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lundi, 02 novembre 2015

Accident d'élagage

Roman-théâtre

Dummie est chez Doofie...

Tiens, dit Doofie, j'ai reçu un mail de Foolie, il y a eu aussi un élagage devant chez elle avec un accident...

Un accident? dit Dummie toute tremblante, mais tu sais, Foolie est un peu sorcière.

Dummie lit :

 

"Vers une heure de l'arrès-midi, je suis rentrée chez moi, car je n'ai pas cours le lundi après-midi... J'ai regardé dans la boîte aux lettres, puis j'ai aidé Quicky à s'occuper des poubelles. Puis, j'ai regardé la rangé de six arbres dans la rue perpendiculaire à la mienne, juste en face de chez moi. Ils étaient en pleine frondaison d'automne et déjà trois arbres ne ressemblaient plus qu'à des saules sans branches et sans feuillage, alors que ce sont des platanes.

Les ouvriers sont revenus, ils étaient deux, pendant que j'étais dans la maison, ils ont fait deux arbres, puis, j'ai regardé dehors, je suis allée sur le perron. Je les ai regardé faire. Le camion benne était presque en dessous du dernier arbre. Un homme était sur une échelle à hauteur du départ des branches. Son collègue était en bas. A un moment, une branche est tombée directement dans le camion. Je me suis dit, ça alors, ils mettent les camion sous l'arbre pour que les branches tombent dedans. Mais l'autre homme a enlevé la branche du camion et s'est mis à la tronçonner pour qu'elle prenne moins de place dans le camion. Son collègue dans l'arbre poursuivait son élagage avec un outil à main qui ne faisait pas de bruit, alors que la tronçonneuse de celui au sol faisait beaucoup de bruit.

L4autre homme tournait autour du noeud de départ des branches, il n'était même plus au-dessus de son échelle, mais assis sur le noeud et penché il enlevait les branches courtes sur le pourtour avant d'enlever les grosses branches. Il est revenu sur le haut de l'échelle, et a commencé à couper les grosses branches. L'homme qui était en bas, avait changé de place et son collègue n'a pas du voir qu'il n'était plus à la même place. Au lieu de tronçonner les branches qui étaient devant le camion dans la rue devant, il est allé sur le côté près du terre plein et a commencé à tronçonner une branche que son collègue avait fait tomber sur sa droite. Une deuxième branche est tombée et j'ai entendu celui du haut qui criait 'M....!" (cinq lettres).

L'homme qui était en bas à droite avait disparu dans les branches. Il s'est relevé à moitié et était assis au milieu des branches, sa tête était pleine de sang. J'ai eu peur, je suis devenue toute froide, j'ai couru dans la maison et j'ai appelé tout de suite le 15 et une dame au bout du fil (c'était le SAMU ou SMUR de Grande Métropole Régionale à 100 km d'ici) m'a demandé des renseignements. S'il était assis ou couché, les coordonnées exactes, le n° des maisons, elle m'a demandé le nom de la rue deux fois parce que c'est une cité et je lui ai répondu que ce n'était pas une rue, mais une cité de maisons. Elle m'a dit qu'elle appelait les pompiers.

Ensuite j'ai vu que le collègue qui était descendu de son arbre, s'occupait de son collègue, un monsieur assez âgé. Il lui a épongé la figure et a fait une compresse avec un mouchoir blanc sur sa tête. Le blessé s'est mis debout, il avait l'air sonné. Il a commencé à fumer une cigarette et je leur ai dit de loin que les pompiers allait venir et le collègue qui n'avait pas compris qu'ils étaient déjà prévenus a dit : Ce n'est pas la peine, il va se faire recoudre chez un médecin. Alors comme les pompiers n'arrivaient pas (au moins dix minutes à mon avis, mais cela pouvait être plus court ou plus long, mais si la personne avait été en train de mourir, les secours seraient arrivés trop tard). Alors j'ai refait le 15 et j'ai demandé si c'était eux qui avaient appelé les pompiers ou si c'était moi qui devais les appeler et ils ont dit que non, qu'ils arrivaient, je leur ai dit aussi que le monsieur voulait se faire recoudre chez un médecin, mais on a entendu les sirènes de pompiers à ce moment là.

Quand ils sont arrivés en face de moi, je leur ai fait signe de l'index pour leur montrer où était le blessé. Il est monté dans la voiture des pompiers debout, puis la police est arrivée et moi, je suis rentrée dans la maison. Je n'avais pas envie de leur parler. Après je serais embêtée avec les témoignages et tout le tintouin.

En plus, juste avant que l'accident arrive, j'avais pensé que ce pauvre arbre auquel on enlevait toutes les branches devait bien souffrir. Je me suis donc senti un peu coupable. Aurais-je des talents de sorcière? Entre midi, j'avais appelé de ms voeux la pluie, pour qu'ils ne puissent pas continuer leur travail, il aurait mieux valu pour eux qu'il pleuve.

L'homme qui grimpe aux arbres est reparti en camion après le départ des pompiers en laissant sur place l'échelle et les branches restantes. Il est revenu ensuite, a installé des plots rouges et blancs autour du camion et a mis le restant des branches dedans. Puis après, il est revenu chercher l'échelle qu'il avait laissée là par terre. Ce soir, l'arbre auquel il manque un tiers des branches, est encore en train de dresser fièrement une partie de sa couronne boisée vers le ciel.

J'ai remarqué que l'homme qui monte aux arbres quand il est descendu du camion avait un casque route, il l'a enlevé ensuite et il avait une casquette au-dessous, celle qu'il avait auparavant quand il a fait tomber la branche sur son collègue. Mais le collègue qui travaillait au sol n'avait pas de casque, s'il en avait eu un il aurait sans doute été moins blessé.

Quand on nous a fait visiter des mines et des souterrains dans un pays d'Europe Centrale, on avait dû mettre des casques légers. Quand on se cognait dans les parois des couloirs de la mine, ça faisait boing boing.  Mais ça ne faisait pas mal.

Dans les souterrains on a failli se perdre avec tout un groupe derrière moi, comme je marche moins vite que les autres et que j'étais au milieu, on a perdu la tête du groupe. Impossible de les voir à une fourche. A droite ou à gauche? J'ai vu plus de lumière à gauche (c'était juste avant la sortie) et je ne me suis pas trompée. En conduisant la moitié de la cohorte au hasard, je me suis dit "Pourvu que je ne me sois pas trompée!" mais j'étais sur le bon chemin.

Bon, ça  c'est une histoire de casque... En attendant quand je suis rentrée dans la maison, je me sentais toute froide partout, la tête vidée, les membres froid comme de la glace, j'étais glacée et je me sentais patraque d'avoir vu tout ce sang sur la tête de l'élagueur. Des autres gens sont sortis quand les pompiers sont arrivés. Juste un peu avant, alors que j'avais déjà été deux fois en contact avec le Samu ou Smur de Grande Métropole Régionale, j'ai entendu une femme qui était passée devant chez moi et qui a été en voit une autre, dire "Il faudrait peut-être appeler les pompiers" alors qu'ils étaient en train d'arriver.

Les gens mettent longtemps à réagir.

Bisous à toi, Doofie.

Foolie

Dummie arrête sa lecture 'Ah et bien, ça alors... justement on parlait des élagages d'arbres ce matin ensemble, quelle coïncidence!

Doofie : Et pauvre Foolie, elle se sent toute chose et moi aussi...

Dummie : C'est vrai, rien qu'à lire son mail, je me sens mal...

Doofie : Ne tombe pas dans les pommes Dummie, tiens voilà un morceau de gâteau pour te ravigoter.

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Pour' Dummie, Doofie et Foolie! Pour les arbres estropiés et les hommes blessés de vouloir les raccourcir.

domino

21:58 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, ville, arbres

Arbres coupés

Roman-théâtre

Doofie et Dummie se rencontre en salle des profs. Dummie dit à Doofie : Tu as l'air maussade, Doofie!

 

Doofie : Oui, on a coupé presque tous les arbres devant chez moi, dans la rangée perpendiculaire.

Dummie : Coupés, abattus?

Doofie : Non, Dummie, transformés en balais de WC! comme dit Schnelly, et encore, ils n'ont même plus de branches,; juste au moment où c'est le plein automne et qu'ils avaient de magnifiques frondaisons multicolotes!

Dummie : Oui, c'est dommage...

Doofie : C'est à cause de la voisine qui se plaint. C'est comme cela que l'on habite ici, une paire de dames au foyer qui n'ont que cela à faire, se plaignent des feuilles à ramasser en automne. C'est aussi pour cela que la voisine voudrait que nous coupions tous nos arbres. Elle voudrait que tout le quartier soit chauve car la moindre feuille  d'automne sur sa  pelouse ou sa terrasse la dérange.

Dummie : C'est comme la voisine de ma mère. On l'aime bien quand même et le quartier était très vert parce que la municipalité n'a jamais accepté de transformer ses quartiers verts en déserts, ils ont juste remplacé les cerisiers du japon qui avaient de magnifiques fleurs roses tous les ans que ma mère photographiait et dont elle faisait des gorges chaudes, par des arbres sans floraison parce que la voisine se plaignait des pétales de fleurs qu'il fallait balayer au printemps. Mais les gens n'étaient pas bêtes, ils balayaient les feuilles une fois toutes les pétales tombées. Pareil pour les feuilles, ils attendent la fin de la chute des feuilles pour les balayer

Doofie : Et la voisine de ta mère... Elle ne venait pas de la campagne?

Dummie : Si... Le week-end, elle allait chez ses parents et ceux de son mari... Elle prenait un bol d'air là-bas, alors que nous n'avions que les jardins et les parcs pour respirer. Mais il y a des rues passantes pas loin des parcs et il y a du CO2 quand même. Quand il avait le temps, mon père nous emmenait en voiture à la campagne le dimanche après-midi ou bien toute la journée à la mer, respirer soit l'iode, soit l'oxygène.

Doofie : Ah ! L'iode, on a besoin aussi pour la thyroïde!

Dummie : Quant à la voisine de ma mère, elle a fait couper tous les sapins de ma mère, elle en a fait enlever deux et élaguer le troisième, ils étaient pourtant à plus de deux mètres de chez elle. Par contre son autre voisine, une citadine, laissait tous ses arbres pousser, de belles espèces dont les branches passaient par dessus les haies de ma mère, mais ma mère aimait bien les arbres de cette voisine.J'ai regardé récemment sur la vue aérienne de Glouglou Cartes, les arbres de cette voisine sont toujours là. Mais on voit quelques transformations quand même.

Doofie : Oui, mais la ville de notre jeunesse est bien verte.

Dummie : Oui, il y a l'avenue des cottages près de la mairie et l'avenue qui va au grand parc, là les arbres sont centenaires. Quand j'étais petite j'adorais marcher dans les feuilles d'automne quand  on prenait ces avenues pour aller au parc. Je shootais dans les feuilles.

Doofie : Oui, moi aussi, j'adorais ces avenues. Les arbres sont très haut et les troncs très larges, sans doute des centenaires. Dans le parce de la mairie il y a des arbres remarquables avec des troncs qui font bien deux mètres de large, même plus. Ils sont chouchoutés, on emmaillotte leurs troncs en hiver pour qu'ils n'aient pas froid. Avec des espèces de filets verts. Il y a plein de tilleuls dans la rue adjacente à la mairie où il n'y a plus beaucoup de circulation à grâce à la station de métro.

Dummie : Ici, ils coupent les branches au ras des troncs. Au printemps, les feuilles ont du mal à repousser et les arbres ont de drôles de formes. Ceux de la rangée d'en face ont été coupés il y a trois ans, ils recommençaient seulement à avoir une forme normale.

Doofie :Tiens, regarde dans le roman de domino, ta réplique s'est mise en gras, sans qu'elle n'y fasse rien, automatiquemetn, ta réplique doit être très importante!

Dummie : C'est vrai que c'est une réplique très importante, c'est le thème principal de notre conversation!

Doofie : Oui  c'est bizarre! Mais très utile, ces automatismes d'internet qui mettent en relief automatiquement ce qui est important.

Dummie : Mais j'ai remarqué une chose : ce sont généralement les gens de la campagne qui n'aiment pas les arbres. Ici, on est à moitié à la campagne, cela s'appelle ville, mais c'est le village... Quand ma mère venait ici, elle disait "Ah! On est à la campagne!" Même dans l'appartement d'une ville  où j'ai habité onze ans, elle disait : "Ah! On est à la campagne ici, parce qu'il y avait une pâture en contrebas, mais avec une usine dans le fond.

Doofie : Oui, il faut dire que nos mères sont nées à Lutèce, elles ont grandi dans la banlieue pavillonnaire du Sud, puis notre grand-père est retourné dans sa région, dans sa ville natale,  quand me mère avait treize ans. Dans la banlieue pavillonnaire, il y avait aussi beaucoup d'arbres. Et des jardins autour des maisons. Plus ensuite dans ma ville natale, mais la verdure était dans les jardins derrière les maisons. Dans la maison de mon enfance, il y avait des lilas. Le jardin était tout petit, mais bien cinq ou six lilas étaient alignés le long du grand mur de côté. Et un autre était au milieu du jardin. Sur un mur qui était celui de la cuisine des autres voisins, cuisine qui était plus longue que la nôtre, il poussait une vigne qui donnait un raison sûr. Chez mes grand-parents qui avaient un jardin plus grand, il y avait aussi une vigne autour d'un puits.

Dummie : Du côté de mes autres grand parents, ils avaient une petite cour triangulaire pleine de jolies fleurs avec des rosiers tiges. On faisait le tour du triangle de fleurs par une allée et dans le fond, il y avait la baraque à oiseaux un baraque transformée en volière à canaris.Mon grand-père gagnait un tas de concours de chant canari. J'ai eu longtemps leurs descendants chez moi, mais maintenant, ils sont tous morts.

Doofie : Moi, il y a une autre chose qui me chagrine, il me faudrait une maison trois fois plus grande pour être à l'aise avec tous mes livres.... et Schnelly ne veut rien savoir, il ne veut pas acheter d'autres maisons, même dans le quartier. Si j'avais plus de place, je pourrais mieux faire mon ménage, car tout ne serait pas l'un sur l'autre...

Dummie : Dans le quartier où j'habitais quand j'étais petite, les gens avaient agrandi les maisons par derrière, ils construisaient des cuisines, des salle de bains, installaient des baraques dans le fond pour ranger les outils ou avoir l'impression d'être dans le jardin, même quand il pleuvait, par exemple on jouait aux cartes dans la barque des voisins   derrière, on jouait avec eux, cette baraque avait des vitres de style verrière vers le jardin juste en dessous de leur cerisier qui dépassait au dessus de notre jardin. C'étaient des petits jardins, mais nous on était petits et on voyait cela très grand.

Doofie : Bon, il est l'heure de reprendre! J'espère qu'ils ne vont pas continuer à enlever les arbres automnaux face à chez toi!

Dummie : Oui, si ça tombe, quand je vais rentrer ce soit, toutes les belles frondaisons dorées auront disparu. Justement qu'il y a deux jours, je me suis dit : Tiens l'automne commence, que c'est beau! Et voilà que l'on enlève tout! Ils le font exprès, ou quoi?

Pour Doofie et Dummie

domino

 

samedi, 02 octobre 2010

Pleurer pour les arbres....

Doofie écrit dans son journal :

Il n'y a pas que moi qui pleure pour les arbres et les oiseaux (Tiens! Les oiseaux commencent à revenir, les pies sont revenues sur le campus, et hier j'ai entendu un oiseau chanter près de ma façade, on l'entendait bien, pas dans le lointain.

Bon, en tous cas, sans qu'on leur donne de préavis, les oiseaux des parcs et avenues de Stuttgart voient leurs arbres tomber, alors ils vont aussi déserter la ville en signe de protestation, comme ces 10 000 habitants descendus dans la rue hier pour manifester contre le projet Stutgart 21. La télé allemande montre des gens qui pleurent lors de l'abattage des premiers arbres.

Qu'est-ce que c'est Stuttgart 21? C'est la construction d'une partie de la ligne de train rapide (genre TGV) Paris-Budapest. Ligne dont on a prévu qu'elle traverserait Stuttgart. Et pour cela on démolit des parcs, des avenues et des maisons. Les travaux ont d'ores et déjà commencé;

Hier la police a tiré sur les manifestants dans le parc avec des canons à eaux et des gazz lacrymogènes. Il y a eu 100 blessés dans le parc, essentiellement des jeunes de lycées et collèges blessés aux yeux. En France, on fait un tas de tralala autour des blessés de la Love Parade et on ne parle pas de ces blessés-là.

Dans les commentaires sur le site d'une télévision une dame s'exclame : la seule liaison ferroviaire directe qui existait entre Paris et Budapest a été supprimée depuis un an... et ils démolissent pour en construire une autre....

C'est comme le Paris-Moscou, il croisait le Calai-Bâle ou plutôt le Londres-Milan-Naples dans une petite ville non loin de chez moi (c'est moi Doofie qui parle, pas l'auteure du blog, domino!). De cette petite gare à la croisée des chemins, on prenait le train avec les élèves pour aller en jumelage en Basse-Saxe et le train était direct, ou bien on prenait le train pour Paris à n'importe quelle heure de la journée et le train direct pour Bâle en Suisse, ou pour Metz ou pour Strasbourg. Maintenant pour faire ces trajets il faut changer plusieurs fois ou faire des trajets par la grande métropole régionale.

Il y avait encore les wagons de la Mitropa qui passaient par là. La grande époque feroviaire. Mitropa étant la compagnie des wagons restaurants et wagons-lits d'Europe Centrale. Il y avait beaucoup de métiers liés au train : le restaurateur qui passait dans les couloirs avec ses cafés et ses sanwichs, le surveillant du wagon-lit qui avait sa cabine au bout de chaque wagon. Tous ces métiers supprimés ont prvoqué du chomâge.

Bon, revenons à l'Allemagne, ils démolissent une partie de Stuttgart pour faire passer le train. Angela Merkel est pour, le SPD et les Verts sont contre, ils comptent sur ces manifestations et celles contre la prolongation de durée de vie des centrales atomiques qui vont fonctionner 20 ans de plsu que prévu avant d'être remplacée par les énergies entièrement renouvelables comme celle du vent (manifestations à Gorleben ces derniers jours) pour obtenir un revirement politique. Comme dans les années 50 le SPD utilise les manifestations pacifistes à l'époque, écologistes aujourd'hui pour agrandir son électorat.

Le projet est appelé par la télé un "gigantesque programme de démolitions".

Les tenants du projet disent qu'on ne peut plus reculer, vu déjà tout l'argent qui a éé investi dans ce projet (pour la planification, payer les urbanistes, les architectes, etc...) Et ne pensez-vous pas que l'on dépense les denires publics et l'argent des contribuables pour rien?

Ceci dit, c'est en tant que Doofie, personnage du roman-théâtre de domino : en tant que Doofie, je suis contre tout abattage d'arbre, car l'arbre est l'habitat des oiseaux, notre oxygène et nous embellit le paysage.

Bon, je suis aussi contre les trop grandes et trop rapides modifications de paysages urbains (et ruraux, cela va de soit). Ces modifications accompagnées de leurs démolitions et de la suppression d'espaces verts, rendent les gens qui habitent ou habitaient ces quartiers malheureux. Alors, avant de penser à faire des liaisons rapides (après tout ceux qui ont de l'argent pour prendre ce futur train, en ont aussi pour prendre l'avion!), pensez à tous les gens et animaux que vous rendez malheureux!

Et que vivent les oiseaux!

Doofie

 

Pour Doofie, mon personnage de roman-théâtre

domino

 

 

vendredi, 28 mai 2010

Le paradoxe islandais

Souvenez-vous de ces derniers mois, l'Islande possède un petit volcan qui empêchait tous les avions d'Euroe et de Navarre de décoller. car les substances polluantes qu'il déversait sur notre continent, enrtrant en réaction avec nos moteurs, précisément à réaction, formair des substances nocives aux moteurs de avions.

Alors, nous avons tous montré l'Islande du doigt, en disant : L'Islande pollue!

Et bien non, en consultant un classement des pays les moins pollués du monde, donné sur Internet, je suis tombée sur ... l'Islande, le Pays le moins pollué du monde.

D'ailleurs, il paraît que l'Islande a arrêté de nous polluer et que le volacan s'est calmé.

Tenez vous bien, dans ce Top 10, la France est en huitième position et l'Allemagne, pourtant chanmpionne des mouvements écologistes n'y est pas. Mais s'il y a beaucoup de mouvements écologistes dans un pays, c'est sûrement par rapport à sa pollution; La pollution entrainant une contestation anti-pollution.

La Suisse par contre tient la dragée haute à l'Allemagne en obtenant la 2ème place des pays les moins pollués du monde. L'Autriche est également bien placée.

Le reste de la Scandinavie est aussi bien placée : Norvège et Suède figurent dans le Top ten.

Nous voilà déjà avec 5 pays, d'origine germanique : l'Autriche, la Suisse, la Norvège, la Suède, et l'Islande.

L'isolement favorise l'air pur et l'Ile Maurice est le seul pays d'Afrique inclue dans le Top ten.

Côté Amérique le Canada que l'on attendrait ici est un grand absent. Mais le Costa-Rica et la Colombie gèrent bien leurs forêts et leurs ressources. Les grands pays, montagneux ou pas, couverts par la forêt vierge ou non, n'y figurent pas, sans doute victimes de la déforestation.

Donc, la surface du pays, n'est pas propostionnelle à l'absence de pollution. On s'attendrait à ce que les pays moins peuplés et ayant le moins de densité de population soient moins pollués et ce n'est pas le cas.

Quels autres pays figurent alors encore dans le Top Ten? J'en ai oublié un. Attendez, je retourne voir le Top Ten et je reviens le dire....

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Ah! le 10ème pays le moins pollué est Cuba, et pour la France, je me suis trompée, elle est en 7ème position.

Pour l'Amérique du Sud et Centrale retenons les pays qui commencent par C : Cuba, la Costa-Rica et la Colombie. Mais il manque le Chili dans les pays en  C.

domino

 

 

 

 

samedi, 30 août 2008

Nucléaire, non merci!

Le gouvernement espagnol aurait annoncé, suite à un incident sans gravité dans une centrale nucléaire catalane, que l'Espagne allait se désengager du nucléaire et fermer peu à peu ses centrales qui lui fournissent actuellement 1/4 de son énergie. (source Yahoo) 

Mon avis :

C'est vrai que l'Espagne a beaucoup de montagnes et que la houille blanche peut remplacer l'eau lourde. Cependant construire de nouveaux barrages serait détruire le paysage!!!

Il y a assez de soleil là-bas pour que les maisons vivent en autarcie énergétique, mais comparativement au Nord de la France, malgré les moulins de Don Quichotte, je ne sais pas si les éoliennes ont un avenir dans le pays du beau temps.

Ceci dit ne vous trompez pas sur mes intentions, : j'approuve le gouvernement espagnol dans ce sens.

dominique

mardi, 26 août 2008

L'usine à poulets...

Dans ce commentaire, je parle de mes vacances dans un village d'Aubergne quand j'étais adolescente :

- C'est bien écrit ton texte. C'est autobiographique ou non?
- La faute de frappe "pond" au lieu de "pont" c'est voulu. Si ce n'est pas voulu c'est un lapsus significatif pour une histoire de volailles.
- Je n'ai jamais aimé les abattoirs, j'aime les animaux, je n'en mange pas beaucoup, de temps en temps des oeufs et du poisson. Les poissons me semblent moins vivants que les autres, moins intelligents, sauf les poissons mammifères bien sûr et les raies que j'ai eu l'occasion de caresser et de voir qu'elles se comportent comme des petits chats ou chiens et réclament des caresses.
- Quand j'avais entre douze et quatorze ans, on est allé dans un petit bled du Massif Central en vacances où il y a eu à partir de la deuxième année une usine à poulets juste deux maisons au-dessus de chez nous. Le proprétaire nous l'avait fait visiter, les poulets étaient dans des cages superposées les unes sur les autres jusqu'au plafond et mises sur plusieurs rangées dans une espèce de hangar, il y avait un tas de poulets par cage, ils avaient à peine la place de bouger et ça piaillait beaucoup. Il faisait chaud et il y avait une odeur animale et de nourriture. C'était des poulets aux hormones nous a-t-on dit. Le monsieur était fier de nous montrer cela, mon père a dit en rentrant : maintenant, on ne mangera plus que du poulet que l'on ira chercher nous même dans les fermes, en regardant bien si ce sont des poulaillers normaux. Les hormones, cela ne doit pas être bon pour la santé. Et Jean Ferrat a commencé à chanter La Montagne et parlait de "manger du poulet aux hormones". Nous, on savait ce qu'il disait dans la chanson.

Ecrit par : domino | lundi, 25 août 2008

Lien : http://baratin.hautetfort.com/archive/2008/07/20/franck.h...

Je viens de réaliser seulement aujourd'hui que le mot animal vient de animé, finalement c'est un beau nom, pour ces êtres doués de vie qui nous ressemblent tant.

domino