jeudi, 04 août 2011
La dictature dans la Sylvanie... (1)
Non, je ne vous ai pas parlé de Tintin chez les Syldaves (je ne me souviens d'ailleurs plus comment s'appelair ce Tintin là, mais c'était une bonne dénonciation des régimes dictatoriaux), n'en déplaisent à ceux qui ont accusé Tintin au Congo de racisme, Tintin au Congo a été écrit à une époque où la Belgique tout comme la France, étaient des pays colonialistes et à l'époque ça ne choquait personne. D'ailleur Tintin, le jeune reporter, est-il vraiment du coté de l'armée coloniale? Cela il faudrait le demander à Hergé qui n'est plus là pour nous répondre. En tout cas, Tintin a toujours un franc succès auprès des collégiens, dès que cette année, au CDI de mon collège, on a acheté des Tintins, ils ont été constamment en prêt.
Alors avant de censurer Tintin comme dans d'autres très grands pays libéraux, comme les Etats Unis et le Royaume Uni, où Tintin au Congo est interdit de séjour, il faudrait prendre ce Tintin au Congo comme un exemplaire de ce qu'on appelle la littérature colonialiste. En Allemagne, à l'époque où l'Allemagne avait voulu s'approprier quelques colonies pour faire comme les autres grands pays (à l'époque de Guillaume II), il existait une littérature colonialiste très florissante et aussi lue que Harry Potter peut l'être aujourd'hui. Il s'agissait alors d'inciter la ménages en difficulté financière à partir tenter leur chance dans les colonies. Prendre Tintin au Congo comme un témoignage historique de l'esprit de son époque, voilà ce qu'on devrait faire. Même les Belges veulent interdire cette oeuvre de leur célébrissime Hergé. Dont les dessins de BD figurent en fresque sur les murs de Bruxelles.... Il ne faut quand même pas exagérer!
Ou peut-être que Tintin au Congo était simplement une dénonciation du colonialisme? La caricature est aussi une forme de dénonciation. Et le petit noir, tout comme le petit sherpa dans Tintin au Tibet qui dit "Missié" à Tintin, peut-être une démonstration de la façon dont ces "serviteurs" étaient exploités.
domino
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Cette note était tombée... et a été mise en brouillon, on ne sait ourquoi...
domino
08:55 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 septembre 2010
Doofie fera revenir les oiseaux...
(suite de mon roman-théâtre)
En Sarpénie, le pays où habitent Doofie et ses amies, l'empereur Entreboues avait fait venir un magicien pour chasser les étrangers. Ainsi, ils rentreraient d'eux-mêmes dans les pays d'où ils sont originaires, sans que l'empereur n'ait à commettre de crime ou à fixer des expulsions, ce qui était franchement impopulaire. Mais le magicien s'est trompé de formule et sa formule magique a chassé les oiseaux du territoire.
Alors, l'empereur Entreboues qui n'a pas réalisé tout de suite que les oiseaux était partis, mais qui, de sa limousine blindée voyait encore beaucoup d'étrangers dans les rues.. a rappelé le meilleur magicien de son royaume, qui lui a dit : "Excusez-moi, messire, j'ai perdu la formule magique, mais j'ai utilisée celle pour les oiseaux, car je me suis trompé d'un nombre magique, mais je ne trouve plus le bon nombre..."
"Les oiseaux, allons bon, dit l'empereur, mais au fait, c'est vrai que je n'entends plus les oiseaux, y en a-t-il?" Alors l'empereur sortit de son palais, regarda autour de lui et ne vit aucun oiseau alors qu'il faisait plein jour... Il dit alors à son magicien : "Magicien, qu'as-tu fait? Tu as chassé les oiseaux... Je te ferai pendre haut et court, si tu ne trouves pas tout de suite la formule magique pour les faire revenir!"
"Altesse, répondit le magicien, je ne peux les faire revenir moi-même, car en tant que magicien d'un empereur comme vous, je ne connais que des formules magiques maléfiques. Mais je peux faire appel à une magicienne dont vous avez usurpé le throne, une descendante du prince Mérovée qui était aussi Merlin l'enchanteur, et de Charlemagne, qui pourra, à l'instar de son illustre ancêtre Mérovée-Merlin l'enchanteur, faire revenir les oiseaux..."
"Qui est-ce? Amène la moi ici...immédiatement" rétorqua l'empereur Entreboues.
"Elle ne voudra point venir. Elle craint que vous ne la fassiez mettre dans une geôle... Mais de sa lointaine province aux confins des pays que vos conquêtes n'ont pu soumettre à cet émpire, cette magicienne qui a des pouvoirs magiques exceptionnels, pourra faire revenir les oiseaux. Il suffit que vous lui envoyiez une dépêche, car cette magicienne, qui a déjà remarqué l'absence des oiseaux et essaie déjà de les faire revenir, pourra par ses grands pouvoirs bénéfiques, les faire revenir..."
......
Quelques jours plus tard, dans sa lointaine province, Doofie reçoit une dépêche :
"Ses mains tremblent quand elle voit cette lettre avec le sigle de l'empereur..."
"Que veut mon usur.... eur?" se demande Doofie....
Elle ouvre la lettre, les mains tremblantes.. et lit :
"Par ordre de l'Empereur, Doofie est chargée d'employer tous les moyens magiques à sa disposition, pour faire revenir les oiseaux dans l'Empire!"
Doofie prend sa plus belle plume et écrit à l'Empreur :
"Son altesse impériale..."
(Elle écrit 'son altesse impériale, bien qu'elle sait que Entreboues n'a rien d'impérial et que seule sa lignée est digne de porter ce titre).
Son altesse impériale...
Je suis très honorée du grand honneur que vous me faites en me chargeant de faire revenir les oiseaux dans votre Empire... et je vais m'y mettre dès maintenant (en fait, elle avait déjà commencé à rappeler les oiseaux...) Pour cela , j'ai besoin du soutien de toute la population... et j'expliquerai comment sur Internet. A condition que vous me laissiez le plein accès à ce réseau mondial.
Recevez, votre altesse, l'expression de ma plus haute condidération..
Doofie, princesse de sang royal et impérial, Duchesse de Bourgogne et Contesse des Flandres. "
Puis Doofie se met au travail, elle enlève les montagnes de livres que Schnelly a mis devant les armoires qui contiennent ses flûtes à bec, et préparent ses appeaux, réfléchissant quels oiseaux, elle va faire revenir en premier. Elle fait ordonner, car l'Empereur lui a donner les pleins pouvoirs en ce qui concerne le Retour des Oiseaux, de construire des flûtes et des appeaux en grand nombre, de donner des cours de flûtes à bec dans les écoles, collèges et même les lycées, de faire jouer sur les places des villages les groupes folks utilisant des tin-whistles (flûtes irlandaises), et de faire travailler les voix aigues des jeunes filles et des enfants, et des femmes... de mettre à l'honneur dans les écoles de musique l'enseignement des flûtes en tout genre... et de composer des morceaux contenant des notes aigues pour les autres instruments. Elle fait distribuer dans les villes et les villages les appeaux correspondants aux oiseaux qui habitaient dans ces villes et villages et aux alentours, auparavant. Elle fait planter des arbres dans les champs ouverts, elle fait planter des haies le long des routes, renforce les mesures de protection de bocage, fait arrêter toute usine de production d'électricité ou d'énergie polluante pour l'environnement et en surplus par rapport à la consimmation nationale, fait installer des éoliennes et des chauffages solaires pour toutes les maisons, pour pouvoir éteindre toute source d'énergie polluante. Elle fait limiter l'usage du téléphone portable aux appels très urgents et l'usage du WiFi au travail. Doofie a maintenant beaucoup de travail.
Une ou deux semaines plus tard, on commence à entendre des chants aigus d'enfants et de femmes, des mélodies de flûtes et des apepaux un peu partout dans la campagne et dans les villes. Le pays, qui était devenu morose, reprend un peu de joie de vivre. On voit tout doucement, les premiers oiseaux réaapparaître aux frontières et sur les côtes...
domino
(à suivre)
13:10 Publié dans Arbres, La musique de mon i-grimoire, la politique de mon i-grimoire, Pédagogie i-grimoirienne, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : oiseau, dispatition des oiseaux
mardi, 27 juillet 2010
Nouvelles du monde latin...
Bon, puisque ce blog s'appelle la journaliste alternative, et bien, faisons un peu de journalisme :
En consultant les sites des grands quotidiens écrits dans certaines langues étrangères et publiés bien loin de chez nous, j'ai appris que :
Au Pérou les droits de l'homme ne sont pas respectés en ce qui concerne les peuples amazoniens. Tandis qu'ils s'affrontent à la police pour défendre leurs terres et leur territoire, des manifestations ont lieu dans les villes du plateau andin pour les soutenir.
Un enfant a été renversé par une camionette au centre de Bogota, en Colombie, les passants commentent l'évènement.
Vous avez prévu de passer l'été au soleil des Caraïbes?
Des pluies diluviennes s'abattent sur l'Est de la République Dominicaine, les pieds dans l'eau les gens ont ouvert leurs parapluies.
Des pluies diluviennes inondent Tegucigalpa au Guatemala. L'eau arrive jusqu'à mi-hauteur du rez-de-chaussé dans le centre-ville : on prévoit que le changement climatique risque d'amener des catastrophes météorologiques.
Entre le Vénézuela et la Colombie c'est la zizanie. On parle même réellement d'une guerre possible et on cherche des pays médiateurs.
Au Pérou toujours, des paysans défendent leurs terres contre la réformé agraire.
A La Paloma en Uruguay, on veut construire un port en eaux profondes : peut-on le faire sans toucher aux plages magnifiques et sans nuire au tourisme?
En Uruguay le journal pour enfants El escholar leur parle de l'année de la biodiversité, ce qui laisse présager que les générations futures seront sensibilisées à ce thème et réfléchiront avant d'entreprendre des déforestations.
Un train s'arrête à quatre gares en Uruguay pour nous présenter la population qui vit près des gares où il s'arrête. A Estanzuela, dans ce lieu seulement desservi par une gare et quelques routes, il y a des champs, des bosquets et des arbres, c'est plat et on voit quelques collines au loin. La population descend d'immigrés européens, l'épicier a un nom polonais en -sky. On semble heureux dans ce coin au bout du monde. Quand soudain un gros nuage noir obscurcit le paysage, l'épicier se dépêche de rentrer les pancartes qui sont devant son magasin.
Au Paraguay, on va construire une route asphaltée de 15 kilomètres qui va remplacer la voix large et boueuse, creusée d'ornières, empruntée par les camions, voie qui relie une ville au reste du monde.
En Argentine, les journeaux parlent du Nord du continent latin : A Cuba, on fait al fête nationale sans Fidèl qui malade et âgé, reste à la maison. On parle aussi de la crise entre le Vénézuela et la Colombie.
En Argentine, on polémique à propos de la transformation de deux artères commerciales animées qui reçoivent une circulation automobile intense, en zones piétonnières : les commerçants se réjouissent, tandis que les automobilistes qui ont l'habitude d'emprunter ces rues ne sont pas contents, car ils vont devoir changer leur route.
Au Chili, sur les 130 000 péruviens qui y vivent, plusieurs milliers sont en situation illégale, une expression que l'on entend très souvent en Europe, mais qu'on ne s'attend pas à entendre concernant deux pays andins, beaucoup d'entre eux sont dans une situation de précarité extrême et vivent dans des appratements où ils pourrait se déclencher facilement des incendies.
On apprend de source latino-américaine que là-bas dans le Nord, la NASA élabore des cartes plus précises de mars.
Les médias d'Amérique du Sud font état que là-bas tout au Nord-Est (tout est affaire de points cardinaux et la représentation que l'on se fait du monde dépend de l'endroit où l'on habite), à Duisburg, une bousculade a eu lieu dans une manifestation musicale appelée Love Parade, fasant 18 morts et plusieurs centaines de blessés. On publie même une photo du tunnel et de la foule qui s'y engouffre. Vue preque aérienne.
La croissance économique est de 7,6% au Mexique.
L'Argentine veut développer ses liens commerciaux avec l'Uruguay, surtout en ce qui concerne le commerce de la cellulose (issue du bois, donc des forêts), mais par ailleurs nous avons vu qu'un journal pour enfants les incite à préserver la bodiversité.
Pendant ce temps, en Espagne, nation mère de la langue qui recouvre les 2/3 de l'Amérique dite latine, les jeunes femmes se dorent sur les plages de la Costa del Sol, pages des villes dont le front de mer est défiguré par les buildings et gratte-ciels.
En Amérique Latine, un homme à la figure nouvelle, mais encore difforme, commence à parler.
Connaissiez-vous toutes ces nouvelles, Saviez-vous que dans un autre coin du monde on se passionne pas seulement pour le football, mais aussi pour la construction d'une route, l'établissement d'une zone piétonnière... que les problèmes des sans-papires existe entre le Pérou et le Chili? etc...
domino
mercredi, 30 juin 2010
L'enquête de Doofie
C'est le soir, Doofie et ses copines, mes personnages de théâtre s'attardent toutes les quatre dans la salle des profs :
Dummie : Tiens, dit Dummie, l'affaire Dominici, pourquoi ils reparlent de cela c'est une vieilles histoire des années 50!
Sottie : Oui, quand on était petite, ma maman en parlait souvent, c'est une histoire qui frappait les esprits!
Foolie : Comme plus tard, l'affaire Villemin, ça a bien duré 20 ans, tous les jours à la radio les informations nous rabattaient cela.
Dummie : C'est le petit-fils qui veut prouver l'innovence de son grand-père, innocence qui n'a jamais été prouvée complètement et reconnue par la justice. Il veut ce qu'on appelle une réhabiliation.
Doofie : Je la lui donne tout de suite,car après avoir lu un article très documenté là-dessus, il est très clair que ce n'est personne de la région qui a tué cette famille anglaise. Par contre, une femme était peut-être complice, comme une espionne chargée de donner des renseignements.
Foolie : Moi, quand ma mère en parlait je croyais que c'était la famille Dominici qui avait été entièrement assassinée, une famille avec de nombreuses personnes.
Sottie : Oui, nous, on était enfants, tu vois coment les enfants comprennent les informations ou font des conclusions attives de ce que disent leurs parents quand ils n'expliquent pas complètement.
Doofie : Moi, ma mère me disait ceci : L'affaire Dominici, c'est une famille qui faisait du camping sauvage, et is avaient tous été tué et on avait jamais trouvé les coupables; ma mère critiquait d'ailleurs nos voisins qui étaient originaire du midi, mais pas de la même région du midi, parce qu'ils faisaient du camping sauvage, elle disait qu'un de ces jours, ils allaient tous être assassinés, mais ils sont toujours revenus. En fait, ils faisait le tour de France en camping sauvage, avec une tente, un ravitaillement aux sources, tous les ans, ils faisaient le même tour de France et s'arrêtaient toujours dans les mêmes endroits désertiques.
Dummie : Ils avaient des enfants?
Doofie : Oui, des enfants... ils en avaient. Quand on parlait de cette affaire, nous étions deux, moi et mon frère, ma soeur n'était pas encore née, et nos voisins étaient deux, un garçon et une fille, ou plutôt une fille et un garçon, car contrairement à nous la fille était l'ainée, ils étaient deux ou trois ans plus âgés que mon grand frère.
Foolie : C'est bizarre... ça me fait penser à quelque chose, il y a une dizaine d'année on allait partir à Sisteron, on avait décidé de passer par l'autoroute venant du Sud en faisant le tout des montagnes pour ne pas traverser les Alpes, trop difficiles pour les gens des plaines. Quicky, il m'a demandé si on prenait cette route-là, car deux jours avant notre départ, une famille avait été assassinée sur un parking désert à cette heure de cette autoroute. Je crois que c'était encore des anglais. J'ai dit : Et bien on ne s'arrêtera pas sur les parkings d'autoroute, on peut faire l'essence avant d'aborder la Haute-Provence.
Doofie : Oui, en effet, c'est bizarre, mais j'ai trouvé à ce sujet, bien que depuis une semaine Schnelly se montre plutôt sous l'aspect de Mr Hyde et est gentil, des bizarreries dans la jeunesse de Schnelly, avant qu'il ne me connaisse... grâce à des lieux et des noms...
Sweetie (dans son coin, avec ses copines!) : Des noms, des noms on veut des noms!
Doofie : Dans l'article que j'ai lu, on énonce plusieurs thèses pour ce crime. Ce qui est intéressant c'est que ce crime met en scène la Haute-Provence, l'Angleterre et aussi dans une certaine mesure l'Allemagne.
Dummie : L'Allemagne?
Doofie : Oui, une thèse dit qu' un certain groupe armé, dirigé par un ceraint Barthowsky aurait tué le couple anglais et leur fille... ceci en liaison avec la guerre froide.
Dummie : Avec la guerre froide? Mais c'est intéressant.. Tu ne fais pas une recherche sur la guerre froide en ce moment?
Doofie : Chut!
Foolie : C'est dangereaux de faire une recherche sur la guere froide, tu sais?
Doofie : Comment cela?
Foolie : Et bien, tu peux, en consultant des archives, découvrir des choses qui ne plaieront pas à tout le monde.
Doofie : Les acteurs de cette guerre froide sont comme ceux des deux premières gueres mondiales. Ses acteurs, qui avaient l'âge de nos parents, sont en train de trépasser les uns après les autres... Alors, si je découvre quelque chose, le temps que je publie mes recherches, je ne ferais plus de tort à personne, car ils seront tous morts.
Sottie : Et ce que tu as découvert sur l'affaire Dominici ne va pas plaire à tout le monde...
Doofie : Surtout pas à Schnelly...
Dummie : Schnelly a trempé là-dedans?
Doofie : Certainement pas, il n'avait que trois ans et demi au moment de l'assassinat!
Dummie : Alors, je ne vois pas comment...
Doofie : Schnelly est double, je te l'ai déjà dit. Quand il avait environ 20 ans, avant de faire ma connaissance, il a peut-être été un agent double.
Dummie : Oh la la, tu as de l'imagination!
Sweetie (dans un coins, à ses copines) : Elle déraille complètement cette vieille Doofie...
Coolie : Moi, je ne trouve pas, c'est très intéressant cette histoire. Et vous, Mme Doofie, vous aviez quel âge au moment de l'assassinat?
Doofie : Un an et quelques mois.
Coolie : On en parlait aux informations?
Doofie : J'étais trop petite pour m'en souvenir. Mes premiers souvenirs des informations datent de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. Mais on en parlait encore aux informations, on parlait certainement du procès.
Dummie : Nos parents avaient peur. C'était des vacanciers qui avaient été assassinés. On surveillait les voitures qui s'arrêtaient près de nous pendant les pique-nique sur la route. Il ne fallait pas trop s'éloigner de la voiture. On allait aux toilettes nature juste après l'arrêt et ensuite on pique-niquait près de la voiture, assis sur l'herbe, prèts à repartir. On révisait bien la voiture avant le départ pour ne pas tomber en panne.
Foolie : On aurait pu aussi s'arrêter dans les villes pour manger, mais nos parents préféraient le pique-nique au grand air, c'était la mode des vacanciers de l'époque.
Doofie : Il parait que le couple anglais, dont j'ai oublié le nom, serait tombé en panne à cause d'un liquide de radiateur qui ne correspondait pas à la chaleur du midi. Mais d'autres informations parlent d'un rendez-vous qu'ils auraient eu à Lurs. Cela aurait été un guet-appens, en fait en liaison soit avec la politique, la guerre froide ou de vieilles affaires qui dataient de la résistance. Ou bien de l'espionage industriel, on leur aurait fait rendez-vous dans ce coin désert... peut-être pour enlever la petite fille et leur demander en échange des documents industriels comme rançon.
Dummie : Ah moins qu'ils aient été riche, et qu'on aurait essayé de leur soutirer une rançon en enlevant la petite fille.
Doofie : Oui, il parait que la petite fille est morte après ses parents. Et qu'elle aurait été transportée dans le ravin au moyen d'une couverture car ses pieds et ses jambes n'étaient pas poussiéreux.
Dummie : On l'a peut-être enlevée, et devant les cris des parents, un complice aurait tiré sur les parents. Et comme la petite fille aurait fait du bruit, on l'aurait tuée aussi ensuite.
Doofie : Le grand-père Dominici a été accusé de non assistance à personne en danger, c'est lui qui avait découvert le corps de la mère, mais il a dit qu'elle vivait encore. Il a été longtemps en prison, puis gracié par le général de Gaulle.
Dummie : Il paraît que tout le village a été plus ou moins soupçonné!
Doofie : Un peu comme dans l'affaire Villemin, c'est toujours comme cela quand il se passe quelque chose dans les villages ou les petites villes. Même les gens des alentours, tout ceux qui avaient fait des courses la vieille ou le lendemain, qui avait été nourrir les bêtes tôt le matin, etc... Tous soupçonnaient tous ou plutôt tous se déclaraient innocents et victimes d'une machination, la gendarmerie surtout soupçonnait tout le monde, mais tout le monde au bruit du meurtre avait accouru sur les lieux du crime et piétinné les empreintes de pas...
Dummie : Oui, ils n'étaient pas prudents les gendarmes à cette époque maintenant on metrait des barrières tout autour.
Doofie : Ce qui me fait dire que c'est peut-être une machination qui concernait la population entière, c'est que dans cette région, il y avait à l'époque beaucoup de communistes, dont certains ont été évincés du parti communiste pour collaboration trop étroite avec la police, par rapport à la guerre froide c'était l'époque de la chasse aux sorcières.
Sweetie : Aux sorcières, ah! ah! On y croyait encore? Elle est vraiment bête cette Doofie, c'était quand même le vingtième siècle...
Doofie : La chasse aux sorcières, c'était l'anti-communisme. Il s'agissait de faire en sorte que le parti communiste perde de la vigueur et il était très fort dans les Hautes-Alpes non loin des hauts lieux de la Résistance, dont le plateau du Vercors. Et 1952, c'était seulement sept ans après la fin de la guerre. Il pouvait y avoir des règlements de compte.
Dummie : Mon père était gaulliste, mais il ne le disait pas en public, il ne faisait "pas de politique".
Doofie : Le mien aussi, mais les gaullistes de l'époque d'avant 68, n'avaient rien à voir avec des dictateurs. Au contraire, c'étaient ceux qui, soucent prisonniers de guerre en Allemagne, où l'amée de la France Libre, peuplait les Stalag et les Straflag (camps de prisonniers normaux et d'extermination de prisonniers), faisaent des sabotages dans les usines d'armement allemandes où ils étaient obligés de travailler ou bien ils ralentissaient la production, mais s'ils étaient pris, ils abotissaient dans les straflags comem celui où a été mon père vers 1942-3.
Dummie : Tu as raison de replacer tout cela dans le contexte historique...
Doofie : Oui, du côté de ma mère, mes grands-parents étaient gaullistes, mon grand-père avait un atelier de photographie où il reproduisait des photos du général de Gaulle, pour les distribuer ensuite à la poulation. Longtemps avant que les alliés n'arrivent, des anglais s'étaient infiltrés dans leur ville et commandaient aussi ces photos. Ma grand-mère a failli être fusillée à cause de cela par la Gestapo, mais elle s'en est sortie parce qu'elle parlait allemand. Elle était née en Alsace sous Guillaume II.
Sweetie : Nous, à la fac on a fait une inscription que les gaullistes étaient des nazis.
Doofie : C'est une erreur historique de croire que de Gaulle aurait été un dictateur. Personnellement, je ne suis pas de droite, mais là, je dois dire quand même que de Gaulle a sauvé la France du régime de Vichy, et de la dictature.
Dummie : Mais alors, pourquoi est-ce en liaison ici avec la résistance, ou avec la guerre froide.?
Doofie : Concernant la Résistance, il faut dire qu'il y avait une divergence entre la résistance gaulliste qui voulait simplement se débarasser du national-socialisme et la résistance communiste des FFI, qui en plus voulait s'allier à l'URSS pour installer le communisme en Europe de l'Ouest.
Dummie : Et le rapport avec l'affaire Dominici?
Doofie : Les Dominici était des communistes, et beaucoup de personnes de Lurs et environs aussi. Il se peut que la famille anglaise ait été mêlée - si l'on peut dire - à la résistance gaulliste, mais que cette ancienne résistance gaulliste qui était contre l'établissement du communisme en Europe de l'Ouest, aurait participé à la chasse au sorcière. Mais on aurait pu se servir justement de cette famille pour faire une espèce d'alibi aux autres partis que les communsites, concernant un assassinat de cette famille de résistants. Et de ce fait, accuser les communistes, comme les Dominici, d'avoir perpétré ce crime contre cette famille anglaise.
Dummie : En fait, créer une machination contre les communistes des Hautes-Alpes en tuant cette famille.
Doofie : Ou en en extirpant des documents. Qu'ils auraient amenés avec eux. Une femme habillée de noir aurait été aperçue près de la voiture. C'est peut-être elle qui aurait dû recevoir des documents concernant par exemple la résistance gaulliste en Angleterre en faisant croire qu'ils s'agissait d'amis, puis les anglais se seraient apreçus de quelque chose et le ton aurait monté... On les aurait peut-être aussi menacé d'enlever leur fille, s'ils n'apportaient pas certains papiers au rendez-vous. Il faudrait replacer tout cela dans le contexte politique de l'époque, car le Général de Gaulle briguait la présidence, et d'autres partis avaient peut-être intérêt à faire disparaître des documents que les anglasi auraient possésé sur ces autres partis et de leur collaboration avec l'ennemi et il se serait servi du clivage entre communistes et gaullistes, pour faire croire que ce serait les communistes de Lurs dont le grand-père Dominici qui aurait fait ce crime.
Dummie : Pourquoi le parti communsite a évincé certains de ces membres ayant collaboré avec la police dans cette affaire.
Doofie : Il y avait peut-être d'anciens collabos dans la police... Dans ma jeunesse, j'ai connu aussi des collabos qui nous invitaient chez eux, mon père tout en votant gaulliste, entretenait de bonnes relations avec eux, tout simplement pour ne pas être attaqués par eux ou souffire professionellement d'un harcèlement de leur part.
Sweetie : Mais, en faisant cela il était lui-même un collabo...
Doofie : C'était déjà 20 ans après la guerre... Mon père fréquentait autant ses anciens copains de camp de prisonniers que les collabos, il était comme cela, il voulait entretenir de bonnes relations avec tout el monde. Il avait aussi de bonnes relations avec les socialistes su quartier, et avec nos anciens voisins de la première maison où j'ai habité qui étaient sans doute communsites, parce que leur fille avait une correspondante en RDA, je l'ai su plus tard.
Sweetie : Un véritable "je retourne ma veste", son père, cela ne m'étonne pas du père de la vieille...
Doofie : C'est ma mère qui m'a parlé des dissenssions entre les FFI et les gaullistes pendant la guerre. Elle m'avait dit que dans la ville où Schnelly travaillait il y avait eu les FFI et que c'était un milieu très dur et qu'elle n'aimait pas cette ville. L'une de ses soeurs cadettes (ma mère était l'aînée) avait épousé apparemment un collabo qui habitait là-bas et avait maille à partir avec les FFI. Mais le reste de la famille de ma mère ne l'aimait pas non plus, surtout mes grands-parents et ma mère et ses autres soeurs ont épousé après la guerre, pour mé mère et l'une de ses soeurs, deux amis anciens prisonniers de guerre, gaullistes, et une de ses soeurs un communsite anarchiste artiste. Et la quatrième, je ne sais pas trop, c'était un champion de natation. Ils avaient plus ou moins mis le collabo à la porte. Ensute, ma tante a divorcé du collabo et ça a été mieux dans la famille, ils s'entendaient tous bien.
Dummie : On n'en a jamais parlé au cours d'histoire?
Doofie : Non, on a survolé la seconde guerre mondiale et la politique française d'après-guerre, on n'était qu'en 67-68.
Dummie : Il y a fort à parier que si on l'avait fait en détails, il y aurait eu trop de révélations... c'était des dossies encore tout chauds.
Doofie : Oui, quand à l'affaire Dominici, il y a une deuxième solution, c'est la guerre froide....
Foolie : Bien pratique pour tes recherches...
Doofie : Si on veut, il ne faut peut-être pas révéler trop de choses comme tu l'as dit avant. Mais c'est simple, un groupe armé anti-communiste aurait pu assassiner ces touristes attirés par une lettre ou un billet dans un guet-appens (une soi-disant letre d'amis par exemple..) On a négligé une piste anglaise selon laquelle, on aurait retrouvé dans l'appartement de cette famille, une letrte à moitié calcinée faisant état d'un rendez-vous à Lurs. On aurait attiré ces pauvres touristes anglais là pour les assassiner et dire ensuite que ce serait les communsites du village qui l'aurait fait et discréditer le village entier pour discréditer en même temps les communistes.
Smothie : Quelqu'un est-il déjà allé dans cette région là?
Doofie : Moi! Comme je le disais, il y avait eu des anglais assassinés deux ou trois jours avant mon arrivée là-bas. On en avait parlé avant notre départ. J'ai participé là-bas un stage de musique ou plutôt deux, pas à Lurs, mais dans une ville pas loin. Schnelly était allé déjà par là dans sa jeunesse et moi, je suis passée sur la route Napoléon qui passe par là à l'âge de 7 ans. On a fait la deuxième étape de notre voyage sur la Côté d'Azur, je crois dans ce coin là, on avait dormi à l'hôtel dans un village de montagne.
Foolie : Tes parents, sont quand même passé à l'endroit où avait eu lieu de crime? Ils n'ont pas eu peur?
Doofie : Ma mère avait peur, mais mon père n'avait peur de rien... On était en deux CV, on n'avait pas une belle voiture comme cette famille anglaise. Je ne sais pas si ma mère savait que c'était là qu'avait eu lieu de crime! Ils avaient aussi deux enfants, dont moi, une petite fille blonde de sept ans, j'aurais pu être enlevée... ma mère me tenait par la main, elle avait peur dans ces pays inconnus que je me fasse enlever...
Sottie : Donc, tout ce que tu as dit de l'affaire Dominici, les disculpe.
Foolie : Dans la thèse de la résistance, cela disculpe au moins tous les communistes du pays... dans la thèse de la guerre froide, il semblerait que ce soit des allemands commandés par des américains anti-communistes qui soient à l'origine du crime, il y aurait eu une information étouffée à l'époque faisant état d'un groupuscule armé allemand, mais ils n'auraient pas été d'extrême-gauche, mais de droite. Et auraient servi à faire baisser l'audience du parti communiste dans cette région et la police locale aurait été chargée de voiler cette hypothèse en trouvant des coupables sur place... On voulait peut-être provoquer l'ascension au pouvoir de de Gaulle pour contrer la gauche qui montait.. car c'était un ami d'Adenauer.
Un collègue nommé Klugy : Oui, mais elle disculpe les communistes?
Foolie : On peut le faire sans être communiste, simplement pour lever une injustice et défendre un innocent victime de la politique des grands.
Dummie : Et Schnelly qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans.
Doofie : Sa famille n'a sûrement rien à voir là-dedans, mais dans le temps très court passé entre son bac et son arrivée dans ma région où il m'a connu, avant, pendant et juste après son année de droit, durant laquelle un professeur les avait initié au droit en leur faisant part d'un dosseir qu'il vait fait sur le jugement de l'affaire Dominice, mais ce professeur là n'a rien à voir, ça a peut-être seulement éloigné Schnelly d'une copine de classe de cette région là. En effet, il a peut-être été sans le vouloir un agent double. Car il a connu en même temps une famille allemande qui avait le même nom que l'une des principales suspectes de ce crime, mais qui a ensuite été déclarée innocente par la police locale et n'a jamasi été inquiétée, et une jeune issus d'une famille communiste du coin de Lurs.
La famille semi-allemande mais sont la femme française, issue d'une autre région de France portait aussi un nom allemand, avait plus ou moins financé les études de Schnelly, celui-ci donnait appremment des cours à leur neveu et l'accompagnait aussi en train, quand il allait rejoindre sa famille en France, car il vivait entre sa tante et ses parents. Ce garçon est mort alors que nous étions jeunes mariés, accidentellement en tombant dans l'eau dans un port en hiver. je crois que nous avions reçu une lettre nous l'annonçant ou bien qu'on l'a appris en rendant visite à la famille de mon mari.
Dans le même temps Schnelly avait une amie française de la région de Lurs, il l'avait demandée en mariage, mais sa mère, qui vivait aussi en Allemagne, s'y était opposée. Les parents de la fille étaient communistes. Peut-être en relation avec le grand communisme allemand de la région de Mayence.
Quand on est allée en vacances là-bas, j'avais proposé à mon mari d'aller voir le village où il s'était tellement plu, il a refusé, ça l'embêtait.
Aurait-il été utilisé par l'autre famille franco-allemande, pour soutirer des renseignements à cette fille? Des renseignements d'ordre politique par exemple? Et pourquoi ce jeune garçon de l'autre famille serait-il mort? Aurait-il été témoin dans son enfance de convesations politiques gênantes dont il commençait à parler? Je pense que si Schnelly aurait servi d'indicateur, ce serait bien involontairement. Il aurait joué le rôle d'agent double sans le savoir. Et si la mère de la fille avait refusé qu'il se marie avec elle... c 'est sans doute pour échapper à cet indicateur involontaire.
Dummie : Et comment Schnelly a-t-il atterri dans notre région?
Doofie : Tout simplement parce qu'il a atteri dans sa famiille française, mais il voyait encore cette famille franco-allemande, celle du petit garçon, encore vivant, en été quand nous étions étudiants. mais il ne voyait plus la fille du midi, il m'a raconté que ce n'était qu'une amiité, mais une jour j'ai insisté pour savoir pourquoi il ne voulait pas revoir ce village dont il faisait toujours l'éloge, et il m'a expliqué qui'l avait fait une demande en marriage qui avait été refusée... Il n'y a pas longtemps, il n'y a que six mois, qu'il m'a dit cela et nous nous connaissons depuis quarante ans.
Foolie : Doofie, tu pourrais écrire un roman?
Doofie : Oui, en recoupant les deux affaires, celle de Schnelly et celle des Dominici, je pourrais inventer des liens entre la belle-famille du fils Dominici et la famille allemande du petit garçon qui ont le même nom.
Dummie : Mais leur belle-famille était communiste?
Doofie : On aurait introduit de faux communistes dans leur belle famille, chargés de renseigner le groupe armé ayant perprétré le crime à la fois sur la région et sur les personnes qui auraient pu faire l'objet d'une accusation ou d'un soupçon...
Sottie : Attention, la mère du monsieur qui demande la réhabilitation de son grand-père est peut-être toujours vivante.
Doofie : C'est elle et sa famille qui ont été peu entendus et rapidement disculpés. Il ne s'agit peut-être pas de sa mère qui aurait été comme dans le cas de Schnelly une indicatrice involontaire, à laquelle d'autres membres de la famille plus éloignés ou des amis allemands (beaucoup de gens de cette région portent des noms allemands, peut-être des enfants d'anciens nazis chargés de démembrer la résistance, qui seraient restés là-bas après la guerre pour rester au soleil de Provence... il aurait alors existé après la guerre, des inimitiés entre ces deux groupes, les résistants d'une part, les allemands restés sur place et les collabos d'autre part. Et dans ce cas, la belle-fille du grand-père aurait été indicatrice sans le vouloir et dindon de la farce, peut-être que ses parents aussi se seraient "convertis" au communisme après-guerre
Foolie : Mais, ils avaient des prénoms français...
Doofie : Alors, je ne sais pas, c'est une piste comme une autre. De toute façon dans cette historie on a trop songé au crime crapuleux, alors qu'il s'agissait peut-être d'un crime politique dont cete famille anlaise aurait été la cible voulue ou une cible servant à détourner l'attention d'un crime politique.
Dummie : Aucune thèse ne doit être écartée...
(Cette pièce de théâtre est librement inspirée d'un fait divers ayant défrayé les années 50, elle n'est peut-être pas conforme à la réalité historique, et sûrement pas conforme à la réalité de Schnelly, les propos tenus n'engagent que les personanges de théâtre et pas leur auteure, domino).
domino
mercredi, 16 juin 2010
Pour l'anonymat sur Internet... pour la liberté de pensée...
Une chose est sûre, c'est que la liberté de pensée est indispensable à la démocratie.
Or, un semblant de démocratie, dans lequel on bride les pensées, obligeant tout le monde à penser pareil, banissant l'originalité, ne permet pas que chacun exprime réellement le fond de sa pensée..
De plus, comment exprimer le fond de sa pensée, sans parler des personnes qui vous rendent la vie infecte, de celles qui vous briment constamemnt.
Comment peut-ôn parler des autres sans les critiquer ouvertement, au point de déclencher un procès contre vous? En leur donnant des pseudonymes.
Comment se protéger soi-même et protéger sa propre libertée de penser et d'écrire ? En se donnant un pseudonyme soi-même ou un prénom seulement,
En sachant que peut-être mon anonymat ici même aurait été dévoilé, par quelque personne ayant deviné qui je suis, ou par une personne à laquelle j'avais confié cette adresse, avec mille demandes de ne pas la dévoiler... car les amis de nos amis ne sont pas toujours nos amis.
J'ai tout de suite remarqué, que ce blog, une fois connu de personnes que je connais, commençait à être attaqué.
En fait, je préfère de loin l'anonymat, discutant avec des amis inconnus que de savoir que des gens que je connais on lu mes pensées intimes, ma vie, mes idées les plus profondes, alors que l'on voulait récolter l'avis de personne qui ne nous connaissent pas.
Bon, voilà, c'est pourquoi, je suis pour préserver l'anonymat sur Internet, pour protéger par exemple ma vie privée au niveau professionnel, éviter les questions de proches ou de connaissances sur ce que j'écris, ce qui pourrait déclencher des polémiques inteminables,
Par exemple, certaines personnes exposent leur vie privée sur Internet et ne veulent pas que ce soit connu de leurs collègues ou de leur chef. Mettre leur vrai nom sur leur blog cela les obligerait à exposer leur vie, ou des idées qu'ils n'ont pas forcément envie de partager dans leur bureau.
Ceci est un blog perso, je n'ai pas forcément envie que mes collègues connaissent les défauts du mari de Doofie, Schnelly!
C'est une des raisons pour laquelle il faut préserver son anonymat sur Internet.
Une seconde raison est que dans des pays et un siècle où la liberté de pensée est de plus en plus bafouée, on pourrait être attaqué pour ses pensées politiques, ou sur la société.
En Sarpénie, mieux vaut penser anonymement. Die Gedanken sind frei! Je veux les laisser libres.
Ici, pour reprendre cette chanson allemande, le cachot de mon i-grimoire est comme celui de la chanson de 1848, il contient mes pensées libres dans le plus sombre blog. Mais qui ne seraient plus libres si elles s'échappaient de façon non anonymes au grand jour!
Si l'anonymat sur Internet était brisé, beaucoup de personnes n'oseraient plus écrire ce qu'elles pensent réellement. On aurait des tas d'idées en moins.
Par exemple, si je dis que le Roi Arthur est le général romain Aetius, tout de suite, j'aurais vingt professeuirs d'histoire, universitaires,, qui viendraient me dire, de quel droit, vous qui n'êtes même pas prof d'histoire,- parlez vous d'histoire, et de quel droit osez-vous affirmer des choses pareilles, c'est de la pure spéculation.
Peu à peu, les internautes avec leurs véritables identités inscrites sur leur blog, n'oseraient plus écrire, ou n'écriraient plus que des banalités.
domino
22:20 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté de pensée, libertés citoyennes, liberté, anonymat sur internet
mardi, 26 janvier 2010
Savoir faire la différence...
Doofie a parlé dans la note précédente de la RDA.
Il faut bien faire la différence entre la RDA et les autres pays de l'EST dans leur rapport à l'URSS.
La RDA était une partie de l'Allemagne vaincue, une Allemagne qui avait commis une faute historique: comme à l'Ouest en ce qui concerne les Américains et le Plan Mashall, où les Américains s'étaient posés en amis du peuple allemand repenti, l'URSS s'était proposée de devenir l'amie et même la grande soeur de la RDA, en l'aidant à quitter son facisme, le facisme qui l'avait opposé à l'URSS, ce qui est assez surprenant lorsque l'on sait que jusqu'au milieu des années 50, nous avions affaire à une URSS staliniste, donc didactoriale.
Mais cependant les calicots rouges qui fleurissaient les bâtiments publics et les usines, rouges avec des slogans en lettres blanches, parlaient de "la grande soeur, l'URSS", "l'amie de la RDA, l'URSS". Avec l'aide de l'URSS, la RDA devait réaliser le plan quinquennal, mais non seulement cela, mais elle devait aussi lutter pour la Paix (celle de l'internationale communiste) et contre le facisme (le facisme allemand de la seconde guerre mondiale). Vers 1975, c'est-à-dire 30 ans après la fin de la guerre, a lutte contre le facisme figurait en bonne place parmi les slogans les plus lus sur les calicots rouges aux lettres blanches.
Les mémoriaux contre le facisme, comme celui de Buchenwald, étaient très visités. Ils faisaient partie des visites officielles obligatoires pour qui participait à un programme linguistique ou à un jumelage par exemple. L'allée des Nations de Buchenwald, une grande allée contenant les stèles des nations qui avaient eu des morts à Buchenwald, allée tracée en balcon en haut de la collinne qui domine Weimar, était très fleurie et constellée des drapeaux des différentes nations, des gerbes des anciens déportés et résistants. J'y suis retournée au début des années 2000, les mauvaises herbes poussaient un peu partout, ça sentait mauvais, et les fleurs et les drapeaux de l'Allée des Nations avaient pratiquement disparus.
On visitait ces mémoriaux avec les jeunes allemands de l'Est, on y voyait les chemises bleu roy de la FDJ (Freie Deutsche Jugend, la jeunesse libre allemande) et les foulards des plus jeunes pionniers.
Bon, mais je reviens à mon point de départ. Si la lutte contre le facisme était si présente en RDA, et soutenue par l'URSS, c'était pour que la jeunesse ne puisse pas refaire une guerre comme celle de ses parents (et par conséquent ne pas attaquer l'URSS?). On se demande si l'URSS y trouvait un intérêt ou si c'était par idéalisme politique que l'on insistait tant sur ce point, même auprès d'une jeunesse qui n'avait pas connu la guerre.
De toute façon, les allemands de l'EST, ces DDR-Bürger, n'en rougissait pas. Ils étaient aussi idéalistes, et ont perdu leurs idéaux à la chute du mur. Ils n'avaient peut-être pas le Schuldgefühl (le sentiment de culpabilité) comme à l'Ouest, car ils étaient là pour créer un monde nouveau et pacifiste.
Bon, maintenant la RDA, ce n'était pas non plus les autres pays de l'ESt parce que grâce à son Mark qu'elle échangeait à 1 pour 1 avec le D-Mark de l'Est, elle avait une économie plus forte que celle des autres pays dits "de l'Est" (Milan Kundera vous apprendra qu'il s'agit non pas de l'Europe de l'Est, mais de la Mitteleuropa, de l'Europe Centrale, car c'est la Russie qui est à l'Est de l'Europe...).
Bon, la RDA était après l'URSS le pays le plus riche du Pacte de Varsovie. Certes certains de ses citoyens louchaiient vers l'Ouest par l'intermédiaire du petit écran aux couleurs grises, mais il ne louchaient que vers la RFA, qui elle était vraiment beaucoup plus riche, mais aussi beaucoup plus riche que le reste de l'Europe de l'Ouest, et surtout plus riche que la France. Ce qui revenait à dire que le niveau de vie en RDA était ves 1975 l'équivalent de celui de la France d'alors. Car la RFA qui était entre les deux pays, faussaient la vue que les citoyens de RDA se faisaient de l'Ouest, un Eldorado, une Terre Promise.
En RDA, il n'y avait pas de chômage, pas de sans-abris, tout le monde avait un toit et un feu pour se chauffer en hiver ou des radiateurs. Il y avait des Altersheime pour les vieux et des crêches pour les petits.
On se sentait en sécurité, il n'y avait pratiqument pas de délinquance. Comme dans tous les pays on voyait dasn la rubrique des Faits Divers quelques crimes passionnels, des crimes d'amour. Mais aucune bande de malfaiteurs n'écumait la RDA.
Bon, pourquoi la RDA était si sûre : grâce à ses frontières tant critiquées. Le seul fléau qui existait était l'alccolisme, surtout dans le Nord du pays. Un fléau qui existait déjà avant la création de la RDA. Et même si certains aficionados fumaient les cigares de Cuba (pas moi, je ne fume pas...), on n'y rencontrait pas d'autre toxicomanie.
La RDA vivait presque en autarcie. economiquement, on jouait la carte de la proximité pour l'alimentation, pour économiser des frais de tranports et on mangeait les fruits et légumes de la région immédiate. La RDA exportait beaucoup, vers l'Ouest et vers Moscou, mais elle improtait peu.
La différence avec les autres pays de l'Est n'était pas qu'économique, mais aussi politique. Si l'URSS occupait la RDA parce que la RDA faisait partie d'une Allemagne qui avait commis la guerre et avait commis une faute, l'URSS occupait les autres pays de l'ESt d'une autre façon. Car les autres pays de l'Est n'avaient rien demandé à personne et n'avaient pas commis la faute. Pour eux, l'occupation russe, sans doute stratégique, l'URSS ne voulant pas trop que l'Ouest s'approche de son térritoire, les pays dits de l'Est formaient une espèce de bouclier sur lequel pouvaient tomber les bombes occidentales, qui alors n'iraint pas plus loin et ne tomberaient pas sur l'URSS.
Les pays de l'Est, eux, n'avaient pas perdu la guerre, mais ils devaient supporter quand même l'occupation soviétique qui était alors ressentie comme une injustice. Si bien que ceux qui ont vécu dans ces pays avant la Chute du Mur, ont toujours considéré lla présence de l'URSS comme une occupation injuste.
Alors que cette présence était diffremment ressenti en RDA. L'armée soviétique était très discrète, On les voyait le dimanche dans les lieux de loisirs estivals, comme les plages des lacs, faire trempette en famille.
Sinon, la population savait où étaent les casernes russes (tranformées depuis en blocs d'appartements spacieux). mais on n'avait pas le droit d'y aller, les soviétiques restaient entre eux, seuls les enfants pénétraient parfois dans les casernes russes grâce à des petits copains russes du même âge qu'eux.
On voyait, tout comme à l'Ouest pour les camions américains ou anglais, tout au plus, les camions militaires sur les routes.
On se sentait en sécurité parce qu'il n'y avait pratiquement pas de délinquance juvénile. Et par ailleurs, les frontières étaient tellement bien surveillées que la RDA ne connaissait pas les problèmes de toxicomanie de l'Ouest.
Ce que la RDA pratiquait vis à vis d'elle-même etait le protectionnisme par excellence, pas seulement économique, mais aussi humain.
Les frontières fermées ne laissaient passer aucun fléau occidental. Et la RDA était un pays tranquille et où il ne se passait jamis rien. Sauf de la politique! Et des médailles olympiques.
les votures ne roulaient qu'à 80 à l'heure sur les routes et à 100 maximum sur les autoroutes. Les villes, quasiment sans voitures étaient tranquilles. Calmes. A côté des mêmes villes maintenant, je trouve que, ce que l'on éprouvait avant tout, dans ce pays où il ne se passait jamais rien c'était le CALME.
domino
01:13 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rda, est, mittleeuropa