vendredi, 13 avril 2012
A la poubelle...
Roman-théâtre
Voici pourquoi Doofie (56 générations jusqu'à son ancêtre Charlemagne) est plus évoluée que son mari Schnelly (42 générations qui le séparent de son ancêtre Charlemagne), Charlemagne qui soit dit en pasant a eu bien 20 enfants, plus les bâtards inconnus, il avait la pêche le vieil empereur à la barbe fleurie, et Hildegard de Vinzgau n'avait qu'à bien se tenir, si elle ne voulait pas être évincée...
Bon, sachant que Schnelly lui a procuré il y a plusieurs jours 2 gros catalogues de vente par correspondance qui ne font pas les grandes tailles, alors que Doofie avait demandé 2 catalogues qui font les grandes tailles, voici la conversation téléphonique que Schnelly vient d'avoir avec Doofie.
- Doofie : Je ne trouve plus les deux gros catalogues, parce que tu sais, j'ai dit que je n'y trouvais pas d'habits à ma taille, mais à la fin du catalogue, il y a d'autres choses qui peuvent m'intéresser...
- Schnelly: Les catalogues, ils sont sur la poubelle!
- Doofie : Sur la poubelle, mais tu n'allais pas les jeter quand même, ce n'est pas parce que j'ai dit..
- Schnelly : Non, je les ai mis là parce que je n'avais pas de place ailleurs... je n'allais pas les jeter...
- Doofie : (en larmes à l'idée qu'il allait quand même jeter les catalogues...en cours)... Mais ils étaient en haut, pourquoi tu les a descendus?
- Schnelly : Il n'y avait pas de place ailleurs...
Doofie (pense), j'en avais pourtant trouvé, de la place..
Doofie ne peut surtout pas dire que deux pages d'un livre ou deux chansons d'un CD ne l'intéressent pas, car tout de suite, le livre ou le CD disparait...
Pourtant jusqu'à il y a une dizaine d'années (Doofie et Schnelly sont mariés depuis plus de 35 ans...), Schnelly ne touchait jamais aux affaires de Doofie, ou les lui demandait et les remettait en place, mais maintenant, il ne lui demande plus, ne les remets plus à leur place ou ne les rend plus.. et Doofie cherche toujours après ses affaires...
Pour défendre Doofie
domino
08:53 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doofie, schnelly
vendredi, 06 avril 2012
La conscience (3)
Roman-théâtre
Doofie ma personnage de roman-théâtre, est en train d'écrire dans son journal les pensées que lui a inspiré un article sur la Conscience, destiné aux élèves de Terminale qui prépare leur baccalauréat.
Dans le journal de Doofie
Il y a encore autre chose que j'ai relevé, poursuit Doofie dans son journal, le "Je pense, donc je suis" de Descartes, semble être pour tous les philosophes actuels quelque chose d'irréfutable. Au moins, lui ne s'est pas comme Shakespeare, posé la question "Etre ou ne pas être". Il affirme : "Je suis!"
"Je suis", signifie "J'existe"!
Mais voilà, n'a-t-il pas mis la charrue avant les boeufs?
En effet, il affirme qu'il pense, donc que c'est la pensée qui détermine son existence. Or, l'odinateur que j'ai devant moi, les livres et les dictionnaires que j'ai autour, pensent-ils? Non, bien que plein de données et de connaissances, ils ne pensent pas, mais ils existent.
Et même ma veste, suspendue là-bas au porte-manteaux, l'escalier qui monte à l'étage, existent, donc, ils sont, et pensent-ils? Non, ils ne pensent pas.
Donc, la maxime de Descartes, "Je pense, donc je suis" est facilement réfutable. Une chose qui ne pense pas existe quand même.
Je me suis demandée si on ne pouvait pas dire l'inverse : "Je suis, donc je pense". Il est indéniable que la pensée ne peut exister sans le cerveau, sauf dans la religion, ou le Verbe, la Parole divine, existe sans corps, puisque l'on a écrit "Et le Verbe s'est fait chair!", donc dans la religion la pensée existe sans le corps, mais seulement dans la religion. Et la religion n'est pas forcément vraie, alors qu'une maxime philosophique peut être vraie, si elle est mathématiquement ou logiquement démontrée.
En ce qui concerne l'homme proprement dit, et dans une existence terrestre (et non dans une existance dans l'au-delà où , la pensée ne peut exister seule, à condition que cette existence existe), la pensée existe avec le corps. Si la pensée émane du cerveau et est formée par lui uniquement, alors c'est le fait que le cerveau existe en tant que partie physique du corps, qui détermine le fait d'exister. C'est une conception tout à fait matérialiste. Ce serait notre matière grise et elle uniquement, qui serait la source de notre pensée et alors j'écrirais : "C'est parce que mon cerveau existe, que je pense!" ou "c'est parce que mon cerveau est, que je pense" "Mon cerveau est, donc je pense".
C'est donc l'existence de mon cerveau qui pense et détermine ma pensée. Et au plus, j'ai un cerveau bien fait qui peut contenir beaucoup de choses, au plus je suis intelligent(e), sinon, cela n'expliquerait pas pourquoi certains ont 50 de QI alors que j'en ai 132 et Dummie 132, bien que je trouve Dummie très intelligente!
(Dummie quand elle lira ces lignes : "Merci, Doofie, smack, je te fais une grosse bise sur la joue...")
(Sottie pensera en lisant ces lignes "Klugy a sûrment 50 de QI!" Et oui, souvenez-vous du fameux Klugy, le prof qui était dans la salle des profs du collège où Sweetie faisait son stage de CAPES, qu'elle a râté d'ailleurs... parce qu'elle n'était pas gentille avec Doofie, sa conseillère pédagogique...)
Bon, l'intelligence est un autre chapitre, nous n'allons pas donc réfléchir à la richesse de la pensée qui émane d'un cervau aux ciconvolutions très compliquées.
Y-a-til autre chose que la simple matière grise et les échanges chimiques qui provoquent la pensée dans le cerveau, telle qu'une âme, une aura? Ce sont des questions qui concerne la religion, ou en philosophie, la métaphysique, mais nous entrons alors dans le domaine du non-matériel, du non- démontrable. Or, la pensée philosophique est basée sur des démonstrations et nous entrons alors en métaphysique dans le domaine du "Il se peut que...." et non plus dans le domaine du "Il est"!
Ce qui est donc sûr c'est que c'est l'existence de mon corps, donc de mon cerveau qui provoque ma pensée. Donc, je peux dire, non pas "Je pense, donc je suis", ni "Je suis, donc je pense", ce qui serait plus logique déjà, mais 'Mon corps existe, donc je suis". ce "Mon" est très important, car ce n'est pas le corps de n'importe qui, le cerveau de n'importe qui, qui provoque ma pensée, mais mon corps à moi, mon cerveau à moi.
Mais sur un plan purement matérialiste, c'est quand même cette existence de mon cerveau, donc de mon corps, qui provoque ma pensée. Donc, mon corps est, donc je pense. Ou "Je suis, donc je pense". Et nous affirmons donc l'inverse de Descartes.
Mais maintenant, si nous retournons au début de notre démonstration, nous avons vu qu'une chose qui existe comme un ordinateur ou un manteau ou un livre, ne pense pas. Donc, l'existence ne provoque pas la pensée. Je dirais donc que ce qui fait que l'on pense est autre chose que l'existence du corps en tant qu'objet physique ayant une forme et un contenu. Ce peut-être alors soit quelque chose de transcendantal, soit la vie. Et je dirais donc que ce qui anime notre pensée c'est la vie qui est dans notre corps et notre cerveau.
En effet, un objet inanimé, par exemple, un manteau, ne peut penser, par contre un être animé, peut penser. Donc, ce qui provoque la pensée, c'est ce qui anime, anima (qui signifiel'âme, mais cela fait trop religieux), le souffle de vie, - les animaux sont comme leur nom l'indique, aussi animés, les animaux animés, donc ont le souffle de vie, qui provoque une pensée, peut-êtrte rudimentaire chez eux, mais qui émane aussi de la vie, de leur animation -.
Donc, je ne peux ni dire, "je pense, donc je suis", ... ni "je suis, donc je pense", mais je peux dire "Je vis, donc je pense." ou "je suis un être animé, donc je pense."
C.Q.F.D.
Mais d'où vient la vie qui nous fait penser, l'"anima", c'est un grand mystère du monde... et on est dans le domaine de la métaphysique. Ceux bassement terrestres diront "C'est parce que père et mère nous ont fait, que l'on vit", mais ici, il ne faut pas nous prendre pour aussi terre à terre... on ne parle pas de cela, car sinon, on dirait "Et d'où vient la vie de père et mère, et d'où vient la vie du premier humain, et d'où vient celle du premier animal qui s'est animé sur la terre?"
Doofie
_______________
Merci, ma chère Doofie pour cette excellente démonstration, donc, tu existes ma Doofie, cher petite personnage de théâtre, tu es un être animé, cher personnage de roman-théâtre, puisque tu vis. Et tu penses et je publie tes pensées.
domino
14:26 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, être, pensée, doofie
La Conscience (2)
Roman-théâtre
Pour ceux qui ne lisent pas ce blog de façon chronologique, prière de vous reporter à l'extrait précédent du journal de Doofie, mon personnage de théêtre "La Conscience (1)".
Du journal de Doofie
Cher journal,
Après avoir fait une petite pause, je te reprends maintenant... et je reprends mon analyse de l'article que je viens de lire sur la Conscience. Je n'étais nommément pas d'accord avec le fait qu'il y a dans cet article un affreux mélange entre la conscience, que j'ai défini comme "etat d'éveil au monde extérieur et intérieur" (das Bewusstsein en allemand) et la conscience morale, qui découle de la connaissance du bien et du mal (das Gewissen en allemand).
Le journaliste aurait dû dans cet article destiné à des élèves de Terminale, faire deux articles : 1) La conscience et l'inconscient, 2) La Conscience Morale.
D'ailleurs entre ces deux consciences que l'on mélange en français, on fera intervenir d'autres étapes.
En considérant que je passe de l'état d'inconscience, l'état endormi, à l'état de conscience éveillée.
1) L'etat d'endormissement ou Inconscience.
2) L'éveil des sens ou début de la perception et en même temps la prise de consience de soi-même et de ses sensations. (je suis encore fatigué(e) ou en pleine forme).
3) La prise de conscience du monde extérieur, donc début de la Conscience du monde., correspondant à l'ouverture des yeux.
4) L'éveil de la mémoire et de la conscience du temps (quel jour sommes-nous, dois-je aller travailler aujoud'hui? Qu'ai-je fait hier?).
5) L'éveil de la conscience des sentiments déclenchée par la question "Qu'ai-je fait hier?" pour se souvenir de "Que dois-je faire aujoud'hui". Une frustration liée au travail de la veille ou a des évènements qui se sont passés la veille peut alors apparaître.
5) La pleine conscience du monde qui nous entoure, quand on a pleine conscience du moment du temps où l'on se trouve.
6) Conscience du devoir dans l'éveil matinal, mais il faut que cette conscience qui n'existe pas chez le bébé, ait été préalablement éduquée, parce qu'un bébé n'a pas de devoirs, et ici, nous arrivons à nous poser la question de savoir dans quelle mesure la conscience morale, diférente de l'etat de conscience dont nous avons parler jusqu'ici doit être éduquée. Donc, elle est beaucoup plus loin de la conscience du monde extérieur, que ce q'u'on en dit généralement.
(Ici, je perçois qu'il y aurait encore des étapes intermédiaires, mais elles ne sont pas encore suffisamment clares dans ma Conscience de Doofie pour que je vous en parle).
7) Donc, entre la conscience "Bewusstsein" et la conscience "Gewissen", intervient l'education individuelle et l'éducation collective du genre humain.
8) La prise de conscience du Bien et du Mal (Adam et Eve).
9) A partir de cette prise de conscience (donc un deuxième éveil qui se produit, différent de l'éveil physique matinal), j'ai la Connaissance du Bien et du Mal.
10) De cette connaissance découle la Conscience Morale, dûe donc à une deuxième éveil de l'être humain : la bonne et la mauvaise conscience, et le fait d'agir "selon sa conscience". (ein gutes oder ein schlechtes Gewissen haben).
11) De là découle le devoir moral.
(NDLB : Bon après cet exposé tout théorique de Doofie et connaissant l'amour que Doofie porte aux animaux, en particulier aux oiseaux, nous allons continuer à lire son journal... car son interrogation suivante porte sur la Conscience des Animaux).
Quittons maintenant cette différenciation entre la Conscience-Bewusstsein et la Conscience-Gewissen pour nous tourner vers une autre expression que j'ai trouvé dans cet article, une idée reçue des êtres humains, acceptée d'un commun accord, mais peut-être de moins en moins aujourd'hui, celle des "animaux dénués de conscience".
Mon expérience de l'élevage ou plutôt de l'éducation de canaris, peut m'apporter la preuve du contraire. L'éducation des canaris pour les canaris apprivoisés, ceux qui sortent de leur cage, et l'élevage des canaris pour les canaris en cage.
On dit aussi souvent que les animaux seraient dénués de sentiments. Or, toute personne ayant vécu avec un animal peut vous affirmer le contraire. Tout en sachant qu'il existe différentes catégories d'animaux et des éveils de concscience différents selon les types danimaux.
Tiens, petite parenthèse, hier j'ai rencotré une maîtresse et son chien, j'ai souri au chien mais pas à la maîtresse qui était passée rapidement et s'est mise à tirer sur la laisse. Tout de suite, le petite chien s'est intéressé à moi, et est venu renifler le bas de mes pantalons. Je lui ai dit bonjour et il a jappé de plaisir, ce qui prouvait bien que ce chien avait éprouvé de la joie en me voyant lui sourire.
Il y a un type de Concience que chaque animal possède, c'est la Bewusstsein. Si on se réfère à mes étapes ci-dessus, l'animal qu'il s'éveille au début de la journée ou de la nuit, ou n'importe quand comme le chat, passe de l'état d'insconscient à l'état d'éveil, donc de conscience du monde qui l'entoure. Si ce chien que j'ai rencontré, m'a regardée et s'est intéressé à moi quand je l'ai regardé et que je lui ai souris (il a tout de suite levé son museau vers moi), c'est qu'il a pris concience d'une présence inhabituelle et sympathique sur son chemin. S'il n'avait pas été conscient de cette présence, il n'aurait pas reniflé mes bas de pantalon.
L'animal dans les 11 points ci-dessus a au moins les points 2 et 3, c'est à dire l'éveil de la Conscience, dans le passage de l'état endormi à l'état éveillé. Donc éveil de la perception du monde extérieur par l'éveil des sens. Et la pleine conscience du monde extérieur dans sa spatialité et dans ses sons. Par exemple les oiseaux qui ont l'ouïe et la vue très développés, deviendront conscient de leur entourage par les sens de la vue et de l'ouïe.
Maintenant, un animal a-t-il conscience du Bien et du Mal et donc une conscience morale?
Disons d'emblée que le crocodile qui va croquer le parchutiste qui est tombé dans sa mare, ou le requin qui va avaler le nageur qui s'est aventuré dans ses eaux, n'a certainement pas conscience du bien et du mal par rapport au genre humain. Mais les humains qui abattent vaches, cochons, porcs et veaux, poulets, lapins et volailles et gibiers, ont-il une conscience morale par rapport au genre animal? De quel droit font-ils une différence entre des animaux nobles dont on doit respecter la vie, comme le chien, le chat, ou l'oiseau de compagnie et les autres animaux. Le cheval étant à mi-chemin entre l'animal noble et l'animal objet, car certaiens mangent encore du cheval.
L'animal a la conscience du monde, en fait, la perception du monde, par ses sens, lui donne la conscience du monde. Et la connaissance de ce monde, qu'il utilise à ses fins à lui... et selon ce qui est à sa portée.
Tel ces vaches de montagne rencontrées en Autriche, qui rentrent toute seule le soir des alpages à l'étable, en empruntant les mêmes chemins que les voitures ce qui provoque aux heures de traite de gigantesques embouteillages, les voitures roulant au pas, autour de vaches majestueuses portant des cloches accrochées à des colliers brodés de fleurs, qui vont lentement, mais sûrement seules à leur étable dans le village, saluant au pasage les passants d'un hochement de tête, l'animal a le sens de l'espace et de l'orientation. Ces vaches ont conscience de l'espace qui les entoure, de même que les oiseaux migrateurs qui retrouvent facilement leur chemin, et ces hirondelles qui reviennent tous les ans dans le même nid. Ce n'est pas que de l'instinc, car l'homme a aussi un isntinct, par exemple l'instinct de survie.
Mais si le crocodile ou le requin n'ont pas beaucoup de respect pour le genre humain, c'est que l'homme vit loin de lui,par peur, et par peur réciproque.Et que l'homme n'apprivoise pas ces gros animaux jugés comme dangeraux pour l'homme. Beaucoup d'animaux et de gros animaux, craignent l'homme à cause de la chasse, et sont devenus des ennemis de l'homme et vivent à l'écart de celui-ci par crainte. Alors aucune action d'édcation de l'homme sur l'animal n'est possible pour ces animaux dits sauvages.
Apprivoiser un animal, ou éduquer un chien ou un chat, c'est exercer une action sur le monde animal qui pourra amener ces animaux à prendre concience du bien et du mal.
J'ai fait dans ma jeunesse l'élevage des canaris et voici ce que j'ai pu remarquer. Il existe ce que l'on pourrait apeler l'élevage des canaris et l'éducation des canaris.
Quand les canaris restent dans leur cage et que vous leurs donnez juste à manger et à boire, il s'agit alors seulement d'élevage.
Lorsque le canari, généralement abandonné par ses parents, est apprivoisé, c'est à dire que c'est l'homme qui lui donne directement sa première nourriture dans le bec, et alors le canari s'habitue à l'être humain et il peut alors vivre sans crainte auprès de lui, se promener sur la table devant lui, lui prendre les petites affaires dont il se sert (car malgré tout, je dois dire que les canaris n'ont pas le sens de la propriété d'autrui, il vont manger votre nourriture, mais par contre ils ont un sens aigu de leur propre propriété, et vont défendre avec véhémence leur petit bout de pain ou de pomme!
J'ai vécu avec un canari apprivoisé les deux choses suivantes :
- lorsque je n'étais pas à la maison dans la journée et que je revenais que le soir, le canari qui rentrait facilement dans sa cage lorsqu'il sortait trois ou quatre fois dans la journée, juste à la demande, ne voulait absolument pas rentrer dans sa cage : il faisait le tour de sa cage en me narguant, évitant de passer devant la porte d'entrée de sa cage, et sautant lorsque j'essayais de le faire rentrer en mettant ma main derrière lui pour qu'il ailler vers la porte de la cage, il sautait allégrement par dessus ma main, en me narguant... il me regardait d'un air si coquin que j'en était obligé de rire. Pour lui apprendre ce qui était interdit ou autorisé, je secouais mon doigt devant lui comme on le fait à une enfant pas sage et il comprenait très bien.
- Un jour où je faisais sécher des timbres postes de collection que j'avais décollé de leurs enveloppes en les faisant tremper dans de l'eau tiède, alignés sur une serviette éponge posée sur la table, la canari qui avait observé avec attention le mouvement de la pince de philatélie qui ressemblait à un bec, est venu prendre un à un les timbres postes avec autant de délicatesse que ma pince de philatélie, dans son bec et sans abimer les dents des timbres et allait les porter en haut de l'armoire, cachés derrière un rebord, et lorsque je suis allée les chercher une fois le canari rentré dans sa cage, j'ai découvert avec stupéfaction les timbres alignés en ligne bien droite le long du rebord, exactement comme sur ma serviette éponge. Evidemment à chaque fois que le canari avait pris un timbre, il m'avait regardé avec la tête de côté, car je lui avais secoué le doigt au dessus de lui, avec l'air de l'enfant qui fait une bêtise, mais essaie de vous charmer en même temps.
(Je dois avouer que ces évènements se sont passés pendant mon stage d'après le CAPES, et que j'avais presque autant de travail à éduquer mon canari qu'à préparer mes cours... et j'ai quand même réussi l'année.)
Mais dites-vous bien que ce canari avait parfaitement, grâce à l'éducation que je lui avais donnée, le sens du bien et du mal.
Donc, il avait une conscience morale, et les animaux comme les humains acquiert le conscience morale (Gewissen), grâce à l'éducation, car mon petit canari baissait la tête et regardait la table d'un air penaud, quand je secouais mon doigt au dessus de lui pour lui indiquer qu'il avait fait une bêtise, par exemple commencé à manger un bout de papier important...
Vous pouvez imaginer le chagrin que j'ai eu lorsqu'il est mort d'une diarrhée, sans doute parce qu'il avait mangé quelque chose qui ne lui convenait pas.
On peut aussi éduquer de gros animaux, par le passé les monteurs d'ours parcouraient les chemins pour montrer les tous de leurs animaux dans les villages et gagner ainsi quelque argent. Ils les promenaient en laisse de village en village et ceux qui n'étaient pas assez riche pour s'acheter un ours, promenaient une marmotte, à laquelle ils avaient appris des tous. L'homme vivait alors en accord avec de gros animaux dits aujorud'hui "sauvages".
Je voulais donc vous démontrer ici que par l'éducation, les animaux peuvent passer à l'état de consicnnce morale et il va de soi que ce canari qui me regardait avec l'air penaud et l'air de dire "Et ben oui, j'ai fait mal, et je le sais, et j'ai honte!", avait une certaine conscience morale.
Maintenant, un animal sauvage, peut-il avoir une conscience morale.
L'"observation de canaris non apprivoisés, mais restés en famille dans une cage, m'a montré qu'il existait une éducation canari de parents à enfants. Dès le plus jeune âge, les petits qui n'ont pas encore de plumes sont invités à faire leur besoin en dehors du nid. Ils n'en sortent pas, mais doivent reculer leur postérieur au dessus du vide pour faire leurs besoins. Et s'ils ne le font pas, ils ont, si on a laissé le canari mâle avec sa femelle et ses enfants, une râclée de bec du père administtrée sur leur postérieur.
Un canari ne savait pas bien passer de baton et baton, car au lieu de sauter directement en gardant la tête en haut, il faisait un looping autour de son bâton de départ avant de s'élancer vers l'autre barreau. Cela énervait prodigieusement son père qui venait lui causer d'un ton plus qu'impérieux, en batant des ailes, quand il avait une fois de plus fait sa jolie pirouette.
Ici, encore les petits canaris savaient rapidement le "bien" et le "mal" en apprenant ce qui était autorisé de faire dans leur vie de canari ou pas.
Si l'animal n'a pas conscience de l'heure comme nous et ne porte pas de montre, il a quand même conscience des différents moments de la journée, et en particulier il vous rappelera que vous avez oublié de lui servir manger, et cela à l'heure du repas. Et l'oiseau migrateur connait aussi les saisons ce qui lui vient peut-être par l'observation de la nature, ce que nous nous nommons l'instinct, est-ce vraiment l'instinct. Après tout, on n'a jamais pénétré dans le monde intérieur d'un animal pour savoir faire la différence entre ce qui est instinct chez lui, ou mu par l'obsevation de son environnement.
Donc, l'animal n'est dénué ni de Conscience, dans le sens d'éveil au monde extérieur, ni de Conscience Morale.
L'animal a droit au respect du philosophe qui ne peut le considérer comme dénué de Conscience, comme cela a été dit communément jusqu'ici, à propos des aniaux.
Doofie
_________________
Merci, Doofie pour ce beau cours de philo sur le respect dû aux animaux.
domino (pour Doofie)
12:52 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, conscience, doofie
La conscience (1)
Roman-théâtre
Notre Doofie, 232 de QI, remet beaucoup de choses en cause, comparativement à Dummie et ses amies, seulement 132 de QI (il faudra qu'elles le repassent parce qu'elles ont peut-être évolué vers le haut..) et par exemple, Doofie, à laquelle on a conseillé (par vidéo interposée, vidéo à destination des professeurs publiées sur Internet) comme à tous les professeurs de lire chaque jour 10 minutes de bonne prose française pour pouvoir bien s'exprimer, en un bon français très littéraire, notre Doofie vient d'avoir lu un petit essai de philosophie sur la Conscience destiné aux élèves de Terminale.
Voici ce qu'en pense Doofie, mais surtout, si vous passez dans deux mois votre bac philo, ne lisez pas ce qu'écrit Doofie, car vous pourriez être très mal notés par vos correcteurs si la Conscience tombe en dissertation!
Du journal de Doofie :
Dans cet article, il y a rien que pour la première page que j'ai lue, quatre choses qui m'interpellent.
Quand j'étais en terminale (huit heures de philo par semaine), il y avait deux grands chapitres dans le programme de philosophie, qui faisaient chacun l'objet d'un manuel différent : 1) La Connaissance, 2) La Morale.
Il semble que, alors que nous traitions de la conscience dans le livre sur la Connaisance, actuellement la Conscience, et les grands actions faites pour le civisme en sont sans doute la cause, est surtout vue sur le plan moral.
En effet, en allemand il y a deux termes pour la Conscience :
1) das Bewußtsein, qui serait la Concsence dans le sens de l'Esprit Eveillé. Et donc opposée à l'inconscient freudien.
2) das Gewissen : qui est la conscience morale, dans le sens d'avoir bonne ou mauvaise conscience.
En principe, lorsque l'on étudie la Conscience, ou lorsque l'on étudiait la Cosncience dans les années 60, on étudiait la Conscience, dans le sens de Sens Eveillés, donc de Bewußtsein et non dans le sens de Conscience morale, c'est à dire de "Gewissen".
En effet, l'article que j'ai lu donne emploie le mot Conscience dans les expressions suivantes :
"avoir bonne conscience",
"être responsable de ses actes devant le tribunal de sa conscience".
On est ici dans le domaine de la Morale et non dans celui de la Connaissance.
On pourrait ajouter à cette notion de Conscience Morale l'expression "être consciencieux", qui signifierait pour moi non pas négativement "travailler pour se donner bonne conscience", mais positivement "travailler selon sa conscience morale".
En fait, la Conscience au sens strict du terme, c'est à dire au sens de Bewußtsein, c'est le fait d'être conscient du monde extérieur,sans plus. Dans le mot de Gewissen, donc de conscience morale, on a déjà une idée de jugement par rapport à ce monde; c'est à dire que pour parler de la conscience morale, il faut déjà avoir la connaissance du bien et du mal et savoir ce qui est bien ou mal. Or, dans l'état de Conscience, qui est simplement un état d'éveil des sens au monde, au sens de Bewußsein, on a simplement ses sens en éveil, par opposition à l'état inconscient, dans lequel on est fermé au monde, et où les sens ne perçoivent plus le monde extérieur, par exemple dans l'était d'endormissament.
Prenons, un éxemple tout simple, hier soir pendant que Schnelly allait ouvrir la porte du garage, pour rentrer sa voiture dans la garage, ce qui met toujours un certain temps, parce qu'il passe avant par les toilettes, la fermeture des persiennes de la maison, la lecture rapide du courrier qu'il vient de relever dans la boîte, avant de descendre à la cave pour ouvrir le garage qui est à hauteur de la cave... je me suis endormie dans la voiture.
A un moment Schnelly a frappé au carreau pour me réveiller, et je suis passée brutalement de l'état d'inconscince, dans le domaine onirique où j'était partie, car je rêvais déjà, à l'état de conscience, me demandant, non pas si c'était bien ou mal de m'être endormie, mais ce que je faisais là et pourquoi j'étais devant mon garage dans la voiture, quel jour on était, et ce que j'avais fait aujourd'hui et d'où je revenais. Il m'a donc fallu en prenant à nouveau conscience du monde extérieur, réactiver fortement ma mémoire, et tour à tour sont revenus quelques bribes de la route que je venais de faire, donc, m'indiquant la direction dont je venais, puis la journée au collège, et donc le jour de la semaine.
(NDLB : En fait, si j'ai choisi dans mon roman-théâtre, Doofie pour vous parler de la conscience, c'est parce que Doofie qui s'endort n'importe où, et n'importe quand, dès que le niveau de ses activités n'est plus assez élevé, et qui passe donc souvent de l'état de conscience à l'état d'inconscience et vice-versa, est bien placée pour en parler, que les lecteurs qui commencent la lecture du roman par ici,aillent t voir les anciens épisodes).
Je poursuis donc ma démonstration, cet exemple étant destiné à vous expliquer ce qu'est la Conscience au sens de Bewusstsein (on met deux s maintenant, car le u est bref?), donc, moi, Doofie, quand je me réveile, je reprends peu à peu conscience du monde extérieur, de l'espace, du lieu où je me trouve, d'où je reviens, et du temps, quelle heure est-il? Quel jour sommes-nous. Quand vous vous éveillez le matin, vous vous demandez tout d'abord : "Quelle heure est-il? Est-il l'heure de se lever?" généralement, comme nous avons l'habitude de nous éveiler dans notre lit, toujours dans la même maison, nous prenons très rapidement conscience de l'espace : mon lit bien chaud, mes couvertures que je remonte plus haut, pour ne pas partir trop vite dans l'état de conscience... puis du temps... "Quel jour sommes-nous? Dois-je me lever pour aller au travail? Quelle heure est-il? " Mais souvent Schnelly ne me laisse pas le temps de faire toutes ces étapes, mais me rappelle brutalement à la réalité de l'heure souvent très précoce, me mettant tout de suite dans une mauvaise humeur, qui va se prolonger une bonne partie du temps qui me sépare du départ de la maison.
En fait, ce que nous pouvons tirer de ces exemples, est que la Conscience au sens de Bewusstsein, c'est tout simplement le fait d'être éveillé et d'avoir conscience de ce qui nous entoure, en particulier de l'Espace-Temps.
Au contraire, l'Inconscience que nous appelons en psychanalyse l'Inconscient, ce n'est pas le fait d'agir comme une écervelée, ce qui relève de la conscience morale ou Gewissen, mais le fait de ne pas être conscient de ce qui nous entoure, donc d'être dans un était endormi qui comprend plusieurs stades, dont celui où il y a dans le sommeil profond, absence de pensée, et dans le sommeil onirique, des rêves qui généralement, contrairement aux images résiduelles qui encombrent notre endormissement (par exemple si vous avez travaillé le bois pendant une partie de la journée, vous voyez votre ciseau à bois en train de creuser, avec la sciure qui s'envole autour, ou bien si vous avez voyagé longtemps en voiture, vous voyez défiler des paysages), sont bâtis par notre mémoire qui agit alors, de façon très logique, nous donnant l'impression que ce que nous voyons en rêve est réel. Votre mémoire met alors en liaison des évènements récents et lointains et met dans une seule histoire des personnes que vous avez connues à différentes époques de votre vie, et aussi des personnes inconnues, dans diverses maisons généralement bêties à partir de maisons où vous avez vécu ou que vous avez visitées, mais transformées, qui se trouve dans un mélange de paysage qui peut avoir la même structure que la ville de votre enfance ou de votre adolescence. Par exemple, dans mes rêves, le cimetière qui se trouvait près de la maison où j'ai passé mon adolescence et ma prime jeunesse, est souvent transformé en champs. Mais le chemin pour aller chez moi est le même.
L'Inconcience donc, est un état en plusieurs degré d'Insconscience, qui peut aller de l'absence totale de pensée à une pensée fantaisiste et inconsciente qui rassemble différents éléments puisés à l'etat conscient, et réactivés par la mémoire inconsciente pour en faite des suites logiques.
(NDLB : De quoi rêve Doofie en ce moment : elle est souvent sur des campings et dans des fêtes, dans lesquels elle ou d'autres gens jouent de la guitare, et chantent, et elle-même joue de la guitare et chante, et tout à coup la triste réalité réapparait car elle a d'un seul coup des élèves et un inspecteur qui s'attablent à sa table... une fois, c'était même un inspecteur de musique qui inspectait l'un de ses anciens collègues de musique et Doofie était à côté de lui en tant qu'élève. Une fois, elle a rêvé que l'élève de cinquième qui a été renvoyé définiticement du collège, revenait dans la classe et s'asseyait dans le fond et était sage.Il est maintenant dans la classe d'un autre collègue d'allemand).
Donc, l'inconscience, c'est le contraire de l'inconcient, et comme la conscience l'Insonscience a plusieurs degrés. Donc, l'Inconscience serait donc, l'absence de Conscience, mais dans l'état d'inconcience, la Mémoire peut se manifester, en organisant la réalité de l'etat de conscience d'une manière différente.
L'éveil progressif nous donne les différents état de conscience, conscience de l'espace (la vue), conscience du toucher (le lit bien chaud et douillet), conscience des sons (le réveil qui sonne, le chant des oiseaux), conscience du temps et des évènements du passé immédiat qui a précédé l'endormissement (la mémoire), en principe l'odorat et le goût interviennent moins ici, car entrant en jeu en même temps que la conscience de l'espace, donc de la vue, on ne fait généralement pas attention aux perceptions de ces deux sens, sauf si se réveillant à midi, on sent un bon fumet nous caresser les narines et les papilles.
Ce qui confirme bien que l'Etat de Conscience, est un état que l'on atteint par l'éveil, chez le l'enfant déjà âgé, le jeune ou l'adulte, ou par la naissance et l'éveil progressif des sens chez le petit enfant. Certes l'embryon a aussi des périodes de vieille et de sommeil, mais celui-ci, en état de vieille a surtout conscience d'un monde qui est celui de l'interieur du corps de sa mère, odeur internes de son corps, toucher de son corps, vision de lumières plutôt rouges colorés par le sang de la mère, mais il parait qu'il voit en noir et blanc, et audition de bruits tranformés et assourdis, un peu comme lorsque vous nagez sous l'eau. Son univers c'est la chaleur, la lumière diffuse (car le bébé nait avec les yeux ouverts) et les sons assourdies et diffus et les odeurs internes du corps humain). Son sens le moins développé doit être le goût car il ne mange pas encore. Ses sens seront éveillés peu à peu par l'éducation. Le petit d'homme a d'ailleurs un éveil plus lent et plus complexe que l'animal.
Résumons-nous : La Conscience serait donc, l'éat d'éveil qui met et tient nos sens en éveil, nous permettant de percevoir le monde. Donc, la Conscience est l'etat d'éveil qui permet la Perception du monde extérieur et intéreiur (nos sentiments) par les sens, et rien de plus. C'est en allemand "das Bewusstsein".
Ce qui relève de la morale, et de la connaissance du bien et du mal (qui s'acquiert lentement chez l'enfant qui est cependant en état d'éveil et de Conscience, ce qui lui permet d'acquérir la Connaissance), c'est la conscience morale et lorsque l'on parle en philosophie de cette conscience qui est en allemand "das Gewissen", il faudrait parler plutôt de Conscience Morale.
Je vais prolonger dans la ou les paragraphes suivant de mon journal les trois autres choses qui m'ont interpellés dans cette étude sur la conscience que j'avais lue.
Doofie
_____
Merci Doofie, je comprends exactement ce que tu veux dire... et tu es très forte en philo, mais je pense que tu pourrais cependant choquer quelques uns de nos collègues de philo qui ne voient plus les choses de la même façon...
Pour Doofie,
domino
09:50 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, conscience, inconscient, doofie
dimanche, 26 février 2012
Doofie est-elle "La voix"?
Roman-théâtre
Dummie : Alors, Doofie, tu n'a pas été sélectionnée pour "La Voix"? Je ne t'ai pas vue hier soir à la télévision...
Sottie : En fait, il y a une autre Doofie, tu as vu cela?
Foolie : Oui, tu ne te rends pas compte? C'est une injure pour notre Doofie à nous... notre idole...
Doofie : Mais, vous êtes aussi mes idoles, vous chantez aussi bien que moi, d'ailleurs, nous chantons souvent ensemble...
Blödie : Oh, oui, j'ai même été admise dans le groupe, pourtant je n'arrive pas à ta hauteur, Doofie!
Doofie : Mais je dois dire que l'autre Doofie ne chante pas mal du tout..
Dummie : Mais au début, je me suis vraiment demandée si c'était une fille ou un garçon, même en la regardant, avec le look... plutôt androgyne et le prénom mixte.
Blödie : Comme tous nos prénoms d'ailleurs, on peut tous les écrire avec un -y à la place de -ie..
Sottie : Oui, et tu as vu le gars qui chante en haute-contre, il avait vraiment le look masculin, mais le jury, lui comme il ne le voyait pas, il a cru que c'était une fille...
Dummie : Je suis sûre que si Jenny Feu, si elle avait su que c'était un gars, elle se serait retournée. Elle a fait une tête quand elle a vu que c'était un gars, et seulement deux étaient retournés...
Blödie : Pour l'autre Doofie, c'était le public qui se demandait si c'était une fille ou un gars, sauf quand elle a parlé à la fin, on a entendu que c'était une fille, parce que au look...
Dummie : Oui, mais finalement, moi je me demande une chose, pourquoi notre Doofie n'a pas été sélectionnée?
Doofie : Et bien c'est tout simple, je n'ai pas participé aux sélections, d'ailleurs, je n'ai même pas su quand c'était...
Dummie : Alors, je poursuis mon interview... de l'une de mes meilleures amies : Doofie... Doofie, qui aurais-tu choisi comme coach, si tu avais été sélectionnée...
Doofie : Et bien pas Jenny Feu, je l'aimais bien au début, c'était une chanteuse à voix, mais récemment, elle donne dans le trop moderne, le même genre de chansons que des jeunes chanteuses chantent un peu partout... elle fat trop petite fille dans sa voix maintenant.
Blödie : Ah...
Doofie : Bon, Le Loup, c'est un chanteur à voix, il nous fait penser un peu à Johnny, mon cousin éloigné, mais parfois dans l'aigu, il se casse un peu la voix, alors, moi, je ne veux pas me casser la voix, déjà qu'avec mon rhume actuel, j'ai du mal à la récupérer.
Dummie : Ah! Oui alors, il en reste plus que deux en ligne : Laurent Panier, et Loys Tintignac... Lequel des deux préfères-tu?
Doofie : Et bien vois-tu Laurent Panier, je l'aimais bien au début, comme auteur compositeur interprête.. , mais actuellement, il fait beaucoup d'interprétation..
Sottie : Il chante "Ne me quitte pas" comme toi...
Doofie : Oui, mais, je veux dire qu'il n'est plus aussi romantique, l'auteur-compositeur-interprête quoi, plus folk, plus intimiste, c'est plus mon style.
Sottie : Mais, Doofie, tu es aussi une chanteuse à voix...
Doofie : Oui, mais, et puis, il me fait penser à Méphisto avec sa barbe en pointe... et il chante qu'il veut lui vendre son âme...
Blödie : Un vrai Faust quoi..
Doofie : Oui, mais ça me fait peur... bon, et puis j'ai un petit faible pour les guitaristes, tu sais, et celui que j'ai choisi, c'est un très grand guitariste, celui du groupe Télégraphe, c'est Loys Tintignac que j'ai choisi, et puis, il aurait pu m'apprendre la guitare électrique, à moi qui ne joue que la guitare sèche..
Dummie : Oui, mais c'est une émission de chanteur, pas de guitare...
Sottie : T'as vu la batteur, il a justement chanté du Télégraphe... et joué du Télégraphe, sublime, son jeu de batterie, mais il a choisi Le Loup.
Blödie : Méphisto, Le Loup, oh la la, en voilà des coachs et un jury...
Dummie : Oui, mais moi, je les trouve plutôt sympathiques comparés au autres jurys des mêmes genres d'émission et peut-être plus compétents, car ce sont des bêtes de scène.
Doofie : Je réhabilite un peu Jenny Feu... Dans le quatuor qu'ils ont présenté pour le début de l'émission, elle a retrouvé sa grande voix.
Sottie : Oh la la, le Feu, le Loup et Méphisto, quel jury d'enfer!
Doofie : Oui, mais moi, j'ai choisi le plus céleste, et manager de groupe en plus, le guitariste de Télégraphe...
Sottie : Un guitariste, Doofie..
Doofie : Oui, mais quel guitariste! J'en suis assise quand je le vois jouer et une bête de scène en même temps... Et un chanteur en même temps... et toute la légende de Télégraphe... Un vrai musicien...! Un virtuose...
Blödie : T'es amoureuse, Doofie? Que va dire Schnelly?
Dummie : Il a l'habitude, tu sais... Doofie est en plus amoureuse de tous les grands maîtres classiques qui lui ont donné des cours...
Sottie : Elle a combien d'amoureux?
Foolie : Elle ne les a qu'en rêve, cela... des amours platoniques...
Dummie : Ah, romantique Doofie... elle n'a pas les pieds sur terre...
Blödie : Non, pas comme toi, Dummie et qui aurais-tu choisi.... ?
(Laissons-là nos amies continuer leur conversation, si elles choississais tous le même...??)
domino
(Toute ressemblance avec la réalité...la télé-réalité... euh, cette fois-ci, ce ne serait pas de la télé-réalité, paraît-il, la réalité... )
15:18 Publié dans La musique de mon i-grimoire, Les aventures de Dummie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, chanson, doofie, aventures de dummie
vendredi, 26 août 2011
Dummie explique les écrits de Doofie
Doofie, mon personnage de roman-théâtre, a écrit dans son journal intime quelques pages sur les rois Ingvings qu'elle croit être ses ancêtres, pages que j'ai publié dans la note précédente; Voic que Dummie, autrre héroïne de mon roman-théêtre vient de lire cette note et elle va vous expliquer, parce que Doofie lui en avait parlé comment elle en est arrivée à cette conclusion (le fait qu'elle descend des rois Ingvings).
Doofie, mon amie de toujours, qui était déjà amie avec moi quand nous étions petites, et qui était toujours première de classe, excellant aussi bien en arithmétique, puis en mathématiques, qu'en français, bien qu'ayant toujours été très rêveuse et fantasque (elle n'écoutait que le moitié de ce que les professeurs disaient, partie la plupart du temps dans ses rêves, mais elle avait toujours des notes excellentes..), a toujours rêvé - comme beaucoup de peties filles d'ailleurs, d'être une princesse, ou même une reine.
Elle n'avait jamais fait le rapprochement, mais on lui avait dit quand elle éait petite, qu'elle était issue par son père, d'une famlle patricienne d'une ville ancienne de Flawallie, avec laquelle on avait perdu le contact, à cause de la mort de son grand-père pensant la première guerre mondiale et du remarriage de sa grand-mère, il y aura cent ans dans dix ans. Sa grand-mère a alors perdu tout contact avec sa première belle famille, que Doofie est en train de retrouver, car cette belle famille avait mal accepté ce remariage. Ses parents essayant de lui donner un lien cependant avec ce grand-père remplaçant (ou beau grand-père) qui n'était pas de sang, en le nommant son parrain.
Les patriciens étaient les petits nobles qui dirigeaient généralement les affaires des cités jusqu'à la révolution, ensuite, ils ont predu leurs prérogatives. Comme ils étaient moins riches que les grands nobles, ils devinrent parfois ouvrires pour gagner leur vie. D'autres émigrèrenet en Amérique comme mes cousins à moi, issus d'un même arrière-arrière-arrière-grand-père et d'une même, cela va de soi, arrière-arrière-arrière-grand-mère.
Alors voilà ce qu'il y a de vrai dans ce que raconte Doofie; Doofie fait son arbre généalogique, elle est tombée sur une femme de la Renaissance qui portait le même patronyme qu'elle; Comme son patronyme qui est d'ailleurs mon prénom, est très rare avec cette orthogrphe, on trouve plus souvent l'orthographe Dummy, ou bien Doumie, car Doofie s'appelle Doofie Schnelly-Dummie... , Elle est tombé sur une ancêtre portant le même patronyme qu'elle. Désirant savoir jusuqu'ou menait cette branche et si elle ne rejoignait pas la sienne, Doofie remonta de file en aiguille dans le temps, et s'perçut que cette branche avait deux alliances avec la sienne. Doofie pense que les deux branches, plus encore deux ou trois branches qu'elle a identifiées se rejoignent vers 1100 ou 1200. A moins qu'elles ne se rejoingent plus haut par un frère ou une soeur plus jeune, c'est à dire que dans ce cas, elle descendrait des mêmes ancêtres. Doofie continue a remonter dans le temps, garde le nom sur trois générations, puis ne trouvant plus l'ancêtre masculin, bifurque sur la brue du dernier ancêtre du nom connu, et remonte dans le temps. Petite seigneurie dans sa région même. De petite seingneurie, en petite seigneurie, on remonte jusqu'aux Comtes de Flamie et aux Ducs de Wallie. Et de fil en aiguille on tome sur des rois, des princes, de nouveau des ducs ou comtes, puis soudain, cela s'arrête la femme du duc de Saxe s'appele Geva... quel drôle de nom.
Doofie tape le nom de Geva sur son moteur de recherche, "reine issue de la dynastie mythique des Ingvings dont on parle dans les sagas" (intéressant se dit Doofie, voilà que je descend de rois mythiques... comme dans les rêves de mon enfance, d où à chaque fois que l'on pronoçait le mot roi ou reine, princesse ou prince dans un cours d'histoire, Doofie sursautait d'abord, puis se laissait alelr dans un rêve où on venait lui metre des pantoufles de vair qui lui allaient bien, et que le prince la prenait par la main, l'emmenant dans son château, où elle brillait parmi les dames revêtues des plus beaux atours, qui se prosternaient devant elle...
Bon, je vasi creuser cela : "dynastie des Ingvings", d'abord Doofie trouve un arbre généalogique d'un américain qui a ruéssi à prouvers qu'il descendit des Ingvings". Elle lit ensiuite les pages d'internet consacrée aux rois ingvings et se rend compte que ceux ci, arrivés dur le continent vers lan 850, se sont mariés avec des rois de Saxe, de Wesphalie, de Frise, avant de s'épandre dans toute le noblesse des bords des côtes de le mer du Nord. Et que tous ces petts nobles dont les noms sont xen langue Flame descendent en fait à moitié des Ingvings.
Donc, sans aucun doute aussi ses ancêtres.
Doofie se met à lire attentivement l'histoire de chacun de ces rois. Sur les pages qui leur sont consacrées, elle découvrent des photos de leurs tumulus funéraires et du mur herbeux qui entourait leur dernière ville, celle qu'ils ont installé au Schleswig après avoir vaincu les danois. Fait des rapprochements avec les tumulus celtes et les menhirs celtes, et aussi avec les éminences herbeuses qu'elle a vues dans un parc près de Paris à côté d'une basilique où sont enterrés des rois francs.
Alors, Doofie se dit que ce ne sont pas les celtes qui ont installé les tumulus et les menhirs, mais les francs, puisqu'o a trouvé dans des tumulus des princes qui avaient des costumes ressemblant à ceux des francs. On effet, les francs et les anciens rois d'Uppsala parlaient tous la même langue proto-germanique, puis le germanituque, puis le gotique avant que leurs langues ne se différencient, vers le Vème siècle après Jésus-Christ.
Puis Doofie remonte dans la généalogie et constate les nombeux mariages avec les nobles francs, saxons, danois, thuringeois, les rois anglais de Wessex, et même vers l'an mille avec une branche issue du grand-duc de Kiev.
Doofie en lisant les histoires des sagas, voit qu'il n'y a rien de merveilleux dans ce que l'on y décrit, des histoires de guerres avec des peuples existant encoer comme les Estoniens, appelés alors les Estes, peuple situé à l'Est, les Danois, etc... des histoires acquises en de féroces combats comme il y en avait aussi en France, à l'époque, ou par ruse (le nain enfermant le roi ennemi dans une grotte (une pierre), ou le roi brûlant ses ennemis dans une salle de banquet muré. Et c'est en écrivant son joural que Doofie a compris quelque chose, la salle de banquet murée à la fin du Nibelungenlied.
Et puis, Doofie s'était dit qu'il y avait queques éléments merveilleux quand même dans les sagas comme la walhalla où se déroule le crépuscule des dieux,et soudain, ça a fait tilt, wall, mur, halla,ou hall ou salle, la salle de banquet murée de la saga et de la chanson des Nibelungen (peuple du brouillard, donc placé assez au Nord..), ne font qu'une : le roi qui a enfermé ses ennemis dans une salle de banquet en faisant croire qu'ils étaient ses amis et qu'on allait faire un immense banquet et une immense fête pour fêter la paix... tout cela est fort possible et relève du réel et pas du merveilleux, pour Doofie, qui finalement a peutêtre raison. Imaginez que le roi Gaffe l'Africain, fasse entrer les soldats d'élite de l'Empereur Entreboues dans son blockhaus en disant qu'il veut parlementer et que les soldats d'élite de l'empereur Etreboues se laissent avoir et que le Roi Gaffe l'Africain pousse une grande porte en pierre devant l'entrée du blockhaus pour les enfermer prenant lui même la fuite et se présentant à son peuple en disant : Odin nous a laissé la vie sauve, mon cher peuple, nos ennemis sont enfermés, reprenons notre vie normale et que les rebelles se joignent de nouveau à lui...
Alors, le crépuscule des dieux de Wagner, Doofie s'et dit "Tintin!" ce n'est que dans osn imagination, la Walhala a vraiment exité, sur terre, vers l'an 500, en Suède... non loin d'Uppsala. Elle n'était pas au ciel du tout. Et c'est un de mes ancêtres qui y a mis le feu à la sale murée. Qu'ils étaient cruels, mes ancêtres.. j'en pleure quand je vois cela, mais il y a eu aussi de très grands rois chez mes ancêtres les Irvings... des rois qui ont vécu longtemps et en paix.
Bon, Doofie est incorrigible, elle passe sous silence celui qui avait sacrifié un à un huit de ses neuf fils pour prolonger sa propre vie, de quinze ans à chaque fils sacrifé, mais son peuple s'est oppsoé à ce qu'il sacrifie le plus jeune, car il fallait quelqu'un pour lui succéder et le roi mourut. C'est cruel de sacrifier ses fils, Doofie ne le dit pas,c ela...
Bon, j'ai oublié de dire que oure le fait que Doofie considère ces récits comme réels, elle a constaté ensuite des alliances de plus en plus nomberuses avec la noblesse française, les comtes de Beaugency, de Monmorency, de Montlhéry entrent peu à peu vers les années 1000-1100 dans l'arbre génaalogique fait par Doofie. Mais cet arbre se joignant à celui de la petite noblesse famande vers 1400, la branche de Doofie n'a plus les mêmes alliances de cette Sophie Dummy qui a marié un Duc dans les années 90. Et dont la famille a eu de grandes alliances dans la grande noblesse depuis le XVIIIème sicècle, alors que la branche ainée de Doofie Dummie passait dans l'oubli provisoire (avant que Doofie ne devienne une célèbre musicienne et romancière et poète), mais il y a déjà une romancière célèbre dans la branche cadette, c'est Mahalia Thonomb. Alors il y en aura deux, ma Doofie deviendra une célèvre romancière et compositrice.
En tout cas, je pense que nous les français qui descendons des francs, nous avons quand même des origines barbares. Et cruelles, nous ne sommes pas les seuls...
Souhaitons que notre bon sens et notre sagesse, ne nous fasse plus revenir à de telles époques de Barbarie. Car avec le temps, nous sommes devnus sages.
Dummie
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Pour Dummie, mon personnage de roman-théâtre, domino
18:29 Publié dans histoire i-grimoirienne, La Philosophie de l'i-grimoire, Les aventures de Dummie, Littérature i-grimoiresque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, sagas, saga, histoire, doofie, dummie