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dimanche, 20 mai 2007

Le physique, un critère de sélection ?

Il y a dans la Charte Européenne des Droits de l'Homme (qui elle a été votée, car elle est parue longtemps avant que l'on veuille donner une constitution à l'Europe) un paragraphe selon lequel, nul ne doit être dicriminé en raison de son aspect physique.

Ceci est valable d'après cette Charte, non seulement dans le domaine des relations aux autres, mais aussi dans le domaine professionnel.

Une petite brochure "Moi, rassiste?", éditée par le conseil de l'Europe à l'intention des enfants (sous forme de BD)  compte les moqueries vis à vis d'une personne obèse ou la discrimination professionnelle vis à vis d'une personne obèse, comme une forme de racisme.

Donc, si des personnes se moquent de moi ou si on m'interdit d'enseigner parce que j'aurais trop d'embonpoint, il s'agit d'une forme de racisme... A bon entendeur, salut !

Ne pas recevoir quelqu'un à un concours d'enseignement parce qu'il a trop d'embompoint est de la discimination professionnelle de type raciste.

domino

samedi, 12 mai 2007

Les scandales continuent....

Vous savez tous que la politique de domino, la journaliste alternative, c'est de ne pas faire de politique et de se situer en dehors de la mélée, au-dessus de tout ça, et de superviser le tout, un peu comme un Bon Dieu qui regarderait de là-haut l'ensemble des 12 candidats et de leurs partis, en pesant pour chacun dans sa balance le Pour et le Contre et en ne trouvant pas vraiment chaussure à son pied.

Et voilà que l'élection passée, les scandales continuent.

Un président pas encore investi est conspué par les étudiants....

Sa concurrente déçue faisant un procès à des biographes...

Etc... Etc... Bref, la nouvelle politique des plus jeunes que nous, nous réserve bien des surprises.

Savez vous ce que dit l'étranger de la France? Lisez le/la  Zeit. En fait c'est "die Zeit", mais il paraît qu'il faut dire le Zeit, parce que l'on dit le Journal, tout comme on dit le SPD parce que l'on dit le parti en français (traduction de die Partei).

Le grand défaut de nos politiciens est de ne pas lire suffisamment la presse étrangère. Ils ne savent pas avant les élections ce que l'on pense d'eux à l'étranger (si tant soit peu que l'on peut parler d'étranger pour le reste de l'Europe, puisque nous sommes dans le même pays). On peut constater le même défaut chez les électeurs.

Dans le Zeit (et pas la Zeit, puisqu'il faut dire le Zeit), j'ai lu un article dans lequel on jugeait que aucun des deux candidats arrivé en finale ne faisait le poids. Aucun des deux ne ferait, selon eux, le poids dans la politique internationale, et pour représenter la France à l'étranger. Or le rôle d'un président ou d'une présidente est de représenter la France à l'étranger.

Il n'y a pas en France actuellement de politicien qui ferait le poids sur la scène internationale comme un de Gaulle ou un Mitterand, des personalités forgées dans les affres de la guerre. Il n'y a pas quelqu'un comme ceux de la génération qui  a fait la grandeur de la France à l'étranger, et a été capable de faire le poids face à des personnages devenus historiques comme Churchill, Adenauer ou Willy Brandt,

Les français connaissent peu les langues. Ils lisent peu les journaux étrangers et ne savent que peu déchiffrer ce qui y est écrit. Je ne sais pas si aucun de nos candidats parlait allemand.

Dans ma génération qui a râté le coche, celle de l'après-guerre, la génération d'entre deux, il y avait des personnes qui parlaient couramment allemand, ils ont préféré faire de la politique en Allemagne, devenir maire de Francfort et député européen, comme Daniel Cohn-Bendit.

Ce que le français oublie souvent, c'est qu'un président n'est pas un premier ministre qui s'occupe davantage de politique intérieure, un président a surtout le rôle d'assister aux cérémonies, de voyager de par le monde pour représenter son pays, de discuter d'égal à égal avec les présidents des plus grands pays. Et l'étranger estime qu'il n'y a plus personne en France capable de jouer ce rôle. Les candidats les plus agés qui sont nés dans la mouvance contestataire des années 60 sont malheureusement aux extrèmes. Ils sont les candidats de la protestation, pas de la représentation.

Peut-être que les jeunes politiciens actuels veilliront d'une bonne façon et au lieu de s'attarder aux affaires personnelles, regarderont plus loin que les frontières de leur pays et les questions sans cesse ressassées par l'actualité telles que l'Irak ou l'entrée de la Turquie en Europe, l'Islamisme.

Certes, la donne politique a changé depuis que le bloc de l'Est est tombé, depuis que l'Europe n'est plus coupée en deux comme dans notre jeunesse. Je me souviens que je n'avais pas froid aux yeux lorsque je traversais la frontière inter-allemande à l'âge de 24 ans pour la première fois. Il fallait le vouloir, traverser le rideau de fer quand on était deux jeunes profs d'allemnand avec leurs sacs à dos et ma guitare. Et le faire une dizaine de fois, parce que c'était pas cher pour perfectionner notre allemand.

Ceci me permet quand même maintenant de faire une bonne interprète pour les maires de l'ancienne RDA qui lorsqu'ils parlent de leurs ancien pays, ne disent pas comme les germanistes français "die ehemalige DDR", l'ancienne RDA, mais bien "zu DDR-Zeiten", "zur Zeit der DDR" (à l'époque de la RDA) ou plus simplement "in der DDR war es so..." (en RDA c'était ainsi). Pour eux, elle n'est pas ancienne. Pour leur partie actuelle de l'Allemagne ils ne disent pas, "die neuen Bundesländer", comme les germanistes français (les nouveaux Länder de l'Est), car en fait ces Länder existaient avant la guerre, mais ils disent : "Im Osten Deutschlands", tout simplement comme on dirait à l'Est de la France, ils disent à l'Est de l'Allemagne, ce qui estompe la différence avec l'Ouest.

Ce qu'on est arriéré, nous les germanistes français, si on ne comprend pas ce pays de l'intérieur. L'Est de l'Allemagne.

De jeunes germanistes me posent souvent des questions sur ce pays où dans les années 70, en tant que français, on retrouvait son enfance des années 50 avec les rues et les places pavées. Sur ce pays où chaque personne qui a pris la peine de le visiter assez longuement ressent de la N'Ostalgie*, même sans y avoir vécu, même sans attache familiale là-bas. Qui peut comprendre les racines d'Angela Merkel, une femme de l'Est de l'Allemagne, sans avoir connu ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse? Sans avoir vu le monde occidental à l'envers, assis dans la Wohnzimmer des amis, derrière une petite télé en noir et blanc, qui vous montrait la publicité de l'Est, sans avoir été à l'Intershop leur acheter des cadeaux avec nos devises (il fallait dépenser 13 Mark par personne et par jour...)?

Et il y avait moins de police dans la gare d'Erfurt (s'il n'y en a jamais eu, je me souviens y avoir rencontré tout au plus 1 ou 2 Vopos*), située quelques dizaines de kilomètres derrière le rideau de fer, qu'il n'y en a actuellement dans la gare de Grande Préfecture Française.

Et cet humour, celui de la revue satirique Eulenspiegel et des Kabarett où l'on mettait en boîte les sbires du parti, et cette bonhommie qui est restée...

domino

* N'Ostalgie : mot calqué sur le mot Nostalgie, d'origine française, signifiant la Nostalgie. On met un N apostrophe (N') pour souligner le mot OST qui veut dire EST. Ce mot N'Ostalgie signifie la N'Ostalgie de l'Est.

* Vopo : Volkspolizist ou "policier du peuple". "Die Volkspolizei" était le nom officiel de la police Est Alemande. On ne les voyait jamais dans les campagnes, sauf aux abords de la frontière où ils contrôlaient les passeports des voitures étrangères juste avant le no man's land où ne roulaient plus que des voitures de l'Ouest qui entraient en RDA ou sortaient de RDA. Dans les grandes villes, on les voyaient deux par deux, à pied, seulement en soirée et dans la nuit, où ils s'occupaient de la sécurité (empêcher les agressions), les femmes pouvaient se promener seule la nuit sans crainte, Ils s'occupaient aussi de la circulation routière et dressaient les contraventions (parking, vitesse limitée à 100km/h sur l'autoroute). Ils aidaient aussi les gens. Par exemple, ils m'ont ramené ma roue de secours oubliée dehors, à coté de la voiture,  après une réparation de mon moteur par un collègue français (au Symposium de Halle). Ils ont juste secoué la tête en souriant ! Sinon, on ne les voyait pas.

Ceci-dit il fallait faire sa déclaration d'arrivée au bureau de la Volkspolizei (mais mon époux le faisait pour nous deux, je ne me déplaçais pas à la Volkspolizei), et avant de repartir, pour la validation du visa et montrer les tickets de change pour montrer qu'on avait bien changé les 13 marks par jour et par personne. On n'avait pas le change obligatoire à faire lorsqu'on était en voyage "officiel" : cours d'été (Sommerkurs) ou Symposium, et les passeports étaient ramassés sur place, on y mettait les tampons, et on nous les rendait juste ensuite.

dimanche, 18 février 2007

Réformer l'enseignement, oui, mais comment?

Il y en a qui veulent réformer l'enseignement en mettant un cataplasme sur une jambe de bois, en faisant des réformes, il y en a d'autres qui veulent réformer l'enseignement en chamboulant tout, pour que plus jamais un elève ne soit en difficulté. Suivre le rythme de chaque élève, en faisant éclater le groupe classe.

Lien à lire.

 

Bien sûr, ce n'est que le début de l'écrit. Quand j'ai demandé l'an dernier d'aller lire cette réforme, je n'ai eu presque qu'aucun écho. Une seule personne a commenté.

domino

23:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : enseignement

jeudi, 18 janvier 2007

Scepticisme

Pour en finir, mon époux est allé ce matin avant de prendre le train (quelle aventure! 3 heures de train pour aller à l'université. Le train est resté deux heures en rade pour un arbre tombé sur la voie).

La police lui a dit qu'il ne s'agissait pas de moi, que s'il n'y avait pas de Christine sous notre toit, nous ne sommes pas concernés. Et que Mme domino n'est pas concernée par cette convocation.

Et on ne sait toujours pas de quoi il s'agit et on ne le saura probablement jamais.

N'empêche que pour le préjudice moral subi, plus la perte de temps, je devrais déposer plainte contre la police de Petite Ville  et demander  des dommages et intérêts pour la déstabilisation subie 15 jours avant un écrit de concours pour lequel je travaille dur depuis 6 mois.

domino

lundi, 15 janvier 2007

Bonjour, ça va ?

(suite de mon article précédent (ci-dessous)) :

Bientôt, on dira "Bonjour, ça va?", dans le magnétophone de son ordinateur, on le mettra sur son blog, et deux jours plus tard, votre "Bonjour, ça va" aura statut d'oeuvre musicale protégée et seuls les dix premiers copains blogggeurs qui viendront sur votre i-grimoire., auront la primeur des trois mots que vous aurez prononcé sur le magnétopone  de votre ordinateur: "Bonjour, ça va ?".

"Bonjour, ça va" n'est pas une oeuvre littéraire non plus, puisque tout le monde le dit quand on se rencontre dans la rue.

domino

22:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, web

mardi, 31 octobre 2006

On vit dangereusement !

Ce soir, j'ai failli être la victime d'Hallowween.

 

En rentrant chez moi, après être descendue du train, et en allant retrouver ma voiture j'ai eu deux mauvaises surprises...

1) Pour rejoindre le parking sur lequel j'avais mis ma voiture de façon exceptionnelle, puisque à cause du marché du Mardi, je n'avais pas pu la mettre à l'endroit habituel, mieux éclairé et plus fréquenté, je dois passer sous un petit porche. J'étais avec mon époux et juste au moment où il s'engageait sous le porche, moi le suivant à quelques mètres, j'ai entendu soudain comme le bruit d'une courte explosion (dans le quartier ça sentait déjà, contrairement à l'habitude la caoutchouc brûlé). Au même moment j'ai senti comme quelque chose qui tombait par terre juste devant moi. Et il m'a semblé que c'était les lampes de deux petits projecteurs qui éclairaient l'enseigne  de la vitrine du magasin désaffecté devant laquelle je passais qui ont éclaté et sont tombées bien que dans la pénombre, c'étais difficile de bien y voir, mais il devait y avoir du verrre par terre et mon oeil protégé par mes lunettes, me faisait vaguement  mal, mais c'est passé maintenant. Mon mari a dit que ça devait être des enfants qui nous suivaient en fêtant Hallowween qui avaient du lancer des oeufs. Mais je n'ai pas vu d'enfants derrière moi. Il s'était retourné, car il avait aussi entendu le bruit. Les oeufs, ça fait un bruit mou, pas un bruit d'explosion.

 2) Arrivés à la voiture, on a eu la surprise de la trouver enrubannée avec du scotch, où tout au moins à l'avant, les eseuie-glaces étaient reliés ensemble et deux scotchs étaient collés en diagonale de losange sur le capot avant. Ce ne sont pas des élèves à moi, car je ne travaille pas dans cette ville ! Pas de problème pour enlever le scocth autour des essuie-glaces, mais le scotch collé sur la carosserie a été un peu plus diffiicile à enlever. Ma voiture est veille, mais quand même ! Je n'ai jamais de tels problèmes, quand je suis sur le parking devant mon collège, c'est vraiment bizarre !

domino

23:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : halloween, société