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jeudi, 31 janvier 2013

Anti-vieux

Du journal de Dummie (roman-théâtre)

 

A l'heure actuelle, nous voyons qu'un racisme anti-viex commence à se faire jour, les jeunes ne respectent plus les personnes âgées (celles qui pouraient être leurs grand-parents) comme jadis. Jadis, les professeurs agés étaient souvent devenus des pilers de lycée, très respéctés par les jeunes lycéens. Actuellement, cerains professeurs de lycée n'arrivent plus à farie leur fin de carrière dans leur lycée et deviennent par mesure de carte scolaire TZR, sont trimbalés de mauvais collège en mauvais collège et ne sont plus respectés par élèves et même parfois par les jeunes collègues des autres matières.

On se demande pourquoi les éminences grises de l'enseignement, qui ont tant  à apporter aux jeunes élèves et collègues rien  que par les élpoques que ceux-ci n'ont pas connu (il y a de jeunes collègues d'allemand qui n'ont même pas connu l'Allemagne divisée ou qui étaient bébés à cette époque), et on voit que les élèves et les collègues les considèrent comme la dernière roue du charriot.

C'est incroyable d'avoir été considéré dans un lycée par les TA et TL pendant des années et de se voir dire par des élèves "Vous êtes un mauvais professeur, car vous n'êtes qu'une remplaçante", "Notre professeur (30 ans plus jeune que vous, 25 ans d'ancienneté en moins, enseigne mieux que vous"... quand vous avez été durant 10 ans ou plus, professeur respecté de terminale littéraire.

Où va-t-on avec ce racisme anti-vieux des jeunes collègues professeurs et élèves  braqués contre vous par les jeunes collègues?

(Parfois on a des jeunes collègues qui ont été nos élèves, mais généralement, il ont une bonne opinion de moi... sauf vraiment si on tombe sur quelqu'un qui a été dans une mauvaise classe)

Toujours pas d'accès nocturne  à l'IP de mon collège pricipal, donc à mon cahier de textes.

PS : Bêtie n'a pas pu voir son dossier hier, en effet le collègue finissant à 12 heures, les horaires des transports en commun étaient tels que pour un rendez-vous à 14 h 30 elle ne pouvait arriver qu'à 17 h 30. (ou 16 h 30 en courant comme une malade pour avoir un bus, ce qui à son âge est impossible). En effet les trains sont remplacés par des autocars de  10 h du matin à 16 heures sur cette libgne.

 

domino

 

mercredi, 30 janvier 2013

Mon IP bloquée sur mon collège

De Bêtie, pesonnage de roman-théâtre

Vers 5 heures du matin, n'ayant eu le temps de le faire sur la période de midi hier, vu que je l'ai passé dans les deux autobus de ville qui mettent une heure pour faire les 15 km entre mes deux collèges,j'essaied de faire mes cahiers de texte, et de reporter mes notes.

Sur le collège où je n'ai que 3h/Semaine, celui où je vais 3 Après-midi par semaine, pas de problème pour me connecter à 5 heures du matin.

Sur l'autre collège "Impossible de se connecter" et pourtant c'est le même logicel PRONOTE.

L'IP de mon ordinateur maison aurait-elle déjà été bloquée par quelque collègue informaticien pour m'empêcher de faire mon travail et faire dire ensiuite à l'inspecteur que je fais mal mes cahiers de texte?????

Pourtant ce n'est pas de ma faute si on m'a mise dans ce colège là, à la place d'une collège qui a peut-être mise en congé d'office  et on m'a mise là comme d'habitude sous menaces de sanctions administtives (c'est ce que je suppose vu les mystères que l'on fait sur sa maladie, alors que vu que je suis trente ans plus âgée qu'elle, je suis peutt-être plus fatiguée qu'elle).

Les sanctions administratives,au rectorat, ils ne savent faire que cela.

Je suis même plus lourde que des femmes encientes qui ont du mal à porter leurs kilos.

Hier je téléphone pour savoir si elle prolonge son congé ou non à 7 heures 30 du soir, son mari me répond qu'elle est en train de se reposer.

Moi, en rentrant à la maison, je me suis endormie comme une souche sur mon ordinateur, au risque de tomber et de le faire tomber, et je fais donc mon travail le matin de très bonne heure;

Pour Bêtie 

domino

 

 

 

Respect de coutumes

Du journal de Bêtie (roman-théâtre)

Lorsque vous allez en vacances dans un pays étranger, vous avez généarlement un petit fascicule, dans lequel on vous explique la bienséance locale, ce qui est bien ou mal vu. Par exemple se faire la bise comme l'on fait en France, est très mal vu dans certains pays étrangers, même de type européen.

C'est pourquoi en revanche, il faudrait demander un minimum de bienséance aux personnes qui voyagent en France (généralement, ce ne pas eux qui sont impolis), et aux enfants des personnes immigrés.

Par exemple parler à quelqu'un en pointant constamment le doigt sur lui ou elle, est considéré en France comme impoli (on ne doit pas montrer du doigt, dit-on constamment aux enfants). Quand des enfants d'étrangers vous parlent à vous le professeur en poitant constamment le doigt sur vous avec une certaine agressivité dans la voix, vous voyez qu'ils ne respectent pas la coutume locale qui est de ne pas pointer le doigt et qui pire est, si vous leur répondez sur le même ton en les imitant pour leur montrer leur comportement inpoli, ils disent "Vous êtes impolis, vous me montrez du doigt" En fait, ils retournent les rôles.

Le minimum, lorsque l'on est accueilli dans un pays étranger, même depuis plusieurs générations, est de ne pas choquer la population autochtone par des comportements qui ne sont pas polis et choquent la bienséance.

pour Bêtie

domino

mardi, 29 janvier 2013

Contestataires

Roman Théâtre

De Bêtie

Voici ce que j'appelle un élève contestataire :

Par exemple trois filles^râlent quand on distribue un polycopié d'exercices, que je donne en tenant compte du niveau très faible de cette quarième bilangue.

Ce genre d'exercices là, Madame, on l'a déjà fait en 6ème, non, on ne fera pas votre exercice.

Bon, très bien, vous répondez, sinon, j'enlève un point de participation (la menace, ça marche quelquefois). Allez faire la phrase au tableau.

La première des trois élèves s'embrouille, place mal ses mots, fait des fautes de prononciation en les lisant.

Vous corrigez sa phrase, puisque vous savez le faire.. (je le demande à a deuxième contestataire). Elle coorige en ajoutant encore davantage de fautes. Idem pour la troisième.

Et alors? Vous saviez le faire?

Retenue en raison de l'attitude contestaire  A ces filles qui se croient tout permis,qui pensent qu'il n'y a que la titulaire du post qui a raison, alors que la titulaire en zone de remplacement, bi-admissible à l'agrégation, seraient une auxiilaiire nulle, alors qu'elle n'est pas du tout auxiliaire.

domino

lundi, 28 janvier 2013

Idiot! Dumm!

Roman-théatre

Du journal de Dummie

Je veux vous parler de Bêtie.

Il parait que non content d'avoir baissé sa note administrative l'an dernier pour cette histoire de classe salie par des élèves de 4ème SEGPA, auxquels Bâtie donnait des cours d'allemand, tout en sachant qu'il ne dépasseraient jamais que le BA BA et ne sauraient jamais le parler  un tant soit peu couramment (les SEGPA sont les anciennes sections d'édcation spécialisée, dans lesquels on truve les élèves qui ont des problèmes de mémoire et des problèmes intellectuels en tout genre et aussi des délinquants inadaptés à un enseignement normal.

Bon, Bêtie, qui n'avait pas reçu de formation supllémentaire pour enseigner à des SEGPA s'est déjà vue sanctionner dans sa note administrative qui a reculé de 17 ans, pour avoir  vu sans pouvoir rien y faire sa classe se salir (chacun sait qu'on a pas le droit de toucher les élèves physiquement et que par conséquent Bêtie n'aurait pas pu arrêter les bras qui secouaient des stylos-plume. Bêtie a bien dit de nettoyer et c'était la fin de l'heure et ce son les élèves de la clase suivante qui ont été chercher des chiffons qui ont averti l'adminsitration par l'intermédiaier des femmes de ménage auxquelles ils demandaient les chiffons.

A cause de cela, un an et trois mois après l'évènement et alors que l'année scolaire dernière s'était bien terminée (Bêtie avait aidé aux travaux de Brevet, en faisant le classement des copies et tout le travail de mise en enveloppes, etc.. et tout le monde, même les principaux lui souriaient ce jour-là, alors Bêtie avait cru que cette histoire-là était terminée).

On dirait que l'on s'acharne sur Bêtie pour provoquer son suicide.

Voilà tout ce qu'on perdra de la retraite de Bêtie si elle meure d'ici là, sous les coups de boutoir du rectorat.

- elle ne chantera plus et n'offrira plus sa belle voix, ni pour ses amis, ni pour ceux qui l'écoutent par ailleurs.

- elle ne composera plus ce ne sont peut-être pas des oeuvres extraordinaires qui feront date dans l'histoire de la musique, mais on ne sait jamais ce qui pourrait encore sortir de ses intrumentsi.

- elle ne fera plus entendre les sons suaves de son jeu de guitare, et les sonorités venues du font des âges de ses nstruments anciens,

- elle n'écirra plus de poèmes, ce ne sont pas de bien grandes oeuvres, mais quand la poésie se perd, ce serait peut-être quelues poèmes que les élèves pourront mal commenter plus tard en donnant des explications erronées, parce que Bêtie n'aura pas eu le temps de les expliquer elle-même.

- elle ne donnera plus les cours d'alemand du samedi et comme elle n'est pas payée, personne ne voudra le faire à sa place. Parce que là où elle n'est pas payée on la garde.

Bêtie n'a jamais payé  pour sa musique, ni pour ses compositions et elle ne cherche pas à l'être, car ce n'est pas son métier officiel. Le rectorat voudait bien faire enlever ses compostitions pour les donner à des amis qui les publieront à leur nom. Et gagneront de l'argent avec. Il gagneront ce qu'elle ne gagnera plus quand ils l'auront tuée des coups de boutoir du harcèlement moral.

Il parait qu'en plus de la baisse de la note administrative qui ralentit déjà son avancement, on voudrat lu faire des retraits sur salaire; Retrait sur salaire = baisse proportionnelle de la cotisation payée dans le mois pour la retraite = départ plus tardif en retraite pour avoir la même somme (Bêtie vise une somme qui soit viable pour pouvoir  vivre jusqu'à environ 90 ans sans être sous les ponts ou bénéficier des services socieaux comme la soupe populaire. Car des profs, même bi-admissible à l'agrégation, risquent de se retrouver à la soupe populaire. Même s'il a travaillé jusqu'à 65 ans, son mari, Rapidy, qui a été durant 20 ans auxiliaire avant d'être titularisé sur poste, n'aura pas une pension beaucoup plus élevée que la sienne et ils pourront donc aller sous les ponts dans une dizaine d'années, car le coût des retraites augmente moins vite que le coût de la vie. Beacoup moins vite;

Bêtie, quand elle ne veut pas partir en retraite quand elle essaie de faire des concours pour amélioter sa retraite (et si elle avait 3 heures en moins, puisque les inspecteurs jugent qu'elle fait des "dégâts" sur les élèves, mais c'est leur avis et pas celui de tout le monde et de ceux qui la pratiquent au quotidien, puisque les inspecteurs jugent qu'elle fait des "dégâts" sur les élèves (ce n'était pourtant pas son couple de professeurs d'allemand que l'on nommait  le couple infernal dans le secteur, le couple infernal (que je n'ai jamais jugé infernal d'ailleurs, c'était l'avis de la population d'une ville qui critique toujours les professeurs d'allemand d'un certain collège ou lycée), les inspecteurs devraient se dire que si elel réussissait un concours qui lui donne trois heures de moins par semaine, elle ferait moins de dégates sur les élèves...

Bon, bref, s'ils continuent à insister, je crois qu'il n'auront pas de retraite du tout à payer à Bêtie, c'est d'ailleurs ce qu'ils cherchent, la faire se suicder pour ne pas lui payer de retratie. Pour faire faire des économies à l'Etat Français.

Le rectorat veut la tuer.

Par jalousie par exemple pour sa belle voix, certaines femmes s'attaquent à elle.

Bon, Bêtie ne se tuera peut-être pas, mais d'ores et déjà on peut dire qu'elle a cours avec ses élèves mercredi matin et que pour aller voir son dossier à 14 heures, vu que le premier train quitte la ville voisine de l'endoit où elle travaille à 14 heures presque 15 heures, et que de plus il est ermplacé par un bus, autant dire qu'elle ne verra pas son dossier. Parce que eux fixent des horaires sans savoir s'il est possible de venir à cette heure-là. Et dans son dossier il doit y avoir plein de mensonges faits sur elel qu'elle ne supporterait pas.

domino

PS :

samedi, 26 janvier 2013

Uniforme

 Lorsque j'étais jeune, j'étais dans une vénérable institution de filles où nous portions un uniforme. C'était dans les années 1960. Je n'avais pas eu d'uniforme à l'école primaire, car j'étais dans une école primaire de quartier. La seule obligation était alors de porter un tablier. Les garçons de l'école voisine portaient des blouses grises.

 

L'institution où je suis entrée en sixième, après examen car je venais d'une autre école primaire que celle de l'institution, examen qui s'appelait « examen d'entrée en sixième » et que je réussissais brillamment, à l'âge de juste dix ans, malgré la panique suscité par mon encrier renversé... entrée donc en sixième classique, c'est à dire de latinistes, comportait une école primaire, d'où furent issues la plupart de mes camarades de sixième, très peu venant de l'extérieur camarades dont bien un tiers avaient un an d'avance et même une deux ans d'avance, qu'elle perdit au niveau de la seconde car elle dût redoubler la seconde, une école secondaire qui comportait ce que l'on appelle maintenant le collège et le lycée.

 

Toutes les élèves, sauf celles de Terminale, devaient porter l'uniforme.

 

L'institution comportait trois cours, celle des primaires, dont les locaux étaient deux anciennes maisons de maître du pâté de maison rachetées par l'institution, une cours intermédiaire plus petite où étaient les lycéennes (j'ai cru voir en m'approchant de l'extérieur de l'institution que le bâtiment qui séparait les deux cours n'existe plus, et notre cour la plus grande et la plus carrée entourées de préaux qui jouxtaient les bâtiments de trois côtés, le quatrième côté étant constitué d'un haut mur nous séparant de la rue, dans lequel était percé une petite porte, l'entrée des élèves. Une plus grande porte donnait sur la cour du primaire, la plus grande où nous allions au sport car les terrains de volley étaient dessinés sur le sol et on montait le filet quand on en avait besoin; plus tard au lycée, nous avions aussi fréquenté le grand stade de la ville, pour préparer les épreuves du baccalauréat, on y allait en autocar, et nous avons fréquenté la piscine de la ville, l'une des piscines les plus célèbres du pays actuellement, à partir de la quatrième.

 

Bon bref, mais j'en étais à l'uniforme...

 

L'uniforme comportait normalement, vous verrez que nous avons pratiqué la constestation pré-68, d'une manière assez spéciale, puisqu'il s'agissait essentiellement de contester peu à peu certaines parties de l'uniforme et de faire introduire la mixité dans les écoles, mixité qui ne fut introduite que quelques années après 68. Par contre, le contenu des cours n'était jamais contesté, bref, l'uniforme comportait normalement :

 

  • pour les jours normaux, dit de classe :

    . une jupe plissée bleu marine qui devait aller jusqu'en dessous du genou (pas de mini-jupes donc),

    . pulls à manches longues et courtes et gilets bleu-marine (les T-shirts n'existaient pas encore et pour l'été, les pulls courts étaient en fine maille).

    . sous les pulls ou en été on pouvait porter des chemisiers blancs ou bleu ciel ou bleu marine.

    . Les chaussettes devaient être blanches ou dans les tons bleus, il pouvait y avoir des fantaisies du moment qu'elles étaient dans les tons bleus, par exemple des rayures bleues sur des chaussettes blanches.

    Par dessus le tout, on portait un tablier (en fait une blouse) à manches longues qui devait être dans les tons bleus (bleu ciel ou bleu marine), pour la classe et blanc pour le laboratoire.

    . A l'extérieur ou dans la cour quand il faisait froid, on devait porter un manteau bleu marine et le béret qui portait l'insigne de l'institution était obligatoire dans les déplacements extérieurs et sur le chemin de l'école, du moins au début, quand j'étais en sixième.

    . Les pantalons étaient interdits, ils n'étaient autorisés que sous les jupes par grand froid, mais personne n'en portaient car sous la jupe, cela faisait ridicule.

    . En hiver on pouvait mettre des écharpes de laine bleu marine.

     

    . En été, on devait porter une veste bleu marine à l'extérieur.

     

  • Pour les jours de fête et les manifestations scolaires qui étaient nombreuses : fête de l'école, journée du spectacle de l'école, distribution des prix, les communions de l'école où l'on chantait quand on n'était pas soi-même communiante (ce qui fut mon cas en cinquième où je fis ma communion à l'âge de 11 ans, 11 mois et 3 semaines), les différentes fêtes religieuses) :

    . La jupe bleu marine plissée qui allait jusqu'en dessous du genou, la même donc que celle que nous avions en classe.

    . Un chemisier blanc à manches longues (comme dans les chorales).

    . Et le fameux béret avec l'insigne de l'institution.

    . Pour les fêtes, les chassettes devaient être blanches, on a pu mettre des collants ou des bas à partir de la troisième.

    Quand il faisait froid, on avait quand même le droit de mettre un pull fin blanc sous les chemisier, donc il fallait que le chemisier soit assez large pour qu'il n'ait pas l'air étriqué.

 

Comme entre la sixième et la troisième, on était en pleine croissance, il fallait racheter souvent des vêtements.

 

Les classes de terminales qui s'appelaient « Philo », « Maths Elem » et « Sciences Ex », n'avaient pas d'uniforme. Les premières s'appelaient Classique, M et M' (Moderne et Moderne Prime, ce qui était en fait la première D, ou première S avec option biologie. La plus prestigieuse était la « Philo » qui était la classe des latinistes.

 

Voici les améliorations que nous trouvions au cours de notre scolarité, certaines étant introduites de force par les élèves.

 

En sixième on portait encore assez fièrement le béret. A partir de la cinquième, surtout à partir de la communion, on le portait de moins en moins et en fait, à partir de la quatrième, on ne le porta plus du tout, les jours de classe, en hiver on portait des bonnets à pompon bleu-marine qu'on se tricotait parfois nous même (nous avions appris à faire des pompons en classe), on garda encore le béret pour les jours de fêtes jusqu'en troisième, je crois qu'il a disparu de la circulation vers la seconde.

 

En sixième beaucoup ne portaient plus le béret sur la route de l'école car on se faisait huer par les élèves des écoles publiques.

 

En quatrième, on a fait la révolte des tabliers, peu à peu, plus personne ne mit de tablier, je crois que tout d'abord les tabliers devaient être bleu marine, puis on accepta le bleu ciel, le bleu marine se faisant rare dans les magasins, puis on labandonna complètement, certaines le portaient encore, d'autres plus. Les soeurs qui dirigeaient l'établissement finirent par ne plus faire de remarque, car généralement, quand il y avait une entorse à l'uniforme, on n'était pas puni, mais on devait revenir l'après-midi sans l'élément en trop ou avec l'élément requis.

 

Quand j'étais en quatrième, la mode était aux rayures, et à la maison, je portais le pull de l'idole des jeunes, le même que celui de Françoise Hardy avec de grosses rayures, rouges, noires et blanches. Je portais aussi à la maison un pull à manche courte en dégradé de trois gris, gris foncé en bas, gris moyen au milieu et gris clair en bas qui ressemblait fort à celui de ma prof d'allemand qui était mon idole, et l'idole de toute la classe. Elle n'avait que 19 ans et était en deuxième année d'allemand, mais je dois dire que son enseignement fut excellent et m'a bien profité puisqu'elle m'a donné dès le départ d'excellents bases de vocabulaire et grammaticales. Nous étions 40 élèves dans la classe, une partie était des quatrièmes modernes et j'étais dans la partie classique qui avait des cours de latin à part où nous n'étions plus qu'une quinzaine, contre la bonne vingtaine que nous étions en sixième. Je passais tous mes jeudi après-midi (nous avions congé le jeudi après-midi et pas le mercredi, ni le samedi) à faire les versions latines; on faisait aussi de la version en anglais et à partir de la 3ème LV2, on a fait de la version en allemand.

 

Bref, je reviens à l'uniforme, la mode était aux rayures, et aux chaussettes de tennis à rayures bleu-blanc-rouge (le rouge : horreur pour les bonnes soeurs!), et aux chaussures en cuir blanche qui portaient deux rayures transversales sur les côtés, comme les chaussures de sport actuelles, mais c'était de chaussures de ville. Les chaussures de sport étant alors en tissu : tiens, j'avais oublié de parler de la tenue de sport.

 

Pour la tenue de sport, on devait porter

  • un short bouffant bleu marine avec des élastiques aux ouvertures pour les cuisses, en effet, cela aurait été indécent de porter des shorts dont les ouvertures pour les cuisses flottaient.

  • Un pull à manches courtes bleu marine (toujours le fameux pull en laine fine).

  • Soit des baskets en tissu bleu marine et blanches, soit des tennis en tissu blanc.

 

Bref, un jour je vins en classe avec mes chaussettes rayées bleu-blanc-rouge et dès la mise en rang, je me pris la remarque d'une (bonne) soeur qui s'appelaient des « chères soeurs » : « Il y a du rouge dans vos chaussettes, vous reviendrez à deux heures avec des chaussettes blanches ou bleues ». La remarque était faite sur un ton tellement impérieux que l'on ne pouvait qu'obéir.

 

Donc à partir de la quatrième, on ne mettait plus son béret pour venir à l'école (quand on le mettait, les autres le lançaient sur les préaux), on oubliait souvent son tablier, on commençait à apporter de la fantaisie dans sa tenue bleu-marine, par exemple, comme je tricotais, j'avais fait un polo bleu marine en laine aiguilles 7, rapide à tricoter.

 

A partir de la troisième, ce fut une faveur accordée aux grandes élèves que nous étions devenues, nous eûmes le droit de porter des jupes droites, à partir du moment où elles étaient bleu marine et allaient jusqu'en dessous du genou, ces jupes étaient plus à la mode, et de porter des bas (les collants n'existaient, il me semble, pas). Nous apportions de la fantaisie en portant des bas ajourés en dentelle blanche en hiver. Qui étaient plus chaud que les bas en nylon marron.

 

Peu à peu, comme on était en pleine époque Beatles et que les mini-jupes étaient à la mode, on eu le droit de porter des jupes qui allaient jusqu'au milieu du genou, seule concession faite à la mode, mais pas de pantalons.

 

En terminale, après la fusion des écoles privées de filles de la ville, l'école changea de lieu dans la ville, pour les seconds cycles uniquement, nous n'avions plus d'uniforme,mais devions porter des jupes toujours longues au minimum jusqu'au milieu du genou et n'avions pas droit au pantalon.

 

Quand je suis arrivée à l'université publique à l'âge de 17 ans, j'ai porté tout de suite des pantalons, des jeans de velours côtelé. Au début, je n'ai eu que des camarades garçons, comme à l'école maternelle, avant de retrouver quelques filles vers la fin de l'année.

 

Mes copines des écoles publiques que je rencontrais au judo, pouvaient porter ce qu'elles voulaient sous le tablier, qui devait être rose durant une semaine et bleu ciel, l'autre semaine. Quand le lundi, elles se trompaient de tablier, elles étaient collées.

 

J'aidais une copine du public pour son allemand et ses maths, alors qu'elle nous avait plus ou moins prêté sa correspondante anglaise, à moi et à mon frère. Et aussi une de ses guitares, car elle aimait comme moi le folk-song, ce qui était assez rare dans mon école privée.

 

Voilà, c'était être élève dans les années 60. L'école a bien évolué depuis.

 

domino