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mercredi, 30 juin 2010

L'enquête de Doofie

C'est le soir, Doofie et ses copines, mes personnages de théâtre s'attardent toutes les quatre dans la salle des profs :

Dummie : Tiens, dit Dummie, l'affaire Dominici, pourquoi ils reparlent de cela c'est une vieilles histoire des années 50!

Sottie : Oui, quand on était petite, ma maman en parlait souvent, c'est une histoire qui frappait les esprits!

Foolie : Comme plus tard, l'affaire Villemin, ça a bien duré 20 ans, tous les jours à la radio les informations nous rabattaient cela.

Dummie : C'est le petit-fils qui veut prouver l'innovence de son grand-père, innocence qui n'a  jamais été prouvée complètement et reconnue par la justice. Il veut ce qu'on appelle une réhabiliation.

Doofie : Je la lui donne tout de suite,car après avoir lu un article très documenté là-dessus, il est très clair que ce n'est personne de la région qui a tué cette famille anglaise. Par contre, une femme était peut-être complice, comme une espionne chargée de donner des renseignements.

Foolie : Moi, quand ma mère en parlait je croyais que c'était la famille Dominici qui avait été entièrement assassinée, une famille avec de nombreuses personnes.

Sottie : Oui, nous, on était enfants, tu vois coment les enfants comprennent les informations ou font des conclusions attives de ce que disent leurs parents quand ils n'expliquent pas complètement.

Doofie : Moi, ma mère me disait ceci : L'affaire Dominici, c'est une famille qui faisait du camping sauvage, et is avaient tous été tué et on avait jamais trouvé les coupables; ma mère critiquait d'ailleurs nos voisins qui étaient originaire du midi, mais pas de la même région du midi, parce qu'ils faisaient du camping sauvage, elle disait qu'un de ces jours, ils allaient tous être assassinés, mais ils sont toujours revenus. En fait, ils faisait le tour de France en camping sauvage, avec une tente, un ravitaillement aux sources, tous les ans, ils faisaient le même tour de France et s'arrêtaient toujours dans les mêmes endroits désertiques.

Dummie : Ils avaient des enfants?

Doofie : Oui, des enfants...  ils en avaient. Quand on parlait de cette affaire, nous étions deux, moi et mon frère, ma soeur n'était pas encore née, et nos voisins étaient deux, un garçon et une fille, ou plutôt une fille et un garçon, car contrairement à nous la fille était l'ainée, ils étaient deux ou trois ans plus âgés que mon grand frère.

Foolie : C'est bizarre... ça me fait penser à quelque chose, il y a une dizaine d'année on allait partir à Sisteron, on avait décidé de passer par l'autoroute venant du Sud en faisant le tout des montagnes pour ne pas traverser les Alpes, trop difficiles pour les gens des plaines.  Quicky, il m'a demandé si on  prenait cette route-là, car deux jours avant notre départ, une famille avait été assassinée sur un parking désert à cette heure de cette autoroute. Je crois que c'était encore des anglais. J'ai dit : Et bien on ne s'arrêtera pas sur les parkings d'autoroute, on peut faire l'essence avant d'aborder la Haute-Provence.

Doofie : Oui, en effet, c'est bizarre, mais j'ai trouvé à ce sujet, bien que depuis une semaine Schnelly se montre plutôt sous l'aspect de Mr Hyde et est gentil, des bizarreries dans la jeunesse de Schnelly, avant qu'il ne me connaisse... grâce à des lieux et des noms...

Sweetie (dans son coin, avec ses copines!) : Des noms, des noms on veut des noms!

Doofie : Dans l'article que j'ai lu, on énonce plusieurs thèses pour ce crime. Ce qui est intéressant c'est que ce crime met en scène la Haute-Provence, l'Angleterre et aussi dans une certaine mesure l'Allemagne.

Dummie : L'Allemagne?

Doofie : Oui, une thèse dit qu' un certain groupe armé, dirigé par un ceraint Barthowsky aurait tué le couple anglais et leur fille... ceci en liaison avec la guerre froide.

Dummie : Avec la guerre froide? Mais c'est intéressant.. Tu ne fais pas une recherche sur la guerre froide en ce moment?

Doofie : Chut!

Foolie : C'est dangereaux de faire une recherche sur la guere froide, tu sais?

Doofie : Comment cela?

Foolie : Et bien, tu peux, en consultant des archives, découvrir des choses qui ne plaieront pas à tout le monde.

Doofie : Les acteurs de cette guerre froide sont comme ceux des deux  premières gueres mondiales. Ses acteurs, qui avaient l'âge de nos parents, sont en train de trépasser les uns après les autres... Alors, si je découvre quelque chose, le temps que je publie mes recherches, je ne ferais plus de tort à personne, car ils seront tous morts.

Sottie : Et ce que tu as découvert sur l'affaire Dominici ne va pas plaire à tout le monde...

Doofie : Surtout pas à Schnelly...

Dummie : Schnelly a trempé là-dedans?

Doofie : Certainement pas, il n'avait que trois ans et demi au moment de l'assassinat!

Dummie : Alors, je ne vois pas comment...

Doofie : Schnelly est double, je te l'ai déjà dit. Quand il avait environ 20 ans, avant de faire ma connaissance, il  a peut-être été un agent double.

Dummie : Oh la la, tu as de l'imagination!

Sweetie (dans un coins, à ses copines) : Elle déraille complètement cette vieille Doofie...

Coolie : Moi, je ne trouve pas, c'est très intéressant cette histoire. Et vous, Mme Doofie, vous aviez quel âge au moment de l'assassinat?

Doofie : Un an et quelques mois.

Coolie : On en parlait aux informations?

Doofie : J'étais trop petite pour m'en souvenir. Mes premiers souvenirs des informations datent de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. Mais on en parlait encore aux informations, on parlait certainement du procès.

Dummie : Nos parents avaient peur. C'était des vacanciers qui avaient été assassinés. On surveillait les voitures qui s'arrêtaient près de nous pendant les pique-nique sur la route. Il ne fallait pas trop s'éloigner de la voiture. On allait aux toilettes nature juste après l'arrêt et ensuite on pique-niquait près de la voiture, assis sur l'herbe, prèts à repartir. On révisait bien la voiture avant le départ pour ne pas tomber en panne.

Foolie : On aurait pu aussi s'arrêter dans les villes pour manger, mais nos parents préféraient le pique-nique au grand air, c'était la mode des vacanciers de l'époque.

Doofie : Il parait que le couple anglais, dont j'ai oublié le nom, serait tombé en panne à cause d'un liquide de radiateur qui ne correspondait pas à la chaleur du midi. Mais d'autres informations parlent d'un rendez-vous qu'ils auraient eu à Lurs. Cela aurait été un guet-appens, en fait en liaison soit avec la politique, la guerre froide ou de vieilles affaires qui dataient de la résistance. Ou bien de l'espionage industriel, on leur aurait fait rendez-vous dans ce coin désert... peut-être pour enlever la petite fille et leur demander en échange des documents industriels comme rançon.

Dummie : Ah moins qu'ils aient été riche, et qu'on aurait essayé de leur soutirer une rançon en enlevant la petite fille.

Doofie : Oui, il parait que la petite fille est morte après ses parents. Et qu'elle aurait été transportée dans le ravin au moyen d'une couverture car ses pieds et ses jambes n'étaient pas poussiéreux.

Dummie : On l'a peut-être enlevée, et devant les cris des parents, un complice aurait tiré sur les parents. Et comme la petite fille aurait fait  du bruit, on l'aurait tuée aussi ensuite.

Doofie : Le grand-père Dominici a été accusé de non assistance à personne en danger, c'est lui qui avait découvert le corps de la mère, mais il  a dit qu'elle vivait encore. Il a été longtemps en prison, puis gracié par le général de Gaulle.

Dummie : Il paraît que tout le village a été plus ou moins soupçonné!

Doofie : Un peu comme dans l'affaire Villemin, c'est toujours comme cela quand il se passe quelque chose dans les villages ou les petites villes. Même les gens des alentours, tout ceux qui avaient fait des courses la vieille ou le lendemain, qui avait été nourrir les bêtes tôt le matin, etc... Tous soupçonnaient tous ou plutôt tous se déclaraient innocents et victimes d'une machination, la gendarmerie surtout soupçonnait tout le monde, mais tout le monde au bruit du meurtre avait accouru sur les lieux du crime et piétinné les empreintes de pas...

Dummie : Oui, ils n'étaient pas prudents les gendarmes à cette époque maintenant on metrait des barrières tout autour.

Doofie : Ce qui me fait dire que c'est peut-être une machination qui concernait la population entière, c'est que dans cette région, il y avait à l'époque beaucoup de communistes, dont certains ont été évincés du parti communiste pour collaboration trop étroite avec la police, par rapport à la guerre froide c'était l'époque de la chasse aux sorcières.

Sweetie : Aux sorcières, ah! ah! On y croyait encore? Elle est vraiment bête cette Doofie, c'était quand même le vingtième siècle...

Doofie : La chasse aux sorcières, c'était l'anti-communisme. Il s'agissait de faire en sorte que le parti communiste perde de la vigueur et il était très fort dans les Hautes-Alpes non loin des hauts lieux de la Résistance, dont le plateau du Vercors. Et 1952, c'était seulement sept ans après la fin de la guerre. Il pouvait y avoir des règlements de compte.

Dummie : Mon père était gaulliste, mais il ne le disait pas en public, il ne faisait "pas de politique".

Doofie : Le mien aussi, mais les gaullistes de l'époque d'avant 68, n'avaient rien à voir avec des dictateurs. Au contraire, c'étaient ceux qui, soucent prisonniers de guerre en Allemagne, où l'amée de la France Libre, peuplait les Stalag et les Straflag (camps de prisonniers normaux et d'extermination de prisonniers), faisaent des sabotages dans les usines d'armement allemandes où ils étaient obligés de travailler ou bien ils ralentissaient la production, mais s'ils étaient  pris, ils abotissaient dans les straflags comem celui où a été mon père vers 1942-3.

Dummie : Tu as raison de replacer tout cela dans le contexte historique...

Doofie : Oui, du côté de ma mère, mes grands-parents étaient gaullistes, mon grand-père avait un atelier de photographie où il reproduisait des photos du général de Gaulle, pour les distribuer ensuite à la poulation. Longtemps avant que les alliés n'arrivent, des anglais s'étaient infiltrés dans leur ville et commandaient aussi ces photos. Ma grand-mère a failli être fusillée à cause de cela par la Gestapo, mais elle s'en est sortie parce qu'elle parlait allemand. Elle était née en Alsace sous Guillaume II.

Sweetie : Nous, à la fac on a fait une inscription que les gaullistes étaient des nazis.

Doofie : C'est une erreur historique de croire que de Gaulle aurait été un dictateur. Personnellement, je ne suis pas de droite, mais là, je dois dire quand même que de Gaulle a sauvé la France du régime de Vichy, et de la dictature.

Dummie : Mais alors, pourquoi est-ce en liaison ici avec la résistance, ou avec la guerre froide.?

Doofie : Concernant la Résistance, il faut dire qu'il y avait une divergence entre la résistance gaulliste qui voulait simplement se débarasser du national-socialisme et la résistance communiste des FFI, qui en plus voulait s'allier à l'URSS pour installer le communisme en Europe de l'Ouest.

Dummie : Et le rapport avec l'affaire Dominici?

Doofie : Les Dominici était des communistes, et beaucoup de personnes de Lurs et environs aussi. Il se peut que la famille  anglaise ait été mêlée - si l'on peut dire - à la résistance gaulliste, mais que cette ancienne résistance gaulliste qui était contre l'établissement du communisme en Europe de l'Ouest, aurait participé à la chasse au sorcière. Mais on aurait pu se servir justement de cette famille pour faire une espèce d'alibi aux autres partis que les communsites, concernant un assassinat de cette famille de résistants. Et de ce fait, accuser les communistes, comme les Dominici,  d'avoir perpétré ce crime contre cette famille anglaise.

Dummie : En fait, créer une machination contre les communistes des Hautes-Alpes en tuant cette famille.

Doofie : Ou en en extirpant des documents. Qu'ils auraient amenés avec eux. Une femme habillée de noir aurait été aperçue près de la voiture. C'est peut-être elle qui aurait dû recevoir des documents concernant par exemple la résistance gaulliste en Angleterre en faisant croire qu'ils s'agissait d'amis, puis les anglais se seraient apreçus de quelque chose et le ton aurait monté...  On les aurait peut-être aussi menacé d'enlever leur fille, s'ils n'apportaient pas certains papiers au rendez-vous. Il faudrait replacer tout cela dans le contexte politique de l'époque, car le Général de Gaulle briguait la présidence, et d'autres partis avaient peut-être intérêt à faire disparaître des documents que les anglasi auraient possésé sur ces autres partis et de leur collaboration avec l'ennemi et il se serait servi du clivage entre communistes et gaullistes, pour faire croire que ce serait les communistes de Lurs dont le grand-père Dominici qui aurait fait ce crime.

Dummie : Pourquoi le parti communsite a évincé certains de ces membres ayant collaboré avec la police dans cette affaire.

Doofie : Il y avait peut-être d'anciens collabos dans la police... Dans ma jeunesse, j'ai connu aussi des collabos qui nous invitaient chez eux, mon père tout en votant gaulliste, entretenait de bonnes relations avec eux, tout simplement pour ne pas être attaqués par eux ou souffire professionellement d'un  harcèlement de leur part.

Sweetie : Mais, en faisant cela il était lui-même un collabo...

Doofie : C'était déjà 20 ans après la guerre... Mon père fréquentait autant ses anciens copains de camp de prisonniers que les collabos, il était comme cela, il voulait entretenir de bonnes relations avec tout el monde. Il avait aussi de bonnes relations avec les socialistes su quartier, et avec nos anciens voisins de la première maison où j'ai habité qui étaient sans doute communsites, parce que leur fille avait une correspondante en RDA, je l'ai su plus tard.

Sweetie : Un véritable "je retourne ma veste", son père, cela ne m'étonne pas du père de la vieille...

Doofie : C'est ma mère qui m'a parlé des dissenssions entre les FFI et les gaullistes pendant la guerre. Elle m'avait dit que dans la ville où Schnelly travaillait il y avait eu les FFI et que c'était un milieu très dur et qu'elle n'aimait pas cette ville. L'une de ses soeurs cadettes (ma mère était l'aînée) avait épousé apparemment un collabo qui habitait là-bas et avait maille à partir avec les FFI. Mais le reste de la famille de ma mère ne l'aimait pas non plus, surtout mes grands-parents et ma mère et ses autres soeurs ont épousé après la guerre, pour mé mère et l'une de ses soeurs, deux amis anciens prisonniers de guerre, gaullistes, et une de ses soeurs un communsite anarchiste artiste. Et la quatrième, je ne sais pas trop, c'était un champion de natation. Ils avaient plus ou moins mis le collabo à la porte. Ensute, ma tante a divorcé du collabo et ça a été mieux dans la famille, ils s'entendaient tous bien.

Dummie : On n'en a jamais parlé au cours d'histoire?

Doofie : Non, on a survolé la seconde guerre mondiale et la politique française d'après-guerre, on n'était qu'en 67-68.

Dummie : Il y a fort à parier que si on l'avait fait en détails, il y aurait eu trop de révélations... c'était des dossies encore tout chauds.

Doofie : Oui, quand à l'affaire Dominici, il y a une deuxième solution, c'est la guerre froide....

Foolie : Bien pratique pour tes recherches...

Doofie : Si on veut, il ne faut peut-être pas révéler trop de choses comme tu l'as dit avant. Mais c'est simple, un groupe armé anti-communiste aurait pu assassiner ces touristes attirés par une lettre ou un billet dans un guet-appens (une soi-disant letre d'amis par exemple..) On a négligé une piste anglaise selon laquelle, on aurait retrouvé dans l'appartement de cette famille, une letrte à moitié calcinée faisant état d'un rendez-vous à Lurs. On aurait attiré ces pauvres touristes anglais là pour les assassiner et dire ensuite que ce serait les communsites du village qui l'aurait fait et discréditer le village entier pour discréditer en même temps les communistes.

Smothie : Quelqu'un est-il déjà allé dans cette région là?

Doofie : Moi! Comme je le disais, il y avait eu des anglais assassinés deux ou trois jours avant mon arrivée là-bas. On en avait parlé avant notre départ. J'ai participé  là-bas un stage de musique ou plutôt deux, pas à Lurs, mais dans une ville pas loin. Schnelly était allé déjà par là dans sa jeunesse et moi, je suis passée sur la route Napoléon qui passe par là à l'âge de 7 ans. On a fait la deuxième étape de notre voyage sur la Côté d'Azur, je crois dans ce coin là, on avait dormi à l'hôtel dans un village de montagne.

Foolie : Tes parents, sont quand même passé à l'endroit où avait eu lieu de crime? Ils n'ont pas eu peur?

Doofie : Ma mère avait peur, mais mon père n'avait peur de rien... On était en deux CV, on n'avait pas une belle voiture comme cette famille anglaise. Je ne sais pas si ma mère savait que c'était là qu'avait eu lieu de crime! Ils avaient aussi deux enfants, dont moi, une petite fille blonde de sept ans, j'aurais pu être enlevée... ma mère me tenait par la main, elle avait peur dans ces pays inconnus que je me fasse enlever...

Sottie : Donc, tout ce que tu as dit de l'affaire Dominici, les disculpe.

Foolie : Dans la thèse de la résistance, cela disculpe au moins tous les communistes du pays... dans la thèse de la guerre froide, il semblerait que ce soit des allemands commandés par des américains anti-communistes  qui soient à l'origine du crime, il y aurait eu une information étouffée à l'époque faisant état d'un groupuscule armé allemand, mais ils n'auraient pas été d'extrême-gauche, mais de droite. Et auraient servi à faire baisser l'audience du parti communiste dans cette région et la police locale aurait été chargée de voiler cette hypothèse en trouvant des coupables sur place... On voulait peut-être provoquer l'ascension au pouvoir de de Gaulle pour contrer la gauche qui montait.. car c'était un ami d'Adenauer.

Un collègue nommé Klugy : Oui, mais elle disculpe les communistes?

Foolie : On peut le faire sans être communiste, simplement pour lever une injustice et défendre un innocent victime de la politique des grands.

Dummie : Et Schnelly qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans.

Doofie : Sa famille n'a sûrement rien à voir là-dedans, mais dans le temps très court passé entre son bac et son arrivée dans ma région où il m'a connu, avant, pendant et juste après son année de droit, durant laquelle un professeur les avait initié au droit en leur faisant part d'un dosseir qu'il vait fait sur le jugement de l'affaire Dominice, mais ce professeur là n'a rien à voir, ça a peut-être seulement éloigné Schnelly d'une copine de classe de cette région là. En effet, il a peut-être été sans le vouloir un agent double. Car il a connu en même temps une famille allemande qui avait le même nom que l'une des principales suspectes de ce crime, mais qui a ensuite été déclarée innocente par la police locale et n'a jamasi été inquiétée, et une jeune issus d'une famille communiste du coin de Lurs.

La famille semi-allemande mais sont la femme française, issue d'une autre région de France portait aussi un nom allemand, avait plus ou moins financé les études de Schnelly, celui-ci donnait appremment des cours à leur neveu et l'accompagnait aussi en train, quand il allait rejoindre sa famille en France, car il vivait entre sa tante et ses parents. Ce garçon est mort alors que nous étions jeunes mariés, accidentellement en tombant dans l'eau dans un port en hiver. je crois que nous avions reçu une lettre nous l'annonçant ou bien qu'on l'a appris en rendant visite à la famille de mon mari.

Dans le même temps Schnelly avait une amie française de la région de Lurs, il l'avait demandée en mariage, mais sa mère, qui vivait aussi en Allemagne, s'y était opposée. Les parents de la fille étaient communistes. Peut-être en relation avec le grand communisme allemand de la région de Mayence.

Quand on est allée en vacances là-bas, j'avais proposé à mon mari d'aller voir le village où il s'était tellement plu, il  a refusé, ça l'embêtait.

Aurait-il été utilisé par l'autre famille franco-allemande, pour soutirer des renseignements à cette fille? Des renseignements d'ordre politique par exemple? Et pourquoi ce jeune garçon de l'autre famille serait-il  mort?  Aurait-il été témoin dans son enfance de convesations politiques gênantes dont il commençait à parler? Je pense que si Schnelly aurait servi d'indicateur, ce serait bien involontairement. Il aurait joué le rôle d'agent double sans le savoir. Et si la mère de la fille avait refusé qu'il se marie avec elle... c 'est sans doute pour échapper à cet indicateur involontaire.

Dummie : Et comment Schnelly a-t-il atterri dans notre région?

Doofie : Tout simplement parce qu'il a atteri dans sa famiille française, mais il voyait encore cette famille franco-allemande, celle du petit garçon, encore vivant, en été quand nous étions étudiants. mais il ne voyait plus la fille du midi, il m'a raconté que ce n'était qu'une amiité, mais une jour j'ai insisté pour savoir pourquoi il ne voulait pas revoir ce village dont il faisait toujours l'éloge, et il m'a expliqué qui'l avait fait une demande en marriage qui avait été refusée... Il n'y a pas longtemps, il n'y a que six mois, qu'il m'a dit cela et nous  nous connaissons depuis quarante ans.

Foolie : Doofie, tu pourrais écrire un roman?

Doofie : Oui, en recoupant les deux affaires, celle de Schnelly et celle des Dominici, je pourrais inventer des liens entre la belle-famille du fils Dominici et la famille allemande du petit garçon qui ont le même nom.

Dummie : Mais leur belle-famille était communiste?

Doofie : On aurait introduit de faux communistes dans leur belle famille, chargés de renseigner le groupe armé ayant perprétré le crime à la fois sur la région et sur les personnes qui auraient pu faire l'objet d'une accusation ou d'un soupçon...

Sottie : Attention, la mère du monsieur qui demande la réhabilitation de son grand-père est peut-être toujours vivante.

Doofie : C'est elle et sa famille qui ont été peu entendus et rapidement disculpés. Il ne s'agit peut-être pas de sa mère qui aurait été comme dans le cas de Schnelly une indicatrice involontaire,  à laquelle d'autres membres de la famille plus éloignés ou des amis allemands (beaucoup de gens de cette région portent des noms allemands, peut-être des enfants d'anciens nazis chargés de démembrer la résistance, qui seraient restés là-bas après la guerre pour rester au soleil de Provence...  il aurait alors existé après la guerre, des inimitiés entre ces deux groupes, les résistants d'une part, les allemands restés sur place et les collabos d'autre part. Et dans ce cas, la belle-fille du grand-père aurait été indicatrice sans le vouloir et dindon de la farce, peut-être que ses parents aussi se seraient "convertis" au communisme après-guerre

Foolie : Mais, ils avaient des prénoms français...

Doofie : Alors, je ne sais pas, c'est une piste comme une autre. De toute façon dans cette historie on a trop songé au crime crapuleux, alors qu'il s'agissait peut-être d'un crime politique dont cete famille anlaise aurait été la cible voulue ou une cible servant à détourner l'attention d'un crime politique.

Dummie : Aucune thèse ne doit être écartée...

(Cette pièce de théâtre est librement inspirée d'un fait divers ayant défrayé les années 50, elle n'est peut-être pas conforme à la réalité historique, et sûrement pas conforme à la réalité de Schnelly, les propos tenus n'engagent que les personanges de théâtre et pas leur auteure, domino).

domino

mercredi, 23 juin 2010

Doofie est triste... (2)

Dummie : Qu'est-ce qu'elle a Doofie là-bas, elle pleure?

Sottie : Oui tu sais elle avait fait un concours de karaoké, elle ne voulait pas avoir le premier prix, car elle n'était pas libre le 3 juillet, pour aller voir les finalistes de la Nouvelle Chanteuse d'Internet, mais elle voulait seulement être dans les dix premières pour gagner deux heures d'enregistrements en studio, plus un coffret de karaoké.

Foolie : Deux heures d'enregistrement en studio, ça aurait été bien pour elle, elle a une six belle voix...

Dummie : Et elle chante si juste...

Sottie : Et elle est si musicienne...

Dummie : Sa voix est sublime, je l'adore, c'est dans l'aigu de l'argent pur et de l'eau qui coule, dans le grave des sonorités profondes...

Sottie : Son grave est du cuivre, du bronze, de l'or pur...

.....

Sweetie (dans son coin, de sa petite voix fluette...) De l'or pur... De l'ordure, va!

Coolie : Oh! Sweetie, tu exagères, Doofie va pleurer encore plus, parce que des jeunes comme toi n'aiment pas sa voix, moi, j'aime sa voix.

......

Dummie : Oui, dommage qu'elle n'ait pas gagné, c'était al plus belle voix féminine de tout le concours.

Sottie : Et elle chantait avec tant de sensibilité, de sentiment...

Foolie : Oh oui, sa voix faisait pleurer, ce n'est pas comem celle des autres...

Dummie : Tu as vu, les deux filles qui ont triché, n'ont pas été prises dans les dix finalistes, pourtant, elles avaient les vidéos 1 et 3 du classement.

Sottie : Deux ou trois personnes sont deux à trois fois dans les dix premiers. Tatie y est deux fois...

Foolie : Doofie, elle n'avait pas triché, ses compteurs étaient bloqués d'ailleurs, du moins ceux qui avaient le plus de clics. Sur  Votre Télé, ses vidéos avançaient vite, elles avançaient de 100 vues en une journée, quand toutes les aures stagnaient entre 0 et 3 vues, et elle ne les a pas regardées plus de 3 fois, ce n'est pas elle qui cliquait dessus.

Dummie : Maintenant, elles étaient mal enregistrées : Avec les micro de sa webcam, il y a de la saturation dans l'aigu et un peu de larsen, et en plus la musique de fond ne tournait pas toujours très bien.

Sottie : ça, à mon avis, c'était fait exprès, quand ça faisait comme un disque rayé au début, les gens n'écoutaient pas davantage.

Foolie : Cela ne fait rien, Doofie, ce sera notre nouvelle étoile à nous.

Doofie (sortant de ses larmes): Et comme vous chantez aussi bien que moi... On fera des quatuors et même des quintettes avec Coolie qui chante aussi bien que nous...

.......

Coolie : Oh! Vous exagérez, Madame, je ne chante pas aussi bien que vous...

Sweetie (méchamment, d'une voix éraillée) : C'est vrai ça que tu ne chantes pas aussi bien que moi...

......

Doofie : T'as vu, j'aurais voulu les féliciter, et on ne peut même pas commenter la vidéo mise en lien...

Sottie : Il y en a trois qui étaient dans les coups de coeur, et qui ne sont pas dans les finalistes.

Coolie : Parmi eux, il y a une dame qui est deux fois dans la deuxième phase et une fois dans la première phase. Elle a gagné six heures de studio : de quoi faire un LP. Plus trois coffrets de karaoké...

Foolie  Elle devrait en offrir un à Doofie, et lui offrir deux heures de studio, avec toutes les vidéos qu'elle a faites, et toutes les chansons qu'elle a chanté, elle mériterait bien cela.

Dummie : En plus suir sa dernière vidéo, elle a imité un peu Doofie, en faisant un peu lyrique. Tu montras l'exemple et donnait du style aux autres en fait, Doofie, elles t'ont imitée...

Doofie : Le pire, dans cette histoire là, c'est qu'on ne garde même pas ses vidéos, c'est éphémère. J'ai cherché sur le web, si personne ne les avais téléchargé et republiées, mais je ne les ai pas retrouvées. C'est quand même ma voix qui est dessus.

Sottie : Ils vont peut-être la synthétiser pour une autre personne ta voix, ou faire chanter quelqu'un sur tes vidéos... tu sais, les gens sont malhonnêtes  Après, si un jour tu es connue, on dira, tiens, elle chante comme une telle, alors qu'ils auront mis ta voix derrière une telle.

Foolie : Moi, j'avais l'impression que dans les choeurs de la deuxième phase, ta voix était déjà synthétisée à partir de la première phase, on entendait des choristes qui avaient exactement ta voix...

Sottie : C'est dommage parce que ta voix est vraiment originale et unique...

Doofie : C'est la postérité qui décidera. Et puis la Malibran est restée célèbre sans que personne ne connaisse sa voix...

Sottie : Elle avait peut-être la même voix que toi.

Foolie : Moi, je pense qu'elle chantait plustôt comme les chanteuses d'opéra qu'on a entendu dimanche, qui chantait mieux que La Callas, d'ailleurs, même celle qui venait de Milan.

Coolie : Une chanteuse de la Scala de Milan, ça devait être beau!

Sottie : Sublime!

Doofie : Bien mieux que moi...

Foolie : Non, aussi bien que toi...

Doofie : Tu exagères... je ne susi pas soprano..

Dummie : Oui, dommage on ne peut même olus retrouver son travail. Moi, j'aimais bien ta version de "Je ne suis pas en amour" et de "Je l'entends au travvers de la vigne..."

Sottie : Et moi, j'aimais ton "Don't leave me dans le premier karaoké.

Foolie : Et moi, ton "Hosannah", dans le premier karaoké.

Dummie : Et "I like to look at the gril" Qu'est ce que tu étais amusante...

Sottie : Et "Sur ma kawasaki!" dans la première phase, quand tu faisais Brrr... Brrr. ... Tu étais trop drôle...

Foolie : Oui, on aimait aussi t'accompagner dans "Je pars pour Vénus".

Sottie : Vénus brille fort en ce moment, elle est plein Ouest.

Foolie : Allons, sortons, allons regarder Vénus et allons demandé à la lune, si elle peiut envoyer tes chansons jusqu'à nous...

Doofie : T'es folle, comment veux-tu que la lune m'envoie mes vidéos...

.....

Sweetie (seule, d'une voix éraillée, comme pour elle-même) : Quelles vieilles canailles, ces vieilles collègues...

Coolie : Tiens, je reste ratttachée au lycée de Madame Doofie l'an prochain, comme TZR rattachée.

Sweetite : Ah... Nous trois, on reste ici aussi, comme stagiaires toujours...

 

domino

 

vendredi, 18 juin 2010

Comme une enfant...

Doofie, mon personnage de roman-théâtre, TZR d'allemand dans le roman,   écrit dans son journal :

1) J'ai 59 ans et lorsque proviseurs et principaux, proviseures et principales me parlent, ils me parlent souvent comme si j'étais une enfant. Et pourtant, la plupart du temps, je suis plus âgée qu'eux...

2) Au mois de décembre, alors que je faisais un remplacement dans deux établissements, l'un des établissement n'arrêtait pas de téléphoner chez moi, et faisait le siège de mon téléphone, alors que j'étais en classe en train de faire cours aux élèves de ce même établissement! Ils se sont excusés lorsque je leur en ai parlé le lendemain, en disant qu'ils téléphonaient à des parents d'élèves qui avaient le même nom de famille que moi, parce que ceux-ci  n'avaient pas payé la cantine. Sur la liste d'élève, la secrétaire avait porté mon n° de téléphone à côté du nom de l'élève!

Comme c'étaient les premiers cours que je devais faire dans l'établissement, je pense que c'était un prétexte et qu'ils ne m'avaient pas vu entrer.

3) J'ai râté le coche pour m'inscrire à la préparation pour une seule épreuve d'oral d'agrégation interne pour l'année prochaine, soit, mais cela n'empêche pas de préparer l'agrégation quand même!

4) Je dois travailler jusqu'à 65 ans pour avoir toutes mes années de cotisation pour la retraite, et pourtant on veut me dégoûter en me donnant des postes de plus en plus loin, avec des élèves de plus en plus difficiles, dans des ZEP, pour me faire partir à 60 ans, c'est à dire dans moins d'un an, mais je tiens bon. Si je pars à 60 ans, mes revenus mensuels seront en dessous ou juste au dessus du seuil de pauvreté, alors que j'ai bossé certaines années de 70 heures à 105 heures par semaine pour un lycée où les 7 classes que j'avais avaient des manuels différents les uns des autres.

Certaines années on a été jusqu'à me donner toute l'année en documentation, alors que je passais l'agrégation interne d'allemand et que je suis bi-admissible en allemand pour me dégoûter aussi et alors que je n'ai plus aucun ordre. La documentation m'a dégoûtée de la minutie avec laquelle je rangeais jadis ma maison. Je ne range plus rien.

C'est pourquoi l'inspecteur du 22 mars 2002,  alors qu'il m'inspectait dans un lycée où je me sentais bien depuis 10 ans que j'y étais (c'était un poste ministériel de certifiée) avait raison lorsqu'il disaient "Je vois l'avenir très noir pour vous!". Cet inspecteur doué de don de voyance, avait vu que mes 14,5 kilomètres de route quotidienne allaient se transformer en remplacement dans deux établissement distans de 60 km l'un de l'autre, que au lieu de faire de l'allemand à des classes pas trop nombreuses (c'est souvent le cas de l'allémand), j'allais me payer toute la permanence dans deux salles de CDI séparées par une porte à deux battants, qu'au lieu d'élève assis, j'allais avoir des élèves qui cherchent des documents dans un coin et dans un autre ceci à 32 km de chez moi, soit 64 km de route au lieu de 29km AR, qu'en allemand, j'allais avoir du collège au lieu d'un lycée, de ZEP parfois Zone Viiolence, au lieu d'un lycée relativement tranquille, Que mes trajets allaient toujours s'allonger, au fil des années. Bref, il avait su déjà que de ce lycée où c'était presque la planque (j'ai des collègues, même chahutés, alors que je ne l'étais pas, qui y sont restés durant toute leur carrière qui touche à sa fin) je serai nommée TZR et appelée à faire des remplacements de plus en plus loin.

Certes, à cette époque, j'étais parfois en mai ou en juin appelée dans d'autres régions pour interroger au BTS, ou à l'autre bout de la région en dialgonale à 250 km pour interroger au bac, mais ce n'était que pour une durée de 2 ou 3 jours au maximum et on dormait à plusieurs collègues dans le même hôtel, ce qui est concevalble encore pour un mari, mais dormir tout les jours pendant un ou deux mois à l'extérieur avec des horaires étalés sur 5 jours de la semaine quand vous êtes une femme de 59 ans et que votre mari a une soxiantaire bien sonnée, au risque de ne pas pouvoir se porter assistance en cas de problème, ce n'est pas la même chose. Les jeuines pevent encore le faire et d'ailleurs durant les 2 premières années du mariage Schnelly dormait à 50 km de chez moi 4 nuits par semaine, parce que pas motorisé et avec les communications de l'époque, il ne pouvait pas rentrer entre deux. Mais on était jeune, ce n'était pas pareil. On se demande si on ne veut pas nous faire mourir pour ne pas payer nos retraites. Mais Doofie ne veut pas mourir si jeune...

Pour Doofie qui n'est pas moi (toute ressemblance avec la réalité ou des faits ayant réellement existé est totalement fortuite)

domino

mercredi, 16 juin 2010

L'inflation...

Dummie écrit dan 1981s son journal :

Quand Schnelly et moi nous étions jeunes, il y avait de l'inflation. Le coût de la vie augmentait beaucoup, mais les salaires et traitements de professeurs, même s'ils augmentaient moins vite que le coût de la vie , augmentaient vite.

Tenez : mon premier salaire de certifiée en 1976  fut de 2500 francs (soit environ 400 €), en 1981, les salaires ayant augmenté en même temps que le coût de la vie, qui augmentait très vite, vu qu'il y avait une forte inflation était de 6500 francs, soit environ 1000€.

Pourtant les échelons avançaient moins vite que maintenant, stagiaire on était au premier échelon toute l'année, on passait au deuxième échelon à la titulariation, et puis au troisième échelon 3 ans après la titularisation, environ, alors que maintentant on passe au 2ème échelon au cours de l'année de stage et au 3ème échelon à la titularisation.

Cependant les gouvernements d'alors augmentaient les salaires, en même temps que l'inflation augmentait. Pour suivre le coût de la vie.

Puis il y eu dans ce domaine une stagnation, le coût de la vie continuait d'augmenter, alors que les salaires n'ont plus beaucoup augmenté.

La plupart du temps, ils n'augmentaient qu'en même temps que  les échelons et parfois ils ne bougaient pas du tout, comme c'est le cas maintenant. J'ai par exemple eu le même salaire pendant cinq ans d'affilée, sans qu'il augmente. Etant au 11ème échelon, si les salaires ne suivent plus le cours de l'inflation et que je ne passe ni en hors-classe, et que je ne devienne pas agrégée, et que le gouvernement ne prend aucune mesure pour augmenter les salaires des profs au pro-rata du coût de la vie, je vais garder le même salaire pendant les six années qu'il me reste à travailler.

Entre 1976 et 1981, les salaires suivant l'inflation avaient triplé en six ans. Alors que depuis 1981, soit 30 ans, tout en comptant les changements d'échelon et le passage de certifié à bi-admissible, ils ont été multiplié par environ 2 fois et demi. Donc, le salaire a augmenté moins sur 30 ans que lors des six premières années. (NB : je ne suis pas à 34 ans d'ancienneté, car il faut soutraire cinq années de dispo prises en début de  carrière).

Pour le coût de la vie, c'est surtout la nourriture qui constitue maintenant le plus gros budget familial.

Au rythme où l'on va, les professeurs qui voient leurs salaires stagner surtout en fin de carrière où les échelons sont plus longs à passer, vont finir par se retrouver en dessous du seuil de pauvreté, comparativement aux salariés du secteur privé qui vont voir leur patron pour avoir une augmentation de salaire.

Dummie

(Pour Dummie, domino, auteure des aventures de Dummie, journaliste alternative...)

Dummie est-elle riche?

Sottie : Ta maman, elle n'est pas morte l'année dernière?

Dummie : Si!

Foolie : Alors, t'a hérité...

Dummie : Un peu, mais il n'y a pas de quoi en faire une montagne, je ne peux même pas m'acheter une deuxième maison ou un résidence secondaire avec. ça a été divisé entre frères et soeurs, on a juste eu le prix de vente de sa maison, divisé entre les frères et soeurs d'une famille nombreuse. On avait cru que notre mère était plus riche que cela.

Foolie : Tu cotises aux impôts sur la fortune?

Dummie : T'es pas folle, je suis très loin de là 

Foolie : Avec la retraite  qu'on aura, il vaut mieux avoir des économies.

Sottie : Si la crise n'engouffre pas tout...

Doofie : J'ai calculé notre retraite : à peine au dessus du seuil de pauvreté si on s'arrête à 60 ans. Le seuil de pauvreté est à 906 euros par personne adulte et nous on aurait un peu plus de 1000 Euros par mois et comme nos marn is sont aussi enseignant (le mien gagne moins que moi...), on serait juste au dessus du seuil de pauvreté.

Foolie : C'est bien vrai qu'on aura besoin de nos économies, si on en a...

Sottie : Sans compter que le seuil de pauvreté peut augmenter, sans que les retraites augmentent.

Doofie : Le pire, c'est qu'il va falloir cotiser supplémentairement pour les retraites des autres quand on gagne au dessus d'une certaine somme, alors qu'on travaille jusqu'à 65 ans, peut-être 66, pour avoir notre retraite complète et amélioer nous-même notre retraite.

Sottie : Oui, c'est complètement aberrant, on gagne plus que les collègues en début de carrière, donc on risque d'âtre au-dessuis de la barre de ce qu'on appelle les riches, on va devoir cotiser en plus pour les classes moyennes en retraite, qui ont des retraites presque égales à notre salaire, et même pour les riches qui ont des retraites plus élevées , pusqiue cette contributon supplémentaire est pour les retraites en général, et dans quelques années, quand on sera en retraite, on aura à peine plus que le seuil de pauvreté.

Dummie : Fait-on partie des riches?

Doofie : On est loin de payer l'impôt sur la fortune : il faut 750 000 Euros.

Sottie : Une maison pas loin de chez moi a été vendue 90 000 Euros, elle est en tous points pareille à la mienne.

Dummie : Et à la mienne puisqu'on habite dans le même quartier.

Doofie : L'impôt sur la fortune est divisé en parts, selon les personnes qui ont le patrimoine, avec 45 000 Euros, on est loins du compte, même Dummie avec son petit héritage, est très, très loin du compte.

Sottie : Il parait que les riches gagnent 4500 Euros par mois au minimum, par personne au foyer, on est loin du compte.... (Il faut prendre  les parts en compte, mariés on a deux parts). Je ne connais pas un seul prof qui gagne autant, même agrégé...

Dummie : Peut-être un proviseur, ancien agrégé...

Sottie : Ou le ministre?

Doofie : Ou l'inspecteur général?

Dummie : Il y a des profs qui ont un gros patrimoine. Tiens, j'ai un ancien collègue qui a 1) Un appratement dans une ville moyenne, celui qu'il a acheté étant jeune prof, 2) Deux chambres de bonne dans un immeuble de style Hausmann à Paris, qu'il a hérité d'un oncle ou d'un grand-oncle sans enfants, 3) Une grosse maison héritée de ses parents dans une grande ville de province, dans une autre région où l'immobilier vaut beaucoup, ville et région touristique en plus. En plus, il est agrégé en fin de carrière (je pense qu'avec tout ce qu'il a, il va arrêter de travailler à 60 ans. Il a son agrégation depuis 20 ans, donc a travaillé moins que nous (15 heures au lieu de 18) en gagnant beaucoup plus, environ 500 Euros par mois en plus. Je pense qu'il paie l'impôt sur les grandes fortunes...

Doofie :  C'est vrai tout celà?

Dummie : Oui, il y a de quoi rêver.

Sottie : En plus, il est agrégé et parle moins bien allemand que nous et que nos Schnelly, Quicky....

Foolie : On a pas à porter de jugements de valeur, il a beaucoup travaillé pour avoir son agrégation...-

Doofie : Nous aussi, on a beaucoup travaillé et on est seulement bi-admissible, Bi-admissible, financièrement, ça nous fait comme si on avait un demi-échelon en plus, alors que agrégé comme lui, ça lui a donné au moins 15% de salaire en plus. Et il n'a pas de femme, pas d'enfants, pas de dépenses supplémentaires.

Foolie : Oui, il y en a qui ont de la chance... plus de chance que d'autres.

Dummie : Et quand il a eu son agrégaton, il y avait encore 70 places à l'externe, il était dans les 40ème, il n'y a plus que 35 places, il ne l'aurait plus maintenant ..

Sottie : Et il n'a pas du passer de CLES en plus, et de C2i2e.

....

Sweetie (dans son coin) : Quelles jalouses celles-là. Moi, j'aime bien ce collègue à elle, je l'ai eu comme prof, il parait que je prononce comme lui!

Softie (à ne pas confondre avec Sottie, surtout!) : C'est pour cela aussi qu'on a pas eu notre stage...

Smoothie : Oui, en plus ces vieilles profs sont riches : nous, pas de danger qu'on hérite tout de suite, nos parents sont jeunes...

Coolie : Mais Dummie a été jeune aussi, elle hérite à presque 60 ans, et tes parents sont propriétaires terriens, quand tu seras vieille comme elle, tu hériteras d'une grande fortune, tu auras beaucoup plus d'argent qu'elle...

....

(Revenons à notre groupe de vieilles profs...)

Sottie : A propos de propriétaires terriens, puisque j'entends ce mots de loin, j'ai eu une collègue qui avait hérité de la ferme de ses parents ou de ses beaux-parents...  Elle s'occupait de la ferme en même temps qu'elle était prof, elle avait des poules, des oeufs et tout ce que tu veux gratis...

Dummie : J'ai eu un collègue qui a hérité de ses parents dans une autre région. Ils avaient des vignes et une grande maison dans un village viticole et touristique. Il a revendu les vignes, enfin une partie, parce que, quand on est allé le voir il avait encore un grand terrain à perte de vue, des mirabelliers, des vignes... L'année suivante, lui et sa femme ont eu leur mutation pour le retour au pays. Ils se sont installés dans la grande maison, louant leurs granges à d'autres viticulteurs, et profitant de leur immense jardin. Et ils sont agrégés tous les deux. Et il fait encoer son vin grand cru sur le peu de vignes qui lui restent.

Sottie : Donc, récapitulons, pour être riche : 4500 Euros par mois et 750 000 Euros de richesse pécunière et de patrimoine, nous sommes toutes les quatre loin du compte...parents, Schnelly n'a rien eu du tout, sa mère vivait chez sa soeur quand elle est décédée, elle n'avait pas de bien à elle, elle n'avait plus rien à elle, sauf une ancienne armoire et ses vêtements. Quelques vieilles photos et quelques bibelots assez kitsch.

Dummie : Et si nous n'arrivons pas jusqu'à l'âge de 65 ans pour le travail, on risque de passer en dessous du seuil de pauvreté pour les revenus.

Sottie : Et s'ils parlent de la cotisation ou de l'impôt pour les retraites et qu'ils descendent à 2000 Euros, on perdra tout cela sur les économies que l'on fait pour la retraite...

Foolie : Oui, ça n'augure rien de bon, tout cela, surtout si la crise nous pique nos économies...

domino

Impôts retraites pour les riches

Il parait qu'il va y avoir un impôt pour la retraite payable par les riches. Serait considéré comme riche celui qui gagne plus de 4500 Euros par mois.

Mais voilà, s'agit-il de 4500 Euro par ménage ou par pesonne salariée?

Il serait en effet injuste qu'un couple qui travaille avec un salaire de 2250 Euros par personne paie cet impôt, alors qu'un célibataire qui gagnerait 4400 Euros pas mois ne le paie pas.

Et les ménages qui ont des enfants salariés? Les enfants salariés vont devoir payer avec leurs parents l'impôt des riches, alors qu'ils ne sont même pas encore installés dans la vie?

domino