jeudi, 16 avril 2015
On sent le changement!
Roman-théâtre
Voilà 15 jour que le deuxième tour des élections est passé, et pour le moment, il ne s'agit que d'élections de conseillers généraux, une élection à laquelle jadis peu de personnes s'intéressaient.
Doofie va à grande métropole régionale, munie de canes de randonnées, qui lui servent de béquilers, c'est plus élégant et plus léger. Pratique depuis qu'elle a mis des embouts sur les pointes pour éviter que les cannes glissent sur le carelage.
Avant les élections, pas de problème, on s"écartait sur son passage, on se levait dans le métro pur la laisse s'asseoir. Mais depuis le 2ème tour des élections, le racisme anti-handicapés a déjà progressé.
Doofie n'aime pas les escaliers roulants, en descente ça lui donne le vertige et de toutes façons, il n'y a pas assez de marches plates dans la montée pour poser rapidement le pied bien calé sur la marche qui se met tout de suite en l'air. Ailleurs, dans les pays étrangers et aussi souent dans les magasins et même dans le métro de Paris, il y a au moins six ou sept marches qui se metttent en position plane au début de l'escalator, et cela vous laisse le temps de bien caler les deux pieds sur une marche.
A Grande Métroipole Régionale, rien de tel... les marches vous laissent à peine le temps de poser le pied sur elles et se plient tout de suite. Mais cela a toujours été, ce n'est pas une question de politique. Alors, sous l'empereur Entreboues , lorsque Doofie agrippée à la rampe, essayait difficilement de poser le pied sur l'escalatoir, il y a vait tout de suite quate ou cinq pocliciers ou gendarmes autour d'elle, chose qui ne se faisait plus lors de la courte époque socialiste que nous avons vécu : les policiers et soldats se tenaient à distance. On ne voyait plus de jeunes souvent BCBG, lycéens ou étudiants, français, aux cheveux blonds ou châtains, obligés de monter leurs papiers à la police en bas des escalators. Et quelquefois houspillées et sanctionnés parce que les parents ne leur donnent pas leur carte d'identité pour aller à l'école, et que leur carte de lycéen ou de colégien, ou de tranports du conseil général ne leur suffit pas.
Droite contre extrême-droite, duel âpre! Tu parles. 22 mars 2002,inspection de Bêtie qui à l'époque ne faisait pas de blog, pas de politique, pas syndiquée, pas de parti politique, mais connue comme plutôt écolo, plutôt pacifiste, pro-européenne... entre les deux tours d'élection, droite contre extrême droit (c'était La Plume contre Chiron, l'empereur Entreboues nommé ministre de l'intérieur dans la foulée, Bêite mise en congé longue maladie d'office à la rentrée de septembre 2002. Elle était passé de jury de BTS dans trois académies, prof de lycée et d'enseignement supérieur à rien du tout. A TZR, zone de remplacement pour le restant de sa carrière. Son prof de chant aujourd'hui décédé, qui était lui-même dans l'éducation nationale à l'époque, lui avait conseillé de prendre un avocat pour se défendre sans syndicat.
Ici, on retouve la même chose, un département où la droite à la majorité des conseillers généraux dans une France où les départemennts bleu ciel, dépassent les départements roses. Et ils s'y croeint déjà : on bouscule Doofie dans le couloir du métro. Qui la bouscule : six policiers qui passent en courant pour rentrer dans leur local, sur les six, trois la bousculent en passant, deux sur la béquille et l'épaule gauche, un la double par la droite et la boucule sur l'épaule droite. Elle se demande ce qui se passe, elle les voit entrer dans le local en courant. Et va vers son ascenseur qui monte et descend cinsqfois laissant passer trois chaises roulantes et deux voitures d'enfants, avant qu'elle puisse aller dans l'autre sens! Quand quelqu'un en descend la porte se referme aussitôt avant que Doofie ait le temps de rentrer dans l'ascenseur, elle a déjà reçu la porte plusieurs fois sur ses bras de guitariste virtuose et elle a peur que les portes se ferment sur ses bras.
La semaine dernière, beaucoup de gens de couleur prenaient l'ascenseur avec ele. Bien qu'étant entièrerent blanche, Doofie a un petit air chinois avec ses yeux un peu en amande. C'est pour cela qu'hier, c'était surtout des gens de types asiatiques, souvent des femmes qui lui souriaient dans l'ascenseur et le métro. Ce sont souvent eux qui leur laisse la place. Les français de souche? Rien pas un sourire, et vas-y-que je te pousse, vas-y-que je t'oblige à t'asseoir sur un strapontin dans le train, vas-y que je lasise mon sac sur le siège d'à côté pour que Doofie ne puisse pas s'asseoir. Même un chauffeur de bus a du faire poser plusieurs sacs par terre, pour que tout le monde puisse être assis dans un car qui remplacçait le train et devait prendre l'autoroute. Pour ne pas enfreindre lui-même les réglementations.
Bon, la police qui réapparait en force dans le métroi, qui bouscule de nouveau Doofie..qui se souvient qu'à l'époque de l'empereur Entreboues, ils étaient derrièe elle dans le kiosque à journaux et regardaient les revues qu'elle achetait, elle a même senti quelque chose de bizarre venant de l'arme du policier qui était collé dans son dos poru prendre une revue juste au-dessus d'elle.
Attention! Aux législatives, la droite n'est pas encore passée. On a peut-être un conseil général et par conséquent une préfecture de la droite entreboutiste,mais certainement pas encore des députs à majorité entreboutiste qui font cause commune avec le bleu océan.
Pour Bêtie, Doofie et leurs amies...
domino
17:02 Publié dans la politique de mon i-grimoire, Les aventures de Dummie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, roman-théâtre, roman, doofie
mercredi, 16 juin 2010
L'inflation...
Dummie écrit dan 1981s son journal :
Quand Schnelly et moi nous étions jeunes, il y avait de l'inflation. Le coût de la vie augmentait beaucoup, mais les salaires et traitements de professeurs, même s'ils augmentaient moins vite que le coût de la vie , augmentaient vite.
Tenez : mon premier salaire de certifiée en 1976 fut de 2500 francs (soit environ 400 €), en 1981, les salaires ayant augmenté en même temps que le coût de la vie, qui augmentait très vite, vu qu'il y avait une forte inflation était de 6500 francs, soit environ 1000€.
Pourtant les échelons avançaient moins vite que maintenant, stagiaire on était au premier échelon toute l'année, on passait au deuxième échelon à la titulariation, et puis au troisième échelon 3 ans après la titularisation, environ, alors que maintentant on passe au 2ème échelon au cours de l'année de stage et au 3ème échelon à la titularisation.
Cependant les gouvernements d'alors augmentaient les salaires, en même temps que l'inflation augmentait. Pour suivre le coût de la vie.
Puis il y eu dans ce domaine une stagnation, le coût de la vie continuait d'augmenter, alors que les salaires n'ont plus beaucoup augmenté.
La plupart du temps, ils n'augmentaient qu'en même temps que les échelons et parfois ils ne bougaient pas du tout, comme c'est le cas maintenant. J'ai par exemple eu le même salaire pendant cinq ans d'affilée, sans qu'il augmente. Etant au 11ème échelon, si les salaires ne suivent plus le cours de l'inflation et que je ne passe ni en hors-classe, et que je ne devienne pas agrégée, et que le gouvernement ne prend aucune mesure pour augmenter les salaires des profs au pro-rata du coût de la vie, je vais garder le même salaire pendant les six années qu'il me reste à travailler.
Entre 1976 et 1981, les salaires suivant l'inflation avaient triplé en six ans. Alors que depuis 1981, soit 30 ans, tout en comptant les changements d'échelon et le passage de certifié à bi-admissible, ils ont été multiplié par environ 2 fois et demi. Donc, le salaire a augmenté moins sur 30 ans que lors des six premières années. (NB : je ne suis pas à 34 ans d'ancienneté, car il faut soutraire cinq années de dispo prises en début de carrière).
Pour le coût de la vie, c'est surtout la nourriture qui constitue maintenant le plus gros budget familial.
Au rythme où l'on va, les professeurs qui voient leurs salaires stagner surtout en fin de carrière où les échelons sont plus longs à passer, vont finir par se retrouver en dessous du seuil de pauvreté, comparativement aux salariés du secteur privé qui vont voir leur patron pour avoir une augmentation de salaire.
Dummie
(Pour Dummie, domino, auteure des aventures de Dummie, journaliste alternative...)
20:24 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : argent, société, crise, inflation, aventures de dummie, roman-théâtre
Le mystère de Schnelly
(Dans la cour de récréation)
- Elève 1 : Tu sais, c'est bizarre, tout à l'heure, quand Monsieur Schnelly a donné une explication assez longue, j'ai trouvé qu'il avait l'accent allemand.
- Elève 2 : Ah!?
- Elève 1 : Oui, mais c'est que hier, il avait l'accent normal, français!
- Elève 2 : C'est peut-être qu'il a parlé allemand quand il était petit, et quand il est fatigué l'accent allemand revient.
- Elève 3 (qui a entendu la conversation, se joint aux deux autres) : Moi, j'ai trouvé quelque chose d'encore plus bizarre, il y a des jours où il est mince et des jours où il devient très large d'épaules. Ces jours-là, j'ai peur de lui, il parle plus fort, a l'accent allemand, comme tu le dis et a l'air de mauvaise humeur.
- Elève 1: C'est peut-être que quand il est de mauvaise humeur, il s'élargit.
- Elève 3 : Quand il devient large, j'ai peur de lui, ça me fait penser au livre qu'on a lu en anglais M. Jekyll et M. Hyde...
- Elève 2 : Bon, parlons d''autre chose, moi j'aime bien Monisieur Schnelly de toute façon...
..........
(Au même moment dans la salle des profs d'un collège de la même ville)
Dummie : Tu as vu ce que Doofie a écrit sur son journal hier soir...
Sottie : Oui, moi, Schnelly, à part pendant les vacances que nous avons passé ensemble, je ne le voix pas trop souvent, mais c'est vrai que quand je l'ai rencontré dans la rue en Décembre, il m'a semblé plus large d'épaules que d'habitude.
Foolle : Et moi quand je l'ai rencontré en avril, il semblait plus mince, et avait une voix agréable. Il parlait même très bien français, sans chercher ses mots.
Dummie : Alors, si avant il cherchait ses mots en français, c'est que c'est le Schnelly large le vrai...
Sottie : Moi, je pense le contraire. Doofie m'a dit que Schnelly, quand il est large, ne se souvient parfois plus d'évènements qui se sont passés au début de leur mariage, ou bien il a oublié des trucs qu'il lui avait raconté sur son enfance et sa jeunesse avant qu'il ne se rencontre.
Foolie : Quand se sont-ils rencontrés?
Dummie : Un an après leur bac. En novembre de l'année suivante, Doofie avait 18 ans et Schnelly 21 ans. Il avait déjà une première année de droit qu'il avait réussi, mais il s'est réorienté en allemand. Pour avoir un métier plus vite, c'était plus facile pour lui. Il avait aussi le ZD (Zertifikat Deutsch) du plus haut niveau.
Foolle : Ah! Il est plus vieux qu'elle? Mais quand ils se sont rencontrés, il avait déjà un double visage?
Sottie : Non, j'ai vu des photos, ils étaient très minces tous les deux; lui, D'après Doofie, il avait toujours le même visage. Ce n'est que depuis deux ou trois ans, qu'elle a remarqué qu'il avait deux visages et deux statures. C'est en vieillissant.
Foolie : C'est bizarre quand même, il faudra tirer cette affaire au clair. Notre enquête commence...
(Ceci est un extrait de mon roman-théâtre : "Les aventures de Dummie".
domino
15:25 Publié dans Famille i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : schnelly, roman-théâtre, sosie, double, doofie
samedi, 14 novembre 2009
Particule non souhaitée...
Doofie écrit dans son journal :
Chère Fanny,
- Ce soir, je me suis endormie dans le bus, au moins sur 15 km, je n'ai dû percevoir du trajet que les 15 premiers kilomètres. Comme il faisait déjà nuit, le chauffeur avait éteint les lumières intérieures et toute seule dans le bus ou presque, j'ai dormi du sommeil de la juste, effaçant à moitié le souvenir des bêtises collégiennes. Quand je me suis réveillée, j'étais sur la place de la gare, mais le bus ayant déjà effectué son demi-tour et étant en train de charger les pasager qui vont dans l'autre sens, je ne reconnaissais même pas l'enndroit en ouvrant les yeux, que j'ai dû écarquiller très fort pour regarder dans le bon sens et voir la gare... Un peut plus, je retournais au point de départ, puis au dépôt et j'aurais passé la nuit là-bas!
- Les sixièmes ne connaissent pas les pays d'Europe. Une élève observant la carte de l'Allemagne, a demandé (question et auto-réponse très jste) : Polen, c'est la Pologne?
- Oui!
- Mais ça colle à l'Allemagne?
- Oui!
- Ah! C'est drôle, j'imaginais cela plus loin!
.................
Là, c'est un pays où l'on parle aussi allemand : Österreich... Comment s'appelle-t-il en français?
Euh...
Voyons, un nom qui ressemble au point de vue sonorité.
Österreich, Österreich, Madame.... Si, c'est l'Australie!
L'Australie, en Europe?
Ben oui, Madame!
Je sais bien qu'en Australie, il y a des autruches, et que autruche çà ressemble à Autriche, mais quand même.... Non, ce n'est pas l'Australie, c'est l'Autriche!
Ah oui, Madame!
.....................
Là où je ne suis pas contente, c'est lorsque la fille de mon ancien collègue agrégé d'allemand, prend des cours supplémentaires avec son père qui lui parle de particule séparable, quand je parle de préverbe! Nos profs de fac répétant à qui veut bien l'entendre, que maintenant, on réserve le nom de particule aux particules illocutoires.
....................
Et toujours à propos de l'Europe :
Mais, vous ne connaissez pas du tout les pays d'Europe? dis-je à mes plus jeunes, âgés de 10 à 12 ans.
Non, Madame, moi, je sais seulement ceux qui sont autour de la France, mais plus loin, je ne connais pas.
Cela me rappelle une conversation avec la mère d'une fille de 12 ans qui était venue en France passer un concours de guitare. Elles vivaient depuis plusieurs années au Texas, et nous disait que là-bas, pour les ados de 12 ans, et même pour les adultes, la France était quantité négligeable. La plupart des Américains ne savaient même pas où était l'Europe (Peut-être qu'Internet a changé les choses depuis!). Et bien, maintenant, nous arrivons à la même acculturation géographique en France!
J'en ferai référence au professeur de géographie!
__________
Bon, et puis, j'ai fait une chute énorme, juste devant les parents, venus consulter les profs de leurs chérubins.
J'ai râté la dernière marche du bas de l'escalier, en fait, je croyais être arrivée en bas, et il restait dans une marche. J'ai avancé mon pied dans le vide... j'ai pris appui dessus.... dans le vide... et avancé le deuxième... dans le vide... et boum, vlan, sur les deux genoux.... Ouh! J'ai eu mal, j'ai eu paur,mais je n'avais plus mal le lendemain. Maintenant tout le monde, quand il me rencontre, me demande : "ça va mieux?". Je sens que plus tard, de mon remplacement, dans la mémoire du collège, il ne restera que cette chute mémorable...
Dans les collèges, il faut toujours aller chercher les élèves après les récréations. Alors, maintenant, je descends en ascenseur (il paraît que parfois, il se coince!), et je prends le rang à rebrousse-poil, car j'arrive derrière les élèves, mais parfois j'oublie encore de descendre en ascenseur. Et je me retrouve au-dessus de cette marche fatidique...
Bon, le vendredi après-midi, il faut aller les chercher à 13 heures, 14 heures et 16 heures..... Que de va-et-vient, il faut toujours s'interrompre, dans l'installation de mes cahiers et de la cassette, pour aller chercher les élèves deux étages plus bas. Pourtant aux intercours, ils savent venir tous seuls... Même des classes qui donnent dans la cour.... Quand on a été longtemps en lycée, on trouve cette coutume presque inutile.
Doofie
00:28 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemand, enseignement, doofie, journal de doofie, roman-théâtre
mercredi, 09 septembre 2009
Disparitions (3)
(C'est le matin de bonne heure. Mercredi. Doofie n'a pas classe ce matin et n'est pas encore rentrée à l'université. Doofimme téléphone à Dummie, parce qu'elle a encore trouvé quelque chose de bizarre.)
- Doofie : Allô, Dummie....
- Dummie : Allô, Doofie... Quoi de neuf, ce matin? Il fait beau...
- Doofie : Il y a eu encore des choses bizzarres...
- Dummie : Quoi?
- Doofie : Quelque chose a encore disparu!!
- Dummie : Aaahh!!
- Doofie : Tiens, j'entends comme la police de loin, ils vont venir m'arrêter...
- Dummie : Qu'est-ce qui a disparu?
- Doofie : Tu sais que j'ai fait des triages hier. Je n'ai pas eu le temps hier de finir les rangements, pour les raisons que tu sais*.
- Dummie : Tu as rangé aussi, comme domino?
- Doofie : Oui, tu sais que nous avons toutes besoins d'un espace de travail en ce moment. J'avais rangé ma table avant de me mettre au travail et sous les cahiers et livres, j'avais trouvé quatre sets de table platifiés avec des photos d'une abbaye, des sets que j'avais acheté lors d'un festival. Deux avaient la photo des détails d'un clavecin. La dame qui les vendaient au fesitival m'avait fait l'éloge de ces photos. Cependant hier, elles m'ont semblées moins nettes et moins belles que le jours où je les ai achetées et que le jour où je les ai amenées à la maison.
- Dummie (se moquant légèrement de Doofie) : Qui devait être le même jour d'ailleurs.... (Sérieuse) Mais si elles ont perdu leur couleur, c'est peut-être à cause de soleil.
- Doofie : Ils n'étaient pas au soleil, puisqu'ils étaient en dessous des livres.... Hier soir, je les ai laissé par terre près de la table avec un petit stock d'affaires que je n'avais pas encore rangées. Déjà après l'arrivée de mon mari (j'aurais voulu finir mes triages avant qu'il ne vienne, parce que il semble changer les places des affaires que je suis en train de trier... Hier, c'était les nouvelles lettres qu'on a reçues qui ont été mélangées aux anciennes lettres que je rangeait et mises au milieu du paquet. Je m'en suis aperçue en les rangeant parce qu'elles dépassaient un peu. Elles étaient passées subitement du côté de mon ordinateur, aux choses en train d'être trié sur l'escalier qui me sert de trieur et de classeur momentané quand je fais les rangements. C'est très pratique, tu mets une sorte d'affaires sur une marche... et une autre sorte sur l'autre, etc...
- Dummie : C'est drôle, j'avais eu la même idée. En effet, c'est très pratique. Mais t'es encore enrouée. Où est passée ta belle voix.
- Doofie : J'ai hurlé ma chanson contre le gouvernement hier après-midi, après le départ de la police de mon trottoir, puisqu'ils s'étaient stationnés en stationnement interdit sur mon trottoir. Tu sais, que j'avais eu la moitié des torts quand le voisin a fait, sur le trottoir aussi, une marche arrière de sept mètres pour emboutir ma portière. Il y a déjà longtemps... Mais dans la cité tout le monde stationne sur les trottoirs parce qu'il n'y a pas de place ailleurs.
- Dummie : Tes voisins n'ont pas frappé au mur, quand tu as crié ta chanson ?
- Doofie : Ils n'étaient peut-être pas là...
- Dummie : Et ... donc, tes sets de table ont disparu.
- Doofie : J'ai fait le tour complet de la maison et j'ai regardé à tous les endroits où je suis passée hier soir, après la dernière fois que j'ai vu les sets de table près de la table, là où je les avais posés, c'était avant d'aller dormir, et ils ne sont plus nulle part.
- Dummie : Tu ne les as pas mis dans une armoire?
- Doofie : Non.... Je n'ai rien mis dans une armoire, il y a plein d'affaires devant, elles sont inaccessibles.
- Dummie : Et quand auraient-elles pu disparaître?
- Doofie : Mon mari travaille aujourd'hui. Il est parti vers 7 heures, il m'a réveillée juste avant de partir. D'habitude, à cause des disparitions, il me demandait de vérifier son caddie pour montrer que ce n'est pas lui qui avait pris les affaires. Aujourd'hui, il ne le montrait pas.Alors j'ai demandé à le regarder (sans avoir déjà constaté la disparition des sets de table). Il n'y avait rien d'anormal dedans, mais comme il n'a pas le temps que je trie feuille à feuille, s'ils emmenait un papier administratif ou une de mes copies dans ses copies d'élèves, je ne le verrais pas.
- Dummie : Oui, c'est embêtant qu'il emmène toujours beaucoup d'affaires...
- Doofie : A propos... Sur ces sets de table, il y avait des photos imprimées. Je vais te dire une chose... J'achète parfois des belles revues avec des beaux paysages. Parfois, la deuxième fois que je les lis, je trouve que les photos sont moins belles et je me demande si quelqu'un ne refait pas les revues à l'identique en floutaqnt les photos. J'avais remarqué que l'appareil de photo peut influencer la vision des choses, la profondeur du champ, etc... Je me demande si on ne floute pas les photos que je regarde pour rendre ma vue floue. Ma vue s'était nettement améliorée pendant les vacances, je pouvais me passer de lunettes. Et maintenant, j'ai déjà l'impression de voir plus flou. Ma mère travaillait dans le développement de photos, avant la naissance de mon grand frère ,et mon père vérifiait la qualité d'impression d'un catalogue. On était très visuels dans ma famille. Alors, je vois tout de suite quand quelque chose est devenu flou, parce que toute petite, ma mère me montrait les différences entre les photos floues et nettes, les différences de papier, entre les papiers durs et doux, etc.... Alors, je vois tout de suite quand un papier ou une impression a changé.
- Dummie : Et quand les objets ont pu disparaître?
- Doofie : Entre le lever de mon mari et le mien, puisque j'ai dormi à poings fermés jusqu'à ce qu'il me réveille dix minutes avant son départ. Il a peut-être fait entrer quelqu'un, ou amené quelque chose à la porte du garage. On lui demande peut-être un tribut contre mes cris... Il done peut-être des dommages et intérêts en nature. Ou il achète aux voisins une tolérance pour les arbres.. a moins que quelqu'un le raclkette quand je dors, ou se déguise en policier et dit "Donnez-moi ceci!". J'ai remarqué qu'en ce moment, ce sont toujours des choses avec des photos ou des livres de musique ou des CDs qui disparaissent.
- Dummie : Les voleurs changent peut-être les pochettes et les couvertures pour les rendre floues.
- Doofie : J'en ai retrouvé quelques uns dans des endroits où c'est impossible que je les aurais mis : et ils semblaient normal, du moins en ce qui concerne les songbooks que j'ai réclamé à mon mari à force et à cris. Mais pour les disques, ils ne sont pas revenus...
- Dummie : En tout cas, voilà une bien drôle d'histoire. Il est temps que tu fasses le répertoire complet de ce qu'il y a dans ta maison.
- Doofie : Oui, il est temps, mais c'est beaucoup de travail, tu sais... Et avec tout le travail que j'ai par ailleurs...
- Dummie : C'est peut-être l'ilôtier qui fait des vérifications chez toi, et prend les choses qu'il pense que vous volez aux autres, parce que en tant que profs, vous avez beaucoup de livres, de classeurs, etc.. et lui ne sait peut-être pas que vous êtes profs et il croit que vous les volez ailleurs, et il y a peut-être aussi des jeunes qui font croire que ce que vous avez chez vous leur appartiendrait, alors que ce n'est pas vrai, et ils disent : "Il nous a pris cela ou cela" et ton mari est obligé de donner à l'ilotier des choses qui vous appartiennent et que vous avez achetée ou eue en cadeau de votre famille.
- Doofie : Il y a un ilôtier chez nous? Je ne le savais pas. C'est une toute petite ville, tu sais, de la taille d'un village, c'est pour cela que je pense qu'il n'y a pas d'ilôtier.
- Dummie : C'est peut-être ce moustachu à la mobylette, qui arrive en faisant demi-tour devant ta maison toujours 5 minutes après ta connection sur Internet. Il y a peut-être aussi des gens qui veulent s'emparer de tes recherches universitaires. D'autres étudiants qui veulent s'en servir pour eux. C'est peut-être lui qui dit à ton mari qu'il n'a pas le droit d'avoir ceci ou cela chez lui!
- Doofie : Tu crois, mais pourquoi ce serait interdit d'avoir des photos d'abbayes et de clavecin.
- Dummie : Il a peut-être trouvé que c'était interdit de photographier des abbayes et des clavecins. Les abbayes sont des bondieuseries (tu travailles dans le public!!!) et les clavecins des instruments qui appartiennent à autrui.
- Doofie : Oui, mais si c'est la clavecin de l'abbaye, et ce sont les Amis de l'Abbaye qui ont fait les photos... et me les ont vendues sous forme de sets de table. Et puis si on a plus le droit de photographier les abbayes, ça devient mortel... J'en ai assez, je m'en vais dans un pays où le monde entier est une abbaye.... J'en ai assez....
- Dummie : Je viens de me dire quelque chose, des sets de table avec une abbaye qui disparaissent, le voisin qui frappe au mur quand tu chantes "Les anges dans nos Campagnes", c'est quelqu'un qui a quelque chose contre la religion...
- Doofie : Je ne vais plus depuis longtemps à l'église, pour moi les abbayes sont de beaux monuments historiques où l'on respire le calme, et les chants de Noêl, des chats traditionnels... les chants de Vivaldi, de la musique sacrée, que les mélomanes aiment aussi.
- Dummie : On commence à cibler l'affaire...
- Doofie : J'ai moins de livres aussi sur un tas, on dirait qu'il en manque quatre ou cinq, il faut que je vérifie les titres...
(Cette pièce de théâtre n'a évidemment rien à vois avec la réalité et mon mari est honnête, Doofie et Dummie ne sont que des personnages de théâtre).
domino
* Voir les épisodes précédents...
09:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vols, disparitions, relations entre époux, téléphone, théâtre, pièce de théâtre, dummie, doofie, roman-théâtre