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mardi, 11 juillet 2006

Pensée du jour.

Le rôle d'un ou d'une journaliste alternative, même si il/elle n'exerce pas le métier de journaliste dans la vie,  est aussi de découvrir les dessous de table de la société et de l'enseignement.

domino

lundi, 03 juillet 2006

La "politique" à domino

 J'ai fait ce commentaire sur le blog d'ElisabethLeroy, comme ce commentaire  est de moi, je me permets de le recopier :

Je ne peux que cautionner ce qui est écrit ci-dessus (voir l'article d'Elisabeth). La politique des partis n'est pas une bonne politique. A l'origine la racine grecque "polis" dans politique signifie cité, ville. La politique, c'était discuter de ce qu'il serait bon de faire pour la ville et le bien commun. Chez les grecs, qui ont inventé la politique, il n'était pas questions de gros sous, de restrictions budgétaires. Quand il fallait construire, ils construisaient quelque soit le temps qu'il fallait y passer et le coût de l'extraction des matériaux importait peu. Dans un monde où il n'y avait encore presque rien, on construisait sans compter. Il fallait laisser la trace de l'esprit humain et de l'esthétique que les hommes avaient trouvé dans le monde, créer une harmonie dans ses nouvelles contructions en accord avec l'harmonie du monde. Voilà ce qu'était la politique pour les grecs, du moins les Athéniens; mais le terme de politique a été galvaudé. On a fait de la politique un bas commerce lié à la soif de pouvoir, à l'intérêt des plus riches. Aussi dans les pays communistes, qui se disaient égalitaires les sbires du parti s'embourgeoisaient, en RDA par exemple, ils s'achetaient de belles villas au bord de la Baltique, villas qui faisaient envie au peuple, le peuple, ce fameux fer de lance des démocraties populaires, le peuple qui se sentait trahi : "Eux ou les capitalistes, c'est du pareil au même", disait-ils alors (témoignage oculaire et auditif direct recueilli aurès de "citoyens de la RDA" (dénomination officielle DDR-Bürger"). La jeunesse regardait du coté de la scène alternative occidentale, et écoutait en cachette sa musique, elle ne regardait pas du coté des politiciens de partis.
En fait, ce qui manque à la politique, c'est une autre alternative...
Je me suis toujours dit : pour trouver la politique que je veux, il faudrait que je fonde mon propre parti. Mais je suis contre les partis.
Voilà ce qu'il faudrait faire :
Abolir tous les partis et faire des conseils municipaux, de régions, d'état sans partis, etc... en se disant: on est ici pour discuter de ce qui est meilleur pour la vie des gens, sans clivage politique.
Les élus seraient élus individuellement, et non sur des listes, sur des programmes qu'ils présenteraient au peuple.
Voilà, je fais un programme pour ma réforme de l'enseignement et on m'élirait comme conseillère à l'enseignement dans le conseil municipal, de département, de région, parlement d'état, etc...
Le peuple pourrait trancher lui-même entre ceux qui sont assoiffés de pouvoir et d'argent et ceux qui pratiquent la politique au sens vrai et premier du terme, au sens de "vie de la cité", "civitas", et chercheraient dans les conseils uniquement à prendre les meilleures décision en fonction du bien commun. On ne serait pas bloqué par des "majorités" qui resteraient les mêmes pour tant et tant d'années. Chaque conseiller ou député serait libre lors des votes de ce pour quoi il vote et ne devrait plus alors se conformer à la volonté d'un parti particulier. Il serait libre de ses choix en fonction du programme qu'il a élaboré et donné aux citoyens de sa ville, de sa région, de son pays, de sa confédération, et s'il ne correspond plus à ce pour quoi il a été élu, les citoyens auraient le droit de faire des pétitions demandant qu'il soit remplacé, sauf dans le cas où entre deux votes, la situation aurait évolué d'une façon qui ferait que pour le bien de la cité, il faudrait changer d'avis.

J'ai corrigé ci-dessus quelques fautes de mon commentaire et fait de menus ajouts pour une meilleure compréhension.

Ajout :

Ma proposition n'est pas de l'anarchisme (on  devrait arriver dans ces conseils et ces parlements à une entente commune).

Ce n'est pas une dictature, puisque ce serait ici le peuple, sans le clivage des partis, mais dans sa pluralité de vues, qui devrait arriver à un consensus qui serait la meilleure solution pour le bien des concitoyens.

Bien sûr, il y aurait sans doute des regroupements de conseillers ou députés ayant des idées semblables, mais il ne faudrait pas leur donner le nom de partis (qui fait politique partisane). Ces regroupements ne devraient pas être fixes et constant. Je peux avoir certaines idées communes avec A sur un problème de santé publique ou d'environnement et des idées différentes de A et communes avec B  sur un problème de financement.

C'est pourquoi ces mouvances se dessineraient par rapport à  chaque idée débattue et pourraient être différentes selon chaque idée débattue.

Pour moi, la politique de parti a fait son temps. Cette politique est dépassée. Ce qu'il faut, c'est pouvoir s'exprimer sur chaque idée en fonction de son bon-sens, de son coeur -un peu comme on fait sur les i-grimoires-, de ce que l'on veut obtenir de la vie, et de la meilleure vie possible pour tous (cadre de vie, études, profession, santé....)

La politique de parti, la politique partisane a vécu ! C'était la politique des 19èmes et 20ème siècles.

Vive le 21ème siècle et la "civitas", la discussion entre les humains pour le meilleur monde possible qui n'est certainement pas non plus le meilleur des mondes à la Aldous Huxley.

Ecoutez les enfants qui ont souvent pour l'avenir des idées très simples que l'on peut réaliser sans partis : "Plus de guerre, tout le monde mange à sa faim, tout le monde est en bonne santé (les enfants disent aussi : "on ne meurre plus, on n'est plus malade"), tout est beau autour de nous, il y a des arbres, des oiseaux, des animaux tout autour des maisons, tout le monde est gentil, on se sent bien toujours..."

Relisez la "Conférence des Animaux" d'Erich Kästner. Mes secondes aimaient bien le texte qui était dans leur livre d'allemand .Ils aimaient bien aussi quand je faisais la grosse voix du lion ou de l'éléphant. Dans ce livre, les animaux trouvent que les hommes n'arrivent pas à s'entendre, à trouver un consensus. Ils sont sclérosés dans leurs idées et dans leur partis. Erich Kästner était à l'avance sur son temps.

La politique des partis a vécu. C'était la politique des siècles passés. C'est une politique sclérosée. La politique des syndicats est aussi sclérosée. D'ailleurs les syndicats sont des espèces de partis aux idées politiques sclérosées. On a choisi une opinion il y a trente ou quarante ans et on s'y tient sans jamais évoluer, voilà ce que j'appelle la sclérose des syndicats!

Bien sûr, les syndicats interprêtent mal ce que je dis parce qu'ils pensent que je serais soi-disant anti-syndicaliste. Or, je suis syndiquée. Pour défendre mon pain quotidien et mon avenir. Mais, ce que je dénonce, c'est que les syndicats refusent d'évoluer. Je ne leur demande pas comme les politiciens de parti d'évoluer dans le sens du libéralisme politique qui n'a rien à voir avec l'idée fondamentale de la liberté, bien au contraire ! Je leur demande d'évoluer dans le bon sens, et de ne pas rejeter un syndiqué qui veut faire progresser l'enseignement dans le sens où il veut proposer à chaque élève d'étudier ce qu'il est capable d'étudier dans des classes qui sont à son niveau et ne sont pas hétérogènes. Ne pas obliger les élèves les moins avancés ou qui ont perdu les pédales à un moment de leur scolarité  à écouter des cours trop forts pour eux où ils s'ennuient, ne pas obliger les plus avancés à rabacher le ba-ba avec les plus faibles pendant des années. On entend prafois des réflexions d'élèves de ce type : "En sixième, on a fait la même chose qu'à l'école primaire et en 5ème, on refait la même chose qu'en sixième parce qu'il y en a toujours qui ne suivent pas!"

Les élèves, eux, souhaitent l'homogénéité des classes.

Et les syndicats disent : "Non! L'égalité des chances, c'est tout le monde dans le même moule, le collège unique!". 

Tout le monde dans le même moule, ce n'est pas l'égalité des chances.

Tout le monde dans le même moule ne respecte pas des degrés différents de maturité qui eux-mêmes peuvent être différents selon les matières. Dans ma famille, il y beaucoup  d'exemples de "Excellents en maths, et pas bons en français", une maturité de la logique venue très tôt, et une maturité littéraire souvent bonne, mais tardive. Il existe aussi le contraire.

Tout le monde dans le même moule, cela veut dire pour les moins avancés "pédaler dans la choucroute" et pour les plus avancés "s'ennuyer", "avoir des connaissances inférieures à la maturité intellectuelle". Voilà ce que j'ai à dire aux syndicats.

Ma réforme de l'enseignement.

Dans "Ma réforme de l'enseignement", lire surtout "Remarques préliminaires au préambule de la préface".

Vous pensez que je suis idéaliste. Les idéaux du 18ème siècle, celui des Lumières, ont fait le 19 et le 20ème siècle. On s'est battu aussi pour des idéaux. Il ne faut pas se battre pour des idéaux.

Une société où chacun peut dire son avis sans être dans un parti (comme ceux qui sur les i-grimoires, ne sont pas dans un parti, et pour une fois, comme moi depuis que j'écris sur un i-grimoire, ont le droit de dire leur avis et à un endroit ou à un autre d'être lue et écoutée et parfois appréciée (et aussi honnie, on ne peut plaire à tout le monde), c'est cela le pluralisme non partisan et sans parti ...

(Je vois ici un politicien qui fait en ce moment un discours à l'assemblée en lisant mon blog aux autres députés et en faisant comme si c'est lui. Il lit :"le pluralisme" et avant que je n'écrive la suite "des partis", puis en lisant ma suite "Euh! Pardon! Le pluralisme sans parti ! (parenthèse dans la parenthèse : applausissements, huées) et pendant que je fais cette parenthèse, s'éponge le front en attendant la suite de ce qui apparaît sur son écran pupitre relié à HAUT et FORT),

..le pluralisme qui arrive à une entente entre tous les partis, euh pardon, ce n'est pas du tout cela que je voulais écrire, toutes les parties, voilà ce que je voulais écrire.

Bon... Le pluralisme.. Voilà que j'emploie des termes galvaudés par les politiciens; parlons plutôt de pluralité d'opinions qui s'exprimeraient dans ces différents conseils municipaux, départementaux (pas des conseils généraux, personne hors de France, ne sait ce que ce mot recouvre), régionaux, nationaux, confédéraux.

"L'idéalisme  politique, volà bien une affaire de doux-dingues", me direz-vous. Le mot idéalisme contient le mot idée. L'idée est formée par la pensée humaine. "Die Gedanken sind frei" disait une veille chanson allemande L'idée émise est une pensée qui s'exprime. Plusieurs pensées, plusieurs idées qui se rejoignent ou s'affrontent, se complétent ou s'opposent forment une pluralité, plus qu'une diversité d'opinions et c'est de cette pluralité que sort l'entente commune. Bien sûr on ne pourra arriver à cette entente, tant qu'il y aura sur la terre des personnes qui penseront d'une façon obtue, en ne lisant pas et en n'écoutant pas ce que disent les autres groupes d'opinion et en pensant être dans le vrai alors qu'ils gardent des oeuillères,  je pense aux idées reçues et sclérosées depuis des dizaines d'années. Tant qu'il y aura des personnes qui se crisperont sur ce qu'ils ont pensé une fois pour toutes, sans jamais changer d'opinion ou évoluer avec le temps, on ne pourra rien faire de solide dans la vie de la cité (civitas).

Il faudrait créer des assemblées constituantes élues selon les principes que j'ai évoqués en haut de la note (sur le commentaire que j'ai fait sur le blog d'ELISABETH, lien en haut de ma note), mais il faudrait élire ces assemblées dans une période de relative paix sociale et de relatif confort économique pour que de ces  constitutions nouvellement créées n'émergent pas des idées dictatoriales, car les dictatures arrivent souvent  au pouvoir dans les périodes  socialement et économiquement difficiles. Le danger serait alors que de ces peronnes présentant des programmes à leurs concitoyens émerge quelque dictateur "bienveillant", un "père des peuples", qui fédérerait d'autres élus autour de lui prendrait la tête d'un nouveau parti peut-être unique.

Le but de cette nouvelle constitution et société serait alors de ne plus former de parti, mais d'écouter toutes les idées dans leur pluralité, sur chacun des thèmes de discussion, pour en choisir ensuite d'un commun accord la meilleure, un conseiller qui avait commencé par une idée pourrait alors en choisir une autre meilleure dans le courant du débat, et chaque conseiller pourrait avoir des idées différentes selon les diverses questions évoquées dans les débats et se joindre  à des lobbys ou groupes différents qui ne seraient jamais formés définitivement, mais varierait selon les choses débattues.

Exemple :

Ordre du jour (pour une petite ville) :

1. Construire un établissement scolaire dans le bourg selon la réforme de dominique (domino) (lien dans la note).

2. Comment va-t-on recycler les friches industrielles?

3. Diversifier le tri sélectif des ordures.

4. Organiser le cortège carnavalesque.

5. Décider de la création d'un jumelage avec l'Allemagne.

Je suis pour construire un établissement scolaire selon ma réforme, construire des éoliennes sur la friche de la centrale, diversifier le tri des ordures, faire défiler le géant à la fin du cortège, juste avant les Gilles, créer très rapidement un jumelage avec l'Allemagne.

A est pour construire un lycée, mais pas selon ma réforme, construire un collège unique (houh!), construire une centrale à gaz, diversifier le tri des ordures, mettre les Gilles à la fin du défilé et le géant  au début, parce que sinon ce serait trop long pour les enfants accompagnant le géant d'attendre presque jusqu'à la fin du cortège, créer un jumelage avec l'Angleterre.

B est pour  construire seulement un collège mais homogène,, construire le collège sur la friche de la centrale, ne plus trier les ordures, faire défiler le géant à la fin du cortège, mais les Gilles avant, créer un jumelage avec l'Alemagne).

Pour la question n° 1,

B pour la question de l'établissement scolaire se rallie avec moi, moi et B formons la majorité, c'est mon opinion qui est prise.

Pour la question n° 2.

Je me rallie à B qui veut construire un établissement scolaire sur la friche industrielle, de cette façon la centrale au gaz est évitée. Puisque moi et B, nous nous rallions,  l'idée de A n'est pas prise.

Pour la question n° 3

Ici je  suis d'accord avec A.  B continuera à trier ses ordures.

Pour la question n° 4

Ici, je change d'idée, car l'argument des enfants qui devraient attendre trop longtemps me séduit, pour les Gilles après nous être rendu compte que le brulâge des Bosses ne peut se faire qu'à la fin du cortège, nous décidons moi, A et B de garder l'ordre actuel, le géant au début et les Gilles à la fin, nous avons trouvé un consensus complet.

Pour la question n°5

Ici, je suis d'accord avec B, donc l'idée d'un jumelage avec l'Allemagne l'emporte sur celle d'un jumelage avec l'Angleterre, puisque nous avons tout de suite la majorité absolue.

Bien sûr j'ai pris l'exemple de seulement 3 personnes pour être plus brève. Mais il est évident que les conseils municipaux de trois personnes sont rares. Si j'ai pris 3 personnes, c'est pour simplifier et pour que se dessine une majorité. Si les romains avaient un moment gouverné en trumvirat, c'est parce que une personne qui gouverne seule est un despote, deux personnes qui gouvernent peuvent ne jamais être d'accord, un triumvirat a un pouvoir de décision à la majorité absolue.

Finalement, nous voyons ici que parmi nous, (moi, A et B), aucun n'étant rallié à un parti, aucun n'a du rester d'une façon ferme sur ses positions en disant "Mon parti a décidé que, donc je dois voter pour ce qu'a décidé mon parti... Je peux changer d'opinion en cours de route si je trouve une idée soit plus séduisante que la mienne, soit plus proche de la mienne, dans ce cas j'abandonne mon idée '"celle des éoliennes" pour en prendre une autre qui me convient aussi "la construction d'un établissement scolaire sur la friche",  évitant la construction de la centrale au gaz.

Je ne me suis pas forcément ralliée avec toujours la même personne. Transposé à plus grande échelle, un groupe de personnes qui ont  la même idée sur un sujet pourrait se raliler pour ce sujet avec un premier groupe et pour un autre sujet avec un deuxième groupe, si bien que se déciderait à la longue des décisions qui correspondent vraiment à la majorité de ce que pensent les citoyens. C'est un peu le même principe que pour les sondages. Et le meilleur pour la société pourrait ainsi se dessiner peu à peu et sortir de ces nouvelles assemblées.

Et les finances dans tout cela? Le problème de la politique politicienne est qu'elle se réfère trop aux finances. Quand les finances manquent on peut aussi sponsoriser, trouver des mécènes...

(Mes notes sont enregistrées en plusieurs fois à cause des déconnexions en cours d'écriture. Si vous la lisez trop tôt, vous commenterez une note incomplète.)

(Si vous imprimez attendre aussi que j'aie le temps de relire, et de corriger les fautes de frappe, car des déconnexions me sont annoncées avant que je n'aie le temps de relire.)

(J'ai fini la correction de la note, en principe. Vous pouvez lire et commenter.)

domino

11:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (11)

mardi, 06 juin 2006

Prohibition de loterie abolie

Le 31 Mars 2006 est une grande date dans l’Etat de Caroline du Nord qui était mis jusque là à l’index des Etats Unis comme étant l’état le plus puritain de l’Union., et portait le surnom d’état anti-loterie.  Une nouvelle loi a été votée en 2005 créant une loterie étatique (apparemment la seule maintenant permise) et  permettant aux ressortissants de Caroline du Nord et à ceux qui visitaient cet état de posséder des billets de lotterie. Jusque là, cet état en majorité de religion protestante baptiste avait interdit jusqu’à la possesion de billets de loterie des Etats voisins et en posséder était considéré comme une félonie et réprimé par la loi.

 

Quant à l’alcool, une prohibition partielle règne encore en Caroline du Nord.... Les détaillants n’ont le droit de vendre que de la bière et du vin (en quantité limitée, je suppose).

 

Paradoxe : Alors que nous luttons en France contre le tabagisme et que le trafic de cigarettes a repris (et est réprimé) entre la France et la Belgique, comme dans mon enfance et comme cela est décrit dans « La maison dans la dune » de Maxence Van der Meersch , bien que la lutte entre douaniers (il ne s’agit plus maintenant que de la douane volante) et trafiquants ne soit plus aussi acerbe concernant le tabac, la Caroline du Nord possède de grands champs de tabac qui sont dans cet état anciennement esclavagiste la principale activité agricole en même temps que la culture du coton.

 

Personnellement, cela ne m’aurait pas dérangé de vivre jusqu’en 2005 en Caroline du Nord : Concernant l’alcool, je ne bois plus une seule goutte de boisson alcoolisée depuis l’âge de 18 ans (et j’en ai 55). J’avais pris cette décision par opposition à mon père qui disait qu’un petit verre  faisait du bien. J’ai toujours tenu ma promesse. Certains m’ont demandé si c’était pour des raisons religieuses que j’avais pris cette décision et bien non : j’ai eu beaucoup de mal à tremper mes lèvres dans le calice que me tendait le prêtre le jour de mon mariage. Et j’ai du faire ce jour là, pour des raisons familiales et religieuses une entorse à mes principes fondamentaux et à la ligne de vie que me suis fixée.

 

Quant à la loterie, je dois dire que de temps en temps mon époux achète un billet. Maintenant il a le droit d’en acheter un que lorsqu’on a caressé la tête du singe en bronze qui se trouve à l’entrée de l’hôtel de ville de Mons en Belgique. C’est peut-être une superstition, mais toujours est-il que à chaque fois que mon époux qui la première fois a caressé la tête du singe sans conviction et en se moquant de moi, à chaque fois que mon époux caresse la tête du singe, il gagne une petite somme à son retour en France. La première fois, bien que nous n’avions jamais rien gagné à la loterie jusque là, il a gagné 400 francs français d'alors (= environ 60 euros) deux semaines plus tard et 1000 francs trois semaines plus tard (environ  160 euros).Puis l’effet du singe s’est tari. La deuxième fois de nouveau deux semaines après avoir caressé le singe,  il a gagné de nouveau 400 francs (= environ 60 euros).

 

Je n’ai pas le vice de fumer. Je n’ai jamais fumé. Jusqu’à l’âge de 8 ans, j’ai vécu dans une atmosphère enfumée du moins quand mon père était là. Mon père a décidé d’arrêter de fumer à la naissance de ma petite soeur. Elle a eu plus de chance que nous et jouit aussi d’une meilleure santé que moi et mon frère, mais c’est peut-être parce qu’elle est plus jeune. Donc, pour moi les champs de tabac de Caroline du Nord sont répréhensibles, mais je me demande, si les Caroliniens du Nord (néologisme , ah, eux, ils n’habitent pas au Sud du Nord, mais au Nord du Sud, puisque leur état est un état du Sud), je me demande si les Caroliniens du Nord ont le droit de fumer.

Peu importe pour moi, mais depuis que l’on a réussi à supprimer aussi le tabac dans les Trans-Express-Régionaux  du Nord- Pas de Calais, les  fumeurs se réfugient en hiver dans les entrées des escaliers souterrains des gares  et on est obligé (c’est un supplice quand  on est enrhumé) de passer à la sortie du souterrain   si on veut prendre son  train.

 

Si en France, on lutte contre l’usage du tabac et de l’alcool, c’est pour des raisons de salubrité et de santé publique, alors que aux Etats-Unis, cela avait des sources religieuses.

 

En principe, les musulmans ne boivent pas d’alcool non plus ; un restaurateur turc s’est enquis de savoir pourquoi mon époux et moi ne buvions pas d’alcool et si c’était pour des raisons religieuses. Nous lui avons répondu que non. Il nous a dit que les quelques bouteilles d’alcool qu’il avait sur ses rayons étaient pour les clients non musulmans qui en faisaient la demande. Mais que lui-même ne buvait pas d’alcool. Les restaurateurs turcs aiment offrir du thé à leurs meilleurs clients.

 

Un collègue –d’un établissement où je n’enseigne plus actuellement - « bien » intentionné répandait le bruit que si je ne buvais pas d’alcool, c’était parce que j’aurais fait partie d’une « secte ».Ce qui est faux.  Pour ce collègue catholique, qui enseigne pourtant dans le public, tout ce qui n’est pas catholique est une secte. Alors que je venais de faire un cours de civilisation allemande sur les noms français de Berlin comme Monbijou-StraBe, dus à la forte immigration française à Berlin ; ces français qui étaient de confession protestante et avaient été chassés de France par la Révocation de l’Edit de Nantes, sont appelés habituellement les Huguenots,; la question des Huuenots  est au programme de civilisation au minimum des lycées ; alors que je venais de faire ce cours, ce collègue m’a dit au téléphone que le proviseur se serait insurgé parce que des Bibles d’une « secte » américaine auraient été distribuées à l’entrée du lycée, mais que le proviseur n’avait rien pu faire contre eux car cette « secte » était une religion autorisée en France. Je me suis demandée s’il n’aurait pas eu vent que j’avais parlé des huguenots en classe, et si on a pas inventé cette histoire pour me dissuader de parler des religions communément répandues en Allemagne pour me dissuader de parler des huguenots ou autres protestants tels que les luthériens pendant mes cours. C’est pourquoi la loi sur le prosélytisme religieux en France est souvent mal interprétée. On ne fait pas de prosélytisme religieux lorsque l’on parle d’une religion qui n’est pas la sienne, car le prosélytisme, c’est prêcher pour sa chapelle à soi.

 

Maintenant, rassurez-vous, mon puritanisme et mon combat contre l’alcool et le tabac n’a rien à voir avec du sectarisme. Il s’agit simplement d’une question de santé personnelle et publique, et non d’une question de religion.

 

J’ai dit récemment à ma mère qu’elle ne devrait pas boire du tout d’alcool : les personnes très agées sont souvent obligées  de prendre des médicament incompatibles avec la consommation du moindre verre de boisson alcoolisée jusqu’à la fin de leur vie. On déplore actuellement beaucoup de "malades d’Alzheimer ".Est-ce que ces personnes agées ne seraient tout simplement pas victime du fait qu’elles ne lisent jamais les notices publiées avec les médicaments, notices qui déconseillent fortement la consommation d’alcool pendant le traitement. Certaines notices sont accompagnées également de l’avertissement « Troubles de la mémoire possible avec la prise de ce médicament ». Les deux conjugués : La prise d’un médicament qui peut donner des « Troubles de la mémoire », avec la prise de petits verres et d’apéros dont les personnes agées sont friandes, ne peut elle conduire à une apparence de maladie d’Alzheimer chez certaines de ces personnes. Alors que j’ai envoyé un mail à mon frère disant que au lieu d’aller en maison de retraite, ma mère ferait mieux de ne plus boire de boisson alcoolisées (elle ne pèse 42 kilos et la prise d’un seul petit verre peut agir beaucoup sur elle, car elle fait le poids d’un enfant.), mon frère m’a rétorqué dans un autre mail : »Quoi ? Tu traites notre mère d’alcoolique ? ». J’ai surtout remarqué que maman avait ses troubles de mémoire après avoir invité quelques amis à l’apéro ou avoir fait un repas de famille. Il y deux ans après avoir bu deux verres d’apéritif au mariage de ma nièce, ma mère ne savait plus qui se mariait. Ma tante –qui veut la mettre en maison de retraite- n’avait pas réalisé que vu la différence de poids corporel, un verre d’alcool pour ma mère était l’équivalent de trois verres pour elle, qui pris en plus des médicaments pouvaient causer de gros effets. Je me demande comment ses médecins n’ont jamais pensé à cela...Bon, soit, en attirant l’attention sur un problème de société, je me fais passer à la fois pour quelqu’un qui aurait traité ma mère d’alcoolique et une puritaine.

 

N’allez, exprès pour ma mère,  faire des campagnes à la télévision sur les dangers de l’alcool pour les personnes agées qui prennent des médicaments -vous puvez le faire pour les autres-  ; elle ne regarde la télé que d’un oeil et ne l’écoute que d’une oreille après avoir pris son apéro. Il vaudrait mieux que son médecin lui en parle, car elle l’écouterait mieux, ou que l’on en parle dans les journaux locaux, car elle lit les journaux. Et lui refaire des lunettes, car depuis qu’elle a été hospitalisée quelques jours, elle ne met plus ses lunettes pour lire, où sont-elles ?

 

Voilà, le sujet de cet article n’était pas la Caroline du Nord, mais le fait que finalement  le puritanisme, même non religieux a du bon. On n’est pas forcément de droite lorsqu’on a de telles idées, dites-le vous bien, avant de m’injurier politiquement.

 

Et ne dites pas que je saute du coq à l’âne, tous ces problèmes sont liés, mis à part peut-être celui de la loterie, sujet dont je suis partie pour écrire cette note. Limité à quelques billets de temps en temps, la loterie n’est pas un vice. Mais concernant celui qui y fait passer tout son compte en banque, la loterie est un sacré risque.

 

domino

17:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (10)

lundi, 06 mars 2006

Le comble du chat.

Voici quelque chose qui n'est pas un scoop ! Parce qu'on l'a déjà dit sur toutes les informations...il y a deux ou 3 jours.

Un chat allemand est mort de la grippe aviaire. En allemand, la grippe aviaire se dit die Vogelgrippe. Cela veut dire la grippe des oiseaux....

C'est vraiment un comble pour un chat : attraper une maladie d'oiseau ! Et en mourir en plus. !Quelle honte pour la lignée des chats !

En tout cas, une chose est sûre ; les oiseaux, à qui tout le monde -enfin presque, il y a des exceptions..comme moi - en veut, ont bien eu leur revanche !

domino, l'amie des oiseaux.

CPE 2

Demain, il y a grève contre les CPE. Les collègues CPE de mon lycée ne vont pas être à la joie. En effet, ces pauvres Conseillers Principaux d'Education, ces piliers, ces arbres de l'éducation nationale vont être  la cible de toutes les revendications. Déjà, ils ont fort à faire avec les élèves, mais, en plus, on fait grève contre eux !

domino, la pamphlétiste

 

(Comprenez par là, la langue française qui abuse des sigles et des abréviations en tout genre ne pourra bientôt plus être comprise à l'étranger...)

mardi, 17 janvier 2006

Le Père Noël

J'ai lu dans des blogs de Père Noël des tas de choses que voulaient les enfants et les plus grands.

Souvent les adolescents font une liste interminable. Ils veulent des DVS, des CDs, des CD-Roms, des jeux vidéos, des ordinateurs, des appareils photos numériques.

Et d'autres ne veulent pas grand chose. Une petite fille de 3 ans voulait seulement que le Père Noël transforme sa cousine en grande soeur. C'est peut être impossible! Mais, en fait, elle voulait seulement qu'elle vienne habiter chez elle.

Dans le blog d'une institutrice qui envoie au monde les voeux de ses élèves; une petite fille voudrait que toute personne qui soit prise en flagrant délit de fumer (du tabac) ait 50 ans de prison et 100 000 euros d'amende. Il y a parfois des enfants qui écrivent ce que les adultes pensent tout bas. Si au moins on pouvait supprimer l'antre des fumeurs qui donne sur la salle des profs, un antre qui a une porte qui se ferme et s'ouvre constamment. Si au moins les profs donnaient le bon exemple aux jeunes ! Et les collègues ne pas nous donner d'extinction de voix. Bon, passons... Je sais que le Père Noël ne m'exauce pas souvent.

 

 domino

22:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)