mardi, 28 octobre 2014
Les salaires diminuent
Roman-théêtre
Du journal de Bêtie
Les salaires baissent
Entre septembre 2013 et septembre 2014, mon salaire de professeur bi-admissible à l'agrégation 11ème échelon a baissé de 80 € environ. Quelle nouvelle cotisation ont-il inventé pour que les salaires baissent? (Je parle du salaire de base sans les indemnités de TZR).
Après avoir donné une prime pour compenser l'augmentation du coût de la vie en juillet, voilà qu'ils nous baissent nos salaires, ce qui fait que l'un dans l'autre, sur l'année on va reperdre la prime que l'on a eue.
Et pourtant, il faut que je soigne ma jambe car du 3 août jusqu'à il y a quelques jours j'étais obligée de marcher avec des bâtons pour compenser la douleur vive que j'avais dans le genou (qui s'est calmée au bout d'une semaine de vacances d'octobre sans marche à pied, mais je ne fais pour le moment que le tour du pâté de maison et encore!)
Depuis 9 ans que je suis TZR (avant, j'étais sur poste fixe, un poste en lycée que j'ai perdu à la faveur d'une politique du rectorat menée contre les postes d''allemand pendant l'ére de l'empereur Entreboues), je n'ai que rarement perçu des indemnités de déplacement alors que j'ai effectué des remplacements jusqu'à 80 km de chez moi et 120 km de mon collège de rattachement (soit 160 à 240 km AR journaliers). Parfois c'est le contraire, pour un collège à 8 km de mon collège de rattachement, je dois faire un trajet de 30 km à partir de chez moi, soit 60 km AR.
Pour un remplacement de 5 mois dans ma ville de rattachement, sans indemnité, car dans la même ville, je devais faire 68 km AR quotidiennement.
Mon collègue qui a le poste fixe sur mon rattachement a été plusieurs années TZR avant d'avoir le poste fixe et percevait alors les indemnités de TZR depuis son rattachement, alors que moi-même j'effectuais le même parcours de 64 km AR pour pointer à la documentation du collège sans indemnité de déplacement car je travaillais sur mon rattachement.
Ce serait plus logique de calculer les indemnités de TZR depuis le domicile (conjugal pour moi et en propriété indivisible avec mon époux), mon époux étant retraité, nous ne pouvons plus bouger). (Certains voudraient démolir ma maison pour qu'on bouge, mais il ne pourront pas parce que c'est dans un coron d'usine, patrimoine mondial de l'humanité). Pareil : on a retrouvé des réglementations selon lesquelles un voisin n'a pas le droit de vous faire enlever un arbre fruitier, l'arbre qui dépasse chez ma voisine étant un pommier à deux sortes de pommes, elle ne peut pas le faire enlever. L'arbre qui pousse devant la maison est un frêne en voie de disparition dans les forêts françaises, donc protégé.)
Ceci dit, je n'ai jamais eu les indemnités inter-établissements bien qu'ayant fait des remplacements sur plusieurs établissements et bien qu'ayant souvent dû payer le taxi pour être à l'heure dans mon deuxième établissement ou tout simplement pour pouvoir faire les cours de l'après-midi car il n'y avait aucun transport en commun entre les deux villes. Pourtant un règlement stipule que les compléments d'horaire doivent être faits dans la même commune.
Or, en décembre 2009 (je ne suis plus sûre de l'année) , j'ai fait un déplacement de 60 km entre deux établissements : ce déplacement n'étant à effectuer que le vendredi, car les autres jours je travaillais soit dans l'un, soit dans l'autre établissement, le cours du matin finissant à 11 h 10, j'ai dû prendre un taxi pour atteindre la gare à 8 km car il n'y avait pas de bus à cette heure-là. Il y avait l'avant-veille des vacances de Noël de la neige d'une épaisseur incroyable et le bus que j'avais pris pour aller à la gare vers 5 heures sur soir, devait prendre son élan pour monter les côtes, j'ai bien cru ne jamais arriver! Le lendemain plus aucun bus, le taxi après avoir accompli des prouesses sur neige, et avoir été bloqué par un mariage dans un village est arrivé à 11 h 59 à la gare pour un train à 12 h piles. Heureusement que j'avais mon billet, j'ai dû traverser la gare en courant pour avoir le train.
Depuis 5 ans, je n'ai fait que courir. Avec des sacs lourds de livres et de classeur, que je porte dans un sac à dos, j'ai usé mes genoux.
J'ai l'impression que si mon salaire baisse, quelqu'un se met l'argent que je pers dans sa poche : détournement de fonds?
Des indemnités que j'aurais dû precevoir en tant que TZR, je n'en ai peut-etre eu depuis 9 ans que je suis TZR, un dizième ou un vingtième. Certains collègues disaient que ça leur doublait leur salaire de certains mois, cela n'a jamasi été le cas pour moi. Depuis 8 ans, je n'ai peut-être eu pour entre 10 et 20 remplacements et même plus (parfois j'en fait 5 par an), peut-être que quetre petits versements en tout. Jamais les indemnités de ZEP, etc... pour certains étalbissements, etc..
(J'ai encore été dérangée par Rapidy qui m'a demandé 20 fois s'il devait brancher l'ordinateur pendant que j'écrivais, j'ai fini par me mettre en colère, car je lui ai répondu trois fois non. Il me casse les pieds, je descends au milieu de la nuit,et il est toujours autour de moi.. Retraité,, il m'espionne à longueur de journée. Quand j' étais chez mes parents, il y a plus de 40 ans, mes frère et soeur ou ma mère frappaient à la porte de ma chambre avant d'entrer - et mon père n'y entrait jamais - je frappais à la porte de la chambre de mes frère et soeur avant d'y entrer en attendant bien d'entendre un « Oui » et je n'allais jamais dans la chambre de mes parents sauf si j'y étais invitée par ma mère dans la journée, la plupart du temps pour regarder des vieilles photos qui étaient dans un placard à côté de son lit et qu'elle m'expliquait, avant d'entrer) et pour le repas, on nous appelait avec le gong.. Même en vacances, quand , avec ma soeur, on partageait la même chambre, on frappait avant d'entrer.) C'était pareil pour la salle de bains, je veux dire même encore plus strict, au cas où la personne serait nue). Ici, il n'y a pas moyen d'être tranquille, il est toujours sur mes talons. Entre dans la salle de bains quand j'y suis, sans s'annoncer. C'est vraiment un manque d'éducation de toujours demander vingt fois la même chose, ou de me suivre partout. Tout juste s'il n'irait pas là où je ne peux qu'aller seule, à ma place. Il rentre même dans les toilettes quand j'y suis. Il y a une porte, mais pas de verrou. Depuis qu'il est retraité, je ne peux jamais m'isoler, même quand j'écris ou que je travaille, il me dérange à tout bout de champ. Mas attention si Monsieur est occupé, et que tu as besoin d'une aide urgente pour t'aider à tenir quelque chose qui va tomber par exemple, ou pour avoir un outil de jardin, il faut attendre une demi-heure. Il est même devenu, depuis qu'il est retraité, méchant, alors qu'il était si gentil étant jeune, mais, dans la liberté des années 70, on allait souvent dormir chez des amis, ou ils venaient dormir chez nous, on dormait dans les canapés des salles de séjour, sans porte, on allait dans des stages de musique où l'on dormait dans des dortoirs, j'ai laissé passer beaucoup de choses, sans m'en apercevoir, des petits quolibets gentils tels que Mücke qui veut dire « moustique », des petites moqueries telles que « Madame Jamais Contente ». Sur le moment, cela ne me faisait rien, mais en y repensant, cela me fait mal.
Je suis partie loin de mon histoire de salaire, j'ai moins de salaire qu'il y a un an, que se passe-t-il encore?
domino
15:56 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaires, enseigneement, tzr