mardi, 22 décembre 2015
Joyeux Noël
En ces jours de bonne année, permettez moi de vous souhaiter joyeux Noël et de bonnes fêtes.
Bien sûr, mes personnages de roman-théâtre se joignent à moi, et Doofie, Dummie, Schnelly et compagnie... qui sont en vacances dans leur chalet de camping au bord de la piscine, là d'où l'on voit la mer scintiller entre deux collines, vous souhaitent aussi un joyeux Noël.
Mais que son devenus Eliot, la petite Pixie et sa soeur, qui se sont perdus au milieu d'un disque dur abandonné, abandonné comme celui de mon ordinateur qui a crashé en juillet de cette année...
Et en 2016, on fêtera le dixième anniversaire de ce blog.
domino
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jeudi, 03 décembre 2015
La politique de Doofie
Roman-théâtre
De tout temps, il y a eu des voix qui se sont élevées pour exprimer l'inexprimable. C'est ce que fait notre amie Doofie dans son analyse des évènements.
Du journal intime de Doofie :
Si ces évènements ont réllement existé (Notre amie Foolie en doute, mais Foolie a toujours été un peu folle, Foolie dit que ce n'est pas possible que les gens étaient en T-shirts un 13 Frimaire, quand on voit comme il a fait froid deux jours plus tard. Alors maintenant, sur les vidéos de Votre Tube Cathodique, les gens sont en manteaux le 13 Frimaire, on les a vite rhabillés sur les vidéos pour faire plus réel, c'est ce que dit Foolie. Foolie dit que c'est une manipulation médiatique, mais on n'est pas forcément d'accord avec elle.)
Bon, moi, de mon prénom, j'ai beau avoir l'air bête, je ne suis pas si dupe que cela. Tiens... L'incendie du Reichstag, on a dit que c'est un communiste qui a fait cela et on a arrêté les communistes, les anciens dirigeants socialistes de la République de Weimar, etc.. On a dit que c'était un communiste qui avait mis le feu pour que Hitler puisse prendre des mesures contre l'opposition de gauche. En fait quelqu'un met le feu par ordre des nazis et ensuite, on choisit quelqu'un et on dit : c'est lui qui a fait cela, il était communiste. L'histoire est toujours restée floue sur ce point... et encore plus maintenant que lors de nos études d'allemand dans les années 70, années de libération... quand un vent de liberté flottait sur la société.
Ce qui est dit aussi : La technique de l'extrême-droite, ce sera de ne pas s'occuper pendant un temps des jeunes des quartiers défavorisés, puis ensuite, quand ils sont inoccupés, à s'ennuyer à longueur de journée (on parle facilement de ces banlieues mortes, où l'on s'ennuie...), on les fanatisera sur un point : la politique (les chemises brunes), comme on a fanatisé à l'heure actuelle des jeunes sur la religion, quelque soit ce point choisi, la religion, la politique, on les fanatise, des recruteurs viennent leur proposer autre chose que ce que leur propose la société en général : un idéal, quel qu'il soit.
A l'Est avant la chute du mur, les jeunes avaient un idéal : l'internationale socialiste qui devait rassembler tous les jeunes du monde sous le même idéal : un idéal de paix et de justice sociale. A la chute du mur les jeunes d'Allemagne de l'Est ont pour certains perdu cet idéal que l'on leur avait inculqué. Certains sont devenus néonazis et ont fait des attentats contre les foyers de réfugiés. Maintenant qu'ils n'étaient plus « embrigadés », on na fanatisé ces jeunes devenus chômeurs et désoeuvrés pour autre chose : le racisme.
Maintenant vous allez me dire que c'est un contre-exemple... Que les attentats de ces dernières semaines n'ont rien à voir avec cela. Qu'au contraire ce sont des jeunes beurs qui les ont fait...et alors l'extrême-droite en profite : « Vous voyez, ce qu'ils ont fait. Ils sont mauvais, il faut les faire partir ».
Mais qu'est ce au fond, ce mouvement islamiste ? L'islamisme est l'extrême-droite de l'islam. On a affaire ici à la collusion des extrêmes-droites du Moyen Orient et de l'Europe. L'une se servant de l'autre. Des extrémismes qui s'associent.
Les jeunes en question, ne sont pas des français, certes : la plupart sont belges ! Ils viennent d'une ville de la banlieue bruxelloise, séparée par un pont de la capitale. Une ville à 50 % composée d'immigrés marocains et de leur descendants. Vous vous demanderez ce que font les Marocains en Belgique, alors que c'était un pays colonisé par la France, et qu'en Belgique on devrait surtout trouver des Congolais. Peut-être des immigrés du Nord de la France , dont les grand-parents ont trouvé un meilleur emploi en Belgique. Toujours est-il que l'on assiste à une guettoïsation des immigrés, qui se regroupent par nationalité. Là, en Belgique, c'est la troisième génération déjà qui se laisse fanatiser.
Et pourtant où ils habitent, il n'y a pas de grands ensembles, pas de cité dortoir "à la banlieue française". Comme à Roubaix, les immigrés ont acheté des vieilles maisons ouvrières et même là où le chef djihadiste habitait, c'était presque le centre historique de Mollenbeek. Un appartement dans une vieille maison large à plusieurs étages, comme à St Denis là où il s'était réfugié. Ce ne sont pas les jeunes de ces banlieues de blocs de plusieurs étages et de tours d'appartements comme en France, autour des grandes villes. C'est l'immigration comme on l'a vue arriver à Roubaix à la fin des années 50 et pendant les années 60 : les hommes viennent travailler, envoient l'argent à leur famille, puis tout compte fait la famille arrive (généralement dans les années 70). Ayant gagné de l'argent et économisé, ils achètent des quartiers entiers, guettent les maisons qui se libèrent, là où les familles déménagent pour « faire construire » dans des quartiers plus neufs, là où les vieux meurent et les immigrés se regroupent entre eux. Molenbeek c'est un peu pareil, de vieilles maisons ouvrières... des maisons assez grandes pour y faire leurs propres appartements. Un peu le style des quartiers populaires de Paris, le 18ème ou la vieille banlieue comme St Denis, pas Sarcelles. J'ai passé l'oral de l'agrégation à St Denis, à la Maison de la Légion d'Honneur à côté de la Basilique où sont enterrés les Rois de Francie et de Neustrie, certains régnaient aussi sur l'Austrasie et la Burgondie.. Symbolique. L'avenue de la République est en face de la cathédrale, on passe devant la mairie que l'on laisse sur la droite. Au bout il y a un pont sur un canal et sur la gauche avant le pont, la gare de St Denis. Quand j'y suis allée, c'était en travaux pour y installer un tramway. De la poussière partout, surtout en juillet, par temps de canicule. Je n'avais pas mal aux genoux à l'époque, j'ai fait toute cette rue à pied, le melting-pot, avec des vendeurs de ballons pour enfants aux formes étranges, fixés sur de petites voitures, et des magasins à profusion, tenus par des gens de toutes couleurs, qui vous invitent dès que vous vous attardez devant les habits suspendus au dehors à entrer dans leur magasin : vous avez des grandes tailles ? … Non.... Au bout de l'autre côté du pont, il y a une autre ville de banlieue, différente, avec des appartements plus cossus. C'est mon tempérament d'exploratrice qui m'a amenée là-bas, un après-midi où j'avais eu une épreuve moins longue, après la version et grammaire, je crois...j'ai eu des bonnes notes en « thème et agir de façon éthique et responsable », cette année là j'avais eu une question sur le racisme, et en « version et grammaire », les deux fois où j'ai passé l'oral, mais pas assez pour rattraper les épreuves sur programme. Il paraît que c'est parce que je suis prof et que l'on travaille moins que les autres les questions du programme annuel.
L'hôtel était au bout de l'autre grande rue perpendiculaire, celle qui vient de la Plaine St Denis et du stade de France. Pour aller à l'agrégation, il fallait dix minutes à pied, mieux que l'année suivante où on était à l'annexe de la Sorbonne dans le 17ème, pas d'hôtel à proximité, 30 minutes à pied pour aller jusque-là. Dix minutes par une rue sans magasins mais qui avec la canicule, sentait mauvais, des relents de cuisine, de pâtes au ketchup, de chou, bref, une odeur écoeurante qui donnait la nausée. Alors on mangeait sur la petite place face à la basilique où cela sentait meilleur avec les quelques arbres du square.
La rue de la République, ou l'avenue, si c'est une avenue, c'est très étroit, on dirait une rue, c'est une rue piétonnière, dans laquelle se tient un marché constant, les étals sur les devantures des magasins et les marchands ambulants au milieu de la rue, la République, encore un nom prédestiné, il y a tout à St Denis, les Rois, presque depuis l'Antiquité, la République, un nom sans doute hérité de la Révolution, quand un révolutionnaire a ouvert le tombeau d'Henri IV et s'est retrouvé nez-à-nez avec celui-ci, tout entier, il le regardait droit dans les yeux, il a eu peur et s'est enfui. Et l'époque napoléonienne, avec ce lycée de jeunes filles fondé pour les orphelines des guerres napoléoniennes. Un lycée où les jeunes filles ont peur sur la route, d'être attaquée par des voyous, c'est pour cela qu'on a changé le lieu de l'oral de l'agrégation.
La Rue ou l'Avenue de la République a des petites rues adjacentes. C'est dans l'une de ce rues sur la droite en venant de la Basilique que s'est déroulée l'arrestation des terroristes. Des petits boyaux sombres qui s'ouvrent sur cette rue commerçante. Avec les étals des magasins, en été, on ne les voit presque pas.
Le même style qu'à Mollenbeek. Pourtant à Mollenbeek, il y a une adjointe à la jeunesse qui a étudié l'islamologie, une belge de souche, elle a le même nom de famille qu'une autre belge que j'ai connue dans les années 70 et qui habitait à Tourines-la-Grosse, dans la campagne bruxelloise, là où habite Julos. Donc, quelqu'un du cru, quelqu'un de très compétent,qui a étudié islamologie, sociologie,et psychologie, le social, bref, tout ce que j'étudie maintenant avec ma petite fille (sauf l'islamologie), je veux dire que nous faisons de la sociologie et de la psychologie, c'est nouveau pour nous. Elle est adjointe à la jeunesse et à un tas de choses, en plus, elle connaît bien la région. Ce n'est pas comme dans les banlieues françaises à grandes tours d'habitation où les jeunes s'ennuient et sont désoeuvrés. Là, on fait quelque chose pour eux, mais ça coince quand même.
Et pourquoi les jeunes djihadistes, installés en Belgique, font leurs attentats en France, ils connaissent la langue. Quand il parlait français, leur chef barbu avait un accent flamand. Il a appris le français à l'école belge. Il devait être néerlandophone. A Molenbeek, c'est la frontière linguistique. Mais la France n'est pas leur pays. Leur pays c'est la Belgique. C'est une espèce d'internationale de l'extrême-droite qui se forme. En Syrie, ces groupes paramilitaires sont des groupes d'extrême-droite. Ce n'est pas le gouvernement syrien qui invite les jeunes belges et français à aller là-bas. En Syrie, il y a une guerre sur trois fronts. Le gouvernement combat sans succès les djihadistes qui sont pourtant autour de Damas, et par ailleurs, il bombarde le Nord, mais cela n'a rien à voir, c'est une guerre civile, une révolte du Nord contre le gouvernement dictatorial. Les réfugiés fuient le Nord. Les djhadistes profitent de cette situation emmêlée pour asseoir leurs positions. La guerre entre le Sud et le Nord est millénaire. 2000 ans avant JC, les bédouins de la steppe syrienne (ne pas confondre les bédouins du Moyen-Orient et du désert, et les Berbères peuple d'Afrique du Nord, colonisé par les Romains, puis envahi par les Arabes, après Mohomet), les bédouins syriens descendaient vers la Mésopotamie pour trouver de meilleures terres et fondaient parfois des villes ou occupaient les villes existantes. Au Nord, c'était une route commerciale, celle de la Soie. Qui vient de la côte méditerranéenne, traverse le désert, avec quelques villes étape comme la riche Palmyre, qui était riche du temps de Zénobie et de son mari, leurs rois. Cette région a toujours été disputée, les différents empires Assyriens, Babyloniens, essayaient de se rendre maître de cette région pour s'assurer un débouché sur la Méditerranée. Cette région n'a pas toujours été syrienne, car les syriens étaient des bédouins nomades, un peu comme les hébreux dans leurs pérégrinations, et les Arabes de la Péninsule Arabique . Alors que les autres peuples alentour étaient sédentarisés, les Egyptiens sur le Nil, les Mésopotamiens aux empires changeants sur le Tigre et l'Euphrate, l'Empire du Mitanni en Turquie (Anatolie), les Mèdes au Sud de la mer Caspienne et les Perses en Iran avant leur expansion vers l'Ouest. Et les villes étapes de la Route de la Soie, étaient des oasis autour desquelles les gens se sédentarisaient.
Tout ceci s'est passé entre 2500 avant JC et 300 après JC. Mais cette région, le Nord de la Syrie jusqu'à son arabisation, a toujours été la proie des envahisseurs. Avant Mahomet, ces régions étaient christianisées. Un christianisme à l'orientale, des religions chrétiennes telles que l'arianisme, le nestorisme, etc... y virent le jour. Alors que la Perse restait païenne avec le mazdaisme, religion proche de l'hindouisme, et le zoroastrisme. Les successeurs de Mahomet ont unifié tout cela (lui-même n'a pas fait la guerre sainte et ne l'a pas prônée). Mais il reste dans ces régions des noyaux de chrétienté orientale.
Le problème est qu'avec l'acculturation ambiante, les jeunes ne comprennent plus tout cela, et même les plus vieux, ils n'ont aucune conscience de l'histoire des religions et de la carte complexe de ces religions. Même dans le christianisme, il y a beaucoup plus de tendances différentes que le protestantisme, et le catholicisme auxquels ont réduit souvent la chrétienté, en disant que le reste seraient des sectes. Tout cela est très complexe, et il ne faut jamais généraliser et dire : Voilà, c'est comme cela.
En Allemagne, il y a un cours de Religion que l'on a remplacé récemment dans les livres d'allemand français par le mot Ethik, à cause de la laïcité. Ce sont les français qui ont fait changé le nom du cours aux allemands. Ethik veut dire en gros Morale. J'ai assisté à un cours de Religion de 5ème classe (l'équivalent de notre CM2, ou ancienne 7ème, mais déjà au collège). Une petite turque faisait un exposé sur l'Islam turc. Elle faisait son exposé aux petits allemands en majorité chrétiens, c'était en RFA de l'Ouest. Dans les années 80, un an avant la chute du mur. Pour leur apprendre la tolérance. Il s'agissait en fait d'un cours sur toutes les religions où l'on parlait aussi des religions orientales, le boudhisme, l'hindouisme, etc..
Bon, les gens qui me lisent et me connaissent vont dire : Il y a aussi le soufisme, les chiites, les Mormons, la secte Moon, la scientologie, le confucianisme...Ils mélangent tout... Je déteste les gens qui disent : « Il y a aussi... » Comme si en quelques lignes vous pouviez parler de tout... C'est une mode dans certains milieux par ici, tout comme on a lancé ici l'expression « Ya pas d'soucis » ce qui veut dire qu'il y en a. Il y a par ici, des gens qui disent toujours, en vous coupant la parole, « Il y a aussi... » Dans mon cours d'allemand, il y en a eu un comme cela, il ajoutait toujours « Il y a aussi... » Je vais vous parler de la subordonnée., Il y a aussi les verbes forts. Je vais vous parler des coutumes de Noêl. Il y a aussi Pâques. On va parler de la chute du mur. Il y a aussi le nazisme. On va faire un texte de Heinrich Mann... Il y a aussi Goethe..On va parler de Hambourg, il y a aussi Munich. Il n'a pas fait long feu dans mon cours. Et il faisait des jeux de mots, des plaisanteries un peu caduques. Je ne l'ai pas renvoyé, mais il n'était pas accepté par les autres.
Il y a aussi une autre mode qui consiste quand vous demandez où est quelque chose, à montrer un peu au hasard et de façon approximative un endroit, avec la main retournée et les doigts tendus, la paume de la main vers le haut, en faisant de grands gestes. Quand j'ai demandé cet été à Schnelly où la tuyauterie était bouchée, il m'a montré vaguement l'endroit avec ainsi la plat de la main vers le haut en bougeant sa main de droite à gauche, comme s'il se moquait de moi. Je ne sais pas où il a appris ces manières qui devaient lui venir de ses élèves. Il ne le faisait pas avant.
Mais c'est une digression.
Il faudrait faire des cours d'Histoire des Religions, on parle bien de la religion des Pharaons, de la religion grecque, de la religion romaine, personne ne s'y oppose, ce paganisme fait partie des études classiques, il est accepté, c'est la culture. Mais si vous parlez des premiers chrétiens, les maghrébins sortent de la classe ou ne viennent pas en voyant que c'est le chapitre suivant dans le livre. A l'Université, si on leur donne des sujets sur la religion chrétienne en Histoire, ils rendent copie blanche. Comme il y a une compensation entre les UE, ils peuvent rattraper leur 0 avec les autres matières.
Mais enfin, je n'ai toujours pas dit ce que je voulais dire, ces attentats font le lit de l'extrême-droite, donc du racisme et ils sont aussi perpétrés par des gens radicalisés, et que vu leurs opinions sur la condition féminine, on ne peut pas dire qu'ils soient d'extrême-gauche, donc, ils sont d'extrême-droite. Que ces attentats aient été commis par une extrême-droite européenne, alliée de Océane Laplume, chantre de l'extrême-droite française ou qu'ils étaient commis par une extrême-droite du Moyen-Orient qui se sert des jeunes musulmans européens, d'origine ou convertis, cela revient au même : ces attentats ont été fait par l'extrême-droite internationale, peut-être dans le but de renforcer l'extrême-droite française.
Pour finir reprenons l'exemple de l'incendie du Reichstag, pour renforcer sa position, les nazis provoquent un incendie qu'ils attribuent aux communistes et à l' opposition social-démocrate, ceci dans le but d'éliminer cette opposition, ce qui justifie à leurs yeux, le fait d'emprisonner et d'exécuter des communistes et des socialistes. Ici, en Francie, on commence comme cela. L'extréme-droite a profité d'une position idiote : le vote de contestation pour l'extrême-droite. Ceci est extrêmement (c'est le cas de le dire) dangereux, car ainsi, les résultats de l'extrême-droite ont été gonflés par les votes des gens de gauche ou les modérés du centre-droite, et c'est ainsi que Océane Laplume est en train de faire son score surtout au premier tour. Et si elle passait au premier tour par les votes de contestation des gens de gauche ? Les gens de gauche, tout comme après l'incendie du Reichstag seraient les premiers à être emprisonnés et mis dans des camps (on ne pourrait pas les reconduire à la frontière, vu qu'ils sont français). C'est ce qui s'est passé sous Hitler, il a éliminé l'opposition de gauche, avant de s'attaquer aux juifs. Océane Laplume et son père feraient peut-être la même chose. Eux, ils voient les gens qui vont crier « Je suis Charlie » dans la rue. Ils notent les noms,les photographient. Et ils seront éliminés par les futurs nazis français avant que les maghrébins ne soient reconduits à la frontière.
Quand Océane Laplume sera au pouvoir, si tant est qu'elle le soit un jour, tous ceux qui ont contribué à sa montée en faisant des votes de protestation contre les grands partis existant et qui ensuite ont été crié « Je suis Charlie » dans la rue, seront les premiers à s'élever contre elle et à être arrêtés.
C'est pourquoi il faut voter utile ; à gauche, au centre ou au centre-droite, mais ni pour l'extrême-droite, ni pour les Républicains qui suivent l'exemple des Republikaner allemands (je vous ai déjà expliqué qu'en Allemagne les grands partis ont le mot démocratie dans leur nom : sociaux-démocrates et démocrates chrétiens, et que les Republikaner sont d'extrême-droite).
Doofie
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Pour Doofie, domino
13:44 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, religion, attentats, doofie
samedi, 28 novembre 2015
Espions en interaction
Roman-théâtre
Du journal de Doofie
Ma petite fille (vous la connaissez, agrégée d'allemand à 18 ans, un QI qui ne fait que monter et s'approcher du mien qui est de 234... ce n'est pas pour me vanter, moi, mais parce que je suis en admiration devant elle...), a vraiment l'impression que quelqu'un agit en interaction avec elle sur son ordinateur, comme quelqu'un qui serait sur une classe pupitre.
Je me demande qui peut vraiment lui faire cela, mais par exemple, elle était en train d'envoyer une réponse à un mail. L'envoi bloque, mais le mail est quand même sur les mails envoyés. Par contre, le mail auquel elle a répondu a disparu de la boîte de réception au moment de l'envoi.
Par ailleurs, elle avait peut-être reçu des mails de ses professeurs d'université (un devoir corrigé et une réponse à une question qu'elle attendait), mais elle ne sait pas car peut-être que plusieurs mails ont disparu en même temps que celui-là.
J'écris en ce moment de son ordinateur et j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour me connecter ici car la page avait été rabattue, comme si quelqu'un essayait de m'empêcher de venir écrire.
Quand je fais mes réponses à mes commentaires de Glouglou Moins, il s'ouvre une petite fenêtre en haut à droite de mon écran où je peux répondre, mais assez souvent, la fenêtre se rabat pendant que j'écris, et le commentaire disparait de l'écran en même temps que ma réponse. Alors je le cherche sur le Glouglou Moins lui-même, mais avec la nouvelle version, je n'arrive plus à répondre car les commentaires déjà faits défilent en clignotant et il n'y a plus d'espace pour répondre.
Pareil quand je suis sur des forums sur l'ordinateur de ma petite fille. Cela saute avant que j'ai fini mon intervention.
Mais qui peut donc comme cela espionner ma petite fille et l'empêcher d'envoyer certains courriers?
Doofie
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domino
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Qu'est-ce que c'était ?
Roman-théâtre
Ce que Bêtie a reçu en recommandé? Un nouveau dossier de retraite. Et pas une sanction, ou un blâme ou un retrait de salaire.
En effet, on lui dit qu'elle aurait dû envoyer son dossier en Mai 2015. Alors que la secrétaire de son établissement lui a donné son dossier en juin, en lui disant que ça ne pressait pas, et qu'elle pouvait le rendre en janvier. 2016.
Alors Bêtie se demande si ce n'est pas son mari, qui, pressé qu'elle prenne sa retraite (mais on se demande s'il n'y a pas un peu de jalousie parce qu'elle est encore prof d'allemand), qui a été dire au rectorat que sa date anniversaire c'était avant le 1er septembre 2016 et que par conséquent,elle devait prendre sa retraite plus tôt.A propos de la limite d'âge, beaucoup confondent l:a) L'âge possible de départ à la retraite et..b) L'âge limite de départ à la retraite. J'ai vu beaucoup de collègues partir à la retraite à l'âge de 60 ans, et obtenir des retraites de misère parce qu'ils n'avaient pas toutes leurs années, parce que un bruit courait que la retraite était à 55 ans pour les PEGC ancien instituteurs, et à 60 ans pour les certifés et agrégés, donc les profs du secondaire.
Depuis que les profs du primaire passent un concours de niveau CAPES, ils sont tous à la même enseigne, donc à 60 ans minimum (âge possible). Ce sont les syndicats qui poussent aussi à ce que tous les profs prennent leur retraite à 60 ans pour faire de la place aux jeunes.
On peut demander un départ à la retraite plus tardif :
1) Si l'on a des enfants à charge
2) Si l'on a pas tous ses trimestres de cotisations (40 ans pour moi, soit 160 trimestres).
En effet depuis les réformes de l'époque de l'empereur Entreboues, il me faut 40 ans de cotisation pour mon année de naissance.
Mais 34 ans 1 mois et 6 jours, d'ancienneté de fonctionnaire que j'aurai à ma date anniversaire, plus ces 3 années là, je n'arrive qu'à 37 ans 1 mois et 6 jours.
Donc, même à l'époque où il fallait 37 ans et demi, j'aurai dû demander une prolongation de 5 mois et avec les 40 ans, il me manquerait encore environ 3 ans.
En résumé :
- l'âge possible : 60 ans.
- l'âge limite : 65 ans.
- les prolongations
a) Si l'on a des enfants à charge
b) Si l'on a pas toutes ses années d'ancienneté, c'est pourquoi j'ai reçu aussi un dossier de report de la limite d'âge. Le report peut faire 10 trimestres, soit deux ans et demi.
Si on compte aussi mes années du secteur privé cela me ferait presque le total voulu au bout des dix trimestres.
Normalement, à partir de 60 ans, on n'a plus le droit de vous donner des servives d'enseignement difficiles. Donc, les remplacements qu'on m'a fait faire il y a deux et trois ans dans plusieurs établissements avec des longues routes étaient totalement illégaux. C'est sans doute pour cela que l'on ne m'a pas payé mes frais de déplacement et mes indemnités de SEGPA quand j'ai eu des SEGPA pendant un an. Parce que en fait, c'était illégal de me faire travailler en SEGPA et de me faire faire des déplacements difficiles au-delà de 60 ans.
En fait au delà de 60 ans on peut être payé comme prof, sans travailler mais en faisant des services d'aide ou en aidant pédagogiquement les autres; Ce que je faisais dans mon cours du samedi. Ou ce que je fais en faisant des blogs et des sites d'aide sur internet ou des vidéos de chansons allemandes. On peut aussi faire du FLE, de l'alphabétisation ou des choses comme cela. Suivre des fprmations (pas PAF forcément) qui peuvent être utiles aux autres.
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Pour Bêtie, Doofie et Dummie et Cie
domino
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vendredi, 27 novembre 2015
Toujours des ennuis
Roman-théâtre
Du journal de Bêtie
Comme personne ne veut croire qu'il y a eu un accident en face de chez Foolie et que même si elle a été courageuse en appelant le 15 en voyant le sang qui ruisselait sur la tête de l'homme, dans les 30 secondes qui ont suivi l'accident, nous avons pris le partie de ne plus croire tout ce que disent les journalistes. En effet, ce qui s'est passé une semaine et demi après que nous ayons relaté cet accident d'élagage sanglant ne peut pas être une simple coïncidence. Mais un harcèlement contre notre auteure domino qui relate la plupart du temps des choses vraies sous forme romancée. Alors que d'autres relatent des choses fausses sous forme vraie. En tout cas, le lendemain des évènements j'ai vu dans la nécrologie du journal qu'un ouvrier agricole du coin était mort à l'âge de 59 ans (c'est à peu près l'âge du gars qui a été assommé par une branche en face de chez Foolie). Et on se demande encore si c'est lui ou pas. Car si ce n'était pas grave, personne ne nous a informé de la suite de cet accident et nous sommes encore dans l'expectative et Foolie dans l'incertitude est toujours choquée. S'il est vivant, on aimerait le savoir.
Deux jours après l'accident, le 15 avait été enlevé du téléphone (des appels envoyés) et les appels reçus échangés avec les appels envoyés. C'est encore du harcèlement moral. Une façon de faire comprendre à Foolie qu'elle est folle et que l'accident n'a jamais existé, qu'elle a rêvé. Ou donner l'honneur à un voisin ou une voisine d'avoir appelé le 15 et de l'avoir félicité(e) pour son sang froid.
Comme il s'était relevé, peut-être qu'il a voulu renrtrer chez lui et qu''il est mort chez lui.
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Avant-hier, on reçoit un papier pour le relevé d'eau, mais il était bizarre.. Un papier bleu ciel avec des dessins, assez joli. On ne pense pas que ce papier peut émaner d'un organisme sérieux comme la compagnie d'eau. Je me suis dit que cela devait être un faux, mais beaucoup de choses changent, par exemple, même Gaz de France aurait changé de nom au point que Rapidy se demandait si c'était son abonnenment de téléphone mobile ou la facture de gaz qui était arrivée. Comme on en consomme plus de gaz, on fait la cuisine à l'électricité et on se chauffe avec des petites souffleries, parce que le chauffage est en panne depuis que la voisine qui venait avant avec son camion Gaz de France Seitha (elle ne vient presque plus, le voisin qui ne venait que le week-end semble avoir une nouvelle copine ou une colocataire à la Mélanie Thombno qui a écrit un livre dans lequel elle parle d'une colocataire qui est en fait une locataire (la cousine généalogique de Dummie et Doofie).
Craignant que c'est un faux, on a mis le billet avec les chiffres du compteur sur la porte et à onze heures tapantes, ça frappe à la porte. Je n'ouvre pas, il n'a qu'à prendre le billet... et puis, il faudrait descendre au garage, l'ouvrir, et... et pour cela il faudrait réveiller Rapidy qui est retourné se recoucher et c'est trop compliqué. D'autant plus que ayant descendu une seule fois l'escalier de la cave et du garage aujourd'hui, j'ai déjà ravivé mes douleurs de genoux qui avec le repos forcé que je prends depuis le mois de septembre commence à ne plus faire mal qu'au bout de quarante mètres de marche et je pensais bien le guérir.
Mais voilà, ce n'était pas le relevé d'eau mais le facteur. Pas de la voisine, car elle n'est adressée qu'à moi, et elle nous écrit à tous les deux quand elle se plaint de nos plantations et veut nous envoyer son expert qui devait venir aujourd'hui mais ne viendra qu'en janvier. Ce qui nous laisse le temps d'élaguer nos plantations si toutefois il faisait moins froid, si Rapidy voulait bien m'acheter un casque et un masque protecteur, parce que je ne peux pas sortir en acheter dans les magasins, sans compromettre la convalescence de mes genoux, car je n'ai pas envie de mourir aussi sous une branche et en sachant que je ne peux pas travailler dans le jardin plus de cinq minutes d'affilée à cause de mes genoux et encore cinq minutes, c'est beaucoup!
Et prendre un élagueur ou un jardinier pour qu'il se tue aussi?
La dernière fois que j'ai élagué un peu le jardin, je me suis sentie mal au niveau de la haie derrière : ma tête est devenue toute rouge et a gonflé : comme c'était le printemps, c'était peut-être une allergie, mais c'est ennuyeux quand même.
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Ma retraite est prévue pour la campagne de 2016-2017, je suis en train de préparer le dossier pour être en retraite un peu après la prérentrée prochaine. On ne peut pas prendre sa retraite avant 60 ans, ni entre 62 et 65 ans (lois du travail) .Un professeur a même le droit de travailler jusqu'à 68 ans.
Je n'ai pas eu la lettre... Qu'est-ce?
Je reconnais l'écriture de la secrétaire d'établissement sur l'enveloppe.
- Un remplacement : je serais obligée de me mettre en congé maladie au bout de deux jours, tellement j'aurai mal aux genoux. Ou d'aller chercher les élèves dans la cour avec des béquilles et au pas d'escarggt. Une fois j'ai dû remplacer une collègue qui devait se faire changer une broche dûe à un accident de ski. Alors qu'elle gambadait devant moi en montant allègrement les escaliers et m'attendait sur les paliers, je montais péniblement devant elle.
Prendre un congé maladie jusqu'à ma retraite dans 9 mois, cela voudrait dire aller chez les médecins assermentés, alors que je me soigne moi-même par les médecines douces. et je devrais alors prendre des traitements lourds qui me fatigueront encore plus et m'amèneront à l'article de la mort. Peutêtre même à être amputée comme mes deux oncles victimes du sarcome des os. Qui sont morts peu de temps après l'amputation.
- Une lettre du recteur m'enjoignant de prendre ma retraite. Minute! Même à la date prévue, il me manquera encore quelques trimestres de cotisation pour avoir une retraite complète. Il faut même pour les fonctionnaires au minimum 40 ans selon les années d'âge et j'arriverai péniblement à quelque chose comme 35 ans d'ancienneté. J'ai eu cinq ans de disponibillitié : une au début des années 80 pour convenances personnelles et une autre de 84 à septembre 88 pour raison familiale, ce qui diminue considérablement mon nombre de trimestres. Car ayant eu mon CAPES à 25 ans, je n'aurai que 35 ans d'ancienneté.
- M'obliger à faire un service de rattachement. Sur mon premier rattachement, je restais 18 heures dans l'établissement entre mes remplacements, bien que la secrétaire de direction m'avait dit que la proviseur ne tenait pas à ce que je fasse un service de rattachement, et la troisième année, il m'a quasiment jetée à la porte du service que j'effectuais contre son gré. J'ai même eu un accident de la route en revenant du rattachement un samedi à midi, et j'avais été passablement secouée. Mais ceci apparemment ne comptait pas comme accident du travail, car je n'avais pas à faire la route pour un rattachement.
- Quand vous partez en retraite, il ne faut pas dire le jour exact, ne pas l'ébruiter, sinon on risque soit de vous faire avoir un gros ennui avec un élève le dernier jour. Une collègue de français qui allait prendre sa retraite dans les jours suivant a u le bras cassé par une élève qui l'a agrippée au poignet pour l'empêcher de ramasser sa copie avant qu'elle ait terminé et une autre collègue de français a eu une claque à un élève (ou un coup de poing, je ne sais pas exactement, on a dit qu'il l'avait frappée) quelques jours avant sa retraite. Il parait qu'on provoque aussi des accidents de voiture juste avant le départ en retraite ou juste avant les résultats d'agrégation, comme ce fut mon cas, et le cas de plusieurs collègues la même année (cinq accidents de moto ou de voiture parmi les agrégatives en allemand d'une université en un an...presque toujours selon le même scénario : quelqu'un double en faisant une queue de poisson et précipité l''agrégatif vers le bas-côté ou la glissière de sécurité. A mon avis ce n'était pas un hasard.
Rapidy a failli se faire renverser en traversant la rue à l'endroit où je passais l'oral de l'agrégation, il m'avait dit : Avance et je l'ai retenu et tiré en arrière pour que l'ambulance qui arrivait à toute allure ne le renverse pas sur le passage protégé. elle est passé juste devant son nez.
En attendant ce recommandé, je pleure j'ai peur, je déprime, que va-t-il encore m'arriver? Un remplacement que je en pourrai effectue?. Prendre ma retraite du jour au lendemain? Impossible, il faut encore quelques mois une fois le dossier rendu pour qu'elle soit payée, sinon, je serais sans ressources pendant dix mois. Rapidy s'y était pris six mois à l'avance pour faire son dossier (il est retraité depuis deux ans et demi, et il commence par moment à avoir mauvais caractère, à grogner, à rouspéter pour des queues de poires, il me fait sans cesse pleurer, mes affaires changent de place, disparaissent puis reviennent -quand elles reviennent - à l'endroit où j'ai regardé cinquante fois.... je fais des commandes d'habits qui n'arrivent jamais, je n'ai plus rien à me mettre. Les tuyauteries sont réparées, mais le système électronique de la machine à laver fonctionne bizarrement, je suis obligée de surveiller la machine en bas, à la cave, pour remettre le systême au début quand elle me fait des lavages sans tourner (elle passe des étapes et le linge ressort sale). Puis tourne au deuxième lavage. Les souffleries de chauffage se règlent aussi à l'envers. Tous les sytemes électroniques marchent à l'envers!
En plus, Rapidy marche aussi avec une cane maintenant, s'il m'accompagne sur mes remplacements comme il a fait jusqu'ici, il va être là, lui avec sa cane et moi avec mes béquilles à embêter les contrôleurs de train et les chauffeurs de bus (se faire aider parce que je ne sais même plus monter les marchepieds des trains, les années où j'ai fait plusieurs remplacements à plusieurs établissement m'ont complètement usée et je n'ai eu aucun remerciement pour cela, au contraire, une note administrative en baisse.
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Un conseil :
- Si vous êtes professeur âgé, ne dites pas la date de votre retraite.
- Si vous passez l'agrégation, ne le dites ni au collègue, ni dans vos loisirs, ni à votre entourage, gardez cela secret.
- Si vous êtes TZR âgé, dites aux élèves que vous avez 35 ans, à la rigueur 39, mais surtout pas 40, même si vous en avez 59, ils vous prendraient pour un croulant!
Bêtie
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Pour Bêtie, Doofie et Dummie...
domno
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lundi, 02 novembre 2015
Accident d'élagage
Roman-théâtre
Dummie est chez Doofie...
Tiens, dit Doofie, j'ai reçu un mail de Foolie, il y a eu aussi un élagage devant chez elle avec un accident...
Un accident? dit Dummie toute tremblante, mais tu sais, Foolie est un peu sorcière.
Dummie lit :
"Vers une heure de l'arrès-midi, je suis rentrée chez moi, car je n'ai pas cours le lundi après-midi... J'ai regardé dans la boîte aux lettres, puis j'ai aidé Quicky à s'occuper des poubelles. Puis, j'ai regardé la rangé de six arbres dans la rue perpendiculaire à la mienne, juste en face de chez moi. Ils étaient en pleine frondaison d'automne et déjà trois arbres ne ressemblaient plus qu'à des saules sans branches et sans feuillage, alors que ce sont des platanes.
Les ouvriers sont revenus, ils étaient deux, pendant que j'étais dans la maison, ils ont fait deux arbres, puis, j'ai regardé dehors, je suis allée sur le perron. Je les ai regardé faire. Le camion benne était presque en dessous du dernier arbre. Un homme était sur une échelle à hauteur du départ des branches. Son collègue était en bas. A un moment, une branche est tombée directement dans le camion. Je me suis dit, ça alors, ils mettent les camion sous l'arbre pour que les branches tombent dedans. Mais l'autre homme a enlevé la branche du camion et s'est mis à la tronçonner pour qu'elle prenne moins de place dans le camion. Son collègue dans l'arbre poursuivait son élagage avec un outil à main qui ne faisait pas de bruit, alors que la tronçonneuse de celui au sol faisait beaucoup de bruit.
L4autre homme tournait autour du noeud de départ des branches, il n'était même plus au-dessus de son échelle, mais assis sur le noeud et penché il enlevait les branches courtes sur le pourtour avant d'enlever les grosses branches. Il est revenu sur le haut de l'échelle, et a commencé à couper les grosses branches. L'homme qui était en bas, avait changé de place et son collègue n'a pas du voir qu'il n'était plus à la même place. Au lieu de tronçonner les branches qui étaient devant le camion dans la rue devant, il est allé sur le côté près du terre plein et a commencé à tronçonner une branche que son collègue avait fait tomber sur sa droite. Une deuxième branche est tombée et j'ai entendu celui du haut qui criait 'M....!" (cinq lettres).
L'homme qui était en bas à droite avait disparu dans les branches. Il s'est relevé à moitié et était assis au milieu des branches, sa tête était pleine de sang. J'ai eu peur, je suis devenue toute froide, j'ai couru dans la maison et j'ai appelé tout de suite le 15 et une dame au bout du fil (c'était le SAMU ou SMUR de Grande Métropole Régionale à 100 km d'ici) m'a demandé des renseignements. S'il était assis ou couché, les coordonnées exactes, le n° des maisons, elle m'a demandé le nom de la rue deux fois parce que c'est une cité et je lui ai répondu que ce n'était pas une rue, mais une cité de maisons. Elle m'a dit qu'elle appelait les pompiers.
Ensuite j'ai vu que le collègue qui était descendu de son arbre, s'occupait de son collègue, un monsieur assez âgé. Il lui a épongé la figure et a fait une compresse avec un mouchoir blanc sur sa tête. Le blessé s'est mis debout, il avait l'air sonné. Il a commencé à fumer une cigarette et je leur ai dit de loin que les pompiers allait venir et le collègue qui n'avait pas compris qu'ils étaient déjà prévenus a dit : Ce n'est pas la peine, il va se faire recoudre chez un médecin. Alors comme les pompiers n'arrivaient pas (au moins dix minutes à mon avis, mais cela pouvait être plus court ou plus long, mais si la personne avait été en train de mourir, les secours seraient arrivés trop tard). Alors j'ai refait le 15 et j'ai demandé si c'était eux qui avaient appelé les pompiers ou si c'était moi qui devais les appeler et ils ont dit que non, qu'ils arrivaient, je leur ai dit aussi que le monsieur voulait se faire recoudre chez un médecin, mais on a entendu les sirènes de pompiers à ce moment là.
Quand ils sont arrivés en face de moi, je leur ai fait signe de l'index pour leur montrer où était le blessé. Il est monté dans la voiture des pompiers debout, puis la police est arrivée et moi, je suis rentrée dans la maison. Je n'avais pas envie de leur parler. Après je serais embêtée avec les témoignages et tout le tintouin.
En plus, juste avant que l'accident arrive, j'avais pensé que ce pauvre arbre auquel on enlevait toutes les branches devait bien souffrir. Je me suis donc senti un peu coupable. Aurais-je des talents de sorcière? Entre midi, j'avais appelé de ms voeux la pluie, pour qu'ils ne puissent pas continuer leur travail, il aurait mieux valu pour eux qu'il pleuve.
L'homme qui grimpe aux arbres est reparti en camion après le départ des pompiers en laissant sur place l'échelle et les branches restantes. Il est revenu ensuite, a installé des plots rouges et blancs autour du camion et a mis le restant des branches dedans. Puis après, il est revenu chercher l'échelle qu'il avait laissée là par terre. Ce soir, l'arbre auquel il manque un tiers des branches, est encore en train de dresser fièrement une partie de sa couronne boisée vers le ciel.
J'ai remarqué que l'homme qui monte aux arbres quand il est descendu du camion avait un casque route, il l'a enlevé ensuite et il avait une casquette au-dessous, celle qu'il avait auparavant quand il a fait tomber la branche sur son collègue. Mais le collègue qui travaillait au sol n'avait pas de casque, s'il en avait eu un il aurait sans doute été moins blessé.
Quand on nous a fait visiter des mines et des souterrains dans un pays d'Europe Centrale, on avait dû mettre des casques légers. Quand on se cognait dans les parois des couloirs de la mine, ça faisait boing boing. Mais ça ne faisait pas mal.
Dans les souterrains on a failli se perdre avec tout un groupe derrière moi, comme je marche moins vite que les autres et que j'étais au milieu, on a perdu la tête du groupe. Impossible de les voir à une fourche. A droite ou à gauche? J'ai vu plus de lumière à gauche (c'était juste avant la sortie) et je ne me suis pas trompée. En conduisant la moitié de la cohorte au hasard, je me suis dit "Pourvu que je ne me sois pas trompée!" mais j'étais sur le bon chemin.
Bon, ça c'est une histoire de casque... En attendant quand je suis rentrée dans la maison, je me sentais toute froide partout, la tête vidée, les membres froid comme de la glace, j'étais glacée et je me sentais patraque d'avoir vu tout ce sang sur la tête de l'élagueur. Des autres gens sont sortis quand les pompiers sont arrivés. Juste un peu avant, alors que j'avais déjà été deux fois en contact avec le Samu ou Smur de Grande Métropole Régionale, j'ai entendu une femme qui était passée devant chez moi et qui a été en voit une autre, dire "Il faudrait peut-être appeler les pompiers" alors qu'ils étaient en train d'arriver.
Les gens mettent longtemps à réagir.
Bisous à toi, Doofie.
Foolie
Dummie arrête sa lecture 'Ah et bien, ça alors... justement on parlait des élagages d'arbres ce matin ensemble, quelle coïncidence!
Doofie : Et pauvre Foolie, elle se sent toute chose et moi aussi...
Dummie : C'est vrai, rien qu'à lire son mail, je me sens mal...
Doofie : Ne tombe pas dans les pommes Dummie, tiens voilà un morceau de gâteau pour te ravigoter.
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Pour' Dummie, Doofie et Foolie! Pour les arbres estropiés et les hommes blessés de vouloir les raccourcir.
domino
21:58 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, ville, arbres