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mardi, 14 novembre 2006

Amateur ou professionnel ?

La différence entre moi et eux c'est que j'avais donné ma musique, alors que eux la vendent. C'est la différence entre un amateur et un professionnel.

La différence entre eux et moi, c'est qu'ils vendent leurs poèmes alors que moi je les donne.

Mon salaire de professeur suffit à assurer mon quotidien.

domino

Commentaires.... (Réponses).

Certaines personnes m'on écrit qu'ils n'arrivent plus à mettre de commentaires sur mon i-grimoire. Moi même pour répondre à vos commentaires, je dois passer maintenant par la vérification des lettres (sans doute un anti-spam mis dans une bonne intention, celle de protéger nos i-grimoire), mais je n'arrive plus à répondre directement à vos commentaires en venant de l'extérieur, c'est pourquoi je vais y répondre dans les notes.

Pour Elisabeth, réponse à son commentaire mis sous la note précédente. Je n'ai enregistré qu'une seule musique, c'etait une improvisation que j'ai faite moi-même sur ma guitare et enregistré dans de mauvaises conditions (pas des conditions de studio de toute façons...) avec un tout petit microphone (j'emploie le terme microphone - un truc dans lequel on parle et que l'on utilise depuis bien avant les ordinateurs), pour le distinguer du terme micro qui est utilisé maintenant pour les micro-ordinateurs, ce que dont tous les ordianateurs, portables ou non.

Cet enregistrement était très peu audible sur mon ordinateur et je ne suis pas une habituée des enregistrement audio sur ordinateur, si bien que je ne sais pas tellement comment tu peux le rendre plus audible. Pourquoi il etait plus audible sur l'i-grimoire. Mystère !

Je précise ici qu'il sagissait ici d'un morceau improvisée par moi--même qui était du domaine public puisque je ne dépose pas mes oeurvres.

Je dois ici préciser que contrairement aux vrais journalistes, tout ce que nous écrivons sur nos blogs d'une façon spontanée reste du domaine public, alors que certains sont payé pour écrire des textes et des morceaux de musique de même qualité que les notres.

Donc, dans toute cette histoire, ce sont les i-grimoiriens (pour le profane auteurs de blogs) qui sont floués financièment. Mais comment dans la jungle da la presse et de l'édition écrite aurait-on pu se faire connaître ? Et les i-grimoires ont aussi été conçus selon l'idée du partage et de la communication. Comment  se faire connaître en tant que musicien et compositeur amateur ? Si vous envoyez une petite improvisation de guitare comme la mienne à un éditeur de disques, il vous répondra, "cela n'interesse personne". Et pourtant mon morceau a interessé une personne.

J'ai déjà écrit ici des textes sur la pratique musicale amateur. Certains amateurs ont le niveau de professionnels, mais doivent toujours payer pour faire des concerts. C'est généralement les associations dont ils font partis qui paeient leurs frais de fonctionnement à partir des recette faites par exemple par des chorales, harmonies municipales, etc... et les choristes et musiciens amateurs paient souvent eux-mêmes leurs frais de déplacement.

Et attention la SACEM veille. Si une chorale municipale ou d'église chante avec des photocopies en guise de partitions, elle risque de devoir payer de fortes amendes qu'elle ne pourra éponger qu'en vingt ans de concerts bisannuels. C'est peut être pour cela que de vieux choristes qui ont vingt ans de chorale derrière eux se détournent des ensembles constitués chantant les musiques des autres. Et préfèrent faire leur propre musique. En espérant qu'on ne leur vole pas leur musique et qu'on la laisse dans le domaine public. Si tout le monde pensait comme moi, il n'y aurait plus de chorales.

Si tout le monde respectait comme moi les règles de prudence édictées par les nouvelles lois il n'y aurait plus d'interprète de musque du tout. Plus de chorales, plus d'orchestre, plus de chants chantés par des élèves dans une école, etc...

Les i-grimoires, je le répète ont été fait pour le partage et la communication d'idées, en mettant en valeur la spontanéité donc le caractère immédiat de l'écriture.

Donc, continuons à i-grimoirer pour notre plaisir.

domino

dimanche, 12 novembre 2006

L'inverse d'un voeu négatif est un voeu positif.

Il y a quelqu'un qui est venu me mettre un commentaire du style des lettres qu'on recevait dans le temps, "si vous ne renvoyez pas cette lettre à au moins 10 personnes, il vous arrivera un malheur!". Rassurez-vous j'ai reçu des lettres comme cela dans ma jeunesse, je ne les ai jamais fait suivre ou recopiées,  et point de vue chance aux examens et tout, ce fut ma meilleure période, celle où je tombais exactement sur ce que je savais bien, etc...

Si  je comrprends bien l'auteur, "Fais un voeux et il se réalisera". "Si tu ne renvoies pas ce commentaire à dix personnes, il t'arrivera malheur, et l'inverse du voeu que tu fais se réalisera". Alors je vous donne un conseil : Faites un voeu négatif, à l'inverse du voeu que vous auriez aimé voir se réaliser, n'envoyez pas le commentaire en dix exemplaires et l'inverse de votre voeu négatif se réalisera, donc, si vous n' envoyez pas le commentaire à d'autres personnes, l'inverse du voeu négatif se réalisera, donc c'est quelque chose de positif qui se réalisera.

Par exemple si vous voulez réussir un examen, pensez que vous voulez le râter, puis supprimez le commentaire à recopier dix fois, puis dans quelques temps l'inverse du voeu se réalisera, vous aurez votre examen.

Parce que moins + moins font plus, c'est logique !

Un bon moyen de détourner la superstition.

Je suis sûre que même le mathématicien Evariste n'y avait pas pensé !

Et voilà l'IP de celui qui vous veut du mal (Jordan) : 88.137.24.162. Je le dénonce, oui !

Perle de Rosée.

vendredi, 10 novembre 2006

Les légendes ont du vrai.. ???

Je viens de lire dans une revue allemande une nouvelle extraordinaire qui réjouira tout ceux qui pensent par exemple que la ville d'Ys a vraiment existé... Mais il n'est bien sûr ici question, ni de la ville d'Ys, ni de Bretagne, mais bien d'Allemagne et plus particulièrement du Pays Souabe.

Je lisais il y a quelques années des livres de Contes pour le programme de l'agrégation. Quel rapport avec la ville d'Ys me direz-vous ?

Et bien... Voilà que l'on a fait en Allemagne une découverte qui prouverait que l'un de ces contes avait du vrai.

Dans nos contes à lire, il était parfois question d'Ondines. Par exemple dans Undine de la Motte Fouqué, où une Ondine s'était perdue dans un lac (souabe, lui aussi) et où recueilli par des pêcheurs qui vivaient au bord du lac, elle finit par trouver chez eux son âme soeur, un être humain qui en lui donnant une âme lui fit perdre son immortalité d'Ondine.

Toujours du Pays Souabe, nous eûmes un autre livre à lire. L'année suivante, car nous sommes restés deux ans dans les Contes. Il s'agissait d'un conte de Mörike nommé Hutzelmännchen. Un Hutzelmänchen, c'est un petit homme qui nous veut du bien, un peu comme les petits nains de Blanche Neige, ou ceux qui pendant la nuit vont aider le petit tailleur à satisfaire les commandes impossibles qu'on lui a demandé.

Notre Hutzelmännchen va ici aider Seppl, un apprenti cordonnier à faire son tour de compagnon, en lui offrant deux superbes chaussures magiques qui ne lui apporteront que du bonheur. Seulement voilà, notre petit cordonnier ne met qu'une seule chaussure magique, et garde son autre chaussure normale, tandis qu'il laisse par hasard la deuxième chaussure sous un pont. C'est sa future femme qui par hasard ramasse l'autre chaussure et après bien des péripéties, notre petit cordonnier va retrouver sa bien-aimée et se marier avec elle, parce que les deux chaussures s'attirent l'une l'autre, notre petit cordonnier connaîtra bien des retours en arrière (et pour cause!) avant de revenir au pays où grâce aux retrouvailles des deux chaussures, il vivra enfin heureux.

Mais où est ma légende qui se réalise dans tout cela ???? La voici :

A l"intérieur du conte de Mörike est une légende dans la légende. On raconte cette légende à notre petit cordonnier alors qu'il aborde la ville de Blaubeuren.

La ville de Blaubeuren, tout comme les autres villes dont il est question dans ce Conte, Stuttgart et Ulm existe vraiment. Et dans Blaubeuren il y a encore actuellement tout comme dans le Conte de Mörike, une curiosité qui s'appelle le Blautopf et c'est précisément au bord de ce Blautopf, cette "marmite bleue" que se trouve une auberge où est hébergée notre petit et sympathique Seppl.

Le Blautopf est un bassin profond de couleur bleue formé par la source de la rivière, la Blau.

Dans cette auberge on raconte à Seppl la légende du Blautopf... de la marmite bleue. Cette légende est la suivante :

On raconte que ceux qui plongent dans le Blautopf n'en reviennent jamais, s'ils décident d'en toucher le fond, car ce Blautopf apparemment n'a pas de fond. Au bord du Blautopf très loin dans les profondeurs il y a l'entrée d'une grotte, et cette grotte est paraît-il splendide. Il y a une très grande salle dans laquelle se trouvent des mobiliers somptueux ornés d'or et de pierres précieuses. Et beaucoup de pièces tout autour reliées par des couloirs dans lesquelles se trouvent d'autres pièces d'un château souterrain.

Dans ce château souterrrain vit une ondine très belle, une reine ondine bannie de son royaume à l'embouchure du Danube près de la Mer Noire, royaume dont  elle est la reine et dont son époux un Roi des créatures aquatiques l'a chassée parce que cette princesse des eaux avait perdu le rire et le sourire. Et notre ondine ne pourrait rejoindre le royaume de son époux que lorsqu'elle aurait ri ou souri 5 fois.

Je ne me souviens plus tout à fait du Conte, mais d'après mes souvenir c'est Seppl qui va réussir à la délivrer en la faissant rire pour la cinquième fois et à pénétrer dans son royaume, reliant ensemble plusieurs strates du temps, et reliant cette légende des années 1500 à son présent du début du 19 ème siècle.

Et voilà que maintenant c'est notre présent qui réintervient dans ces deux légendes du passé.

En effet des explorateurs viennent de découvrir, il y a seulement un mois, sous le Blautopf (la marmite bleue) de Blaubeuren une grotte... avec une immense salle de 150 mètres de long, sur 70 m de large, ce qui constitue la plus grande salle de grotte jamais découverte dans le Jura Souabe, Et de cette salle un couloir "führt ins Ungewisse", mène dans l'incertain. (les mots entre guillemets sont dans la Glücksrevue de cette semaine...)

Peut-être une résurgence ? D'eau du Danube....? (c'est mon interprétation) ce qui expliquerait la légende et il semblerait qu'au 15ème siècle et avant des plongeurs aient déjà plongé dans le Blautopf et en aient rapporté cette légende d'un très beau palais et d'une très grande salle de festins. Il semble bien que tous les plongeurs ne soient pas restés dans le trou d'eau, même s'ils navaient pas des moyens de plongée moderne et que cette grotte la grotte de l'Ondine était connue depuis fort longtemps, mais que l'on en avait gardé le souvenir que dans les Contes.

Une chose me chagrine. D'après ma souce, les explorateurs ont appelé cette grotte "Apokalypse". C'est dommage, quel rapport avec une apocalypse, cette grotte qui avait déjà une histoire légendaire, je l'aurais plus simplement appelé Undinenpalast, le palais de l'Ondine...

En tout cas cette découverte montre que toute légende n'est pas sans fondement...

domino

jeudi, 09 novembre 2006

Rencontre

Ce soir, grâce à la grève des trains, j'ai rencontré une veille connaissance. Pas si veille que cela. Cela doit faire environ 10/12 ans seulement que nous nous connaissons.

J'avais suivi à Lille mes cours d'agrégation, dont le dernier de l'après-midi se temine à 18 heures. Trop tard donc, pour prendre le train de 18 h 15. Mais pas trop tard pour celui, le dernier de la soirée de 20 h 30, direct pour Moyenne Ville où je prends le train le matin.

Cependant, 20 h 15, cela me semble loin...   et il est possible que ce train là ne roulera pas. Pourtant entre-temps plusieurs trains partent à Moyenne Ville du Nord qui n'est qu'à 35 km de Ville d'Arrivée. Si je prends l'un de ces trains, et que le train de 20 h 15 ne roule pas, je serai plus près de chez moi, et si on doit venir me chercher, ce sera moins loin...

Donc, je prends le train pour la gare hyper bien rénovée de Moyenne Ville.

Arrivée là-bas, j'achète un sandwich au buffet de la gare, hyper bon, il a une bonne odeur de curry.

Et alors que j'enfonce mes dents dans le début du sandwich, j'entends une voix qui appelle "Hey, domino!" et alors je vois apparaître l'une de mes vieilles connaissances dans l'entrebaillement de la porte du buffet de la gare, folkeux invétéré, guitariste, accordéoniste diatonique et chanteur classique tout à la fois. Ma vieille connaissance ne fait de la musique son métier, bien qu'il peut y avoir recours. Il est animateur dans une maison de retraite et vient de terminer d'avoir assisté à un colloque sur l'animation pour les personnes âgées dépendantes.

Je m'installe avec mon sandwich à la table du restaurant où il venait de terminer son repas, et nous prenons le café ensemble.

On évoque les soirées folk de petite ville tout au fond du département, la chorale baroque où on a chanté tous les deux et où il chante encore (baryton et solos de haute-contre, il s'est fait une spécialité dans les airs de contralto de Vivaldi, exactement mon répertoire quand je faisais du chant classique, il paraît d'ailleurs que ma voix d'alto ressemble à sa voix de haute-contre, certaines personnes du groupe nous prenaient l'un pour l'autre, lorsqu'ils ne nous regardaient pas).

On évoque la danse folk, je ne danse plus, je ne décolle plus du sol et lui préfère jouer de la musique plutôt que de danser. Les soirées folk n'existent d'ailleurs plus dans Petite Ville tout au bout du département.

On prend le train. Houh, il fait un bruit d'avion supersonique trouve-t-il. Je lui demande s'il est déjà allé dans un avion supersonique. Il me dit qu'il n'a jamais pris l'avion. Moi, je lui raconte la seule fois où j'ai pris l'avion, dans un coucou, dans les années 60, j'avais 12 ans, un baptême de l'air mémorable où nous avions survolé notre maison et où l'avion faisait presque des looping. Du moins, il virait avec les ailes à la verticale au-dessus du sol!

Par moment le train a des ratés. Comme à la gare on avait vu passer à toute vitesse un train de marchandises portant des madriers, en pensant que l'on aurait peut-être du monter dessus en marche si c'était notre train... je me demandais si notre train n' allait pas être rattrapé et culbuté par l'un de ces trains de marchandise fous et ceci juste au moment où l'on traversait l'épaisse forêt sombre qui sépare notre région du reste du département.

Ah bon, le train s'arrête encore à Vile du Dragon où j'ai habité avant, avant de s'arrêter à Ville d'arrivée où on vient le chercher pour le ramener à Petite Ville au bout du département qui n'est plus desservie par aucun train ce soir et où je reprends ma voiture. Nous connaissons son conducteur avec lequel nous faisons un brin de causette.

Vielle branche plus jeune que moi, nos chemins se séparent à nouveau. Pour se retrouver un autre jour, je pense!

domino

 

00:20 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 05 novembre 2006

Nouvelles catégories

Voilà,  les nouvelles catégories ne sont pas encore finies, mais d'ores et déjà, si vous êtes un habitué de cet i-grimoire vous aurez remarqué quelques changements.

N'omettez pas de lire les 12 premiers poèmes de la petite pixie, classés dans les rubriques !

- la petite pixie, poèmes 1 à 6

et

- la petite pixie, poèmes 7 à 12,

bonne lecture.