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dimanche, 26 novembre 2006

Réunion de TZR d'allemand ? Pas au courant.

J'ai appris en lisant un autre blog, qu'il y a eu une réunion TZR un jeudi dans mon académie. Le jeudi après-midi, je suis à l'université, j'ai un TD de 1h30 à 3h pour l'agrégation interne et à 3h  tous le 15 jours un cours de linguistique.

J'ai entendu vaguement parler d'une réunion de TZR (la même) un mercredi après-midi par un de mes collègues, TZR aussi, qui  a 19 heures de suppléance à l'année avec des élèves chouettes que je connais. 

Mais le mercredi,  si la réunion s'est tenue un mercredi,  je suis un cours magistral pour l'agrégation interne et  3 heures de traduction, jusqu'à 18 heures; donc, le mercredi aussi, je n'aurais  pas pu  aller à cette réunion à cause des cours d'agrégation interne.

Il y a deux ans j'avais reçu une convocation pour ce type de réunion, c'était mon mari qui m'avait représentée en disant qu'on avait voulu me nommer CPE. L'inspecteur avait dit qu'il n'était pas pour que les titulaires remplaçants d'allemand soient CPE, mais que certains avaient accepté et qu'il était trop tard pour eux.

De toute façon, en tant que  vieille routière de l'enseignement géographiquement tout au bout de l'académie,  et en tant qu'éternelle oubliée (volontairement?), je n'ai pas reçu de convocation. L'année dernière non plus.

On a déjà du téléphoner au rectorat pour que mon bulletin de salaire arrive par le bon service et pas par mon ancien lycée de rattachement ;  j'ai du écrire un mail par i-prof pour que l'on pense à nos cours de didactique pour l'agrèg interne. C'est la troisième année que je suis inscrite officiellement à cette formation, donc ensuite je pourrai toujours passer le concours, mais en ne suivant que la formation universitaire, et je voyais déjà la formation en train de me passer sous le nez. J'ai enfin reçu la convocation pour la didactique. A l'adresse de mon petit collège et sous pli fermé, pas par l'ancien lycée de rattachement.

Bon, d'après le récit de la collègue

 (mon collègue allait à GRANDE VILLE ce mercredi, à moins que c'était jeudi, je l'ai rencontré à GARE DE DEPART, grâce aux trains qui avaient 50 minutes de retard - qu'allait-il y faire pendant que je suivais ma formation, mystère, il allait peut-être à cette fameuse réunion...  Mais il ne m'en a pas parlé).... 

Quant à moi, je ne pensais plus du tout à cette réunion dont on m'avait vaguement parlé il y a environ un mois, à moins que j'avais vu sa convocation sur la table de la salle des profs... sa convocation, pas la mienne qui n'a jamais existé.

D'après le récit de la collègue sur son blog,

on sait à quoi ressemblaient les gens qui étaient présents, mais certainement pas ce qu'ont dit les inspecteurs.

Ni ce qu'a dit mon collègue de sa collègue TZR qui fait des clubs d'allemand et travaille au CDI, fait des cours le samedi après-midi gratuitement (gratuitement pour elle, ils paient quand même une cotisation annuelle au comité de jumelage) pour ne pas perdre l'habitude d'enseigner l'allemand. A-t-il parlé de cette courageuse dame de 55 ans qui ne s'avoue pas vaincue par l'adversité d'un de ces deux inspecteurs lui-même?

Cette collègue qui se dit que de toute façon, elle ne pourrait pas devenir documentaliste, et lire toute la littérature de jeunesse que connaît sa collègue de français d'ici lâge de 60 ans (demander à des personnes qui sont en fin de carrière de se reconvertir dans d'autres matières est ridicule).

Pour elle, la littérature de jeunesse se limitait à la Comtesse de Ségur qu'elle lisait pendant ses années d'école primaire, à la Bibliothèque Verte et à la Bibliothèque Rose, au Club des Cinq qu'elle lisait vers 11 ans, au Clan des Sept et à la série des Alice que lui a prété plus tard sa petite soeur huit ans plus jeune qui à douze ans écrivait ses "Boute en Train" pour l'envoyer au concours d'une édition de de livres de jeunesse . Mais c'était un grand de 25 ans qui avait gagné avec un récit de science fiction. Et alors,  sa soeur qui avait passé à 12 ans toutes ses journées de vacances sur sa machine à écrire- qui servait aussi à la future prof d'allemand à taper ses cours d'université-  à taper ses 200 pages de roman, elle les lui faisait relire pour qu'elle corrige l'orthographe, a abandonné définitivement l'écriture, tellement elle a été déçue de ne pas gagner, et elle n'a plus écrit depuis. Voilà ce qu'elle sait de la littérature de jeunesse. On avait écrit à sa soeur qui avait 13 ans au moment des résultats, qu'elle était encore jeune, que c'était un bon début et qu'elle allait progresser. Je ne sais même pas si sa mère n' a pas jeté son manuscrit à son mariage vers l'âge  de 19 ans.

Pour étudier la littérature de jeunesse entre 55 et 60 ans, (Michael Ende et Peter Härtling ne suffisent pas), il faudrait lire le Seigneur des Anneaux en entier, le Hobbit, Narja, Roald Dahl, Marie Desplechins, toute l'école des loisirs, tout les folio junior, les Castor poche et les livres de poche jeunesse qui n'existaient pas à notre époque... Sans compter toutes les bluettes que l'on trouve dans les CDI de collèges, les BD, les romans policiers., la littérature fantastique qui n'est dans les CDI français (les CDI sont tous français, que dis-je? , ailleurs ce sont des bibliothèqyes) ni allemande, ni autrichienne, ni suisse. Les professeurs de français sont beaucoup plus au courant de cette littérature que les germanistes. Et la moitié des livres de littérature de jeunesse des CDI des collèges français sont traduits de l'anglais. Au niveau de la littérature de jeunesse, j'en suis restée aux années 60 et tout cela est paru depuis. Les collègues qui  ont eu des enfants ou ont des petits enfants qui lisent de la littérature de jeunesse en français sont avantagés, car ils lisent les livres de leurs enfants.

Dans le CDI de mon collège il y a un mur complet consacré à la littérature de jeunesse, sur 6 rayons de hauteur et 8  étagères de largeur, le tout  bien tassé. Comment voulez-vous en 5 ans lire tout cela ? Vous saurez quoi offrir à vos petits enfants ou petits neveux quand vous serez en retraite. ..

Les TZR d'autres matières qui exercent en documentation prêtent aux élèves des livres qu'ils n'ont pas lu eux-mêmes. Et on leur demande de s'occuper aussi des recherches des élèves sur ordinateur. En toutes matières. Et de gérer la bibliothèque sur bCDI. Et en même temps que tout cela, de faire régner le silence dans le CDI qui prend 2 pièces avec quand on est dans une pièce une impossibilité de surveiller les coins de l'autre pièce. Visuellement du moins, on peut surveiller à l'oreille.

Alors en plus des lectures et des cours à potasser pour l'agrégation, des traductions à faire et si possible à rendre aux professeurs,  -quand on est bi-admissible (pour les néophites un bi-admissible, c'est un professeur certifié avec CAPES qui a deux admissiblités à l'agrégation- , il faut peut-être réussir l'agrégation pour rester professeur d'allemand, mais il paraît qu'il y a maintenant des agrégés d'allemand nommés dans des CDI ou comme CPE., il faut lire toute la littérature de jeunesse, se former dans toutes les matières :

- les SVt pour bien connaître les feuilles des arbres et aider dans des recherches sur le SIDA, les maths (pas besoin pour expliquer les parallèles et les perpendiculaires quand même on sait que les roues de la voiture sont parallèles et que le coin de la rue est formé souvent de deux perpendiculaires),

- la géographie -certains en formation d'agrégation découvrent la Namibie, la Tanzanie, le Cameroun et le Togo... (pas moi quand même, j'adore regarder des cartes, et j'ai amené à mon prof de civilisation un topo sur toutes les tribus de Namibie, tout cela à cause du massacre des Himbas (Hereros?).

- L'histoire, d'accord les germanistes sont de bons civilisationnistes, mais de là à se souvenir de tous les pharaons et de tous les  dieux égyptiens, des batailles de l'histoire de France, à part Bouvines 1214 et Marignan 1515 et le débarquement des Normands, 1066, et Waterloo, 1815.

- Il faut aussi gérer les CD-Rom sur le code de la route, sur les professions, trouver le bon livre sur les Pompiers, aller chercher la fiche sur les gardiens d'immeubles et les agents de sécurité (des professions qui plaisent aux garçons), sur les écoles de coiffure et les écoles d'hôtellerie (là, exceptionnellement, je m'y connais, je les ai écumées comme jury de BTS en allemand, du Nord à la Normandie en passant par la Picardie). Il faut aussi connaître les fleuves et rivières de la région (pas de problème pour les rivières du PNR où je vis).  J'en passe. et des meilleures 

- Et s'entendre dire qu'une demoiselle de 11 ans, fait maintenant ses devoirs de français parce que son petit ami l'a quittée et qu'elle ne sort plus avec lui.

Ceci dit le CDI est un excellent poste d'observation de la vie d'un collège. Tout le monde devrait commencer sa carrière par là. Pour la finir par des cours dispensés dans sa matière en lycée, ou dans les sections supérieures de lycée (je parle pour moi). Ou comme proviseure. Ou rectrice.

Revevons à nos moutons :

D'après le récit de ma collègue, on ne sait rien de ce qu'ont dit les inspecteurs à la réunion des TZR d'allemand,

Rien... on ne sait rien d'autres qu'il y avait selon elle de vieux professeurs heureux d'avoir moins de travail en étant  TZR (Heureux de finir la tête basse leur carrière?), et d'autres profs jeunes et dynamiques qui attendent que le Baby Boom des années 50 (j'en fait partie), s'en aille en retraite pour  prendre leurs postes.

Et bien, si elle veut mon poste de TZR (ça ne lui sert à rien pusqu'elle est TZR), elle a jusqu'à mes 65 ans à attendre car avec la réforme des retraites, je dois maintenant au lieu des 37 ans et demi d'avant, 40 ans et deux trimestres, donc travailler jusqu'à théoriquement près de 70 ans pour avoir ma retraite complète, alors je prolongerai quand même à temps complet jusqu'à 65 ans; même  jusqu'à 67, si d'ici là j'étais prof d'université ou des universités en linguistique allemande, on peut toujours rêver... pour avoir une retraite décente. Mais de toute façon, je ne pourrai pas me payer une veillesse en maison de retraite comme ma mère. L'héritage que l'on aurait du avoir si ma mère était restée dans sa maison, sera consacré à sa maison de retraite à elle et pas à la nôtre. Pas la peine de compter là-dessus. On nous avait chanté (mes tantes) qu'elle était riche à millions et ce n'était pas vrai.

Alors j'écumerai les bancs des profs d'allemand pendant encore 10 ans, coûte que coûte, car c'est mon métier et je sais que c'est là que je m'y connais le mieux. Quand je dis coûte que coûte, je parle des aléas financiers qui font qu'on ne veut plus nous laisser sur des postes d'allemand.

Au club d'allemand une élève était persuadée que son prof avait dit qu'il fallait prononcer le -r de der  très fort, en le grasseyant à la parisienne. Quand je lui ai dit que çà sonnait plus comme un "a" que comme un -r, et qu'il fallait diphtonguer le der, elle m'a contestée parce que son prof auquel elle prête des explications qu'il n'a pas dites est forcément meilleur que  moi qui ai des heures de CDI.  Parce que quelqu'un qui travaille au CDI, ne peut pas être aussi bon en allemand que son prof, et même si j'avais été allemande, elle m'aurait dit la même chose

(c'est un gros avantage qu'a mon époux, il dit  à l'élève qui conteste sa langue "Tu ne vas quand même pas, toi qui débute l'allemand, m'apprendre ma langue maternelle!").

Et alors un autre élève a demandé "Est-ce que vous avez plus ou moins de diplômes que notre professeur", j'ai dit "Je ne veux pas répondre à cette question". Et le petit fûté qui a tout compris a répondu "Parce que notre prof se paierait la honte!". Mais j'ai ajouté, votre prof est certifié et il a son CAPES, il a tous les diplômes et concours qu'il faut pour enseigner l'allemand. Et j'ai aussi tous les diplômes et concours qu'il faut pour enseigner l'allemand.

Digression : Je suis sûre que la rédactrice blogueuse du rapport sur la réunion des TZR d'allemand avec les inspecteurs, a cru que j'étais l'une de ces "vieilles" collègues, présentes à la réunion, qu'elle critique le plus qu'elle peut parce, que selon elles les vieux collègues  ne font pas aimer l'allemand aux élèves. Je conteste cette idée : il y a beaucoup de professeurs agés qui sont très aimés des jeunes, surtout des petits, ils paraissent plus expérimentés et les enfants leur font plus confiance. C'est un peu comme si c'était dans l'école ou le collège leurs grands-parents. Les grands parents sont souvent plus écoutés que les parents. Au lycée, le 'pilier" agé aux cheveux blancs, est aussi souvent très écouté.

Autre digression : Je me suis posée quand même une question : pourquoi le collègue a-t-il été nommé en suppléance à l'année dans le collège où je suis rattachée? Tout en étant rattaché dans un autre collège à 15 km.

Il doit être payé 30 km de frais de déplacement AR par journée de cours, alors que pour rejoindre mes diverses occupations dans le même  collège, je fais 70 km AR (avec mon époux, il faut partager le coût en deux) non remboursés. J'ose à peine imaginer qu'il habite dans la ville où se trouve le collège et a ses frais de déplacement remboursés quand même. Il y a 6 ans, il était PLP2 dans le LP attenant au lycée polyvalent dont j'étais en 10 ans devenue un pilier. Maintenant c'est lui qui a le beau rôle. C'est ce qu'on appelle un renversement de situation. Une inspection a tout chamboulé pour moi, en 2002.

Je n'ai pas de remboursement de frais de déplacement pour ma formation à l'agrégation interne. Soit 400 km AR par semaine (deux fois 200 km) , avec la formation universitaire. plus 200km AR quand la formation en didactique sera un vendredi, soit alors 600 km dans la semaine pour la formation. Certains viennent de VILLE UNIVERSITAIRE, aucun problème pour eux, quelques kms de métro, quand je pars au très petit matin, ils dorment encore sur leurs deux oreilles.

Si la réunion a eu lieu le Jeudi, ce jeudi après midi là, vers 15h j'ai cherché le prof de lingusitique qui nous fait le cours qui sert à la fois pour le Master 1 de lingustique (je l'ai déjà, il s'appelle maîtrise) et l'option d'agrégation externe (ils sont obligés de faire des regroupements pour des raisons financières), j'ai donc cherché le prof, qui me fait cours tous les 15 jours, car je ne me souvenais plus s'il faisait cours cette semaine là. Mal m'en a pris. Si on m'avait averti de la réunion, je n'aurais pas eu le revers que j'ai eu.

En entrouvrant délicatement la porte de la salle où je pensais que le professeur que je cherchais pour savoir si j'avais cours après,  faisait son cours d'avant, je me la suis prise en pleine figure et sur les mains dans l'autre sens , lançée par un étudiant , candidat de CAPES qui m'a hurlé en colère 'Tu ne vas pas venir nous embêter ici!" (C'était une autre professeure que je ne connais que de nom et de vue qui leur faisait cours). Bon, je n'ai pas eu trop mal, ma tête a évité la porte reclaquée sur moi (il l'avait ouverte d'abord toute grande pour me parler, en tirant dessus alors que j'avais ma main sur la poignée, et m'a repoussée en arrière), j'ai juste eu un peu mal au dessus des phalanges qui ont reçu un coup, mais je sais encore jouer de la guitare quand même. J'ai repris mon bâton de pélerin avec ma guitare pour faire aimer aux élèves les chansons en allemand. Avec ma belle voix en prime. Bon, je n'ai eu mal que pendant quelques heures, et à un doigt seulement, mais quand même. les chansons du club d'allemand -du domaine public seulement, à cause des droits d'auteur, plus celles que l'on composera nous-même- ont failli être compromises.

Moi, je ne donnerai pas le CAPES d'allemand à un étudiant aussi violent. S'il croit qu'il va faire aimer l'allemand en claquant les portes sur les doigts des élèves et des collègues et en piquant des colères. Il se permet même de râler sur les professeurs en plein cours. Pendant 10 minutes, en disant à des professeurs agés et chevronnés qu'ils ne savent pas faire cours.. Belle ambiance et belles perspectives pour l'enseignement de l'allemand plus tard... Certes il parle bien allemand, mais ce n'est pas en parlant aux élèves à la vitesse grand V qu'on enseigne bien l'allemand. Et de plus à l'instant où il a claqué la porte sur moi, il me reprochait de lui faire perdre son temps, alors qu'il passe la plupart de ses cours (il y des cours communs entre le CAPES et l'agrégation) à bavarder avec ses copines (également candidates du CAPES). Et ceci avec tous les professeurs, et ce sont les seuls qui bavardent. A un cours commun de CAPES-agrégation, alors que j'étais assise derrière eux, j'ai déjà du leur dire de se taire parce que je n'entendais pas le cours. Et ça les a fait rire.

Il était en colère parce que le matin j'étais arrivée en retard à cause du train, et comme j'avais les bras chargés je n'avais pas pu fermer la porte tout de suite (j'allais la fermer), et une autre candidate d'agrégation interne s'est précipitée sur la porte -   en se levant bruyamment pour la fermer -. Au lieu d'attendre que je pose mes affaires pour fermer la porte moi-même (il n'y avait pas de bruit dans le couloir, et l'après midi non plus). Quand j'arrive comme cela en retard à cause du train, les habitantes de VILLE UNIVERSITAIRE qui se lèvent deux heures après moi me jettent des regards de haine.

domino

Commentaires

Je trouve en ce moment beaucoup de violences partout. On est tous victimes des autres..... Que faire ?
Je te remercie pour tes commentaires sur mes notes.
Le poème sur le miroir est tout petit. J'ai fait suivant mon inspiration du moment.
Bonne semaine.

Écrit par : elisabeth | dimanche, 26 novembre 2006

Rien à voir avec l'article ci-dessus, mais il s'agit ici d'une violence morale dont je suis victime dans mon collège. Je suis très perturbée depuis que j'ai vu une affiche ce matin sur la porte du CDI. On vient pour la deuxième fois dans cette bonne PETITE VILLE Où j'ENSEIGNE de me "piquer" une idée. Je dois faire très prochainement une lecture de conte pour mon association de jumelage. Toute fière j'ai dit à la présidente de l'association il y a déjà une semaine que j'avais oralement recréé l'un de ces contes pour l'adapter à la situation de Noël. (1er envoi, car le com sera sinon trop long peut-être).

Écrit par : dominoo | vendredi, 01 décembre 2006

Je refais le commentaire que je viens d'envoyer car il n'est pas passé. On veut encore une fois m'empêcher d'hurler au scandale ! : Vol de mes idées.
On m'a convié à lire des contes dans le cadre de mon association de jumelage dans VILLE OU J'HABITE. Je ne voulais en parler ici avant que ce soit fait, mais il vaut mieux que j'explique tout de suite qu"en arrivant au collège mon sang n'a fait qu'un tout et que j'ai envie de pleurer. J'aVais décidé il y a environ deux semaines dans cette lecture de contes de faire des réécritures de contes en les réadapter. J'ai parlé en particulier d'Un conte que j'avais réécrit oralement.
J'en ai parlé à ma collègue du CDI, il y a une semaine. Et à la présidente de Comité de jumelage il y a environ une semaine, puis à noiuveau mardi. J'ai aussi interprété le début de ce conte au début de la samaine (et c'est là que j'ai des témoins de mon idée) dans AUTRE COMITE DE JUMELAGE.
Et voilà que ce matin en voyant une affiche au CDI, mon sang n'a fait qu"un tour. Les élèves doivent voter sur le site du collège pour une réécriture d'un de ces mêmes contes que je venais de réécrire.... Je fais ma lecture-concert AVANT. Mais ce que je trouve étrange est que le conte qui a été choisi pour le collège, c'est justement celui dont j'ai parlé à la fois à ma collègue

Écrit par : laajouurnallisste alllt... | vendredi, 01 décembre 2006

(suite) du commentaire pécédent :
et à la présidente de l'association de jumelage qui organise le spectacle, il y a une semaine et mardi soir.
De deux choses l'une : soit la présidente de l'association en a parlé à quelqu'un du collège qui en a parlé à la CPE qui a lancé bien vite ce concours durant les deux jours de la semaine où je ne travaille pas au collège, mais où je vais à l'université (derrière mon dos).
Ou ma collègue du CDI en a parlé à table et on a dit, tiens, réécriture de conte voilà une idée à exploiter.
Maintenant je vais faire ma lecture du conte revisité prochainement avant que les elèves auront réécrit leurs versions. Entrée gratuire ouverte à tout public, ils pourront m'entendre et s'inspirer de moi. Le concours devient caduque. Et je n'enlèverai pas ma relecture du conte pour les beaux yeux du collège.
Il y a environ huit mois...

Écrit par : dominoooo | vendredi, 01 décembre 2006

Renseignements pris auprès des élèves, c'est la semaine dernière juste après que j'ai parlé à ma collègue du CDI de l'idée que j'avais eue pour ma lecture de contes dans le cadre de l'association de jumelage, que ue p^rof de français s'est empressé de donner en devoir sur table à ses élèves "Réécrivez ce conte", celui dont j'avais parlé à ma collègue, c'est un concours, les meilleurs textes seront sur le site du collège (c'est déjà fait), et les élèvers doivent maintenant venir voter pour le meilleure texte. Grimm, pour moi, c'est un auteur allemand, et c'est pourquoi je maintiendrai ma version pour l'après midi de contes du Comité de jumelage avec l'Allemagne.
Je vous raconterai les deux autres fois ou le fait de piquer des idées à moi (de projet, de contenu de projet) a été flagrant dans le cadre de l'éducation nationale et où les gens n'ont jamais dit d'où venait réellement leur idée.
L'année dernière, le primaire de VILLE OU JE TRAVAILLE a exploité une idée que j'avais eue 2 mois auparavant dans un blog, idée qui a transité elle-même par la présidente de l'association (un bateau qui fait le tour d'Europe au lieu de faire le tour du monde comme dans celui-là de mes blogs). La présidente de l'association, environ 1 mois après le début de mon blog "J'ai eu l'idée de..." A la fête où la pièce fur représentée : "Les professeurs du primaire ont eu l'idée de..." (LA présidente de l'association n'était m^^me plus citée). Est-ce que vous savez que c'est moi aussi qui ai insisté aurpès de l'association pour promouvoir l'allemand dans le primaire dans cette ville où travaille mon époux et ceci dès 2002. Plus personne ne s'en souvient.

Écrit par : dominoooooo | vendredi, 01 décembre 2006

Il n'y a rien de plus insupportable que ça. Se faire voler ses idées et en plus, être pris pour un idiot dans la mesure où, face à nous, l'on fait croire aux gens que l'on est à l'origine de l'idée. Scandale, c'est le mot. Tssss.

Écrit par : Max | vendredi, 01 décembre 2006

Mais dites donc, je ne sais pas si une impression mais j'ai le sentiment qu'on essaie de vous pourrir de la vie et que ça a l'air de fonctionner. Me trompé-je ?

Écrit par : Max | vendredi, 01 décembre 2006

Tout fonctionne parfaitement maintenant. J'ai fait exprès de mettre mon commentaire en deux parties pour "tester" et je constate avec joie que je ne suis enfin plus considéré comme un spammeur. Est-ce que vous avez soumis mon adresse à Haut et Fort pour leur signaler que je ne suis pas un spammeur ?

Écrit par : Max | vendredi, 01 décembre 2006

Les piqueurs d'idée sont nombreux et dans tous les domaines.
Bon courage Domino
Bonne nuit aussi.

Écrit par : elisabeth | vendredi, 01 décembre 2006

Heili heilo! Comment ça va là haut dans le Nord, ou l'est, ich weiss ja nicht wirklich, wo Du bist..

Chère DOMINO, te serait-il possible, envisageasable, möglich, de m'aider dans ma remise à nveau "concors", ce alors que je n'ai pas encore remis les pieds à la fac cette année???- GROS, énorme soucis de divorce, un pasteur fou, allemand, m'ayant laissé près de 60000 euros de dettes, un enfant, procédure en cours depuis trois ans, Verschuldi=ungskommission, usw...

Même pas pris le CNED...Ne suis intéressée, en fait, que par cours histoire et Jelinek, je pense connaître les WV à peu près par cör...
en échange???Une semaine de vaca,nces dans maison idyliique sud ouest, ça irait?????- ein Nest, mitten im Wald, mit Freibad, in der "montagne noire", zwischen Castres und Mitelmmer...
Zu besprechen??
0650647238
Biene.

Écrit par : Rose | mercredi, 06 décembre 2006

Marché de Noël ? On en reparlera dimanche dans la nuit ou lundi soir....

Écrit par : dominooooo | vendredi, 08 décembre 2006

1) Finalement, je ne suis pas allée au marché de Noêl.
2) Elle (Welch ein Kosename! Völlig unbekannt bleiben ! )Immerhin, ich bedanke mich bei Dir dafür, dass du gekommen bist, ich werde es sowieso bis zur Pensionierung probieren, wenn ich die Agrégation nicht bis dahin bestanden habe (ich hoffe doch, sie in diesem Jahr zu bestehen, es wäre schöner). Leute, die es öfters probieren, bekommen sowieso eine ungeheure deutsche Kultur ! Es sind die Besten. Frohe Weihnachten ebenfalls.

Écrit par : dominooo | mardi, 12 décembre 2006

Kleines Adventsgeschenk aus der rosa Stadt...

Texte lu par Lambert Wilson au Printemps des mots l'an passé...Dommage, il ne m'a pas épousée-lol

Longtemps, je t’ai rêvée.

Perdue au fond des terres arides du Cantal, enlisée dans la lave stratifiée des volcans, je te cherchais, palais de briques roses, sur le fil ténu de ma mémoire.
Je fixais tes vertiges, placardant de grandes affiches de la basilique St Sernin sur les murs gris de mon appartement clermontois, m’enivrant de tes lumières, orpheline de tes mondes colorés, de tes petits marchés, de tes pincées de tuiles… La ligne bleutée des Pyrénées, se dessinant les soirs d’été tout au loin, m’était appel et mirage. J’avais soif de toi.

Me manquaient la douceur de tes ocres toscans, le parfum des tilleuls et des lilas des soirs de mai; me manquaient ta croix occitane et tes ruelles chargées d’histoire, tes bleus pasteliers et tes joutes hérétiques, tes éblouissements multicolores, de tes violettes timides au sang de tes briques. Toi la fière, la rebelle, capitale debout d’une Occitanie qui se rêvait libre…

Sans toi, je n’étais rien. J’avais faim de tes petits matins gourmands et tendres, lorsque tu t’éveillais, mi Reine des Pyrénées, mi village gascon, faim des claquements des persiennes et du café brûlant dans les tasses vert et or du Florida. J’avais faim de ta faconde, des effluves de cassoulet aux marchés aux gras. Mes lieux de vie me semblaient orthorexiques et glacés. J’avais froid sans tes ardeurs méditerrannes, lorsque ton soleil d’enfer dardait la brique et que seules tes églises offraient des oasis de fraîcheur.

Longtemps, je descendais en songe tes fleuves impassibles.Je revoyais tes eaux mêlées. Ville confluente, carrefour entre l’orient des plages languedociennes et l’occident des déferlantes, à mi voie des garrigues et des pins landais. A la croisée des chemins, cité Gasconne aux lumières provençales, antichambre de la méditerranée et promesse océane, arc-en-ciel identitaire, tu te fais passerelle, route de la soie des Suds et escale, auberge espagnole et métissage portuaire. L’eau verte du Canal me conduisait à Sète, et Garonne me guidait presque outre atlantique. Tu étais mon Ellis Island, mon espérance, ma terre promise.

Mon hérétique…Tu m’as appris le devoir d’insolence. Toi la protestante, la cathare, sœur des Esclarmonde et autres « Parfaites », écho des citadelles du vertiges se profilant aux confins de l’Aude, porte de Montségur. Jamais tu n’as fait profil bas, résistant à cette langue d’oïl qui voulait faire taire tes terres, hostile à tous les Parisianismes, défiant les lois de ces lointains quais des Brumes, éclatante de fierté. Même martyre, embrasée dans le moderne et sinistre bûcher de l’AZF, victime des incohérences et des lâchetés humaines, tu as su te relever.

Longtemps, je t’ai aimée.

Nous écoutions les notes bleues de Claude et buvions du thé au Jasmin au Bol Bu, hypokhâgneuses en révolte, chassant les nuages et les garçons, découvrant la vraie vie au sortir de nos campagnes tarnaises ou gersoises…Nous hantions les longues travées de ce Mirail bétonné, récitant Verlaine et critiquant nos pères.Les martinets hurlaient dans un ciel bleu comme en enfer et je plaquais les trois accords de Blowing in the wind , moniale naïve et vestale encore, sous la travée du cloître des Jacobins. Nous voulions changer la vie: Ma première matraque m’a frappée rue du Taur.

J’avais 20 ans quand la France a rosi, et je me souviens du Capitole en liesse, de la première fête de la musique, de nos grandes espérances. Beaucoup plus tard, petite Poucette rêveuse, j’ai égrené mes rêves et grandi. Mais je n’oublierai jamais ma foi adolescente, motivée avant l’heure, rouge comme Rosa Luxembourg et persuadée que nous transformerions le monde …

Et puis j’ai goûté Paris et ses ors magnifiques, Bruxelles et sa Grand place, Londres, Prague, Berlin...Pourtant, c’est vers toi que mon cœur me porte.Tu es mon ancre et ma grand voile, mon passé et mes futurs.J’ai rêvé ma vie sur les coussins de mon petit appartement du quartier des Chalets, je la rêve encore, plantant le lilas de mes espérances sur la terrasse d’une grande maison qui hésiterait entre Jardin des Plantes et canal…

Aujourd’hui, mes enfants te découvrent et vivent sous tes toits de tuiles. Premiers baisers sous les tilleuls de la promenade, le long de Garonne…On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans…
Tu as grandi aussi.Tu vogues sur tes ailes du désir, sœur des étoiles, carrefour de l’Europe .Parfois mutilée par les chantiers immenses, tu seras bientôt libérée des trafics. Tes affaires Callas et autres scandales ne peuvent te noircir. Tu respectes ceux qui t’aiment, et ils te le rendent bien.

Tu es toujours mon autre. Mon double je, ma ville mémoire, ma ville espoir. De l’angélus de l’aube à l’angélus du soir, j’écrirai, face au clocher de St Sernin, au-dessus d’un million de toits roses.
Au fronton du Capitole, sous le palmier des Jacobins, le long des berges de Garonne, sur l’eau verte du Canal du Midi, j’écrirai ton nom :


TOULOUSE.

Écrit par : Rose | mercredi, 13 décembre 2006

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