jeudi, 31 décembre 2009
Des nouvelles de Doofie (2)
Vous vous inquiétez peut-être de ne pas avoir de nouvelles de Doofie, mon héroïne de théâtre. Et bien voilà :
Avec les vacances et quelques jours d'affilée passés au chaud Doofie commence à retrouver sa voix d'autant plus que même la température extérieure, bien que le taux d'humidité est encore très élevé a augmenté.
Bon, il reste bien un petit râclement de temps en temps sur ses notes aigues, ou médium qui rappelle cette terrible extinction de voix suivie d'une enrouement qui a duré un mois et demi, des vacances de Novembre aux vacances de Noël, dû à un coup de froid contracté pendant les vacances et guéri grâce à la chaleur intérieure des vacances suivantes. Bon, on peut dire que Doofie aura souffert du froid cet automne.
Le 1er remplacement de Doofie qui est à 30 km de chez elle par la route et plus par les transports en commun (1h de car de la gare la plus proche du collège jusqu'au collège) a duré 2 mois d'aboird 10 jours, ralongés de 20 jours et ralongés d'un mois. Sa collège est revenue le 10 décembres et Doofie a terminé son remplacemen le 9 décembre.
Le 15 décembre au matin, consultant internet avant de partir à l'université, Doofie regarde malencontreusement son "dossier électronique" qui a un nom dans l'enseignement, et s'aperçoit qu'elle devrait avoir commencé un remplacement depus la veille elle n'avait même pas été prévenue du remplacement. Elle découvre en effet le nom de deux collèges dans lesquels, elle n'a jamais encore mis les pieds. Se demade : Mais qu'est-ce que c'est? Et voit qu'elle a un remplacement d'une semaine sur les deux collèges distants l'un de l'autre de 45 km en voiture et 65 km par les transports en commun. Et situés dans deux zones de remplacement différentes. D'après les renseignement qu'elle a eu ensuite dans les établsissements concernés, Doofie a su que les collèges n'avaient reçu ses coordonnées que la veille au soir et n'étaient même pas au courant la veille qu'elle aurait dû être là. De même sur l'espace électronique de Doofie, le remplacement avait dû arriver la veille au soir.nt
Voilà Doofie qui ayant déjà prévenu ses profs d'université de son retour, envoie des mails pour démentir ce qu'elle vient de leur annoncer, et téléphone aux établissements qui sont ma foi contents d'avoir une remplaçante, l'un des établissements lui expliquant qu'elle est la remplaçante du remplaçant, que la prof qui est sur le poste doit revenir en principe au milieu de la première semaine de janvier, que le collège a pris un congé jusqu'au Vendredi des vacances inclus, etc...
Voilà Doofie partie pour son premier établissement, dans sa zone, en train (32km avec le trajet de sa maison), plus 8 km d'autocar (un trajet plus court que pour son premier remplacement, mais avec deux ou trois cars par jour pour ce parcours. Donc au Sud-Est de chez elle. Là elle trouve elle-même les manuels et le matériel, le cahier de texte d'allemand, après que le principal adjoint lui ait montré la salle des profs et ses salles. Ambiance sympathique en salle des profs. Doofie n'a jamais utilisé le manuel de LV2, qui s'avère être différent de celui de l'autre établissement qui est un manuel qu'elle n'a jamais utilisé non plus, sur deux niveaux. Elle a dans ce premier établissement, des 4ème LV2 et des 3ème LV1 et de l'autre côté des 4ème et 3ème LV2. 3 nouveaux manuels donc sur les quatre, prendre connaissance de ce qu'ils ont déjà fait en une soirée pour le premier établissement mais il manque un manuel à Doofie.
Arrivé dans le deuxième établissement le lendemain, on envoie Doofie tout de suite en classe, elle doit improviser son cours de 4ème LV2, et à moitié son cours de 3ème.
Il faut dire que Doofie s'était dit que si elle devait faire cours tout de suite, elle aurait 1 heure pour consulter le cahier de textes et préparer les cours... pas moyen... elle commence par se perdre dans le bourg à la décente du bus, ayant tourné à pied une rue trop tôt et s'étant retrouvée dans la campagne. Il a bien fallu près d'une demi-heure pour trouver le collège. Ensuite en une demi-heure la principale adjointe (le principal n'est pas là) lui fait les honneurs de l'établissement, prise de connaissance de l'établissement, visite rapide, elle lui explique même les listes d'élèves puis, après un passge par la salle des profs, Doofie arrive les bras plein de livres et de cassettes devant sa salle et on lui présente sa première élève qui vient d'arriver.
Tout s'est bien passé des deux côtés au niveau des élèves de ce côté là Doofie était contente, elle était moins contente des conditions météos et des transports car le temps s'était mis de la partie. C'était surtout entre le premier établssement dont j'ai parlé et la gare que la situation était la plus délicate, dans la mesure où le Vedredi,Doofie devait faite les deux établissements le même jour, et où déjà en temps normal, il n'y avait pas de car entre le départ de Doofie du premier collège (11 heures 10) et le départ du train de la gare (12h). Donc, Doofie a dû faire appel à un taxi. Mais par neige, s'était encore pire! Aucun autocar ne circulait avant 9 heures du matin, si bien que Doofie a dû déjà prendre le taxi de la gare d'arrivée au collège où elle avait cours à 8 heures 10 du matin.
Voici les parcours :
En temps normal :
Par rapport à son domicile :
Premier collège au Sud Est (32 km par la route d'après Google Maps), mais des routes que Doofie ne prend pas, en principe,,c 'est plus long..) et 44 km par train et car.
Deuxième collège au Nord-Ouest :
22 km par la route au travers d'une forêt d'après Google Maps, ila forêt est impossible à traverser en voiture par temps de neige, il faudrait peut être deux heures en roulant au pas, mais 32 km par les transports en commun, 4 km de bus 18 km de train et 10 km de car.
Le vendredi, entre midi, il faut aller d'un établissement à l'autre. Dans l'emploi du temps il y a cours tous les jours sauf le samedi en commençant le lundi après-midi et en finissant le vendredi soir. Lundi Mercredi et Vendredi dans le deuxième établissement, Mardi Jeudi et Vendredi dans le premier.
Pour aller d'un établissement à l'autre ce qui donnerait 44 km en voiture, il faut faire 65 km de transport en commun avec trois changements.
1) Quitter le premier établissement en taxi (pas de car à cette heure là!) et arriver à l'heure à la gare (Doofie a vraiment paniqué en attendant dans la neige en face du collège le taxi était en retard, en fait la cause en était un enterrement dans le village situé entre les deux villes, dont l'ampleur bloquait la route!). Doofie est arrivée in-extrémis à son train avait sorti le billet à l'avance pour le composter, et s'apercevant qu'elle s'est trompé de billet à la seconde où elle allait mettre le billet dans le composteur, cherche fébrilement dans son sac après le bon billet, le composte et hop! saute dansl le train qui vient d'arriver! (Il faut vous dire que le matin même, Doofie qui était pressée de partir à cause de la neige, avait oublié montre et de mettre un pull sous sa veste : toute la journée elle a gelé dans les arrêts de bus et sur les quais consultant de temps en temps la montre que Schnelly lui avait généreusement prêté en chemin, car elle était trop grande pour son poignet.
2) A la gare Doofie prend donc le train, puis change de train dans une gare intérmédiaire à 4 km de chez elle, mais sans aller chez elle puis reprend un autre train sur 18 km, puis attend dans le froid dans un abribus un autocar qui l'emmène à travers neiges et frimas à son deuixème collège qu'elle trouve cette fois facilement fait ses deux cours, va visiter le CDI puis dit au revoir à la direction qui ne sait pas si elle devra continuer le remplacement en janvier ou non, et rentre chez elle, un peu nostalgique de ces élèves qui la changent de son premier remplacement, là où elle était resté deux mois, mais où elle avait bien apprécié ses sixièmes (et ses cinquièmes sur la fin).
3) Dans l'abribus où elle a fait deux jours avant connaissance d'une dame qui allait à un goûter de NoËl pour les retraités et qui est à peine plus âgée qu'elle, et d'autres membres de la population, constatant que dans cette partie de la région, qui commence de l'autre côté de la forêt et va jusqu'à la mer on peut discuter de tout dans les abribus, même des affaires municipales, elle fait cnnnaissance avec un cuisinier de son collège. Ici, c'est l'esprit de sa jeunesse, le temps où tous parlaient à tous (Il y a quand même quelques villes plus importantes où il y a des exceptions au délà de Grande Forêt, là où elle habite).
4) Arrivée à la gare, elle descend, prend un train dans le quel se trouve Schnelly qui revient d'un de ses collèges (situé à côté d'une gare, celui-ci, Schnelly a ses deux collèges-lycées pas loin d'une gare. Elle prend le train de Schnelly grâce aux 40 minutes de retard que le train a pris depuis grande métropole. A l'arrivé ils retournent se geler sur un arrêt des bus intercommunaux et arrivent à la maison, ouf!
Quelle équipée! Quelle épopée!
Sans compter le jeudi soir, où le car qui la ramenait de l'autre collège à la gare avait 20 minutes de retard, pour que les passagers ne gèlent pas sur pied, on les a pris sur l'aller, ce qui a valu un ballade supplémentaire par monts, par vaux et par neige, mais on avait dit aux chauffeurs de car qu'il fallait ramener tous les élèves amenés le matin dans les établissements scolaires chez eux. Alors le bus courageusement conduit par une dame (elles sont de plus en plus nombreuses à conduire taxis cars,et bus), s'élance dans les montées pour ne pas patiner, héroïque! '
A la gare d'arrivée, comme il n'y avait plus de bus à cette heure là re-taxi. La dame nous raconte qu'elle a déjà fait un tête à queue dans la journée, qu'elle est tombée aussi dans le fossé et en est ressorti elle-même avec la voiture (dans laquelle on se trouvait!) avec la voiture! Bon je tremble un peu à l'idée de ce qui pourrait arriver, surtout que notre quartier n'est jamais dégagé.
Et bien que d'aventures pour un petit remplacement d'une semaine il est sûr qu'une semaine à l'université m'aurait réservé moins de péripéties, même si c'est plus loin, et que les trains (directs) auraient eu des retards à cause de la neige.
Et bien voilà une Doofie qui sera peut-être guérie de ce qu'elle trainait depuis presque deux mois... partie vers de nouvelles aventures à la rentrée!
domino
01:01 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tzr, remplacements, suppléances, postes partagés
lundi, 24 août 2009
Ma vantardise..
Bon, parlons maintenant de ma vantardise...
Certains m'ont dit que j'étais une "m'as-tu-vue", une "vantarde", parce que j'ai écrit sur mon blog que je suis bi-admissible.
Moins vantarde que d'autres...
Je me souviens à ma première rentrée dans lycée-où-j'ai-travaillé-dix-ans avoir rencontré pour la première fois Monsieur Je-sais-tout, bi-admissible alors, passé agrégé par concours cette année là.
Monsieur JeSaisTout (Certains l'appellent aussi Monsieur Supposition, car à partir d'une information, il en tire toutes sortes de conclusions parfois hâtives), m'a fait plutôt bon effet. Ce n'est pas à cause de son costard et de sa cravatte, mais avec ses cheveux coupés cours, son loden ou son anorak vert, il m'avait fait l'effet d'être le prof d'allemand parfait, bref, il ressemblait un peu au prof d'allemand que j'ai eu en seconde et en première, du moins, il était du même style (Mon prof d'alleamnd était le seul prof masculin d'une institution vénérable de jeunes filles, dans le centre ville). Bref, monsieur JeSaisTout est l'archétype du prof d'allemand.
Avec sa prononciation légèrement française, son vocabulaire littéraire très poussé, sa réputation de dictionnaire ambulant, sa culture de civilisationniste du XXème siècle, axée uniquement sur l'Allemagne, bref, le prof d'allemand azimuté sur sa matière, bref, le prof d'allemand, quoi!
Arrivé l'un des premiers dans le cinéma local où avait lieu la pré-rentrée (les pré-renttrées de lycée, quand le lycée n'a pas de salle assez grande, se passent parfois dans des endroits insolites...), il était accoudé sur le bar vide du hall du cinéma.
- Vous enseignez quelle matière, monsieur?
Je dis toujours Monsieur à mes collègues que je ne connais pas, parce que je ne sais pas d'avance, s'ils sont des adeptes du "tu" ou du "vous".
"Je suis professeur d'allemand!"
"Tiens, moi aussi!"
"Ah! Vous êtes l'une des deux nouvelles collègues qu'on attend..."
Et Monsieur JeSaisTout commence à me parler des anciens professeurs d'allemand du lycée, du lycée, des anciens proviseurs et du proviseur d'alors... bref, en un quart d'heure je savais tout et aussi sa bi-admissibilité.
Il me raconte par le menu ses trois écrits et ses deux oraux. Bref, chaque passage, dans chaque matière, parfaitement décrit. Ah! Tu prépares aussi l'agrégation? -entre temps, on était passé au "Tu", car il avait dit qu'entre collègues d'allemand, on se tutoyait. D'ailleurs, dans le collège où j'étais avant, je tutoyais ma collègue d'allemand, mais j'avais voulu faire une essai en lycée en DR (Délégation Rectorale, j'ai eu le poste ministériel deux ans plus tard après être passée par un autre lycée), pour voir, si ce n'était pas plus intéressant que le collège). "Tu prépares aussi l'agrégation, alors on va pouvoir préparer ensemble". Ce qu'on a fait, mais comme j'avais tous mes cours nouveaux à préparer, je n'ai pas été admissible (il faut dire aussi que j'étais moins bonne que maintenant), et il a été admis.
D'autres collègues sont arrivés et l'oral de l'agrégation externe étant en juin, ils ont demandé à mon collègue "Alors, cette agrégation, tu l'as eue?" Et bien non, pas encore, mais je suis bi-admissible..." Et 20 fois, j'ai entendu raconter l'oral de juin et les deux oraux, pour ceux qui n'avaient pas encore entendu le récit du premier orale. "Et bien tu sais...."
C'était en septembre 1990, j'étais arrivée avec ma nouvelle Clio flambant neuve, l'une des premières sorties des ateliers Renault, celle qui roule toujours... et dedans quelques brins de génépi, recueilli sur la lande bretonne qui recouvrait la falaise rocheuse du Nord-Finitère. Délicatement posés sur le pare-brise, ils m'ont suivi quelques années, parmi les meilleures de ma carrière avant de disparaître à l'occasion d'un passage chez le garagiste.
Bon, et bien, voilà tout cela pour vous dire que je ne suis pas la seule à avoir déclaré à tout và que je suis bi-admissible (mais moi, à l'interne seulement, ça ne vaut pas les deux admissiblités d'externe que mon collègue avait alors, bien que j'ai pu constaté que l'interne est plus difficile que l'externe, le niveau des candidats tous professeurs certifiés, est au moins dans mon académie (je ne parle pas de cette année, où tous les candidats d'externe de mon académie étaient aussi professeurs certifiés) supérieur à celui de l'externe. Je le peux le constater parce que je vais à l'université, en version et en thème oral particulièrement les certifiés sont bien meilleurs que les étudiants venant de Master.
Pour comparer la difficulté de concours, cela fait déjà deux fois qu'une collègue ayant échoué à l'écrit de l'interne soit admissible à l'externe la même année.
(Ce n'est pas parce que vous êtes bi-admissible à l'interne que vous n'avez pas le droit d'être admis à l'externe. Beaucoup de légendes courent à ce sujet, mais tout professeur bi-admissible ou non, bi-admissible à l'nterne ou à l'externe a la possibilité d'être admis aux deux agrégations.)
Pour en revenir à mon sujet, la vantardise, on n'a jamais reproché à mon collègue Monsieur JeSaisTout, d'être vantard, car il a étalé en long et en large l'histoire des ses épreuves d'admission, et la façon dont il a été admis, son 16/20 en thème écrit et son 13/20 en thème oral, un puits de science, quoi! Un fort en thème! Son agrégation fait partie des légendes vraies du lycée où il sévit (euh pardon, c'était une expression...où il enseigne) depuis le début de sa carrière, car contrairement à moi, qui ait connu maint poste de collège, deux postes de lycée, et un poste de TZR aux multiples facettes, il n'a jamais changé de poste.
Je voulais dire, que moi qui fait état de ma bi-admissibilité que si on me demande "T'es certifiée ou agrégée?" (En collège on me demande, "T'es certifiée ou PEGC?") et qui écrit ici sur mon blog que je suis bi-admissible, je suis très peu vantarde, à côté de mon collègue qui n'a jamais été considéré comme vantard, parce que à cette époque-là, il y a seulement entre quinze et vingt ans, on ne considérait pas cela comme de la vantardise.
domino
10:59 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bi-admissibles, vantardise, orgueuil
mardi, 09 juin 2009
J'avais eu peur...
A l'agrégation, la dissertation dure sept heures, c'est bien connu. Sauf quelques fois où je n'avais pas vraiment préparé, mais c'est vieux, c'était dass les années 80.... et où je n'étais restée que 6 heures, 6 heures et demi (et j'avais d'ailleurs eu de meilleures notes que 2/20, c'est paradoxal, mais au moins on travaille, meilleures sont les notes).
Cette année, je dois dire que j'ai eu peur. Contrairement à l'habitude, on a pu se placer où l'on voulait, et on amenait notre étiquette de table une fois que l'on était assis. C'est sans doute à cause des réclamations de l'agrégation interne, les SVT sont descendus de leur étage en faisant un boucan monstre, ceci après 5 heures d'épreuves, en parlant tout haut et en descendant l'escalier de fer comme des pachydermes, ceci en un grand groupe d'environ une centaine de personnes.... A l'agrégation interne, j'étais dans le fond, près de la porte et pas loin des toilettes; pendant une heure, les talons des surveillantes ont fait du bruit, pendant que les surveillants se précipitaient à l'extérieur en courant pour faire partir des candidats qui arrivaient trop en retard. La porte volait dans tous les sens, j'avais froid.
Au bout d'une heure, ce fût le défilé aux toilettes. Il y en a qui exagèrent, je ne suis pas allée aux toilettes pendant sept heures...
Les trois quart des environ deux mille candidats qui se trouvaient dans ma salle (toutes matières confondues, 2000, c'est mon estimation), pasaient derrière mon dos, en me frôlant parfois, parfois en me bousculant...
La candidate qui était devant moi, qui avait des chauds et froids, mettaient et enlevait son manteau, en le jetant derrière elle, il a même atérri sur ma table, menaçant de faire tomber mes stylos. Elle a été edmissible!
En tout cas il faisait froid, surtout au bout de deux heures et demi, quand les candidats ont eu le droit de sortir (on peut rendre sa copie au bout de deux heures et demi). La porte située à dix mêtres de moi n'arrêtaient pas de s'ouvrir et de se fermer, provoquant de grands courants d'air. N'oubliez pas qu'on était en janvier/février et qu'il gelait...
Alors, ce fût un ballet incessant, de candidats qui passaient près de moi en me frôlant, de candidates et de surveillantes qui faisaient claquer leurs talons hauts, de la porte donnant sur l'extérieur qui s'ouvrait et se fermait, de chasse d'eau qui était tirée, des portes des toilettes qui claquaient, de ma voisine de devant qui enlevait et mettait son manteau, et moi, dans tout cela qui essayait de me concentrer et qui ait quand même pondu un 10,25 en traduction (moins qu'à l'externe cependant, où j'ai fait un demi-point en plus).
J'espère bien qu'à l'avenir, déjà, les surveillants et surveillantes devront mettre des chaussures silencieuses....
Bon, à l'externe, ce n'était pas pareil, il y avait une feuille accrochée à une table sur laquelle il était écrit allemand, c'est là que commencçait notre rangée.
Nous n'étions que cinq, dont une qui n'a composé qu'en traduction, je ne la connais que de vue, elle s'était assise juste derrière moi.
J'étais derrière ceux qui faisaient italien.
Mis à part ma collègue qui n'a fait que la traduction, les autres s'étaient installées dans le fond, mais comme dans cette salle là, qui n'était pas la même que celle de l'externe, les toilettes sont dans le fond, je me suis mise plus devant, comme cela moins de candidats passaient à côté de moi pour aller aux toilettes.
A la dissertation en français, j'ai eu peu, d'un seul coup je regarde devant, toutes les candidates d'italien qui avaient une dissertation de sept heures avaient disparu.
Je me dis "Mais quelle heure et-il". Je regarde ma montre : 15 heures 30 (on finissait à 16 heures), je regarde la grosse horloge devant (15 heures 30), je regarde derrière moi, stupéfaction : plus personne. A côté de moi, c'était une autre matière que les langues, ils étaient encore là.
Je me refaisais le calcul mentalement, début de l'épreuve à 9 heures du matin, première heure 9 à 10 heures, deuxième heure, 10 à 11 heures, troisième heure, 11 à 12 heures, quatrième heure (l'heure du milieu, celle où l'on commence à se dire, il faut que j'élague çà et cà si je veux avoir le temps de relire, l'heure aussi où l'estomac commence à crier famine et où l'on a pas le temps de manger), 12 à 13 heures, cinquième heure, 13 à 14 heures, sixième heure, 14 à 15 heures et septième et dernière heure, celle où l'on s'affole 15 à 16 heures.
Je me dis : "Si je dépassais le temps, on me le dirait quand même". Alors en demandant une énième copie au surveillant qui passe, je lui demande s'il reste bien une demi-heure. "Oui, oui", me répond-t-il? Et je rajoute : "Et les autres ?"" Et bien, ils sont partis", me répond-t-il.
Je commence à m'inquiéter franchement. Finalement, j'ai rendu ma copie avec deux ou trois minutes d'avance, vers 15 heures cinquante sept alors que j'avais jusqu'à 16 heures, parce que j'avais vraiment peur que par rapport à mes collègues qui n'avaient composé que cinq ou six heures, on me compte un retard, alors que les autres étaient parties à l'avance. J'ai demandé trois fois à la surveillante à laquelle j'ai apporté ma copie, si j'étais bien dans les temps. "Oui, oui, m'a t-elle répondu, il n'y a pas de souci" (C'est comme cela que l'on dit maintenant, c'est une expression à la mode : "Pas de souci!"
J'étais la dernière à rendre ma copie. Alors, je me suis fait du souci, mais j'ai une (mauvaise) note, plus mauvaise que celle de mes collègues non admissible comme moi, même si j'ai eu plus en traduction, et certaienement plus mauvaise que lcelle de la collègue admissible.
J'avais quatre, cinq copies à chaque dissertation (entre 15 et 17 pages), il paraîtrait qu'on ne met des bonnes notes qu'en dessous de trois copies, bon, mais maintenant, j'"écris assez grand et si vraiment on limite l'ampleur d'une dissertation, il faudrait doner un nombre de mot plus ou moins 10 %, comme on fait pour le bac et les CLES et pas une nombre de copie. En effet, je mets 5 à 7 mots par lignes et d'aurtres écrivent juqu'à 12 mots par ligne, alors on a l'impression que leurs 2 copies et 8 pages sont très concises, alors qu'elles ne le sont pas plus que la mienne
Apparemment il n'y a qu'en allemand, où l'on demande de ne pas dépasser trois copies, les candidats de français peuvent écrire 20 copies s'ils le veulent et sont notés en qualité + quantité d'information, et pas en "concision".
Alors, si vous voulez avoir de bons résultats, n'utilisez pas vos sept heures de dissertation!
Bizarre, à l'interne, les mêmes candidates ont dit que le temps était trop court, pour un sujet moins difficile.
Une autre demande au jury : Que parmi les deux disserations d'externe, au moins l'une des deux ne soit pas prise dans le programme d'interne, mais dans les deux questions de programme supplémentarie pour l'externe. Par égard pour les candidats d'interne et d'externe qui n'ont pas fait d'impasse sur les questions d'externe et les ont travaillées durant toute l'année par rapport à ceux d'interne qui ont passé l'externe "au cas où..." et n'ont pas .préparé les questions d'externe pour l'écrit.
domino
11:44 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, épreuves écrites
mardi, 02 juin 2009
Toujours les mêmes....
Mon mari revient de ses interros de bac et me montre les textes qu'ont eu les élèves (oraux préparés avec le professeur): les mêmes depuis 15 ans....
Straßenmusikerin in Hamburg et Pfeifen aufs Duett sont toujours les deux premiers textes du Hit-Parade STI (jadis STT). Bon, si on me donnait des terminales aujourd'hui, je n'aurais pas de mal à reprendre l'enseignement en Terminale... Je les connaissais par coeur à force de les faire d'année en année, ces textes là, juqu'il y a 7 ans, quand une inspection a sonné le glas de mon enseignement en lycée, on ne sait pourquoi.... et m'a reléguée en collège et remplaçante en plus.
Alors, bon, quoi, je n'étais pas démodée, les textes que je donnais alors à étudier à mes élèves sont toujours à la pointe du progrès aujourd'hui, même si les dates portées dans les références sous les textes commencent à veillir.
Bon, pour me consoler un 10,75/20 en traduction à l'agrégation externe, même si je n'ai pas battu mes records en dissertation, loin de là, sinon, je serais admissible, j'ai battu mon record en traduction, côté agrégation externe (mais pas celui de l'interne où mon record est 12/20.
domino
20:19 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baccalauréat, allemand
samedi, 25 octobre 2008
Se décharger sur les autres....
Ouf! La documentaliste qui était prévue depuis le début de l'année et qui s'était paraît-il cassé une jambe, revient, paraît-il, après les vacances. Donc, mon remplacement est fini.
Je ne fais plus fonction de doc. Je suis redevenue professeur d'allemand.
L'après midi d'hier, puisqu'il est deux heures du matin, et que j'ai dormi déjà quelques heures avat de me recoucher, j'ai bien tout préparé pour la nouvelle doc. Pour assurer la continuité avec les années précédentes puisque j'ai remarqué que pas grand-chose n'avait changé en un an.
Une anecdote qui s'est passée il y a quelques jours.
Il me fallait entre 50 mn et 1 heure pour faire la route tous les jours. Selon la circulation.
Ce jour-là, j'ai bien mis une heure dix! Après dix minutes d'attente devant chez moi, le temps que mon mari sorte de la maison puisuque je l'emmène au travail ce matin de la semaine.
Tout d'abord deux écoles primaires dont les parents commençait à arriver, bloquant la route devant les écoles (la section des paralytiques de la voiture comme mon mari les appelle).
Route sinueuse : pendant un moment, j' ai le soleil levant en face, éblouissant, on n'y voit goutte, je roule au pas.
Puis, un engin de travaux publics qui roule à 50 à l'heure devant moi, sur plusieurs kilomètres de route sinueuse à bande blanche centrale.
Tous les feux rouges de la sous-préfecture que je traverse. Si j'allais à lycée où j'ai travaillé dix ans, je serais arrivée déjà à bon port. Avec la moitié de feux rouges en moins.
Voilà encore un véhicule lent devant moi sur la seule portion de linge droite, avec les voitures en face, pas moyen de doubler.
Nouvelle portion de route sinueuse, qui traverse la forêt, toute en montées et en descentes. Bande blanche au mileur; Mobylette devant moi, ou une petite moto assez lente. Quelques voitures me doublent moi et la mobylette dangereusement, en passant la bande blanche dans les virages. Ils ne voient pas la mobylette ou la petite moto devant moi et manquent à chaque fois de l'envoyer au cimetière. Les autres restent sagement derrière.
J'arrive au collège. Les élèves rentrent dans le bâtiment. Je monte les escaliers extérieurs. J'arrive toute essouflée devant le CDI. Pas le temps d'aller ni à la salle des profs, ni aux toillettes, je ne peux pas aller chercher le courrier, la surveillante de la permanence est là avec ses douze élèves envrion. Me demandant "Vous les prenez?" Elle a déjà tous ses livres dans les bras, direction le bureau des surveillants, où elle va faire ses devoir d'univeristé.
Touet essouflée toujours, je lui réponds : "Je les prends puisque je ne peux pas faire autrement. Allez travaillez sur vos examens, j'ai du travail au CDI et je ne pourrai pas le faire.Et ce soir, je serai trop fatiguée pour réviser pour mon agrégation."
"Ont-ils quelque chose à faire?" "Oui, ils voulaient tous venir."
Et je me dis intérieurement : "Ils auront ma peau!"
Les élèves sont gentils, mais je les gronde : ils n'ont pas de travail; je les gronte, ils se détendront vite. Et moi aussi. Mais de voir cette surveillante se déchargeant de ses surveillances sur moi, accompagnée de celle qui a fait un rapport sur moi il y a deux ans (parce que les surveillants se promènent presque toujours deux par deux, trois par trois ou quatre par quatre. On demande à l'étudiant en informatique de venir voir un ordinateur : il arrive avec trois collègues. Se penchent à quatre sur l'ordnanteur pendant qu'il trouve la panne....
(Attention, je ne m'occupais pas que des ordinateurs, je devais m'occuper des élèves dans les deux pièces du CDI, ceux qui lisent, ceux qui travaillent aux ordinateurs, ceux qui impriment en veillant à ce qu'ils n'impriment que du travail scolaire, ceux qui se documentent dans des livres, ceux qui font leur travail scolaire. Hier j'ai corrigé des maths ou plutôt du calcul de SEGPA. C'était les tables de multiplication auxquelles il manquait des chiffres et qu'il fallait compléter. Et ils ont voulu que je leur mette des notes.
Pourquoi ces surveillants se déchargent-ils de leur surveillance sur moi, alors que pendant des années, je n'ai eu que AB ou B dans la case autrorité-rayonnement de la note administrative, alors que je n'avais pas d'ennuis avec les élèves, et que je rayonnais par mes échanges scolaires, projets... etc...
Pendant toute la semaine, j'ai eu des élèves à chaque heure de mes 18 heures présence officielle. J'ai dû faire le travail de documentation proprement dit entre midi en mangeant sur le pouce (hier, pour finir tout ce que j'avais à faire pour la nouvelle doc, je n'ai même pas eu le temps de manger). Et le soir alors que je terminaiis à 15h 30, je restais juqu'à 17h30 (de toute façon, il fallait que j'attende mon mari) risquant de rencontre l'agente d'état d'accueil (i ne faut surtout pas dire la concierge). Et me dépêchant de partir avant sa tournée. Alors que j'avais encore du travail de documentation à finir.
Quant aux surveillantes, j'ai l'impression qu'elles ne m'aiment pas du tout. Ou alors, elles font la grève du sourire.
J'ai demandé qu'on me mette un casier dans la salle des profs. Je ne l'ai toujours pas, au bout de deux ans et deux mois de rattachement et tous les services rendus.
Le principal adjoint est très bien. J'ai parlé avec lui du projet d'établissement. Je l'ai déjà tuyauté deux fois sur des partenaires sociaux (écomusée, entreprise employant des handicapés). Puisqu'il vient d'arriver et n'est pas de la petite région. (Notre grande région est ttrès cloisonnée. Même notre département est très cloisonné, disons en 5 ou six petites régions). J'ai parlé longtemps hier avec lui du projet d'établissement, lui demandant de revenir régulièrement le documenter pour le projet en rapport avec les documents aussi que je peux trouver en allemand. Mais apparemment la principale n'est pas d'accord.
Hier soir, ils me faisaient tous les quatre, le principal adjoint sans doute contraint et forcé par la principale une tête d'enterrement quand j'ai rendu les clefs. L'agente d'accueil, la CPE, et la direction. Heureusement que la COP est partie avant, avec un grand sourire et plein de souhaits. Généralement toutes ces personnes me sourient quand ils sont tous seuls, mais jamais quand ils sont ensemble. Il faut dire que pour la COP, je lui ai fait plein d"étiquettes au fluo rose et vert, pour son meiuble avec ses tiroirs de documentation professionnelle. Elle était contente. Elle adore!!!!
La tête d'enterrment, soient ils avaient les larmes dans les yeux, de me voir partir, j'ai l'impression qu'ils ne savent même pas exactement si la nouvelle documentaliste arrive, mais c'est la secretaire (mon amie des bals folks) qui me l'avait dit la veille. Soit il va encore m'arriver un malheur dans la note adminsitrative qui va paraître en janvier et il se trame encore des choses contre moi.
J'ai peut-être encore, pour des raisons inconnues, un blâme ou un rapport contre moi. Qui sait? Bref, je me pose encore des questions et je m'en poserai toujours.
Ils ne m'ont pas tendu la main. Pas prononcé un remerciement. Alors que je n'étais pas obligée d'accepter le remplacement, j'aurais pu rester chez moi et aller à l'université. Avec le même salaire, et moins de frais de déplacement, puisque pour faire les 100 kilomètres vers l'uiniversité, j'achète un billet hebdomadaire, qui coûte le même prix que je fasse deux, trois ou cinq ou sept voyages dans la semaine. Donc, dans l'histoire, je suis perdante financièrement. Mais j'a i fait une expérience pédagogique supplémentaire.
Il y a quelques jours l'agente d'accueil s'est déplacée jusqu'à ma voiture à l'extérieur du collège pour me signaler que mon mari arriverait tard et qu'il valait mieux que je rentre seule. Sous l'effet de la surprise, je ne lui ai pas dit merci tout de suite. Elle a disparu rapidement, je me suis levée péniblement, et ai crié 'Merci, Madame!" par desus le capot de ma voiture, mais elle ne s'est pas retournée.
Le lendemain, elle m'a barré le chemin en haut de l'escalier extérieur, disant qu'elle n'appréciat pas que je ne lui aurait pas dit Merci. Je lui ai expliqué que je lui avais dit 'Merci' de loin. Elle a ajouté que je ne disais jamais, ni bonjour, ni au revoir à personne, ce qui est totalement faux. Mais je lui ai fait croire que c'était vrai, et j'ai dit de loin, en criant parce qu'elle était loin : "Si je ne dis, ni bonjour, ni au revoir, c'est qu'on me fait faire de la documentation, alors que je suis professeur d'allemand." Elle m 'a répondu : "Ce n'est pas mon affaire!Je n'y suis pour rien!"
Ils n'ont que des susceptibilités blessées. Et la mienne de susceptiilité?. Je ne suis pas susceptible. Parfois, je préfère en rire qu'en pleurer. Et pourtant souvent, j'en pleure.
Alors mon remplacement? Perte financière, puisque je ne suis pas remboursée des frais de déplacement, vu que c'est mon collège de rattachement, mais il est à 35 kilomètres de chez moi. Pas de gain prévu en note administrative. Aucun remerciement, mais j'en ai l'habitude. Il y a deux ans, quand j'ai travaillé autant et même plus que ma collègue TZR de français, adulée par l'administration. Elle ne faisait que 18 heures, s'est vantée dans un forum en avoir fait le minimum, pendant que je travaillais pour elle et faisais enocre en plus des expositions et des clubs : résultat : des convocations à la médecne du rectorat que j'ai refusées, 440 euros de salaire en moins, un blâme pour avoir refusé d'aller à la médecine du rectorat, et tous les frais de déplacement à payer pour ce collège de rattachement. Et aucun remerciement, la perte d'estime, etc...
Et il n'y avait pas de crédits pour le CDI. Ils ne m'ont donné aucun matériel, même pas de papier, j'ai dû tout ramener de chez moi quand j'étais à court. Bon, je sais bien que pour les stylos, les petits matériels de papeterie, etc... en tant que prof j'achète aussi tout moi-même, donc ce n'est pas une grosse différence.
domino
P.S. Je ferme les commentaires sous cette note, car pour avoir le genre de commentaires dont j'ai d'habitude sous ce type de note, du style soit imisérabiliste 'Pauvre domino", soit injurieux, ce n'est pas la peine que je les permette.
02:36 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : route, circulation, doc, documentaliste, tzr, surveillance, collège
samedi, 11 octobre 2008
Pas gentils...
Quand j'ai fait entrer les sixième dans le CDI, j'ai dit ici, on marche "sur la pointe des pieds", ils se sont tous mis sur la pointe des pieds car ils ne connaissent pas le sens figuré, alors je leur ai dit que non, que c'était une façon de parler, que ça voulait dire, "à pas feutrés", "à pas de loup", comme un loup qui guette une proie, il ne fait pas de bruit avec ses pieds, alors ils marchent tous "à pas de loup", une expression qu'ils ont retenue, et ne glissent plus d'un bout à l'autre du CDI, comme il y a deux ans, avec ma collègue, quand je n'étais pas maître de mon travail, car j'étais le sous-fifre d'une personne trente ans plus jeune que moi, et moins gradée que moi.
Sauf quand une collègue est arrivée avec une classe entière de sixième, en criant : "Je peux venir avec ma classe...", ils sont entrés au pas de charge, mais je ne pouvais pas dire grand chose, car les collègues se vexent quand on fait des remarques à leurs élèves.
D'ailleurs, il y a une chose que je déteste, c'est prendre des remplacements en cours d'année, car il est alors parfois impossible de donner des bonnes habitudes aux élèves. Et à chaque fois qu'un remplacement a foiré, c'est quand je l'ai commencé en cours d'année, par exemple une semaine avant une période de petites vacances.
Je leur ai appris ou rappeler ce que veut dire les mots "chuchoter" et que ce n'est pas la même chose que "parler à voix basse", parce que "parler à voix basse", çà fait du bruit, et dans une bibliothèque on a seulement le droit de chuchoter pour les travaux de groupe et de se taire quand on travaille tout seul.
Ce qui est difficle, c'est de faire comprendre à certains troisièmes et quatrièmes qui avaient l'habitude de parler tout haut, quand je n'étais pas maître du CDI, mais seulement un sous-fifre, de ne pas parler ni tout haut, ni à voix basse...
Alors je montre moi-même coment on chuchote en leur parlant à voix chuchotée, et ils finissent par comprendre.
Bon, ceci-dit ce sont mes collègues que je trouve bizarres... A la pré-rentrée j'ai été accueillie à bras ouvert par mes collègues de langue, on a mis en place ensemble le projet européen, pour la fin octobre, des affiches et portraits ont fleuri sur toutes les portes de classe et de salle, chez moi, c'est Robert Schuman, c'est drôle, c'était un panneau sur lui que j'étais en train de faire sur le fameux paperboard... On me relie ainsi à mon récent passé.
Mais depuis que je suis chargée de documentation, pour mes collègues, j'ai perdu -momentanément j'espère - mon statut de prof de langues, et plus personne ne m'adresse la parole en salle des profs, personne ne s'est inscrit sur mon tableau de réservation du CDI et je continue à prendre la plupart du temps des permanences entières, les dispensés de sport qui sont pour chaque nvieau de classe au nombre d'une dizaine, et sont en majorité des garçons, qui a dit que les filles étaient moins courageuses?
Mes collègues de langue ne me parlent plus du projet...
Alors, je suis triste, selon la matière que j'enseigne, mes collègues se comportent différemment avec moi, ils ne sont pas gentils, pour reprendre l'expression manichéenne du collège.
Les sixièmes eux, sont gentils et mignons...
domino, prof d'allemand TZR, chargée de doc pour un mois.
10:53 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : professeurs, colllège, cdi