vendredi, 02 février 2007
Ordnung !!!!!
"Ordnung!". Voilà ce sur quoi on a du disserter pendant 7 heures. Ordnung dans les colonies allemandes ? Non! Ordnung pour bâtir le barrage de Kaprun ? Non ! Ordnung dans les Affinités Electives .... Ordnung, Ordnung, quand tu nous tiens, non je ne vous ferai pas le corrigé comme pour le français du bac. Sinon, vous connaitriez ma copie, et ça, c'est top secret.
Aujourd'hui, on est passé au téléphone portable, très moderne n'est-ce pas, mais défense de l'utiliser, il était bien fermé et enfermé dans nos sacs. Mais là, sur notre sujet, il était écrit noir sur blanc "téléphone portable" ou mobile, ou quelque chose de ce genre .... Moderne, moderne, l'agrégation. C'était l'histoire d'un gars que sa petite amie venait de planter. Au téléphone portable. Au beau milieu d'une librairie. Comprenez par là, elle lui avait dit au téléphone portable qu'elle ne voulait plus de lui. Et lui, il était choqué. Et triste, et triste...
Puis en version, on est passé aux années vingt du siècle dernier. Triste et nostalgique aussi. Et le judaïsme, et tout, et tout.... Bref, on s'est morfondu pendant 5 heures. On a pleuré. Pleuré ? Non, vous rigolez, on n'avait même pas le temps de s'attendrir. Pas le temps de goûter à la beauté des textes. Il faut cogiter vite, très vite... Et, je suis sûre que le jury va discuter des heures sur chaque mot pour faire son corrigé. D'ailleurs, il ne s'en cachent pas...
Les Trabant d'il y a trois ans et les pianos et violons de Jelinek d'il y a deux ans (Encore elle ! Merci, Madame la Musicienne pour ma bonne version de Musicienne qui m'a valu un voyage à Montpellier) c'était un peu plus joyeux. Et ironique...
Les jurys qui corrigent les maths, les SVT ou la physique-chimie auront moins de problèmes. Pour eux, c'est bon ou c'est faux, il n'y a pas 36 solutions. J'ai rencontré mes anciens collègues scientifiques de mon ancien lycée de rattachement. Pour eux, il s'agit d'en faire le plus possible, d'aller le plus loin possible, le plus vite possible, et ce sont les plus rapides qui gagnent. Sur des sujets très longs. Nous, si on oublie une phrase dans une traduction, c'est fini, on perd 4 point-fautes par mot oublié. Pas question d'en oublier un seul. C'est un barême dégressif. Avant, ils comptaient les trouvailles, mais maintenant... Allez savoir...
domino
23:20 Publié dans pensées i-grimoiresques d'Outre-Rhin | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : agrégation, enseignement
mardi, 30 janvier 2007
Des crayons bien affûtés.
Comme j'ai parlé de crayons sur mon i-grimoire, je me doute, je m'imagine fort que les surveillants de la salle vont dire :
"Aujourd'hui et demain, exceptionnellement, vous écrivez au crayon de bois (ou au crayon gris ou noir, selon les régions). Car le jury doit pouvoir gommer vos fautes, et refaire éventuellement vos dissertations et traductions pour que vous ayez tous 40/40. D'ailleurs, cette année, vous serez tous reçus".
Ah ! J'avais oublié, les notes sont confidentielles. Donc, que grâce aux crayons de bois bien affûtés, nous aurons tous 40/40, personne ne doit le savoir ! Chut! Mais Chut! Mais Chuuut ! Ne le criez pas si fort que l'on aura tous 40/40. D'ailleurs nos administrations pourront vérifier, grâce aux doubles de nos convocations que nous leur fournissons pour nos autorisations d'absence. Avec notre n° de table et notre date de naissance, ils pourront savoir nos notes. Et nous, bien vérifier que tous les autres et nous-même auront 40/40 en recopiant n°s de table et dates de naissance à partir des listes affichées devant les salles. Ah! Ah! Les notes sont confidentielles ! Chuuuut !
domino
07:25 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : agrégation, enseignement
mercredi, 29 novembre 2006
Femmes mariées portant votre nom marital : ne songez jamais à réussir l'agrégation interne !
Je suis connue dans mon académie où je travaille depuis toujours, uniquement sous mon nom marital. Mon nom de jeune fille ne figure qu'en tout petit sur une seule page de mon dossier électronique i-prof (données personnelles).
Mais c'est bien sour son nom de jeune fille que l'on passe les concours internes.
Aucun problème pour s'inscrire à l'agrégation externe ; votre nom de jeune fille et votre maîtrise suffisent. Mais on vous dira - et bien que les textes de loi ont supprimé toute limite d'âge à cette agrégation - lorsque vous passerez l'oral comme on l'a dit à une de mes camarades de formation, que même si vous êtes du niveau, on ne vous donnera jamais l'externe parce que vous êtes trop veille.
PAr contre pour l'interne, c'est une autre paire de manche :
Normalement, si vous avez fait vos deux premières étapes d'inscription électronique, inscription et pré-inscription, on vous demande de remplir en décembre -troisième étape de l'inscription - vos états de services, etc... rien de bien compliqué.
Seulement , cette année, bien qu'ayant effectué mes deux premières étapes en bonne et due forme, pas de troixième étape en perspective, je n'ai pas reçu la liste des pièces à fournir et le bordereau à signer en même temps que les autres.
Comprenez vous ?
Pour le rectorat, étant mariée lorsque j'ai eu mon CAPES, j'ai travaillé 25 ans comme Madame (nom marital- tiret- nom de jeune fille).
Puis on a omis depuis plusieurs années de mettre mon nom de jeune fille derrière le tiret, si bien que professionellement je suis devenue Mme (nom marital uniquement).
Pour le service des examens et concours je suis Mme (nom de jeune fille) suivie en tout petit (lorsqu'on ne l'oublie pas) de épouse (nom marital).
Donc, quand le service des examens téléphone au collège que j'ai déclaré comme étant mon collège d'exercice (qui s'affiche automatiquement sur l'ordinateur quans je m'inscris), demandant si Mme (nom de jeune fille) remplit bien les conditions pour l'agrégation interne, on leur répond Mme (mon nom de jeune fille, moins 1 syllabe) est PEGC d'anglais.
Elle n'a pas son CAPES ? Boum, pas de troisième phase d'inscription, elle n'est pas assez diplomée.
Et pourtant moi, Mme (nom marital seul connu du rectorat ) + (nom de jeune fille avec une syllabe en plus que celui de ma collège d'anglais), je remplis tout à fait les conditions de titres et de diplômes et même quadruplement :
- maîtrise (sous mon nom de jeune fille),
- CAPES complet (avec le stage),(sous nom marital, née nom de jeune fille)
- certifiée (titre requis),(sous mon nom marital uniquement (nom sous lequel j'enseigne).
- bi-admissible à l'agrégation (titre preque trop élevé).(sous mon nom de jeune fille sur les certificats d'admissiblilité), nom marital sur le reclassement, nom maritel née nom de jeun e fille en tout petit sur la "titularisation" (bizarre, car j'atais dejà titulaire avant de passer bi-admissible).
Mais la personne qui a regardé mon dossier électronique d'inscription, a compris : Mme '(mon nom de jeune fille), prétend être au collège UNTEL, mais en fait c'est Mme (Mon nom marital) qui est prof là-bas, a répondu le téléphone. Usurpation! Mon nom de jeune fille ayant usurpé pour le concours La place de mon nom marital. Facteur d'élimination avant la troisième phase de l'inscription... Et mon nom de jeune fille, le seul possible pour m'inscrire à l'agrégation INTERNE, n'étant répertorié au rectorat que de façon très peu visible, je n'ai pas reçu les papiers pour faire cette troisième phase. En effet, tout laisse penser que Mme (mon nom de jeune fille) n'aurait jamais été professeur (sauf une année à ses débuts, au début des années 70, mais c'était avant le CAPES.
Après avoir travaillé pendant 10 ans dans le même lycée sous le nom (nom marital-tiret-nom de jeune fille), j'ai été nommée comme TZR sous (tenez-vous bien, ceci après 30 ans de mariage et de fidélité) Mlle (nom marital).
A l'oral, même topo :
Le ministère recherche si vous remplissez bien les conditions avant de vous déclarer admis, il téléphone au rectorat de REGION Où J'HABITE et il demande : "Mme (nom de jeune fille) est bien prof dans votre académie. Et on lui répond : "Madame (nom d ejeune fille) inconnue au bataillon de cette académie. Bon très bien, alors, ne la recevons pas ! Et Mme (nom marital) de continuer son petit bonhomme de chemin de professeur sous Mme (nom marital). Pas d'agrégation en vue, à cause simplement du fait d'avoir deux noms !
Mais il y a encore pire que pour moi :
Imaginez le cas d'une femme marié ou veuve et remariée 2 fois.
CAPES obtenu sous NOM MARITAL TIRET NOM DE JEUNE FILLE dans les années 70.
Enseignement titulaire pendant 10 ans sous nom marital n° 1.
Enseignement titulaire pendant 4 ans sous nom de jeune fille.
Enseignement titulaire sous nom marital n°2. Inscription à l'agrég interne sous nom de jeune fille, épouse deuxième nom marital,
Papiers fournis : CAPEs 1er nom marital : FAUX.
Années d'enseignement : 1er + 2 ème nom marital : faux
Il ne reste comme ancienneté que les 4 ans que la dame a fait sous son nom de jeune fille. Insuffisant.
domino
02:20 Publié dans "J'accuse", Zola | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : enseignement, inepties bureauxcratiques.
dimanche, 26 novembre 2006
Réunion de TZR d'allemand ? Pas au courant.
J'ai appris en lisant un autre blog, qu'il y a eu une réunion TZR un jeudi dans mon académie. Le jeudi après-midi, je suis à l'université, j'ai un TD de 1h30 à 3h pour l'agrégation interne et à 3h tous le 15 jours un cours de linguistique.
J'ai entendu vaguement parler d'une réunion de TZR (la même) un mercredi après-midi par un de mes collègues, TZR aussi, qui a 19 heures de suppléance à l'année avec des élèves chouettes que je connais.
Mais le mercredi, si la réunion s'est tenue un mercredi, je suis un cours magistral pour l'agrégation interne et 3 heures de traduction, jusqu'à 18 heures; donc, le mercredi aussi, je n'aurais pas pu aller à cette réunion à cause des cours d'agrégation interne.
Il y a deux ans j'avais reçu une convocation pour ce type de réunion, c'était mon mari qui m'avait représentée en disant qu'on avait voulu me nommer CPE. L'inspecteur avait dit qu'il n'était pas pour que les titulaires remplaçants d'allemand soient CPE, mais que certains avaient accepté et qu'il était trop tard pour eux.
De toute façon, en tant que vieille routière de l'enseignement géographiquement tout au bout de l'académie, et en tant qu'éternelle oubliée (volontairement?), je n'ai pas reçu de convocation. L'année dernière non plus.
On a déjà du téléphoner au rectorat pour que mon bulletin de salaire arrive par le bon service et pas par mon ancien lycée de rattachement ; j'ai du écrire un mail par i-prof pour que l'on pense à nos cours de didactique pour l'agrèg interne. C'est la troisième année que je suis inscrite officiellement à cette formation, donc ensuite je pourrai toujours passer le concours, mais en ne suivant que la formation universitaire, et je voyais déjà la formation en train de me passer sous le nez. J'ai enfin reçu la convocation pour la didactique. A l'adresse de mon petit collège et sous pli fermé, pas par l'ancien lycée de rattachement.
Bon, d'après le récit de la collègue
(mon collègue allait à GRANDE VILLE ce mercredi, à moins que c'était jeudi, je l'ai rencontré à GARE DE DEPART, grâce aux trains qui avaient 50 minutes de retard - qu'allait-il y faire pendant que je suivais ma formation, mystère, il allait peut-être à cette fameuse réunion... Mais il ne m'en a pas parlé)....
Quant à moi, je ne pensais plus du tout à cette réunion dont on m'avait vaguement parlé il y a environ un mois, à moins que j'avais vu sa convocation sur la table de la salle des profs... sa convocation, pas la mienne qui n'a jamais existé.
D'après le récit de la collègue sur son blog,
on sait à quoi ressemblaient les gens qui étaient présents, mais certainement pas ce qu'ont dit les inspecteurs.
Ni ce qu'a dit mon collègue de sa collègue TZR qui fait des clubs d'allemand et travaille au CDI, fait des cours le samedi après-midi gratuitement (gratuitement pour elle, ils paient quand même une cotisation annuelle au comité de jumelage) pour ne pas perdre l'habitude d'enseigner l'allemand. A-t-il parlé de cette courageuse dame de 55 ans qui ne s'avoue pas vaincue par l'adversité d'un de ces deux inspecteurs lui-même?
Cette collègue qui se dit que de toute façon, elle ne pourrait pas devenir documentaliste, et lire toute la littérature de jeunesse que connaît sa collègue de français d'ici lâge de 60 ans (demander à des personnes qui sont en fin de carrière de se reconvertir dans d'autres matières est ridicule).
Pour elle, la littérature de jeunesse se limitait à la Comtesse de Ségur qu'elle lisait pendant ses années d'école primaire, à la Bibliothèque Verte et à la Bibliothèque Rose, au Club des Cinq qu'elle lisait vers 11 ans, au Clan des Sept et à la série des Alice que lui a prété plus tard sa petite soeur huit ans plus jeune qui à douze ans écrivait ses "Boute en Train" pour l'envoyer au concours d'une édition de de livres de jeunesse . Mais c'était un grand de 25 ans qui avait gagné avec un récit de science fiction. Et alors, sa soeur qui avait passé à 12 ans toutes ses journées de vacances sur sa machine à écrire- qui servait aussi à la future prof d'allemand à taper ses cours d'université- à taper ses 200 pages de roman, elle les lui faisait relire pour qu'elle corrige l'orthographe, a abandonné définitivement l'écriture, tellement elle a été déçue de ne pas gagner, et elle n'a plus écrit depuis. Voilà ce qu'elle sait de la littérature de jeunesse. On avait écrit à sa soeur qui avait 13 ans au moment des résultats, qu'elle était encore jeune, que c'était un bon début et qu'elle allait progresser. Je ne sais même pas si sa mère n' a pas jeté son manuscrit à son mariage vers l'âge de 19 ans.
Pour étudier la littérature de jeunesse entre 55 et 60 ans, (Michael Ende et Peter Härtling ne suffisent pas), il faudrait lire le Seigneur des Anneaux en entier, le Hobbit, Narja, Roald Dahl, Marie Desplechins, toute l'école des loisirs, tout les folio junior, les Castor poche et les livres de poche jeunesse qui n'existaient pas à notre époque... Sans compter toutes les bluettes que l'on trouve dans les CDI de collèges, les BD, les romans policiers., la littérature fantastique qui n'est dans les CDI français (les CDI sont tous français, que dis-je? , ailleurs ce sont des bibliothèqyes) ni allemande, ni autrichienne, ni suisse. Les professeurs de français sont beaucoup plus au courant de cette littérature que les germanistes. Et la moitié des livres de littérature de jeunesse des CDI des collèges français sont traduits de l'anglais. Au niveau de la littérature de jeunesse, j'en suis restée aux années 60 et tout cela est paru depuis. Les collègues qui ont eu des enfants ou ont des petits enfants qui lisent de la littérature de jeunesse en français sont avantagés, car ils lisent les livres de leurs enfants.
Dans le CDI de mon collège il y a un mur complet consacré à la littérature de jeunesse, sur 6 rayons de hauteur et 8 étagères de largeur, le tout bien tassé. Comment voulez-vous en 5 ans lire tout cela ? Vous saurez quoi offrir à vos petits enfants ou petits neveux quand vous serez en retraite. ..
Les TZR d'autres matières qui exercent en documentation prêtent aux élèves des livres qu'ils n'ont pas lu eux-mêmes. Et on leur demande de s'occuper aussi des recherches des élèves sur ordinateur. En toutes matières. Et de gérer la bibliothèque sur bCDI. Et en même temps que tout cela, de faire régner le silence dans le CDI qui prend 2 pièces avec quand on est dans une pièce une impossibilité de surveiller les coins de l'autre pièce. Visuellement du moins, on peut surveiller à l'oreille.
Alors en plus des lectures et des cours à potasser pour l'agrégation, des traductions à faire et si possible à rendre aux professeurs, -quand on est bi-admissible (pour les néophites un bi-admissible, c'est un professeur certifié avec CAPES qui a deux admissiblités à l'agrégation- , il faut peut-être réussir l'agrégation pour rester professeur d'allemand, mais il paraît qu'il y a maintenant des agrégés d'allemand nommés dans des CDI ou comme CPE., il faut lire toute la littérature de jeunesse, se former dans toutes les matières :
- les SVt pour bien connaître les feuilles des arbres et aider dans des recherches sur le SIDA, les maths (pas besoin pour expliquer les parallèles et les perpendiculaires quand même on sait que les roues de la voiture sont parallèles et que le coin de la rue est formé souvent de deux perpendiculaires),
- la géographie -certains en formation d'agrégation découvrent la Namibie, la Tanzanie, le Cameroun et le Togo... (pas moi quand même, j'adore regarder des cartes, et j'ai amené à mon prof de civilisation un topo sur toutes les tribus de Namibie, tout cela à cause du massacre des Himbas (Hereros?).
- L'histoire, d'accord les germanistes sont de bons civilisationnistes, mais de là à se souvenir de tous les pharaons et de tous les dieux égyptiens, des batailles de l'histoire de France, à part Bouvines 1214 et Marignan 1515 et le débarquement des Normands, 1066, et Waterloo, 1815.
- Il faut aussi gérer les CD-Rom sur le code de la route, sur les professions, trouver le bon livre sur les Pompiers, aller chercher la fiche sur les gardiens d'immeubles et les agents de sécurité (des professions qui plaisent aux garçons), sur les écoles de coiffure et les écoles d'hôtellerie (là, exceptionnellement, je m'y connais, je les ai écumées comme jury de BTS en allemand, du Nord à la Normandie en passant par la Picardie). Il faut aussi connaître les fleuves et rivières de la région (pas de problème pour les rivières du PNR où je vis). J'en passe. et des meilleures
- Et s'entendre dire qu'une demoiselle de 11 ans, fait maintenant ses devoirs de français parce que son petit ami l'a quittée et qu'elle ne sort plus avec lui.
Ceci dit le CDI est un excellent poste d'observation de la vie d'un collège. Tout le monde devrait commencer sa carrière par là. Pour la finir par des cours dispensés dans sa matière en lycée, ou dans les sections supérieures de lycée (je parle pour moi). Ou comme proviseure. Ou rectrice.
Revevons à nos moutons :
D'après le récit de ma collègue, on ne sait rien de ce qu'ont dit les inspecteurs à la réunion des TZR d'allemand,
Rien... on ne sait rien d'autres qu'il y avait selon elle de vieux professeurs heureux d'avoir moins de travail en étant TZR (Heureux de finir la tête basse leur carrière?), et d'autres profs jeunes et dynamiques qui attendent que le Baby Boom des années 50 (j'en fait partie), s'en aille en retraite pour prendre leurs postes.
Et bien, si elle veut mon poste de TZR (ça ne lui sert à rien pusqu'elle est TZR), elle a jusqu'à mes 65 ans à attendre car avec la réforme des retraites, je dois maintenant au lieu des 37 ans et demi d'avant, 40 ans et deux trimestres, donc travailler jusqu'à théoriquement près de 70 ans pour avoir ma retraite complète, alors je prolongerai quand même à temps complet jusqu'à 65 ans; même jusqu'à 67, si d'ici là j'étais prof d'université ou des universités en linguistique allemande, on peut toujours rêver... pour avoir une retraite décente. Mais de toute façon, je ne pourrai pas me payer une veillesse en maison de retraite comme ma mère. L'héritage que l'on aurait du avoir si ma mère était restée dans sa maison, sera consacré à sa maison de retraite à elle et pas à la nôtre. Pas la peine de compter là-dessus. On nous avait chanté (mes tantes) qu'elle était riche à millions et ce n'était pas vrai.
Alors j'écumerai les bancs des profs d'allemand pendant encore 10 ans, coûte que coûte, car c'est mon métier et je sais que c'est là que je m'y connais le mieux. Quand je dis coûte que coûte, je parle des aléas financiers qui font qu'on ne veut plus nous laisser sur des postes d'allemand.
Au club d'allemand une élève était persuadée que son prof avait dit qu'il fallait prononcer le -r de der très fort, en le grasseyant à la parisienne. Quand je lui ai dit que çà sonnait plus comme un "a" que comme un -r, et qu'il fallait diphtonguer le der, elle m'a contestée parce que son prof auquel elle prête des explications qu'il n'a pas dites est forcément meilleur que moi qui ai des heures de CDI. Parce que quelqu'un qui travaille au CDI, ne peut pas être aussi bon en allemand que son prof, et même si j'avais été allemande, elle m'aurait dit la même chose
(c'est un gros avantage qu'a mon époux, il dit à l'élève qui conteste sa langue "Tu ne vas quand même pas, toi qui débute l'allemand, m'apprendre ma langue maternelle!").
Et alors un autre élève a demandé "Est-ce que vous avez plus ou moins de diplômes que notre professeur", j'ai dit "Je ne veux pas répondre à cette question". Et le petit fûté qui a tout compris a répondu "Parce que notre prof se paierait la honte!". Mais j'ai ajouté, votre prof est certifié et il a son CAPES, il a tous les diplômes et concours qu'il faut pour enseigner l'allemand. Et j'ai aussi tous les diplômes et concours qu'il faut pour enseigner l'allemand.
Digression : Je suis sûre que la rédactrice blogueuse du rapport sur la réunion des TZR d'allemand avec les inspecteurs, a cru que j'étais l'une de ces "vieilles" collègues, présentes à la réunion, qu'elle critique le plus qu'elle peut parce, que selon elles les vieux collègues ne font pas aimer l'allemand aux élèves. Je conteste cette idée : il y a beaucoup de professeurs agés qui sont très aimés des jeunes, surtout des petits, ils paraissent plus expérimentés et les enfants leur font plus confiance. C'est un peu comme si c'était dans l'école ou le collège leurs grands-parents. Les grands parents sont souvent plus écoutés que les parents. Au lycée, le 'pilier" agé aux cheveux blancs, est aussi souvent très écouté.
Autre digression : Je me suis posée quand même une question : pourquoi le collègue a-t-il été nommé en suppléance à l'année dans le collège où je suis rattachée? Tout en étant rattaché dans un autre collège à 15 km.
Il doit être payé 30 km de frais de déplacement AR par journée de cours, alors que pour rejoindre mes diverses occupations dans le même collège, je fais 70 km AR (avec mon époux, il faut partager le coût en deux) non remboursés. J'ose à peine imaginer qu'il habite dans la ville où se trouve le collège et a ses frais de déplacement remboursés quand même. Il y a 6 ans, il était PLP2 dans le LP attenant au lycée polyvalent dont j'étais en 10 ans devenue un pilier. Maintenant c'est lui qui a le beau rôle. C'est ce qu'on appelle un renversement de situation. Une inspection a tout chamboulé pour moi, en 2002.
Je n'ai pas de remboursement de frais de déplacement pour ma formation à l'agrégation interne. Soit 400 km AR par semaine (deux fois 200 km) , avec la formation universitaire. plus 200km AR quand la formation en didactique sera un vendredi, soit alors 600 km dans la semaine pour la formation. Certains viennent de VILLE UNIVERSITAIRE, aucun problème pour eux, quelques kms de métro, quand je pars au très petit matin, ils dorment encore sur leurs deux oreilles.
Si la réunion a eu lieu le Jeudi, ce jeudi après midi là, vers 15h j'ai cherché le prof de lingusitique qui nous fait le cours qui sert à la fois pour le Master 1 de lingustique (je l'ai déjà, il s'appelle maîtrise) et l'option d'agrégation externe (ils sont obligés de faire des regroupements pour des raisons financières), j'ai donc cherché le prof, qui me fait cours tous les 15 jours, car je ne me souvenais plus s'il faisait cours cette semaine là. Mal m'en a pris. Si on m'avait averti de la réunion, je n'aurais pas eu le revers que j'ai eu.
En entrouvrant délicatement la porte de la salle où je pensais que le professeur que je cherchais pour savoir si j'avais cours après, faisait son cours d'avant, je me la suis prise en pleine figure et sur les mains dans l'autre sens , lançée par un étudiant , candidat de CAPES qui m'a hurlé en colère 'Tu ne vas pas venir nous embêter ici!" (C'était une autre professeure que je ne connais que de nom et de vue qui leur faisait cours). Bon, je n'ai pas eu trop mal, ma tête a évité la porte reclaquée sur moi (il l'avait ouverte d'abord toute grande pour me parler, en tirant dessus alors que j'avais ma main sur la poignée, et m'a repoussée en arrière), j'ai juste eu un peu mal au dessus des phalanges qui ont reçu un coup, mais je sais encore jouer de la guitare quand même. J'ai repris mon bâton de pélerin avec ma guitare pour faire aimer aux élèves les chansons en allemand. Avec ma belle voix en prime. Bon, je n'ai eu mal que pendant quelques heures, et à un doigt seulement, mais quand même. les chansons du club d'allemand -du domaine public seulement, à cause des droits d'auteur, plus celles que l'on composera nous-même- ont failli être compromises.
Moi, je ne donnerai pas le CAPES d'allemand à un étudiant aussi violent. S'il croit qu'il va faire aimer l'allemand en claquant les portes sur les doigts des élèves et des collègues et en piquant des colères. Il se permet même de râler sur les professeurs en plein cours. Pendant 10 minutes, en disant à des professeurs agés et chevronnés qu'ils ne savent pas faire cours.. Belle ambiance et belles perspectives pour l'enseignement de l'allemand plus tard... Certes il parle bien allemand, mais ce n'est pas en parlant aux élèves à la vitesse grand V qu'on enseigne bien l'allemand. Et de plus à l'instant où il a claqué la porte sur moi, il me reprochait de lui faire perdre son temps, alors qu'il passe la plupart de ses cours (il y des cours communs entre le CAPES et l'agrégation) à bavarder avec ses copines (également candidates du CAPES). Et ceci avec tous les professeurs, et ce sont les seuls qui bavardent. A un cours commun de CAPES-agrégation, alors que j'étais assise derrière eux, j'ai déjà du leur dire de se taire parce que je n'entendais pas le cours. Et ça les a fait rire.
Il était en colère parce que le matin j'étais arrivée en retard à cause du train, et comme j'avais les bras chargés je n'avais pas pu fermer la porte tout de suite (j'allais la fermer), et une autre candidate d'agrégation interne s'est précipitée sur la porte - en se levant bruyamment pour la fermer -. Au lieu d'attendre que je pose mes affaires pour fermer la porte moi-même (il n'y avait pas de bruit dans le couloir, et l'après midi non plus). Quand j'arrive comme cela en retard à cause du train, les habitantes de VILLE UNIVERSITAIRE qui se lèvent deux heures après moi me jettent des regards de haine.
domino
19:05 Publié dans Enseignement (2) - Galères de rentrée TZR | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : enseignement
dimanche, 01 octobre 2006
La prof d'allemand
La prof d'allemand avait une guitare et chantait parfois.
Quand elle était jeune (et belle), elle faisait une chorale d'allemand avec ses 6ème, et 32 élèves venaient....
Elle faisait taille 38 et pas 36.
La prof d'allemand a fait une chorale d'allemand dans un collège ZEP violence. La caîd de la moins bonne troisième a pleuré d'émotion, lorsqu'elle a entonné une chanson...
La prof d'allemand était encore jeune, elle avait 38 ans et faisait du 46.
La prof d'allemand a enseigné ensuite dans des lycées... Les élèves l'aimaient (même si l'inspecteur a dit le contraire). Il y avait une section musicale. Elle jouait de la guitare dans l'orchestre du lycée. Les élèves disaient toujours :"A Noël, Madame, vous amènerez votre guitare? On pourra chanter...?" Et les élèves de 1ère se balançaient en choeur sur "Kling, Glöckchen, klingelingling". A l'époque, il n'y avait pas la loi sur la laïcité... Et "Kling Glöckchen" a plus d'une chanson enfantine que d'une chanson religieuse. Même les musulmanes chantaient "Kling, Glöckchen".
La prof d'allemand a été faire du primaire, coloriages, chansons, marionnettes... pour avoir des élèves, dont ont profité ses anciens collègues puisqu'elle est devenue TZR et ils sont grâce à cela encore 4 profs d'allemand dans ce lycée, là où les lycées alentours n'ont plus que 1 à 2 profs d'allemand...
La prof d'allemand participe aux actions de deux comités de jumelage qui l'envoient jouer aux marionettes, et imiter tout à la fois les voix de Seppl, de Oma, du Krokrodil et de Casper et les enfants en parlent encore 6 mois plus tard et en parleront encore deux ans après...
La prof d'allemand a la réputation de bien expliquer... La prof d'allemand répond à toutes les questions...
La prof d'allemand n'était pas aimée d'un proviseur qu'elle a eu pendant 8 ans, parce qu'elle était trop populaire parmi les élèves...
Voilà qui est la prof d'allemand tant décriée par des collègues qui ne l'ont jamais rencontrée... Qui disent qu'elle est ringarde et vieux-jeu et tout ce que vous voulez (quand j'étais jeune, je disais la même chose de mes parents). Ce ne sont pas les élèves qui ont dit qu'elle était vieux-jeu. Ils disaient :"Vous avez quelque chose en plus, par rapport aux autres profs" et ils disaient (juste après la fameuse inspection, tiens, tiens...) :"Nous, Madame, cela nous est égal que vous êtes grosse, on vous aime bien comme vous êtes et pour nous ce qui est important chez vous, c'est que vous expliquez bien.. (Parole de secondes) ".
Et même quand la prof d'allemand parlait, ils disaient "On vous écoute, parce que vous avez une belle voix".
La prof d'allemand avait travaillé sa voix pendant 15 ans pour avoir une belle voix....
La prof d'allemand a grossi parce qu'elle n'avait plus d'élèves et du chagrin à cause des élèves qui ne sont plus là. Elle fait maintenant du 56...
domino
15:50 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes, pensées i-grimoiresques d'Outre-Rhin | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : allemand, enseignement, professeur
mercredi, 20 septembre 2006
Dans mes statistiques
On est toujours étonné de voir sur ses statisqiques cachées sur l'interface d'administration comment les gens tombent sur votre blog, et bien voilà, la rentrée aidant, ce sont surtout les elèves et les enseignants qui tombent sur mon blog :
- L'échelonnement des haies de Verlaine et mon explication de texte partielle ont fait les beaux jours de mon blog au mois de juin et bien voici que les chercheurs de corrigé (sans doute les profs pour les élèves qui redoubent ou pour donner un sujet de bac en début d'année à leurs élèves), viennent à nouveau sur cette ancienne note.
- on y trouve aussi des personnes qui cherchent le salaire d'un prof certifié bi-admissible à l'agrégation. Alors je leur répond tout de suite, cela dépend d'où vous étiez dans votre échelon quand vous passez bi-admissible, car il y a un reclassement. Par exemple si vous étiez en devenant bi-admissible à la fin de la durée de votre échelon, vous serez rémunéré au même échelon mais dans le grade de bi-admissible, ce qui correspond au salaire de l'échelon supérieur de certifié. Si vous êtes au début de votre échelon, comme vous perdez environ un an et demi d'ancienneté dans l'échelon tout en montant en grade, vous serez rémunéré dans le grade de bi-admissible à l'échelon juste inférieur (par exemple 9 au lieu de 10) de celui où vous étiez en tant que certifié de classe normale ce qui correspond au même salaire, mais vous passerez à l'échelon supérieur plus rapidement.
Exemple : vous êtes certifié 10ème échelon depuis 3 ans, vous passez certiié bi-admissible 10ème échelon avec environ 1 an et demi d'ancienneté dans l'échelon. Donc dans un premier temps vous êtes rémunéré à l'échelon supérieur (comme le 11ème échelon des certifiés), puis comme vous étiez en tant que certifié promouvable un an et demi plus tôt, pendant un an et demi, vous gagnez le même salaire que si vous n'aviez pas été bi-admissible, car vous auriez été à ce moment là au 11è échelon des certifiés normaux, puis vous êtes promu au 11è échelon des bi-admissibles avec un an et demi de retard sur le 11ème échelon des certifiés. Le 11ème échelon des bi-admissibles donnant un salaire supérieur d'un échelon au 11ème échelon des certifiés qui est le dernier échelon avant la hors-classe des certifiés. Normalement on examine les dossiers des certifiés et des certifiés bi-admissibles 11ème échelon pour l'accès à la hors-classe; la hors-classe, en l'absence de réussite à l'agrégation, permet d'obtenir encore des augmentations de salaire.
Depuis l'année dernière un système à points régit le passage à la hors-classe, système qui tient compte des années passées en ZEP, etc... un avis du proviseur et de l'inspecteur est malheureusement donné. Si vous avez eu la malchance comme moi de tomber sur une mauvaise inspection alors que vous étiez en lycée jury de BTS, membre des commissions de choix de sujet, etc... même si l'inspecteur s'est depuis rendu compte de son erreur, tant que vous serez TZR certifié bi-admissible d'une matière exerçant des fonctions de documentation et/ou faisant de l'aide individualisée ponctuelle sans V.S. vous n'êtes pas inspectable, et même si vous avez suivi de nombreux stages de PAF avant votre inspection et depuis votre inspection, l'avis défavorable à l'accès à la hors-classe des certifiés restera tant que vous n'aurez pas eu de vraie suppléance de prof de votre matière de formation suffisamment longue pour être inspecté, ce qui dans certaines académies comme la mienne, fait que votre dossier d'accès à la hors-classe n'est même pas pris en compte. Même chose si on a fait mal tourner (exemple par médisance de collègue) une suppléance en zone violence alors que vous avez été pendant une bonne partie de votre carrière un pilier de lycée, l'avis défavorable récent de votre proviseur de rattachement administratif (dans mon académie) vous empêche d'accéder à la hors-classe (l'année d'avant un avis défavorable enlevait seulement 5 poins au barême). Et si l'année suivante vous effectuez seulement un service de rattachement, et que le proviseur refuse d'en tenir compte, vous restez avec un avis défavorable, une seule suppléance ayant réussi à vous empêcher à accéder à la hors-classe après une carrière bien remplie.Et dans tout ceci les syndicats semblent être impuissants ou font en sorte que d'autres personnes qu'ils connaissent mieux obtiennent les suppléances ou les postes-établissement définitifs auxquels vous auriez droit.
Voilà ce que j'appelle médisance :
Une jeune collègue qui ne vous connait ni de A ni de B et vous a confondu avec une autre personne prétend avoir été votre élève et dit aux élèves (Ses propos m'ont été rapportés par une élève) :
"Mme domino que j'ai eu comme prof avait le b..... dans sa classe."
Hors, je ne connaissais pas du tout cette personne. Dans ce collège il y avait une autre collègue, ancienne élève qui elle, m'avait éppréciée comme jeune professeur et dont j'avais eu la mère comme collègue et elle m'avait appréciée aussi.
Je dis aux jeunes collègues :
Quand vous avez des collègues agés que vous avez eu comme prof, n'allez pas raconter des histoires sur eux, même s'il y a un peu de vrai dedans.
1) Votre ancien prof et nouveau collègue a peut-être depuis sa jeunesse radicalement changé et acquis une autorité à toute épreuve, vous avez peut-être eu ce collègue comme prof il y a quinze, vingt ans, trente ans et ce n'est plus la même personne.
2) Vous nuisez à cette personne en parlant aux élèves ainsi. Alors qu'il a fait une première semaine parfaite et que la suppléance pouvait se dérouler tout à fait normalement, vous empécherez votre ancien prof, d'accéder à une hors-classe bien méritée en détruisant sa réputation. Peut-être doit-il payer les études de ses enfants et a-t-il besoin de cet argent. Ses enfants n'ont pas choisi de naître chez lui, et à cause de vous, ils ne pourront peut-être pas suivre les études qu'ils méritent.
3) Vous vous comportez mal vous-même en médisant sur un ou une collègue agée, est-ce que vous pensez que vous-même peut être apprécié maintenant pourriez à la faveur d'une suppression de poste vous retrouver titulaire remplaçant(e),
4) Le comportement des élèves peut être radicalement différent d'une classe à l'autre... et d"une année à l'autre. Vous étiez peut être la seule classe qui dans la carrière du collègue a fait le b.... . Ne faites pas de votre cas une généralité.
5) Les jeunes (même collègues) ont parfois des expressions qui tirent à l'exagération. Dire par exemple "Dans ma classe, c'était le boxon", alors qu'il n'y avait que quelques bavardages tient de l'exagération.
6) Et dites-vous bien que si, quand vous étiez jeune votre classe, c'était le boxon, celà tenait certainement plus aux élèves qu'au collègue, car il y a des classes, surtout en zone violence, où la personnalité du prof importe peu. Les élèves se tiennent à carreau s'ils sentent une solidarité entre les profs et entre les profs et l'administration, s'ils s'aperçoivent qu'un prof est isolé du groupe de ses collègues et peu apprécié de l'administration, ils vont s'engouffrer dans la faille du système.
7) Et épargnez un peu le collègue qui, en plein hiver, commence une suppléance avec une broncho-pneumonie, pour remplacer un(e) collègue qui en a peut-être lui-même une, parce qu'ayant enfin une suppléance qui correspond à sa qualification professionnelle, il n'a pas pu prendre la suppléance en retard au risque de se la voir soufflée sous le nez, alors que vous-même vous avez pris les classes en septembre bien reposé vous-même et avec des élèves bien reposés et asseoir ainsi votre autorité dès les premiers jours de l'année.
(La médisance des parents et des élèves fait aussi beaucoup de mal à l'enseignement, car ils détruisent ainsi des bonnes réputations, il suffit d'une année, une seule classe sur 6 à 8, pour qu'une réputation change). Il y a aussi des élèves qui exploitent la situation de médisance entre collègues et disent pour vous faire mal (C'est rare heureusement) : "Monsieur Un Tel ou Madame Une Telle a dit ceci et cela de vous". Si ce jeune prof depuis quelques années dans l'établissement a dit cela de vous, prof agé, ancien pilier de lycée devenu titulaire remplaçant, nouvellement nommé dans l'établissement, c'est forcément que ce que dit ce "jeune pilier du collège",devenu pilier en quelques années, est vrai, dans la tête de l'élève du moins.
- Revenons à mes statistiques, puisque là était le sujet de ma note et que l'histoire de l'avis de l'inspecteur et l'avis du chef d'établissement pour l'accès à la Hors-Classe m'ont fait dériver sur le fait que la médisance d'une collègue qui croit vous connaître sans vous connaître peut braquer les élèves contre vous, alors qu'au départ ils vous appréciaient, et que en ce qui concerne un collègue en fin de carrière, cela peut l'empêcher d'accéder au grade qu'il mérite, voire même empêcher ses enfants d'étudier pour des raisons financières, parce que les enfants de professeur bénéficient rarement d'une bourse scolaire.
Je vois que beaucoup de mes visiteurs cherchent aussi des renseignements sur l'allemand, par exemple l'un d'entre eux a cherché "An die Nachgeborenen" de Bertolt Brecht (j'ai du y faire une allusion quelque part). Ou bien "la musique en allemand". J'ai du aussi en parler... ou bien un autre a cherché la prononciation de "fertig". S'il avait sélectionné toutes les langues dans son moteur de recherche, il a du en trouvé des réponses en allemand ! Etc.... C'est là que l'on voit que malgré tout je suis prof d'allemand et germaniste. Et puis même quand je serai en retraite, je parlerai toujours de l'allemand, de la littérature, de l'Allemagne !
- il y a aussi ceux qui chechent des choses plus poétiques comme "Comment tourne la terre ..." ou "Apprendre à être poète"... C'est là que l'on voit que j'écris des poèmes...
- il y a aussi ceusses et celles qui tapent tout simplement " JOURNALISTE ALTERNATIVE". S'ils écrivent "alternative" à coté de "journaliste", c'est vraiment qu'ils cherchent mon blog, le mien. Ce sont ceux qui m'ont déjà lue et n'ont pas appris mon adresse par coeur. Bon, je vais me gonfler un peu ! Vous ne vous en rendez pas compte, il y en a jusque certains qui cherchent mon blog !!!!!! La célébrité ! La célébrité ! La célébrité ! La célébrité !!! T'as vu Bona, je vais devenir aussi célèbre que toi !
Mais je plaisante , bien sûr, le nombre de mes visiteurs qui viennent parfois à des heures très matinales (j'ai plus de lecteurs entre quatre et cinq heures du matin que de 8 à 9 heures!), dépasse rarement une quarantaine par jour.
Bon, ma note a été longue à rédiger, j'ai eu en écrivant vraisemblablement une intrusion qui a fait disparaître mon adresse IP et m'a demandé un redémarage, une brève analyse virale et uné réinitialisation de ma connection Internet. Pourtant je vous assure qu'il est bien protégé... tout le dernier cri....
Ceci dit dans mes statistiques, je vois que certains visiteurs ont déjà la version 7 d'Internet Explorer...
Bon, cette note, c'était aussi "de tout et de rien", une de mes anciennes communautés HAUT et FORT .
domino
12:11 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : enseignement, *de tout et de rien*