jeudi, 17 août 2006
A quoi la poésie est-elle indispensable ?
A propos de la citation de Raymond Queneau, Oh! Pardon! Jean Cocteau, dans le blog d'Elisabeth, j'ai fait ce commentaire (je me permets de me copier moi-même, c'est le même éditeur, autre livre "la journaliste alternative" ):
C'est si vrai, ce qu'a dit le poète, mais moi je sais à quoi elle est indispensable, à cacher ses sentiments dans un manteau de soiries et de dentelles, à s'épancher dans un pleur insoupçonné, à rêver au passé, à l'enfance, ou à des avenirs lointains quand on est jeune, à se chanter soi-même en se rendant universel.... Voilà pourquoi la poésie est indispensable. Hmm! Mon commentaire est si beau que j'irai bien le recopier dans mon blog....
(Voilà qui est fait...)
domino
Ecrit par : domino | jeudi, 17 août 2006
Liens sur la citation faite par elisabeth.
21:30 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : poésie
mercredi, 16 août 2006
Une vie privée pour les profs ?
Voilà, je disais dans ma note précédente : Rien de tel pour les professeurs ...
En effet, pour les professeurs, il est souvent impossible de séparer sa vie professionnelle de sa vie privée.
Déjà, il y a les préparations de cours et les corrections qui envahissent le temps privé et l'espace privé. Il faut de la place pour stocker documentations en tous genres concernant la matière. Les profs ont souvent chez eux d'immenses bibliothèques contenant
tous les livres avec lesquels ils ont étudiés et étudient encore,
les livres avec lesquels ils enseignent et ont enseigné,
des tonnes et des tonnes de classeurs contenant des cours préparés.
Ne croyez pas que tout ceci leur est payé : avant les profs avaient 20 francs environ (l'équivalent de 3 euros environ) pour leur papeterie, cette subvention personnelle a disparu. Contrairement au fonctionnaire qui travaille dans un bureau, à la poste ou aux impôts par exemple, le prof doit se payer tout son matériel, de la moindre feuille de papier jusqu'à l'ordinateur (j'en suis à mon deuxième en 14 ans, un collègue qui dirigeait plus ou moins les commissions de BTS au niveau académique avait insisté pour que je m'équipe, juste avant l'apparition d'Internet, c'était en 92, j'avais un ordinateur hyper-rapide pou l'époque avec 4 RAM de mémoire ! C'était mon premier ordinateur qui ne pouvait contenir Internet. Avec une imrprimante à aiguilles, qui imprimait bien les stencils pour la machie à polycopier qui écrivait en mauve, mais mal les textes en noir et blanc. La préhistoire, quoi ! 11 000 francs (1600 euros) de dépenses pour mon premier ordinateur. 900 euros avec l'imrpimante pour mon portable actuel.
Bon, il n'y a pas que le matériel scolaire et universitaire qui envahit la maison.
Il y a aussi les collègues qui envahissent votre vie privée. Les jeunes profs sortent ensemble. La plupart du temps, quand ils arrivent d'une autre région ou d'un autre coin de la région, ils ne connaissent que "leurs collègues profs". Ce sont leurs seuls amis. Ils sortent ensemble formant des petits groupes, ceci tant qu'ils sont célibataires et n'ont pas d'enfants.
Ensuite, ils se marient entre eux et ont des enfants de profs qui suivent leurs études secondaires dans leur lycée ou leur collège et sont le fils ou la fille de M. Un Tel ou de Mme Une Telle. Ils ont un statut particulier parmi les élèves et les profs. Considérés comme des espions par les deux. Pour les élèves, ils sont les espions de leur parents, si un parent est prof dans la classe, on a peur de se confier à eux. Pour les profs, ils sont les espions des collègues. Si quelque chose ne va pas dans le cours, pourvu qu'ils ne le racontent pas à leurs parents, si les parents vont moufter à l'administration.
Puis, il y a les collègues plus âgés, dont je fais partie. Personnellement, je protège de plus en plus ma vie privée des collègues, je me suis laissée envahir par les collègues pendant 20 ans.
Pendant des années, j'ai reçu et jai aidé assistantes et collègues.
J'ai reçu les assistantes de langues étrangères, pour des repas entre amis, j'ai emmené celles-ci dans mes activités musicales quand elles étaient musiciennes, chorales, orchestres, j'ai reçu les colègues étrangers quand il y avait des échanges scolaires, même quand j'habitais dans un petit appartement 2 pièces/cuisine avec mon époux. On laissait notre lit et on dormait dans le divan dans la salle de séjour. On leur concoctait de bons repas. On dépensait plus que d'habitude pour la nourriture. Et on aimait recevoir. Ils ne se plaignaient pas et nous non plus... Ils ne se plaignaient pas devant nous du moins, de l'étroitesse des lieux. Avant les échanges, pour les préparer, on appelait les collègues de notre téléphone. Tous frais non remboursés.
Et on recevait aussi les collègues. Au début, ils déboulaient chez nous à tout propos. Parfois les parents d'élèves aussi. Surtout lors des jumelages : "La peitite allemande ne shabitue pas chez nous, Qu'allons-nous faire?" Voilà ce que c'était d'habiter trop près de son collège (4 km quand même). Chose extraordinaire : A l'époque contrairement à maintenant, rien ne disparaissait chez moi.
On fait aussi des réunions de parents dans les supermarchés. "Bonjour, Madame, ah! Vous savez, mon fils/ma fille en allemand..." "Mais que donne ma fille en allemand, elle ne me raconte rien ?" C'est tout juste si on n'épie pas l'heure à laquelle vous irez faire vos courses pour vous contacter dans le magasin.
On fait aussi les réunions d'anciens élèves dans la rue, ou lors de fêtes communales ou de festival organisé dans la ville où vous avez travaillé. On arrive vers vous avec un grand sourire "Ah, Madame, on ne vous a jamais oubliée.". ça fait chaud au coeur. "Vous jouez toujours de la guitare ?" Vous vous demandez : "Ces visages là ? C'étaient des lycéens, pas des collégiens? Dans quel lycée ? Dans quelle classe ? "Vous vous souvenez de nous, Madame?" Je suis franche (ils ont vraiment changé physiquement et en maturité aussi) "Moi, je suis un tel et lui un tel!" Si vous les avez eu dans un laps de 1 à 7 ans, vous savez encore leur nom. Si vous les avez eu il y a 10 à 30 ans, vous vous grattez la tête, vous vous souvenez de l'établissement, vaguement de la place où ils étaient assis, et quand ils vous disent leur nom, tout revient.
Ceux-là, je les ai eu il y a de 5 à 7 ans en 2nde :
'Je suis étudiant en pharmacie, Madame, lui est en médecine... mais on a redoublé tous les deux notre première année"
Ces deux là, je les ai eu en TS (eux disent, en 1S), il y a 13 ou 14 ans :
"Je suis prof de physique à l'université, Madame, Lui, ils est psychiatre".
Ils ont fait leur chemin.... Et pourtant en classe, ce n'étaient pas les lumières de l'allemand. Les filles étaient souvent bien meilleures.
Ces deux là, mariés, que je rencontre à la caisse d'un hypermarché, les ai eu en section hôtellerie. Et ils nous disent :
"On a un restaurant dans les Ardennes Belges.... l'allemand, ça nous sert, à apprendre le néerlandais, parce que ça ressemble beaucoup au néerlandais et on a beaucoup de clients qui parlent néerlandais"
Vous descendez à l'hôtel et le receptionniste vous dit :" Ah ! Bonjour, Mme domino ! Quelles nouvelles ? Depuis le temps où je vous ai eue comme prof"..
Vous rentrez dans un fast-food et la dame qui est au comptoir vous dit : "Tiens ? Mme domino ? Que faites-vous ici ? Vous vous souvenez de moi ?" Bref, c'est le revers de la célébrité...
On fait aussi des réunions d'anciens élèves ou entre collègues pendant les grandes vacances. Tenez, quand on était jeune on a rencontré sur la digue de Port-Navalo (c'est loin de Petite Ville du Nord !) un élève de mon mari, un collègue à moi, et le couple de secrétaires qui géraient mon établissement.
Puis, les choses se sont un peu calmées. On ne recevait plus les collègues que sur invitation. Et plutôt les anciens collègues que les collègues actuels. Il faut éviter de parler des élèves chez soi.
Quand on reçoit des collègues, on parle toujours de travail, et des anciens collègues, d'ancien travail.
"Ah! Tu te souviens de tel ou tel élève que nous avons eu en telle ou telle année , Ah! Oui! Cette année-là ? c'était dans cette classe. Mais non, une telle, sais-tu ce qu'elle est devenue ? Non... et bien... je l'ai rencontré il n'y a pas longtemps et ..."
Et tu te souviens qu'un jour, tu as dit ça à une élève ? Ah, non... Mais si, tu me l'avais raconté...
Et il y a les anciens collègues qui se souviennent de tout. Ceux qui vont raconter en salle des profs tout ce que vous faites, où vous êtes allés en vacances, que vous faites partie de telle chorale, que vous avez rencontré l'un des plus grands guitaristes du monde,
(il a lui même rencontré le pape Jean-Paul II, plusieurs fois, mais en salle des profs dans un établissement public, je n'irai pas moufter.
Il a même deux tantes qui sont religieuses, mais comme il est en poste dans un établissement public, je n'irai pas le balancer.
Cependant il en parle aux collègues... En catimini... Tout le monde le sait, mais personne ne le dit tout haut)
En catimini, il ne parle pas que de lui. Tout le monde sait
qu'il est venu chez vous Samedi Soir, avec tel et tel autre collègue, que vous avez mangé ci et ça,
que lui a bu tel vin, mais pas vous, parce que vous ne buvez pas d'alcool, mais vous en servez aux autres, on ne peut pas faire autrement,
qu'il y a un nouveau meuble dans votre salle de séjour et un bibelot en plus (D'ailleurs quand on va chez lui, il nous montre ses nouveaux bibelots qu'il va acheter chez les Compagnons d'Emmaüs),
et que vous avez été chez ses parents,
que vous avez chanté avec votre guitare pour sa mère,
que sa mère a dit que vous avez la même voix qu'Anne Vanderlove (d'autres disent la même que Barbara, des références!).
Mais, officiellement, il ne raconte rien...
Il n'y a pas que lui... il y a la collègue
qui voudrait que vous l'aidiez à devenir la plus grande chanteuse du monde et
qui squatte votre appartement et votre accompagnement de guitare quatre heures par semaine,
fait jouer ses relations pour faire les deux seuls et uniques concerts de sa carrière de chanteuse ;
se fait photographier avec vous, fait mettre la photo dans le journal, qu'un principal mal intentionné découpe attentivement, mettant l'article dans votre dossier, ce qui vous fera passer 20 ans plus tard pour quelqu'un qui porte deux casquettes. A cause de celle qui se voyait déjà brûlant les planches de l'Olympia (ce n'était pas une prof d'allemand).
Il ya celle, plus discrète, qui vient faire des duos de guitare alternativement chez vous et chez elle, mais régulièrement tous les mardi soirs, les années où ni l'une, ni l'autre n'avons de cours le mercredi. Et qu'on a le temps de préparer ses cours et de corriger ses copies le mercredi. On n'a jamais fait de concerts ensemble,
elle a trop le trac, dit-elle, elle n'a jamais essayé de jouer en public,
et elle est la modestie même.
Et elle ne boit qu'un jus de fruit,
ne goûte même pas aux petits biscuits.
(C'est une prof d'allemand...)
C'est un secret d'état. Même monsieur je-sais-tout-ce-qui-se-passe-dans-le-lycée ne le sait pas.
Et notre belle amitié de guitariste est taxée quelques années plus tard,
alors que je ne suis plus titulaire du poste-établissement , mais titulaire d'une zone,
alors que je suis devenue inférieure, par ma position de titulaire qui n'est que remplaçante,
alors que mon étoile est descendue dans la société et au firmament de l'enseignement,
de rapport conflictuel....
Voilà ce qu'est la vie privée de prof...
domino
20:30 Publié dans Enseignement (1) - Vie et anecdotes, Société | Lien permanent | Commentaires (33)
Le télé-travail
Un livre que j'utilisais en classe de Terminale STT avait un texte sur le télé-travail. Ce livre est paru il y a environ 7/8 ans, peut-être encore avant, je me souviens l'avoir utilisé durant plusieurs années et avoir fait ce texte de bac plusieurs fois. il y s'agissait d'une jeune femme qui travaillait pour la firme IBM de Munich. Habitant à 80 km de la firme, elle ne faisait la route que quelques fois par mois, en travaillant sur réseau d'ordinateurs en relation avec sa firme et ses colègues.
On vantait dans le texte les bienfaits du travail à distance sur ordinateur :
- moins d'essence et d'entretien de voiture à payer pour le salarié.
- la possibilité pour le salarié d'organiser son temps comme il veut.
Dans le texte, la jeune femme qui travaille de cette façon a des enfants en bas âge, elle travaile plutôt le soir quand les enfants sont couchés.
Dans ce type de travail, les salariés n'ont que leur nombre d'heures réglementaires de travail à faire, ils n'ont pas à travailler en plus.... Peut-être que la connexion de leur ordinateur suffit à déterminer le nombre d'heures. Leur ordinateur en réseau leur est fourni par leur entreprise.
Rien de tel pour les professeurs, au moins en France (voir ma note suivante).
domino
20:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : société
Virus téléphonique (2)
Un autre problème téléphonique que j'ai eu....
Il y a environ 2 ans, à chaque fois que j'appelais une collègue et amie de longue date avec laquelle je travaillais, une fois sur deux, mon téléphone atterissait chez une dame qui n'avait pas la voix de ma collègue, et ceci à partir du moment où ma collègue et moi, qui étions amies de longue date avions été taxées d'avoir des rapports conflictuels l'une vis à vis l'autre, ou plutôt que moi-même j'aurais soi-disant provoqué des rapports conflictuels avec ma collègue.
Nous étions toutes les deux étonnées. Il s'agissait sans doute d'une erreur.
Mais à partir du moment où nous avions été taxées de rapport conflictuels, tous mes appels téléphoniques de mon fixe chez elles étaient détournés chez cette femme à la voix suave, qui me répondait "Vous vous êtes trompés de n°", à la longue, ça devait l'agacer, si ce n'était pas une personne de connivence avec les personnes qui me taxiaient abusivement de rapports conflictuels avec cette amie.
Quand je téléphonais du mobile dont je n'ai donné le n° qu'à une ou deux personnes au maximum, aucun problème, je tombais directement sur la collègue.
domino
19:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : société
Virus téléphoniques ?
J'ai toujours eu de drôles d'impression en téléphonant de mon fixe : qu'il y ait un espion, qu'il était sur écoute, etc...
Exemple : Un jour où je me plaignais à ma belle-famille de l'attitude de mon proviseur (il y quatre ans) : A chaque fois que je prononçais le mot "proviseur" mon téléphone déconnectait !
Rien de tel aujourd'hui. Mais avez-vous déjà téléphoné à l'homme de Cro-Magnon ? Au lieu d'entendre la voix de mon cher et tendre époux sur son portable ou son message de réponses sur la messagerie, j'ai entendu l'homme de Cro-Magnon grogner.
Voilà, j'avais des indications supplémentaires à donner à mon mari pour les courses, je l'appelle 4 fois de mon téléphone portable (j'étais chez moi), et je vois inscrit la mention "Rappeler". J'attends... le téléphone déconnecte. Je recommence et j'appuie sur "Rappeler". Il m'indique "Rappel échoué". Pourtant, mon tendre et cher époux m'affirme que son mobile (ah oui, on dit un mobile (pas home, jeu de mot, hi,hi, et plus un portable) était libre de toute communication, donc joignable.
Je l'appelle une première fois de mon fixe : "Le n° que vous avez demandé, etc...." J'insiste, après un silence, la sonnerie du téléphone se déclenche et ça fonctionne, je l'ai au bout du fil, pas Cro-Magnon, mais mon cher et tendre...
Mais voilà ou cela se complique, voulant vérifier l'état des communications téléphoniques, je rappelle de mon portable : Une première fois, cela fonctionne. Une deuxième fois, même phénomène que plus haut : "Rappelez, suivi de déconnection".
Je rappelle de mon fixe et alors là :
J'entends un grognement humain, digne d'un film préhistorique. Je refais "Allô" en croyant qu'on se moque de moi, le grognement reprend d'une façon agressive.
Je réessaie une deuxième fois de fairre le n° du mobile de mon époux : C'est cette fois-ci un gémissement, digne d'une personne torturée qui me répond. J'ai eu peur. J'ai cru que c'était mon époux qui était agressé.
Je réessaie une troisième fois, c'est mon époux qui me répond tout à fait normalement. Je lui demande si c'est lui qui a mis ces horribles messages sur mon répondeur, il me répond que non, mais qu'il a déjà entendu ce type de message lorsque sur le fixe, il ne tape pas le 0 initial à fond. Je lui ai dit qu'il aurait pu me prévenir parce que j'ai eu peur.
J'ai réessayé de taper le n° sans 0 initial, j'ai un message "Le n° que vous avez demandé n'existe pas".
J'ai réessayé de taper le n° entier, même topo qu'avant : un homme à la voix agressive fait "Allo! Allo! Allo!"
Je retape le n° normal, c'est mon époux qui me répond.
D'après mon époux, on entend cette voix quelque soit le n° que l'on tape, si on tape mal le 0. Or, mon expérience de mal taper le 0 prouve le contraire. Je suppose que mon époux n'a pas tapé le n° de son propre mobile... Donc, mon fixe fait cela sur n'importe quel n°. Il semblerait qu' une communication sur deux de mon fixe soit détournée sur ce répondeur à horreurs. Est-ce que quelqu'un a fait cela sciemment sur notre ligne alors que nous sommes en liste rouge (pour l'étranger, liste secrète), c'est assez bizarre.
Je voudrais savoir si d'autres personnes sont tombées en téléphonant sur ce "répondeur des horreurs".
Dans le temps (il y a environ 20 ans), je recevais des appels téléphoniques malveillants (mais j'ai changé de n° depuis), dans lesquels un homme faisait 50 fois de suite "Allo? Allo? Allo?" ou dans lesquels j'entendais des soupirs malveillants.
Nous n'avions plus d'ennuis depuis. J'ai séparé Internet du téléphone, mais j'ai du quand même donner mon n° de fixe pour les techniciens d'Internet.... à chaque fois que j'appelle pour une déconnexion.
domino
18:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : société
lundi, 14 août 2006
L'art d'être millionnaire.
Ne vous enn faites pas en lisant ce titre. Je suis loin d'être millionaire : je n'ai rien devant moi.
Mais je vais vous entretenir d'autre chose, des choses qui me font rire dans la presse ou les informations.
Je viens de lire les informations Yahoo. Il paraît que les français ne sont pas normaux. D'après le Washington Post, ils ne sauraient que glandouiller à la terasse des cafés (parisiens), en regardant passer les passants et en devisant sur eux, au lieu d'être comme les américains des compulsifs de la multi-activité simultanée. Les français auraient l"art de ne rien faire.
Voilà un démenti formel à Mme-le-Dr-mon-nom-de-jeune-fille-traduit-de-façon-erronée qui m'avait dit exactement le contraire : que les américains finissaient le travail à 3 heures de l'après-midi, que si je restais au lycée jusqu'à 19h, je n'étais pas normale, que les gens efficaces finissaient tous à 15 heures, etc.... et surtout que si je travaillais dans une entreprise américaine, je serais considérée comme inefficace en raison de mes sorties tardives de l'établissement.
En fait, elle avait dit cela pour défendre mon proviseur de l'époque. Il me reprochait de rester trop longtemps le soir dans le lycée,
et je ne faisais pas d'Internet, je corrigeais le plus de copies possibles avant de prendre le chemin du retour,
parce que sinon, je risquais de m'endormir dans un fauteuil en rentrant chez moi et de ne plus rien faire de la soirée.
Donc, je faisais le travail à un endroit où je n'avais pas de fauteuil ou de lit pour m'endormir,
pour être sûre de pouvoir le faire relativement vite.
Si je m'endormais juste après mon retour chez moi,
je devais me relever à trois heures du matin pour finir de préparer mes cours et corriger sans entendre le lendemain les sempiternels
"Madame, vous avez corrigé nos copies ?", sans même que l'on me dise "Bonjour".
Car cete aptitude des élèves à exiger plus des professeurs que ce qu'ils exigeaient d'eux-mêmes, était une caractéristique du lycée où j'étais alors.
Où est le rapport ici avec mon titre ? Peut-être que les français qui ont d'après le journaliste du "Washington Post" (propos rapporté par Yahooh) l'art de ne rien faire, ne deviendront jamais millionnaires. Non.. J'ai une autre idée en tête.
Bon, Mme le Docteur la-traduction-erronée-de-mon-nom-de-jeune-fille-,-traduction-erronée-donnée-par-le-site-de-mon-frère,
- avait-elle consulté un site avec mon nom de jeune fille avant de me recevoir;
- et était-elle tombée sur le site de mon frère ?
- Avant de se donner mon nom de jeune fille mal traduit en français,
- j'ai un nom flamand comme beaucoup de gens du Nord,
- car en réalité son vrai nom de famille est un prénom,
- le nom de jeune fille flamand de ma grand-mère paternelle , traduit en français),
bon, Mme le Dr Mon-nom-de-jeune-fille-mal-traduit, de la médecine de harcèlement moral des professeurs
avait dit que je n'étais pas efficace parce que je n'étais pas comme les américains qui étaient efficaces en ne travaillant presque pas, contrairement aux français qui avaient des horaires plus longs, mais beaucoup plus longs, selon elle, que les américains qui eux étaient efficaces.
Bon, et bien, voilà.... Je voulais dire que finalement, je suis contente que le journaliste du "Washington Post" a dit que les américains étaient des spécialistes de la multi-activité et que si'ils allaient au café aussi souvent que les français, eux au moins, ils n'omettraient pas d'emmener leur ordinateur portable, pour continuer à travailler en étant en week-end ou en vacances. Et bien, il a dit exactement le contraire de ce qu'avait dit Mme le Dr-traduction-erronnnée et là, je suis contente parce que cela prouve qu'il est normal que ceux qui n'ont pas d'ordinateur avec Internet chez eux, comme c'était mon cas, alors, et l'an dernier, s'ils étaient américains, resteraient jusqu'à 19 heures dans leur entreprise ou au lycée.... et seraient efficaces et peut-être grâce à leur labeur deviendraient millionnaires (rassurez vous l'Education Nationale ne rapporte pas beaucoup et ce n'est pas moi qui deviendrais milliardaire avec mon métier).
En fait, Mme le Dr Traduction Erronée avait voulu défendre mon proviseur d'alors :
J'avais eu le malheur de dire à mon proviseur d'alors, que mon père qui travaillait dans une entreprise, lui, restait jusqu'à des heures tardives (environ 20h) à son travail et il m'avait répondu le contraire de ce qui'l disait 7 ou 8 ans auparavant. 7 ou 8 ans auparavant, il disait que les lycées devaient être "performants" (d'où tenait-il ce mot?) et "avoir une offre" de sections suffisantes, "offir un choix" d'options assez nombreuses et "des services dignes de ceux qu'offraient une entreprise". J'ai repris l'argumentation qu'il employait 7-8 ans auparavant, celle de l'entreprise, et voilà que je m'entends dire le contraire, que "son lycée ne souffre pas la comparaison avec une entreprise...." Ils ont toujours le dernier mot. ou alors, le discours des proviseurs suit le discours de leur ministre. Et quand le ministre change, leur discours change aussi.
Et Mme le Dr Traduction Erronée, elle, reprend l'argument inverse : "Que si au lieu d'être un professeur fonctonnaire français, je travaillais dans une entreprise américaine, on ne me permettrait pas de travailler aussi longtemps".
Tout cela pour dire que Mme le Dr Traduction-Erronée m'avait menti pour défendre mon proviseur, tout en affirmant qu'elle ne le connaissait ni de A, ni de B.
Continuons notre article, car je n'en suis pas encore à parler des millionaires et ceci n'a sans doute pas d'autre rapport avec la première partie de mon article, sauf qu'il s'agit de ce que j'ai lu dans les médias...
Voilà, le "Courrier International" a produit un supplément sur les milliardaires, les millionaires et les démunis. Mis à part le fait que j'ai vu que mon époux et moi, en tant que petits profs français, nous sommes entre la catégorie "classe moyenne française" et la catégorie "démuni" (un cinquième environ du patrimoine d'un seul "français moyen"), j'ai appris beaucoup de choses sur les milliardaires et trouvé des coîncidences amusantes.
Voilà l'histoire du patron de Domino"s Pizza
(tiens, cela me fait penser à Elisabeth qui a vu une Domino's Pizza à Grande Ville du Sud, et à moi-même à cause de mon pseudonyme).
Le 's est en anglais un cas possessif. Qu'est-ce que je serais riche, si je possédais vraiment les Domino's Pizza ! Après tout, c'est écrit sur les Pizzerias, elles sont à moi, toutes ces pizzas, je vais les revendiquer...
Bon, voilà où sont les coîncidences, car ce n'est que la première.
Ma chanteuse préférée de ma jeunesse était devenue célèbre en chantant en 1959, à l'âge de 18 ans, "Virgin Mary" et "Twelve Gates to the City" , des chansons à caractère religieux au festival de Newport.
Et voilà, le patron de Domino"s Pizza, pas le patron de celle de Grande Ville du Sud de la France, mais celui de celles nombreuses, qui, telles les Mac,sont parsemées de par le monde,
-que Dieu me pardonne, je n'ai pas le courage d'aller chercher la revue dans la salle de séjour, pour y retrouver le nom de ce patron,-
veut précisément construire une ville
(une City, personne ne dira si elle a douze grilles, Vauban en avait fortifiée une avec 8 portes pas loin d'ici)
qui s'appelera Ave Maria et sera sise en Floride.
Et alors que pensant aux deux chansons que ma chanteuse préférée des années 60 avaient chantées au festival de Newport, je commence à en parler à mon mari, qui me répond :"Ah! Oui! Un millionnaire ? Bill Gates" (Vous voyez le rapport avec "Twelve Gates to the City ?", alors que moi, je pensais réellement aux portes que le patron de Domino's Pizza, mettra peut-être à sa City).
Et d'ailleurs le Boss de Domino's Pizza a dit dans un premier temps qu'il réserverait sa ville aux catholiques, mais comme ma chanteuse préférée des années 60 est baptiste, je me suis dit que sa prophétie, faite sur la scène de Newport en 1959, ne pouvait pas en être une, puisqu'elle n'était pas de la même religion que le patron de Domino's Pizza.
Et alors, mes yeux se sont équarquillés. Alors que justement, j'étais en train de penser cela,je lis dix lignes plus loin, qu'il ouvrira sa ville à d'autres personnes que les catholiques et qu'il construira une église baptiste (pour ma chanteuse préférée des années 60 qui avait prophétisé la construction de sa ville et que son aùi, chanteur célèbre (elle n'est restée que 2 ans avec lui), nommait "la bonne soeur")? Et une synagogue. (Et pourquoi pas une mosquée? S'il veut faire à fond dans les religions monothéistes...). A la Sorbonne, il y a bien un département des études arabes et hébraïques, exemple parfait d'oecuménisme...
Bon. Et dans sa ville, il va construire une université, en gros la Catho, avec des principes moraux et un pruritanisme bien plus grand que celui de Caroline du Nord. Voir mon article à ce sujet.
Et la deuxième coïncidence ? C'est bien du fondateur des Domino's Pizza qu'il s'agit ici. Et quand j'avais quatorze ans -et comme vous pouvez vous en douter mon vrai prénom est Dominique- , j'étais cheftaine dans un mouvement de jeunesse catholique, qui avait son siège local dans ma Vénérable Institution de Centre-Ville (si vous avez lu mon journal de l'époque que j'avais mis en lien ici pendant un moment, vous sauriez tout de la Vénérable Inttsiution de Centre-Ville où j'ai fait mes études secondaires) et mes "Ames Vaillantes" qui étaient issues des deux classes de huitièmes (l'équivalent des CM1 actuels) m'appelaient "domino". Un jour il y avait une "Fête annuelle de l'Institution" dans un cinéma de la ville qui avait une scène et toutes mes "Ames Vaillantes" passaient devant moi en me saluant : "Bonjour, Domino". Le mouvement de jeunesse catholique, le prénom de "domino" concernant une cheftaine d'une mouvement de jeunesse catholique, voilà où est la deuxième prophétie...
Twelve Gates to the City of the Catholic Millionar named Ave Maria, Virgin Mary, built by the boss of Domino"s Pizza, not my boss however, of the name of "domino" who was the name of a catholic chieftain, a city with a baptist church for her prefered singer, ah! ah! quel résumé !!!!
Vous avez compris ma non-sense-poésie ?
domino
22:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : socoété