du Sud, un friend, Freund/Freundin, amigo est toujours un ami avec lequel vous partagez vos idées, vous discutez, vous refaites le monde, et pas un petit ami ou une petite amie. En Allemagne cependant le mot Freund commence à remplacer le mot Partner et on précise pour un ami d'amitié comme en français "Ein Freund von mir...")

Cette amie parmi toutes ses amies, amie qui joue de la guitare et aime chanter du folk,  et l'avait sans doute dit à quelques collègues qui étudiaent avec elle l'année précédente, a vécu la chose suivante :

L'étudiante de CAPES dont j'ai parlé plus tôt se vante :

"Tiens, mon copain et moi, on a eu une proposition, on va faire un disque."

L'amie de Dummie : "Ah! Bon? Tu es musicienne?"

"Oui, je chante.... Dans un groupe de rock... C'est mon copain qui joue de la guitare.... Tu te rends compte, on va faire un disque..."

Un collègue avait dit à cete amie de Dummie que si elle ne résussissait pas l'agrégation, c'est parce qu'elle faisait de la musique.

La candidate de CAPES qui faisait partie d'une groupe de rock a été 17ème ou 18ème du CAPES, malgré sa musique et ses nombreuses fautes de langue allemande, et a été admissible à l'agrégation, alors que l'amie de Dummie meilleure qu'elle a hérité de ses plus mauvaises notes cette année là, par exemple 0,25 en dissertation allemande, pour une dissertation détaillée rédigée sans fautes de langue, dans le sujet, mais qualifiée de hors-sujet.

Un peu plus tard, cete candidate de CAPES, devenue candidate d'agrégation, chantait dans le couloir, devant la porte de la directrice de l'UFR "La chanson de Lara".Bref, pas du rock pour deux sous!  La copine de Dummie a trouvé qu'elle avait une voix agréable, mais qui faisait très "vairétés". Bref, une voix standard... et pas très originale... avec un timbre commun.

Or, tous les spécialistes de chant s'accorderont à dire, que ce qui fait la qualité d'une voix chantée, c'est qu'on la reconnaisse entre toutes. C'est ce qu'on disait par exemple d'Elisabeth Schwarzkopf.

(Tout de suite... les harceleurs du web... et les journalistes de revues à grand tirage, vont faire des articles sur Elisabeth Schwarzkopf, parce que j'en ai parlé ici...).

 

domino

dimanche, 28 juin 2009

Dummie n'a plus la côte...

(Roman ou Nouvelle)

Jusqu'aux résultats de l'écrit de l'agrégation, Dummie avait la côte à l'université :

Sa prof de linguistique était très sympathique avec elle, c'était la seule qui avait fait l'option dlinguistique à 'agrégation. On lui avait couplé ses cours avec ceux de Master 2, pour qu'elles puissent les suivre, et qu'elle ne soit pas toute seule au cours. Durant le dernier mois, les cours de Master 2 étant fini, elle passait avec sa prof des colles pour son option et pous son épreuve orale de grammaire du tronc commun. Elle semblait bien être la meilleure en linguistique dans la langue de son agrégation, la meilleure puique la seule.

La prof était si gentile, qu'elle lui offrait souvent l'occasion de descendre avec elle en ascenseur, en effet les étudiants qu'ils aient 20 ou 60 ans (Dummie est plus proche de deuxième âge cité que du premier) n'ont pas droit aux clefs de l'ascenseur comme les profs. Dans l'ascenceur la prof continuait à parler en souriant et descendait un étage plus bas pour aller au parking.

Cependant elle avait signalé à sa prof que deux candidates d'interne avaient passé aussi l'externe. Ces deux collègues en congé formation, elles, alors que Dummie était en activité, n'avaient nullement l'intention d'assister aux cours de grammaire après les résultats de l'écrit de l'interne où elles avaient échoué.

Dummie a été bête de signaler que ces deux collègjues avait passé l'agrégation externe. En effet, elles reçurent des mails de rappel, furent menacée de ne pas avoir leurs certificats d'assiduité, qu'elles devaient fournir au rectorat parce qu'elles étaient en congé formation, et  revinretn contraintes et forcées tout en disant à la prof et à Dummie qu'elles auraient préféré profiter de la fin de leur congé formation qui durait un an, bian qu'elle l'ait pris pour l'interne et que l'oral de l'interne était en Avril, profiter de la fin de ce congé pour s'occuper de leurs enfants.

Seulement voilà.... au bout du compte, ce n'est pas Dummie -que c'est "dumm", qui avait payé à l'université ses droits pour l'externe, alors que les deux autres avaient payé des droits réduits pour l'interne, qui fut admissible, mais l'une des deux qui avaient tenté de passer l'externe sans avoir travailler les 3 questions suplémentaires de l'externe, et  Dummie tomba en disgrâce auprès de la prof.

Elle demanda à celle-ci d'assister aux colles  de l'admissible, ce qui était pratiquement dû à partir du moment où elle avait payé ses droits pour l'externe, et eu le droit d'assister encore à un cours, que la prof, ayant fini son quota d'heures donnait gratuitement à sa collègue, celle qui aurait préférer s'occuper de ses enfants, plutôt que d'assister à ce cours, pendant lequel la prof faisait ses dernières recommandations pour l'oral et traitait rapidement encore trois points de grammaire à l'intention de la collègje de Dummie, moins bonne en grammaire que Dummie, qui n'a jamais été invitée à passer l'oral de l'externe, un rêve dont elle devra peut-être maintenant se passer.

A la fin de l'heure, alors que Dummie voulait poser une question sur un détail du cours, la prof s'excusa en disant qu'elle n'avait plus le temps parce qu'elle avait une réunion avec des collèges. Cette question portait sur le premier point abordé dans le cours, mais Dummie n'avait pas posé la question à ce moment là parce que la prof méttait la gomme pour finir ses trois questions en deux heures, pour que la collègue ait vu entièrement le programme de l'épreuve commune de grammaire.

Dummie se dit qu'elle allait poser sa question par mail ce qui fût fait. Et c'est alors qu'elle se rendit compte que le fait qu'elle n'avait pas été admissible (il n'y a eu qu'une seule admissible dans l'académie), elle était tout à fait tombée en disgrâce auprès de la prof, tombée en disgrâce parce qu'elle n'avait pas été admissible, malgré une note supérieure à 10 en traduction.

La question posée dans son mail par Dummie était tout à fait d'ordre technique,

 et elle était précédée seulement de ces phrases

"Madame,

Lorsque vous avez terminé votre cours hier, vous êtes partie rapidement, et  je n'ai pas eu le temps de vous poser les questions que j'ai voulu vous poser."

Et suit une série de quesitons, dans lesquelles il n'y a aucune critique vis à vis du professeur. Puique Dummie et la prof savait que cela était dû à la réunion avec ses collègues.

la prof a répondu ceci :

"Pour ce qui est de mon cours je refuse toute critique, ... vous avez eu amplement le temps de poser vos questions."

Et la prof souligne qu'elle a fait deux heures 30 de cours à titre bénévole.

Dummie à la lecture de ce mail fût emplie de chagrin.

Dummie pense quand même !

- que la prof a fait ces deux heures trente de cours à l'intention de la candidate admissible ét pas à son intention à elle.

- que par conséquent, si Dummie n'avait pas été là, elle aurait fait cours quand même,

- que Dummie, la seule candidate d'agrégation externe qui a acquitté elle-même ses droits universitaires (les droits des candidates en congé fromation ayant été soit réduits, soit payés par le rectorat, mais uniquement pour l'interne), donc que si Dummie n'avaient pas été à l'université cette année, sa prof n'aurait pas été payée pour les colles d'agrégation que Dummie a passé pour son options avant ses résultats d'admssiblité.

- que en fait, si Dummie n'avait pas été là, ce cours n'aurait même pas eu lieu, puique les deux candidates d'interne qui avaient passé l'externe, dont celle qui est admissible et a mainenant les faveurs de la prof,  seraient restée ni vues ni connues et auraient terminé l'année universitaire chez elle, car Dummie n'aurait pas signalé à ses profs que ces candidates avaient passé aussi l'externe.

Dummie qui a un excellent QE (quotient des qualités émotionelles) doublé d'une excellent QI (ce qui est rare pour quelqu'un qui s'appelle Dummie!), avait déjà remarqué que le vent avait tourné deux semaines avant les résultats de l'écrit et que la collègue d'interne admissible à l'externe, avait soudain des faveurs particulières, puique Dummie a senti qu'elle savait qu'elle était admissible, mais que Dummie ne l'était pas.

 La candidate d'interne qui a été admissible à l'externe n'avait pas assisté aux cours sur les deux questions du tronc commun supplémentaire pour l'externe.

Dummie, elle, avait suivi ces cours.

La collègue d'intene admise à l'externe n'était pas inscrite au CNED pour l'externe.

15 jours avant les résultats de l'écrit, cette collègue future admissible lui a dit tout de go :

"Après les résultats de l'écrit est-ce que tu pourras me passer tes cours sur (nom d'un écrivain et d'un sociologues). Est-ce que tu as aussi les cours du CNES sur ces questions?"

Dummie, stupéfaite, s'est retournée vers elle et lui a dit : "Alors, je ne suis pas admissible et toi, tu l'es? Tu as déjà les résultats?"

Et Dummie fût emplie de chagrin et refusa de lui passer ses cours.

A la sortie de l'ascenseur, la prof a dit ce jour-là à Dummie, alors qu'il restait encore quelques cours, "Je vous souhaite bonne continuation". Au cours suivant, elle s'est excusée, en disant que c'était un lapsus.

Je dois signaler quand même qu'il y avait une tierce personne dans l'ascenceur, que Dummie n'a été que contrainte et forcée seule à ses colles d'option (elle voulait certes passer ces colles, mais ce n'est pas de sa faute si elle était seule),  et que d'autres étudiants et étudiantes passent des colles seules, ce qui n'état pas le cas l'an dernier où ils étaient quatre candidats d'externe à part entière.

Que Dummie n'a jamais demandé à prendre l'ascenseur avec la prof, et qu'elle a toujours été correcte et polie avec celle-ci.

Et les disgrâces continuent :

Concernant les autres examens, que Dummie profitant de ses droits pleins d'inscription avait passé à l'université, Dummie est passé aussi de la disgrâce à la grâce et de la grâce à la disgrâce.

Lorsque Dummie avait été à la réunion de préparation à l'un des examens (une certification, qui ne donne pas lieu à des cours supplémentaires), Dummie, avait senti que le professeur, qui s'est avéré ensuite faire partie du jury, n'était pas très attentif à la présence de Dummie à sa réunion, il a pris son rendez-vous pour l'examen d'une oreille distraite, alors qu'il faisait très attention et beaucoup de cas d'une agrégative de philosophie, par contre cette agrégative d'une autre langue, qui étaitt plus âgée que les autres,  avait réussi son bac à une époque où c'était encore un examen valable, avec mention, à l'âge respectable de dix-sept ans et un mois, soit avec un an d'avance, et a régulièrement à son programme de la philosophie et de la sociologie écrite dans une langue réputée difficile, n'attirait pas du tout ses éloges et ses regards.

Après l'oral de cette ceritifcation cependant et peut-être après qu'il ait lu sur le bordereau que l'étudiante était agrégative, il est venu lui serrer la main à l'issure de l'épreuve.

Lors des résultats Dummie n'était pas sur la liste des reçues, elle a échoué à ses deux compétences, même l'oral. On lui a reproché d'avoir trop lu lors de l'oral sa présentation Impress, sur laquelle elle avait fait un plan trop détaillé, pourtant elle avait répondu sans notes et naturellement aux questions du jury, et avait aussi donné des exemples supplémentaires par rapport à son plan, exemples qui n'étaient pas donnés dans le plan, donc pas lus. Elle n'a pas lu le plan mécaniquement, puiqu'elle a ajouté des verbes aux titres qui étaient donnés sous forme de groupes nominaux.

Quant à l'écrit, rédigé  directement sur un ordinateur, et sans brouillon et rendu sur une clef USB, il ne lui a éta fait aucune remarque, mais elle n'a pas réussi la compétence, et ne sait pas pourquoi. Même le jury lui-même n'est pas en mesure de lui fournir des éléments de réponse, et elle ne sait pas en quoi son écrit pêchait, si la clef USB a été lue en bonne état, si le fichier n'a pas été corrompu, c'est à dire rendu impossible à lire, si la clef USB n'a pas été perdue, etc... Aucun renseignement n'a été fourni à ce sujet.

Cette certification n'était que d'un niveau C1, et donc, pas du niveau du CAPES de la langue en question, qui est la troisième langue universitaire de Dummie (la première langue du lycée) et dont elle a réussi le niveau B2 l'an dernier (qui n'est après tout qu'une réitération du niveau du bac, puisque le niveau B2 est le niveau du bac, quand ce n'est pas la langue de spécialité).  Elle a débuté sa seconde langue universitaire en option débutants où elle avait obtenu les mentions B et TB.

Sur le référentiel C2 du Cerl (Cadre Européen de référence pour les langues), il est écrit qu'au niveau C1, le candidat peut encore chercher ses mots, mais rarement, Dummie n'a pas du tout cherché ses mots.

Dans la langue où elle est agrégative, réputée difficle, Dummie est au niveau plus que C2, puiqu'elle comprend même les dialectes écrits et oraux, tout en n'étant pas locutrice native.

Après avoir posé par e-mail la question de savoir pourquoi un candidat, dans sa quatrième langue étrangère à elle, avait obetnu le certificat, alors qu'il n'avait pas composé dans deux compétences (il était sorti en cours d'examen, pour passer un autre examen, selon ses dires), ceci d'une façon polie, et alors qu'il faut avoir réussi les quatre compétence pour réussir l'examen, elle a eu la réponse suivante :

- qu'elle avait réussi deux compétences (les deux  qu'a passé cet étudiant? Seul l'avenir nous le dira puique la lettre précisant les 2 compétences qu'elle a réussi, qui ne lui ont pas été communiquées par mail, est restée en rade à la poste, Dummie et son mari était absent lors de l'arrivée de la lettre recommandée.

et dans le même style que sa prof de linguistique :

"concernant vos hypothèses au sujet de la correction du ......... de votre langue vivante 4, je vous conseille de faire très attention à ce que vous écrivez, car vos propos ne sont pas acceptables, je n'en dirai pas plus."

De toute façon, si Dummie a réussi les 2 compétences qu'a passé l'autre étudiant et n'a pas les 2 compétences qu'elles pense au contraire avoir le mieux réussi, ils sera presque sûr qu'il y a eu erreur et inversion de copies, ceci pouvant être simplement une erreur matéirelle, mais un jury ne veut jamais reconnaître une erreur matérielle. En fait, Dummie a i toujours fait extrêmement attention à ses copies de bac et à ne pas confondre les élèves lors des oraux de bac et de BTS, vérifiant cent fois les noms et les prénoms, et elle doit dire que lors des oraux des deux certifications en langue qu'elle a passé on ne lui a même pas demandé son nom et son prénom, elle a seulement été invitée à poser sa carte d'étudiante sur sa table. Qui n'a pas été regardée par le professeur qui survaillait. Par contre elle a été vérifiée lors du petit examen précisant qu'elle connaît un peu le maniement d'un ordinateur et l'internet et à la certification de niveau B1 qu'elle a réussi. Le jury n'a même pas demandé son nom et il a peut-etre accordé le prénom mixte de Dummie au candidat qui passait en même temps qu'elle. Et elle, lors des oraux s'est présentée sous le rôle qu'elle faisait, puisqu'il s'agissait de jeux de rôles,   et non sour son nom véritable.

Dummie, qui est quand même professeur certifiée bi-admissible à l'agrégation, se demande vraiment ce qu'elle a tenu comme propos inacceptable, rien dans ce qu'elle a écrit ne semblait inacceptable. Si elle agissait comme son jury, elle aurait éctit 100 000 et 100 000 fois à des élèves de Terminale, de BTS ou d'autres classes qu'ils tenaient des propos inacceptables.

Ceci dit on lui a envoyé une attestation de compétence partielle qui faute d'être présents à la maison le jour où elle est arrivée, est en souffrance à la poste.

Maintenant Dummie a peur et va passer un mauvais week-end, est-ce que dans cette lettre, avec accusé de reception, il y a un mot la renvoyant de l'université, pour ce qui est condidéré comme "propos inacceptables",  alors qu'elle n'a somme toute qu'essayer de corriger ce qui, les compétences qu'elle a réussi ne lui ayant pas été annoncée dans les e-mails qu'elle a reçu, semble être une erreur concernant un autre étudiant, qui aurait obtenu un diplôme alors qu'il n'a pas fait toutes les parties obligatoires de l'épreuve. Dummie ne l'a fait qu'en tant que professeur qui a eu des étudiants du même âge. Et à cause de sa manie de la vérification.

Maintenant, des étudiants jeunes s'offusquent que des plus agés passent encore des examens à l'univresité, et vont peut-être les faire rayer des listes dès leur affichage (Dummie n'était pas présente à l'affichage des listes) ou confondent Dummie, en voyant son patronyme sur la liste, avec sa nièce, qui, bien qu'excellente en langues mortes car ces langues l'intéressent (elle accumule, d'après ses dires, les notes entre 16 et 18 dans ces matières, et a rattrapé deux ans de latin en seconde, pour se retrouver première en latin à la fin du premier trimestre de seconde en doublant tous ceux et celles qui en faisaient depuis trois ans), est nulle en langues vivantes qui ne l'intéressent pas.

Le jour des résultats Dummie ayant vu un message selon lequel les résultats étaient affichés était devant son ordinateur à attendre la fameuse liste, il y avait une espace de stockage de documetns à la place de la liste, puis un message d'erreur. Et la liste a fait son apparition sur l'ordianateur, deux heures après l'affichage à l'universtié, celle-ci a-t-elle été changée entre temps sous la pression d'étudiants plus jeune ou qui l'auraient confondue avec sa nièce et auraient dit que Dummie serait "nulle en langues" et qu'il était impossible qu'elle ait de si bon résultat?

Cela restera toujours un mystrère entier pour Dummie...

 

Ceci est , comme écrit plus haut, un extrait de roman écrit par domino, la journaliste alternative, et toute ressemblance avec la réalité est totalemnt fortuite. Aucun nom ou prénom n'ayant été cité, aucun lieu, aucun nom d'université, la personne écrivant ce roman ne peut être poursuivie, ceci n'est que de la fiction.

domino

 

 

 

vendredi, 19 juin 2009

Le deuxième examen râté

(Extrait de la vie "romancée" de Dummie, Nouvelle ou Roman de Domino)

(Vous direz que dans les romans, on dit parfois la vérité, parfois la vérité romancée, parfois rien que la vérite, parfoir toute la vérité!)

Dummie m'a raconté :

Cet examen est un examen de langue, autre que celle que j'enseigne, autre que celle dont je suis spécialiste, autre que ma langue maternelle. J'ai réussi le niveau d'en-dessous l'an dernier.

A propos de langue maternelle,  je dois dire que j'ai lu sur le site officiel de cet examen que  les locuteurs natifs ont le droit de passer leur langue maternelle. Je sais que certains de nos élèves de collège n'ont, dans leur langue maternelle, pas le niveau européen B1 des langues étrangères, mais je suppose quand même qu'un étudiant français qui a son bac, a au moins le niveau C2 en français, et n'aurait pas l'idée de passer des niveaux de B1 à C1 dans sa propre langue considérée dans cet examen comme langue étrangère. A moins de vouloir avoir des points crédits pour son année universitaire facilement acquis.

C'est la plupart du temps ce que font les étudiants étrangers un peu paresseux, désirant valider leur année en France, ils passent un examen de leur langue maternelle, langue étrangère pour gagner des points crédits pour valider leur année en France. Alors peut-on dire quand le niveau 3 n'existe pas et qu'ils passent le niveau 1 ou 2, c'est à dire le B1 ou B2 du cadre européen, qu'ils ont dans leur langue maternelle, le niveau du bac dans leur pays? S'ils réussissent le niveau B1 ou B2, il n'y a aucune preuve qu'ils auraient le niveau C2... voir D2 ou E2 ou Z2 qui sont des niveaux non répertoriés, mais qui devraient être ceux des locuteurs natifs.

Bon, tout ceci pour dire qu'une autochtone du pays, qui parlait mal le français et avait même du mal à s'exprimer dans notre langue passait ce niveau C1 et l'a réussi. Si elle avait dû passer le niveau C1 en français, ce qui aurait été plus logique, elle ne l'aurait certainement pas eu. Devant le jury, elle n'a parlé que la langue de l'examen et l'écrit était aussi dans la langue de l'examen, il n'y avait aucune traduction.

Dummie continue à raconter, sans que j'interrompe ses longues explications...

J'ai vu partir le train d'avant, car mon mari me fait toujours attendre 10 minutes devant la maison au volant de ma voiture, il crie sur moi pour que je me dépêche tant que je suis dans la maison, mais une fois que j'ai sorti la voiture et que j'attends devant, il vérifie pendant 10 minutes si tout est bien fermé, si les robinets de la salle de bain et de la cuisine sont fermés (c'est depuis qu'il avait arrosé un locataire d'en-dessous en laissant les robinets d'un lavabo ouvert lors d'une panne d'eau, juste avant notre mariage il y a presque 35 ans...), si les plaques de la cuisinière sont éteintes, si les lumières sont fermées.... et regarde 20 fois les robinets et les plaques de la cuisinière. Il avait dû à l'époque rembourser les livres de l'abbé qui habitait en dessous de chez lui.

Tout marchait bien ce matin là, jusqu'à ce que mon train qui devait arriver vers 8 heures 40 dans Grande Métropole, s'est arrêté en plein voix, environ 5 km avant la gare de Grande Métropole Régionale. J'avais un rendez-vous à 9 heures 20 pour passer un examen de langue niveau C1, donc j'avais largement le temps en 50 minutes d'arriver en métro, puis à pieds. A mon rythme de marche qui ne peut être rapide, il faut compter 10 mn pour descendre du train et aller jusqu'au quai du métro, 15 minutes de métro, et 10 minutes pour aller jusqu'à l'université et la salle, donc il devait rester 15 minutes avant l'entrée dans la salle. J'avais demandé à ne passer qu'à 10 heures, mais quand on a pris les rendez-vous (en raison de la configuration de l'examen, les étudiants commencent leur écrit avec des décalages de 20 minutes), il semblait que l'organisateur ne voulait pas prendre de rendez-vous aussi tardif (d'autres se sont ensuite inscrits après moi!), et j'ai pris 9 heures 20 au lieu du RV à 10 heures que je voulais prendre.

A environ 5 mn de l'arrivée en gare - jusque là le train n'avait aucun retard - le train s'arrête en pleine voix. Généralement, quand il s'agit d'un feu rouge, le train s'arrête une ou deux minutes, mais là, il ne repars pas, je commence à m'inquiéter, à trembler, en désespoir de cause, j'appelle mon mari au téléphone qui se veut rassurant. Bon, voilà le train qui redémarre... Il s'est bien arrêté pendant 10 à 15 minutes.

Je n'ai pas l'habitude de courir, mon vieux corps en a perdu l'habitude, mais cette fois-ci, je cours, je cours, je cours à ma façon et à ma vitesse, car il y a des tas de gens plus jeunes que moi, ou plus mince qui me dépassent en marchant!

Dans le métro ça va, pas besoin de courrir, mais ça me semble interminable!

Me voici à courir de nouveau, il reste 3 minutes, je n'arriverai jamais à courir jusqu'au bout, je halète, j'ai envie de pleurer, je crois que je pleure, je cours et je halète en même temps.

Pourtant cet examen n'est pas vital pour moi, je ne suis ni en danger de mort, ni en danger de perdre mon métier si je le râte, je n'ai rien à perdre et tout à gagner, ce n'est pas l'examen que j'ai préparé durant toute l'année comme l'agrégation. Pour l'agrégation je me poste à l'hôtel la veille et parfois même l'avant-veille pour réviser tranquillement et arriver à l'heure. Et je ne suis jamais arrivée en retard.

Ce n'est pas un examen de spécialité, c'est un examen pour non spécialistes, simplement destiné à calculer le niveau dans une langue, mais prouvant que l'on peut consulter des ouvrages de cette langue dans nos recherches et  les comprendre et nous débrouiller dans le pays, en particulier dans une université de ce pays.

J'ai juste encore 30 secondes pour traverser le parvis, le hall, heureusement c'est au rez-de-chaussée, j'arrive haletante comme un cheval qui vient de courrir cent tiercés en suivant devant la salle dont la porte est ouverte. Il n'y a qu'une étudiante matinale arrivée à 8 heures du matin et commençant à 9 heures 20, je suis la deuxième à passer. Arrivée à l'avance, la suivante qui doit passer à 9h40 est déjà là. Il n'y avait personne entre celle de 8 heures et moi.

Le professeur me demande, si comme je suis essouflée, je veux changer de place avec elle, mais j'ai peur qu'on fasse des confusions dans les listes, alors je préfère prendre place tout de suite à l'ordinateur qu'on m'indique, à côté de l'autre étudiante. On me donne le sujet (dont je tairai le contenu ici), l'étudiante qui est arrivée une heure 20 avant moi est à côté de moi, je suis embêtée parce que mon essouflement rend ma respiration bruyante et me fait toussoter (je vais bien toussoter pendant un quart d'heure, par intermittence bien sûr), cela faisait bien dix ans que je n'avais pas couru et 20 ans que je n'avais pas couru aussi longtemps. Je crois que j'ai bien failli en mourir!

Bon, il y a par moment plus de bruit que mon toussotement du début ne peut en faire... car à chaque fois que quelqu'un entre dans la salle, un autre professeur (il y a plusieurs langues qui préparent aux ordinateurs de la même salle), ça discute ferme et fort. En trois heures, il faut...

- écouter une vidéo dont il est noté sur le sujet qu'elle dure 10 minutes 30, mais elle dure en fait 28 minutes.

- lire 9 pages de texte d'un niveau assez élevé, mais tout à fait à ma portée, textes très intéressants, qu'encore une fois, j'aurai bien aimer emmener à la fin, mais qu'on m'a repris,

- prendre connaissance  d'un document iconographique que j'ai posé sur la table, me disant que j'allais m'en occuper en dernier, mais c'est au moment de reprendre les textes pour aller passer l'oral, que je me suis rappelée de son existence, alors, je l'ai inclus dans la partie orale de ma présentation, en improvisant,  c'est d'ailleurs à propos de ce document qu'on m'a cuisinée le plus pendant l'entretien.

- taper une présentation sur l'ordinateur de type Powerpoint, mais ici c'est Impress, dont j'ai l'habitude puisque j'ai déjà dû l'utiliser pour un autre examen. Dans le sujet on vous donne un rôle dans la société (je ne vais pas dire exactement lequel, parce que ce sujet ne doit pas être divulgué, mais je suis sûre que d'autres étudiants s'en souviennent autant que je m'en souviens aujourd'hui et sont capables de renseigner le public à ce sujet, mais moi, je ne le ferais pas).

- et  au bout de trois heures, présenter sa présentation sous forme d'une conférence de dix minutes, oralement au jury, tout en présentant son plan projeté par l'ordinateur sur l'écran.

Bon, je commence .... J'écoute le vidéo, trois journalistes discutent ensemble, l'une interviewant les deux autres (je ne dis pas ici de quoi çà parle par déontologie étudiante et professorale, en principe les sujets de ce niveau sont axés sur les sciences humaines, mais dans l'ensemble, je comprends le sens général). Accent très américain. Le genre d'accent qu'a Obama. Sur la vidéo, pas d'images explicatives. Rien que les journalistes qui parlent. Au début, je ne m'aperçois même pas que c'est une vidéo, le tout démarre en audio, cet ordinateur ne fonctionne pas du tout comme le mien. J'ai un écran noir avec un petit magnétophone. J'écoute donc en audio, sans l'aide des noms des journalistes montrés sur la vidéo, et sans l'aide de la forme de leur bouche qui parle, car c'est plus facile de comprendre en voyant les lèvres qui bougent que seulement d'oreille, du moins pour les langues étrangères qui ne sont pas l'allemand et parlées vite. Il est écrit 10 minutes 30 sur la feuille, et bigre cela fait déjà 12 minutes que j'écoute cette vidéo en prenant des notes. Sans l'aide de l'image. D'un seul coup au bout de 20 minutes, je vois la suivante s'installer à côté de moi, sa vidéo démarre : elle a des images! Alors je cherche où je peux cliquer et après quelques recherches je trouve où je dois cliquer pour  obtenir la vidéo entière, d'abord en petit format, puis en grand format pour ma voisine. ça va mieux, je vois quand ça change d'homme qui parle (il y a deux hommes et une femme). Je comprends beaucoup mieux. Sans l'image je m'étais imaginée tout à fait d'autres visages pour les personnes. j'écoute jusqu'au bout, 28 minutes, je me demande comment je vais le réécouter une deuxième fois.

C'est beaucoup plus dur que ce que l'on donnait aux BTS, section dans laquelle j'ai enseigné l'allemand. Où ils avaient 3 minutes d'enregistrements audio avec 2 pauses possibles, qu'ils pouvaient écoutre deux fois en suivant (à moins que ce soit 3 fois, je ne m'en souviens plus) avant d'en faire le compte-rendu. Nous enregistrions nous-même nos documents (nous les faisions enregistrer par des locuteurs natifs) en vitesse lente, sur des textes  simples, concoctés par nos soins.

Bon, je ne sais même pas combien de fois on a le droit d'écouter cette vidéo. De toute façon, il ne reste plus que 2 heures et demi, les 9 pages de texte à lire et la présentation à faire, et ma voisine de gauche continue à taper sa présentation, ce ne sont pas des claviers silencieux comme celui de mon portable sur lequel j'écris maintenant, je me repasse le début... bon, je réécoute le début, je vois les noms des protagonistes écrits en toutes lettres, j'en avais bien compris deux, quand aux médias où ils travaillent, j'avais tout compris.

Je comprends bien le début, je réécoute 10 minutes 30 en complétant mes notes. Je rectifie certains trucs que j'avais mal compris. Comme pour tous l'examen, mes notes sont prises en écriture de médecin. Il n'y a pas trop de place pour poser les feuilles devant l'ordinateur, c'est comme si on écrivait sur un coin de table.

Bon, passons aux documents suivants les textes. Il y a des titres en gras, c'est bien stucturé. Mais c'est écrit assez petit et assez clair pour le reste, quand ma voisine de gauche va passer son oral, et libère la place sur ma gauche, je peux regarder mon texte en le tenant en l'air sur ma gauche tout en écrivant avec ma main droite, parce que au bout d'un moment dans la pénombre, face à l'écran d'ordinateur qui éblouit, les yeux se fatiguent plus que si on lisait sur un ordinateur, où c'est plus facile à lire avec la lumière qui met les lettres en relief. Pourtant, j'ai mes lunettes. Mais au bout d'un moment, je m'aperçois que je lis mieux sans lunettes. Je suis assise dans une rangée d'ordinateur qui fait face au mur qui est le long du couloir, alors que de l'autre côté de la salle il n'y a qu'une personen assise aux ordinateurs qui sont face aux fenêtres. En fait, toute la lumière venait d'en face, celle de l'ordinateur et celle du jour, et n'éclairait ni le clavier, ni la feuille à lire. Dans la partie après l'oral je demanderai d'allumer la lumière, ce qui fut fait. Bon je trouve les textes écrits relativement facile, je comprends tout.

Une heure de travail pour lire les 9 pages et prendre les notes.

Reste à structurer, faire un plan, m'imaginer être un certain personnage qui va exposer tout cela, dans cette histoire j'ai complètement oublié mon document iconographique que je n'oublierai pas de nouveau si j'ai l'occasion de  repasser cet examen. Je base donc ma conférence "de presse" sur les autres documents. Je tape mon plan sur Impress. Je m'apercevrai au milieu de la projection que le texte d'une diapositive dépassera vers le bas. Mais comme l'écran est grand, on le voit quand même. Et puis, on nous avait dit que si on ne savait pas le faire, on pouvait le faire sur traitement de texte, alors, je ne sais pas si c'est compté, mais le fait que j'ai fait le plan sur diapositive n'est déjà pas mal.

Dummie continue à raconter (et c'est vraiment "dumm"*) :

Que...

Au moment de passer l'oral, Dummie se lève, elle demande si elle doit prendre ses affaires (son cartable et son sac à main étaient posés à une certaine distance d'elle, contre le mur). On lui dit de laisser ses affaires, même son sac à main. Dummie n'aime pas laisser son sac à main. Dummie a peur qu'on lui vole ses sous! Elle laisse de mauvais gré son sac à main, dans lequel elle trimbale aussi son appareil de photo bijou, celui qu'elle sort sur les passerelles pour photographier les slogans politiques historiques de la grève pendant laquelle elle a scupuleusement suivi les cours d'agrégation, parfois seule, les cours de prépa concours n'étant pas supprimés, mais les étudiants faisant bigrement défaut en ces temps troublés du début du XXIème siècle.

Dummie a un peu honte de son accoutrement. Dans les magasins, elle ne trouve, ni pantalon, ni chaussures à sa taille, et pour les tuniques c'est tout juste. Alors c'est un pantalon de survêtement qui lui sert de pantalon de ville, qui assorti de chaussures et de tunique, de foulards, prend un aspect de ville. Elle a de grosses galoches mi-ville, mi-sport. C'est entre la basket de couleur, en peau, et la chaussure de randonnée basse. Enfin pas vraiment des chaussures de sport. Comme Dummie ne sait plus faire ses lacets parce que son gros ventre l'empêche d'atteindre ses pieds avec ses mains, elle a pris des chaussures avec des fermetures velcro qui font scratch. Mais voilà, ces bandes se déscratchent sass cesse et elle est obligée de les remettre tout le temps et voilà qu'elle se lève de devant son ordinateur face au jury et la bande de sa chaussure est déscratchée. Elle dit "Attendez" et rescratche sa chaussure. Mince! Pense-t-elle deux semaines après, en cherchant les raisons de son échec, c'était peut-être à cause de ma bande déscratchée, ils ont cru, que moi qui ne triche jamais, j'aurais caché une antisèche, ce serait dumm alors, d'autant plus que je ne savais même pas à l'avance de quoi ça allait parler, ni des mots dont j'aurais besoin...Et ce n'est pas mon genre, de mon enfance jusqu'à ma quatrième année d'université, je n'aurais jamais eu besoin d'antisèche même si j'avais voulu, je montais tous les échelons avec un an d'avance sans problèmes, et puis me voilà, moi, maintenant, vieille, la plus vieille de l'agrégation après avoir été la plus jeune de l'école de mon enfance, pense Dummie.

Quand à mon appareil de photo, c'est à partir de ce jour-là (quand je vais regarder les photos prises sur le retour à la maison) qu'il commence à ne plu aller. L'écran se brouille, mais le contenu de la carte n'est pas abîmé. La semaine suivante, l'écran se met carrément deux fois à l'envers, les maisons sont accrochées à la route qui est en l'air, et les lettres des instructions se lisent l'appareil retourné et de droite à gauche, à l'enves, il faudrait un miroir pour lire aurtrement qu'en déchiffrage ce qui est écrit. Est-ce que quelqu'un y a touché pendant mon oral. Il s'est réparé tout seul deux semaines plus tard.... Bizarre...

Bon, on nous dit bien d'éteindre nos portables pendant un examen, mais mon appareil de photo était fermé et il n'a pas de fonction d'envoi. Il n'y avait pas d'enregistrement audio dedans, mais des vidéos sur lesquelles je chantais entre autres du folk anglo-américain, chansons  que je sais, en principe, par coeur. Mais je n'y ai pas pensé avant de venir, et ça n'avait rien à voir avec le contenu de l'examen.

continue à me raconter Dummie.

Et oui, je me fais toujours des reproches comme cela, dit Dummie.

Mince! Ce document icono! Dans ma liasse! Je l'avais complètement oublé, qu'est-ce que c'est? Ah! oui, je vois.... où vais-je l'inclure pensais-je en chemin. Oui, là, vers la fin, il me servira d'exemple.

Et Dummie de continuer son histoire :

Je suis arrivée dans une autre salle, juste uine ou deux portes au dessus, je veux dire plus loin, encore une salle d'ordinateur, j'ai dû metre mon travail, la présentation Impress sur l'ordinateur du bureau, par une clef USB. ça s'est affiché, c'était sous la forme plan, il a fallu le mettre sous la forme Notes puis diaporama.

Mon plan était projeté derrière moi sur un écran. Je devais apparemment rester debout devant l'écran, mais j'ai préféré m'assoir, seulement avec les ordinateurs qu'ils avaient devant eux, le jury ne me voyait plus, alors j'ai du me mettre sur le coté et eux aussi. Ils étaient deux messieurs, des profs d'anglais parmi les plus connus de la fac, j'ai commencé à faire ma conférence après m'être présentée pas avec mon vrai nom qu'ils connaissaient, mais avec le nom de mon rôle, comme si j'étais ce personnage important. Pendant 10 minutes je leur aie exposé les tenants et les aboutissants du sujet qui nous intéressait ici, les avantages et les incovénients. Comme je n'avais pas bien regardé ma montre, après avoir fini ce que j'avais à dire, j'ai demandé si ce n'était pas trop long. Quant c'est en allemand, c'est toujours trop long! Généralement mes profs me laissent continuer pour me dire ensuite : "A l"agrégation, l'heure, c'est l'heure, si vous n'avez pas fini au bout de 30 minutes (de 10 minutes pour la grammaire), on vous coupe en pleine phrase. Vous avez encore une minute, m'a répondu l'un en cette langue que je passais.  Tiens, les phrases de cette langue sont moins longues que les phrases allemandes? Alors j'ai ajouté une ou deux phrases pour faire une minute. Ensuite a commencé l'entretien de dix minutes.

Au début de l'exposé j'avais un accent bigrement allemand, et ces derniers temps j'ai regardé sur You Tube beaucoup de vidéos d'un homme politique de la langue que je passais et qui n'est pas l'allamand et aussi des filles qui à l'Ouest d'un grand pays, qui chantent et parlent entre deux, alors j'avais un accent pas très européen. A un moment, j'ai fait un effort pour diphtonguer plus. Et j'avais l'impression qu'en face, pendant l'entretien, mes deux jurys ont commencé par le même accent que moi, soit qu'ils se sont laissé influencer, soit qu'il me singeait pour ce foutre de l'accent allemand que j'ai dans cette langue, la langue étrangère que nous parlons le plus influençe toujours nos autres langues étrangères. Mais en fait, par rapport à ma jeunesse, époque où j'ai étudié cette langue, cette langue à la fois continentale, et d'outre-mer, et d'un autre continent, a beaucoup évolué sur le plan de l'accent. Elle était beaucoup plus douce et mélodieuse avant. Maintenant alors que l'allemand s'adoucit, cette langue devient plus dure.

Comme je l'ai dit à part une question posée sur ma mini-conférence, toutes les autres questions portaient sur le famaux document iconographique, et on a tenté de me faire changer d'opinion sur l'homme qui était au centre de cette image, ce que je fis. Dans notre rapport écrit que nous allions refaire sur l'ordinateur, il fallait tenir compte des remarques du jury, donc j'y ai consacré tout un paragraphe.

Bon, après l'oral, qui semblait s'être bien passé, je suis repartie dans la salle informatique à mon ancienne place, écrire le rapport. Sur le chemin, le jury semblait plus souriant qu'à l'aller et j'ai pensé qu'il avait changé d'opinion sur cette germaniste habillé à la six-quatre-deux. (Quand j'étais petite on dessinait aussi des visages de bonhommes avec un six, un quatre et un deux!). De toutes façons, je n'ai pas d'autres vêtements.

Enfin, c'est mieux que Max qui va conduire son frère en voiture au lycée, en redémarrant bien vite en trombe, parce qu'il est en pyjama.*

Dummie continue :

Bon, continuons, on a une heure. Là le chronomètre redémarre dès qu'on est assis, avant même qu'on mette la clef USB fournie par le centre d'examen dans l'ordinateur (clef  qu'on vous reprendra à la fin pour en refaire le correction).

Je travaille directement sur le traitement de texte, un traitement de texte Writer, alors qu'il est écrit Word sur le sujet, mais il n'y a pas de traitement de texte Word sur cet ordinateur-là, c'est sûrement pour cela que le jury ne m'a pas octroyé l'examen, il a corrigé sur Word et on ne voyait rien.

800 mots, 800 mots d'ordinateur, je ne vois pas ce que ça peut faire, sur le papier on met 100 mots par page environ, mais sur l'ordinateur?

Bon, allons y, je suis de nouveau mon personage, je fais un rapport des documents lus et visionnés pour mes collaborateurs. A la fin, je fais la part belle à la correction du document iconographique, selon ce que m'a fait dire l'examinateur. Juste avant, je relate le contenu de la vidéo, mais je n'ai pas le temps de m'étendre. Pas le temps non plus de remplacer le mot français "document iconographique" par "Image" dans la langue de l'examen ou quelque chose de ce genre pour le titre que j'ai mis à ma 4ème partie. Déjà, alors que je recompte mes mots tout en faisant mes dernières rectifications, on me dit comme au jeu des mille francs "C'est fini!!". "Rendez votre clef USB" J'ai enregistré, vite, enregistrez....

Tirons la clef, zut, j'ai oublié de cliquer sur "Retirez le périphérique sans danger"!

"Elle vient, cette clef?"

"Oui, monsieur, mais je n'ai pas cliqué sur "Retirez le périphérique sans danger!" Si on ne fait pas cela, on risque de perdre toutes les données. "Je peux la remettre pour vérifier". Alors, il regarde avec moi, pour vérifier si tout est là. Quand on ouvre le texte, on ne voit que les trois dernières lignes. "Il n'y a que ça?" "Non, non, monsieur, il faut bouger la glissière à droite de l'écran pour voir le haut!"  Et mes deux pages qui surmontent les trois lignes apparaissent. Bon peut-être qu'en corrigeant, les correcteurs ont oublié de bouger la glissière, pour faire apparaître le texte. Ou alors, ils l'ont lu sur Word qui n'a peut-être pas su convertir et aurait corrompu mon fichier. Dans la mesure où j'ai rendu mon fichier en bon état...  il faudrait me re-faire fare cette partie de l'épreuve, si mon travail a disparu. Puisqu'il compte comme compétence de production écrite, tandis que l'oral compte comme production orale. La compréhension n'étant pas évaluée en tant que telle dans cet examen, elle est évaluée au niveau d'en dessous que j'ai réussi l'an dernier.

 Bon, le monsieur colle ma clef USB sur le bordereau que j'ai rempli au début. Nous ne sommes pas anonymes, il n'y avait pas de numéros d'anonymat qui ont été attribués. Contrairement aux autres examens, on a dû mettre nos noms sur le bordereau. Puisqu'on n'avait pas d'anonymat, je me suis demandée comment ils allaient reconnaître mon travail, alors j'ai nommé mes fichiers par mon nom et mon prénom. Il ne fallait peu être pas, et j'ai peut-être été éliminée pour cela. En fait, les consignes concernant les noms et numéros d'anonymat sont très floues. Par exemple, au niveau 1 du même examen, c'est à dire A1, on doit faire à la fin un enregistrement. L'année dernière, dans une autre langue, j'avais réussi toutes les compétences sauf celle-là. Oralement, on avait dit d'écrire son numéro d'anonymat, mais sur le sujet il était écrit de dire son nom, alors j'ai suivi la consigne écrite de préférence à la consigne orale, et j'ai échoué à cette partie-là. Je me suis demandée si c'était parce que j'avais dit mon nom ou parce qu'on aurait perdu mon enregisrement.

Ah bon, dis-je à Dummie, et que vas-tu faire maintenant?

 

-  Travailler de nouveau mes langues autres que l'allemand et essayer de réussir où j'ai échoué cette année, il ne fait pas rester sur un échec! Même sur deux échecs.

- Mais tu as eu deux victoires?

- Oui, mais c'est là où je pensais avoir raté!

- C'est bizarre!

- Oui, c'est bizarre, la vie!

- Pour Dummie, héroïne de roman :

domino   

* Dumm, mot allemand signifie sot en français.  

* C'est dans un autre blog qu'a lu Dummie hier soir.

 

(Note non términée)

mardi, 16 juin 2009

Toutes mes larmes....

J'ai profité des quelques loisirs que me laissait la fonction de TZR pour passer des  petits examens à l'université.

 

Et bien, je pleure, car j'ai réussi ceux que je penssais avoir râté et j'ai échoué à ceux que je pensais avoir réussi et qui souvent me tenait le plus à coeur.

 

Pour les deux examens que j'ai râté, je pensais les avoir réussi car ils comportaient un oral, et j'avais trouvé que l'attitude du jury devenait de plus en plus aimable au fur et à mesure de l'oral et ensuite. L'un des jurys m'a même serré la main après un oral, et j'ai pensé que c'était dans la poche, et bien non.

Cela m'a semblé bizarre parce qu'il n'a pas serré la main des autres étudiants ou adultes qui passaient cet examen : et presque tous ces autres candidats à qui il n'avait pas serré la main ont réussi.

 J'aurais peut-être dû mettre quelques pièces dans sa main quand il me l'a serrée, mais ça n'a jamais été mon genre. A moins qu'il ne m'ait serré la main pour faire croire à ses collègues (il s'agissait de jurys de deux personnes), que je lui aurais donné quelque chose, mais vraiment, ça n'a jamais été mon genre.... Même si j'étais millionaire, je ne le ferais pas.

 

Par contre un étudiant qui passait un examen en interaction avec moi, a eu l'examen complet alors qu'il n'a pas passé deux parties écrites de l'examen qui sont obligatoires pour réussir. Il était sorti entre deux pour passer un autre examen. Comme nos copies ne comportaient aucun nom, mais des numéros d'anonymat, je me demande s'il n'a pas profité de mon écrit! Une erreur en sa faveur peut toujours se produire. Ceci dit il était meilleur que moi, donc je pense qu'il mérite son examen, mais on nous avait bien spécifié que dans cet examen, il fallait réussir toutes les compétences pour l'avoir, et pour les réussir, il faut passer l'examen dans chaque compétence.

 

Alors, je n'y comprends plus rien, je râte tout ce que je pense réussir et je réussis tout ce que je pense râter.

 

Quand j'étais jeune je réussissais mieux les examens qui comportaient un oral que les examens qui n'en comportaient pas, bien qu'il fallait la plupart du temps réussir un écrit pour avoir le droit de passer l'oral. J'étais jeune et mince et mignonne. Alors une fois le cap de l'écrit franchi, l'oral coulait de source.

 

Maintenant ce n'est plus pareil : j'ai réussi mes deux examens qui ne comportaient que des écrits ou des enregistrements, et j'ai râté les deux examens qui comportaient un oral. Pour l'un d'entre eux, j'avais même oublié d'enlever mes lunettes qui ne me vont pas du tout et de montrer mes beaux yeux. Alors, pas étonnant que je l'ai râté, malgré les sourires des jurys à l'issu de l'oral....   On m'a jugé sur la mine.

 

Et ça me fait pleurer!

 

domino 

mardi, 12 mai 2009

Blocage : Je suis contre...

Le blocage, je suis contre et pour cause ...

Quand sur 20 000 étudiants d'une université 1000 étudiants seulement participent à un vote à mains levées ou par passage entre des portes (tout le monde voit ce que l'étudiant vote...) le vote n'est pas représentatif. Où sont les 19 000 étudiants qui n'ont pas participé au vote?

Quand après les vacances de printemps seulement 250 étudiants d'une université qui en compte 20 000 participent à un vote pour ou contre le blocage et que le blocage l'emporte de 30 voix, est-ce un vote représentatif (de plus il s'agit d'un vote à mains levées avec peut-être un mauvais comptage).

Que font alors les 19 750 étudiants qui n'ont pas participé au vote.

La plupart des étudiants de cette "majorité silencieuse" font ceci :

- On les voit travailler dans la bibliothèque universitaire.

- Ils sont chez eux penchés sur leurs livres ou sur leurs ordianteurs... en train d'étudier les cours que leurs profs leur envoie par mails.

- Quand ils préparent des concours nationaux, ils passent librement les piquets de grève pour aller en cours.

- Parfois ils vont même chez les professeurs suivre des cours collectifs qui regroupent la quasi-totalité de leur groupe de TD ou de leur année pour les matières à faibles effectifs (J'en ai entendu parler dans ma famille).

Alors quand on voit que l'université de ces même 19 000 et plus d'étudiants sérieux, suspend les examens de la session, il y a de quoi s'insurger.

Est-ce qu'une toute petite poignée d'étudiants (une vingtaine au maximum à contrôler les entrées multiples d'une si grande université), peut ainsi tenir les autres en otage extérieur?

Voici un élément représentatif de cette majorité silencieuse :

La famille d'une étudiante ne lui laisse que 3 ans après le bac passé à 18 ans pour faire ses études universitaires. Pour ne pas faire de différences avec sa soeur qui est entrée dans la vie professionnelle scientifique avec un DUT (Bac + 2) à l'âge de 21 ans et gagnait déjà comme stagiaire presque autant que moi qui avait alors 25 ans d'ancienneté dans l'enseignement.

Profil  : bac scientifique réussi avec mention. Etudes de lettres classiques, latin, grec et sanskrit.

Deux premières années (malgré les grèves de novembre décembre 2007) Tour réussi avec le niveau mention Bien.

1er semestre de cette année : réussi.

2ème semestre : cours pris chez l'habitant avec ses camarades, examens supprimés.

Le diplôme de Deug ayant été supprimé et cette étudiante entrant dans la vie professionnelle, pour ne pas perdre de temps dès juillet, elle a fait trois ans d'études pour rien, sortant de l'université, après des études brillantes, sans aucun diplôme universitaire.

Et tout cela à cause de 50 votes 'pour le blocage" qui empêche 19 000 étudiants de travailer.

Un an de vie active en moins pour redoubler pour avoir quand même les examens = un an de retraite en moins pour plus tard (c'est le calcul que fait le père).

A moins que les examens ne se tiennent aussi en secret "chez l'habitant"?

 

Deuixème cas de figure : Les adultes en formation continue et en congé formation.

Que se passe-t-il si en raison du blocage ils ne peuvent donner de certificats d'assiduité?

Leur congé formation se trouve annulé, et ils doivent rembourser une partie de leur congé, perdant leur salaire pour leur famille, etc...

Comme ces congés formation sont donnés au compte-goûte, ils ne rencontreront peut-être plus de  telles occasions durant toute leur carrière.

Les bloqueurs se rendent-ils compte des drames personnels et familiaux qu'ils provoquent chez ces personnes sérieuses, en raison de la non tenue des cours et des examens?

Voilà tel personne en congé formation qui a besoin d'un meilleure salaire, d'une promotion qu'il pourrait obtenir grâce à un diplôme supplémentaire. Adieu, veaux, vaches, cochons, grâce aux bloqueurs, il n'obtiendra jamais la promotion tant convoîtée et le salaire plus élévé dont sa famille a besoin.

Un article de réaque? Pourquoi pas? Après tout, on cherche surtout son propre intérêt et celui de ses jeunes proches...

Sans compter que parmi les jeunes inscrits à l'université, tous, loin de là, ne passeront pas des concours d'enseignement. Pusique la grève est à propos de la réforme de ces concours.

domino

 

 

mercredi, 10 septembre 2008

Les aventures de Dummie

Prologue

(Didascalie 1 : Dummie* est dans un couloir de l'université, tout petit, qui est en haut d'un palier. à l'autre bout de ce petit couloir passe un  couloir transversal qui mène d'un coté à la bibliothèque de l'UFR, de l'autre coté aux bureaux des professeurs d'études germaniques et aux salles de cours, et dans le fond, à l'ascenceur et aux toilettes).

(Didascalie  2 : Dummie est un peu épaisse, mais a maigri un peu pendant les vacances, suffisamment pour qu'on ait du mal à la reconnaître. C'est une étudiante âgée qui prépare un concours de promotion de professeurs, et est TZR).

(Didascalie  3 : Dummie regarde le panneau d'affichage (le babillard, mais on n'a pas le droit d'employer ce mot ici... ) avec les horaires, ce ne sont pas ceux de l'année dernière? Non, ce sont ceux de cette année... )

- Dummie  (Comme pour elle-même)  : Ah! Interessant, c'est regroupé sur trois jours... et le mardi, c'est seulement l'après-midi, peut-être que, si j'ai de la chance avec les horaires de remplacement, je pourrai venir à tous les cours...

(Didascalie 4 :  Dummie veut prendre du papier pour écrire dans son sac à dos d'écolière. Tout neuf, mauve foncé avec des fleurs mauves claires imprimées dessus et des petits nounours accrochés aux fermetures éclairs. Dummie ne trouve pas de papier blanc, elle n'a pas pris d'agenda pour écrire des horaires... elle les recopiera plus tard...

- Dummie (Comme pour elle-même)  : Ah! Ce journal fera bien l'affaire... Pratiques, ces petits journaux que l'on distribue à la sortie du métro... Ils servent à écrire quand on a oublié son papier, on peut au moins garnir les marges, il n'y aurait pas assez de place pour noter les cours, mais pour les horaires, ça suffit amplement. Où ai-je un stylo...

(Didascalie 5 : Dummie fouille dans son sac à dos d'écolière et dans son sac à main. Elle n'a pas encore eu le temps de transvaser ce sac à main à la bandouillète cassée, dans l'un des deux nouveaux sacs à bandouillère qu'elle s'est achetés. Elle le porte à la main, en tenant en même temps le corps du sac, pour qu'il ne tombe pas à terre.)

-  Dummie (comme pour elle-même) : Ah! Voilà un stylo vert, pas assez foncé, j'aurai du mal à relire après.

(Didascalie 6: Dummie continue à fouiller dans son sac à dos d'écolière).

- Dummie (comme pour elle-même) : Ah! Voilà un bic noir. Il marche bien.. OK...

(Didascalie 7 : Dummie commence à écrire les horaires sur un coin de son journal!)

- Dummie : Mince ! Le stylo ne fonctionne déjà plus!! Ah! C'est vrai, j'avais oublié que quand on écrit sur une feuille tenue verticalement, les stylos ne fonctionnent plus... Tenons la feuille horizontalement, jadis, il y avait une table ici, on pouvait poser son papier pour recopier les renseignements, c'était plus pratique, on pouvait même s'asseoir dessus quand on était fatigué, mais ils l'ont enlevée, depuis au moins deux ans... Jadis, il y avait des petites tablettes sous les tableaux d'afffichage.... Mais, c'était le bon vieux temps...

(Didascalie 8 : Dummie frotte la pointe de son stylo en rond sur le journal pour le réamorcer. Puis Dummie écrit les horaires)

- Dummie : Zuuuut! J'ai oublié de noter les salles.

(Didascalie 9 : Dummie note la liste des salles en dessous de son horaire. La bibiothécaire pase son nez au coin du carrefour de couloirs, elle semble voir Dummie, mais ne lui dit pas bonjour...)

- Dummie : Elle m'en veut, la bibliothécaire? J'ai du écrire quelque chose sur elle dans mon blog....  Elle s'est peut-être fait réprimander, ou alors, elle n'est pas contente de me voir là. L'année dernière, elle voulait que j'abandonne mon concours de promotion...

(Didascalie 10 : Dummie note les n°s des salles sous les horaires dsséminés aux quatre coin de la page du journal. )

- Dummie : Mince, j'ai noté les numéros des salles seules, je ne sais plus à quel cours elles correspondent.

(Didascalie 11 : Dummie note de nouveau l'ensemble des cours et des salles. Avec les noms des professeurs. La bibliohécaire habillée de noir, montre encore le bout de son nez, au delà du coin du couloir ).

- Dummie (sonore!) ! Bon..... jour.....!!!!!

- La bibliothécaire (se retournant, sans vraiment faire attention, feintant un air d'indifférence) : Bon... jour!

- Dummie  (comme pour elle-même) : Elle n'a pas l'air contente de me voir....

(Didascalie 12) : Dummie continue à écrire, range les papiers dans son sac, d'écolière, le met  sur le dos, prend son sac à main et s'en va... par l'escalier. )

domino

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* Dummie désigne en allemand, quelqu'un de pas très fort dans une matière, de pas très cultivé dans un domaine, la série de l'ivres "Für Dummies" coorespondant à notre collection "Pour les Nuls".

Toute ressemblance de cette scène avec des évènements ayant réellement existé est totalement fortuite.

A propos, ce serait bien que la série 'Pour les Nuls" publie un livre "Le CAPES et l'agrégation d'allemand pour LES NULS".