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mercredi, 30 août 2006

Les montées en grade qui dégradent

L'article est relu et semble terminé, mais il y a peut-être encore des fautes, c'est minuscule sur le  traitement de texte !

Il y a eu une chose assez extraordinaire dans ma carrière régie par Fortunas Rad (voir ma note précédente).

 

Chacune de mes montées en grade a provoqué l'exercice de fonctions moins élevées.

1973-1976 (MA , prof de collège, mais surtout prof de lycée) :

Avant d'être prof du public et fonctionaire, j'ai enseigné 3 ans dans le privé (de 1973-1976). Forte des seuls diplômes que j'avais à l'époque et d'aucun concours encore, une licence d'enseignement de l'allemand et un C2 de maîtrise de linguistique allemande, j'ai été auxiliaire et contractuelle ) l'année du privé. On m'a gardée jusqu'à mon CAPES où pour être là où étaient mes idées d'un enseignement accessible financièrement à tous, le seul CAPES qui existait à l'époque étqnt un CAPES du public, je suis passée dans le public.

Pendant ces 3 années, j'avais des classes de la 3ème à la Terminale littéraire dans un lycée-collège classique.Et plus de classes en lycée qu'en collège.

1976-1977 (stagiaire collège-lycée, pas de dégradation..) :

Une fois mon CAPES du PUBLIC en poche côté concours, j'ai été une année en stage (nommé CPR, comme on dit maintenant j'ai fait l'IUFM, on disait j'ai fait mon CPR... ). Là, pas trop de changements dans les classes. A cette époque, on faisait un stage en trois trimestres dans 3 établissement différents : 2 trimestres en lycée et un trimestre en collège. Avec 2 inspections en 2 jours, une en collège et une en lycée (ceux qui faisaient 2 stages dans la même ville avaient les 2 inspections le même jour), mais dans notre cas, épreuve de collège distante de 60 km de l'épreuve de lycée, l'inspecteur avait besoin de se reposer pour faire la route d'autant plus que comme moi et les autres stagaires, il se déplaçait en train. J'ai même fait un bout de route avec lui après l'épreuve de collège (la deuxième), il venait de Paris et retournait sur Paris.

A l'époque, que voulez-vous, j'étais jeune et jolie à regarder, mince (52kg pour 1m65, j'ai doublé mon poids) j'ai eu mes deux inspections les doigts dans le nez.

1977-1990 , Certifiée titulaire, Prof de collège (Montée en grade, descente dans les fonctions exercées).

Cette année-là, il fallait que je demande mon premier poste de titulaire du public. Je l'ai demandé assez proche de l'endroit où travaillait mon époux. Je ne pouvais pas demander la ville où il travaillait, car tous les postes étaient déjà pris par d'autres titulaires qui pour la plupart venaient d'autres régions. Et ma copine de stage redemandait son ancien poste dans cette ville, où elle est toujours actuellement. Elle était placée 100 places derrière moi au CAPES et n'avait pas une bonne prononciation, elle avait eu sa partie pratique de CAPES de justesse, elle n'a jamais passé l'agrégation.  Elle n'a jamais changé de poste. j'avais l'intention de demander le lycée le plus proche d'où travaillait mon époux, à part le lycée de la ville où travaillait mon époux déjà pouvu par des personnes d'une autre région. Elle m'a dit : ô à ta place, je demanderai le collège de Petite Ville à 35 km de la ville de mon époux, à 4 km d'ici. Il est très tranquille. C'est vrai que si ce collège était tranquille à l'époque, il a commencait à avoir mauvaise réputation par la suite, 10 ans plus tard, Dans les années où j'atais prof de lycée, mes collègues me disaient : "Ou là là, tu as travaillé là-bas, mais c'est le souk là-bas!".

Donc, ce que je voulais dire, c'est que de prof de lycée-collège, avec des élèves de la 3ème à la Terminale, l'obtention de tout mon CAPES m'a donné des fonctions moins élevées, et je suis devenue prof de collège sans les classes de collège les plus hautes. Prof de collège (CES = Collège d'Enseignement Secondaire, moins coté que les collèges de lycée), des élèves de 6ème et 5ème LV1 et 4ème et 3è LV2. Il y avait deux PEGC en poste dans le collège. L'un était le pilier d'allemand du collège et avait les 3LV1, l'autre était là depuis longtemps, elle me semblait agée,  mais agée, elle n'avait que 37 ans, mais pour moi qui en avait 26, elle me semblait très vieille (Alors, moi, maintenant avec mes 55 ans, je dois vraiment être un vieux croûton). Elle avait le mandarinat des 4LV1. Donc, pas moyen, durant les 5 ans où je suis restée là-bas d'avoir même l'ombre des 3LV1 et 4LV1. Les collègues allemands qui venaient lors des échanges scolaires que j'organisais disaient de mon colègue qui avait le mandarinat des 3LV1 "qu'il parlait allemand comme une vache espagnole". Comme quoi, les mandarinats n'ont rien à voir avec le niveau du prof.

Ensuite, j'ai galéré jusqu'en 1990 de collège en collège, dont certains sont même devenus ZEP ou Zone violence plus tard. Dans ces autres collèges j'ai eu quand même de temps en temps des 3LV1 ou des 4LV1. Et j'atais toujours titulaire de postes ministériels de certifiée.

1990-2002 : Montée dans les fonctions exerccées, sans grade supplémentaire :

C'est alors que sous prétexte de rapprochement de conjoints, ce qui a permis ensuite de faire quand-même la route ensemble, donc c'en était vraiment un, j'ai obtenu une délégation rectorale. Les délégations rectorales  permettait, tout en restant sur un poste ministériel sur lequel on pouvait se replier au cas où l'on n'aurait plus la délégation rectorale, d'avoir un poste plus proche de chez soi ou du lieu de travail de son conjoint  (poste ministériel =  postes définitif actuel, comme la zone de remplacement sur laquelle je me trouve actuellement) . Les délégations rectorales n'existeraient plus actuellement. Cette délégation rectorale était sur un poste lycée J'ai été heureuse une première année, puis beaucoup ensuite, jusqu'en 2002, sur des postes lycée. Tout de suite j'ai eu des Terminales Littéraires, comme lors de mes premières années d'enseignement, je me sentais ravigôtée moralement.

L'année suivante, j'ai obtenu un poste ministériel dans un autre lycée, mais j'avais l'intention de redemander le poste que j'avais eu en délégation rectorale en poste ministériel. Je suis restée 2 ans dans le lycée le plus grand de l'académie, non par le niveau, mais par le nombre délèves qu'il avait alors,  : 4000 élèves. Un an après que j'ai retrouvé mon autre poste lycée, l'ancienne délégation rectorale que j'ai eu en poste ministériel jsuqu'à la décentralisation et que j'ai conservé jusque fin août 2003, j'ai été en lycée, puis en lycée et BTS (pour les étrangers qui me lisent , sections d'enseignement supérieur en lycée, après le baccalauréat).

Entre mes années d'enseignement en collège et celle en lycée, je n'avais obtenu aucun diplôme ou aucun concours de plus que le CAPES que j'avais déjà. J'étais toujours certifiée par concours externe et traitée par mes supérieurs hierarchiques avec courtoisie ou avec une relative courtoisie, tout dépend du chef d'établissement...

Mais sans avoir de grade en plus, j'étais passée en quelques années de la petite certifiée de collège qui était subalterne de 2 PEGC qui , eux, avaient des mandarinats de LV1, parce que la dernière arrivée et la plus jeune n'a  droit qu'aux petites classes, aux classes de Terminale et au "mandarinat" de BTS 2ème année, classe que j'ai eue de 1995 à 2002 (personne d'autre ne voulait de cette classe qui demandait beaucoup de travail, préparation d'une séance de labo de langues par semaine, préparation d'examen très lourde, etc..donc, c'est moi qui ai pris la classe).

La dernière fois que nous n'avons pas fait la répartiton entre profs, c'est à dire avant la venue du proviseur qui est resté 10 ans , on m'avait confié, pour la première fois les 2ème année de BTS (que je n'avais pas demandés, donc on ne peut pas parler de mandarinat), 3 classes de Terminale (un mélange de LV1 classique, des L et des ES LV2), et deux ou trois autres classes. Donc, on me faisait confiance.

Quand on a fait la répartition nous-même le collègue agrégé, responsable de matière, a dit :

"On va prendre chacun une classe de BTS" (il y avait 2 sections différentes sur 2 années chacune), "une bonne classe de lycée et pour le reste on fera cela à l'amiable". J'ai gardé les BTS 2è année de la section que j'avais déjà, où ils étaient plus nombreux et moins tranquilles, parfois j'ai eu aussi en même temps les première ou deuxième année de l'autre section. J'ai eu encore une classe de Terminale par an, parfois, je n'en avais pas, jamais les LV1, car les TLV1 et les 1LV1 étaient la propriété de mon autre collègue agrégée. Les deux certifiées dont moi, avions bien sûr pour les deux classes non attibuées dans le marché initial une classe de BTS et une bonne classe de lycée, les sections techniques et les secondes à 30/35 élèves. Une année, j'avais 120 élèves et mon collègue agrégé qui s'était arrangé pour avoir tous les faibles effectifs 42 élèves en tout et pour tout, c'est à dire répartis sur 5 ou 6 classes....

A la fin de l'année j'ai demandé - sur ma fiche de voeu - une meilleure répartition entre certifiés et agrégés, ce qui m'a valu la réputation d'être paresseuse. Mon ancien collègue agrégé de cet époque s'est arrangé pendant 30 ans pour avoir toujours les faibles effectifs. Venant d'une autre région, ayant hérité là-bas de la maison de ses parents il n'a jamais songé à retourner au pays, il est trop bien là où il est , la planque !!!! Avec tous ses collègues qui font ses quatre volontés en matière de distribution de classe parce qu'il est si gentil... et si vulnérable par rapport aux élèves. 

Mais voilà, le 22 mars 2002, un inspecteur a été chargé par notre proviseur qui l'avait appelé de venir voir pourquoi nous avions d'aussi mauvais résultats au bac. C'est vrai que dans ma classe de LV3, toutes mes élèves , au bac,  avaient obtenu la moyenne et beaucoup plus. C'est vrai que chez les LV1 et LV2 de mes collègues (je n'avais même plus de Terminale LV1 et LV2), sur une soixantaine d'élèves qui avaient l'allemand au bac, seuls 4 ou 5 élèves avaient obtenu la moyenne en allemand...

Et vlan... C'est moi qui en inspection a tout pris. C'est moi qui ai pris pour ceux qui mes voyant corriger la correction de la correction de la correction faite par l'élève, me disaient, "mais pourquoi tu fais tout cela, ça ne sert à rien, tu ne seras jamais récompensée pour le travail que tu fais en plus, au contraire !" Aucun de mes collègues n'était syndiqué, moi, je ne l'étais plus depuis deux ans, mais j'avais encore la réputation du syndicat vindicatif où j'étais deux ans avant et que j'avais quitté parce qu'ils refusaient d'aller aux réunions concernant l'organisation de stages de formation continue dans le lycée, en particulier des stages d'ordinateur  et ils refusaient que j'y aille parce que je m'étais portée volontaire pour ces réunions. C'était collaborer avec l'administration, et il fallait absolument éviter cela, selon eux. Je crois que là, ils s'étaient trompés de combat. Ils refusaient de répondre aux questionnaires des inspecteurs concernant le matériel dont on disposaient et notre organisation pédagogique parce qu'ils pensaient que c'était de l'espionnage et qu'on allait être sanctionné parce qu'on n'était pas assez actifs. Mes trois collègues dont les deux agrégés étaient des poltrons comme j'en n' ai jamais vu.

C'est à leur intention que mon ordinateur personnel, celui-là même sur lequel je vous écris, avait pendant un moment un compte "Collègues Peurofs", mais ils ne l'on jamais vu.

L'un d'entre eux n'a jamais été malade de sa vie, tout au plus un petit rhume un hiver sur trois : et ils se fait un plaisir de raconter aux élèves aux parents et aux autres collègues tous les petits malheurs de ses collègues :

 "Ah oui, domino a été deux jours absente parce qu'elle avait mal dans le dos, elle est très malade du dos",

j'ai mal dans le dos deux jours par an, mais ça tombe toujours au mauvais moment : par exemple la dernière fois c'était pendant mon stage d'informatique au CRDP. Je n'arrivais même plus à manier la souris. Ils en feront une généralité pour tous les jours.

Mon collègue disait aux élèves "Oui, elle est très malade du dos!" et les élèves me disaient "C'est vrai ce qu'il dit Madame vous ne dites jamais que vous avez mal dans le dos ?"

 "Ah, c'est M. UN TEL qui a dit cela, ça ne m'étonne âs de lui."

Il racontait avec déléctation, à qui voulait bien l'écouter,  le mot n'est pas trop fort, avec dé-lec-ta-tion, avec DELECTATION tous les maux de ses collègues et de ses anciens collègues "

Tiens, un tel, qui a été au lycée de telle a telle année"

 -et il les citait nommément-

"ensuite il a été nommé là-bas, puis il est tombé malade"

-la maladie, chose dont il n'avait jamais souffert et qui n'arrive qu'aux autres, exerçait sur lui une fascination extraordinaire,

 "puis il est devenu un légume".

"Et puis, tel TZR fait partie d'une secte, parce qu'il fait des économies et s'éclaire à la bougie, un autre ...."

Qu'est-ce-qu'il doit en raconter sur moi actuellement ! Quand il parle de moi, il dit mon nom,

"tu n'as pas connu la collègue domino ? Elle était prof certifiée ici, jury de BTS, et maintenant elle est remplaçante. C'est sûrement parce que...; tu comprends... "

Il ne dit pas "domino" ? Il dit mon vrai nom.

"Et bien, je vais te raconter... "

Et cette commère y met tellement le ton, tellement le chuchotement , donne à ses confidences tellement l'apparence du secret, que personne ne s'y trompe, ce qu'il dit, brodé et rebrodé, est vrai et on l'écoute avec attention, avec DE-LEC-TA-TION, on boit littéralement ses paroles !

Que  je raconte ici des choses sur lui n'a pas d'importance, personne ne sait qui il est, et personne ne sait qui est "domino", sauf que c'est moi, l' i-grimoirienne, c'est l'avantage des i-grimoires, mais finalement, j'aurai beaucoup d'éléments pour écrire un roman quand je serai en retraite.

Bon, bref, moi, je n'ai plus rien à perdre, parce que c'est moi qui dans cette histoire-là, ai été le dindon de la farce et ai pris pour eux. Les inpecteurs n'aiment pas ceux qui contestent la pédagogie qu'ils préconisent, mais ils devraient savoir que ceux qui osent lever leurs boucliers sont ceux qui ont le moins peur des élèves. Et dire dans un rapport de jury d'agrégation que certains candidats sont trop sûr d'eux est une aberration. Devant les élèves, on n'est jamais trop sûr de soi. Si vous n'êtes pas sûrs, très sûrs, trop sûrs de vous, vous pouvez plier bagage au bout d'un mois d'enseignement.

Bien sûr si dans un cours on se trompe, il faut rectifier le tir ensuite en avouant aux élèves s'être trompé, mais il ne faut jamais faire des courbettes devant les élèves, donc devant les jurys et l'administration non plus. Dans chaque jury d'agrégation interne, il y a un inspecteur, mais il y a aussi deux collègues agrégés dont vous serez peut-être l'égal quelques jours plus tard, après la proclamation des résultats.

Bon, ceci dit, j'ai augmenté en grade. Après deux années de préparation à l'agrégation interne où j'ai été deux fois admissible, je suis descendue plus bas dans l'échelle de l'enseignement.

Après mon inspection, le collègue PEUROF a dit : "L'inspecteur a dit que tu irais enseigner en primaire !"

J'étais à cette époque encore jury de BTS. Pour deux mois encore, avant la fin de l'année scolaire, il fallait finir le travail annuel commencé, et je le faisais avec joie. L'histoire de l'école primaire que racontait mon collègue, je n'y croyais pas trop, Jusque là, je n'avais jamais dit du mal de mes collègues, même sans les nommer. Pour justifier de mon niveau et de mes qualités j'ai écrit à l'inspecteur en vantant mes qualités par rapport aux autres, mais sans les nommer.

"Un collègue" refuse de faire telle chose, etc..., alors que moi, je fais ce travail, etc... je l'écrivais, mais sans le nommer.

A la rentrée accueil hyper-froid de l'administration et alors que j'avais commencé l'année comme sur des roulettes, que j'avais donné en deus heures aux BTS rentrés plus tôt que d'habitude (mais ce n'était plus les seconde année!) toute la méthode pour l'examen, et tout le programme pour les 2 ans en leur donnant tous les termes principaux des chapitres que j'allais faire sur deux ans, j'ai été mise d'office en congé longue maladie (on m'a obligée à remplir une demande de congé en me menaçant de sanctions administratives). Voilà le remerciement que j'ai eu pour 8 années de bons services rendus au rectorat dans les commissions d'examen....

2003 à maintenant (montée en grade, descente vertigineuse pour les fonctions exercées.

Et voilà comment en montant en grade, et en devenant bi-admissible en l'espace de  deux admissibilités, on perd les classes de BTS et de lycée et on gagne des suppléances en collèges de ZEP. Et où les appréciations des notes administratives deviennent mauvaises et les notes sont gelées. Le proviseur que j'ai eu pendant 9 ans, avait une notation et des appréciations très froides au regard de tout ce que j'organisais "Professeur sérieux et consiencieux, bons rapports avec tous." Mon proviseur des deux dernières années a écrit "N'a pas su tenir une classe de '4ème LV2, de son, selon lui, bon collège, selon le classement "de ZEP", peut-être devenu depuis "Zone Violence".

J"ai eu dans ma période collège des quantitiés astronomiques de 4LV2 que je savais bien tenir, j'ai même eu, dans un collège devenu ZEP ensuite, une bonne inspection dans une de ces quatrième LV2. D'ailleurs je n'ai pas retrouvé ce rapport d'inspection, et pourtant, je sais exactement dans quelle pochettes je l'avais mis.

  Le proviseur de ces deux dernières années a écrit pour prendre le contrepied d'avant, quand j'étais jury de BTS : "Mauvais Rapports avec Tous" et c'est loin d'être vrai.

Concernant la 4ème LV2 en question, j'ai vu à la récréation le principal à quatre pattes sous une longue table située au fond de la classe demander à l'agent de service, vous croyez que ce morceau de plastique peut venir d'une prise de courant ? On dirait que celle-là est un peu déglinguée. Le morceau de plastique en question venait d'un buste d'anatomie placé sur le grand bureau où j'ai fait cours dans cette salle de SVT (pour les étrangers biologie) et ce buste qui avait des organes suspendus (en plastique incassable) menaçait de s'effondrer à chaque fois que je passais à coté de lui en faisant du vent... Il a fait un rapport à mon proviseur et au rectorat sur le manque de sécurité dans lequel se trouvaient mes élèves... car ils auraient eux-mêmes arrachés ces morceaux de chair humaine en plastique aux prises de courant !

Vous avez tous compris que placés dans les premiers rangs, ils n'ont jamais été à quatre pattes comme le principal sous la table du fond !

Voilà et mainenant nouvelles rentrée scolaire. Alors que pendant les 10 ans en poste ministériel de certifiée, je savais toujours deux mois à l'avance approximativement les classes que j'allais avoir, maintenant en tant que bi-admissiible à l'agrégation,  tiulaire d'une Zone de Remplaement (TZR), un jour avant la rentrée, je ne sais même pas dans quel lycée ou collège je vais être rattachée....

En devenant bi-admissible, je suis montée en grade depuis un an, mais... au point de vue niveau d"enseignement c'était quasiment plus rien. Donc, chaque montée en grade a provoqué dans ma carrière une baisse dans les niveaux enseignés et une baisse dans la confiance  que me porte l'administration....

C.Q.F.D.

domino

lundi, 28 août 2006

Pas de nouvelles (2)

Attention : cette note n'est pas terminée... (en relecture)

Je vous rappelle qu'un blog est un journal personnel et qu'il ne doit pas être considéré par l'administration comme un écrit officiel disant "Je veux ceci ou celà". Le fait que le personnel est l'officiel soit mélé ne dénote pas un manque de cohérence chez un auteur qui épanche ses sentiments. Si un rectorat ou un ministère découvrant mon identité me dit dans 10 ans, mais là vous avez écrit que..., je saurai lui en faire la remarque...

Vous savez que je n'ai toujours pas de nouvelles de mon rattachement (il ne s'agit même pas de mon affectation sur une suppléance puisque  les affectations peuvent même être données en cours d'année et du moment que vous avez fait votre pré-rentrée, on vous dit soit "Faites ce que vous voulez dans le lycée", soit rentrez chez vous et attendez qu'on vous téléphone ou qu'on vous envoie un avis d'affectation , c'est selon les proviseurs) , je suis titulaire de zone de remplacement (la même depuis 3 ans et pour cette quatrième année consécutive puisque je n'arrive pas à reprendre le poste fixe que j'ai occupé pendant 10 ans comme titulaire certifiée du poste, poste qui est dans ma zone de remplacement).

Rappel : je suis prof d'allemand, Titulaire en Zone de Remplacement, Titulaire du CAPES externe et de deux admissibilités à l'agrégation, donc officiellement bi-admissible à l'agrégation, ancien jury de BTS, ancien membre de commissions de choix de sujets de BTS et ceci pendant 8 ans. J'ai une cinquantaine bien sonnée, mais comme les fonctionnaires ont été mis pour la retraite au même rang que les autres, je dois 40 ans et 2 trimestres de services à mon ministère. Pour avoir toutes mes années, il faut que je travaille à temps complet jusqu'à passé 65 ans.

On a téléphoné tout à l'heure au rectorat, j'ai fait téléphoné par mon époux, car je sais que j'aurai une fin de non-recevoir, et au moins cela leur montre qu'il y a un témoin téléphonique :

Il a posé la question suivante (à mon avis erronée) :

"Est-ce que je peux être mis en relation avec le service des affectations?"

Je lui ai crié de loin que j'étais déjà affectée depuis 3 ans (cela va faire la quatrième année) sur la zone de remplacement et qu'il devait dire "chargé des rattachements".

Il n'a pas eu le temps de rectifier, on lui a répondu :

"Quel est votre nom?"

Il a dit :

Je l'avais prévenu : "Quand tu téléphones au rectorat, ne dis surtout pas mon nom, sinon on te raccrochera au nez ou on ne te donnera pas le bon service".

"Monsieur "domino" " (pas domino, bien sûr, vous comprenez que je ne peux pas dire mon vrai nom marital, connu à 50 km à la ronde, ici, car de par notre activité de professeur et nos activités associatives, jumelages, mes anciennes activités musicales amateur,- je n'en ai plus car on me les a reprochées - etc.. nous sommes connus à au moins 40 km à la ronde).

On lui a répondu :

"Dans quelle matière?"

Mais bon sang, je lui avais demandé de demander si les rattachements de TZR étaient déjà faits (d'habitude je reçois le papier à la mi-juillet), mais il n'y a décidément pas moyen de rester anonyme quand on téléphone au rectorat. Moi, j'aurais été sèche, j'aurais dit "Je vous donnerai mon nom après, quand je saurai si oui ou non, les rattachements administratifs des TZR on déjà été faits".

La personne au téléphone a dit :

"Je vais vous donner le service concerné"

Dring, dring, dring fait le service, je me demande pourquoi on n'entend plus le concerto pour 2 mandolines de Vivaldi que le rectorat diffusait à qui mieux mieux jusqu'à cette année. Est-ce que mon époux téléphone au bon endroit ? Est-ce qu'on a pas redirigé le coup de téléphone. J'ai vu un jour quelqu'un monter à un mur vers des fils dans la rue, c'était peut-être seulement pour l'ADSL...

Dring, dring, fait le service, dring, dring , inlassablement, pendant 10 minutes, pas de Vivaldi. Pas de réponse non plus.

Je dis à mon époux, tu as fait une erreur, il fallait demander s'ils avaient déjà fait les rattachements sur les zones de remplacements.

Il y a une différence entre un rattachement administratif qui me permettra d'avoir mon salaire en continu à partir de septembre, dans quelques jours, (et que je nai plus à partir du premier septembre) , car c'est l'intendant du lycée ou collège de rattachement qui fait le salaire, et une affectation en zone de remplacement (qui elle, est définitive, c'est à dire ne peut être changée qu'à votre demande par demande officielle de mutation faite lors de la phase intra-académique), que j'ai déjà depuis quatre ans).

L'affectation en suppléance vient après et peut même venir après quelques mois; en attendant, selon votre proviseur, soit que l'on vous renvoie chez vous en disant, "attendez une suppléance", à ce moment-là vous vous sentez même si vous êtes titulaire, psychologiquement, comme une personne au chômage, " -,  soit que l'on vous donne carte blanche pour faire ce que vous voulez dans le lycée. C'est ainsi que j'ai fait pendant 2 ans un Centre de Ressources d'Allemand, qui coûtait trop cher à l'établissement bien que j'amenais de chez moi quasiment tout le matériel (classeurs, intercalaires, pochettes plastiques transparentes, rames de papier pour l'imprimante. Comme en fin de journée je remettais dans mon cartable le matériel amené de chez moi, payé par moi-même dont je ne m'étais pas servie, ils ont insinué que j'étais une voleuse).

N.B. Le Centre de Ressources Electronique mis en lien ici n'a jamais été fait au nom du rectorat, mais en mon nom personnel, et chez moi ; à un moment, ils proposaient au lycée de mettre le logo du lycée (de rattachement) sur nos sites; sur nos blogs, pourquoi pas, le rectorat  va se déclarer auteur de nos blogs à notre place ? On n'arrête pas le progrès ! Qu'ils ne m'en demandent pas les clefs, j'ai 10 blogs perso sur le même profil que mon Centre de Ressources d'allemand électronique et sous les mêmes clefs.

Je sais que dans un autre établissement un collègue qui était titulaire remplaçant, dans une autre matière, avait été accusé sans preuves ni poursuites officielles d'avoir volé au CDI. C'était de la médisance. Après mon inspection, je l'avais d'ailleurs écrit au rectorat, et ils ont employé ensuite contre moi, toutes les pratiques de harcèlement moral qu'on avait employé contre lui ou presque, pratiques que j'avais  dénoncées.

Après cette parenthèse, résumé :

Quand vous êtes TZR - titulaire en zone de remplacement - (avant on disait Titulaire Remplaçant"), il y a trois choses différentes :

1) Vous êtes affecté à titre définitif sur une zone de remplacement (comme moi, actuellement), (possibilités de sortie : demande de mutation annuelle intra-académique si vous êtes dans votre académie d'origine comme moi, et que vous n'avez pas envie d'en changer parce que vous êtes propriétaire de votre domicile conjugal et  vous seriez en perte fianancière, si vous deviez découcher pour aller travailler en payant un loyer ailleurs et qu'il n'a pas moyen quand vous êtes quinquagénaire d'obtenir de nouveaux crédits pour acheter un logement forcément plus cher qu'il y a dix-sept ans).

Parenthèse :

Quand vous n'avez pas encore d'affectation en suppléance et que les profs d'université qui  font cours pour l'agrégation interne vont dire au jury que vous n'avez pas de poste, ça vous hérisse le poil, parce qu'une affectation sur zone de remplacement est un poste aussi digne qu'une affectation sur poste-établissement. Quand ces profs qui ont été eux-mêmes profs de secondaire vous demandent toutes les semaines "Vous n'avez pas encore de poste?", ça vous hérisse encore plus le poil , parce que nommé en zone de remplacement,  vous avez un poste, une zone de remplacement est un poste. Et cela dénote un manque total de conaissance des conditions pour passer le concours d'agrégation interne "Etre ou avoir été fonctionnaire et avoir accompli 5 ans de services publics dans sa carrière, quelquesoit le moment où ils ont été accomplis". Elles ne sont pas les mêmes que pour le CAPES interne ou spécifique, etc....

2) En deuxième lieu, vous êtes rattachés à un collège ou à un lycée (ou à un LP pour les PLP-TZR, ce sont les titulaires des lycées professionnels), je suis TZR certifiée bi-admissible à l'agrégation, un grade au dessus de certifiée de classe normale, et juste avant la Hors-Classe. Donc, rattachable à des lycées ou collèges, mais plutôt à des lycées classiques ou polyvalents dans la mesure où je suis bi-admissible à l'agrégation, et où j'ai fait pendant 10 ans partie des commissions de BTS, etc... C''est  l'intendant du lycée de rattachement ou l'agent comptable du collège de rattachement qui fait votre salaire (selon votre grade et votre échelon quand même!) (et non pas celui de votre lycée ou collège d'affectation), c'est le proviseur ou le principal de rattachement qui fait votre note administative. c'est votre lycée de rattachement qui gère tout le courrier qui vous vient du rectorat et si le collège d'affectation en suppléance vous fait signer des papiers carrières autre que votre affectation en suppléance elle-même, les papiers concernant une demande de mutation par exemple doivent être signés dans votre lycée de rattachement et pas dans votre établissement d'affectation s'il est différent. Vos arrêts-maladie doivent être envoyés dans l'établissement de rattachement avec à la rigueur une piqûre de rappel pour l'établissement d'affectation -une photocopie par exemple -, cela m'a sauvé il y a deux ans et demi alors que mon collège de suppléance avait prétendu ne pas recevoir mon arrêt maladie de quelques jours  (je lui en avais envoyé un double). Heureusement que le lycée de rattachement avait été honnête et avait fait parvenir les papiers au rectorat. Si tout se passe bien sur vos suppléances, il ne reçoit aucune information et met l'appréciation de l'année précédente, si vous avez une classe sur six qui ne marche pas, ou un parent d'élève qui râle parce que votre méthode est différente de celle du collègue que vous remplacez (même si elle est plus proche de ce qu'exigent les inspecteurs),  votre collège ou lycée d'affectation fera un rapport sur vous pour votre proviseur de rattachement et votre  appréciation empirera. Si vous faites une demande de révision de l'appréciation, vous recevez un papier "Votre demande est irrecevable".

3) En troisième lieu, vous êtes affecté sur une suppléance, c'est là que ça se complique, car selon les années, les secrétaires du rectorat qui font votre affectation et ne connaissent pas votre statut, vous recevez des avis et des arrêtés d'affectation qui sont mal rédigés, qui ne comportent pas votre nom de naissance (gênant quand vous avez des homonymes de votre nom marital) et aussi des avis d'affectation dans d'autres matières ou comme CPE, refusez les, si vous êtes bi-admissibles à l'agrégation ou agrégés, c'est que vous êtes de grands spécialistes de votre matière. Ce n'est pas pour rester dans un bureau à répertorier les absences de la moitié d'un lycée. Quand j'ai été nommée TZR, je pouvais choisir entre des remplacements de longue et de courte durée... j'ai choisi des remplacements de courte durée (de 3 semaines à 6 mois), en pensant en avoir beaucoup, qu'ils allaient être variés et connaître de nombreux établissements interessants où je serais bien accueillie, pour l'accueil cela dépend, il y a des endroits où ça se pose là...). J'ai été déçue, la première année j'ai eu une suppléance de cinq mois dans un collège pour remplacer une colègue de 40 ans qui allait avoir et a eu un bébé. Donc, dix ans plus jeune que moi, et certifiée par concours interne (alors que 'j'étais certifiée par concours externe et une fois -maintenant deux fois - admissible à l'agrégation interne. donc, moins gradée mais mieux considérée que moi, car j'étais  deux ans auparavant jury de BTS (enseignement supérieur +2) depuis  8 ans (je relève toutes les incohérences administratives).

Je trouve que lorsque l'on fait une suppléance les principaux et proviseurs devraient quand même faire taire les parents en disant à ceux-ci, c'est un professeur qui a été titulaire de postes fixes pendant plus de 20 ans, je n'avais pas commis de faute professionnelle, donc, il n'y avait pas de raison de me laisser enfoncer par des parents localement influents dès ma première suppléance de TZR. Il y a des professeurs -surtout en allemand- qui se retrouvent TZR par suppression budgétaire  de leur poste alors qu'ils ont été titulaire d'un poste lycée et "pilier de lycée"  pendant des années. Lorsque je suis arrivée pour la première fois dans mon lycée de rattachement une collègue que j'avais eu auparavant sur poste fixe dans le lycée où je suis restée 10 ans a ouvert des grands yeux :"Mais, comment, tu es devenue remplaçante, toi un pilier du lycée "truc-chose?".  Et des  anciens élèves m'ont dit :"Mais, vous êtes devenue remplaçante, mais vous n'étiez pas titulaire?" parce que qui croient que tous les remplaçants sont auxiliaires. Et même de jeunes collègues qui ont eu la chance d'avoir un poste établissement dès leur première nomination de titulaire aussi... comme moi dans les années 70. C'est aussi peut-être pour cela qu'ils ont essayé de me faire partir dans une autre académie, alors que je suis née et que j'ai fait mes études dans cette académie jadis déficitaire en profs d'allemand. Pour qu'on ne puisse plus s'étonner du fait qu'une ancienne titulaire, qui est en réalité une vraie titulaire puisse être reconnue par ses anciens élèves et collègues comme une ancienne bonne prof et un ancien pilier de lycée (qui n'a rien à voir avec un pilier de bistrot, rassurez-vous, je suis anti-alcoolique et je n'ai pas consommé une seule goutte d'alcool deuis l'âge de 18 ans, par oposition à mon père, mais je l'en remercie... qu'il me sourie de sa tombe).

Voilà, après cette deuxième parenthèse, il paraît que dans mes dissertations d'agrégation, il y a de très nombreuses parenthèses, mais il n'y en a pas, je connais et j'applique très bien la technique de dissertation dans mes dissertations, mais cette réputation m'est due à mes écrits sur ma carrière, et non à mes dissertations.

Revenons à nos moutons...

Donc, comme le bureau appelé par la standardiste du rectorat, ne répondait pas, la standardiste est revenue au bout du fil... (il était environ 16h 20), celle-ci a dit, je vais vous donner le n° de téléphone de la personne qui s'occupe des afectations en allemand (mon époux avait dit affectation au lieu de rattachement), bla-bla-bla, je ne vais quand même pas vous donner son n° de Tel. sur INTERNET, quoique, vous pourriez faire le siège de son téléphone en disant "Et le rattachement de domino?"

Quand mon époux a raccroché, je lui ai dit qu'il s'était trompé entre le mot d'"affectation" et de "rattachement", comme la prof d'agrégation qui me hérissait le poil il y a deux ans.

Il a donc rappelé et après avoir appris la phrase presque par coeur (ça me fait penser au Da Vinci Code, mais ici, ce n'est pas un mensonge...) et a dit : "Je voudrais parler à la personne chargée des rattachements administratifs de TZR".

Même topo, pas moyen de rester anonyme dans ce rectorat, "De la part de qui? "(elle n'avait même pas reconnu sa voix), et "En quelle matière?". Pourtant le rattachement administratif ne dépend pas de la matière. et on ne peut pas parler de mauvaise répartition des TZR dans une zone, parce qu'il y en a plusieurs dans le même lycée, ils peuvent travailler dans des endroits différents, donc attendre la rentrée pour faire votre rattachement est abusif.

Bon, on continue... La dame dit "Je vais vous passer la personne chargée des rattachements..."  Même topo ... Dring... Dring... Dring... Même pas le concerto pour 2 mandolines de Vivaldi, qui est habituellement en musique d'attente au rectorat, que j'ai joué par le passé à la guitare, en duo avec une amie, l'ancienne femme de mon ancien prof de guitare que j'aime bien tous les deux, mais ils ne s'aiment plus entre eux. Pas le concerto pour 2 mandolines de Vivaldi, est-ce vraiment le rectorat ou l'appel téléphonique de mon époux aurait-il été détourné ?

Retour sur le standard...  Je vais vous donner le n° de la personne chargée de faire les rattachements administratifs. Il est 10 mn plus tard que tout à l'heure. Mon époux appelle le n° en question :"Dring, Dring, Dring, pas de réponse...

Il n'était pas encore 17 heures, donc, soit les personnes ont quitté leur bureau à l'avance, soit c'est une fin de non-recevoir, à quelqu'un qui par le passé (1995-2002) a rendu de nombreux services aux commissions d'examen du rectorat : c'est en particulier mon époux qui germanophone par sa mère prenait une grande part aux enregistrements de sujets oraux sur cassettes, pour la commission dont je faisais partie (avec l'aval de l'inspecteur d'alors).

S'il avait dit :"Je vous appelle de la part de tel syndicat", la personne aurait été là.

Je vais vous dire une chose, le harcèlement moral dont je suis victime, n'est pas du à des opinions politiques puisque comme je vous l'ai expliqué dans l'article "la politique à domino", j'estime que la politique ne devrait pas être une affaire de partis, mais de personnes (élues) vouées au bien de la cité ou de l'état.

(Affaire à suivre...)

domino

J'ai de nouveau un "keylogger" sur mon ordinateur, car je n'arrive plus à  bien taper les "p", ma touche bloque. Je me demande où est l'utilité d'enlever le "p" dans cet article dans la mesure où le "p" ne sert pas pour écrire TZR. Le "keylogger" est toujours là, je le sens dans mes touches.... il a changé de touche, c'est le "m" qui est devenu tout mou, en tout cas, si le "keylogger"  cherche un bon texte littéraire, celui-ci ne fera pas annale dans la littérature française ! A la rigueur pourra-t-il être considéré comme un article journalistique moyen, mais le journal intime est aussi un "genre littéraire". Ai-je supprimé le "keylogger", même pas, supprimer les fichiers temporaires Internet et les Cookies n'a pas suffit.. Je le sens toujours dans mes touches qui sont plus dures que d'habitude. J 'ai remis les "p" qui manquaient, quand c'est comme cela, il y en a qui vont mettre leur ordinateur en réparation...pas moi, j'arriverai à régler le problème.

Dans mon ancien lycée, celui où je suis restée dix ans, j'avais un collègue qui était agrégé et lorsque je suis devenue TZR, il me disait "Je ne comprends rien aux histoires de remplacement". Pourtant moi, je comprenais quand j'étais titulaire ce qu'était les titulaires remplaçants qui sont devenus TZR et les titulaires académiques qui n'existent plus. C'est peut-être à cause de sa grande intelligence d'agrégé qu'il ne comprenait pas, peut-être que quand je deviendrai agrégée je ne serai plus intelligente, mais il était apparemment d'extrême-droite.  En tout cas, dès que je suis devenue TZR, il a voulu ignorer complètement ce qu'était les remplaçants les reléguant au statut d'auxiliaire (il y a des TZR agrégés).

Je vais relire pour remettre les "p" et autres lettres qui manquent encore....

Je sais que chez HAUT et FORT il y a beaucoup de professeurs et aussi des TZR et des auxiliaires, et je voudrais que ceux-ci m'indiquent en commentaire :

- S'ils sont auxiliaires, s'ils ont déjà leur rattachement administratif (je suis titulaire et je suis d'avis que ce n'est pas normal que des auxiliaires aient leurs rattachement avant leur collègues titulaires et je pense que les auxiliaires le pensent aussi).

- S'ils sont tzr, si leurs rattachements administratifs sont déjà faits. Pour voir si je passe après les autres...

- Qu'ils me précisent alors,

. s'ils sont nouvellement nommés dans l'académie, (les professeurs en poste depuis longtemps dans l'académie doivent à mon avis avoir leur rattachements administratifs avant les nouveaux surtout si'ils n'ont pas changé de zone).

. s'ils sont depuis longtemps dans la même zone de remplacement.

Idéez en vrac

De toute façon, j'ai l'impression que le rectorat retarde toujours le moment où il me donnera mon rattachement administratif, que en tant que titulaire je devrais avoir depuis le mois de Juin, et même depuis 3 ans (J'avais d'ailleurs eu un rattachement définitif, il y a trois ans qui a été transformé en rattachement provisoire) pour me déstabiliser avant la rentrée et m'empêcher de bien aborder celle-ci.

Et SURTOUT ne me rapprochez PAS de la MEDECINE PREVENTIVE DU RECTORAT ni de l'INFIRMERIE d'un LYCEE, ce sont des médecins du rectorat qui ont mis fin à ma carrière de jury de BTS, il y a 4 ans, en accord avec l'inspecteur, alors que le proviseur du lycée où je venais d'interroger les BTS était très content de mes interrogations.

Si à cette époque là, j'avais su que les blogs existaient, j'aurais pu écrire tout ce que j'ai ressenti du harcèlement MORAL dont j'ai été victime et les choses se seraient peut-être déroulées autrement, car certaines personnes qui agissent soi-disant pour aider les autres ou pour leur bien, auraient compris qu'ils agissent pour le malheur des autres.

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C'est pareil pour ma mère, en la persuadant qu'elle devait aller en maison de retraite parce qu'elle n'avait pas de mémoire (la mémoire du temps, attention, depuis que je lui ai appris à tenir un calendrier elle sait toujours mieux que moi quel jour on est !), mon frère et ma tante ont agi pour son bien et ma mère retourne à pied voir sa maison dont ils ont pris la clef (malheureusement je ne l'ai jamais eue) et va voir ses voisines. Ma mère n'est pas enfermée, elle est dans une maison de retraite et pas dans une maison de fou, là où mon frère voudrait bien l'enfermer.

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On ne peut pas me rattacher par exemple dans la zone de D.  qui est à 170 km de la zone de M. - ... où j'ai mon poste zone (même si on peut me donner à la rigueur une suppléance courte là bas -avec logement en plus ? -  bien que D. soit dans le même département, puisqu' on doit être rattaché dans sa zone, sinon, c'est ouvrir la porte à tous les abus, C'est peut-être bien quand on est jeune (avant l'âge de 40 ans environ).

Bien sûr, le nouveau recteur dira, qu'il a trois ans de plus que moi et que lui a changé de place souvent, mais il l'a fait pour avoir une promotion. Or, quitter une zone dans laquelle on a été pilier (sur poste établissement) du même lycée pendant 10 ans, pour faire des remplacements dans un collège de ZEP, quelle promotion ! Si on me nommait professeur des universités, alors pourquoi pas ?......

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(Au fur et à mesure que je me relis et que je corrige, il y a toujours de nouvelles fautes qu'y s'ajoutent :  j'avais écrit à un endroit "j'aurais", une minute plus tard je regarde une deuxième fois, il est écrit "j'aurai", à un endroit où je viens de regarder, il est écrit "ont", je regarde une deuxième fois et je vois "on". Décidément les fantômes informatiques ont (avec un -t) de drôles d'idées...)

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......Je sais que on cherche toujours à me nuire à partir d'un souhait vaguement émis, d'un souhait en l'air, que je risque de recevoir d'ici peu un papier, vous êtes nommée  à Tahiti professeur des universités ou rectrice, ben, oui, quoi, vous aviez écrit sur votre blog que.... un blog n'est pas un écrit officiel, M'Sieur l'ministre et mon mari certifié par liste, jamais admissible à l'agrégation, travaille sur poste fixe dans ma zone de remplacement actuelle.......

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(Cela fait une heure que je relis, et il y a toujours des fautes qui se mettent où il n'y en avait pas avant. Sur le traitement de texte de mon site, je n'ai que des lettres d'une taille minuscule, il n'y a pas moyen de changer la taille. Si je mets des lunettes pour voir de près, ça rend un écran déformé.)

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A propos des professeurs d'université, il y  a ceux qui voient sur votre affectation (les listes à signer pour la préparation d'agrégation interne qui passe dans les rangs) LPO qui veut dire lycée polyvalent, et ils croient que vous êtes en LP (lycée professionnel) , il y a deux ans ils ont renvoyé un PLP de LP (lycée professionnel) inscrit à la formation en lui disant qu'il n'avait ni le niveau (peut-être aussi ni le statut requis) parce qu'il était PLP, or c'est faux, un PLP a le même statut qu'un certifié et peut se présenter à l'agrégation interne. A coté de mon nom était écrit LPO (lycée polyvalent,  = classique et technique), ils ont du confondre avec LP, mais même si j'avais été PLP, ils auraient du m'accepter (Et oui, j'ai eu aussi des ennuis à l'université dans ma préparation d'agrégation interne il y a deux ans , et pourtant j'ai eté cette année-là la seule admissible de ceux qui suivaint assidûment la préparation à l'interne).

Mon inspecteur avait dit dans mon inspection du printemps 2002 "je vois l'avenir très noir pour vous..." . S'il m'avait laissée tranquille sur le même poste où j'étais depuis 10 ans, l'avenir aurait été rose pour moi, mais en me faisant partir de là, il a fait devenir mon avenir administratif  noir, comme le tableau noir dont il parlait, et qui était vert... - Il y a certainement une symbolique là-dessous -, mais de toute façon mon inspecteur était voyant par rapport au malheur qu'il a provoqué ....

domino

jeudi, 06 juillet 2006

Lycée bien pensant (1)

Lycée bien pensant. (1)

A propos de la remarque que m’a fait une internaute après un de mes commentaires dont l’article auquel il se rapporte a été mis en lien trois notes plus bas « Tu aurais pu écrire au moins quelque chose de plus sympa », je dois dire ceci :

 

ce que j’ai fait est simplement une mise en garde de ce qui pourrait arriver à la collègue si elle travaillait dans un lycée bien pensant.

 

Voici la mésaventure qui est arrivée à une de mes collègues d’histoire géographie dans un lycée public bien pensant de Petite Sous Préfecture :

 

Notre collègue avait trouvé un moyen pédagogique pour elle excellent et bien imagé, ceci dans une classe de Terminale L bien pensante et aux parents également bien pensants, le président de l’association de parents d’élèves, qui travaillait à l’inspection primaire de Petite Sous-Préfecture  étant père d’un élève de cette classe :

 

Pour comparer le niveau de vie en Inde et en Europe, notre collègue avait utilisé l’analyse chimique (teneur en oligo-éléments, vitamines, matières grasses, etc...) de ce que, lorsque nous randonnons en été dans les chemins de campagne et de montagne, nous évitons d’un saut sur le coté, quoique marcher dedans, paraît-il, porte bonheur. J’emploie des périphrases à la Précieuse Ridicule-je sens que la journaliste alternative que je suis va être surnommée maintenant par ces dames du blog  (je préfère ici écrire ce mot franglais plutôt que i-grimoire, parce que le terme de i-grimoire est d’une langage littéraire relevé qui convient mieux à mes écrits)  de Happy Deutschlehrerin la Précieuse Ridicule - pour désigner ces inexpressibles pour ne pas choquer les parents de Petite Sous Préfecture Bien Pensante. Bref, elle avait mis au tableau ou sur polycopié des analyses chimiques exhaustives de ces choses laissées sur les pâtures par les saintes vaches maigres d’Inde et les vaches grasses de notre terroir à fromages.

 

Les parents apprenant cela ont envoyé une pétition au rectorat pour faire sanctionner, voir muter notre collègue qui, âgée alors de presque 50 ans (elle est un an jour pour jour plus jeune que moi, et c’est peut-être notre date de naissance –nos pères sont nés également à une même date deux années différentes) qui a déterminé un destin semblable cette année-là.

 

Cette histoire a fait grand bruit, la collègue défendue à la fois par l’intersyndicale et par l’inspectrice, a eu gain de cause. Mais on a parlé de cette histoire-là encore pendant 6 mois dans les chaumières éducation nationale locales.

 

(Toute resssemblance avec des évènements ayant eu lieu à Petite Sous Préfecture du Nord est totalement fortuite).

 

domino

lundi, 06 février 2006

CPE

Bon, mon lectorat est en légère baisse. Pour entretenir son attention, il faut que je réécrive une note...Et que je soigne ma rédaction. 

Il paraît  que demain l'on va faire la fête aux CPE. Alors, que les CPE se planquent tous dans leurs bureaux. Heureusement que je ne suis pas CPE. A leur place, j'aurais peur !

Ah bon ? Ce n'étaient pas ces CPE là? Je n'y comprends plus rien avec tous leurs sigles...

Mais je refuse la retraite anticipée, sinon je n'aurai pas toutes mes années. Et je vis veille, je vivrais pauvre comme Mozart. Moi, je veux travailler jusqu'à 65 ans. Comme prof d'allemand. Ah bon ! Ils redeviennent à la mode. Il était temps. En tout cas il n'y a que 25 postes à l'agrèg interne.

Allez, à plus ! Et dormez bien...

 

domino