mardi, 02 mars 2010
Remplacements
Doofie, mon personnage de roman-théâtre écrit dans son journal :
En bilan des deux remplacements que j'ai fait cette année, je dois dire que je pense avoir fait monter le niveau des élèves, même là où le remplacement n'a duré qu'une semaine (le deuxième). C'était des remplacements de congé maladie et les collègues sont revenus parce qu'ils étaient guéris à la fin de mes remplacements. de ma présence), sauront au moins leurs chiffres jusqu'à 999 999, leurs mois et les jours et écrire la date. Même là où l'on m'a donné les livres, les CD, et oups dans la classe sans préparation (j'avais eu 10 minutes libres dans la salle des profs pour prendre connaissance des cahiers de groupe et préparer deux heures que j'avais en suivant de part et d'autre de la récréation (ouf! encore 5 minuites de préparation possible pendant la récréation!). (PArce que les principaux s'imaginent qu'on utilise la même méthode dans tous les collèges, mais on n'est plus au temps de Rolf et Gisela d'uneo part et Dieter, Jürgen et Ursula d'autre part... actuellement les méthodes de collège sont démultipliées, il y a bien une dizaine de méthodes différentes utilisées actuellement.
Je me souviendrai en tous cas toujours du taxi-neige et de l'autocar-neige qui se lançait dans les côtes pour ne pas patiner. De l'attente du taxie dans le froid, des attentes aux arrêts de car dans le froid et la neige, du parcours impossible à faire avec les transports en commun entre deux établissements parce qu'il n'y avait pas de car qui roulait dans le laps de temps imparti pour faire la route et que j'ai du prendre le taxi (ah! il semblerait que ce mois ci on m'a quand même payé avec quatre à deux mois de retard mes frais de déplacement, piètre consolation pour les rhumes que je me suis payés à attendre dans le froid et la neige.
Entre les vacances de Novembre et celles de Noël, j'ai été constamment enrhumée : le nez qui coulait, les quintes de toux qui me secouaient à intervalle régulier d'environ une heure (j'avais ma quinte entre chaque cours), l'extinction de voix ou l'enrouement presque constant (guéri depuis, j'ai récupéré mes trois octaves). En fait, je me suis demandé un moment si je n'étais pas plus malade que la collègue "en dépression" et l'autre "en convalescence". Plus le remplacent de la professeure sur le poste que je rempléçais (dans les deux cas j'étais arrivé en deuxième postition, c'est à dire que je remplaçais un remplaçant), empêché pour faire la route).
Quant à moi, j'ai fait les deux remplacements jusqu'au bout, sans utiliser de transport personnel.
Ceci dit, lorsque j'ai eu mon CAPES, il y a 35 ans, il n'était pas écrit dans les conditions de concours qu'il falait son permis de conduire, et on ne vous le demande pas non plus lorsqu'on vous donne ou accorde un poste de TZR (Titulaire en Zone de Remplacement). Ni qu'il fallait l'asquérir ensuite. Ni que les professeurs qui l'ont doivent obligatoirement l'uriliser.
J'ai eu de la chance que ce n'est pas tombé pendant les travaux de la SNCF. Mais actuellement, ces travaux qui n'avait lieu que dans la matinée entre 10 heures et midi et entre quatorze heures et dix sept heures ont lieu aussi "entre midi". Ce qui empêche certains professeurs qui travaillent dans deux établsisements sur cette ligne de train d'arriver à l'heure dans leur deuxième établissement (les trains sont remplacés sur certains tronçons du parcours par des autocars et le trajet dure plus longtemps). Un prof du privé, qui n'a pas son permis) risque de perdre son complément d'horaire à cause des travaux de la SNCF (ils fait cours dans deux établissements distants de 70 kilomètres, dans la même journée deux fois par semaine). Et de ne plus pouvoir travailer à temps complet l'an prochain. Jusqu'ici les trains roulaient entre midi, mais actuellement ils sont aussi remplacés par des autocars.
domino
06:40 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : remplacements, suppléances, tzr
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