vendredi, 01 juin 2007
Accueil on ne peut plus cordial....
Que s'est-il passé ensuite à propos de ma principale en courroux ?
J'ai fini par aller chez un médecin dont j'ai l'habitude, il a fait une lettre pour ma généraliste, dans laquelle il donne tous les torts à mon administration. Le fait de ne pas vouloir m'écouter... De crier... etc.: .... Le fait qu'on n'ait retrouvé le parperboard après la pause de midi durant laquelle des personnes possédant la clef on pu pénétrer dans le CDI, montrent que l'administration n'est pas très honnête vis à vis de moi.
Ma généraliste a recopié quelques phrases de sa lettre pour faire un certificat m'autorisant à reprendre le travail à condition de n'avoir ni stress répétés ni provocateurs. Il s'agit ici bien entendu non pas des élèves mais bien dans la tête du médecin et la mienne des provocations de l'administration, puisque le Mardi matin au téléphone interne du collège, la principale a bie crié la première.
J''avais simplement dit "Madame, j'ai a vous signaler un vol (ou une disparition) au CDI"ceci d'un ton neutre , et la principale a hurlé dans le téléphone : "Oui, à ce propos, je voudrais vous voir".
Ce mardi-ci quand j'ai donné le certificat, la principale a jeté un coup d'oeuil dessus, je lui ai bien lu les mots "stress et provocateurs" en lui disant que cela la concernait, et Madame n'a rien trouvé mieux que de continuer à hurler sur moi, qu'elle était ma supérieure hiérarchique et que c'était elle qui commandait (Elle est quelques années plus jeune que moi).
Elle m'a dit qu'elle n'était pas bien au courant des décrets régissant le statut des TZR (pourtant c'est son métier, surtout si on rattache des TZR chez elle), et que elle pensait que si elle n'avait pas d'allemand à me donner, je devais faire du CDI, parce que je gagnais un gros salaire (10ème échelon), et qu'il fallait justifier de ce salaire, et que ce n'est pas en restant chez moi à préparer des cours d'allemand pour tous les manuels et tous les niveaux, ceci pour faire face à toute éventualité, que je justifiais de mon salaire.
Elle m'a dit aussi que finalement je n'avais qu'à attendre 18 h dpar semaine dans le collège qu'on me téléphone. J'ai tenté de lui expliquer que les quelques suppléances que j'ai eues depuis les quelques années que je suis TZR (avant j'ai été plus de deux décennies sur des postes établissement), j'avais reçu les coups de téléphone du rectorat chez moi et pas dans mon établissement de rattachement et que c'est moi-même qui avait informé l'établissement de rattachement des suppléances, alors que cet établissement n'étaient pas au courant et non le contraire. Mais si je reste trois jours par semaine (3 X 6 heures) au collège situé à 35 km de chez moi (70 km, 3 fois par semaine pour ne rien faire...si je restais dans la salle des profs), quand le rectorat me joindra-t-il les jours où je suis à l'université ? Pour que le rectorat puisse me joindre, il faudrait que je sois 5 jours sur 5 et à toutes les heures dans l'établissement et que je ne suive plus ma formation d'agrégation... Que j'aille me tourner les pouces au collège 5 fois par semaine.
Elle m'a dit que si elle me faisait travailler, c'était pour les collègues me critiquent moins. (Mais ils sont plus jeunes que l'âge où je suis devenue TZR, peut-être qu'en fin de carrière, ils seront aussi TZR ! Et qu'on les critiquera parce qu'ils se tournent les pouces, même s'ils travaillent.
Je lui ai dit que dans certains établissements de rattachement, on envoie les TZR à la maison, pour que justement les collègues ne pensent plus à eux et croient qu'ils font des suppléances. Et ne soient plus jaloux d'eux.
Ce n'est pas tant que je plaiderais ma cause pour ne pas travailler, au contraire. Même si la documentation n'est pas ma tasse de thé (il y a beaucoup d'activités répétitices comme de répertoirier tous les jarticles de revue dans l'ordinateur). J'ai tellement travaillé quand j'étais prof d'allemand à part entière de lycée et de BTS (de 70 à 105 heures par semaine) qu'on ne peut pas me reprocher de la paresse.
Bon, enfin bref tout cela pour vous dire que ma principale m'a reçue d'une façon brusque et n'a ps du tout tenu compte des objections que je formulais concerannt cette histoire de disparition de papier.
Bien évidemment, le rouleau de papier a été retrouvé dans l'armoire derrière notre bureau
1) Un endroit où je n'aurais jamais pensé à le mettre vu que sa place était sous le coté du bureau, je ne vois pas pourquoi j'aurais soudainement éprouvé le besoin de mettre en sécurité ce rouleau de paperboard, alors qu'il est depuis le mois de septembre sous le bureau à la vue de tous.(Et n'oubliez que quand je suis dans ce CDI je réfléchis toujours à la place que je donne au moindre objet). On essaie de faire croire que je serais folle. On dirait que l'on fait un peu avec moi comme mon frère a fait avec les papiers de ma mère avant qu'elle ne parte en maison de retraite.
2) presque une journée complète après que ce rouleau ait disparu, donc avec possibilité que quelqu'un l'ait mis à cette place entre midi.
3) Ce rouleau m'a semblait moins épais que celui que j'avais étalé sur une table ce fameux lundi soir. Si c'est le même, peut-être qu'une personne s'en est servi entre temps en utilisant un certain nombre de feuilles. A moins que l'on en ait ramené un autre. Il y a beaucoup de gens qui se servent du matériel d'autres personnes sans le leur demander. Et les remettent ensuite en place sans qu'on en ait rien su. Cette utilisation a peut-être été faite sans mauvaise intention de la part de l'auteur de cette disparition momentanée.
Bref, ma principale a fait beaucoup de bruit pour rien, car si elle n'avait rien dit, l'affaire en serati restée là. mais à cause de tout le bruit qu'elle a fait autour, cela a été plus néfaste à moi qu'aux autres protagonistes de cette histoire. Et cette histoire a également sali ma réputation de professeur calme.
En tout cas Mardi j'ai repris le travail, comme il y avait le Jeudi de l'Ascension et le Lundi de Pentecôte que nous avions rattrapé à l'avance dans ma semaine de congé inopinés je n'ai pas manqué beaucoup et avec toutes les heures supplémentaires non payées que j'ai faites avant l'évènement du paperboard, j'ai largement rattrapé ces journées.
En tout et pour tout j'ai manqué trois jours entier la semaine dernière, plus les deux parties de journées où la principale m'a fait fuir en hurlant sur moi. Ce sont les seuls jours où j'ai manqué cette année scolaire alors que je ne suis obligée d'effectuer ce service de documentation. Et tout de suite on en fait une histoire abominable.(Mon collègue d'allemand a manqué plus souvent, ses élèves arrivaient souvent au CDI en disant qu'il n'était pas là, c'était surtout le lundi matin, il devait être en retard).
Et ce mardi, 'ai fait encore plus d'heures que prévu, j'ai fait la journée continue, de 10 h, moment où j'ai quitté le bureau de la principale, jusqu'à 5 h. En prenant 1/4h pour manger mon sandwich, soit 6h 45 au lieu de 6 heures.
domino
domino
01:00 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, harcèlement moral
Les commentaires sont fermés.