vendredi, 22 juin 2007
A la poubelle, en avant, toutes !
Ce soir je me demandais que faire des dossiers de CDI (fiches de lecture, de recherche sur ordinateur ou dans les livres, que j'ai fait remplir depuis février), je voulais faire une évaluation pour chaque élève et la donner au professeur de chaque classe. Puis faire mes statistiques : livres lus, recherches fates, etc..
Je n'avais pas fini, mais vu notre libération de nos fonctions abusives de documentalistes prématurée, j'ai décidé de mettre les paquets finis dans le casier des profs principaux, pour qu'ils puissent les rendre aux élèves (certains les réclamaient pour savoir leurs bonus de vie scolaire). J'ai mis un paquet de dossiers dans le casier d'une prof qui se prénomme comme un poème allemand.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque revenue dans la salle des profs une minute après, je trouvais les dossiers dans une poubelle.
Les élèves et les profs, nous avions travaillé pour rien. J'ai repris les dossiers dans la poubelle. Je m'arrangerai pour les rendre à la journée Portes Ouvertes.
domino
01:25 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, documentation
jeudi, 21 juin 2007
Du harcèlement de la médecine (suite)...
Vous avez tous lu dans mon i-grimoire, l'hstoire de mes convocations à la médecine du rectorat qui m'avait mise abusivement en congé (congé maladie dans le sens de congédier, mettre à pieds), alors que j'avais rendu d'immenses services au lycée où j'étais alors, le proviseur de ce lycée et l'inspecteur m'avaient fait mettre en congé par l'intremédiaire de la médecine du rectorat.
Vous avez tous lu récemment dans mon i-grimoire, l'histoire de la disparition du paper-board du CDI et la réaction de la principale qui m'a dit que ce serait moi qui ne saurait plus où je mettrais les affaires.
Vous lirez ici aujourd'hui l'histoire de la nouvelle convocation à la médecine du rectorat pour mise en congé suite à l'histoire du paperboard, soi disant que j'éprouverais des problèmes 'de santé". Il n'est heureusement pas précisé "dans l'exercice de vos fonctions'. Comment le dire puisque j'ai exercé toute l'année des fonctions qui ne sont pas les miennes...
A ce propos :
- Je n'étais pas nommée par le recteur en documentation, comme ma collègue également TZR, mais j'étais nommée par ma principale de mon collège de rattachement en documentation dans son CDI, en attendant des suppléances, Donc sans obligation de service, car je n'avais pas de V.S. (= emploi du temps déclaré au rectorat en début d'année scolaire).
- Cependant ma collègue nommée à son horaire statutaire de 18 heures par semaine, a apprécié ma présence, et quand je lui ai dit : "J'espère que je ne t'ai pas trop ennuyée tout au long de cette année", elle m'a répondu.. que finalement si je n'avais pas été là, elle aurait quand même eu du mal à s'en sortir avec 18 heures par semaine, et qu'elle n'aurait pas réussi à tout faire, si je n'avais pas été là, et que finalement ma présence lui a été utile. C'est vrai que en plus de l'accueil des élèves, j'ai abattu beaucoup de boulot dans ce CDI (traduisez médiathèque scolaire). Quand j'étais seule comme presque tous les Vendredi, j'avais des élèves toute le journée, ce qui m'empêchait de faire le reste du travail (rangement, classements, etc...), car il fallait toujorus répondre à leurs besoins, il n'y avait que les troisième qui étaient suffisamment indépendants pour travailler seuls. Ce soir, alors que nous partions toutes les deux "en vacances", un élève est encore venu me demander si je les prenais de 16h30 à 17h30 pour préparer l'exposition, qu'il avait encore des documents sur la Pologne. Je lui ai dit d'amener ses documents à la CPE et qu'elle le mettra dans l'exposition qui ne sera qu'un cahier. Il se faisait aider par sa mère et à cause de cette principale qui ne peut plus me voir, tout cela va tourner court.
Avec l'histoire du paper-board et avec cette convocation (hors année scolaire, pour que les autres ne puissent pas réagir, mais ils sont déjà au courant), on a cassé quelque chose dans le bon déroulement des activités du collège.
Encore cette après-midi beaucoup d'élèves sont venus mandatés par leur profs taper des affiches d'exposition. Ils auraient bien aimé encore travailler une heure de plus, mais ma collègue rendait notre clef commune (nous n'avions qu'une clef pour deux) à 16h 30.
Finalement malgré les quelques critiques que j'ai eu à formuler sur son esprit trop fonctionnaire (ne pas faire une minute de plus que l'horaire demandé), nous avons fait bon ménage, un peu comme mère et fille, quand même et notre CDI (= médiathèque scoaire) a toujours été tenu d'une façon impeccable, joli avec ses chaises d'un bleu vert, ses jolis meubles, mes dessins d'animaux (que j'ai repris) et sa joli vue sur les jardins du collège, et les arbres des maisons environnantes avec les pins parasols qui font penser au Sud. Quelle différence avec le désordre qui règne dans la salle des profs !
Si je suis rattachée là l'année prochaine, je me retrouverai peut-être avec une personne méchante, irascible. Pour le moment le mouvement des documentaistes ayant eu lieu hier, personne n'a encore été nommé alors j'y serai peut-être seule.
Ma collègue a en effet obtenu un vrai poste de français, pas un poste de TZR, à 4 km de chez elle. A l'âge de 26 ans, et moi à 56 ans, je suis depuis 5 ans TZR, elle avait 33 points pour sa mutation et j'en avais quelques 240 points, mais en allemand les postes sont plus difficiles à obtenir. Les mesures de carte scolaire ont automatiquement 1500 poinrs d'avance sur nous. Cela fait 5 ans que je demande un poste (choisi bien sûr) dans ma zone (où se situe mon domicile conjugal et le travail de mon époux), 5 ans que c'est niet.
Vous vous souvenez de la médecine du rectorat en septembre 2002 ?
- Vous allez couper vos cheveux !
- Vous allez vous teindre les cheveux en roux !
(Atteinte à l'intégrité physique de la personne humaine, même couper une mêche de cheveux à quelqu'un sans son consentement est répréhensible par la loi.)
- Tenez je vous fais un plan pour aller chez tel disquaire acheté tel disque (Bach, Herreweghe, je ne sais plus quelle chanteuse...), cela vous fera du bien, vous connaissez la musique baroque (à l'époque je faisais du chant baroque amateur! La médecine du rectorat m'a fait abandonner involontairement la musique. Quand j'ai entendu dire que le chant baroque, c'était uniquement tel chef d'orchestre, aussi grands que soient ses mérites, j'ai été dégoûtée !
Bref, vous voyez comment le harcèlement moral de la médecine du rectorat continue. Ce harcèlement dont je vous avais fait part il y a déjà un an en racontant les déboires que j'ai eu avec elle il y a cinq ans. Mais personne n'a essayé de faire quelque chose contre. Et tant que personne ne s'insurgera contre ce que l'on fait subir à une personne isolée comme moi, alors que même les syndicats ne comprennent rien au film, ces interdictions professionelles contre les gens dits de gauche, telles que celles que l'on trouvait en Allemagne lors de la chasse aux sorcières des années 60/70, continueront, ces exactions contre des professeurs aimés des élèves, des professeurs qui font pas de politique en classe (nous vivons en Union Européenne, c'est un fait, alors pourquoi vouloir empêcher une exposition sur l'Europe? D'ailleurs l'Europe est dans les programmes d'histoire et d'intruction civique).
Autre chose :
Je me demande pourquoi la prof d'allemand titulaire du poste de ce collège est en congé maladie : pour soigner son mari malade comme on le raconte en ville, ou parce qu'elle s'était disputée avec la principale ?????
domino
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Formes de lutte (que n'emploieront jamais des collègues couards) :
- grève du pot de fin d'année,
- grève de la distribution des prix (pour les élèves les plus méritants),
- grève de la journée Portes Ouvertes.
- zèle : rester ensemble dans les collèges et lycée systématiquement une heure après l'heure de fermeture.
- zèle : donner un devoir assez long aux élèves dans chaque matière tous les jours.
domino
23:15 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, société, médecine du rectorat, harcèlement moral, TZR en documentation
Lettre ouverte à un syndicat
22:55 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, médecine du rectorat
mercredi, 20 juin 2007
Quelle journée !
Quelle journée passée devant mon ordinateur, sans rien y lire que des messages codés d'erreur et sans rien y écrire. En fait, ma journée aurait du se dérouler autrement : bien que je ne travaille pas le mercredi, j'avais l'intention d' aller au collège ce matin continuer mes "dossiers de cdi' pour qu'ils soient rendus avant la sortie. (Journée portes ouvertes le 29, plus 3 jours de garderie en juillet.) En attendant le collège est fermé de Vendredi à Mercredi suivant pour le Brevet. J'irai donc demain à la place de Vendredi. Les soirées de fêtes du collège, le fête du collège lundi soir dernier et la "distribution des prix" Vendredi d'après doivent sans doute servir à rattraper la deuxième demi-journée du lundi de la Pentecôte. Puisqu'on avait dit qu'on rattraperait la deuxième demi-journée en 2 soirées ! On avait rattapé la première moitié un mercredi après-midi avec divers conseils d'enseignement et d'établissement, et j'avais du sécher mes cours à l'université ce mercredi là pour rattraper la moitié du lundi de Pentecôte.
Et mon exposition sur les Pays d'Europe du Nord et de l'Est, va se transformer sans doute en un simple cahier formé de feuilles cartonnées reliées car on ne m'a pas prévu de salle. Quelqu'un d'autre va occuper le CDI, donc révision à l'économie de place et de papier. Le paper-board n'aura servi à rien.
Bon, je dis quelle journée, parce que mon ordinateur que j'ai commencé à regarder à cinq heures du matin est soudainement tombé en panne, à cause des mises à jours de Windows qui ne voulaient pas passer. Puis j'ai remarqué que les chiffres des fichiers contenant des erreurs contenaient toujours le mot TEMP et le mot WERE ou quelque chose de ce genre et j'ai fini par trouver où ils étaient ! Mais comme l'ordinateur coinçait toujours une minute après l'avoir allumé, j'ai eu vraiment du mal à les enlever, au maximum deux par connexion (je ne parle pas de la connexion Internet, pendant tout un temps, il m'était impossible de taper le code d'entrée. Mon logiciel d'entrée était comme paralysé).
Vers 1 heure de l'après-midi, j'ai été faire la sieste, à chaque fois que je m'endormais, je pensais être l'ordinateur qui s'éteignait et je rêvais d'une page d'erreur. Puis je me réveillais aussitôt en me disant "Ah! L'ordinateur est rallumé. " Cela m'a fait ça plusieurs fois avant de piquer un somme.
Je suis redescendue et j'ai continué à réparer l'ordinateur. 3 fois la mise à jour de Windows "1 sur 5" a failli se faire, mais c'était long, très long, et çà s'éteignait toujours avant d'arriver au bout.
Puis tout à coup, vers 21 heures, après une journée complète d'efforts, je ne sais pas quel fût le miracle, mais j'ai réussi à entrer sur Internet, à regarder mon i-prof, pour voir si j'ai un poste autre qu'une zone l'année prochaine, mais toujours rien. Pourvu que cette situation d'être la bonne à tout faire de l'enseignement, ne dure pas jusqu'à ma retraite. Que je veux prendre à 65 ans, pour avoir le plus d'années possibles, soit dans 9 ans. J'espère que d'ici 9 ans, je serai de nouveau prof d'allemand, puisque l'on dit qu'on en aura besoin plus tard...(Je suis toujours prof d'allemand sur le papier, heureusement!) (Je reste sur ma zone de remplacement, si je n'obtiens pas ma mutation, puisqu'il s'agit d'une mutation conditionnelle. Je ne suis heureusement plus la dernière nommée sur la zone, si bien que pour d'éventuels changements de zone, je suis quand même protégée).
Bon, et l'ordinateur ? Comme je vous l'ai dit, il s'est remis en route, après s'être coincé une fois sur i-prof, il a fini par daigner se stabiliser, et c'est pour cela que je vous écris ici. Sinon, il n'y avait plus moyen d'écrire et sans i-grimoires à me metrre sous la dent, euh, pardon, sous les yeux, je ne vais pas les croquer vos i-grimoires, et bien j'étais triste... et sans petite pixie à regarder, parce que sans connexion Internet, je n'avais plus que quelques pixies imprimées avec mon i-grimoire. Mais je préfère le petites pixies virtuellement vivantes sur mon écran.
Bon, souhaitons que mon ordinateur tienne le coup maintenant et qu'il ne me fasse plus de farce. Je ne vais plus oser l'éteindre de peur qu'il ait du mal à se rallumer !
A bientôt.
domino
22:25 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, ordinateur, TZR
mercredi, 13 juin 2007
Canular...
Rappel : "Quand un canular annonce en s'énonçant qu'il est un canular, il n'est plus un canular, car en annonçant sa nature de canular, il en perd cette nature" (Citation de moi-même, transformée).
Cela veut dire : Si nous écrivons un canular, en annonçant qu'il est un canular, il perd sa valeur de canular, dans la mesure où l'on sait à l'avance que la nouvelle que l'on annonce est fausse.
Ceci veut dire que l'on a le droit d'écrire un canular annoncé.
Voici un canular (en disant que c'est un canular, ce n'est plus un canular, car tous savent à l'avance que cette nouvelle est fausse.
Voici donc ce canular ou cette fausse nouvelle :
"Le ministre de l'enseignement du français a décidé, pour célébrer l'amitié entree Sarkozy et Angela Merkel, que comme en allemand, le participé passé en français serait désormais invariable."
Cela aura d'ailleurs un avantage indéniable :
- Les petits allemands apprendront plus rapidement le français écrit, et les petits français passeront moins de temps à apprendre l'orthographe, et pourront passer davantege de temps aux autres matières. Bref, ils seront meilleurs... en classe.
D'ailleurs on a décidé de réformer l'orthographe en simplifiant une règle d'orthographe par an pour que bientôt l'orthographe française soit aussi simple que celle des autres langues."
domino
00:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : othographe, canulars, enseignement
mardi, 12 juin 2007
Ceux qui jasent à ville où je travaille.
Vous souvenez-vous quand au début de l'année, j'ai dit que j'étais contente d'être rattachée dans ville où mon mari travaille, que j'allais sans doute avoir des heures en primaire, que mon collègue certifié allait partager ses heures avec son assistante bi-admissible, en l'occurence moi-même, etc...
Et bien niet, on m'a dit :
- "Allez attendre vos heures au CDI et venez au CDI 18 heures par semaine en attendant."
Et puis mon collègue a dit :
- "Je n'ai pas assez d'effectifs pour partager."
Et puis la principale a dit :
- "J'en ai parlé à l'inspectrice du primaire, elle va vous rappeler."
J'attends toujours le rappel de l'inspectrice du primaire, qui ayant peut-être considéré que pouvant être appelée pour des remplacements de secondaire en cours d'année, je pouvais lui échapper à tout moment.
J'attends toujours aussi un remplacement.
Et voilà que dans Petite Ville où je travaille....
Et voilà que dans Petite Ville où mon époux est prof d'allemand depuis belle lurette (certifié par liste, alors qu'il est bilingue de naissance, mais c'est du à son manque de persévérance pour passer les concours)...
Et voilà que dans Ville où je milite dans le Comité de Jumelage (tiens on vient encore de me trouver quelques dates d'occupation et quelques prospectus à traduire pour que les petits allemands comprennent notre région)....
Et voilà que dans Petite Ville où je donne des cours d'allemand aux passionés d'allemand de tous âges pour Comité de Jumelage....
Et voilà que...
ça commence à jaser.
On me demande (question que l'on ne se pose jamais à propos de mon époux qui est moins gradé que moi), "Vous êtes auxiliaire ?" (Pour mémoire seulement et pas par vantardise : je suis titulaire bi-admissible à l'agrégation d'allemand).
"Ah: Bon! Vous êtes vraiment titulaire d'allemand? Ah ! Alors pourquoi faites-vous de la documentation ? Vous êtes documentaliste cette année au collège là-bas? Et vous êtes vraiment titulaire d'allemand ? Ah ! C'est quand même bizarre ! "
Et on demande à mon époux :
"Ta femme a été dégradée ? Pourquoi elle est devenue documentaliste? L'inspecteur lui a enlevé son CAPES? "
En fait, c'est le contraire, depuis que je suis TZR, je suis montée en grade (par écrits de concours supplémentaires), mais personne, non vraiment personne ne veut me croire.
Tout le monde pense "Mme domino raconte des bobards, mme domino n'est pas titulaire, c'est une menteuse".
Et non Madame domino qui fait tant d'effort pour augmenter le nombre d'élèves en allemand, qui fait cours aux grand-parents pour qu'ils prêchent pour l'allemand auprès de leurs petits enfants pour que dans Petite Ville où Travaille mon époux le nombre d'élèves en allemand augmente, et bien Madame domino fait tous ces efforts pour les collègues qui viennent d'autres régions comme son collègue qui n'a pas assez d'effectifs pour elle, mais s'il m'a soufflé les heures de primaire (il fait 19 heures, plus au moins 5 heures de primaire qu'il m'a soufflées), il n'a qu'à s'y prendre qu'à lui même s'il n'a pas assez d'effectifs.
Mon collègue chante bien pour les petits avec une voix très grave (il doit être baryton).
Il prend des cours de chant dans Ecole de Musique Municipale de la Ville où il est très aimé.
J'ai pris pendant dix ans des cours de guitare dans Ecole Municipale de la Ville. Mon prof m'a envoyée passer des concours à Paris. J'ai une troisième médaille du Moyen (bof!) de l'UFAM comme lui. J'ai préparé le supérieur de l'UFAM trois fois sans le passer, je n'avais jamais fini d"apprendre par coeur le troisième morceau au moment du concours, parce qu'à l'époque, j'étais prof en lycée. Et je sais aussi accompagner ma voix.
On m'a dit que pour les petits, la guitare était un instrument médiatique.
J'ai pris pendant dix ans des cours de chant dans la même Ecole Municipale de Musique Agréée que la prof de mon collègue, à Moyenne Ville où 'j'étais rattachée l'an dernier. Presque exactement dix ans plus agée qu'elle, j'étais sa camarade de classe en solfège (on a fait l'élémentaire 2, le moyen 1, le moyen 2 et le supérieur (7 clefs) ensemble dans cette école de musique. On se suivait dans la classe de chant.
Au départ, j'ai commencé le chant un ou deux avant elle. A l'époque j'étais plutôt soprano (je suis devenue alto ensuite à cause de mes "beaux graves"), un jour, je me souviens encore que c'était dans le premier endroit où j'ai connu cette école de musique, car elle a changé trois fois de place, je vois encore l'endroit exact de cette salle sombre dans ce long bâtiment dont une partie appartenait à la Croix Rouge, et où nous avions des classes assez sombres au premier étage, je vois encore l'endroit, mais c'était dans une salle du salle du rez de chaussée qui s'ouvrait vers l'extérieur. Je vois encore le moment où encore lycéenne, elle a exprimé son admiration devant ma voix qui était si aigue et si pure. Et puis elle est venue dans la classe de chant, j'ai arrêté le chant quelques années, elle m'avait dépassé dans les années, elle avait une voix très aigue et très pure, mais pas très puissante à coté de maintenant, et elle faisait des nuances si suaves qu'on en avait les larmes aux yeux. Puis, j'ai repris le chant, il y avait un autre prof agé, qui avait chanté à l'opéra de Paris, (mon prof avait eu son CA de chant, et était parti dans une autre région), il ne m'aimait pas beaucoup. Il avait future prof de chant de mon collègue comme chouchou, plus une autre ancienne élève à lui, qu'il avait eu dans un autre conservatoire et qui étudiait au Conservatoire de Paris. Il l'amenait pour chanter des opérettes. Ceci dit sa femme était pianiste, et surveillait son époux.
La prof de chant de mon collègue m'a dit un jour quand on était encore jeunes, que c'était moi qui lui avait donné envie d'étudier le chant. Mais elle l'a oublié depuis.
Puis, on a eu encore un nouveau prof, jeune, qui a une très forte voix de baryton-basse, mais qui faisait aussi de la chanson pour enfant. La future prof de chant de mon collègue, avait fait une école d'animateurs musicaux pour les enfants, elle a commencé à travailler dans Ecole de Musique pour l'initiation musicale aux touts petits. Elle avait été la chouchou du vieux prof de chant. Mais...
Quand nouveau prof est arrivé, le directeur a décidé de refaire les niveaux. Il a fait quelque chose qui ne s'était jamais vu.... Il a appelé un jury qui ne savait pas dans quelle année on était, j'étais en Elémentaire 1 et future prof de chant de mon collègue en Elémentaire 2 ou en Moyen 1. Il y avait une dame très en vue dans la ville qui était en Moyen 2. On a retrouvé, en Moyen 2 un élève débutant, en Moyen 1 un ancien élève de guitare à moi, parce que j'ai été prof de guitare en plus de prof d'allemand, bénévolement, pendant 2 ou 3 ans, qui ne connaissait pas trop le solfège: on a retrouvé en Elémentaire 1 Mme domino, celle qui vous écrit maintenant, si bien que j'ai eu mon année normalement, on a retrouvé Grande Dame de la Haute Bourgeoisie de la Ville, en préparatoire 2, cette année là, elle a arrêté le chant, et future prof de chant de mon collègue en préparatoire 2. A la faveur d'un congé d'un an de mes cours de chant (de mes cours de l'école de musique, il fallait demander un congé pour reprendre dans le même niveau ensuite, sinon on recommençait tout) que j'avais pris parce que mon horaire dans le collège où j'enseignais, ne me permettait plus d'assister au cours qui était en semaine au lieu du samedi, elle m'a rattrapée. Nous avons passé notre Moyen 2 ensemble, j'ai mis deux ans à l'avoir et elle seulement un an.
Elle a eu ensuite deux fois un deuxième prix en supérieur et moi deux fois un premier accessit en supérieur aussi. Ensuite elle s'est perfectionnée dans un conservatoire en Belgique, puis a passé son premier prix dans un Conservatoire Régional français, j'avais dépassé toutes les limites d'âge pour ces conservatoires et je me suis retrouvée à me perfectionner dans une association régionale de promotion de la voix. J'ai eu un excellent prof, qui est parti. Je n'ai pas continué après son départ, ma voix était redevenue plus haute, j'avais retrouvé le La bémol (jeune je faisais le contre ut).
Puis, je suis allée voir dans Petite Ville où je travaille maintenant, et où j'avais déà mes cours de guitare, je suis allée prendre des cours avec Ancienne Camarade de Solfège et de Chant, devenue prof de chant (de mon collègue) dans l'école de musique de cette ville. C'était au début que j'étais TZR (après avoir été vingt cinq ans prof d'allemand à part entière). Un changement d'horaire (je commençais un remplacement) a voulu que j'arrête en cours d'année. Juste avant l'audition des élèves, elle a pensé que je me dégonflais. Elle m'en a voulu. Moi aussi, parce qu'elle m'avait remise en débutant 1 (c'est comme si vous mettiez un bachelier en sixième), alors que cela ne faisait qu'un an que j'avais quitté mon excellent prof. Mon prof de guitare avait mis mon heure de guitare le même jour que le cours de chant. Il m'avait plus ou moins changé mes horaires après le dbut du remplacement que je faisais en allemand, pour que je puisse continuer à suivre les cours, mais mon heure changeait toujours et était fonction de la présence ou de l'absence d'autres élèves et parfois je n'avais pas ma guitare avec moi, mais mon prof avait toujours plusieurs guitare avec lui, donc cela n'avait pas d'importantce. Parfois j'arrivais au cours (à l'heure fixée par lui) et il avait un autre élève et ne me prenait pas. L'année suivante, le secrétariat m'a dit qu'on ne voulait plus de moi, parce que "'j'étais venue plusieurs fois sans ma guitare". Mon prof de guitare ne s'en était jamais plaint, c'était la prof de chant qui avait fait cette constatation. Mon ancienne camarade des classes de conservatoire qui avait depuis fait son chemin dans le chant, celle à qui, alors que jeune j'avais une voix encore aigue et pure, j'avais donné envie de faire du chant. Elle a presque le même âge que ma petite soeur et est blonde comme elle, et je l'avais toujours considérée comme une petite soeur. Mon prof de guitare n'était même pas au courant que l'on m'avait renvoyée de son cours.
C'est là qu'a commencé mon déclin dans ville où je travaille actuellement, alors que dans ville où j'ai travaillé dix ans, mon déclin était déjà consommé.
Quand j'ai commencé le chant et la guitare (parce que j'avais fait de la guitare là-bas aussi, et j'avais fait de la guitare aussi encore avant au Consevatoire de Ville où je suis née, où dans mon très jeune âge, presque en même temps que j'entrais à l'université, j'avais été troisième du concours d'entrée, première de la liste d'attente, et où autodidacte depuis un an et demi, j'étais entrée à Noël après l'abandon du copain de ma meilleure amie -décédée actuellement- qui finalement ne voulait pas faire de classique. Il n'y avait à l'époque que deux classes de guitare dans ma région, j'avais eu une chance inouïe que je n'ai pas exploitée. J'étais entrée directement en élémentaire. Qui correspond au 2ème cycle actuel).
Quand j'ai commencé le chant et recommencé la guitare dans Ville Moyenne avant même que prof de chant de mon collègue ait commencé la musique, de veilles dames me prenaient dans leurs bras après les concours en me félicitant et en vantant mes talents.
Voilà comment parce que à plus de cinquante ans, après avoir réalisé deux fois des bonnes performances en petits concours internationaux pour mon prof (j'ai été troisième nommée du M1 du concours d'Ile de france, la première fois où je l'ai passé), j'ai été éjectée de la classe de guitare par ma prof de chant, ancienne camarade de classe de solfège et de chant.
Et voilà comment mon collègue qui chante très bien du classique, enfin je pense, je ne pense pas l'avoir déjà entendu, a la préférence sur moi pour les cours de primaire dans Ville où je Suis Rattachée Actuellement et où je travaille comme documentaliste en étant bi-admissible en allemand, mais je vous ai déjà explique cent fois qu'à chaque fois que j'ai réussi un concours, à chaque fois que je suis montée en grade, j'ai exercé des fonctions moins importantes ensuite. C'est peut-être pour cela qu'on ne me fait pas réussir l'agrégation, parce que je risquerais au bout du compte d'exercer des fonctions encore moins hautes.
Si j'allais sans ma guitare au cours de guitare, savez-vous pourquoi, parce que ancien collègue Je Sais tout Ce Qui Se Passe Dans le Lycée et dans L'Académie, a dit que l'inspecteur trouvait que je faisais trop de musique et que ce n'était pas ainsi que j'aurais mon agrégation. Donc, je ne voulais pas que l'on me voit avec ma guitare. Or, tout scientifique normalement constitué sait que jouer de la musique et qui plus est jouer d'un instrument qui sollicite des actes compliqués des deux mains, stimule l'intelligence et la mémoire.
C'est de tout et de rien ici :
Une expérience a été tentée à Trêves en Allemagne, on a fait une école à fort horaire musical dans une école primaire normale (sans en changer le recrutement), en faisant faire de la musique à hautes doses à tous les élèves, en se servant des autres écoles primaires "normales" de la ville, de même recrutement, comme école-témoins; on a trouvé que les écoliers qui étudient la musique ont des performances fortement améliorées en lecture, en calcul, etc... et une meilleure mémoire que les autres écoliers.
Donc (C.Q.F.D.), si j'avais continué la musique je serais restée plus intelligente que je ne le suis maintenant, et j'aurais peut-être réussi mon agrégation*, contrairement à ce que dit Ancien Collègue qui sait tout ce qui se passe dans le lycée et dans l'académie et déforme tout ce qu'il sait.
Si j'avais continué la musique, on m'aurait peut-être donné le primaire. Parce que j'aurais eu encore la réputation d'avoir une belle voix.
Où est le temps où -alors que je ne chantais pas et je ne jouais pas si bien que maitenant, des vieilles dames de Ville Moyenne où j'ai usé mes fonds de pantalon sur les mêmes bancs que la prof de chant de mon collègue, venaient après les examens me serrer dans leurs bras, en me disant : "Ah ! Que vous jouez bien!" "Ah, que vous chantez bien!". C'est la ville d'où m'a chassée un proviseur l'an dernier, soi-disant que j'aurais été une faiseuse d'histoires parce que j'avais dit à l'interphone à la personne qui s'occupait du portail des voitures, en plaisantant "Je vous remercie d'avoir fermé le portail au nez de ma voiture!" Je ne savais même pas qui était au bout du fil et la personne s'est sentie harcelée. Qu'aurait du dire ma soeur qui a travaillé au service réclamations téléphoniques d'une entreprise de vente par correspondance. Comme elle disait, il y avait des dames mécontentes et en colère à longueur de journée au bout du fil, mais enfin, on s'y habituait.
Ce soir, j'ai fait semblant de fermer la porte de la salle des profs, alors que chose inaccoutumée 10 collègues attendaient le début d'un conseil et deux déléguées se bidonnaient assises par terre dans le couloir. Enfin je l'ai vraiment fermée pour la rouvrir ensuite, pour voir s'ils s'en apecevaient et en faisant un bruit monstre avec la clef pour attirer leur attention. Sur ce, un collègue agé est arrivé dans le couloir, il n'avait pas l'air content, soit qu'il n'a pas apprécié ma plaisanterie, soit qu'il a pensé que les autres étaient partis et qu'il était en retard au conseil qui commençait déjà en retard. Je sens que je vais être encore convoquée prochainement... au bureau de la principale. En bas, la concierge faisait les cent pas et fulminait pour fermer le collège après le conseil en cours, mais c'est grâce à moi qu'elle n'a pas fermé le collège ! Elle ne savait pas qu'on en était qu'au premier conseil et que le deuxième n'était pas encore commencé. Elle croyait que c'était le deuxième conseil qui se terminait. Mes collègues ont eu chaud....
Je dois ajouter : Comme dit ma mère, le principal est que j'ai un travail et un salaire.
domino
20:45 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : enseignement, allemand, guitare, chant, études musicales